Tes désirs sont des ordres Gwen !
Un gros merci pour vos comm ! Haunted House.
Chapitre 5.Ils arrivèrent rudement en bas, Mac à moitié allongé sur Stella, leurs jambes enchevêtrées…
Mac grommela en se redressant :
- Toute cette histoire commence réellement à m’agac…
Il s’interrompit brutalement, son regard se noyant dans deux émeraudes vertes de toute beauté.
Stella ne bougeait pas, immobilisée sous le corps de Mac, son cœur battant à se rompre. Elle l’entendit d’abord râler puis croisa son regard.
Elle se perdit dedans, osant à peine respirer, de peur de rompre ce moment.
La tension était telle que Mac osa lever sa main pour aller caresser le visage de la magnifique scientifique. Il fixa ses lèvres, qui s’entrouvrirent, tel un appel au baiser.
Mac observa son doigt parcourir ces lèvres rosées qu’il avait tant envie d’embrasser…
Mais le pouvait-il réellement ?
N’allait-il pas mettre en péril leur si belle amitié ?
Il s’apprêtait à reculer lorsqu’il sentit les lèvres de Stella baiser son doigt. Incapable de regarder ailleurs, il fixa subjugué, ses lèvres se déplacer vers sa main.
Avec un petit sourire, Stella revint planter son regard dans le sien. Mac crut y déceler un appel silencieux.
Il ne pouvait plus résister. Cette femme, sous lui, était une véritable torture !
Il baissa lentement son visage vers le sien et effleura ses lèvres si douces. Il l’entendit soupirer de contentement et approfondit son baiser.
Il sentit la main de Stella se poser sur sa nuque et lui caresser tendrement les cheveux.
Il se laissa alors transporter par le plaisir. La jeune femme répondit à son empressement en entrouvrant ses lèvres. Sa langue rencontra celle de Mac et fit sa connaissance en un somptueux ballet.
Le baiser se prolongea encore et encore, aucun des deux ne voulant laisser l’autre. Les mains de Stella parcouraient le dos de Mac tandis que les siennes se perdaient dans les boucles brunes.
Ils collèrent davantage leurs corps et Stella put sentir la virilité de Mac tout contre sa cuisse. Ce simple contact lui apporta une telle chaleur qu’elle gémit dans la bouche de Mac.
Elle tendit son cou maintenant en proie aux baisers de Mac. Elle frissonna. Bon sang qu’elle avait attendu ce moment !
Elle entendit vaguement un bruit sourd se répéter.
Malgré elle, et malgré le moment, elle affûta son ouïe : le bruit était régulier et se rapprochait comme des pas.
Elle repoussa légèrement son partenaire, soudain complètement paniquée.
- Mac, quelqu’un marche vers nous !
Il écouta brièvement puis se releva brusquement.
Stella fit de même et tous deux sortirent leurs armes. Les bruits de pas augmentèrent sur leur droite. Il se tournèrent près à virer mais ne virent rien.
Or, les pas se rapprochèrent. Ils étaient juste à côté d’eux.
Les deux scientifiques suivirent le bruit jusque dans l’escalier, redevenu normal, puis les pas s’estompèrent sur le pallier.
Lentement, Mac laissa retomber son arme et se tourna vers Stella.
Il lui dit d’une voix incertaine :
- Nous venons de croiser l’homme invisible je crois….
Stella sourit, ramassa le gros livre et suivit Mac dans le salon, seule pièce qui leur semblait presque tranquille.
Elle s’assit devant la cheminée, en tailleur, le livre sur ses genoux.
- On dirait un énorme grimoire….
Mac s’assit à ses côtés, augmentant ainsi les battements de cœur de la jeune femme. Elle le regarda et fut comblée par la douceur du regard qu’il darda sur elle.
Elle se cala contre lui et il posa un bras sur ses épaules.
Ainsi unis, ils se penchèrent tous deux sur le livre que Stella ouvrit.
Chaque texte était écrit à la plume d’autrefois, les pages étaient jaunies et une odeur de renfermé leur parvenait.
Le langage leur était inconnu : chaque texte avait un titre et une illustration.
Stella frissonna en fixant l’une d’elle : une tête de Satan, dont les yeux jaunes maléfiques donnaient l’impression qu’il les observait.
Mac accentua le pression de sa main sur l’épaule de Stella et la jeune femme s’empressa de tourner la page.
Sans en comprendre tout le contenu, ils arrivèrent à la fin du grimoire.
Stella ferma le livre d’un claquement quand Mac se pencha davantage.
- Attendez, j’ai cru voir un papier à la fin.
Stella rouvrit le livre et parcourut les dernières pages. Elle trouva le papier, blanc, moderne, totalement anachronique au reste du livre.
Ils se penchèrent pour le lire, leurs têtes se frôlant au passage :
- Oh mon dieu….
Le chuchotement horrifié de Stella brisa le silence.
Secouant la tête, Mac relut une seconde fois le message :
Chers invités,
Vous êtes enfermés dans mon humble demeure et vous êtes mes prisonniers à jamais.
Une seule façon pour vous d’en sortir, mais il n’y a de place que pour une seule personne.
Alors, mes chers invités, qui décidez-vous de tuer pour vous en sortir ?
Votre humble serviteur,
Lord T. Hampshire.
Stella ferma le grimoire d’un coup sec puis se positionna face à Mac :
Elle lui affirma d’un ton sûr :
- Mac, il est hors de question que je vous tue !
- Ouf ! Me voilà fort soulagé !
Elle fronça les sourcils et éleva la voix :
- Eh ! Lieutenant Taylor ! Je parle sérieusement ! Je préfère encore rester avec vous dans cette maison, parce que.. je.. et…
Elle balbutia la fin de sa phrase, rougissante.
Mac la délivra de l’embarras. Il caressa sa jour doucement et chuchota :
- Je comprends ce que vous voulez dire …
- Tant mieux !
Ils se regardèrent un long moment puis Stella prit un air faussement boudeur :
- Heu…. Là, normalement, je devrais entendre « je ne vous tuerai pas Stella »…
Mac ne répondit pas, se contentant de la regarder, fortement amusé.
Elle s’emporta :
- Mac ! Vous ne pouvez pas me tuer ! Pas vous ! Pas moi !
Là, il éclata franchement de rire et rempila de plus belle lorsqu’il vit son air courroucé.
Il se mit sur ses deux genoux, une main sur le cœur et déclama de façon très théâtrale :
- Stella Bonasera, moi, Mac Taylor, jure solennellement de ne point vous tuer.
Elle le fixa suspicieuse un instant puis se détendit et dit d’un ton nonchalant :
- Très bien. Vous avez de la chance, j’étais prête à changer d’avis !
Son ton pince sans rire fit de nouveau s’esclaffer Mac qui, emporté par sa bonne humeur, laissa échapper, malgré lui, un «
Stella, je vous adore ! »…
TBC…