Hey
Me revoila avec encore un ptit truc, écrit sur une demi-heure, pendant une pause révisions partiels !!
C'est une songfic et la chanson est de Grégoire :
Ta MainTa Main
J’ai eu Lindsay au téléphone tout à l’heure, après avoir quitté Mac, Stella et tous les autres. J’ai encore du mal à y croire : moi, Danny Messer, je vais être le père d’une petite fille qui, j’en suis sûr, sera magnifique. Tout comme sa mère.
Je devrais fêter cette nouvelle, mais au lieu de ça je suis là, dans mon appartement, dans le noir, à tenir dans ma main ta photo. Je n’ai jamais vraiment cru à ces histoires de communications avec l’au delà, et pourtant aujourd’hui je suis en train de te parler. Pour la première fois depuis que tu nous a quitté, depuis que tu m’as quitté. Trois ans après, j’ai encore tellement de mal à me dire que tu n’es plus là. Et aujourd’hui, plus que jamais, j’aurais voulu que tu sois là, avec moi, à partager mon bonheur. En oubliant le passé et nos disputes, en se tournant vers le futur et la joie que j’aurai pu lire dans tes yeux au moment où tu aurais compris que tu allais avoir une nièce.
Tu sais que j’ai du mal,
Encore à parler de toi.
Je me souviens de Mac, après les attentats. Il n’a pu remonter la pente que grâce à la présence de l’équipe. Il avait ses amis, j’ai eu ma petite Montana. Je crois que je ne t’ai jamais vraiment parlé d’elle, même avant que Sonny te tombe dessus. Mais de là haut tu as sûrement vu toutes les conneries que j’ai faites, et qui ont failli me coûter mon bonheur de goûter aux joies de la paternité.
J’aurais tellement aimé que tu la rencontres ; tu aurais adoré son tempérament de feu et tu te serais bien foutu de moi qui devient gaga chaque jour un peu plus.
Il paraît que c’est normal,
Y’a pas de règles dans ces jeux là.
Dans le noir, je ne distingue pas bien tes traits sur la photo, et finalement c’est pas plus mal. J’ai encore trop de mal à fixer ce regard plein de tristesse, malgré ton aspect de grosse brute. J’ai perdu quinze ans de ma vie à te détester de m’avoir laissé tomber, mais aujourd’hui je ne t’en veux plus. Ironie du sort non ? Maintenant que je ne peux plus m’excuser, je te pardonne. Tout ce que tu as toujours fait, tu l’as fait pour m’éviter de tomber dans les mêmes pièges que toi. Tu m’as toujours protégé.
Tu sais j’ai la voix qui se serre,
Quand je te croise dans les photos.
Tu sais j’ai le cœur qui se perd,
Je crois qu’il te pense un peu trop.
Aujourd’hui, je ne peux que repenser à tout ce qu’on a vécu, à tout ce que tu as fait pour moi, en regardant la seule photo de j’ai de toi. Comme dirait l’autre, c’est la vie . . .
C’est comme ça.
C’est comme ça.
Je suis resté si peu de temps à l’hôpital ce soir là, pensant naïvement que je pourrais venir te voir tous les jours en attendant que tu sortes. Et finalement tu n’es jamais sorti.
J’aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps . . .
J’aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps . . .
Mac, plus que jamais, a été mon pilier. Don, comme toujours, à jouer à merveille le rôle du meilleur ami. Et Lindsay, tout simplement, elle est resté elle même. Et elle m’a donné envie de me battre. Parce que je ne voulais plus perdre d’autres personnes à qui je tenais.
Quand j’ai pris conscience de toutes les conneries que j’avais faites, et je suis sûr que tu as tout vu de là où tu es, j’ai repensé à ce que je me suis dit quand t’es parti : « plus jamais tu ne perdras quelqu’un que tu aimes ». Alors je me suis battu pour la reconquérir, et aujourd’hui le bonheur est enfin là.
J’aurais aimé que mon chagrin,
Ne dure qu’un instant.
Mais tu sais j’espère au moins,
Que tu m’entends.
J’ai besoin de cette petite pose, tout seul, pour réfléchir . . . pour me souvenir. Tu étais tout ce qu’il me restait de ma famille, et je ne pourrai savoir si tu as un jour était fier de moi. Ou si tu aurais pu l’être un jour. Voir comment je m’en étais sorti, voir comment j’avais réussi à me construire une vie. Une nouvelle vie. Dont tu aurais du faire partie.
C’est dur de briser le silence,
Même dans les cris, même dans la fête.
Le deuil passé, l’absence est venue se montrer. Et celle là ne me quittera jamais totalement. Elle me rappellera toujours mon passé, le bien comme le mal, et elle me permettra de relativiser les erreurs du futur. Tout peut se pardonner.
Elle me permettra aussi de me souvenir de toi, que ton image ne s’efface jamais totalement de mon esprit.
C’est dur de combattre l’absence,
Car cette conne n’en fait qu’à sa tête.
Lindsay a toujours été là, mais je sais qu’elle ne comprendra jamais vraiment la relation qu’on avait toi et moi. Pas qu’elle ne sache pas ce que c’est de perdre des proches, elle l’a vécu bien trop jeune, mais chaque histoire est unique. Et même si elle fait des efforts pour essayer de me comprendre, de nous comprendre, je sais qu’une part d’ombre restera toujours.
Et personne ne peut comprendre,
On a chacun sa propre histoire.
Elle sera toujours là, chaque année à la même date, pour me soutenir. Comme moi je l’aiderai toujours lorsque le souvenir de ses amies reviendra la hanter un peu trop souvent. Et alors on attendra ensemble que la douleur s’atténue, mais reste quand même un peu présente pour ne pas oublier.
On m’a dit qu’il fallait attendre,
Que la peine devienne dérisoire.
C’est la vie . . .
C’est comme ça.
C’est comme ça.
Pendant longtemps tu sais le doute est resté ancré en moi. Comme s’il voulait me rendre responsable de ta mort. Parce qu’après tout, c’est la vérité. Tu as voulu me protéger. Encore une fois. une fois de trop.
Sonny t’as tabassé jusqu’à te défigurer, mais c’était contre moi qu’il en avait. Parce qu’il savait, au fond de lui, qu’il finirait par tomber. Par ma faute. Et toi tu as été le chercher sur son terrain, pour défendre ton petit frère. Comme toujours.
J’aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps . . .
J’aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps . . .
Ça a sûrement été la partie la plus difficile dans le deuil : accepter que malgré tout, Sonny était responsable de ta mort, je n’étais qu’un de ses pions malheureux.
Mais encore une fois, Lindsay était là.
J’aurais aimé que mon chagrin,
Ne dure qu’un instant.
Mais tu sais j’espère au moins,
Que tu m’entends.
Tu as toujours été là pour moi, même si pendant quinze ans, tu ne me surveillais que de loin.
Tu as toujours voulu montrer que tu étais le plus fort de tous, et ça t’a coûté la vie.
Mais malgré tout, je sais aujourd’hui que, où que tu sois, tu continues à me surveiller et à veiller sur moi. Parce que je serai toujours ton petit frère.
Je voulais te dire que j’étais fier,
D’avoir été au moins un jour,
Un peu ton ami et ton frère,
Même si la vie a ses détours.
C’est la vie . . .
C’est comme ça.
C’est comme ça.
Tu me regarderas toujours, et parfois j’aurai le sensation, comme en ce moment, que tu es à côté de moi, et que tu me soutiens.
Comme toujours . . .
J’aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps . . .
J’aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps . . .
J’aurais aimé que mon chagrin,
Ne dure qu’un instant.
Mais tu sais j’espère au moins,
Que tu m’entends.
FIN
Alors, un avis ? ?