Titre : Tout n'est pas fini
Ship : Smac
Aucun personnages ne m'appartient, je ne touche pas d'argent pour mes écrits.
Voilà mon premier OS Smac, enfin mon premier OS tout court en fait... Je sais c'est pas super, mais bon c'est mes débuts. Soyez indulgents !!
Comme tous les matins depuis six mois je me réveillai à ses côtés, lui caressant la joue puis l’embrassant délicatement. Doucement elle ouvra les yeux m’offrant un de ses sourires rayonnants, je posai ma main sur son ventre légèrement rebondi.
Et oui, j’allais devenir papa dans moins de quatre mois, et vivre avec la femme de ma vie, Stella.
Je pris une douche et entendit Stella préparer le petit déjeuner. Nous mangions tranquillement en parlant de tout et de rien, et c’est ensemble que nous sommes partis au labo.
Danny m’attendait déjà dans mon bureau, une commission rogatoire avait été accordé pour interrogé un suspect dans une enquête importante. Nous partîmes Danny et moi, mais Stella voulu venir, refusant d’être mise sur la touche à cause de sa grossesse. Malgré mes contres indications, je ne pus rien faire face à une tête de mule telle qu’elle. Nous entrâmes avec prudence dans un hangar, l’individu savait que l’ont était là et il mit le feu sur nous dès notre arrivée.
Et c’est là que tout est allé très vite. Danny et moi essayions de progresser en direction de l’agresseur ; alors que l’on s’était protégé derrière une pile de cartons, Stella déboula face à l’agresseur et deux tirs se firent entendre suivi d’un cri.
Le cri était trop aigu pour appartenir à l’individu. Alors qu’un liquide rouge se répandait doucement sur le sol je courus auprès de ma belle. Stella était blessée au ventre, j’appelai immédiatement une ambulance, leur ordonnant d’arriver le plus vite possible.
Stel’ voulut me parler mais aucun son de sorti de sa bouche. Elle peinait à rester éveillée.
« Non Stella ! Reste avec moi ! Ça va aller, l’ambulance va arriver ne t’inquiète pas. Mon amour reste, je t’aime. »
C’est sur ces derniers mots qu’elle perdit connaissance. L’ambulance arriva quelque secondes après, ils l’emmenèrent pour l’hôpital. J’étais là aussi, près de toi ma chérie.
A l’hôpital, j’eu un coup de téléphone de Danny, le suspect avait été blessé à l’épaule elle avait eu le temps de le toucher, il fut amené au commissariat. Tous les autres étaient en chemin pour l’hôpital.
L’équipe arriva et Lindsay me prit dans ses bras, en m’assurant que Stella allait s’en sortir car c’était une battante. J’ai remercié Linds de son soutien et je suis resté dans la chambre de Stella, priant pour qu’elle se réveille.
C’est seulement tard dans la nuit que je senti une pression sur ma main, je sursautai et vis mon amie réveillée. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas vu ses yeux, ses beaux yeux émeraude…
-Mac…
-Chuut, n’essaie pas de parler mon amour, tu es encore trop faible. Je vais aller chercher un médecin.
Je revins dans la chambre accompagné du médecin qui s’était occupé de l’opération. Il nous parla du déroulement de l’opération ainsi que des précautions qu’il fallait que Stella prenne. Il ajouta encore une dernière chose :
« La balle…a touché votre enfant Mme Bonasera. Je suis désolé… »
Et le médecin quitta la chambre le regard bas.
Aucun de nous ne dit un mot, je sentais les larmes me montées aux yeux, en me tournant vers Stella je vis d’immenses larmes coulée le long ses joues. Je l’a pris dans mes bras mais elle ne réagit pas, elle était anéantie par cette nouvelle.
Le lendemain elle quitta l’hôpital, rentra à la maison et resta allongée sur le canapé à pleurer. Je devais aller travailler, ne pouvant donc pas rester avec elle. Quand je rentrais le soir et que je l’embrassais, elle ne disait rien, ne faisait aucun geste.
Puis elle est retournée travailler, elle parlait à peine à l’équipe, ne mangeait plus, ne sortait que pour travailler, et quand j’essayais de lui parler de nous, elle se sauvait prétendant des dossiers en attente. Elle avait récupérer son ancien appartement, et ne dormait plus avec moi, chez nous…
Puis un jour j’ai trouvé une lettre sur mon bureau. C’était sa démission. Accompagnée d’un mot, me disant de l’oublier et de ne pas essayer de l’a retrouvée. Elle disait vouloir prendre une année sabbatique.
Je n’arrivais pas à le croire, Stella était vraiment partie ? Comme ça, sans rien ne dire à personne. Sans même en parler à moi, son collègue, son meilleur ami, et même plus pendant un temps. M’imaginer sans elle m’était impossible, savoir qu’elle ne franchira plus la porte de mon bureau, qu’elle ne sera plus là pour m’écouter et me conseiller quand j’ai des soucis, et inversement.
J’avais perdu une amie chère et la femme de ma vie.
Je ne pouvais aller la chercher, elle avait fait son choix. Je l’ai appelé des centaines de fois, mais jamais elle n’a décroché ou rappelé.
Alors j’ai compris qu’elle ne voulait plus de moi dans sa vie. Sa fausse couche l’avait détruite. Malgré mon refus de la contacter je ne pus me retenir de garder un œil sur elle, j’éprouvais un irrévocable besoin de la protéger. J’ai donc usé de tous les pouvoirs que j’avais en ma possession pour savoir où elle était et si elle s’était rendue dans des hôpitaux ; j’ai même engagé un détective pour savoir ce qu’elle faisait vraiment.
Un an après sa démission, j’espérais qu’elle reviendrait, qu’elle aurait terminé sa soi disant année sabbatique, et serai revenue travaillé dans l’équipe. Mais non, elle n’est pas revenue. N’a toujours pas donné de signe de vie, et ce depuis plus d’un un an.
Je savais que le reste de l’équipe se faisait du souci pour moi, ils avaient peur que je déprime et que je finisse comme Stella. Mais je continuais mon travail, avec autorité et efficacité. Du moins j’essayais.
J’ai continué cette comédie encore quelques mois. Mais c’était trop, je ne pouvais plus continuer. Il fallait que je la vois, que je lui dise mes réels sentiments pour elle. Même si elle refuse de me voir, j’aurai quand même le sentiment d’avoir tout essayé pour la reconquérir.
Ma femme. Ma Stella.
J’ai su grâce à mon détective, que Stella se trouvait en Californie, une fois là-bas je n’aurais plus qu’à retracer son téléphone pour savoir où elle était exactement.
Je pris le premier avion en direction de la Californie, durant le vol j’ai beaucoup réfléchi à la manière dont je lui parlerai, à la manière dont elle réagira comment je ferais si elle me rejetait…
Arrivé à Los Angeles, ça ne fut pas difficile de la trouvé. Elle se trouvait dans un hôtel au alentour de l’aéroport, elle devait avoir prévu de changer d’Etat rapidement.
Je me trouvais à présent dans le hall de l’hôtel, mon anxiété redoubla d’intensité.
J’étais à sa porte, je soufflai un coup et frappa à la porte.
…Personne n’ouvrit. Je frappai une nouvelle fois.
La porte s’ouvrit, je découvris une Stella aux yeux rougis par les pleurs. Je ne pus rien dire, j’ai juste tendu le bouquet de rose rouges que j’avais acheté à l’aéroport.
-Euuh…Mac ! Que fais tu ici ?
-Stella, je suis venu…
-Tu as fais tout ce trajet pour venir me voir ?
-Oui, mais je veux te dire ce que je n’ai pas pu te dire il ya un an et demi…
-Oooh Mac...!!
Tout d’un coup je sentis des lèvres, ses lèvres, se poser avec fougue sur les miennes. Je laissai tomber le bouquet de fleurs et nouai mes mains autour de Stella.
Nous entrâmes dans la chambre ; et enfin, enfin je l’avais retrouvée, la Stella d’avant le drame. Ses yeux reprirent leur nuance émeraude, ses caresses avaient retrouvées leur délicatesse, sa voix avait reprit son éclat, et par-dessus tout, ses « je t’aime » étaient redevenus sincères comme à notre première rencontre.
Stella & moi retournâmes à New York quelques jours après, nous vivions à nouveau ensemble. J’étais un homme comblé.
Quatre mois plus tard…
J’avais préparé un diner aux chandelles exprès pour Stella, on était sur la terrasse de notre appartement. Alors que l’on mangeait le dessert, je m’éclairci la voix :
-Stella, je…je voudrai te dire quelque chose, enfin te demander quelque chose…
-Moi aussi j’ai quelque chose à te dire ! Ça tombe bien !!
-Mmm, vas-y ma chérie…
-Et bien, Mac, je suis enceinte.
-…….Tu es enceinte ? C’est vrai !?
- Ouiiii !
-Waww, mais c’est génial !!
-En effet oui ! Et toi, que voulais-tu me demander ?
Je m’agenouillai devant elle et ouvris une petite boite en satin rouge :
- Stella Bonasera, acceptes-tu de m’épouser ?
-Euuh…Mac, mais bien sur que OUI ! Mille fois OUI ! Oui Oui !!!
Je l’a pris dans mes bras et l’embrassai passionnément.
Cette fois ci c’était la bonne, il n’y aura plus de drame, plus de séparation, juste nous deux, moi, et Stella, ma femme; je te promets de t’aimer et de te chérir jusqu’à la fin de mes jours.
FIN