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 Strangers in the night

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AbbyCath
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Myrtille
La Dilettante
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La Dilettante

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Strangers in the night Empty
MessageSujet: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyMer 12 Aoû - 0:27

Finalement, je vais poster cette nouvelle fic qui traine sur mon ordi depuis un moment. Seulement, je serai franche avec vous, il n’est pas certain que je réussisse à la terminer. Cela me parait tout de même en bonne voie : j’ai déjà rédigé huit chapitres. Quoiqu’il en soit, je la soumets à vos regards d’experts et commentaires avisés – en espérant qu’elle vous plaira.
Cette fic diffère un peu des histoires que j’ai pu lire. J’ai choisi de mettre Reed Garret (cf saison 3) en avant – juste parce que je l’aime bien et que je trouve qu’il met à jour un tout nouveau Mac. Et puis va y avoir du ship en tout genre (mais je dis rien, sinon c’est plus drôle !), une enquête (enfin, en admettant que je m’en sorte) et …pleins d’autres trucs qui seront, sans aucun doute, super cool. Rolling Eyes
Qu’est-ce que je dois dire de plus ? Je ne sais pas. Je fais de mon mieux pour ‘coller’ à l’esprit Bruckheimer mais je rame un peu. J’espère ne pas commettre d’impairs – si c’est le cas, je vous prie de m’excuser par avance.
Ah si, j’allais oublier : cette fic prend place peu de temps après que Mac ait rencontré Reed. Donc avant le tueur au taxi. J’ai choisi de donner 21 ans au garçon – parce que, si vous faites très attention, dans la saison 3, à leur toute première rencontre, Reed doit avoir dans les 19 ans. ( Il dit avoir cherché sa mère pendant un an et demi après sa majorité avant de la ‘retrouver’)..Tandis que dans la 4, il en a 23… Du coup, j’ai pris moi aussi quelques libertés avec la trame temporelle ! Vive la fiction.

Voilà je crois que c’est suffisant pour ce soir… Je poste donc le prologue et si jamais vous êtes intéressé(e)s, faites moi signe et je mettrai la suite en ligne !

Bonne lecture !

PS : le titre est, bien sûr, de ce bon vieux old blue eyes. Sans rancune, Franck ?



Prologue
No Matter what – Jakob Dylan


In to the arms of the unknown
In to the places we never go
By walking through deep snow down forgotten roads
Been chasin' a light that comes and goes


Vendredi 16 novembre. – 23h36

Reed remonta lentement l’avenue, les mains profondément enfoncées dans les poches de son blouson. Il marchait légèrement courbé, comme pour mieux lutter contre ces bourrasques de novembre qui s’infiltraient dans ses vêtements. Une légère bruine commençait à tomber, laissant des gouttes glaciales dans son cou. ‘Quel temps de merde, ronchonna-t-il en pressant le pas. Les bruits des bars du Village lui parvenaient comme assourdis à travers les ruelles étroite et ses pieds dérapaient sur les pavés mal ajustés de Greenwich Village. Le quartier des artistes où la vie de bohème était une évidence… Partout dans New-York on courrait de chez soi au métro, puis du métro au bureau et enfin du bureau à chez soi mais pas ici. Les gens semblaient fonctionner au ralenti. Il ne connaissait pas très bien ce coin de Manhattan mais des amis l’avaient convaincu de les accompagner jusqu’au Joe’s pub – la meilleure programmation musicale de la ville, selon eux. Et ils avaient raison. C‘était un endroit sympa, cosy, et où –détail non négligeable- on pouvait manger pour une dizaine de dollars.
Seulement, ses deux acolytes avaient rencontrés de jolies blondes pour lesquelles ils l’avaient lâchement abandonné et il se retrouvait tout seul à traverser le quartier pour rejoindre le campus.

Jetant un coup d’œil sur sa montre, Reed décida de couper par le Washington Square. On l’avait mis en garde à plusieurs reprises lors de son arrivée : La nuit, le parc est mal famé, quasi-désert et mal éclairé. Dangereux. Même ses parents, qui ne connaissaient pourtant de Manhattan que la statue de la liberté et Central Park, lui avaient interdit de s’y promener seul la nuit.
Seulement, c’était aussi le plus simple des raccourcis pour regagner la résidence universitaire, sa chambre, une douche chaude et des vêtements secs. Le garçon haussa les épaules pour en chasser le petit ange qui lui soufflait les mots de sa mère ‘Reed. Je sais que tu as 21 ans et que tu es assez grand pour prendre soin de toi, mais, je t’en prie, fais attention. Ne joue pas au dur’ et pénétra dans Washington Square.

C’était simple. Il suffisait de traverser le parc, de suivre l’allée principale – la mieux éclairée – en regardant droit devant soi et ne pas répondre aux provocations des marginaux, dealers et autres créatures de la nuit. Passer devant l’arche en se disant que d’ici quelques années, on lui remettrait son diplôme- juste sous ce monument. Contourner l’orme majestueux, au sud du parc, et ne pas penser que des siècles avant on y avait pendu des hommes… Ensuite, les échiquiers. Il y était presque. Encore quelques mètres avant de mettre le pied en terre connue : la 4ème Ouest. Il n’aurait plus qu’à la remonter pour se retrouver face à la résidence universitaire. A cette pensée, Reed accéléra un peu plus.

Soudain un cri vibra dans l’obscurité. Le garçon se figea immédiatement : il avait la chair de poule. Effrayé, il n’osait plus faire un mouvement et tendit l’oreille. Des bruits étouffés parvenaient du buisson tout proche. Les feuillent remuèrent, et, avant qu’il n’ait le temps de réagir, une silhouette massive se découpa dans la nuit.


No matter what
There is a new day on its way
And no matter what
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Myrtille
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyMer 12 Aoû - 0:32

affraid affraid affraid

Moi je me serais ennfuis en courant mdr!

Super le début!!!!

C'est tellement différent d'avoir Reed Razz J'aime ça La suite !!!! La suite !!!!
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyMer 12 Aoû - 9:29

Myrtille a écrit:
affraid affraid affraid

Moi je me serais ennfuis en courant mdr!

Super le début!!!!

C'est tellement différent d'avoir Reed Razz J'aime ça La suite !!!! La suite !!!!

moi aussi je suis tellement courageuse que j'aurais pris les jambes à mon cou et j'aurais détalé comme un lapin....bravo pourb ton style d'écriture c'est très chouette et ça nous change de voir Reed...moi j'ai hâte de lire la suite
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AbbyCath

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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyMer 12 Aoû - 13:24

Myrtille a écrit:
C'est tellement différent d'avoir Reed Razz J'aime ça
je suis entièrement d'accord ! Very Happy


Myrtille a écrit:
Moi je me serais ennfuis en courant mdr!
moi pareil. mais pour ça, il aurait déjà fallu que je ne sois pas paralysée sur place ! lol

vivement la suite !
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyMer 12 Aoû - 13:42

Wah Wah Wah!!! Excellent ce début, on se serait cru dans le square près des échiquiers ^^.

Une suite serait cool pour ce début magistral ^^. cheers
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyMer 12 Aoû - 16:09

La suite !!!! j'ai hate de connaitre l'enquete, " le ship en tout genre " et les autres trucs sympas geek
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyMer 12 Aoû - 20:33

Woaw; Merci pour votre enthousiasme ! Ca me touche beaucoup... POur vous remercier voici un autre chapitre. Je sais que nos experts préférés vous manquent, mais, patience, ils vont bientôt entrer en scène. Je ménage juste mes effets ! Very Happy
Bonne lecture !



Chapitre 1
Heroes- David Bowie



I, I can remember
When I was standing by the wall
And with their guns
They shot over our heads



Soudain un cri vibra dans l’obscurité. Le garçon se figea immédiatement : il avait la chair de poule. Effrayé, il n’osait plus faire un mouvement et tendit l’oreille. Des bruits étouffés parvenaient du buisson tout proche. Les feuillent remuèrent, et, avant qu’il n’ait le temps de réagir, une silhouette massive se découpa dans la nuit.

Dans un réflexe, Reed alla se cacher derrière un arbre… Pendant de longues secondes, il resta là, immobile – se demandant s’il ne devait pas s’enfuir en courant. Ou bien s’il avait rêvé. Peut-être que ce n’était qu’un animal et que son imagination avait fait le reste. Oui, c’était sûrement cela, une chouette qui rentrait au nid. Alors qu’il tentait de se persuader que ce n’était rien, juste une mauvaise frayeur, le cri résonna à nouveau dans le parc. Un cri tout ce qu’il y avait de plus humain… On aurait dit une supplique, à mi-chemin entre les gémissements d’un animal blessé et les pleurs. Il ne pouvait pas rester là, il devait … faire quelque chose. Machinalement, le jeune homme parcourut le parc du regard, à la recherche d’aide ou de n’importe quoi. Mais les lieux étaient désert… Alors, sans réfléchir, Reed se précipita.

« Hey ! » Ils étaient deux, en réalité. Le grand baraqué qu’il avait aperçu, et un autre, plus petit. Reed ne distinguait pas leurs visages, ils étaient de dos – occupés par quelque chose d’impossible à voir. Ou plutôt quelqu’un. Car c’était bien des sanglots qu’il entendait très distinctement à présent. « Qu’est-ce que vous… » Ensuite, tout alla très vite. Avant même qu’il n’ait eu le temps de finir sa phrase, un poing massif s’abattit dans son visage, lui coupant littéralement le souffle tandis qu’une ranger noire s’enfonçait dans son ventre – il voltigea sur un bon mètre. Sa tête heurta une racine lors de l’atterrissage et ce fut le trou noir… Il eut à peine le temps d’entendre ses agresseurs prendre la fuite avant de perdre conscience.

Il n’avait jamais remarqué qu’il y avait autant d’étoiles dans le ciel, voilà la première pensée qui lui traversa l’esprit lorsqu’il rouvrit les yeux. Sa tête lui faisait atrocement mal, tout comme chaque partie de son corps. Ses vêtements avaient absorbé toute l’humidité du sol et il était transi de froid. Il lui fallut quelques minutes pour remettre les événements en place. Joe’s Pub. Le retour à pied. Washington Park. Les deux types… Ils avaient disparus, bien sûr. Le cri… Le cri. Tant bien que mal, Reed parvint à se redresser – étourdi, il ferma les paupières une seconde et c’est à alors qu’il l’entendit… Les entendit plutôt. Les pleurs.

Il y avait une jeune fille, recroquevillée sur elle-même et le visage masqué par un rideau de cheveux roux. Grimaçant de douleur, Reed s’approcha d’elle. « Ça va ? » La seule réponse qui lui parvint fut un cri de frayeur. Un peu désorienté, il l’observa en silence. Le manteau qu’elle avait du porter avait disparu. Son chemisier vert pastel était déchiré, et elle croisait les bras sur sa poitrine – tentant de la dissimuler tant bien que mal. L’estomac de plus en plus noué, Reed s’aperçut qu’elle était nu pieds malgré le froid. Et ses jambes galbées étaient nues sous la petite jupe plissée noire. Détournant pudiquement le regard, il posa les yeux sur la paire de collants de laine aux rayures multicolores. Et deux Converses rouges usées jusqu’à la trame. La migraine lui battait les tempes, douloureusement, consciencieusement – mais malgré ça, malgré l’obscurité, sa vision qui se troublait étrangement- il savait. Reed sentit soudain la bile lui remonter dans la gorge, et il eut à peine le temps de se pencher dans les buissons avant d’offrir son menu à 10 $ à mère nature. Lorsqu’il se redressa, les parois de son estomac semblaient claquer l’une contre l’autre et il avait du mal à tenir sur ses jambes. Mais la fille n’avait pas bougé d’un iota. Elle se balançait doucement d’avant en arrière, murmurant des paroles incompréhensibles…

Pas besoin d’être flic pour deviner ce qui s’était passé… En parlant de flics, il ferait bien d’appeler de l’aide. Machinalement, il porta la main à la poche de son jean et poussa un juron. On lui avait piqué son portable et son portefeuille. Réfléchis, mon vieux. Réfléchis. Tu ne peux pas la laisser toute seule ici. Tu dois trouver de l’aide. Au fur et à mesure qu’il pouvait agir, Reed sentit les forces lui revenir. Appeler au secours ? Mauvaise idée, on ne savait pas qui allait rappliquer. Ils n’étaient plus loin de la sortie, il pouvait la conduire jusqu’à une cabine téléphone ou une borne de taxi. De là, ils trouveraient facilement de l’aide…

Timidement, Reed s’agenouilla auprès de la rouquine – veillant à ne pas la toucher. Elle grelottait, dans ses vêtements déchirés. « Ey. Tiens, prend mon manteau.
- …» Avec douceur, le garçon posa sa veste sur les épaules frêles. Pour la première fois depuis quart d’heure, la jeune femme releva la tête vers lui et planta son regard noyé de larmes dans le sien. Elle avait des yeux d’un bleu très profond, tirant sur le violet. Cobalt. Il connaissait ces yeux… Oui, c’était elle. Ces cheveux qui semblaient roux ce soir, à la lueur blafarde de la lune mais qui étaient, en réalité, acajou. La mince silhouette de danseuse. Et ce prénom qu’il n’avait jamais pu oublier…
« Alaska ?
- …
- Tu me reconnais ? Reed. Reed Garret, on s’est croisés au journal de la fac. C’était il y a peut être six mois. Tu venais voir Will. C’est lui qui nous a présenté, je fais des piges pour lui. Enfin, pour le journal. » A présent, elle le regarde avec intérêt, plus calme. « On a discuté un peu… »
Une demi-heure. Ils avaient bavardé une demi-heure, près de la machine à café. Reed se souvenait avoir eu envie d’en savoir plus, de l’inviter à prendre un verre mais il n’avait jamais osé. Puis il avait eu des cours, des examens, et il avait oublié la fille aux yeux cobalt qui lui avait parlé de Robert Franck comme si elle l’avait connu personnellement. Enfin, c’est ce qu’il croyait. Maintenant, elle était là – perdue et brisée, ne ressemblant plus à la jeune femme enjouée, pétillante qu’il avait croisée. « Reed, murmura-t-elle, je me souviens. » Il lui sourit. « Allons nous en d’ici. On est à cinq minutes à peine de la 4ème ouest. Là-bas, on appellera les secours.
- Non. Non, je…je veux juste rentrer chez moi.
- Je ne crois pas que…
- Je t’en prie.
- Mais tu es blessée et… » Elle secoua vigoureusement la tête, luttant pour se remettre debout. Elle vacilla et du se rattraper à lui pour ne pas tomber. « OK. Ok, capitula Reed. Je te raccompagne chez toi. Tu habites loin ?
- Je...Bleeker Street. Je…j’étais presqu’arrivée. » Prenant conscience de quelque chose, soudain. « Ils… Mon sac, ils ont pris mon sac. Ils ont mon adresse et mes clés !
- Il faut que tu ailles au commissariat.
- Non ! » Les larmes laissaient de gros sillons de mascara sur ses joues pâles. Il avait envie de la prendre dans ses bras, sans oser. «Ne pleure pas…On… J’habite juste à côté, on a qu’à aller là-bas, en attendant mieux. » Contre toute attente, elle accepta. Elle paraissait même soulagée.

Vendredi 16 novembre. – 23h55

« Tu vis seul ?
- Oui. Mon dernier colocataire ne m’a pas laissé de bons souvenirs. » Reed dégagea un coin sur le lit et l’invita à s’asseoir. « Je voudrais… prendre une douche.
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Tu risques d’effacer des indices. » Il se gifla mentalement. Mon pauvre vieux, tu devrais arrêter les feuilletons policiers. Alaska le dévisageait avec un mélange de surprise et de douleur. « …
- On devrait vraiment appeler les flics, tu sais. Pour tes clés, et puis…
- Non. Je ne veux plus en parler. » Reed se massa les tempes, dans un espoir de faire disparaître le mal de crâne qui ne le lâchait plus depuis la collision avec la racine, et soupira. Dans quel pétrin était-il encore allé se fourrer ?

Yeah, but nothing
Is gonna drive us away
‘Cause we can be heroes
Just for one day
Now we’re gonna be ourselves
Just for one day
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyMer 12 Aoû - 20:59

C'est toujours aussi intéressant! Et même si nos CSI ne sont toujours pas là, ce n'est pas grave! J'adore l'histoire et j'ai hâte de lire la suite!!

Vivement La suite !!!!
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyMar 25 Aoû - 12:09

Bon, me revoilà enfin. Je ne sais pas pour vous mais les vacances sont ‘busy’. J’ai couru tout le temps… Sans compter que je viens de commencer un énième fic (je ne sais pas si je vais réussir à en finir une seule avec tout cela !) …
Merci pour vos commentaires et, dans ce chapitre, sous vos applaudissements : un Mac Taylor au saut du lit !
Bonne lecture !


Chapitre 2
Wonderwall – Oasis



Today is gonna be the day
That they're gonna throw it back to you
By now you should have somehow
Realised what you gotta do
I don't believe that anybody
Feels the way I do about you now


Reed inspira profondément, tachant d’oublier ce qu’il avait vu ce soir. Il était chez lui, en sécurité, tout irait bien maintenant…Puis son regard se porta sur la jeune femme qu’il avait installée sur le lit. Pour elle, l’avenir semblant bien plus sombre. Nauséeux, le garçon détourna violemment la tête. Sur le réveil, les cristaux liquides se déformaient toutes les minutes – dessinant de nouveaux motifs sur le mur blanc.

00h32 : Reed secoua la boite d’aspirine. Vide. Tous ses muscles protestaient vivement contre ce qu’il leur avait imposé ce soir. Alaska fixait un point loin devant elle, le regard vide. Son visage ne trahissait rien – ni peur, ni souffrance. Elle n’était pas là. Où ? Il n’en avait aucune idée mais cela ne semblait pas être un lieu plaisant.

00h33 : Il retente une échappée vers le téléphone, la supplie presque de le laisser prévenir les flics mais elle a l’air si bouleversée à cette simple évocation qu’il renonce.

00h34 : De guerre lasse, il lui tendit un vieux jogging aux couleurs de NYU, et lui montra la salle de bain. Lui recommandant de ne pas se doucher avant qu’ils ne sachent quoi faire. Elle lui jeta un regard étrange, il se dit qu’il devrait la retenir, qu’elle va se laver mais il ne pouvait pas la toucher. Il ne voulait pas risquer de laisser la moindre marque supplémentaire sur la peau déjà abîmée. Alaska s’enferma dans la petite pièce.

00h52 : Alaska réemergea de la salle de bain – sans qu’il n’ait entendu couler l’eau. Elle s’était changée et lui demandait un sac plastique pour ses vêtements.

00h56 : Elle s’était endormie, roulée en boule au pied du lit. Il la regarda, si frêle noyée dans le survêtement trop grand… et prit douloureusement conscience qu’il ne pouvait pas gérer ça. Il avait besoin d’aide.

00h57 : « Alaska ?
- Mmm.
- Je… Je connais un flic…
- Non. » Elle était parfaitement réveillée à présent. « Non. Je… Non. Mais si tu veux, je peux m’en aller…
- Pour aller où ? » Il n’avait nullement eu l’intention d’être blessant, mais les larmes noyèrent les iris bleu. « Ecoute. On pourrait juste l’appeler. On lui demande de venir, et on voit ce qu’il a à dire. Si ça se trouve, tu n’auras pas à faire tous les tests et… Si on lui donne tes vêtements…Peut-être… J’en sais rien. » A bout de force, les barrières de la jeune femme s’effondraient une par une. « C’est quelqu’un de bien, il ne te forcera pas à faire ce que tu ne veux pas.
- OK. Ok… »

____________________________________________________________________________________________________

A l’autre bout de la ville, le lieutenant Mac Taylor fut tiré du sommeil par la sonnerie très agaçante d’un téléphone portable. L’esprit encore embrumé par le sommeil, il jeta un œil à son réveil. Une heure du matin ! Toujours dans le noir, il tâtonna pour récupérer l’engin de malheur et décrocha.
« Taylor.
- Mac ? C’est… euh…Reed. Reed Garret. » Mac se redressa brusquement, allumant la lumière comme si la clarté allait rendre les choses plus…claires. Il n’avait parlé à ce garçon que deux ou trois fois, et ce dernier n’avait jamais manifesté la moindre envie de le revoir. OU de faire plus ample connaissance. Ce qu’il voulait c’était sa mère, et cela personne ne pourrait le lui rendre. « Je suis désolé de te réveiller… » Sa voix résonnait étrangement. « Est-ce que tu vas bien ?
- Je… Tu pourrais passer chez moi ? S’il te plaît ?
- Maintenant ?
- Oui. Maintenant. » Un long silence, puis… « C’est important, Mac, lâcha le garçon dans un souffle. « J’arrive tout de suite »

En traversant les rues de New-York, Mac essayait de comprendre quelles raisons auraient pu pousser un garçon de 21 ans à appeler un quasi-inconnu au milieu de la nuit. Des ennuis, sans doute. Mais de quel genre ? Du genre qui allaient nécessiter un avocat ? Ou un médecin ? Une enquête criminelle ?
Puis ses pensées le ramenèrent aux tout premier cours de physique : Mr. Phillips expliquant le rasoir d’Occam. ‘L’explication la plus simple est toujours la meilleure, messieurs-dames. N’importe qui vous le dira : lorsque vous entendez un bruit de sabots, pensez cheval et non zèbre’.
L’explication la plus simple était que Reed avait besoin de voir quelqu’un. Il saurait le reste bien assez tôt.

Une quinzaine de minutes plus tard, il arrivait devant les portes de la Résidence universitaire Hayden Hall. Croisant quelques fêtards qui revenaient de virées agitées, il longea le couloir mal éclairée jusqu’au numéro que Reed lui avait indiqué. Il allait frapper lorsque la porte s’ouvrit sur un Reed échevelé et pâle. Celui-ci avait manifestement guetté sa visite depuis la fenêtre. Sans un mot, il le fit entrer et stoppa dans la minuscule kitchenette. Dans la faible lueur du néon, Mac découvrit avec effroi le visage tuméfié du gamin. « Qu’est-ce qui t’es arrivé ?
- Rien. C’est pas grave.
- Tu as vu un médecin ?
- C’est pas le problème… » Le tirant par la manche, il lui montra la jeune fille pelotonnée au milieu d’une série de cours et de revues. Mac fronça les sourcils. Pâle, les joues marbrées de larmes, et le corps parcouru de grands frissons, il pouvait dire que cette fille n’allait pas bien…Son regard navigua un instant des hématomes du garçon à la silhouette frêle. Mais qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? « Reed. Qui est-ce ? »

En quelques brèves phrases, l’étudiant lui raconta tout. Trop soulagé de se délester de son fardeau. Il lui dit le Joe’s Pub, la décision de rentrer à pied et le cri dans le parc. Les deux types. Le coup à la tête. La peur d’Alaska lorsqu’il avait mentionné la police. « Je ne savais pas quoi faire d’autre, se justifia-t-il à plusieurs reprises. Je lui ai dit qu’elle devait aller au commissariat mais elle ne voulait pas, le truc…c’est qu’ils lui ont pris ses clés. Je ne pouvais pas la laisser toute seule. Elle voulait prendre une douche. Je crois que j’ai réussi à la convaincre de ne pas le faire mais…elle dort maintenant, alors…» Tremblant de fatigue, Reed avait enfouit son visage entre ses mains et marmonnait des excuses inutiles. « Je suis désolé de t’avoir appelé. Mais je ne savais pas quoi faire d’autre…
- Ey. C’est bon. Tu as très bien réagi. Comment va ta tête ? Je peux jeter un œil ? » Reed se laissa examiner en silence. « Tu as une très grosse bosse… Il faut que tu ailles aux urgences.
- Et elle ?
- Il faudrait qu’elle vienne aussi. Quelqu’un prendra sa déposition et on fera quelques prélèvements…
- Elle ne voudra jamais.
- On ne pourra rien faire si elle refuse de porter plainte.
- Quoi ? Mais…j’étais là. Je pourrais témoigner, et…il y a ses vêtements.
- C’est elle qui doit déclencher la procédure. » Reed eut soudain l’air outré. « Ils s’en sortiront comme ça ?
- Je suis désolé.
- C’est dégueulasse ! » Mac lui pressa l’épaule, gentiment. « Ce n’est pas de ta faute. Tu lui as probablement sauvé la vie, ce soir…
- Tu parles.
- Tu as parfaitement réagi. » Le garçon secoua la tête et se tourna vers son amie qui gémissait doucement dans son sommeil. Puis planta ses yeux noirs dans le regard de Mac qui frissonna. Il ressemblait tellement à Claire que cela en devenait troublant. « Parle-lui.
- Pardon ?
- Toi, tu dois lui dire… tu sais, tout ça. Elle te croira. Tu es flic. » L’expert retint un sourire. « Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée…
- Elle était d’accord pour que je t’appelle.
- Qu’est-ce que tu veux que je lui dise ? Je ne peux pas l’obliger à faire ce qu’elle ne veut pas. Elle a déjà fait suffisamment de choses contre sa volonté…
- Essaie au moins ! » Mac sourit, mélancolique. « Tu me fais vraiment penser à ta mère, tu sais… »

« Alaska ? » Reed secoua doucement la jeune fille. « Alaska !
- …
- C’est Mac. Tu sais, le détective dont je t’ai parlé.
- Bonsoir. Reed ? Tu veux bien nous laisser, s’il te plaît ? » Le garçon renâcla d’abord à cette idée puis s’éclipsa discrètement. Ils l’entendirent allumer la radio dans la cuisine, et ouvrir des placards. La jeune fille remonta les genoux sous son menton, et le fixa avec intensité. « Reed m’a raconté ce qui s’était passé, ce soir. Tu veux bien qu’on en parle ? » Elle frissonna, secoua la tête. « Je voudrais juste oublier.
- Je sais.
- Rentrer chez moi, prendre une douche et dormir.
- Ce n’est pas aussi simple. Ce n’est pas aussi simple, et je crois que tu le sais. C’est pour ça que tu as laissé Reed m’appeler. Que tu n’as pas encore prit de douche.
- …
- Si tu n’es pas encore prête à parler, je comprends. Tu n’as pas besoin de le faire, on fera parler les preuves. Mais il faut que tu nous laisse t’accompagner à l’hôpital.
- ...
- J’appellerai une collègue. Ce sera un mauvais moment à passer… » Alaska ne disait rien, les yeux fixés sur ses orteils peints en rose corail et sur lequel quelqu’un avait dessiné de minuscules soleils noirs pailletés d’argent. Mac se demanda un instant qui pouvait être l’artiste capable d’une telle prouesse. Que ce soit sur le gros ou sur le plus des orteils, le motif était parfait. Le même cercle sans heurt, les mêmes rayons légèrement en zigzag. « Alaska. Je te promets que tout se passera bien…
-…
- Ecoute. J’ai vu beaucoup de victimes. Certaines obtiennent justice, d’autres non. Certaines pleurent. D’autres me remercient ensuite. Parfois, c’est très long…parfois, c’est l’histoire de quelques mois. Je ne peux faire aucune promesse sur l’avenir. Mais, il y a une chose qu’elles ont en commun. » La jeune fille releva les yeux vers lui. « Aucune n’a jamais regretté d’avoir porté plainte. » Une larme roula sur la joue pâle. « Tu y arriveras. Tu n’es plus seule. » Pendant une longue minute, on n’entendit plus que la voix cassée de Neil Gallhager qui leur parlait d’un wonderwall, au loin. Puis elle acquiesça. « D’accord. Je veux bien essayer… »


Ils retrouvèrent Reed affalé sur la table de la cuisine, occupé à dessiner des cercles tremblants du bout du bout des doigts dans les gouttes d’eau que son verre avait laissé. En voyant son amie debout, et enfiler ses chaussures, son regard s’éclaira. « Tu …
- Je vais à l’hôpital.
- Et tu viens avec nous, trancha Mac. Quelqu’un doit examiner ta tête. »
Mac jeta un œil dans le rétroviseur et fronça les sourcils. Sur la banquette arrière, les deux jeunes s’étaient endormis – la tête contre la vitre. Leurs souffles dessinaient des ronds de buée contre le plexiglas froid. Chacun tournés de leur côté, c’était comme si quelque chose d’invisible s’était glissé entre eux. Le fantôme de la douleur, de la fatigue… Puis il baissa les yeux. Et sourit. La main de Reed couvrait les doigts fins de la jeune fille.

Because maybe
You’re gonna be the one who saves me ?
And after all
You’re my wonderwall


« Stella ? » Un peu confus de troubler le sommeil réparateur, et amplement mérité de son amie, Mac laissa passer un long silence – pour lui permettre d’envoyer quelques injures bien méritées. Mais ce n’était pas le genre de Stella, il le savait. « Excusez-moi de vous déranger….J’ai besoin de vous. »
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Myrtille
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyMar 25 Aoû - 20:54

coeur coeur coeur

C'est trop mimi comme suite :)

J'ai hâte d'en connaître la prochaine XD
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyMar 25 Aoû - 21:04

Superbe cette suite.
Hate de connaitre la suite.
Bonne continuation Wink
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyMar 25 Aoû - 22:24

c'est super chouette, j'espère que nous pourrons lire la suite rapidement

aplaus aplaus
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La Dilettante

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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyDim 6 Sep - 12:02

Hello ! Je tiens d'abord à vous remercier pour vos com' et m'excuser du retard... Je suis vraiment navrée mais il se trouve que j'i eu pas mal de choses à faire ces derniers temps, dont un déménagement. Et je me suis fait cambrioler. pale On a volé des ordi, des clé usb dont la suite de cette histoire. J'ai réécrit quelques chapitres mais, honnêtement, je ne suis pas sûre d'avoir le courage de tout recommencer. Embarassed Je suis très en colère contre les cambrioleurs, l'assurance qui refuse de rembourser, la Fnac etc. Sans compter que ma rentrée approche et je suis stressée-débordée. Bref, c'est pas la joie. Je vais tout de même poster un chapitre aujourd'hui et puis j'ai commencé d'autres fics - on finira par arriver quelque part j'espère. Bonne lecture !


Chapitre 3 Fix you - Coldplay



When you feel so tired, but you can't sleep,
Stuck in reverse,
And the tears come streaming down your face,
When you lose something you can't replace,
When you love someone but it goes to waste,
Could it be worse?



Samedi 17 novembre. – 01h34

Stella enfila les premiers vêtements qui lui tombaient sous la main, en ronchonnant. Mac Taylor. Cet homme ne dormait donc jamais ? Comment se faisait-il qu’il ait toujours besoin d’elle au moment où elle était dans les bras de Morphée ? Pourquoi pas les longs week-ends où elle tournait en rond dans un appartement vide ?
Et surtout, surtout, pourquoi ne l’appelait-il que quand quelqu’un était mort ? Pourquoi pas pour un verre, un film ou même une simple balade dans Central Park ? De fil en aiguille, ses récriminations contre Mac, puis contre tout le labo, et enfin la gente masculine dans son ensemble, la conduisirent jusqu’aux urgences de Bellevue.

Il était là, les mains dans les poches et l’air sombre, arpentant le couloir. « Mac ?
- Ah, Stella. Merci d’être venue.
- Ça avait l’air vraiment important.
- Oui. Reed…Reed est ici. » La jeune femme sentit son estomac se nouer. Elle revoyait la silhouette voûtée de l’adolescent, son air déçu lorsqu’il avait compris qu’elle n’était pas celle qu’il cherchait. Elle avait été désolée pour lui, parce que –et bien, parce qu’elle savait ce que c’était de chercher d’où l’on vient. Qui l’on est. De vouloir si désespérément trouver ses racines que l’on fait des choses aussi vaines que…apprendre le grec, par exemple. Comme si cela créerait un déclic. Ou que le visage de sa mère apparaîtrait au détour d’un bouquin grec. Même si la raison vous souffle que c’est idiot, il reste ce besoin, vital comme un besoin d’oxygène, et la sensation d’avoir un morceau manquant. « Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Il y a une attaque dans Washington Square Park. » Elle ferma les yeux, douloureusement. Bien sûr qu’il y en avait eu une… Il y en avait toujours, dans n’importe quel coin de cette ville, des gens prêts à s’attaquer aux plus faibles pour quoi ? Que pouvait bien transporter un étudiant de 21 ans ? Un téléphone portable ? 25 dollars et peut-être une paire de baskets de marque ? Le ton purement professionnel sur lequel il avait énoncé les faits ne fit qu’augmenter son angoisse : c’était la façon tout à fait Taylor-ienne d’éloigner les émotions fortes, en théorisant tout. « Comment va-t-il ? » Mac plissa les paupières un instant, comme s’il prenait conscience qu’il avait oublié un fait important. « Oh. Reed va bien. Les médecins font une radio pour être sûrs mais il n’est pas en danger.
- Bon sang, Mac ! Vous auriez du commencer par ça ! » Stella était trop soulagée pour être vraiment en colère mais elle lui en voulait un peu… Cette façon qu’il avait de s’enfermer dans ses réflexions. C’était frustrant. Comme parler à un mur de briques. La plupart du temps elle savait comment le prendre, le faire ‘extérioriser’ comme disaient les psys. Elle lui servait de traducteur, mais ce soir elle était fatiguée…Fatiguée, et exaspérée d’avoir été tirée du lit pour quoi ? Une grosse bosse ? Prenant une large inspiration pour se calmer, elle réessaya néanmoins de le ramener parmi eux. Il avait dû avoir peur quand il avait appris pour Reed. Etre tiré du lit pour apprendre que le gosse était à l’hôpital avait du le secouer…Et puis, lui non plus n’avait pas beaucoup dormi ces jours derniers. Calme-toi, Bonasera. « Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
- En fait, ce n’est pas pour moi que je vous ai appelé. C’est pour elle.
- Elle ? » O-k. Est-ce qu’il était lui aussi dans ce parc ? Et est-ce que ce ne serait pas lui qui avait pris le coup à la tête ? Parce que là, cela n’avait aucun sens. « Bien. Si vous me racontiez tout depuis le début ? »

« Voilà. » A présent que l’histoire était plus claire, Stella comprenait ce qui avait mis son supérieur dans cet état de réflexion intense. C’était triste à dire mais…les cas où les victimes s’en sortaient, celles qui étaient toujours en vie, pouvaient être les plus difficiles à gérer. Parce qu’il fallait faire avec leur douleur, leur inquiétude, et leurs questions dérangeantes. Leurs regards surtout qui supplient qu’on les aide, même si leurs actions semblent refuser toutes mains tendues. En général, ils se consolaient en se disant que les blessures physiques allaient disparaître, que la justice ferait enfermer les coupables et que les psys les aideraient à surmonter le reste. La plupart du temps, c’était suffisant. Mais parmi tout ça, il y avait les victimes de viol. Les jeunes filles détruites. Parce que ce n’était pas comme une attaque à main armée, ce n’étaient pas seulement les couteaux et les ruelles trop sombres qui feraient jaillir les flashs douloureux… Non, désormais pour elles, tout ce qui aurait du être merveilleux, un premier baiser, une caresse, faire l’amour, tout ça était souillé à tout jamais.
« Je suis désolé de vous avoir réveillée, poursuivit Mac, Lindsay et Danny sont partis sur la scène de crime mais je…j’ai pensé que vous étiez la personne la plus…compétente pour…parler avec elle. Et Reed vous connaît… » Surtout, ajouta-t-elle in petto, je connais Reed ce qui vous évitera les explications embarrassantes au labo, n’est-ce pas Mac ? « C’est bon. Je m’en occupe. Pas de problème.
- Merci, Stella. »

&&&&&&&&&&


Lindsay leva au ciel en écoutant son collègue se plaindre du vent, du froid, de la pluie qui lui brouillait la vue en salissant ses lunettes et des scènes de crime mal éclairées. « On n’y voit rien, ronchonnait-il, en évitant de justesse une branche basse. On n’y voit rien, et on se gèle.
- C’est vrai, ça, dit-elle, narquoise, pourquoi les criminels ne peuvent-ils jamais opérer en plein jour, l’été de préférence, et – ce serait le luxe suprême- au milieu d’une dizaine de témoins parfaitement fiables. Peut-être même qu’ils pourraient nous laisser un échantillon d’Adn bien en vue.
- Très drôle, Montana. Très drôle.
- Merci. » Comme il se renfrognait un peu plus en découvrant que leurs indices avaient été réduits à une sorte de gadoue indescriptible par la pluie, la jeune femme lui adressa un sourire d’encouragement. « Arrête de râler, cowboy. Plus vite on s’y met, plus vite on a fini. »

&&&&&&&&&&


La jeune fille était assise au bord du lit, les jambes pendant dans le vide et les yeux rivés sur ses Converses rouges. Comme si elle luttait pour ne pas les enfiler et sortir d’ici au plus vite. On lui avait fait revêtir la sacro-sainte chemise de nuit d’hôpital – celle qui est si fine qu’on se sent exposée aux regards. « Alaska ? » Cette dernière releva la tête et Stella prit de plein fouet son regard cobalt. « Je…Je suis Stella. Détective Stella Bonasera.
- Bonsoir. Ou…bonjour. Je…je ne sais plus quelle heure il est.
- Une heure 45. Techniquement, c’est le matin, vous avez raison. » Alaska la regarda avec attention, son regard perçant s’arrêtant sur le jean, le chemisier un peu froissé et les cheveux grossièrement attachés en une queue de cheval brouillonne. « Vous êtes venue exprès ?
- Non. Si…mais ce n’est pas un problème. » Avec un sourire. « Ce n’est pas la première fois que je suis sortie du lit par le téléphone et sûrement pas la dernière.
- Je suis désolée.
- Moi pas. Après tout, flic c’est plus une vocation qu’un métier... » La jeune fille esquissa ce qui pouvait s’approcher d’un sourire et se laissa aller contre les oreillers. « Dans ce cas…je suppose qu’on a, l’une autant que l’autre, envie que ce soit fini au plus vite. Alors… allez-y.
- Je vais prendre quelques photos. Et je vais avoir besoin de faire des prélèvements. Une infirmière va aussi devoir venir pour…
- Je crois que je sais ce qui va se passer. Juste…faites-le.
- Ok. Mais si tu ressens la moindre gêne à un quelconque moment, tu me le dis. » La scientifique s’arrêta un instant. « Ça ne t’ennuie pas que je te tutoie ?
- Non. Nos relations ne vont pas tarder à prendre un tour très intimes, je crois. » Elles échangèrent un sourire. « Bien…alors, au travail. »

Lights will guide you home,
And ignite your bones,
And I will try and fix you
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyDim 6 Sep - 12:22

Oh, je suis désolé de ce qui t'es arrivée.
Je te dis bon courage pour ta rentrée.

Cette suite est super, j'aime Stella qui en veux à Mac car il ne l'appelle que pour une scène de crime.
J'aime le Mac sombre, timide, qui à du mal à dire les choses.

Tu m'auras comprise, j'aime cette suite Wink
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyDim 6 Sep - 13:17

Superbe suite, désolé aussi >.<

J'ai toutefois hâte de lire la prochaine suite XD prend ton temps Razz
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night EmptyDim 6 Sep - 13:27

j'aime bcp cette fic !
et j'espère fort que tu retrouveras le courage d'écrire la suite...malgré ce qui t'est arrivée... j'en susi désolée...
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MessageSujet: Re: Strangers in the night   Strangers in the night Empty

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