Merci Spooky et Myrtille
Voici la suite et fin
Encore merci à toutes celles qui m'ont lus
Comment vais-je pouvoir me relever à nouveau ?
Comment vais-je pouvoir continuer à vivre ?
En m’éloignant de nouveau ?
Mais la fuite n’a jamais rien résolu.
Je n’aurais pas pensé te perdre si facilement, au point de me donner l’envie de vouloir fuir loin, si loin.
Certes je rêvais de te revoir mais ce n’étais qu’un rêve.
D’ailleurs lors de ton départ, j’ai souvent rêvé que je te retenais et t’empêchais de partir.
Alors je me sentais bien.
Malheureusement lorsque je me réveillais, tu n’étais plus là, tu n’étais plus à mes cotés.
Et je me rappelais, la souffrance que j’avais endurée et ça me fais peur.
J’ai peur de ne pas pouvoir t’oublier et de finir par en mourir.
Car je souffre, je souffre autant que lorsque Claire est morte.
J’ai cru ne jamais m’en relever, mais tu avais été là, tu m’avais soutenu dans les moments les plus durs de ma vie.
Mais aujourd’hui qui va m’aider ?
Personne, car je suis seul.
Le doux baiser que tu m’as donné a ton départ, c’étais ce que j’ai apprécié le plus.
Le simple fait d’être à tes cotés, me rendait heureux.
C’était ce que j’avais à te dire de plus important, mais je ne te l’ai jamais dis.
Plus les jours passaient et plus j’avais envie d’aller te voir, je savais où te trouvé maintenant.
Mais je n’osais pas aller te voir.
A vrai dire, je ne savais pas quoi te dire.
Alors je restais chez moi, me demandant, ce que tu faisais à chaque secondes.
Puis un soir alors que je revenais de faire quelque course, je t’ai trouvé adossé à ma porte.
Tu pleurais. Recroquevillé sur toi-même.
Je ne savais pas quoi faire. Je me suis contenté de te regarder.
Au bout d’un moment, tu as relevé la tête et ton regard s’est planté dans le mien.
Tu t’es alors redressé d’un bond et tu t’es jeté sur moi, me donnant des coups de poings sur la poitrine.
Pourquoi agissais-tu ainsi ?
J’ai alors refermé mes bras sur toi, te serrant fort contre moi, t’empêchant ainsi de me frapper.
Une fois calmer, j’ai ouvert la porte et je t’ai emmené jusqu’au canapé.
Tu étais toujours contre moi, refusant de me lâcher.
Nous nous sommes installés sur le canapé en silence.
Ni l’un ni l’autre n’avions le courage de parler.
Tu as finis par t’endormir dans mes bras.
Tu avais l’air si fatiguée, si fragile.
A mon tour je me suis endormi et pour la première fois en 5 ans, je me sentais bien avec toi à mes cotés.
Le lendemain, tu n’étais plus là.
Etais-ce un rêve ?
Non, il y avait dans toute la maison, ton odeur.
Je n’avais donc pas rêvé. Mais pourquoi étais-tu parti, sans rien dire ?
Pourquoi être venu ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Je me suis affalé sur le canapé et j’ai pris ma tête entre mes mains, essayant de trouver les réponses.
J’ai alors sentis le canapé s’affaissé.
J’ai tout de suite relevé les yeux et je t’ai vu me sourire.
Tu n’étais donc pas partis.
Tu étais juste sorti téléphoner.
Là tu m’as enfin parlé. Tu m’as raconté tes 5 dernières années.
Ton compagnon, t’avais trompé, tu l’avais quitté, puis tu étais revenu à la police scientifique de New-York. Mais j’étais parti.
Tu m’avais alors cherché, mais tes recherches n’avaient rien donné.
Tu avais donc décidé de venir à Chicago sachant que je finirais par y venir.
Tu avais été déçu lorsque j’avais refusé le poste.
Lorsque tu m’avais vu devant le poste tu étais heureuse de me revoir. Mais quand tu m’as vu faire demi-tour tu t’es mise en colère.
Tu pensais que je refusais de te revoir et que je t’avais oublié.
Mais c’était faux. Je t’ai dis que je n’avais pas cessé de penser à toi.
Et que tu avais hanté toutes mes nuits depuis 5 ans.
Tu m’as alors adressé ton plus sourire et tu es venue te blottir dans mes bras.
Tu m’a alors déposer un baiser sur les lèvres et tu t’es levé.
Je te regardais t’approcher de la porte.
Tu partais. Tu m’abandonnais encore ?
Cette fois, je me suis levé et je t’ai empêché de partir.
J’avais compris la leçon. Je n’allais pas commettre la même erreur.
J’ai posé mes mains sur tes hanches, tu n’as pas bougé, alors je t’ai déposé à mon tour un baiser, que tu t’es empresser d’approfondir.
Nous nous sommes séparés à bout de souffle.
Tu t’es alors pelotonné dans mes bras.
Le bonheur m’était réapparu.
Et je ne le laisserais plus filer.
Stella, je t’aime plus que tout au monde et ce pour de très longues années encore.
FIN