Vous avez tous vu l'episode 2x11 ? Avec le fameux bal des anciens ? Cet OS est une scène qui aurait pu suivre après que le type ai osé embrasser Lisbon, si j'avais été scénariste... Tout le Monde veut Embrasser Lisbon
Lisbon et Jane se dirigeaient vers la salle de réception où avaient lieu la Réunion des Anciens élèves. Lieu où devait aller la victime et son épouse avant de se faire assassiner. Dans le couloir, ils tombèrent sur trois hommes et l’un, sûrement ivre, prit Lisbon pour son amour de jeunesse et l’embrassa sous la surprise de Jane et l’horreur de l’agent.
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La jeune femme extirpa ses lèvres de celles du gros plein de soupe, écœurée et sur le point de rendre son déjeuner.
Le consultant était encore sous le coup de la surprise, celle-là il ne l’avait pas vu arriver ! Il dévisagea Teresa, certain qu’il allait être le témoin d’un homicide.
- Refaites ca et je vous envoie au trou !
Teresa remarqua que Jane la regardait, s’attendant sûrement à la voire sortir de ses gonds et frapper l’imbécile en face d’elle.
Mais il se trompait royalement. Lisbon était plus honteuse qu’en colère, surtout après avoir croisée le regard du mentaliste. Elle sentait ses yeux la sonder, analysant le moindre changement sur son visage, cherchant la moindre faille.
Elle était tellement perturbée qu’elle tourna les talons et se contenta d’un
« Vous, ne riez pas ! » à Jane, puis ils entrèrent dans la salle où se déroulait la fête.
***
La jeune femme se sentait encore mal à l’aise, d’autant plus que le consultant n’avait pas encore dit un mot. Soit il cherchait une phrase stupide pour la taquiner sur ce qu’il venait de ce passer, soit il cherchait quelque chose pour changer de sujet.
Il prit une inspiration, comme s’il s’apprêtait à parler, mais se stoppa dans son élan durant quelques secondes, comme s’il ne comprenait pas ce qu’il pensait.
- J’attendais une autre réaction de votre part
Et mince, il ne changeait pas de sujet… Cela aurait été trop beau.
- Je veux dire, il vous a… embrassé contre votre gré tout de même ! Vous auriez pu le frapper, ca aurait été légitime, j’aurai témoigné en votre faveur vous savez ? Où alors, vous auriez pu l’inculper pour non respect à un représentant des forces de l’ordre ? Mmh ?
- Il y avait trop de témoins pour que je puisse le frapper, votre témoignage n’aurait pas suffit. Ensuite, je ne crois pas qu’un baiser puisse être considérer comme non respect mais il faut que je vérifie… Et, vous n’attendiez que ça !
- De quoi ?
- Que je m’énerve !
- Alors là, vous devenez paranoïaque Lisbon. Je voulais juste que vous ne vous laissiez pas faire, c’est tout ! Sinon, n’importe qui pourrait vous embrasser comme ça
- Vous n’avez qu’à essayer et vous verrez ce que vous récolterez
- C’est une proposition ?
- Bien sûr que non ! C’était du sarcasme, Jane. C’est quelque chose que vous maîtrisez bien pourtant…
- Merci beaucoup. Je vous demandais cela parce que, s’il devait y avoir un baiser entre nous, je suis convaincu que c’est vous qui craqueriez la première
- Non mais et puis quoi encore ? Ce n’est parce que vous êtes bel homme que vous devez imaginer que toutes les femmes sont folles de vous ! Je ne vous croyais pas aussi narcissique , Jane. Et puis, de toutes façons, jamais il n’y aura le moindre baiser entre nous alors je ne vois pas l’intérêt de débattre de ça…
Le consultant retint un éclat de rire tandis que l’agent fulminait encore.
- Quoi ? Qu’est-ce qui vous fait rire encore ?
- Vous vous êtes écoutez, Lisbon ?
La colère de la jeune femme laissa temporairement place à l’incompréhension.
- Je ne crois pas être quelqu’un qu’on peut qualifier de narcissique et… Vous me trouvez bel homme ?
Elle avait été tellement offusquée par ses paroles et son ton sur de lui qu’elle avait laissé son instinct la guider. Depuis le temps, elle savait bien que c’était ce qu’il ne fallait surtout pas faire avec Patrick Jane pourtant !
Teresa sentit ses joues s’empourprer et vit le sourire du mentaliste s’agrandir.
« Qu’est-ce que je peu le détester… Surtout quand il fait ce sourire stupide qui se moque de moi »Elle commença à avancer à travers la salle, se faufilant entre les trentenaires qui emplissaient la salle.
Jane trottina derrière elle afin de la rattraper.
- Vous prenez la fuite ?!
- Non, j’ai juste un meurtre à élucider et j’aimerai trouver l’assassin avant qu’il ne quitte le pays ! Peut être que vous vous en fichez mais pas moi…
- Oh mais vous n’y couperez pas, Lisbon !
Elle s’arrêta de marcher et se retourna brusquement pour faire face à l’ancien medium.
- Bon, oui, vous êtes bel homme. Ce n’est pas un jugement personnel, c’est un fait, c’est tout.
- Pourtant, personne ne m’a jamais embrassé par surprise, comme le type vous a fait tout à l’heure
- Ca doit être votre caractère exaspérant qui les dissuades d’approcher… Et le type de tout à l’heure était ivre, ca ne compte pas !
- Mais il faisait semblant Lisbon ! C’était juste une excuse pour pouvoir vous approcher sans se prendre une baigne !
- Vraiment ?! Il ne perd rien pour attendre celui-là… Mais, attendez une minute, aucune femme ne vous à jamais sauter dessus, comme ça ?
Elle claqua des doigts pour démontrer le «
comme ça ».
- Non, jamais. C’est si étonnant ?
- Et bien, si même à moi ca m’est arrivé…
- Lisbon, ne dites pas «
si même à moi » sur ce ton là. Vous êtes une très belle femme, avec du caractère qui plus est, et personne ne devrait vous embrassé sans votre consentement. Surtout ce type, qui ne méritait même pas de poser ne serait-ce qu’un regard sur vous. N’en doutez jamais, Lisbon
Elle le dévisagea, étonnée par ses mots. Personne ne lui avait jamais fait d’aussi beaux compliments et, venant de Jane, cela comptait encore plus.
Ca, c’était typique du consultant ! La minute d’avant, elle l’aurait frappé à mort et, à cet instant, elle avait plutôt envie de lui sauter au cou et de… Bref.
- Merci, Jane. On ne m’avait… Jamais…
- Ce n’est pas un jugement personnel, c’est un fait, c’est tout
Il lui offrit son plus beau sourire, fier de lui avoir piqué sa réplique.
- Vous avez dit «
Très belle », pour moi c’est un jugement personnel
Elle lui sourit à son tour, fière de l’avoir pris au piège.
- Bien joué. Je suis démasqué là
Il fit une petite moue boudeuse, vexé de s’être fait coincer. Lisbon déglutit et fit une grimace.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Rien, c’est… J’ai encore le goût de l’autre type, c’est… répugnant
- Je peu vous aidez à faire passer le goût si vous voulez ?
L’agent le dévisagea.
- Vous… C’est une proposition pour m’embrasser ou… ?
- Hein ? Non ! J’ai des pastilles à la menthe dans ma poche ! Vous croyez vraiment que je vous aurais demander ca comme ca ?
- Je m’attends à tout avec vous
Ils gardèrent le silence quelques secondes, puis Teresa tandis la main, paume ouverte, vers Jane.
- Bon, vous me donner une pastille à la menthe oui ou non ?
Tout deux explosèrent de rire.
L’ancien medium sortit une petite boîte de sa poche et déposa une petite pastille au creux de la main de la jeune femme.
Puis ils continuèrent à avancer au milieu de la foule. Jane se pencha vers Lisbon afin de se faire entendre, chose pas facile avec les discussions et la musique très forte.
- Même si je vous l’avais demandé, jamais vous n’auriez osez le faire de toutes façons !
- Faire quoi ?
- M’embrasser !
- Vous avez l’air bien sûr de vous
- Je vous connais, Lisbon ! Vous ne mélangez jamais travail et vie privée, je vous agace, vous n’aimez pas tout ce qui est démonstrations d’affection et en publique, je n’en parle même pas ! Et qu’est-ce que votre équipe penserais de vous après, Sainte Teresa ? Oh la la…
Il rit en imaginant Lisbon dire ca.
- C’est-ce que vous pensez de moi ?
Il avait encore ce ton arrogant et sure de lui qu’elle détestait. Il riait en plus. Et il avait osé l’appelé Sainte Teresa !
Elle lança des petits coups d’œil à droite et à gauche, s’assurant que Cho et Van Pelt n’étaient pas dans les parages, et poussa Jane jusqu’à ce qu’il se retrouve dos au mur, près d’un des faux buissons utilisé pour la décoration.
- Lisbon ? Mais qu’est-ce que vous…
Il n’eût pas le temps d’en dire plus car, déjà, l’agent s’était dressée sur la pointe des pieds afin de se retrouver à la hauteur du mentaliste, et s’était emparée de ses lèvres.
Elle était aller vite, précipitamment, tellement elle était nerveuse. Elle s’était dit qu’en faisant cela d’un coup, comme retirer un pansement, peut-être que ce serait comme si rien ne s’était passer et que Jane la laisserai tranquille après ca…
Mais voilà, après quelques secondes, Patrick glissa sa main sur sa hanche et répondit à son baiser. Elle sentit tout ses muscles se relâcher, comme si le stress qui les oppressaient avait disparut. Elle glissa sa main derrière la nuque du consultant afin d’avoir une meilleure emprise sur lui.
Malgré la chanson endiablée qui passait à se moment là, le seul rythme que Teresa suivait était celui des douces lèvres de Jane capturant les siennes.
Sans rompre le contact, il l’a bascula sur le côté de sorte que ce fut elle qui se retrouva coincée contre le mur et lui, libre de glisser sa main jusque derrière la nuque de l’agent.
Alors que leurs bouches s’entrouvraient afin d’approfondir leur baiser, un homme un peu saoul bouscula Jane en passant.
- Oops ! Pardon les amoureux !
Il continua son chemin en titubant.
Jane et Lisbon se dévisageait, leurs visages encore proche l’un de l’autre. Leurs yeux reflétaient la peur et l’étonnement tandis que leurs lèvres souriaient.
L’agent se remit sur ses pieds et les regarda justement, ne supportant plus le regard transperçant de l’ancien medium.
- Vous n’êtes peu être pas aussi sainte que l’on dit finalement…
Un rire nerveux lui échappa. Secrètement, elle avait toujours rêvée d’embrasser son consultant, elle s’était donc complètement lâchée lorsque enfin, elle avait pu réaliser son fantasme. Mais ces pensées envers Patrick ne risquaient pas de disparaître maintenant qu’elle connaissait la saveur de ses lèvres, loin de là…
- Vous m’avez cherché, Jane. Ne prétendez pas me connaître par cœur parce que vous ne savez pratiquement rien de moi. Et surtout, ne m’appelez plus jamais « Sainte Teresa », c’est clair ?
- Oui, Madame. Bien, Madame.
Elle tourna les talons, prête à prendre la fuite. C’était sans compter Jane, bien sûr.
- Au faites, j’avais bien raison. C’est vous qui avez craquez la première dans l’histoire…
Elle se retourna d’un coup sec, les yeux écarquillés.
- Espèce de…
Sa colère retomba nette lorsqu’elle aperçue les lèvres encore rougies du mentaliste et ses cheveux en pétard. Pourquoi devait-il être si adorable ?
Elle pointa un doigt accusateur vers lui.
- Vous avez de la chance, je dois d’abord retrouvez l’autre abrutie, qui fait semblant d’être ivre, pour lui coller mon poing dans la figure ! Mais dès que j’en ai finis avec lui, ce sera votre tour, alors je commencerais à courir si j’étais vous !
- Vous savez que je n’écoute jamais ce que vous dites ?
- C’est bien pour ca que je vous dis de partir…
Ils se sourirent, puis elle reprit la direction de la porte d’entrée.
Toujours à côté de son faux buisson, Jane lui cria une dernière phrase
- Et l’enquête ne fait que commencer, Lisbon !!
End