Disclaimer: Mac ne m'appartient pas et je ne touche rien en écrivant cet OS.
Merci à Ma Gwen pour la correction
D'après le titre vous vous doutez que ce ne sera pas gaie
Pov Mac
Cette nuit là, je me suis réveillé en sanglots.
J’avais du mal à respirer.
Je me suis levé et me suis servi un café.
Tu es venue me rejoindre et m’a demandé ce qu’il se passait.
Je t’ai menti, te disant que je n’arrivais juste pas à dormir.
Tu m’as souris, m’a déposé un baiser sur les lèvres et es parti te recoucher.
Tu ne pouvais pas te douter un seul instant de ce qu’il allait arriver.
J’ai vu ma mort.
J’ai vu ce suspect que nous pourchassons me tirer dessus.
Je me suis vu tomber et ne jamais pouvoir me relever.
Je t’ai vu accourir a mes cotés et me prendre la main.
Je t’ai vu verser des larmes et pleurer dans les bras de Lindsay.
Je t’ai vu refuser de me lâcher la main à la morgue.
Je t’ai vu des jours entiers à pleurer seule.
Je t’ai vu organiser mes funérailles.
Je t’ai vu tenir la main de Don et la serrer si fort que tes doigts en sont devenus blancs.
Je t’ai vu prendre la parole à l’église et ne pas pouvoir finir ton discours.
J’ai vu tous mes amis et collègues te glisser un petit mot de réconfort.
Je t’ai vu t’éloigner pour pleurer en silence.
J’ai vu Sid te prendre dans ses bras et te raconter une ou deux anecdotes.
Je t’ai vu retenir ton sourire, en te disant qu’en ce jour tu n’avais pas le droit de rire.
Je t’ai entendu me crier de revenir vers toi.
Je t’ai vu retourner seule à la maison.
Je t’ai vu recroquevillée sur le lit en pleurant, me demandant pourquoi j’étais parti si tôt.
Et moi je me suis vu te dire que je n’étais pas loin et que je t’attendais de l’autre coté du chemin.
Je t’ai même dit de ne pas t’inquiéter et que j’allais bien.
Ce cauchemar que j’ai cru faire, n’en étais pas un.
Tout ce que j’ai vu était bien réel.
Je me suis pris une balle, alors qu’elle t’était destinée.
Je t’ai laissé sans te dire combien tu comptais pour moi.
Et maintenant je n’ai plus aucun moyen de te dire « je t’aime »
Je me contenterai de te regarder et de veiller sur toi.
FIN
Poème dont je me suis inspirée
- Spoiler:
LA MORT N'EST RIEN
Chanoine Henri Scott Holland – 1847, 1918
La mort n’est rien
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi. Tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’a toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas de ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait vivre ensemble.
Prie. Souris. Pense à moi. Prie pour moi.
Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme
il l’a toujours été.
Sans emphase d’aucune sorte et sans trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle reste ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée,
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.