La preuve par trois

Bien, tout d'abord j'espère que je poste au bon endroit. Sinon, je m'en excuse par avance.
Quelques petites précisions ensuite.

Pairings : Aucun. Enfin, c'est à vous de voir en fait. Cela oscille dangereusement entre une très très forte amitié et un ship. L'idée c'est de jouer sur l'ambiguïté, justement.

Personnages : Stella /Mac. Quelques très faibles mentions de personnages secondaires...

Spoilers : Y en a pas vraiment. Mais ceux qui ont vu la saison 5 vont y trouver quelques clin d'oeil. Mais pour les autres, je vous assure que je ne trahis pas le secret des dieux. Cela ne vous "spoilera" pas...

Genre : Drama - friendship -

Résumé : Pendant des années, ils ont marché côte à côte... Ils se sont frôlés, parfois heurtés. Ils ont échangés des mots, des rires, des silences... Et puis un jour, quelque chose vient se glisser entre eux. Alors, il faut apprendre à vivre avec. Ou bien se séparer.

Dernier détail : je vous conseille bien sûr vivement les musiques...




Love is in the air, everywhere I look around
Love is in the air, every sight and every sound

Il avait mis un peu de temps à comprendre ce qui se passait. Prélever les indices – si fragiles et éphémères - les assembler en une longue chaine, puis, enfin, suivre ce fil d’Ariane jusqu’à la sortie du labyrinthe. Là, la vérité l’avait aveuglée comme un rayon de soleil dans ce ciel gris de novembre.
Ces sourires, qu’il n’a pas vus depuis une éternité.
Ces vêtements qui ne sont plus vraiment de saison. Il fait froid dehors, de grosses rafales de vent glaciales qui pénétraient les épaisseurs de vêtements, un ciel si bas qu’il semblait étouffer la ville et des averses sans arrêt. Mais elle continue de porter ce chemisier léger et printanier, de courir en chaussures ouvertes.
Elle fredonne en travaillant, esquisse un pas de danse dans l’intimité du vestiaire et il sourit.
Un matin, il la croisera dans le couloir, manquera de la heurter et elle sourira. La pile de dossiers s’effondrera. Leurs mains s’effleureront au dessus des papiers éparpillés, ils échangeront un regard – elle rougira. Parce qu’il sait. Et qu’elle comprendra qu’il sait. « Vous avez passé une bonne soirée, Stella ? » Les yeux verts pétilleront. « Oui.
- Je suis heureux pour vous, soufflera-t-il en lui rendant le dernier dossier. Oui, il lui a fallu du temps pour comprendre mais il en est sûr : Stella est amoureuse.

And it's there when I look in your eyes



I didn't hear you leave
I wonder how am I still here

Des semaines ont passées, les flocons ont succédés à la pluie et le Rockefeller Center a allumé son sapin gigantesque. Et Stella a conservé sa gaieté.
Il y a longtemps qu’ils n’avaient pas partagé un menu chinois dans le bureau, au dessus de la paperasserie en retard.
Il y a longtemps qu’il ne l’a pas trouvée endormie sur le canapé de son bureau, qu’il ne l’a pas réveillée avec une tasse de café fumante.
Il y a longtemps qu’elle ne s’est pas assise face à lui, juste comme ça, pour parler de tout et de rien. Cela lui manque. Elle lui manque. Stella, la partenaire est toujours là, professionnelle et dévouée mais Stella, la confidente a moins de temps pour lui. Elle a quelqu’un d’autre avec qui parler maintenant. Après il a honte, d’avoir pensé ça. Elle est heureuse. Les robes de soirées refont surface. Il avait cru que Frankie l’avait détruite mais il s’était trompé… Dieu merci. Lorsqu’il a froid, il se réchauffe à son sourire.

« Mac ? » Il relève la tête de son écran, se retrouvant face à sa coéquipière, apparemment prête à partir. « Je sors boire un verre avec Brandon, vous voulez vous joindre à nous ?
- C’est gentil, m… » Elle le coupe un peu brutalement, avant qu’il n’ait le temps de bafouiller une excuse acceptable. Il croise son regard et comprend la demande implicite. « Je veux vous le présenter, poursuit Stella. S’il vous plaît ». Il se sent à la fois flatté, et triste. Flatté qu’elle ait à ce point confiance en son jugement, en lui. Mais désolé, désolé qu’elle n’ait plus confiance en elle. Il voudrait lui dire… quoi ? Qu’elle n’a pas besoin de lui ? Qu’il a confiance en ses jugements aussi sûrement qu’en les siens ? Mais elle n’a pas besoin de ça, elle veut simplement être rassurée. « Je vous rejoint dans cinq minutes.
- merci. »

And I don't want to move a thing
It might change my memory


Voilà, c'est un peu court mais c'est le principe de la fic. De petites scènes. Il y en quand même une dizaine de pages word

Trèès trèèès bon début, j'adore ton style d'écriture !
On retrouve l'harmonie entre Mac & Stella, j'adore !
Je les imagine bien avoir ces pensées ^^
Deviendrais-je une Smackeuse ?

Bravo & la suiteeeeeee mdr

Oh oui! Devient une smackeuse Justine

Sinon vraiment bravo pour ta fic, ça donne envie d'avoir les 10 pages word d'un coup
Tu écris vraiment bien et on s'imagine les scènes comme si on y était.

Alors la suite stppppp

Ouh lala j'adore :)

Mille merci ! Je ne sais pas trop quoi dire d'autre... j'espère que la suite sera à la hauteur de vos espérances.

Citation :

Ps : Sur le Fo de Celtess tu écrivais aussi ? Perl qui continue son enquête mdr !

En général, sur un forum on est obligés d'écrire. Sinon on utilise le téléphone. POur répondre à ta question, je...OH ! Regarde, y a un Danny qui passe !

- I’ll be there for you – The Rembrandts.

Seems you're the only one who knows, what it's like to be me
Someone to face the day with


Brandon Walsh. Pompier pour la ville de New-York. Un sourire engageant, une poignée de main franche et surtout absolument sous le charme de Stella. Une heure ce n’est peut être pas suffisant…Mais Mac peut déjà dire avec certitude que Brandon a tout l’air d’un homme sur lequel on peut compter. Plein d’enthousiasme. Tout à l’heure, Brandon a voulu prendre la main de la jeune femme mais elle s’est dérobée, apparemment gênée. Mac aurait voulu lui dire de prendre son temps, de ne pas la brusquer et que quand elle serait prête à lui accorder sa confiance, il ne le regretterait pas. Qu’il a de la chance, que les Stella Bonasera ne courent pas les rues. Et surtout, surtout, que si jamais il la blessait d’une façon ou d’une autre, il aurait à faire à lui. Et qu’il le regretterait amèrement. Mais il ne dit rien, jette un dernier coup d’œil sur le couple, avale la dernière gorgée de sa bière et sourit. « Je vais y retourner, j’ai encore beaucoup de travail.
- Je vous raccompagne, annonce la jeune femme en lui emboitant le pas. Ils restent un instant silencieux, regardant la neige recouvrir la 4th avenue. « Alors ?
- Tout ira bien, Stella.
- Vous pensez ? » Il lui sourit gentiment. « Je ne peux pas faire de promesses sur lui, mais vous pourrez toujours compter sur moi. Quoiqu’il arrive.
- Merci. »
Il apprendra ensuite, complètement par hasard, que deux jours après cette entrevue au bar, Stella ouvrait la porte de son appartement à Brandon.

I’ll be there for you
Cause you’re there for me too.




A long time ago, we used to be friends


Noël est passé depuis longtemps lorsque Mac surprend cette conversation entre Lindsay et Stella. Où il est question d’un déménagement, de changements et de projets… Il met quelques secondes à comprendre de quoi il s’agit, puis il devine que Brandon a décidé de demander à Stella de s’installer avec lui. Etrangement, il n’est pas surpris. C’est un pompier, un homme de l’urgence, qui sait que tout peut partir en fumée à la moindre petite étincelle et qu’il vaut mieux en profiter avant qu’il ne soit trop tard. Mais Stella explique à Lindsay que tout cela va trop vite pour elle… Sa jeune amie la rassure. Lui répète qu’il n’y a rien de définitif dans le fait de laisser un homme mettre sa brosse à dents dans le même verre. Elle lui demande si elle pense que Brandon en vaut le coup et Mac retient son souffle. Guette la réponse. Et sent un étrange nœud à l’estomac en entendant le ‘oui’ timide de son amie.

Pendant les semaines qui suivent, il voit Brandon à plusieurs occasions. Les regarde partir tous les deux, bras dessus, bras dessous, pour une soirée pleine de promesses. Il passe de plus en plus de nuits, seul, à son bureau. Il n’est plus distrait par les bavardages de sa collègue et n’a jamais abattu autant de boulot que ces derniers temps. Mais il doit bien l’admettre, les ‘bavardages’ lui manquent. Il ne sait plus vraiment avec qui partager ses impressions, sa frustration… Oh bien sûr, il n’est pas complètement seul. Le reste de l’équipe fait des passages éclairs dans sa cage de verre. Ils échangent quelques mots mais ce n’est pas pareil… Il reste toujours cette légère gêne aux entournures, le flottement qui règne toujours entre un supérieur et ses employés. Stella passe aussi de temps à autre, mais il voit dans ses yeux qu’elle n’est plus vraiment avec lui. Elle pense à autre chose. Quelqu’un d’autre. Alors il s’est remis à parler à Claire. Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas fait. Maigre consolation à dire vrai. La plupart du temps, le silence souriant de la photographie ne fait qu’ajouter à sa frustration…

If ever again, a greeting I send to you,
Short and sweet is all I intend.

Je suis accroc a ta façon d'écrire.
Les sentiments de Mac sont excellement bien décrit, c'est un vrai plaisir de te lire.

ALors je dis : La suite!!!!! please!!!!

super fic !!!

j'adore ta façon d'écire et de décrire les sentiments !



P.S : tu nous tiens au courant Perl' de ton enquête ? mdr

très belle fic !!
c'est très bien écrit, on ressent bien les sentiments de Mac...
le pauvre...
Bref, la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !!!

Bon c'est officiel, mon ordinateur me déteste... Il fait rien qu'à planter ! J'ai -momentanément- réglé le problème et je vous prie de m'excuser pour le délais. Quoiqu"il en soit, je vous remercie pour vos commentaires. J'avais oublié de dire que l'histoire se déroule du point de vue de Mac mais visiblement je me débrouille pas si mal, si vous l'avez compris vous-même !
Encore merci !
Bonne lecture - et sortez les mouchoirs !




And all the things that I wished I had not said
Are played in loops 'till it's madness in my head

Aout brûlant sur New-York, les radios n’ont que deux sujets de discussion à dire vrai. Le mercure qui semble monter sans trêve, toujours plus haut, entrainant des pics de pollution hors du commun. Et l’incendiaire en série qui terrorise les quartiers défavorisés. Chaque fois que le téléphone sonne, Mac serre les dents, tentant de deviner quelle nouvelle partie de la ville est partie en fumée. Il imagine aussitôt le pire. Pourtant, ce matin, lorsque la sonnerie résonne dans le bureau – il est loin du compte.
« Taylor.
- Salut, Taylor. C’est Whitehat, capitaine de la caserne E005.
- Encore un ? » La voix du pompier est lourde de fatigue, de lassitude. « Oui.
- Des victimes ?
- Oui. Trois. » Un très long silence. « Dont l’un des notre, Taylor. » A cet instant, Mac comprend ce qui va suivre. Il sait ce qu’il s’apprête à entendre et son déjeuner se transforme en un bloc de ciment dans son estomac. Brandon Walsh. C’est sa caserne, son détachement Il voit l’avenir se profiler très distinctement sous ses yeux, comme une ombre menaçante. Des larmes et de la douleur. Et… Soudain, il s’aperçoit que Whitehat parle toujours. « Je me suis dit que vous préféreriez la prévenir vous-même mais si vous pensez qu’il vaut mieux que cela vienne de mes gars, nous…
- Non. Je vais le faire. » IL jurerait entendre un soupir de soulagement à l’autre bout du fil.

Il la trouve dans les vestiaires, en train de se changer pour rentrer chez elle. Chez eux. Elle discute avec Lindsay, lui raconte quelque chose qui les fait rire toutes les deux. « Tu te rends compte, c’est tellement… fou. Je ne sais pas si… » Elle a fouillé les décombres fumants d’immeubles pendant deux jours non-stop. Elle a vu plus de cadavres calcinés que n’importe quoi. Elle est à bout de force, les traits tirés et les yeux cernés. Mais elle rit encore, elle est heureuse. Alors il ne dit rien, il les écoute encore un peu, caché dans le recoin de la pièce. Il va la laisser être heureuse un dernier et précieux moment.

You could be happy, I hope you are
You made me happier than I'd been by far

- Cry- Jame Blunt.

I have seen peace. I have seen pain,
Resting on the shoulders of your name.

Puis elles l’aperçoivent. Et il ne faut à Stella que quelques secondes pour déchiffrer le masque douloureux de son ami. Elle comprend que quelque chose d’horrible s’est produit. « Un nouvel incendie ?
- Oui. » Son visage se tend, elle soupire doucement. « Bien. J’y vais.
- Non.
- Ça ira, Mac. Je peux… » Il l’attrape par le bras, pour l’obliger à le regarder. « Il faut que je vous parle. » La scientifique se fige. « Quoi ?
- C’est au sujet de Brandon, Stella. »

Ensuite, il ne sait plus très bien. Il se souvient tout d’abord de cet interminable silence, pesant comme une chape de plomb sur leurs épaules. Puis elle plante son regard vert dans le sien, comme un défi. « Dites-le.
- Stella.
- Dites-le, ou bien je ne le croirai pas.
- Brandon… est mort. »
Aujourd’hui encore, lorsqu’il repense à cette journée, il se souvient avoir vu son visage se décomposer, pâlir, verdir et les larmes lui monter aux yeux. Elle bat en retraite, se heurtant au casier métallique derrière elle. Il entend à nouveau ses « Non. Non. » Répété des dizaines de fois, sur tous les tons. Il ne sait plus s’il devait la prendre dans ses bras ou la laisser seule.
Il la revoit, qui glisse au sol, enfouit son visage entre ses mains et se balance doucement d’avant en arrière. Elle ne pleure pas, il ne voit pas ses yeux mais il sait qu’elle ne pleure pas. Elle a trop mal pour ça. Certaines horreurs sont tout simplement au-delà des larmes. Il sait exactement ce qu’elle ressent en cet instant précis, cet état de sidération dans lequel elle est plongée. Il se souvient ensuite de s’être assis à ses côtés, prudemment, sans la toucher et d’avoir parlé. Raconté comment Brandon était entré dans cette maison en flamme pour récupérer le petit garçon. Il a inventé des détails que personne ne pourrait jamais savoir. Il fallait juste qu’il parle, pour qu’elle se souvienne qu’elle n’était pas seule… Et quelque part au milieu de tout ça, il ne sait plus quand, la porte du vestiaire s’était refermée derrière Lindsay. Les laissant seuls, tous les deux.


And if you want to talk about it anymore,
Lie here on the floor and cry on my shoulder,
I'm a friend.

Oh Oh

La pauvre Stella...
et le pauvre Mac aussi, qui ne sait pas trop comment lui dire.
c'est toujours superbement écrit !

oh, c'est trop triste

Tu décris tellement bien les choses que c'est encore pire, on pourrais presque toucher les personnages tant ils paraissent réels.

Y a quand même un truc.... : c'est pas assez! J'en veut encore. La suite stpp

J'aime beaucoup ton histoire!!
Décidément Stella, avec les hommes.... c'est vraiment pas de bol.
LA SUITE!!!

C'est même de la torture, ça se lit tellement bien qu'on finit trop vite et en plus on est dépendant d'un ordinateur pour la suite


Dur dur d'attendre.

Perlnoir, je serais super contente que tu lises ma fic (pour la côté j'assure je suis flattée mais c'est pas du shakeaspeare non plus ) si ça peut te faire patienter en attendant de celle-ci

Tu écrit très bien !!


La suiiiite

Bravo,,
Moi j'adore,,
Continue comme ca

Que de compliments... Je rougis jusqu'aux oreilles, là. Merci mille fois.
la suite arrive, au compte goutte comme toujours. Je sais que c'est court, mais si je vous donnais tout d'un coup ce ne serait plus marrant du tout... Je vous fait mariner un peu.
Bon... trêve de blabla et place au revirement de situation ! Espérons que ça suscitera autant d'émotions... La première partie m'a donné du fil à retordre, je dois le dire. Il a fallu que je fasse des recherches - jusqu'où je pousse le perfectionnisme, tout de même.
Avant que je vous laisse apprécier l'instant... Il faut ABSOLUMENT, ABSOLUMENT que vous écoutiez cette chanson 'Brothers in arms' par Dire Straits (si vous ne la connaissez pas déjà). Parce que c'est juste sublime et que je pense à l'équipe de CSI NY chaque fois que je l'écoute. (Obsessed, me ? Nooo )
Allez ! Read, enjoy ...and review, of course.



Through these fields of destruction
Baptism of fire
I've watched all your suffering
As the battles raged higher

Une marée d’uniformes bleus et noirs forme une haie d’honneur pour le camion de pompier qui avance au ralenti. L’engin rutile sous le soleil d’aout. La musique lancinante, le bruit des pas assourdis et le cœur qui bat si fort dans sa cage thoracique qu’il l’entend résonner à ses tympans. La bannière étoilée flotte au dessus de leurs têtes. Lentement, le cortège se dirige vers la cathédrale de St-Patrick.
La fraîcheur de l’édifice les enveloppe dès qu’ils posent le premier pied dans la nef. Il cligne des yeux pour s’habituer à l’obscurité ambiante. A ses côtés, il sent Stella frissonner. Il est passé la prendre ce matin, c’était la première fois qu’il la voyait depuis l’annonce de la nouvelle… Lâchement, il avait laissé le reste de l’équipe prendre le relais. Il n’avait pas la force d’affronter la douleur dans les yeux de son amie. Ce regard qui le renvoyait 8 ans en arrière, qui le renvoyait à son propre chagrin.

Un homme parle, sa voix résonne contre les voûtes et rebondit sur les piliers. Mais il ne l’écoute pas. Il observe Stella et son cœur se serre dans sa poitrine. Elle se tient extrêmement droite, le regard fixé sur un point au loin, visiblement à des kilomètres de cette cathédrale. Des kilomètres de tout ça. Il a l’impression de voir un fantôme. Le fantôme de ceux qui ont déjà trop souffert et qu’un souffle de vent suffirait à briser.
Un peu plus tard, lorsque le cercueil s’enfoncera en terre, il la verra se décomposer. La rattrapera par le coude avant même qu’elle n’ait conscience que ses genoux se dérobent sous son poids. La serrera contre lui, tentant d’absorber sa douleur. « Je vous tiens, Stella. Soufflera-t-il, Je vous tiens. » Elle s’agrippera à sa chemise, cachera son visage dans son épaule et libérera les sanglots trop lourds.


And though they did hurt me so bad
In the fear and alarm
You did not desert me
My brothers in arms

- You gonna be- Reba McEntire.

You're gonna cry, but know that that's okay
Sometimes life's not fair, but if you hang in there
You're gonna see that sometimes bad is good

Depuis ce jour-là, il n’est plus jamais seul au bureau la nuit. Mais Stella n’est pas vraiment présente non plus. Stella n’est plus Stella. Malgré les efforts répétés de toute l’équipe, elle a disparue – comme absorbée par la douleur, noyée dans ses amples pulls noirs qu’elle porte quelque soit le temps dehors. Ils veillent tous sur elle, tendrement, discrètement et elle se laisse nourrir, sortir sans rien dire. Il y a des hauts, des journées entières où elle est presque comme ‘avant’. Elle parvient à garder la tête hors de l’eau, à travailler, manger, sourire et même rire. Et des bas, trop nombreux malheureusement. Il les connaît, ces journées où tout semble demander un effort surhumain. Cette affreuse culpabilité qui se loge au creux de l’estomac et forme une boule compacte. Lorsque se lever le matin demande un courage qu’on n’a plus. Ces derniers jours, elle est incapable de manger sans vomir aussitôt comme si son estomac n’avait plus la force de travailler et son esprit repart toujours plus loin. Parce que son lit est vide, parce qu’il y a un trou dans son cœur et que cela ne cicatrise pas. Il voudrait lui dire qu’il partage sa douleur mais ce serait inutile. Parfois, les mots sont superflus.

Ce soir, elle attend sur le canapé. En fait, elle a toujours l’air d’attendre depuis ce terrible jour. Il sait pourquoi. Il sait ce qu’elle espère. Pourquoi elle sursaute chaque fois que le téléphone sonne. Il est certain qu’elle se précipite deux fois par jour à la porte, croyant avoir entendu un bruit de clé dans la serrure. Espérant que Brandon en franchira le seuil, rira en lui disant que tout cela n’était qu’un mauvais rêve…
« Stella ?
- Mac. Vous auriez cinq minutes ?
- Bien sûr. » Pour le lui prouver, il balaie négligemment les papiers qui encombrent le bureau, et se laisse aller dans le confortable fauteuil de cuir. Et il attend. Durant de longues secondes, il attend qu’elle lui dise ce qui ne va pas. Ce qui lui pèse depuis quelques jours. Il a fait comme s’il n’avait pas vu, les cernes, la pâleur et les larmes mal dissimulées. Ses disparitions dans les vestiaires lors des confrontations avec la famille des victimes. « Stella ?
- Je suis enceinte. »

We just have to believe things work out like they should
Life has no guarantees, but always loved by me
You're gonna be

Tada !!! Alors, surprised or not ?

Oulaa c'est triste
jadore ta fic


alors je demande la suiiiiiiiiiite

Complètement surprise.

Tu lui fais pas de cadeau a la pauvre Stella, elle perd son homme et elle va surement devoir élever son bébé toute seule
Enfin j'espère pas seule trop longtemps (côté Smac qui parle là lol)

Sinon c'est trop bien, comme les précédentes, du coup je vais faire comme la dernière fois et je vais supplier

j'adore ta fic !!!

pauvre Stella, elle perd l'homme qu'elle aime, et se retrouve enceinte...

j'espère que Mac va finir pas être un peu plus présent et la soutenir !