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| Engrenage Mortel | |
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aurelle-sims
Séries suivies : Liste trop longue ! Perso(s) Préféré(s) : Jo Danville et Mac Taylor Nombre de messages : 367 Age : 38 Date d'inscription : 26/11/2012 Réputation : 0 Points : 13544
| Sujet: Engrenage Mortel Ven 7 Aoû - 18:16 | |
| Titre : Engrenage Mortel Genre : Angoisse / Drame Ship : Jac + la team Avertissement : Selon la sensibilité de la personne, il est possible que ma fic contienne des scènes violentes. Note : Ma fiction se déroule en 2012. Disclaimer : Fiction basée sur une histoire pré-existante. Les personnages ne m’appartiennent pas en dehors de ceux que j’ai inventé. Cette fiction est un loisir littéraire écrite à but non lucratif.
Chapitre 1
Mac est détective en chef à la police scientifique de Manhattan. Il travaille avec cette équipe depuis de nombreuses années et l'ambiance est toujours au beau fixe. Il y a deux ans, sa brillante coéquipière Stella a été muté pour une promotion à la Nouvelle-Orléans.
Jo est arrivée pour remplacer Stella. Elle s'est très bien intégrée à l'équipe et tout le monde l'adore. Jo est divorcée, elle a deux enfants, Tyler 19 ans et Elie 14 ans, cette dernière ayant été adopté il y a 11 ans. Elie est une jeune fille très éveillée pour son âge, ce qui facilite beaucoup la vie de mère de Jo.
Jo et Mac sont à l'exercice de tire.
Jo : Eh ben ! On dirait que je suis toujours au top ! Mac : Je t'ai laissé gagner ! Jo : Mais oui Mac ! Comme toujours (avec un clin d'oeil) Mac : On va boire un café ? Jo : Oui !!
Jo se tient l'épaule.
Mac : Est-ce-que ça va ? Jo : Oui, c'est les vibrations, ça me fait des courbatures du coup. Mac : Oui, ça m'arrive aussi des fois. Mais tu tires comme une tigresse aussi. Tu penses pas à moi au moins quand tu tires comme ça ? Jo : Mac ! Tu sais très bien que j'ai beaucoup d'estime pour toi. Comment veux-tu que je pense à toi pendant ces moments là ? Mac : D'après les statistiques, 60% des personnes pensent à leur patron quand il font leurs exercices de tire.
Jo rigole
Jo : Et ben pas moi Mac. Je pense à personne en particulier d'ailleurs. Mac : Vraiment ! Jo : Oui (Agacée) Bon on va le boire ce café ? Mac : Allons y !
Au café
Mac : Vendredi c'est la soirée de Lindsay. Jo : Oui, j'adore quand on fête les anniversaires, c'est toujours des soirées sympa. Mac : Tu te rends compte, Lindsay avait 23 ans quand elle a intégré nos services. Aujourd'hui elle fête ses 30 ans. Le temps passe comme une flèche ! Jo : Oui c'est vrai ! Mac : Tu viens avec ta fille ? Jo : Non, Elie dort chez une amie vendredi. Elle s'en fait une joie. Mac : Ok ! Tu sais, si un jour on a une soirée et que tu veux l'emmener, ce n'est pas un soucis. Jo : Je crois que ce genre de soirée avec notre tribu policière ne l'intéresserait pas. Imagine la honte pour elle si ses copains venaient qu'à la voir ! Puis tu sais comment ça se passe. Des fois on force un peu trop sur la tequila ! Mac : C'est vrai et on dit des bêtises. Jo : Oui ! Rappels-toi la dernière fois, Sid a danser sur la table. Mac : Oui et Adam a fait pareil. On a bien rit. Jo : Et on en tenait une bonne. Un sacré exemple pour des policiers. Tu m'as même embrassé Mac. Mac : Même pas vrai ! Tu m'as embrassé. Jo : Bon ben on va dire qu'on s'est embrassé. Mac : Oh ! On ne va pas en être gêné ! C'est marrant ! Jo : Oui, ça ne me gêne pas en fait. Je sais qu'on rigolait. Mac : Mais pour notre défense, durant ces moments nous ne sommes plus des policiers. Juste des amis. Jo : Très juste Mac ! Très juste. Mac : Vendredi je serais accompagné. Jo : Sérieux ?! Mac : Oui, je suis avec une femme depuis presque trois mois. Jo : Mais c'est super Mac. Je suis contente pour toi ! Mac : Merci. Je me sens bien avec elle. Jo : Comment elle s'appelle ? Mac : Christine Jo : Joli prénom. Ça sonne Français. Mac : Oui, comme Joséphine. Jo : Mac ! Je n'aime pas qu'on m'appelle Joséphine ! Mac : D'accord ! Ne me mort pas Jo !
Jo rigole.
Jo : Vivement vendredi, j'ai bien besoin de m'amuser un peu. Mac : Et toi alors ta vie affective ? Jo : Rien de très glorieux tu sais ! Mac : Une jolie femme comme toi ! Tu plaisantes j'espère ? Jo : Si on y allait ? On va être en retard au bureau. Mac : Regarde-moi ça cette technique pour échapper à la conversation ! Jo : Ma vie est tellement peu intéressante Mac, que je ne vois pas l'intérêt d'en parler. Mac : Comme tu voudras. Mais tu es une très belle femme Jo et c'est sincère. Un tas d'hommes bien pourraient t'aimer tu sais. Jo : Mac ! Les hommes sont tous des salops ! Mac : Merci Jo ! C'est très classe. Jo : Mac ! Excuse-moi. Il y a des exceptions bien sûr. Je suis désolé. (Embêté) Mac : Allez c'est pas grave. Je ne l'ai même pas prit mal, car je ne me sens pas concerné.
Jo se lève et Mac la suit.
Le soir, Jo rentre chez elle.
Jo : Salut ma chérie. Tu fais tes devoirs ? Elie : Oui, un truc sur le première guerre mondiale. J'ai horreur de ça ! Ça me saoule.
Jo rigole.
Jo : Je détestais aussi. Je compatis.
La porte d'entrée s'ouvre et Jo sursaute.
Jo : Ah Stan, c'est toi ? Tu m'as fait peur ! Stanley : Il y a pas de raison ma chérie ! Elie : Tu pourrais éviter de claquer la porte quand même ! Stanley : Ouais ok !
Stanley embrasse Jo.
Jo : Tu as passé une bonne journée ? Stanley : Ouais pas mal ! Et toi ? Des trucs passionnant ? Jo : La routine ! Stanley : Tu as encore ton manteau. Tu rentres à l'instant ? Jo : Oui !
Jo retire son manteau.
Stanley : Ben où est ton arme ? Jo : Je l'ai confié à la balistique. Pour un décrassage. Stanley : Tu l'utilises pas souvent pourtant ? Jo : Ben bien sûr que si ! Une fois par mois à l'exercice de tire. On y a été cet après-midi. Stanley : Ok ! Bon ben j'ai faim moi ! Pas vous ? Jo : Ouais ! Moi aussi ! Qu'est ce que vous voulez manger. Elie : Des lasagnes ou une pizza. Sinon des pâtes à la sauce tomate. Jo : Bon ben c'est parti pour des lasagnes. Stanley : Mets y tout ton cœur ma chérie. Tu es une perle de la cuisine. Jo : Ouais. (Gavée)
Jo s'en va dans la cuisine et cherche les ingrédients pour les lasagnes. Elle ouvre le frigo et des larmes roulent le long de ses joues.
Une fois à table.
Elie : Elles sont supers bonnes tes lasagnes maman ! Stanley : Ouais ben peu mieux faire. Elie : Non, je les trouves bonnes moi. Jo : Elie ! Laisse tomber ! Stanley : Oh ! J'ai encore le droit de donner mon opinion non ! Jo : Oui Stan. Je suis d'accord.
Jo met un petit coup de pied à Elie.
Elie : Oui, excuse-moi Stan. Je voulais juste faire un compliment à maman pour qu'elle me donne un peu plus d'argent de poche. Stanley : T'es une maligne toi !
Elie sourit bêtement.
A la fin du repas.
Jo : Tu vas au lit. Elie : Tu ne veux pas que je reste maman ? Jo : Non, il est tard. Tu as école demain ! Elie : Si je reste un peu, Stan s'endormira certainement avant toi. Jo : Je ne comprends pas là. Elie : Maman ! J'ai 14 ans. Je ne suis pas dupe. Je vous entend le soir ! Jo : Elie, c'est notre vie intime. J'essaierais de faire attention. Promis. (Gênée)
Jo sourit mais reste gênée par les révélations de Elie.
Elie : Bonne nuit maman.
Elie rentre dans sa chambre et comme à l'accoutumé met son casque sur les oreilles. C'était devenu un rituel pour la jeune Elie. Le soir, elle écoutait de la musique très fort pendant deux à trois heures, ce bruit lui était plus agréable que les bruits qu'elle entendait dans la pièce d'à côté.
A suivre. | |
| | | perlnoir Looping accessoirement Admin.
Perso(s) Préféré(s) : Danny. Mac. et Jo Nombre de messages : 37318 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 53949
| Sujet: Re: Engrenage Mortel Sam 8 Aoû - 7:13 | |
| Ca fait un bye que je n'ai pas lu de fic, et j'avoue que c'est sympa.
J'ai un petit soucis avec la relation Mac/Jo et Jo et Mac tout court dans le sens où je ne les perçois pas comme ça, dans leur attitude, leur manière de parler. Je ne la vois pas rester avec un gars comme Stan, elle a une forte personnalité, elle sait ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas.
C'est mon coté perfectionniste qui parle évidement.
Si j'oublie Mac pompette embrassant Jo comme ça et le coté un peut trop Jeun's entre eux, je pense que cela peut être une fic sympa.
je vais lire la suite pour me faire une réelle idée de l'histoire et de l'intrigue.
En tout cas Merci de me faire découvrir ta fic.
A suivre !!! | |
| | | aurelle-sims
Séries suivies : Liste trop longue ! Perso(s) Préféré(s) : Jo Danville et Mac Taylor Nombre de messages : 367 Age : 38 Date d'inscription : 26/11/2012 Réputation : 0 Points : 13544
| Sujet: Re: Engrenage Mortel Sam 8 Aoû - 15:32 | |
| Tu as parfaitement cernée le début de la fic et par la suite (si tu continues à la lire) tu te rendra compte que c'est à la fois ce qu'ils sont et à la fois ce qu'ils ne sont pas. J'avoue que dans mes fics, j'aime bien sortir un peu mes personnages de leur égal dans la série. J'aime bien les imaginer dans des contextes différents mais d'après mes lectrices des autres forums, petit à petit on se rapproche de leur personnalité. Dans la série, Jo a une très forte personnalité, c'est vrai, mais y cache une grande partie sensible et je pense qu'elle serait prête à tout pour protéger les gens qu'elle aime.
Donc voilà une petite suite.
Merci au passage pour ta lecture. ça fait plaisir !
Chapitre 2
Après une journée totalement ordinaire, Jo rentre chez elle et prépare le dîner. Elie poursuit ce vieux rituel avant d'aller se coucher. Celui d'écouter de la musique pendant plusieurs heures.
Le lendemain.
Mac arrive au labo.
Mac : Où est Jo ? Adam : Je ne sais pas. Pas arrivée encore ! Mac : Ok.
L'ascenseur s'ouvre, Jo arrive au bureau et rase les murs.
Mac : Ah ben Jo ! Je te cherchais !
Mac regarde Jo.
Mac : Mais qu'est ce que tu as fait ? Jo : Comment ça ? Mac : Tu as une châtaigne sur la joue ! Jo : Ouais c'est trop idiot ! Je suis une andouille. Mac : Comment ça ? Jo : J'ai cassé un de mes talons dans les escaliers. Je suis tombée. Mac : Quand ? Jo : Ce matin ! Mac : Mince ! Tu as vu un médecin ? Jo : Oui ! Je n'ai rien. Mac : Ok ! Tu es opérationnelle alors. Jo : Oui Mac, je suis opérationnelle.
Jo arrive dans son bureau et compose un mot de passe sur son coffre fort. Elle prend son arme et son chargeur et le met dans son holster.
Elle s'assoit et commence son travail. Il y a une grande pile de dossiers à relire et signer.
Jo : Je ne m'en sortirais jamais !
Jo prend son téléphone et compose un numéro, mais raccroche aussitôt. Elle ne cesse de sortir son petit miroir pour voir son visage durant toute la matinée.
Lindsay arrive
Lindsay : Eh ben ! Ça t'es arrivé sur l'intervention d'hier ? Jo : Non, j'ai chuté dans l'escalier. Lindsay : Ah mince. C'est l'accident bête quoi. Jo : Oui, comme tu dis ! Lindsay : J'ai besoin d'une signature pour la balistique ! Jo : Oui
Jo signe sans regarder Lindsay.
Lindsay : Tu viens toujours demain soir ? Jo : Bien sûr Lindsay. Je ne raterais ça pour rien au monde. Lindsay : Super.
Mac et Jo se retrouvent à la morgue pour les conclusions de Sid.
Sid : Cette personne avait un cancer de la prostate en stade terminal. Mac : Donc la thèse du suicide se confirme ? Sid : Oui, il est peut probable que ce soit un homicide. Coup à bout portant, résidu de poudre sous les ongles, ça ne fait aucun doute. Mac : Bon ben très bien, on boucle le dossier. Jo : Si toute les affaires pouvaient se résoudre si facilement ! Sid : Oui !
Sid va dans un tiroir et donne une crème à Jo.
Sid : Je mets ça sur les corps pour cacher ou atténuer les hématomes. Ça marche très bien sur les vivants, je t'assure. Jo : Merci Sid. Sid : C'est un méchant bobo ! Qu'est ce que tu as fait ? Jo : J'ai chuté dans les escaliers ce matin. Sid : Ce matin ? Jo : Oui, ce matin. Bon je vais essayer ta potion magique. Merci Sid !
Jo s'en va, Sid semble préoccupé.
Mac : Que se passe t'il Sid ! Tu as oublié un détail ? Sid : Non, mais quelque chose m'intrigue je dirais plutôt. Mac : Quoi donc ? Sid : D'après mon expérience, je pense que la blessure de Jo est là depuis au moins une vingtaine d'heures. Elle n'a pas pu se faire ça ce matin Mac. Mac : Tu en es sûr ? Sid : Absolument. Jo a une ecchymose qui vire vers le foncé. Si elle se serait fait ça ce matin, ça serait encore rouge, à peine violet peut-être, mais là ça vire au vert. Cette blessure ne date pas de ce matin Mac. Mac : Pourquoi elle m'aurait menti ? Sid : Parce qu'elle ne veut pas qu'on sache. Elle a peut être fait un truc stupide ou elle s'est peut être battue. On ne sait pas. Mac : Oui, bizarre quand même.
Jo est dans les toilettes et applique la crème miracle de Sid. Elle se regarde dans le miroir et les larmes lui montent aux yeux.
Flash-back (La veille)
Une fois Elie couchée, Jo se déshabille dans la salle de bain et fait sa toilette. Stanley arrive et tente d'ouvrir la porte.
Stanley : Ben ma chérie, pourquoi tu as fermé à clé ? Jo : Je vais prendre un bain. Stanley : Pas besoin de fermer à clé pour ça ?
Jo se regarde dans le miroir et soupire.
Jo : Oui, tu as raison. J'ouvre.
Jo tourne la clé et ouvre la porte. Stanley entre.
Stanley : Je viens juste me brosser les dents. Jo : Je t'en prie ! Stanley : Quoi « Je t'en prie » ! Jo : Ben je t'en prie, brosse toi les dents. Stanley : Mais au fait, tu es déjà en pyjama ! Tu n'allais pas prendre un bain là ! Jo : Si, mais en fait j'ai décidé ça après avoir mis mon pyjama. J'allais l'enlever. Stanley : D'ailleurs il est ridicule ce pyj ! Avec le corps que tu as, tu pourrais dormir en tenue plus légère. Jo : Je n'aime pas dormir en tenue légère.
Stanley met une gifle à Jo.
Jo : Arrête ! Je t'en supplie ! Ne recommence pas ! Chaque jour c'est pareil ! Y en a marre Stan ! Stanley : C'est toi qui m'oblige Jo ! C'est toi ! Jo : Je ne t'ai jamais demandé de me mettre des baffes, des coups de poing ou des coups de pieds. Stanley : Mais tu m'énerves ! J'aime pas qu'on me contredise, tu le sais. Jo : Stan ! J'aimerais que tu partes. Stanley : Je pars si je veux. Jo : Tu es chez moi ici !
Stanley attrape Jo par la chevelure et lui cogne la tête contre le rebord de la baignoire.
Stanley : Prends-le ton bain, ça va te détendre. Tu as les nerfs à fleur de peau ma chérie.
Stanley quitte la pièce, Jo reste à terre quelques minutes. Elle se relève et constate que sa joue est enflée.
Fin du flashback.
Les larmes de Jo roulent le long de ses joues.
Jo : Tu n'es qu'une idiote Jo ! Une idiote !
A suivre | |
| | | perlnoir Looping accessoirement Admin.
Perso(s) Préféré(s) : Danny. Mac. et Jo Nombre de messages : 37318 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 53949
| Sujet: Re: Engrenage Mortel Sam 8 Aoû - 20:33 | |
| Je vais partir sur le fait que voilà, tu as prit une certaine liberté avec les personnages, ok.
Quand je suis prévenu, je me mets en mode lit et réfléchit pas mdr.
Donc je lis et j'imagine dans quelle direction tu veux nous emmener.
J'avais compris que Syd avait soupçonné que Jo mentait quand à sa pseudo chute.
Je pense que les choses vont aller en s'aggravant, ça me fait penser un peu à Frankie/Stella.
J'imagine que Mac va être désolé et triste de voir qu'elle n'a pas trouvé le courage de lui en parler. Même s'il est évident que les femmes battues parlent très rarement de leur calvaire.
Eh bien , j'attends ta suite ma belle !!!! | |
| | | aurelle-sims
Séries suivies : Liste trop longue ! Perso(s) Préféré(s) : Jo Danville et Mac Taylor Nombre de messages : 367 Age : 38 Date d'inscription : 26/11/2012 Réputation : 0 Points : 13544
| Sujet: Re: Engrenage Mortel Lun 10 Aoû - 14:55 | |
| Chapitre 3
Jo tente de dissimuler les coups de son compagnon à son équipe, mais Sid affirme à Mac que la blessure de Jo est plus ancienne qu'elle le prétend. Mac se demande bien pourquoi Jo lui a menti.
Le soir, Jo rentre chez elle et Stanley et déjà là.
Jo : Salut.
Jo enlève son manteau et le pose au porte manteau.
Stanley : Tu ne m'embrasses pas ? Jo : Si, bien sûr ! Stanley : Tu pourrais être plus enthousiaste quand même ! Non ! Jo : Je suis désolé ! Voilà ! J'ai eu une journée difficile au boulot. Une intervention compliquée.
Jo retire sa ceinture et Stanley constate à nouveau que le Holster de Jo est vide.
Stanley : Tu n'as pas récupéré ton arme ? Jo : Pourquoi tu es obsédé par mon arme ? Stanley : Je ne sais pas ! J'ai l'impression que tu évites de la ramener ici. Jo : Non, pas du tout. On n'a plus le droit de rapporter les armes chez nous. Ordre de la hiérarchie. Stanley : Ben pourquoi hier tu m'as dit qu'elle était au décrassage. Jo : Ben c'était vrai, je l'ai récupéré ce matin, mais jusqu'à maintenant Mac nous laissait la liberté de les garder, mais les contrôles sont de plus en plus courant. Mac ne veut plus prendre de risques inutiles. Puis qu'est ce que ça peut faire qu'elle soit là ou au bureau ? Stanley : Tu sais, je ne sais pas me servir de ces bêtes là. Tu n'as pas à avoir peur ma chérie. Jo : Je n'ai pas peur. Je sais bien que tu n'utiliseras pas mon arme. Mais moi je pourrais l'utiliser. (Affirmative)
Stanley se lève
Stanley : Quoi ? Tu oses me dire que tu me tuerais avec ton pistolet de merde ? Jo : Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Je parlais en général. Stanley : Me prépare pas un coup vache toi ! (Pointant son doigt sur elle).
Stanley prend le visage de Jo dans sa main et serre ses joues entre ses doigts.
Stanley : Dans quel état tu es. Tu pourrais faire attention quand même.
Jo ne répond pas, mais la peur est dans son regard.
Stanley : Tu as dit quoi au boulot ? Jo : Que j'étais tombé dans l'escalier. Stanley : Tu sais, je l'ai pas fait exprès Jo. Je ne sais pas ce qui m'a prit. Je t'aime tellement. Jo : C'est ça le problème Stan, c'est que tu ne sais jamais ce qu'il te prends et le lendemain tu recommences. Heureusement que je ne les comptes plus les coups ! Stanley : Pardonnes-moi Jo ! Jo : C'est bon. De toute façon, je suis crevée, je n'ai pas envie de parler de ça. Stanley : Je te ferais un gros câlin tout à l'heure, ça va te détendre. Jo : Non Stan pas ce soir. J'ai envie de dormir. Stanley : Tu ne veux pas de moi. Jo : Mais je suis crevée !
Stanley va dans la cuisine et tire de l'eau dans une bassine. Il s'approche de Jo et lui balance en pleine figure.
Jo : Purée mais c'est glacial ! Tu es fou ou quoi ! Stanley : C'est pour te réveiller.
Stanley lui met une gifle.
Stanley : Ne dit pas que je suis fou. Ta psychologie à deux balle j'en ai marre.
Stanley relève la main, Jo recule contre le mur.
Stanley : Purée mais tu les cherches les baffes Jo ! Je suis sûr que tu aimes ça dans le fond. Je couvre tes fantasmes, tu devrais être heureuse non ? Jo : N'importe quoi ! Quant est ce que ça va cesser ? Tu comprends pas que c'est mal ce que tu fais ! Stanley : Je fais ce que je veux de toute façon. Jo : Je vais.....
Stan attrape Jo par le col.
Stanley : Tu vas quoi ? N'essaie pas de me doubler Jo ! Je te jure que si tu fais ça, je bute quelqu'un et je m'arrange pour que tu sois accusée. Tu vas te retrouver en tôle et moi c'est des caresses que je te fais à côté de ce qu'on fera à une sale flic en tôle. Les flics ne sont pas aimé en tôle.
Stanley déchire le tee-shirt de Jo.
Stanley : Dans la chambre dépêches-toi. Jo : Elie va rentrer. Stanley : Elle nous attendra. Jo : Mais.... Stanley : Tait toi ! Si tu es coopérative, je te promets que je te laisse tranquille pour la soirée.
Jo qui troquerais bien une demi heure d'enfer contre plusieurs heures de répit alors elle exécute. Elle savait très bien que dans ce genre de cas, Stanley savait tenir ses promesses.
Elie rentre et constate que la pièce est vide. Elle entend Jo hurler et ceux-ci n'étaient pas des cris de plaisir.
Elie : Connard !
Un quart d'heure plus tard, Stanley revient et voit le sac d'Elie posé par terre.
Stanley : Range ton sac toi ! Elie : Qu'est ce que tu lui as fait ? Stanley : Ah ça, c'est notre vie intime ma belle. Mais t'inquiète pas, ta mère adore ça.
Elie range son sac et va vite voir sa mère dans sa chambre. Jo est dans son lit, à moitié nue et respire fort.
Elie : Maman ! Ça va ? Jo : Oui, ne t'en fais pas ! Passes-moi un tee-shirt s'il te plais !
Elie lui passe un tee-shirt et voit les blessures fraîches de sa mère.
Elie : Oh non ! Ne me dit pas qu'il te met des coups quand vous faite l'amour ? Jo : Non Elie ! S'il te plais ! Je ne peux pas parler de ça ! Surtout pas avec toi. Elie : Mais maman ! Il ne te respecte même pas dans votre vie intime. C'est un fou ce mec.
Jo met sa main devant la bouche de Elie.
Jo : Chut ma chérie, ne dis surtout pas qu'il est fou, il va s'en prendre à toi et je ne veux pas. Elie : Il m'a dit l'autre coup que si je disais quoi que ce soit sur ce qu'il se passe à la maison à mes copines ou tout autre personne, il te tuera mais là c'est trop. Tu sais, je suis jeune, mais je sais qu'un moment comme ça c'est censé être agréable et toi tu te prends des coups. Jo : C'est juste parce que j'ai pas été à la hauteur de ce qu'il espérait, c'est tout. C'est de ma faute. Elie : Arrêtes maman ! Ce n'est pas de ta faute. Jo : Il est où là ? Elie : Il est parti je crois. J'ai entendu la porte claquer. J'appelle la police maman ! Ça ne doit plus durer. Il va finir par te tuer. Jo : Elie non ! Non, il va se calmer. Elie : Maman ! La prochaine fois que je te retrouve comme ça, j'appelle la police et ce n'est pas négociable. Jo : Je vais le calmer. Tu as faim ? Elie : Je vais préparer à manger maman. Tu n'es pas en état. Jo : Merci
Elie quitte la pièce, Jo pleure à sanglot.
Le lendemain au bureau.
Mac : Jo ! On doit aller sur une scène de crime. Jo : On y va.
Jo et Mac arrivent sur les lieux.
Jo : Quel massacre. Mac : Oui, tu l'as dit ! Comment peut on s'acharner comme ça sur quelqu'un ? Jo : Je sais pas ! C'est horrible. Mac : Quelqu'un de complètement fou.
Jo prend des photos et instinctivement elle retrousse ses manches en faisant des prélèvements. Sid qui est à côté remarque immédiatement les marques sur ses poignets.
Sid : Qu'est ce que tu as fait là ? Jo : Ah ça ! C'est rien ! Une chute stupide dans la douche. Sid : Mais oui Jo ! Tu n'as décidément pas de chance en ce moment. Jo : Je suis maladroite, j'y peux rien. Puis de toute façon on a du boulot. Inutile d'épiloguer sur mon sort. Sid : Je ne suis pas né de la dernière pluie Jo ! Sache juste que je suis ton ami et que tu peux me parler si tu as besoin. Jo : Merci, mais ça va, ne t'en fais pas.
Après avoir passé plus de quatre heures sur une scène de crime particulièrement horrible, Mac, Jo et l'équipe rentrent au labo.
Mac : Bon ben nous reprendrons tout ça demain. On se retrouve au restaurant à 21 heures. Jo : A tout à l'heure. Lindsay : Soyez à l'heure !
Tout le monde rigole en regardant Adam, le roi du retard.
Chez Jo.
Jo rentre et commence à se préparer. Elle se maquille minutieusement, heureuse de savoir que ce soir, elle passera une soirée agréable.
Stanley rentre.
Jo : Stan ! Tu devais passer ta soirée avec tes potes non ? Stanley : Oui, mais c'est annulé. Brad est malade. Donc je vais passer la soirée avec toi. Jo : C'est pas possible. J'ai un truc de prévu ! Stanley : Comment ça ? Jo : Ben oui, j'ai une soirée avec mes collègues. Stanley : Annule ! (Ordre) Jo : Non, je ne raterais cette soirée pour rien au monde. Ma collègue et amie fête ses trente ans.
Stanley s'approche.
Stanley : Tu n'annulerais même pas pour moi ? Jo : Non, même pas pour toi. Je suis désolé ! On fait ce genre de soirée une fois par mois et tu sais que j'y tiens. Stanley : J'en ai marre d'être en concurrence avec tes collègues flics à la con. Jo : Je vais à la soirée. C'est comme ça Stan !
Stanley s'approche et attrape Jo par le bras.
Stanley : Tu restes avec moi. En plus, tu es trop maquillée. Tu veux te taper lequel de tes collègues pour aller avec cet accoutrement ? Jo : Mais arrêtes ! Tu me fais mal ! Puis tu dis n'importe quoi ! Stanley : Tu me traites de menteur là !
Stanley lui serre le bras. Il embrasse Jo, mais elle le repousse.
Stanley : Tu ne veux plus que je t'embrasse. Tu n'as pas le droit de me repousser. Tu es à moi Jo. Tu entends, tu es à moi. Jo : Mais je n'ai pas le temps là. Je dois y allez, je vais être en retard.
Stanley la regarde et lui met une gifle.
Stanley : Tu restes avec moi ce soir. Jo : Donne moi autant de gifle que tu veux, mais j'irais à la soirée.
Jo s'apprête à partir, mais Stanley lui fait un croche-pied. Jo tombe et sa tête percute le mur de pleine face.
Jo le regarde et se relève.
Jo : C'est bon ! C'est bon je reste. Stanley : Ben voilà ! Tu peux être raisonnable quand tu veux !
Jo ne répond pas.
Stanley s'assoie sur le fauteuil et allume la télé avec la télécommande.
Jo quitte la pièce.
Stanley : Tu vas où ? Jo : Aux toilettes !
Une fois dans les toilettes, Jo soulève discrètement le couvercle de la chasse d'eau et prend la boîte en plastique hermétique qu'elle cache là depuis plusieurs mois. Elle l'ouvre et prend deux gélules. Elle referme la boîte et la remet à sa place.
Jo revient.
Jo : Bon ben je vais me servir un verre. Tu veux boire quelque chose. Stanley : Ouais amène moi une bière.
Jo ouvre la bouteille et ouvre les gélules qu'elle noie dans la canette de bière.
Jo : Tiens, voilà !
Jo s'installe sur le fauteuil et regarde la télé avec Stanley. Une demi heure plus tard, la stratégie de Jo a marché. Stanley dort enfin.
Au restaurant
Adam : Eh ben vous voyez ! Pour une fois, ce n'est pas moi qui suis en retard ! Mac : Oui, mais Jo n'a jamais été en retard et elle a une fille donc c'est pardonnable. Christine : Jo c'est..... Mac : Mon bras droit. Lindsay : C'est la meilleure en fait. Mac : Je ne sais pas comment je dois prendre ça.
Tout le monde rigole.
Danny : Pour dire qu'on a eu une remplaçante entre Stella et Jo et que c'était une hystérique.
Tout le monde rigole.
Sheldon : C'est vrai qu'elle était folle. Jo est adorable. Une bonne femme épatante. Mac : Oui, elle a des qualités énormes. Sid : Jo à trois quart d'heure de retard, c'est pas inquiétant non ?
Mac aperçoit Jo à travers la vitre.
Mac : Voilà notre retardataire.
Mac sourit, Jo entre.
Jo : Me voilà ! Désolé pour le retard.
Tout le monde la regarde.
Jo : Ben quoi ? Danny : Je crois bien que tu as du sang en dessous du nez.
Jo passe son index en dessous de son nez.
Jo : Mince ! Ça m'arrive de temps en temps quand il fait froid, je vais aller nettoyer ça.
Le rouge à lèvre cachait la blessure qu'elle avait sur la lèvre.
Une fois Jo partie.
Adam : Vous trouvez qu'il fait froid vous ? Danny : Ben non !
Jo va nettoyer le sang, Mac et Sid se regardent comme si quelque chose les avait frappés.
Jo revient cinq minutes plus tard. Elle regarde Christine.
Jo : Excusez-moi, du coup je ne me suis pas présenté. Vous êtes Christine je suppose ? Christine : Oui ! Jo : Je suis Jo ! Enchanté. Christine : Moi aussi.
Au cours du repas, le nez de Jo gonflait de plus en plus mais personne n'y prêtait vraiment attention à l'exception de Mac et Sid qui ont clairement comprit que Jo n'est pas clair dans son comportement et dans ses propos.
Christine : En tout cas vous êtes une petite bande bien sympathique. Jo : Vous avez l'air très sympa. Le prochain anniversaire c'est le miens. Vous serez de la partie j'espère ? Christine : Bien sûr ! Jo : Super !
A plusieurs reprises Jo passait sa main sur ses cervicales comme si quelque chose la gênait.
A la fin du repas, chacun rentre chez soit.
Jo démarre sa voiture et constate qu'elle a une vingtaine de message.
Jo : C'est pas vrai ! Il s'est réveillé ! Merde ! Bon ben je vais aller à l'hôtel. J'ai pas envie de me prendre un tabac.
Un homme monte dans sa voiture. Jo sursaute.
Stanley : Démarre on rentre à la maison.
Jo soupire se rendant compte qu'elle a perdue cette partie. Elle démarre consciente qu'elle n'allait pas passer la nuit de ses rêves.
Le lundi matin, le téléphone de Mac sonne.
Mac : Oui Jo ! Jo : Mac ! Je t'appelle car je ne vais pas pouvoir venir bosser aujourd'hui. Mac : Ah bon ! Jo : Je suis malade. J'attends le médecin. J'ai de la fièvre. Mac : Ah d'accord ! Ben reste bien au chaud. Jo : Je te rappelle pour te dire jusqu'à quand je suis en arrêt. Mac : D'accord. Si tu as le moindre soucis tu m'appelles. Jo : D'accord. Salut.
Jo raccroche, le visage couvert de vilains bleus, d'ecchymoses et de plaies apparentes. Sa lèvre est coupée et gonflée et une de ses paupières très gonflée. Les larmes de Jo roulent le long de ses joues. Celles-ci lui piquaient le visage, mais elle n'arrivait plus à les retenir.
Stanley : Tu as appelé ton boss ? Jo : Oui ! Stanley : C'est vrai que dans l'état que tu es, il vaut mieux rester à la maison. Jo : Il faut que cela cesse Stan ! Je veux que tu partes de chez moi. Stanley : Quoi ? Jo : Je ne t'aime plus depuis longtemps. Je ne veux plus de toi. Stanley : Si tu fais ça, je me flingue et je ferais tout en œuvre pour qu'on croit que c'est toi. Jo : Tu ne ferais pas ça ! Stanley : Tu ne m'en crois pas capable ? Jo : Si.
Stanley s'approche. Jo met les mains devant son visage.
Jo : Non, je t'en supplie. J'en ai prit assez ! Stanley : N'est pas peur Jo ! Je te promets que je te ferais plus de mal. J'ai pété les plombs quand tu es parti c'est tout. Jo : Tu es malade Stan. Tu dois te faire soigner. Stanley : Non Jo ! Je vais me maîtriser maintenant. Tu verras, tu seras fière de moi. Jo : Je suis fatigué, je voudrais me reposer. Stanley : D'accord. Je te laisse.
Plus tard, Stanley apporte un plateau repas à Jo et se montre plutôt gentil avec elle.
Stanley : Je vais te mettre de la crème.
Stanley applique la crème apaisante sur le visage de Jo.
Stanley : Tu as mal ? Jo : Non, ça va. Stanley : Tant mieux. On va pouvoir oublier ça.
Jo le regarde sans lui répondre. Dans le fond, elle savait sûrement que les paroles de Stanley n'étaient que du bluff ou alors qu'il était peut être sincère mais qu'il ne pouvait pas s'empêcher de recommencer comme si lui taper dessus était une horrible addiction.
A suivre | |
| | | perlnoir Looping accessoirement Admin.
Perso(s) Préféré(s) : Danny. Mac. et Jo Nombre de messages : 37318 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 53949
| Sujet: Re: Engrenage Mortel Mar 11 Aoû - 1:47 | |
| C'est un chapitre très lourd pour Jo.
J'ai beaucoup de mal à voir Jo supporter tout cela, à se taire devant un type comme lui.
Après, je vais voir jusqu'où tu vas nous emmener même si j'imagine que deux possibilités.
Soit il met ses menaces à exécutions, soit lui faire accuser son meurtre ou un meurtre. Soit, elle le tue.
J'ai eut aussi beaucoup de mal avec la scène Jo et Elie. Je la trouve peu crédible dans le sens où elle n'est pas en âge pour tenir le discours qu'elle a tenu à sa mère et Jo ne tolérer aucunement qu'un homme tel que lui vive sous le même toit que sa fille, risquant ainsi sa vie et son bien-être.
Mais, je vais continuer à lire.
Ce ne sont que mes petites gènes mdr.
J'attends la suite, merci pour le partage. | |
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