Fermeture éclair [OS ship smac]

Non, non et non ! Pas maintenant !

Pourquoi fallait-il que ça lui arrive alors qu’elle était déjà en retard ? Elle essaya une nouvelle fois, mais non décidément cette saleté de fermeture ne voulait rien entendre.

Elle abandonna l’idée d’y arriver seule, enfila sa veste et sortit doucement des vestiaires, vérifiant au passage l’absence de collègues dans le couloir.

Tout en se faisant discrète, elle alla à la recherche de Lindsay pour lui demander son aide. Au bout de quelques minutes, elle dût se rendre à l’évidence : son amie avait quitté le labo. Et sans doute bien avant elle.

Elle soupira. Ou elle allait à son rendez-vous en tenue de « travail » ou elle annulait. Elle n’allait quand même pas se rendre au restaurant avec sa robe non fermée. Pour le moment elle ne voyait pas trop ce qu’elle pouvait faire.

La poisse !

Puis une idée lumineuse jaillit dans son esprit tout comme la lumière allumée dans le bureau au fond du couloir.
Elle s’y dirigea rapidement.

Elle frappa et sans attendre la réponse, entra. Mac leva les yeux et sourit, il se doutait de qui était entré sans y être invité dans son antre. Sourire qui s’estompa à la vue de la mine contrariée de sa meilleure amie.

Stella : « Mac, j’ai besoin que tu me rendes un grand service. C’est urgent ! »

Mac : « Bien entendu. Qu’est-ce qui se passe ? »

Stella : « Tu peux fermer les stores s’il te plaît ? »

Mac se leva, alla fermer les stores du bureau, toujours intrigué par le comportement de Stella.

Mac : « C’est fait. Maintenant dis moi ce qui ne va pas. »

Stella ne dit rien de suite, elle se tourna et retira sa veste, offrant ainsi à son ami une vue sur son dos dénudé.

Stella : « Ma fermeture est coincée. Tu peux m’aider à la remonter ? »

Mac réussit à lui répondre malgré la boule qui lui obstruait la gorge.

Mac : « D’accord je vais essayer. »

Mac se rapprocha de Stella tout en déglutissant avec difficulté. Il faut dire que la vue était des plus agréables.

Il admirait sa superbe chute de reins. Il savait aussi qu’elle portait un soutien-gorge en dentelle noir.

Il se saisit de la minuscule fermeture et doucement tenta de la débloquer. Si ses mains s’évertuaient à résoudre le problème de robe de Stella, ses yeux quant à eux ne pouvaient se détacher de la sublime peau dorée.

Il se demandait si elle était aussi douce qu’elle le paraissait. Il se demandait quelle sensation il éprouverait à son contact.

Stella : « Mac tu t’en sors ? »

Mac : « Elle est vraiment bien coincée, mais je devrais y arriver. (il insista un peu plus) ça y’est ! »

C’est lentement qu’il remonta la fermeture, laissant ses doigts effleurer le dos de Stella.
Il avait rêvé un moment comme celui-ci de si nombreuses fois. Pourtant il savait que sa peau était douce. Il avait eu sa main si souvent contre sa joue.

Mais là c’était tellement mieux que ce qu’il avait imaginé. Sa peau était incroyablement soyeuse. C’était comme s’il recevait des milliers de décharges électriques dans les doigts qui lui provoquaient des sensations incroyables dans tout le corps. Il vit Stella frissonner à ce contact. Il sourit.

*** *** ***

Quand elle sentit les doigts de Mac frôler son dos, elle ne put réprimer un frisson. D’un coup elle se sentait brûlante. Heureusement qu’elle lui tournait le dos, ainsi elle n’aurait pas à expliquer la rougeur de son visage.
Elle avait souvent espéré ce genre de geste de sa part mais elle avait fini par se faire une raison. Mais à cet instant, elle se sentait pleine de désir pour cet homme.


Mac la vit remonter d’une main mal assurée sa belle chevelure bouclée afin qu’elle ne se prenne pas dans la fermeture.
Mac découvrit la courbe gracieuse de la nuque de son amie. Il finit de remonter la fermeture et avant même de réaliser ce qu’il faisait il posa ses lèvres sur l’épaule découverte de la jeune femme.

Il se recula surpris par son geste.

Stella se retourna et le regarda surprise. Elle ne prononçait pas un mot. Lui n’osait rien dire non plus. Qu’aurait-il pu dire ? Qu’il était désolé ? Ça serait un mensonge, car il en rêvait depuis longtemps, et il respectait trop son amie pour lui mentir. Qu’il désirait l’embrasser depuis des années ? Non, il allait s’abstenir de lui avouer ce détail.

Il attendit. Elle le giflerait ou refuserait de lui parler dorénavant alors il ne pourrait s’en prendre qu’à lui.

Ce fût à son tour d’être surpris quand Stella le saisit par la cravate et prit ses lèvres bien plus passionnément que son propre baiser si timide.

Il se reprit bien vite et enlaça la jeune femme pour la sentir contre lui.

Chacun se sentait grisé par l’autre. Ils ne pouvaient plus s’arrêter.

Stella finit par interrompre le baiser.

Stella : « Il va falloir que je prévienne mon rendez-vous que j’annule notre dîner. »

Mac gêné et jaloux : « C’était sérieux ? »

Stella souriante : « Pas du tout, on sortait pour la première fois ensemble ce soir. »

Mac n’ayant plus à s’inquiéter de cet « autre », reprit la bouche de Stella. Il passa les mains dans son dos. Il voulait de nouveau toucher la peau satinée de sa compagne.

Stella sentit que quelque chose ennuyait Mac.

Stella : « Mac ? »

Mac penaud : « Ta fermeture éclair est coincée. »

Stella éclata de rire, posa son front sur celui de Mac et l’embrassa tendrement sur la bouche.

Stella : « C’est pas grave. Tu y arriveras à la maison. »

Ils se sourirent et s’embrassèrent de nouveau éperdument.