Salut, nouvelle fic Huddy que j'ai écrite hier soir.!
Titre: Le vide
Genre: Ship, One-Shot
Résumé: Combler le vide
Auteur: Stella Bonasera
Rating: XD
Le vide. Indescriptible. On ne peut ni le voir, ni l’entendre, ni le goûter. On ne peut que le ressentir. Le vide. Il est toujours là. Toujours à surveiller chacun de nos pas. Dès que l’on trébuche, il fait tout pour se faire une place. Parfois il échoue, et on réussi à reprendre le dessus. Parfois, il se fait une place, mais on réussi à le chasser, le combler. Mais souvent, il reste. Le vide. Il reste longtemps. Parfois même des années durant. Certains finissent par oublier sa présence. D’autres réussissent quand même à le combler, ils finissent par y arriver. Et d’autres encore, eux, le laisse se faire une place. Une grande place. Le vide. On peut essayer et réessayer de le combler, mais il prend le dessus. On sait souvent ce qui le cause. Et on essai de se faire une raison. De se dire que ça ne sert à rien. Le vide. On sait très bien que si on pouvait la retrouver, la cause, elle le comblerait. On serait de nouveau heureux. Mais on ne peut pas. Parfois, c’est vraiment impossible. Mais d’autres fois, on l’a en face de nous. Mais on n’a pas le courage. On se dit que ça ne servirait à rien. Le vide. Parfois, c’est un travail, une ancienne vie qui nous manque. Mais souvent, c’est une personne. Cette personne peut être la cause de notre vide même si elle n’est jamais partie. On sait que c’est elle qu’il nous faut. Elle peut aussi avoir été présente dans notre vie il y a longtemps. Maintenant on la reveut de nouveau. Le vide. Cette personne, on la voit. À tous les jours même. Mais on n’ose pas. On n’ose pas lui dire qu’on la désire de nouveau. On n’ose pas lui dire que le baiser qu’on a échangé il n’y a pourtant pas si longtemps voulait dire plus qu’un simple petit baiser sans importance. Que si on était partit aussi vite, en lui murmurant un simple et court « Bonne nuit », c’est parce qu’on ne voulait pas risquer d’aller plus loin. On ne voulait pas risquer de se sentir bien en sa présence. Parce qu’on savait que le lendemain, on ne serait pas capable de lui dire qu’on la veut de nouveau. Qu’on voudrait l’embrasser encore et encore. Le vide. Il refoule nos sentiments, prenant soin de les enterrer au plus profond de notre âme. Il nous empêche de lui dire que si, par après, on a fait des conneries au lieu d’essayer d’approfondir le sujet, c’était par peur. La peur qu’elle-même ait peur. On sait qu’elle nous aime. Mais on ne lui a jamais montré que c’était réciproque. Et on sait qu’après ce qu’on a fait, il serait dur de le croire même si on le jurait. Le vide. Un jour, on se lance, on se dit que c’est tempis si l’on gâche tout. Si elle ne veut plus de nous, se sera de notre faute. On sera le seul à blâmer. Le vide. On veut le combler. Cette personne le peut, et on la veut. On l’approche. Lentement. On la caresse. Doucement. Elle se retourne. Elle n’y comprend rien. Il y a quelques jours, on la traitait comme si on se foutait d’elle. Et puis maintenant, ça. Elle croit qu’on veut rire d’elle. Jouer avec ses sentiments. Mais elle comprend vite avec notre regard que c’en est tout autrement. Gregory House avait enfin décidé d’avancer. Il avait enfin réussi. Le vide. Son vide. Lisa Cuddy venait de le combler.
The End