Happy New Year, Lisa.... (Fic huddy)

Titre : Happy New Year Lisa
Genre : romance...

Rating : NC - 17. J'arrive pas à écrire du huddy sans déraper...

Paring ou personnages concernés : 100 % Huddy.

Disclaimer : je précise que je ne m'approprie pas l’univers de l’œuvre existante et que je ne retire aucun bénéfice financier de mes écrits. En clair, les personnages ne m'appartiennent pas et restent propriété de la Fox..


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Et voilà ma nouvelle fic huddy. Après des mois d'abstinence à me consacrer au smac, je me lance de nouveau..

Elle se situe dans la saison 6. Juste avant l'épisode 10. Attention, risque de spoiler pour ceux qui n'ont pas vu cette saison !

Bonne lecture !


Happy New Year Lisa !

Partie 1.

Accoudé au bar, il sirotait tranquillement son bourbon en détaillant la populace présente en ce lieu.
Tous avaient fait des efforts vestimentaires, même lui.
Il avait suivi les conseils de Wilson et avait revêtu sa tenue de pingouin.
Mais c’était pour la bonne cause….

Il observa ses sbires arriver : Thirteen au bras de Foreman et Taub avec sa femme.
Tous sur leur 31.
Tous avaient le sourire éclatant…
Les petites fêtes de fin d’année organisées par Cuddy étaient un événement à ne pas rater !
C’était ce soir ou jamais….

Il prit une autre gorgée, une petite cette fois-ci. Il devait garder les idées claires.
- House ! Les voilà !

Il regarda son ami d’un air ironique.
- Wilson, arrête de te planquer ! On n’est pas dans un film d’espionnage là !
- J’aime pas ça…Tes idées ne sont jamais bonnes ! ça va mal finir, je le sens !
- Bordel Jimmy ! Positive un peu bon sang ! Arrête de faire ton Caliméro et aies confiance en moi !

House s’interrompit brusquement et fixa l’entrée de la salle de réception : ils arrivaient.
Bon dieu qu’elle était belle ! Magnifique !
Oubliant ses bonnes résolutions, House but une bonne gorgée de bourbon tout en l’observant.
Dans une robe fourreau noire qui mettait en valeur les courbes naturelles de son corps, elle évoluait avec grâce vers ses invités.

House termina son verre et en quémanda un autre de suite.
Il sourit à la vue du détective. Il faisait tâche à côté d’elle : petit, gringalet, il n’avait pas une once de son élégance !
House ricana et leva son verre bien haut en criant :
- Une ovation au couple le plus ridicule de l’année !

Il croisa le regard noir de Cuddy qui détourna aussitôt la tête.
Il sentit Wilson le tirer par le bras et l’asseoir :
- Arrête tes conneries House ! Pense à ton plan débile !

Il avait raison ! Comme souvent, Wilson avait raison le concernant.
C’était ce soir ou jamais…
Mais il ne put empêcher la colère de l’envahir sournoisement lorsqu’il vit l’avorton prendre sa belle par la taille. Il caressait le bas de son dos et Cuddy se colla à lui, accentuant ainsi la pression de la main masculine.

House avala son deuxième verre d’une traite, ou bien c’était son troisième ? Il ne savait plus et jugea préférable de refuser le suivant.
Il n’allait pas renoncer maintenant, pas après avoir enfilé ce costume ridicule !
Il desserra légèrement le nœud papillon qui l’étouffait et se leva.

Il se dirigea tranquillement vers le couple.
Se glissant entre deux, il les sépara et poussa Lucas de sa hanche lorsqu’il fit élégamment une courbette à Cuddy.
Il prit la main de la doyenne et la baisa :
- Docteur Cuddy, permettez-moi de vous complimenter ! Vous êtes d’une magnificence époustouflante !

Cuddy le toisa suspicieuse et dit d’un ton si bas que seul House entendit :
- A quoi jouez-vous encore ?

Le diagnosticien se contenta de la fixer longuement puis baisa de nouveau sa main avant de filer.
Cuddy le regarda s’éloigner, la tête pleine de questions sans réponse.
Elle sentit une main se poser sur son épaule et une haleine chaude près de son oreille.
- Eh Lisa ! Je suis là…

Elle retint de justesse un geste d’agacement et se tourna vers Lucas, un sourire aux lèvres.
Après tout, il n’avait pas à essuyer continuellement ses mauvaises humeurs provoquées par son infâme diagnosticien !
Elle décida d’oublier le médecin revanchard et de profiter de la soirée. Elle comptait bien récolter quelques chèques supplémentaires de la part de donateurs éblouis par son charme.

Elle s’avançait donc vers l’un de ces mécènes quand son regard tomba sur House et Wilson. Elle s’arrêta et les fixa, les sourcils froncés : ils se parlaient d’oreille à oreille et Wilson paraissait tourmenté.
Que complotaient-ils encore ?

Elle fut interrompue dans ses pensées par le futur donateur. Elle répondit à ses salutations et son regard revint malgré elle vers le couple infernal.
Les deux médecins n’étaient plus dans son champ de vision.
Elle haussa les épaules et se concentra sur le discours de l’homme en face d’elle.

- Tu veux boire quelque chose ?

Elle se tourna vers Lucas avec gratitude. Cela faisait une heure qu’elle naviguait d’une personne à l’autre, souriant à s’en faire mal à la mâchoire, complimentant, « léchant les bottes » aurait dit House.
Elle secoua la tête pour le chasser de ses pensées et répondit d’un ton enjoué à Lucas :
- Je veux bien une coupe de champagne, merci.

Il se pencha vers elle et déposa un baiser sur sa joue tout en caressant son bras.
- Je vais te la chercher.

Cuddy l’observa se frayer un chemin parmi la foule. Il était gentil. Et elle avait besoin d’un homme gentil, doux, attentionné…
Elle soupira.
Pourquoi essayait-elle de se convaincre ?

- Docteur Cuddy ?

Elle se tourna vers la voix et crut reconnaître un des étudiants en stage à l’hôpital.
- Oui ?
- Docteur Cuddy, il y a un problème avec le chauffage. Le technicien m’envoie vous chercher.
- Pourquoi vous ?
- Il ne voulait pas se montrer en bleu de travail et comme j’étais dans le coin… Il vous attend, suivez-moi !

L’étudiant partit sans attendre sa réponse. La doyenne essaya de repérer Lucas dans la foule pour le prévenir, en vain.
Elle haussa les épaules et suivit le jeune homme.

La chaufferie se trouvait en sous-sol et l’air plus frais la fit frissonner. Elle regretta de ne pas avoir pris son châle.
Elle vit l’étudiant s’arrêter devant le local et se tourner vers elle.
- Il est ici.

Cuddy acquiesça et s’avança dans le local sombre.
- Monsieur Cage, vous êtes là ?

N’entendant pas de réponse, elle avança un peu plus, renouvelant ses appels.
Elle sursauta lorsque la porte d’entrée claqua brusquement derrière elle….




Tbc….

J'aime beaucoup ce début danseuse.
J'ai très envie de lire la suite, d'autant plus que je suis persuadée que c'est Greg qui est derrière tout ça .
En tout cas, ça commence vraiment, à peine arrivée que Cuddy se détourne déjà de Lucas pour ne penser qu'à House, enfin, surtout aux agissements de ce dernier.

Ravie de te revoir avec une nouvelle fic Huddy

Allez Lisa quitte ce...cet personne avec qui tu es venu (Peut pas dire son nom )
En tout cas il n'y va pas de main morte Greg avec le détective.
J'adore

La porte qui claque c'est surement un coup de House, lui seul est capable de ça

Hâte de connaitre la suite

Une fic Huddy j'adooooooooooooooooooooooore
j'ai hâte de savoir ce que manigance House, ça vaut sûrement le détour
Vas-y Greg montre-lui ce que tu vaux à celui qu'on ne peut pas dire le nom

Merci Danseuse, ce début est génial
une seule chose à rajouter

danseuse a écrit:

Titre : Happy New Year Lisa
Genre : romance...

Rating : NC - 17. J'arrive pas à écrire du huddy sans déraper...

Mais c'est une bonne nouvelle ça J'en suis qu'au 602 mais de toute manière comme ma soeur me spole tout semaine après semaine je lis quand même Et puis je lirais quand même et tant pis pour les spoils parce que tu écris divinement bien !

J'ai hâte de savoir ce que House a mijoté et que tu nous postes la suite !

Merci de nous faire rêver

Yes!

J'adore tes fics Huddy, tes fics Smac aussi mais tu retranscris tellement bien les personnages de House que c'est un délice de te lire.

Vive les dérapages NC-17

Merci !!! Merci beaucoup les filles ! ça faisait longtemps et ça me fait bizarre de m'y remettre ! Je suis contente que ce début vous plaise ! j'appréhendais un peu...

La suite demain soir !

Bah tu vois, on ne dirait pas que ça fait longtemps que tu n'en avais pas écrite.
Ouh la la, j'ai hâte d'être à demain moi.

Happy New Year, Lisa

Partie 2.


N’entendant pas de réponse, elle avança un peu plus, renouvelant ses appels.
Elle sursauta lorsque la porte d’entrée claqua brusquement derrière elle….
Elle essaya vainement de tourner la poignée et finit par taper des deux poings contre la porte.
Elle cria, tout en maugréant. Comment s'appelait cet étudiant déjà ?
- Cela ne sert à rien. Elle est bloquée de l'extérieur.

Elle se figea en entendant sa voix, les deux paumes à plat contre la porte. Elle y posa également son front, tentant de réguler tant bien que mal les battements de son cœur.
Que faisait-il là ?

Retrouvant progressivement ses facultés mentales, un horrible soupçon s'insinua en elle.
Elle inspira longuement avant de se retourner lentement.
Il était là, adossé contre le chauffe-eau, les bras croisés contre sa poitrine, sa jambe fragile posée par-dessus l'autre, en une attitude franchement désinvolte.

Il la fixait sans laisser transparaître la moindre expression sur son visage.
Déstabilisée, elle passa sa main sur son visage et revint poser son regard sur lui.
C'est alors qu'elle le vit : ce petit rictus ironique apposé sur sa face, agrémenté d'une lueur triomphante dans les yeux.
Ses doutes en furent immédiatement renforcés.
Il était pleinement responsable de cette situation !

Sentant la colère l'envahir, elle serra les poings et s'avança furieuse vers le diagnosticien.
Sa rage augmenta de plusieurs degrés lorsqu'elle le vit hilare.

Elle se planta devant lui et dit en grinçant des dents :
- House, ouvrez cette porte !
- J'ai pas les clefs !
- Menteur !
- Fouillez-moi...

Une lueur de défi traversa son regard. Cuddy rit d'une façon forcée, presque hystérique :
- Oh non, vous ne m'aurez pas ! Donnez-moi votre portable !
- J'en ai pas !
- Menteur !
- Fouillez-moi...

Elle soupira devant tant de gamineries et excédée, sachant que la même ritournelle se répéterait à chaque question, elle céda.
Elle s'approcha de lui et commença à tâter les poches de sa veste, en évitant soigneusement de croiser ses yeux moqueurs.
- Dans le pantalon peut-être...

Elle le fusilla du regard et se baissa légèrement.
Le nez à hauteur de sa braguette, elle sentit la rougeur envahir ses joues et se hâta de tapoter ses poches de pantalon.
Rien. Il n'y avait rien.

Elle se releva, lissa sa robe et plongea des yeux rageurs dans les siens.
- House, cette situation n'est pas drôle, faites-moi sortir d'ici !
- Impossible. Pas de clefs. Vous êtes condamnée à errer quelques instants avec moi...

Elle se recula et se mit à hurler sur son employé :
- House ! Vous m'emmerdez avec vos plans foireux ! je ne veux pas être avec vous ! Jamais ! Est-ce clair ?
- Non.

Sa franchise l'arrêta net dans sa diatribe. Une flopée d'injures prit naissance dans ses pensées sans toutefois en franchir sa bouche.
Le diagnosticien continua, impassible :
- Vous avez désiré cette situation, avouez-le. Vous, moi, coincés dans un local exigu, obligés de nous réchauffer l'un l'autre pour lutter contre le froid glacial.... Mmmh oui... je veux bien vous aider à réaliser ce fantasme chère Cuddy.
- La ferme House ! Vous confondez vos fantasmes avec les miens ! Je ne me soucie aucunement de vous !
- Ah non ?
- Non.

Elle tourna le dos avec l'intention d'aller cogner puis hurler à la porte lorsqu'elle entendit derrière elle, un bruit sourd, suivi aussitôt d'un gémissement de douleur.
Elle vira sur elle-même et vit House grimaçant et se tenant la cuisse.

Elle se précipita immédiatement vers lui, posa ses mains sur ses bras et approcha son visage inquiet du sien
- House, vous allez bien ?

Il la regarda quelques secondes en grimaçant puis un grand sourire victorieux éclaira son visage.
Il susurra doucement :
- Vous ne vous souciez pas de moi, hein ?
- Allez vous faire foutre House !

Vexée, elle le laissa hilare et alla s'asseoir sur un vieille cagette en bois retournée. Elle ne pensait même plus à cogner contre la porte.
Elle ruminait. L'enfoiré...
Sachant qu'il la fixait toujours, elle changea de position, de façon à lui offrir son dos.
Elle avait parfaitement conscience que son attitude était puérile mais elle ne voulait plus le voir.

Elle ressentait de la colère envers lui mais également envers elle-même.
Elle savait très bien, en effet, que s'il recommençait, elle s'inquiéterait de la même manière... Encore et toujours de la même manière pour lui...
Elle l'entendit marcher mais ne céda pas à la tentation de regarder ce qu'il faisait.

Lucas...
Elle devait penser à Lucas...
Il ne l'avait pas vue sortir mais il s'inquiéterait de ne plus la voir à la longue. Il la chercherait...
Aurait-il l'idée d'aller jusqu'au sous-sol, dans la chaufferie ?
Sûrement pas, non. House avait vraiment pensé à tout !

Elle soupira et frissonna. Elle croisa ses bras comme pour se réchauffer et se replongea dans ses pensées.
Il lui suffisait d'attendre....
Il lui suffisait de l'ignorer comme elle le faisait actuellement...
cela fonctionnait plutôt bien !

Elle frissonna de nouveau et instinctivement, frotta ses mains sur ses bras nus.
Elle regretta amèrement de ne pas avoir pris son châle.

Elle perçut soudain un mouvement à sa gauche et presque aussitôt, une veste chaude entoura ses épaules.
Elle tourna la tête et vit deux prunelles d'un bleu limpide qui l'observaient intensivement....


Tbc...
_____________

C'est super, cette suite est super.
Vraiment, je la lis avec plaisir et pourtant je ne lis plus de fic sur House depuis quelques temps et là, je sais pas y'a un truc qui me fais aimé ta fic.

Vraiment sur ce coup là, Cuddy s'est faite avoir. Elle devrait savoir pourtant. Elle ne devrait jamais se rendre nul part seule.
House à encore gagné.

Puis le coup du je ne me soucie plus de vous et dés qu'elle le voit à terre, elle ne peut s'empêcher d'aller aux nouvelles.
Sacrés Cuddy tiens.

Et la fin, est Il lui offre sa veste.
Comme quoi lui aussi se soucie d'elle.

Je ne peux que te réclamer la suite.

Franchement, c'est génial. je savais que c'était un coup de Greg. je me demande comment Lisa a-t-elle pu se laisser aussi facilement avoir. En même temps, dès qu'il s'agit de son hôpital, elle oublie tout ce qui se passe autour. Et puis, il afut avouer qu'elle est bien mieux enfermer dans le froid avec Greg qu'avec celui dont on ne doit pas prononcer le nom. En plus, il lui offre gentiment sa veste, que demander de plus, Eh ben rie.
Je me joins à Greisa pour te quémander la suite.

j'
elle aurait du se douter que House manigancé quelque chose
mais bon, il s'inquiète pour elle lui aussi, il lui donne sa veste
et il veut la sauver de celui dont on ne doit pas prononcer le nom

Merci Danseuse, sublime suite

merci pour vos comm, voici la suite !

Happy New Year, Lisa !

Partie 3.

Elle perçut soudain un mouvement à sa gauche et presque aussitôt, une veste chaude entoura ses épaules.
Elle tourna la tête et vit deux prunelles d'un bleu limpide qui l'observaient intensivement....
Troublée, elle balbutia un vague remerciement. Il se contenta de hocher la tête et de repartir.

Cuddy fronça les sourcils.
Quoi, c'était tout ? Il lui passait sa veste, la fixait et sans allait sans rien dire !
Elle se tourna vers le fond de la pièce et croisa son regard, une nouvelle fois victorieux.
L'enfoiré ! Il savait ! Il savait qu'en simulant l'indifférence, elle s'interrogerait et s'intéresserait de nouveau à lui...
Encore une fois, elle avait plongé.
Elle l'entendit déclarer sûr de lui :
- Vous ne boudez plus ?

Elle ne répondit pas à l'affront ironique, préférant simplement le toiser, arborant une fierté qu'intérieurement, elle ne ressentait pas du tout.
Il continua d'un ton dur :
- Je vous connais mieux que n'importe qui dans ce monde Cuddy, et je sais que vous n'êtes ni comblée, ni heureuse avec lui. Je le vois, je le ressens.

Cuddy s'empourpra mais ne voulut pas lui donner satisfaction. Elle se leva et s'approcha de lui, sure d'elle.
Elle le nargua, jouant la carte de la provocation :
- Lucas me comble à tout point de vue.
- Oh oui, je veux bien le croire ! Un p'tit coup vite fait bien fait et hop, papa et maman s'endorment très vite car le lendemain, il faut aller travailler....
- Parce que vous pensez faire mieux peut-être ?
- Vous le savez déjà, Cuddy.

La doyenne sentit aussitôt le sang affluer à son visage et elle préféra abandonner ce petit jeu.
Elle n'était pas de taille à l'affronter, elle le savait...
Elle n'était pas non plus de taille à lui résister, elle le savait aussi.

Elle retourna s'asseoir sur la cagette, mais en restant face à lui cette fois-ci. Elle le vit s'éloigner dans un recoin, fouiller dans un sac et revenir vers elle avec une bouteille de champagne et deux coupes.
Il prit place à ses côtés et lui tendit les verres.
- Je voulais attendre minuit mais vous avez l'air d'avoir besoin d'un remontant... La vérité n'est jamais bonne à entendre...

Le bouchon sauta et les verres se remplirent.
Cuddy observa d'un ton cynique :
- Vous aviez tout prévu à ce que je vois ! Enlèvement avec préméditation ! ça peut vous coûter très cher House...
- J'avais tout prévu, sauf une chose.
- Laquelle ?
- Que je ne coucherai pas avec vous ce soir.

Elle sourit malgré elle et tinta son verre contre le sien, en portant un toast :
- A la lucidité retrouvée du docteur House !

Ils burent tranquillement leur premier verre puis le diagnosticien les remplit de nouveau.
Il fixa quelques instants le liquide ambré et commença à parler d'un ton doux et pensif :
- Pourtant... Je me voyais tout à fait effleurer vos lèvres des miennes, en dessiner le contour... Puis je les aurais embrassées et malgré votre légère réticence, vos lèvres se seraient entrouvertes, permettant à nos langues de se rejoindre. Elles auraient dansé ensemble, en un long, brûlant et passionnant ballet, tandis qu'une douce chaleur nous aurait envahis simultanément... Mes lèvres auraient quitté votre bouche pour aller errer dans votre cou, ma langue léchant chaque parcelle de votre peau.. Puis je...
- HOUSE !

Cuddy s'était levée d'un coup et s'éloignait avec rapidité.
Elle ne voulait surtout pas lui montrer à quel point ses paroles lui faisaient de l'effet. Elle but sa coupe d'une traite, laissant le liquide froid éteindre le feu qui s'attisait au plus profond d'elle-même.
- Ok, j'arrête.

La voix du médecin la fit sursauter et sentant ses jambes devenir cotonneuses, elle revint s'asseoir sur la cagette.
Elle reprit la bouteille et se resservit seule, une coupe de champagne.
Le silence s'installa, chacun buvant religieusement son breuvage fruité, évitant soigneusement le regard de l'autre.
L'alcool aidant, une intense chaleur traversa le corps de Cuddy et elle se débarrassa de la veste. Elle vit le sourire de House et s'empressa de couper court à ses espoirs :
- C'est l'alcool, House, uniquement l'alcool.

Il ne la croyait pas. Elle le lut dans ses yeux, emplis de scepticisme.
Elle se plongea de nouveau dans la contemplation de son verre et se raidit en entendant la voix douce et pensive refaire son apparition...
- Après m'être repu de votre cou, mes lèvres descendent vers votre décolleté, mes mains les accompagnant de leurs caresses. Votre peau est si douce au toucher qu'une agréable chaleur m'envahit également et une partie de mon moi s'éveille lentement à ce contact. Mes mains descendent lentement la fermeture éclair de votre robe, qui tombe à vos pieds en un froissement de tissu. Oh mon dieu, votre poitrine si belle et si généreuse qui s'offre à moi, est d'une telle magnificence que je ne peux empêcher mes lèvres d'y goûter... Un sein après l'autre.... Un téton après l'autre.... Je suce, j'aspire, je lèche, je tète....

Il fit une pause dans son énumération et ferma les yeux comme pour mieux imaginer la scène.
Il entendit avec délectation la respiration irrégulière de Cuddy, qui voulait se faire discrète et qui, du coup, peinait à retrouver son souffle..

Tout en gardant les yeux fermés, il continua sur le même ton :
- Sous ma langue, vos tétons durcissent, votre corps frémit, votre bouche gémit...Mes mains continuent leurs caresses et descendent le long de votre ventre... Plus bas... Encore plus bas.... Elle se glissent lentement sous votre petite culotte en dentelle et...
- Je ne porte pas de culotte en dentelle.

La voix de Cuddy était rauque et sourde et elle s'éloigna de nouveau de son employé.
Elle avait besoin de bouger, de marcher, de sortir de cet engourdissement qui paralysait son corps tout entier....
Il avait fait naître, avec de simples mots, un tel désir en elle qu'elle avait dû l'interrompre avant qu'elle-même se trahisse par un gémissement impromptu.

Elle l'entendit se lever et se retourna.
Son cœur manqua un battement lorsqu'elle le vit s'approcher, les yeux brillants de désir, sous la lumière blafarde de la petite salle...


Tbc...

la pauvre, il lui fait subir une véritable torture!!!!!! Allez Lisa, tu sais très bien que tu vas céder donc, pas la peine de résister comme ça.

Merci pour cette suite danseuse.

Wahou, fait chaud d'un coup hein Lisa
Je pense qu'elle ne tiendra plus longtemps, c'est une question de minutes avant qu'elle ne saute au cou de son Greg chéri.

Et c'est qu'il avait tout prévu le Greg, du champagne rien que ca. Manque plus qu'une couverture et ce sera parfait


Super Suite Danseuse

j'ai adoooooooooooooooooooooooooooooooooooré
Lisa c'est pas la peine d'essayer de lutter, tu fiiras bien par te rendre compte
que c'est Greg que tu veux et personne d'autre;
House va finir par la rendre folle s'il continue, folle de lui surtout

Merci Danseuse, cette suite est superbe

Oh il me fais mal au cœur le Greg, je n'avais pas ressentit ca depuis le 6X07 si je me rappelle bien du zode, celui où House et Wilson ainsi que Cuddy vont à une conférence. J'en dirais pas plus pour pas spoilé.

Moi aussi je pense qu'elle la trahie. Elle ne mérite pas l'amour de House, enfin, elle ne le mérite plu.


Cette suite est superbe mais la fin de cette suite est
Il est seul...De nouveau.

Le pauvre chou me fais vraiment de la peine

Fic toujours aussi bien, tu arrive parfaitement à faire passer les émotions de chaques persos.
Merci pour cette suite

très belle suite, et le baiser est sublime
pauvre House il me fait beaucoup de peine, et comme Greisa ça me rappelle le 6X07


Magnifique et superbe suite, merci Danseuse et vivement la suite

Je me joins à Greisa et Melinda pour souligner la beauté de ta fic. J'aime toujours autant.

Pauvre Greg, il me fait pitié Cudy n'a qu'à larguer celui dont on ne doit pas dire le nom comme ça, elle sera libre

J'ai hâte de lire la prochaine suite.

Rhaa mais.. Mais pourquoi faut toujours qu'il ramène sa poire celui-là ? --'

merci beaucoup pour vos comm !

voici la suite, bonne lecture !

Happy New year Lisa !

Partie 5.


House, seul au milieu de la pièce, les observa partir, Cuddy dans les bras de Lucas...

Il resta un long moment à observer le couloir désormais vide. Puis il retourna dans la chaufferie, reprit sa veste mais laissa les coupes et la bouteille.
Il enfila sa veste, imprégnée du parfum de Cuddy. Il huma la fragrance sucrée qui s'en dégageait et son cœur se serra davantage.
Il avait essayé. c'était son dernier essai. Il avait échoué.

Il sortit de la chaufferie et remonta lentement jusqu'à la salle de réception. Il chercha dans la foule mais ne la trouva pas.
Elle devait être partie...
Elle devait être rentrée chez elle...
Sans lui mais avec l'autre...

Il vit Wilson en caleçon, dansant avec une jeune infirmière. House ne put s'empêcher de sourire à la vue de son ami complètement ivre. Wilson et l'alcool n'avaient jamais fait bon ménage.
Il regarda longuement son ami se déhancher puis murmura :
- Adieu James...

Il se retourna et marcha vers la sortie.
Il n'avait eu droit qu'à un seul essai. Il avait échoué.
A quoi bon continuer...
Il s'arrêta dans le hall et fixa son bureau. Il était plongé dans le noir. Il s'approcha de la porte et fixa son nom en lettres capitales : LISA CUDDY.
Doucement, il les frôla de son doigt puis laissa retomber sa main.

Reculant doucement, il décrocha enfin son regard de ce lieu empli de souvenirs et sortit de l'hôpital.
Il enfourcha sa moto et partit. Il ne roula pas vite, observant la ville endormie, profitant d'un arrêt au feu rouge pour admirer les étoiles.
Il arriva devant l'appartement de Wilson.
Il monta lentement les marches du perron, se retourna une dernière fois pour observer la rue, le quartier, sa moto puis entra dans l'immeuble.

Une fois dans l'appartement, il alluma la chaîne stéréo et une douce musique de jazz emplit la pièce. Il se dirigea vers le bar et en sortit une bouteille de bourbon. Il s'en servit un verre et alla s'asseoir sur le canapé, emmenant l'alcool avec lui.

Il but le verre d'un trait et ferma les yeux, laissant l'alcool ambré brûler son oesophage au passage.
Que faisait-elle ? La consolait-il ?
c'était sa dernière chance et il avait échoué.

Il prit une feuille et prit le temps d'y marquer quelques mots avant de la mettre sous enveloppe.
Il se leva ensuite et alla la déposer sur l'oreiller de Wilson. Il fixa la photo d'Amber, posée sur la table de nuit et lui dit à haute voix :
- J'espère que tu ne vas pas m'en faire trop baver là-haut !

Il sortit de la chambre, referma la porte et se dirigea vers la sienne. Il ouvrit son placard et en retira une boite à chaussures, enfouie sous une épaisse couche de vêtements.
Il l'ouvrit et prit une photo dans sa main.
Son cœur bondit en la revoyant : Cuddy et lui, enlacés, jeunes et beaux...
Il se souvint avoir bondi lorsqu'il avait surpris le photographe en train de les mitrailler.
Mais il avait gardé la photo en souvenir...
En souvenir de son erreur passée... Celle de l'avoir laissée filer...

Il souleva le tas de photos, prit la boite de vicodine cachée au fond et reposa l'image au-dessus...Cuddy souriait à l'objectif.
Il referma la boite d'un geste brusque et la laissa sur le sol.

Il revint s'asseoir sur le canapé et se resservit un verre.
Il le but lentement tout en observant la boite orange tournoyer entre ses doigts.
Il avait essayé mais il avait échoué.
C'était son dernier essai...
C'était son dernier échec...

Il ouvrit la boite et prit deux vicodines. Il les regarda, puis les mit dans sa bouche et but une bonne gorgée de bourbon.
Il sortit deux autres gélules et les posa dans le creux de sa main.
Il les avala de la même façon que les deux premières.
Il se resservit un verre et reprit deux gélules.

Des coups sourds à la porte le firent sursauter et les deux comprimés volèrent sur le sol.
Il hurla :
- Foutez le camp !

Les frappés redoublèrent d'intensité et de volume. Choisissant de les ignorer, House se mit au sol pour récupérer les gélules. Il entendit alors la porte s'ouvrir lentement.
Merde, il ne l'avait pas fermée à clef !

Il se releva, des insultes plein la bouche, prêtes à faire feu contre l'assaillant mais rien ne sortit. Il se figea.
Avec un timide sourire, Cuddy s'avança dans la pièce.
Reprenant ses esprits, légèrement engourdi par l'association alcool-comprimés, il réitéra son "Fichez le camp".

Nullement impressionnée, Cuddy s'avança et vint jusque lui.
Il lui dit d'une voix peu amène :
- Que faites-vous là ?

Elle approcha doucement son visage du sien et murmura tout contre ses lèvres :
- Je suis venue terminer ce que nous avions commencé.

Le baiser qu'elle lui donna ensuite fut si doux que tous les griefs de House disparurent comme par enchantement.
Il parvint néanmoins à articuler :
- Je croyais que vous trouviez ça malhonnête ?
- Oui, mais plus maintenant.
- Et qu'est-ce qui a changé ?
- Je suis libre désormais...

Elle reculait pour voir sa réaction quand ses yeux tombèrent sur la bouteille à moitié vide et les gélules.
Baissant le regard, elle vit une vicodine sur le tapis.
Elle comprit alors...
Elle comprit ce qu'il était en train de faire...
Ses yeux s'embuèrent et elle le regarda bouleversée :
- Greg, que...

La sonnerie de la porte d'entrée retentit, longue, interminable, stridente, l'interrompant dans son questionnement...


TBC...

Pauvre Greg, il me fait pitié. Heureusement que Cuddy est arrivée... En plus, elle a larguée l'autre

Superbe suite danseuse. C'est toujours un immense plaisir de te lire.

juste sublime
heureusement que Cuddy est arrivée sinon qui sait ce qui ce serait passé
n'empêche que Greg me fait beaucoup de peine

Merci Danseuse, j'adoooooooooooooore toujours autant tes fics
vivement la suite

Le HUDDY

J'adore ton histoire!!! Heureusement elle est arrivée à temps!!