Souvent absent

J'ai lu tout d'un coup, juste enviie de diire Bravo et viivement la suiiite

Merci à toutes
Seul Ma soeur de Crumauté à trouver, ce qu'il fallait trouver. Bravo à toi
Poupi



Voici la suite:


Elle s’exécuta et sortit de la maison.
« - Je te vois tout à l’heure Stella. »
Il lui déposa un rapide baiser et partit rejoindre sa fille. Tous deux filèrent sur le chemin de l’école. Une fois arrivé, Mac prit la main de sa fille et l’emmena dans sa classe. Tous les parents qu’ils croisèrent furent surpris de le voir. D’habitude, il ne venait jamais déposer sa fille. Stella s’en chargeait. Ils étaient surpris mais tous sans exception, le saluèrent. Fallait dire que c’était une légende. Tout le monde le respectait, grâce à lui, ils pouvaient dormir sur leurs deux oreilles. Une fois dans la classe, Mac aida sa fille à enlever son manteau. Tous les élèves présents accoururent vers Mac.
« - Je t’ai vu l’autre jour à la télé. Dit l’un des enfants. »
« - Oui, moi aussi, dit un autre élève. »
« - Tu as une arme ? »
« - Bien sûr, Dit Sophie. Il a même un badge et des menottes. »
« - Je peux voir ton arme ? »
« - Non, ce n’est pas un jeu. »
« - Pfff, je suis sûr que tu nous a menti. Dit un garçon à Sophie. »
« - Non, c’est pas vrai ! »
« - Ton père n’a même pas d’arme ! Tu as menti. »
« - Si il en a une ! »
« - C’est pas vrai, tu es qu’une menteuse ! Venez ! on joue plus avec elle. Dit le plus grand des garçons.»
Tous se dispersèrent et laissèrent Sophie seule avec son père. Il vit qu’elle était au bord des larmes.
« - C’est rien, ils reviendront jouer avec toi plus tard. »
Cette fois, elle laissa ses larmes coulées. Il était mal de la voir ainsi, mais il n’avait pas le droit de montrer son arme. Son téléphone sonna, il eut une idée. Il s’assura que les enfants le regardèrent et souleva sa veste, faisant apparaitre ses menottes, son badge et son arme en même temps. Il décrocha son téléphone. Pendant ce temps là, les enfants s’étaient rapprochés de Sophie.
« - Il a vraiment une arme ? »
« - Je le savais. Dit un garçon. »
« - Viens ! Il tendit la main à Sophie et retournèrent jouer. »
Mac raccrocha et vit sa fille un grand sourire aux lèvres. Il rappela sa fille. Lui déposa un baiser et partit. Il remonta dans sa voiture. Il se gara sur le parking et monta à son bureau. Don lui avait laissé le dossier du viol sur le bureau. Il se mit dedans. Deux heures après son téléphone sonna.
« - Taylor, j’écoute. »
« - Votre fille est très jolie Taylor ! »
« - Qui êtes vous ? »
« - Le violeur de New-York. Celui que vous pourchassez et que vous n’attraperez jamais. »
« - J’arrive toujours à attraper les salauds dans votre genre. »
« - Oh c’est un vilain mot que vous venez d’employer. Sophie, ne serait pas contente de savoir que son père… »
« - Ne vous avisez même pas de vous approcher d’elle. »
Un rire se fit entendre.
« - Elle est magnifique dans cette robe bleue. Et les cheveux attachés de cette manière la font plus femme. »
Le salaud, il devait être devant l’école. Ni une ni deux, Mac se précipita dans l’ascenseur, le téléphone toujours à l’oreille.
« - Si vous lui faites quoi que ce soit… »
« - Je ne suis pas encore prêt ! »
« - Prêt à quoi ? »
« - Mettez les indices que je sème derrière moi en place et vous saurez ! En tout cas, vous avez une très belle fille. Si innocente, profitez Mac, elle risque de devenir une femme, avant l’heure ! »
« - Salaud si… »
Il avait raccroché. Mac monta dans sa voiture, mit son gyrophare en marche et démarra en trombe. Sur le chemin, il appela du renfort. Une fois arrivé, il ne put attendre les renforts et fonça dans la classe de la petite, la main sur son arme au cas où. Il entra comme une furie. Tous les enfants qui étaient en train de travailler en groupe de 4 le regardèrent. Il chercha sa fille.
« - Où est-elle ? »
« - Qui ça ? Demanda la maitresse. »
« - MA fille ! »
« - Aux toilettes… »
Mac ressortit aussi vite qu’il était arrivé. Il fonça aux toilettes. Pourvu qu’elle y soit.
« - Sophie, cria t-il. Sophie ! »
La petite sortit des toilettes et le regarda bizarrement.
« - C’est encore l’école. Je n’ai pas fini de… »
Il la serra dans ses bras.
« - Tu vas bien mon cœur ? »
« - Oui. »
« - Est-ce qu’une personne que tu ne connais pas est venue te parler ? »
« - Non. »
« - Tu es sûre ? »
« - Oui. »
« - D’accord. Viens. »
Il la prit dans ses bras et sortit. Stella accompagnée de Don arrivèrent en courant.
« - Que se passe-t-il Mac ? Demanda une Stella inquiète. »


TBC...

MAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAC

je l'imagine trop dans cette situation le pauvre

c'est pas du tt marrant et je ne vous raconte même pas la réaction de Stella
quand il lui aura expliqué OMG OMG OMG

très belle suite Greisa, mici

Hoo le tueur mais quel S****

J'imagine trés bien Mac paniquer dans cette stuation.. J'espere qu'ils vont choper le gars avant qu'il attaque Sophie...


C'est toujours aussi bien Greisa!

il faut le ce gars là quel ************ je dis pas tout ce qui me passe par la tête !!!!! ça serait censuré !!!!!

J'imagine bien l'état de Mac en pensant à sa petite Sophie

Merci pour la suiite

Mais quelle enflure ce type !
C'est vraiment horrible, ce genre de coup de fil !
Ces deux suites en tosu cas, sont superbes ! <3
Une vie de famille merveilleuse !
enfin si on enlève l'autre cinglé, forcément lol
Merci, merci, merci !

Aah ! Encore un fou dingue qui s'attaque à mac et à s famille !
Ils ne regardent pas la série ces malfaisants ? Ils devraient savoir qu'ils vont échouer !

Encore un taré dans ce monde
C'est pas possible y'en a pas partout
Super cette suite
Pauvre Mac fou d'inquietude
Heuresement que la ptite a rien
Merci pour cette suite

ooohh je n'avais pas vu ces deux dernières suites!!!

J'ai adorée!!! Mais quel malade!!! C'est à tuer ça!!!

Merci à toutes
Merci à Ma Poupi pour la correction


La suite:



Il la prit dans ses bras et sortit. Stella accompagnée de Don arrivèrent en courant.
« - Que se passe-t-il Mac ? Demanda une Stella inquiète. »
« - Don, déployez vos hommes et arrêtez moi toutes personnes qui semblent suspectes. »
« - D’accord. »
Don courut vers ses hommes et mit en place les instructions de Mac.
« - Mac ! Que se passe-t-il ? Redemanda Stella.»
« - J’ai reçu un coup de fil. »
« - De qui ? Et pourquoi es-tu ici ? Pourquoi Sophie est-elle là ? »
Il fit signe à un policier de s’approcher.
« - Occupez-vous d’elle et ne la lâchez pas des yeux une seule seconde. C’est ma fille, je vous préviens que s’il lui arrive quelques chose, je vous tue de mes propres mains. C’est compris ? »
Le policier déglutit difficilement.
« - Bien Lieutenant Taylor. »
Il s’éloigna avec la fille de Mac. Stella se tourna vers lui.
« - Vas-tu m’expliquer ? »
« - J’ai reçu un coup de téléphone alors que j’étais à mon bureau. C’était le violeur que l’on recherche. »
« - Quel est le rapport avec notre fille ? »
« - Il m’a parlé d’elle. Il m’a dit son prénom et m’a décrit ce qu’elle portait. »
« - Oh mon Dieu !»
« - Il était là Stella ! Il a vu Sophie ! Il…Il aurait pu s’en prendre à elle. »
Son poing droit se serra.
« - Et tu as foncé ici. »
« - Exact. »
« - Et quand comptais-tu me prévenir ? Si je n’avais pas croisé Don, je ne serais pas au courant. »
« - Je n’y ai pas pensé ! »
« - Tu n’as pas pensé ! Je suis ta femme Mac ! »
« - Non tu n’es… »
Il s’arrêta, ne préférant pas la mettre plus en colère.
« - C’est aussi Ma fille Mac, tu aurais dû me prévenir. »
« - Ce n’est pas ton rôle de prendre soin de ta famille. »
« - Je te demande pardon ? »
« - C’est moi, le chef de famille. C’est donc à moi de prendre soin de vous ! »
« - Tu crois que je ne suis pas capable de prendre soin d’elle ? »
« - Je n’ai pas dis ça ! »
« - Mais tu l’as pensé super fort en tout cas ! »
« - Ecoutes on se disputera un autre jour, on a un violeur dans la nature, qui risque de s’en prendre à Sophie. »
« - Je rentre avec Sophie. Puisque tu es assez grand pour l’attraper sans mon aide ! Tu n’as donc pas besoin de moi ! »
« - Stella… »
« - Et je sais que je ne suis pas ta femme. C’est ce que tu allais dire toute à l’heure non ? »
Il détourna les yeux.
« - T’es vraiment trop con Mac ! »
Il releva les yeux vers elle, n’étant pas habitué à ce qu’elle l’insulte.
« - Je sais que tu as emménagé avec moi à cause de Sophie. Tu n’aurais pas du te forcer. J’aurais pu l’élever toute seule. Si j’avais su…Je ne t’aurais jamais dit que j’étais enceinte. »
« - Stella… »
Elle détourna les yeux, les larmes perlèrent. Elle s’éloigna de Mac et se dirigea vers sa fille qu’elle prit dans ses bras.
« - Pourquoi tu pleures ? »
« - C’est rien ma puce. »
« - Tu es fâchée avec papa ? »
« - C’est rien. Je te ramène à la maison. »
« - On pourra aller au magasin de jouets ? »
« - Si tu veux. »
Elle chassa ses larmes. Elle remercia le policier et partit. Elle croisa Don.
« - Je la ramène, appelles moi si tu as quoi que ce soit. Même si Mac ne veux pas, je tiens à être informée, c’est aussi ma fille, j’ai le droit de savoir. »
« - Promis Stella, je t’appelle s’il y a du nouveau. »
« - Merci Don. »
« - Pas de quoi.»
« - Merci de m’avoir informé toute à l’heure et de m’avoir emmené avec toi. »
« - Nous sommes amis non ? C’était tout à fait normal. »
« - Oui j’ai de la chance de t’avoir. »
Elle lui déposa un baiser.
« - Je vais faire un tour avec elle, nous avons besoin d’air toute les deux. »
Au loin Mac les regarda s’éloigner, pourquoi tout ne pouvait pas être rose pour eux. Il aimait Stella, il en était sûr. Il avait emménagé pour pouvoir s’occuper de Stella enceinte mais elle ne l’avait jamais forcé. Il l’avait fait parce qu’il le désirait. Pourquoi a-t-il été stupide l’autre jour de lui balancer l’histoire de l’emménagement en pleine figure ? Pourquoi quand il se sent au bord d’une impasse, il doit faire du mal à Stella ? Il avait réussi à la faire pleurer une fois de plus. Il devait réfléchir à comment lui demander pardon. Il savait qu’avec Stella il aurait du mal. Mais il n’avait pas le droit de tout gâcher entre eux. Non il se battrait pour la garder, les garder toutes les deux. Mais avant il doit mettre la main sur ce…Son téléphona sonna de nouveau.
« - Taylor, j’écoute. »
« - Mac, pas trop essoufflé, d’avoir couru pour rien ? »
« - Vous avez tord de jouer avec moi… »
« - Mais j’adore ce jeu. Puis je sais déjà que je vais gagner. Je vais détruire votre famille. Déjà Stella est furieuse après vous. Elle n’a pas tord, c’est votre femme…Ah non c’est vrai, elle ne l’est pas et vous n’avez emménagé qu’a cause de votre fille… »
« - Comment savez-vous tout ça ? »
« - J’ai mes sources. »
« - Si je vous mets la main dessus… »
« - Ne rêvez pas Mac, j’ai trop d’avance sur vous pour que vous me mettiez la main dessus. »
« - J’attrape toujours les coupables. »
« - Et bien pas cette fois ! et votre réputation va descendre en flèche. »
« - Je me fiche de ma réputation ! »
« - Je vous laisse, ma prochaine victime va bientôt revenir chez elle, vous ne voudriez pas me la faire manquer, n’est ce pas ? »
« - Espèce de salaud ! »
« - Tutututu, c’est très vilain. Passez le bonjour à votre fille et vous devriez lui dire de se méfier des inconnus même lorsqu’ils vous offrent un bonbon ! »
Il raccrocha. Mac était furax.
« - Il était ici. Cria-t-il. Je veux un relevé de toutes les empreintes que vous trouverez et interrogez tout les enfants et les profs. Quelqu’un a sûrement vu quelque chose. Allez au boulot. »


TBC...

Qu'il est brute ce Mac quand il est stressé !!!
Pas très fair play de laisser croire à Stella qu'il a été obligé de s'occuper d'elle à cause de Sophie et qu'elle n'est pas sa femme !

En tout cas l'intrigue est prenante et l'action s'accélère !

Super suite ! Encore une fois c'est un plaisir de te lire !

Pauvre Stella... Mac lui en envoie vraiment plein dans la figure... C'est vraiment c** d'agir comme ça ! Mais bon les épreuves les rendent plus forts

Vivement la suite !!!!!!!!!!!

Quel plaisir de lire cete suiiite...

Pauvre Stella, Mac n'est vraiment pas sympa de lui dire des choses comme ça!

Tout de même,... ^^

Sinon super suiiite

Bravo

Super suite Greisa comme toujours
Mac meriterait des claques, pauvre Stella quand même
C'est méchant
Hate de lire la suite stp

aaaaaaaaaaargh !!!!

Un Mac qui panique n'est pas un Mac gentil !!! Il ménerve à s'en prendre à ma Stella adorée lui !!!!

Bon, là, pour me calmer, une seule solution : la suite.....

Alors j'au relu une fois ce formidable passage et je n'ajouterai qu'une chose.
Mac est aussi un peu sala... sur les bords avec Flack (mais depuis quelque temps c'est la Saint Don dans les fics, alors je n'en suis même plus étonnée )

j'ai adoooooooooooooooooooooooooooooré cette suite

Mac est un vrai quand il s'y met
jeter ces paroles blessantes à Stella

je la plains et entre nous les filles, je la comprends
si j'avais été à sa place, je pense que je l'aurais

Mon p'tit Mac reprends toi avant de les perdre toutes les deux et qu'ils leur arrivent
quelque chose

MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERCI Greisa très belle suite, j'en suis toute émue

Je le redis encore une fois, enfin une fic où ce n'est pas de l'amour pur pur =)

Je m'y attelle

Oh ! j'ai cru que c'était la suite

Lino a écrit:

Oh ! j'ai cru que c'était la suite

Moi aussi -____-

Désolé pour la fausse joie de toute à l'heure.
Merci à vous toutes!

Voici donc la suite.
Merci à MA Poupi qui à ajouter quelques détails


« - Il était ici. Cria-t-il. Je veux un relevé de toutes les empreintes que vous trouverez et interrogez tout les enfants et les profs. Quelqu’un a sûrement vu quelque chose. Allez au boulot. »
Il appela Danny, Lindsay, Sheldon et Adam, pour qu’ils viennent l’aider à prélever tous les indices qui le mèneront à ce violeur. Il rentra chez lui assez tôt ce jour là, il avait besoin de savoir que sa fille et Stella allaient bien. A peine eut-il franchit la porte qu’une agréable odeur lui arriva, il s’approcha de la cuisine. Stella et Sophie cuisinaient ensemble et elles riaient de bon cœur.
« - Bonsoir. Dit Mac. »
Sophie se tourna vers son père.
« - Moi et maman… »
« - Maman et moi, le reprit son père. »
« - Maman et moi, on cuisine. »
« - Oui, c’est ce que je vois. Je n’ai pas le droit à un bisou ? »
Elle lui sourit et sauta dans ses bras et lui fit un bisou. Mac s’approcha de Stella, elle n’avait pas décroché un mot depuis qu’il était rentré, ce n’était pas bon signe. Il voulut lui déposer un baiser, mais elle tourna la tête. Elle était fâchée.
« - Je suis désolé. Tenta t-il de dire. »
Elle continua de s’atteler à faire le repas.
« - Stell’ regarde moi s’il te plait. »
Elle se tourna vers Sophie.
« - Tu peux allumer le four ma grande ? »
« - Bien sûr. Je tourne jusqu’à où ? »
« - 180°. Tu te souviens ? »
« - Oui, je sais compter jusqu’à 200. »
« - Stella… »
Elle le poussa pour prendre un plat. Il soupira, quand elle était dans cet état, c’était impossible de lui parler.
« - Qu’avez-vous fait aujourd’hui ? »
« - Maman m’a emmené dans un magasin de jouets et elle m’a acheté une mini basse. Comme tu ne veux pas que je touche à la tienne. Comme ça on pourra jouer tous les deux. »
Cela fit chaud au cœur de Mac.
« - Tu me la montres ? »
« - Je peux arrêter de t’aider ? »
« - Bien sûr. Tu m’as déjà bien aidée. Vas-y ma chérie. »
Elle courut jusqu'à sa chambre, Mac la suivit en souriant. Elle lui montra sa mini basse. Mac l’essaya et l’accorda.
« - Vas chercher la tienne, je ferais comme toi. »
Mac s’exécuta. A vrai dire cela lui ferait du bien. Il n’avait plus l’occasion d’en jouer beaucoup ces temps-ci.
Il se mit à jouer, sa fille essayant de l’imiter. Au bout de cinq minutes, elle baissa les bras.
« - Pfff, c’est trop dur ! »
« - Ma puce, il faut persévérer. Je n’ai pas réussi à en jouer tout de suite. Tu dois y jouer encore et encore… »
« - Non j’en ai marre. »
« - Comme tu veux. »
Il s’apprêta à ranger sa basse, sa fille l’en empêcha.
« - Non, joue encore, j’aime bien quand tu joues. »
Il lui sourit et repositionna sa basse. Il commença à jouer. De la cuisine, le cœur de Stella battit rapidement, elle adorait l’entendre jouer. Malheureusement, à chaque fois qu’elle lui avait demandé de jouer pour elle, il avait toujours refusé. Prétextant du travail à faire. Elle ne put, à cet instant, s’empêcher d’être jalouse de leur fille. Elle obtenait tout ce qu’elle voulait de Mac, mais elle, elle devait souvent lui répéter la même chose avant qu’il ne cède. Et bien souvent, il ne le faisait pas. Elle se rapprocha de la chambre de la petite. Elle était envoutée par cette musique que jouait Mac. Elle s’arrêta à l’embrasure de la porte. Dés que Mac la vit, il s’arrêta de jouer et planta son regard dans celui de Stella.
« - Stella, je… »
« - A table. »
Elle se retourna sans rien ajouter de plus. Une fois à table, ni Mac, ni Stella ne décrochèrent un mot. Heureusement que Sophie parlait, cela évitait que l’atmosphère ne devienne trop pesante.
« - Vous êtes fâchés ? »
Un blanc, aucun des deux n’osaient se regarder.
« - C’est à cause du gentil monsieur qui m’a offert un bonbon ? »
« - Quoi ? Dit Stella en levant la tête vers sa fille. »
« - Un monsieur est venue avec moi aux toilettes et il m’a donné un bonbon. »
« - Quoi ? Répéta Stella. Est-ce qu’il t’a touché ? »
« - Non, il m’a donné un bonbon et m’a dit qu’on allait bientôt se revoir. »
Mac était resté silencieux, trop au goût de Stella.
« - Tu le savais ? »
Il n’osa pas répondre, sachant que les foudres de Stella allaient lui tomber dessus dans quelques secondes.
« - Je t’ai posé une question. Cria-t-elle. »
Il leva les yeux vers Stella.
« - En effet. »
Elle fulminait, il le voyait.
« - Il m’a appelé a peine une minute après votre départ. Et m’a dit qu’il avait donné un bonbon à Sophie. »
Stella se leva d’un coup et fit tomber la chaise.
« - Je constate, une fois de plus, que tu n’avais pas l’intention de m’en parler. »
« - Je ne voulais pas t’embêter avec ça. »
« - Ça ? Tu ne voulais pas m’embêter avec ? Mais enfin Mac, on ne parle pas d’une mauvaise note à l’école ! Je suis la mère de Sophie au cas où tu l’aurais oublié ! J’ai le droit d’être tenue au courant du moindre indice. »
« - Si tu n’avais pas été fâchée, je te l’aurais dis. Mais tu es tellement têtue que… »
« - Pardon, j’ai cru mal entendre, tu me l’aurais dit si je n’avais pas été fâchée, non mais on nage en plein délire là ! »
« - C’est pas ça… »
« - Ça suffit ! Pas d’excuse bidon ! N’essaye pas non plus de me faire croire que c’est de ma faute ! J’en ai marre, même plus que marre ! Tu me caches des choses à propos de l’enquête, tu files à l’école sans me prévenir ! Tu ne me fais pas confiance et ça c’est ce qui me fait le plus mal. Je ne peux pas vivre avec quelqu’un qui ne me fait pas confiance.»
Elle s’accroupit devant sa fille.
« - Ma puce, maman t’aime, mais je vais m’absenter durant quelques jours. »
« - Pourquoi ? »
« - Tu es encore trop jeune pour comprendre… »
« - Je viens avec toi. »
« - Non, tu cours un grand danger et ton père est le seul à pouvoir te protéger. Enfin j’espère. »
« - Tu vas aller vivre où ? »
« - Ne t’inquiète pas pour ça ma puce. »
Elle se releva et fila dans la chambre. Elle descendit une valise et y mit plusieurs de ses affaires dedans. Une fois la valise prête, elle sortit de sa chambre et enfila son manteau. Sa fille était en larmes dans les bras de son père. Elle ne devait pas s’attarder sinon, elle finirait par pleurer également.
« - A très vite ma puce. »
Elle ouvrit la porte.
« - Non, maman reste ! »
Sa fille était à présent collée à sa mère.
« - Je serais sage, je ne ferais plus aucune bêtise… »
« - Sophie ! Si je pars, ce n’est pas à cause de toi. »
« - Pourquoi tu pars alors ? »
« - Je dois réfléchir sur certaines choses. »
« - Tu peux réfléchir ici ? »
« - Non, pas ici. Pas dans ces conditions. J’ai besoin de m’éloigner un peu. »
« - Maman emmène-moi s’il te plait. Ne me laisse pas ! »
« - Non, je ne peux pas. »
« - Je ne veux pas rester seule. »
« - Ton père veillera sur toi. »
« - Il n’est jamais là ! »
« - Il fera un effort. »
Elle déposa un baiser sur la joue de sa fille et referma la porte. Elle l’entendit pleurer, hurler serait le terme le plus adéquat, jusqu'à ce qu’elle monte dans sa voiture. Elle jeta sa valise derrière et démarra. Elle s’arrêta une rue plus loin, les larmes brouillant sa vue. Jamais elle n’aurait imaginé que cela se terminerait ainsi entre Mac et elle. Elle redémarra et fila chez Lindsay. Elle avait besoin de parler à quelqu’un et comme Lindsay était sa seule amie, elle s’arrêta devant chez elle. Elle essaya de chasser ses larmes, mais elles revenaient à chaque fois, tant pis. Elle sonna et Danny vint lui ouvrir. Il fut surpris de la voir devant sa porte en larmes.


TBC...