Pour une enfant [1ère partie]

I'm baaaaaaaack !!!! Pardonnez-moi de m'être absentée si longtemps... Je vais bien, très bien même, j'aime toujours autant ma Stella, j'aime toujours autant le Smac, et j'ai des idées toujours aussi tordues ! Que demande le peuple ? Donc ben... Voilà une nouvelle fic, en deux parties et qui promets d'être assez longue. J'espère qu'elle vous plaira, et je ne vous en dis pas plus, je vous laisse la découvrir par vous-mêmes

Bonne lecture !

Disclaimer : les personnages et l'univers de CSI NY ne m'appartiennent malheureusement pas et je ne tire aucun profit financier de la publication de ce texte.

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Prologue


Je la regarde. Sa peau couleur de miel scintillant au soleil, ses longs cheveux bouclés volant au vent. Elle sort lentement de l’eau, s’avance vers moi. Elle ne me quitte pas des yeux. Un sourire mutin vient se dessiner sur son beau visage. Elle approche, resplendissante. Elle s’arrête devant moi, me dévisage un moment en souriant plus encore. Elle s’assoit, remonte ses cheveux au-dessus de sa nuque, puis elle ferme les yeux et s’allonge tranquillement sur le sable. A côté de moi. Si près... Elle sourit toujours.

Je la regarde et sens mon cœur chavirer un peu plus à chaque instant. Je laisse mes doigts s’aventurer sur son corps. Ses épaules, ses bras… Je la sens tressaillir légèrement sous mes caresses mais elle me murmure de continuer. J’hésite. Je continue. Elle s’endort peu à peu, détendue. Je poursuis toujours mes caresses sans pouvoir détacher mon regard d’elle.
Je sens mon cœur exploser de joie tandis qu’elle dort paisiblement, sa main fermement ancrée dans la mienne.

Elle se réveille après quelque temps, se tourne vers moi et m’offre un autre de ces merveilleux sourires qui suffisent à eux seuls à illuminer mes journées. Je me mords les lèvres nerveusement, incapable de résister à son charme, à sa beauté. N’y tenant plus, je me penche vers elle et laisse nos lèvres se sceller en un baiser tendre et passionné.

Nous parlons de tout, de rien. D’avenir. Cela fait quelques semaines maintenant que certains sujets reviennent régulièrement dans la conversation, lorsque nous sommes seuls tous les deux. Foyer, enfants… Tout ça nous fait encore un peu peur mais je sais que nous en mourrons d’envie, l’un comme l’autre. Certaines choses commencent d’ailleurs à se concrétiser ! Nous avons déjà visité pas mal appartements. Notre choix n’est pas encore fixé, mais ça ne devrait probablement plus tarder. Je sais qu’elle en a un en vue, en particulier. Un peu à l’écart de Manhattan, dans les beaux quartiers. Trois chambres, pas très grandes mais bien agencées. L’endroit parfait pour une famille avec de jeunes enfants…

« Comment l’appellera-t-on ? »

Perdu dans mes pensées, je ne saisis pas tout de suite le sens de la question, mais il me suffit de croiser son regard pour comprendre ce dont elle veut parler. Je lui souris tendrement.

« J’aime bien Gary, qu’en penses-tu ? »

Elle fait mine de réfléchir un moment, hoche la tête d’un air approbateur.

« Ca me va… mais, si c’est une fille ? »

Je me retiens de rire. Je ne voudrais pas qu’elle s’offusque de ma réaction. Cela fait si longtemps qu’elle rêve de devenir mère… Elle veut que tout soit parfait pour le jour où ils arriveront. Je la comprends, même si je serais moi-même plutôt du genre à prendre les choses comme elles viendront, au moment où elles viendront. Je prends quelques instants pour réfléchir. Si c’est une fille… Notre fille…

« Sophie. »

Ca lui plait aussi. Elle m’offre un sourire éclatant et je me sens rougir. Ce sera merveilleux… Je ne peux plus imaginer ma vie sans elle aujourd’hui. Quand j’y songe, ça fait même très longtemps que je ne peux plus imaginer ma vie sans elle. J’ai mis du temps à réaliser à quel point je l’aimais, mais elle a été mon point d’ancrage, ma source de vie pendant toutes ces années…

Les heures ont passé et il est déjà tard. Les gens ont délaissé le bord de mer pour regagner la ville et envahir les restaurants. Seuls sur la plage, nous goûtons avec délice les derniers instants de cette belle journée. Espiègle comme jamais, elle me met debout et me tire jusqu’à l’eau. Je trébuche soudain, chute, l’entraîne avec moi. Nous sommes trempés jusqu’au cou et elle rit aux éclats. Je ris moi aussi tout en la ramenant vers moi et nous restons ainsi, enlacés, pendant de longues minutes. J’ai bien conscience du sourire un peu niais qui n’a pas quitté mes lèvres depuis l’aube, mais je m’en fiche totalement. Je me sens bien, pourquoi devrais-je m’en cacher ? Elle fait de moi le plus heureux des hommes et je donnerais tout pour que cette journée ne s’achève jamais.

Mais il fait presque nuit noire à présent, et il faut songer à rentrer. Je la raccompagne à son appartement, elle me supplie de monter et je finis par céder. Elle m’offre un verre, en profite pour me défaire de mes vêtements. Je la suis dans sa chambre. Nous nous aimons comme au premier jour, avec tout le feu de notre passion. Nous restons encore quelque temps dans les bras l’un de l’autre, mais il me faut partir. Nous préférons maintenir notre relation secrète le plus longtemps possible, alors nous nous sommes imposé cette règle… Ne jamais rester dormir chez l’autre. Plus le temps passe et plus nous nous sentons tiraillés, tant le besoin de l’autre se fait sentir, mais nous savons qu’un jour viendra où nous serons libre de nous aimer aux yeux de tous. Je la laisse alors dormir paisiblement tandis que je quitte son appartement. Je regagne ma voiture, m’éloigne lentement. Je soupire. Je sais que je la reverrai dans quelques heures mais mon cœur me brûle malgré tout. Je ne supporterai plus longtemps de jouer à ce petit jeu. Je l’aime, je ne veux plus avoir à me cacher.

Je jette un dernier coup d’œil dans le rétroviseur, lorsqu’une violente explosion retentit soudain. J’arrête brusquement la voiture, sens les battements de mon cœur s’accélérer sans que je puisse rien y faire. Je regarde les flammes s’échapper de la fenêtre de cet immeuble, dernière moi. Sa fenêtre…


***

« Stella !!! »

Je repris lentement ma respiration, tâchai d’acclimater mes yeux à l’obscurité. Je sentis mes poings se crisper sur les draps. Encore ce rêve, ce cauchemar… Inspirant profondément, je me levai et me dirigeai vers la fenêtre. J’étais en sueur, un peu d’air ne me ferait pas de mal. Je poussai les volets et laissai le vent frais s’engouffrer dans ma chambre. Je soupirai. Il devait être aux alentours de trois heures du matin, et la rue était déserte. Il fallait être fou pour être debout à une heure pareille. Après quelques minutes, je décidai d’aller me recoucher. Je ne réussirais probablement pas à me rendormir, mais que pouvais-je faire d’autre… J’inspirai alors une dernière bouffée d’air, mais au moment de refermer les volets quelque chose me retint. J’avais aperçu une lueur dans un appartement de l’immeuble d’en face, j’en étais certain ! Le propriétaire pouvait certes avoir des insomnies mais j’avais comme un pressentiment… J’attendis quelques minutes encore, et à nouveau ! Cette fois j’en avais la certitude. La lueur que j’avais vue, c’était celle d’une lampe torche. Parcourant instinctivement la rue du regard, je remarquai alors la voiture noire garée au bas de l’immeuble, tous feux éteints mais avec une personne à son bord. Ce ne pouvait pas être une coïncidence. Je ne perdis pas un instant de plus. Je pris à peine le temps de m’habiller. Courant jusqu’à ma table de chevet, j’y récupérai mon arme puis je me ruai vers la rue, mais il était déjà trop tard. Je n’arrivai que pour voir deux hommes, le visage recouvert et entièrement vêtus de noir, quitter l’immeuble et s’engouffrer dans la voiture qui les attendait. Je parvins tout de même à en saisir un par le bras avant qu’il ne monte dans le véhicule. Je lui fis faire volte-face et réussis à lui arracher son masque, mais je relâchai ma prise en découvrant son visage. C’était impossible… Je devenais fou…

La voiture noire démarra en trombe devant moi l’instant d’après. J’étais seul dans cette rue, seul, perdu et incapable de bouger…


TBC...

Wouahououuuuuuu !!! Quel début !!!

Je ne demande qu'une chose !!!!! LA SUIIIIIIITTTEE !!!!!!!

J'aime bien le contexte de ton histoire en plus
je ne suis pas fan de Stella, je préfère de loin Jo, mais ton histoire est vraiment bien !!!!
J'aiiiiimmmmmmmmeee

Tu es revenue

Cette fic commence super bien et je te retrouve bien là avec cette fin de partie

Vivement la suite

Merciiiiiiiiii les filles !!!

@ Fanmisa : ravie de t'avoir comme lectrice ! Tu sais, je suis une grande fan de Stella moi, alors j'ai vraiment eu du mal à accepter Jo, et je ne parviens pas à lire de fics Jac, c'est plus fort que moi... En plus pour moi je ne vois que "Sela Ward" (que j'aime beaucoup comme actrice, soi-dit en passant !) et pas "Jo, la nouvelle enquêtrice du CSI NY", du coup nan, je n'arrive vmt pas à m'y mettre ! Mais tu sais quoi ? Je viens de lire le début de ta fic. C'est super ultra génial !!! Hyper bien écrit et encore plus prenant ! Et puis plutôt DL que Jac, alors ça me va Je te promets d'aller la lire un de ces jours, assez bientôt !

@ ma Zat : oh ben toi je te connais. Je sais que tu écris bien et que tu aimes bien me lire d'habitude, donc j'espère me montrer à la hauteur encore une fois

Je ne sais pas trop à quel rythme les suites arriveront, mais je ne laisserai pas passer 3 mois entre deux, c'est promis ! Alors à très vite

Hey !
ohhh ça sera avec grand plaisir que je t'aurai comme lectrice

Ben moi je trouve Jo plus pétillante et vivante que Stella, après oui moi je ne connaissais pas du tout l'actrice avant donc ...
Pour ce qui est du Smac ou du Jac, je n'accroche pas trop ni a l'un ni à l'autre, enfin dans la série je parle, parce que je ne vois pas du tout Mac être avec qq1 de l'équipe, encore moi être un père et avoir une vie de famille comme j'ai pu le lire dans quelques fics que j'ai survolé ... après ce ne sont que des fictions donc j'arrive à faire la différence entre l'écrit et la série et donc j'aime bien ...
mais c'est surtout l'histoire qui doit me faire accrocher, pas vraiment les ships qu'il y a dedans et la tienne est vraiment géniale

Donc vivement la suite !!!!!!!!!!!!

Merci Ma Selenia

Bien sûr que tu es à la hauteur, comme toujours

Merci !

Voilà la suite, le vrai début de l'histoire

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Chapitre 1




POV Danny Messer


Lindsay arriva quelques minutes après moi et je lui tendis sa mallette d’analyses. Elle était encore au labo quand nous avions été prévenus de notre nouvelle affaire. Nous avions planché sur une lourde enquête pendant plus d’une semaine, nous en étions enfin venus à bout mais la patronne avait tenu à terminer toute la paperasse avant de s’accorder un peu de repos. Il fallait dire qu’elle n’avait pas récupéré la tâche la plus facile lorsque Mac lui avait cédé la place. J’essayais de l’aider autant que je le pouvais mais c’était elle qui prenait toutes les responsabilités en cas de pépin, alors elle s’acharnait à faire quasiment tout toute seule, histoire d’être sûre que le travail était bien fait… D’autres auraient sans doute vu ça comme un manque de confiance en moi mais je la connaissais, je la comprenais. Et je commençais aussi à comprendre comment Mac avait pu passer autant de nuits blanches à bosser…

Je ne pus m’empêcher de rire intérieurement. Oh… Nous passions certes de plus en plus de nuits au labo, mais il n’y avait pas forcément que du négatif à cela ! Nous nous étions aussi trouvé de très agréables occupations et il ne se passait plus une semaine sans que les douches du labo soient le cadre d’ébats assez… intenses. Et puis nous n’avions plus à veiller sur les enfants comme auparavant, alors quelle différence y avait-il en fin de compte, entre passer la nuit au labo ou chez nous, du moment que nous étions ensemble ?

Je soupirai tout de même légèrement tandis que Lindsay approchait. Il y avait des limites qu’il s’agissait de respecter… Elle était épuisée, cela se voyait sur le moindre de ses traits. Ca devait bien faire trois jours qu’elle n’avait plus fermé l’œil. Je n’avais rien dit jusqu’alors car je sentais que nous arrivions au bout de l’enquête et que je pensais qu’elle prendrait du repos ensuite, mais voilà que ce nouveau cas venait de nous tomber sur les bras ! Et je sentais que nous allions avoir fort à faire, encore une fois…

« Est-ce que ça va, toi ? »

Elle s’arrêta à ma hauteur, esquissa un sourire rassurant et hocha doucement la tête. Je n’étais pas dupe, elle le savait, mais avions-nous vraiment le choix ? Le boulot avant tout… Me fichant éperdument de ce que penseraient les autres, je lui volai un rapide baiser avant de l’accompagner jusqu’à notre nouvelle scène de crime.



***


POV Don Flack


Nous avions du boulot… Sept cadavres sur les bras, tous criblés de balles, et de la poudre blanche au milieu du terrain de tir… Bien entendu, pas une seule pièce d’identité, mais des tatouages éloquents. Deux gangs qui s’étaient entretués autour d’une sombre affaire de drogue. Classique, mais jamais évident à mettre totalement au clair…

Madame et Monsieur Messer arrivèrent enfin. Ils avaient été plus longs que d’habitude, mais un rapide coup d’œil à Lindsay me suffit pour comprendre… Elle était sur le point de lâcher, mieux valait ne pas forcer. Toujours était-il que le nouveau était déjà arrivé depuis plus de vingt minutes et qu’il s’impatientait ! Je me retins de rire. Le nouveau… Il s’appelait Steve, Steve Esteban. Il avait une trentaine d’années et ça faisait déjà près de trois ans qu’il avait rejoint l’équipe ! Il s’était bien intégré, aucun souci, il bossait bien, mais je ne pouvais m’empêcher de me dire que ce n’était plus pareil à présent, et je n’étais pas le seul à le penser. Oh, ça ne nous choquait pas de voir Lindsay devenue notre patronne. Au contraire, elle le méritait amplement ! Mais sans Stella, sans Mac… Hawkes aussi était parti, environ en même temps que Mac. Après des années d’hésitation, il avait finalement repris un poste d’urgentiste. Quant à Sid, il était parti à la retraite depuis près de huit ans. Heureusement, il restait encore Adam, fidèle à son poste, mais ce n’était plus pareil non plus depuis que le FBI l’avait recruté à temps partiel pour qu’il leur donne un coup de main…

Non, vraiment… Les choses avaient bien changé. Les départs avaient donné lieu à l’apparition de nouvelles têtes. Des gens très bien en général, mais qui ne savaient pas forcément ce qu’ils voulaient. Ils restaient un an, deux, parfois trois, et puis ils partaient découvrir d’autres horizons. Jamais nous n’avions réussi à recréer de liens aussi forts que ceux que nous avions pu avoir avec Mac ou avec Stella. Tout ça pour dire que le nouveau poireautait depuis plus d’un quart d’heure car la patronne avait demandé à voir la scène de crime intacte et qu’il n’avait donc pas pu commencer à prélever le moindre indice...

Je vis Lindsay lever les yeux au ciel en grimaçant lorsqu’elle aperçut les sept cadavres. Il fallait avouer… Ce n’était pas le genre de scène les plus agréables à regarder à quatre heures du matin, encore moins après l’enquête que l’on venait de clore. Mais elle se ressaisit rapidement et eut tôt fait de distribuer les rôles entre Danny et Steve dès que je lui eus résumé la situation. Ils commencèrent alors tous les trois à rassembler un maximum d’indices tandis que je parcourais le lieu du crime du regard. Un vieux hangar, pas loin du port. Aucune habitation à la ronde. Les corps avaient été découverts par un junkie qui avait l’habitude de trainer dans le coin. Il venait de se faire jeter hors d’un bar, il était défoncé et il avait tout naturellement jeté un coup d’œil à l’intérieur du hangar après avoir senti une odeur étrange s’en échapper. Et pour cause ! On estimait que les cadavres devaient déjà en être à leur troisième jour de décomposition.

Après une petite demi-heure, Lindsay, Danny et Steve vinrent me rejoindre et m’expliquer brièvement ce qu’ils avaient trouvé. Des traces de coke en quantité assez importante, des empreintes de pneus, quelques grosses liasses de billets, des plastiques qui avaient dû servir d’emballage quelconque. Rien qui ne venait réfuter mon hypothèse de départ. Du moment que l’on réussissait à identifier ces hommes, l’affaire avait des chances d’être vite bouclée en fin de compte !

Lindsay jeta un dernier coup d’œil à la scène de crime et soupira.

« Les cadavres et les preuves seront encore là demain. Au point où nous en sommes, les analyses peuvent bien attendre quelques heures encore. »

Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Danny. Il était soulagé que sa moitié se montre complaisante… Il passa un bras autour de ses épaules et elle le remercia du regard. Alors qu’ils s’apprêtaient à partir, elle se retourna une dernière fois vers nous.

« Finissez de rassembler les indices que nous avons récolté, ramenez-les au labo avec les corps en faisant bien attention à ne pas commettre d’impair, et rentrez vous reposer. Je veux voir tout le monde en forme au labo avant dix heures ! »



***


POV Danny Messer


Nous étions enfin de retour chez nous…

Elle soupira de bien-être lorsque je fis glisser sa veste de ses épaules pour venir déposer de tendres baisers dans le creux de ses reins. Ses jambes flageolaient tant elle était éreintée. Elle manqua de perdre l’équilibre. Je la récupérai dans mes bras et l’allongeai sur le lit avec la plus grande délicatesse. Là, j’achevai de la dévêtir tout en couvrant son corps de douces caresses. Elle gémit faiblement. Je fus bien tenté de m’aventurer dans une étreinte plus osée, mais je me montrai raisonnable. Il ne fallait pas abuser. Nous avions besoin de dormir, tous les deux. Aussi me déshabillai-je à mon tour, rapidement, avant de me glisser sous les draps à ses côtés. La serrant contre moi, je laissai mes doigts parcourir ses courbes délicates tandis que nous plongions tous deux dans les bras de Morphée.



***


Il n’aurait su dire combien de temps dura cette trêve. Trois heures ? Quatre tout au plus. Ce fut la sonnerie stridente du portable de Lindsay qui les tira brutalement du sommeil. Elle hésita un moment, puis finit par décrocher. Danny sentit l’énervement monter en lui comme il la regardait. Il ignorait ce qu’on pouvait raconter à sa femme, mais les rides qu’elle affichait à présent sur son front ne laissaient rien présager de bon. Au bout de quelques minutes, elle raccrocha…

« C’était Mac… Il se passe quelque chose, il n’a pas l’air d’aller bien. Il m’a donné rendez-vous à la brasserie, en bas du labo, à neuf heures… »

Neuf heures… Un bref coup d’œil au réveil… Moins de vingt minutes. Il l’accompagnerait au café puis irait au labo, bosser. Il ne put s’empêcher de grimacer. La dolce vita au fond du lit venait de s’achever, aussi rapidement qu’elle avait commencé !



TBC...

Ce que c'est super agréable de te lire. Ton écriture est parfaite quoi!!!!!

Le chapitre est super intéressant, je l'ai vraiment beaucoup aimé: que de talent mais que de talent!!!!!!

Vivement la suite

BRAVOOOOOOOOOOOOO j'adore ta suite !!! c'est énorme !!!
Lindsay patronne !!!!!
j'adooooooooooooorre l'idéeee !!!
et puis Danny dit qu'ils n'ont plus besoin de s'occuper DES enfants ... ça veut dire qu'ils n'ont pas que Lucy

je veux la SUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITTTTEEE !!!!!

euhh attend ... pour que tu comprenne bien

Merci beaucoup les filles !
Faut rien exagérer quand même, ma Zat, mais ça fait plaisir

^^ Ben je viens de la finir, la suite ! Alors j'hésite entre
1) me fier à mon côté rationnel qui me dirait de la poster tout de suite
2) donner une raison d'être à tes smileys si souriants ma chère Fan' et attendre encore quelques jours

Mais en fait non, je vous la poste tout de suite sinon je ne m'attellerai jamais au chapitre 3
Bonne lecture j'espère ! Vous devriez peu à peu commencer à comprendre le contexte...

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Chapitre 2




POV Lindsay Monroe


Ca faisait un peu plus de dix minutes que j’avais retrouvé Mac à la brasserie. Danny était passé le saluer rapidement mais avait ensuite pris la direction du labo, ne préférant pas s’imposer. C’était moi que Mac avait appelé, peut-être y avait-il des raisons particulières à cela… Nous avions brièvement échangé quelques mots, commandé deux expressos, puis le silence s’était installé entre nous deux. Ce n’est qu’au bout d’un long moment qu’il articula nerveusement…

« Je l’ai vue… »

Je fronçai nerveusement les sourcils. Mac ne m’avait pas semblé aller si mal lorsque je l’avais eu au téléphone, mais l’homme qui se trouvait devant moi paraissait comme tétanisé. Il avait toujours su parfaitement dissimuler ses émotions derrière sa voix calme et posée. Mais ses yeux parlaient pour lui et je ne lui avais jamais vu l’air aussi perdu qu’aujourd’hui. Il avait toujours fait en sorte de ne presque rien laisser voir de sa souffrance. Même après tout ce qui s’était passé. Et pourtant cette fois-ci…

« Mac… »

Je posai ma main sur la sienne, tentant tant bien que mal de le réconforter, mais ses yeux demeuraient hagards, perdus dans le vide, affolés… Je murmurai doucement.

« Que voulez-vous dire ? »

Il baissa les yeux et je sentis sa main se crisper sous mes doigts.

« La nuit dernière… Je… Je n’arrivais pas à dormir. J’étais à la fenêtre quand j’ai vu des individus suspects fouiner dans un appartement, en face de chez moi. Je suis sorti, j’ai essayé de les arrêter mais ils m’ont pris de vitesse. Je n’ai réussi qu’à… »

Il s’arrêta, ferma les yeux. Il s’efforça de retenir un frisson, en vain.

« J’ai réussi à en retenir un en l’attrapant par la manche. Je l’ai tiré en arrière, j’ai pu voir son visage. Je… »

Il s’arrêta à nouveau, se retourna vers moi et ancra son regard dans mes yeux. Après une profonde inspiration, il poursuivit.

« Je n’ai pas rêvé ! Nous n’étions pas très loin d’un lampadaire, la nuit était claire, je sais ce que j’ai vu, qui j’ai vu. C’était elle ! »

« De qui parlez-vous, Mac ? »

Je ne reconnus pas ma voix, tremblante, hésitante.

« Vous savez très bien de qui je veux parler… »

Je le savais pertinemment, oui. Mais je ne voulais, je ne pouvais pas y croire. C’était juste… impossible !

« Voyons Mac, c’est insensé ! »

Je jetai un coup d’œil à Flack qui nous avait rejoints au café. Il n’ajouta rien mais n’en pensait pas moins. Je me retournai alors vers Mac. Repoussant ma main d’un geste brutal, il avait détourné le regard et serrait les poings nerveusement. Il savait comme moi qu’il y avait forcément eu confusion mais il refusait de se l’avouer. Même après tout ce temps, il avait repris espoir et il voulait croire au miracle. Quant à moi, je me devais de lui faire voir les choses en face… Il était hors de question qu’il se laisse berner par des illusions, le réveil serait bien trop difficile. Je serais aussi dure qu’il le faudrait mais je ne le laisserais pas bercer de faux espoirs.

Je l’observai discrètement. Le barman nous avait apporté nos cafés et Mac avait bien failli renverser le sien en l’attrapant, tant sa fureur le rongeait. Il encaissait…

De la voix la plus douce possible, je poursuivis.

« Réfléchissez un instant Mac… C’était il y a quinze ans de ça. Quinze ans… Comment serait-ce possible ? »

Il secoua la tête, gardant les yeux fermés comme pour ne pas voir la réalité en face.

« Et si elle n’était pas morte Lindsay ? Si elle était là, bien vivante ??? »

« Depuis tout ce temps ? »

Je croisai le regard de Flack. Il n’avait pas poursuivi, mais je savais parfaitement ce à quoi il pensait. C’était absurde… C’était de notre meilleure amie que l’on parlait ! Comment aurait-elle pu disparaître ainsi, sans laisser de traces, pendant quinze longues années ! Sans compter qu’elle n’aurait rien eu à faire dans ce costume de cambrioleur où Mac avait cru l’apercevoir… Je soupirai.

« Stella est morte Mac. Il y a quinze ans. »

Je déglutis amèrement, Don baissa les yeux. Malgré le temps qui s’était écoulé, il nous semblait à tous que c’était hier que tout ça s’était produit. La vie avait continué, il s’était passé beaucoup de choses depuis, alors nous disions avoir tourné la page mais la vérité, c’était qu’elle nous manquait toujours terriblement…

« Nous n’avons jamais retrouvé son corps… »

Je pris une profonde inspiration. Comme je croisais le regard de Flack, celui-ci hocha légèrement la tête. Il le fallait… Même si c’était dur, il fallait que je le dise…

« Mac… Vous savez comme moi que nous avons fait tout notre possible, à l’époque, pour mettre au clair ce qu’il s’était passé. Cette explosion… La déflagration a été d’une telle violence, l’incendie s’est si vite transformé en un tel brasier… Nul n’aurait pu y survivre, pas même elle… Pas même Stella… »

Je marquai une pause, fermai les yeux un bref instant. Les images de cette nuit-là resteraient à jamais gravées dans nos mémoires. Nous avions hurlé, hurlé et hurlé encore, mais nous n’avions rien pu faire. Rien. Nous étions restés impuissants. Nous avions alors prié qu’elle n’ait pas été chez elle à ce moment-là, mais…

« Son ADN était présent sur tous les débris. »

« Je sais… »

Elle était morte.

Mac enfouit son visage derrière ses mains. Il ne pleurait pas. Nul ne l’avait jamais vu pleurer. Pas même après la disparition de Claire. Ni après celle de Stella. Mais nous savions tous à quel point il souffrait intérieurement. Il avait aimé deux femmes plus que tout au monde. Deux femmes extraordinaires mais que la vie lui avait repris, sans qu’il puisse ne serait-ce que pleurer sur leurs corps. Il n’était plus qu’un homme brisé.

Il murmura.

« Je sais tout cela Lindsay, mais je sais aussi ce que j’ai vu… Je n’ai pas rêvé… »

« Vous n’avez pas rêvé… Vous avez vu quelqu’un sortir de cet immeuble cette nuit Mac, vous avez réussi à le retenir quelques instants, vous avez pu voir son visage. Vous avez vu quelqu’un qui ressemblait fortement à Stella. Mais ce n’était pas elle… »

Un silence pesant s’installa autour de la petite table du café. Ni Flack ni moi n’osions ajouter quoi que ce soit. Mac n’était pas fou, bien sûr que non… Mais Stella avait été sa meilleure amie, sa confidente pendant tant d’années. Et même sa compagne… Nous ne l’avions appris qu’après : ils étaient amants depuis plus de six mois lorsque le drame s’était produit. Il avait alors passé près de deux ans à la chercher, persuadé qu’elle était toujours en vie, mais sans aucun résultat. Il refusait de se résoudre à l’évidence et son travail commençait à en pâtir. Il s’en était rendu compte lui-même et avait fini par quitter volontairement le labo, me laissant la place de chef d’équipe… Il était parti loin, très loin, pendant plusieurs années. Aucun de nous ne savait réellement ce qu’il était devenu. Il avait probablement tenté de chasser ses souvenirs. Et puis il était revenu à New York et s’était engagé dans différentes associations humanitaires. Il ne parvenait pas à oublier, alors il occupait ses journées, il s’empêchait de penser. Mais chaque nuit ces mêmes images revenaient… Celles des merveilleux moments passés avec Stella, celles du drame aussi…

Ce fut la sonnerie de mon téléphone qui brisa le silence. Je jetai un coup d’œil à l’écran. Un SMS d’Adam. Du nouveau sur l’enquête. C’était urgent.

Sentant le regard inquisiteur de Flack posé sur moi, je lui fis signe de terminer son café rapidement. Je me tournai une dernière fois vers Mac et m’efforçai de lui parler du ton le plus rassurant possible.

« Nous serons toujours là pour vous, vous le savez n’est-ce pas ? »

Il hocha lentement la tête.

« Il faut vraiment qu’on y aille maintenant, Adam nous attend, mais je vous rappelle dès que j’aurai un moment, d’accord ? Promettez-moi de ne pas faire de bêtises ! »

Il releva les yeux vers moi en esquissant un timide sourire. Je lui parlais comme à un gamin… mais il le fallait. Mac n’était plus tout à fait lui-même depuis ce jour-là et les évènements de la nuit passée l’avaient encore plus déboussolé. J’aurais voulu rester plus longtemps, discuter avec lui, mais le boulot m’attendait. Je me promis de passer le voir dès que possible, puis je déposai un baiser réconfortant sur sa joue avant de regagner le labo.



TBC...

Ah mais je n'exagère rien du tout, je constate juste

Encore une fois, voici une suite fantastique que tu ne nous as posté là!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'est super touchant je trouve et comme d'habitude, ça donne trop envie de lire la suite so:

Waouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!
Sur le coup, je croyais que c'était Claire la personne dont ils parlaient, mais j'avais oublié ton idylle pour la belle Stella

En tout cas j'adoooooooooooooooooooorrre ta suite !!! Elle est juste extra !!!
et puis, je le dis tout le temps dans les fics que j'ai lu, et toi s'en ai de même, j'adore ton style d'écriture !!! c'est super bien écrit, moi j'en serais incapable. Tes phrases sont bien tournées, et c'est très fluide ! j'aime j'aime j'aimeeeeeeeeeeeeeee !!!!


Bravooooooooooooooo

et maintenant

Spoiler:

Bof... Je suis déjà sadique, je peux bien être un peu maso en plus Je prendrai la batte à clous ^^ Ben oui, c'est vrai quoi ! Tu fais tout aussi bien que moi, je t'assure !

Ah, sinon je voulais vous dire :

Spoiler:

Bon, et puis ben le chapitre 3... n'est pas commencé. Je peux vous poster les chapitres 16 à 20 si vous voulez ? Non ? (Fan', tu n'es peut-être pas encore au courant... Je suis d'une très grande logique qui consiste à toujours écrire le milieu ou la fin de mes fics avant le début... Faut pas m'en vouloir, mais ça peut expliquer que je ne poste pas pendant un certain temps, parfois...) J'essaie de poster ce week-end quand même ! A très vite ! Et merci !

On est folles mais c'est la faute de ta fic géniale

T'inquiète, poste quand tu pourras, tu as le droit de profiter de ton week-end aussi

Pour Zat ! je suis d'accodak avec toi !!!

ahhhhh ben on est deux !
J'aime écrire la fin pour savoir vers où je vais, sinon, je me perd et après ça devient du n'importe quoi !

la suiiiiiiiiiiiiittteee !!!
ok ben comme tu ne les aime pas nos boooooooooooo smileys, tu n'en auras pas

Bon ben, il est pas encore minuit quand je commence à écrire ce post Vous voyez, je vous avais dit que vous auriez une suite ce week-end ! Bon, par contre, vous m'excuserez... Elle devrait être intéressante mais elle n'est pas très longue en revanche. J'ai préféré coupé la longue suite que je préparais en deux chapitres plus courts. Ce sera plus clair.

Bonne lecture alors !

PS@ma Fan' : rooooo miss, comment as-tu pu oublier une seule seconde que j'étais smackeuse à 500% !!! Ce qui ne m'empêche pas d'affectionner d'autres ships pour autant ! Caskett à 500% aussi par exemple Et puis même le Jac, en fin de compte... Qu'est-ce que je dis là ??? Eh bien oui, c'est dit... Je commence à apprécier assez le Jac. Depuis que j'ai commencé à me renseigner sur ce qui se passait en saison 8 en fait... Et depuis que j'ai décidé que je détestais Christine.

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Chapitre 3



POV Danny Messer


Je vis Lindsay et Flack débarquer à leur tour. Adam nous avait demandé de venir le plus rapidement possible et, au vu de son air particulièrement sérieux, il devait avoir quelque chose de très important, sinon de grave, à nous annoncer !

« Steve n’arrive pas ? »

Linds’ commençait à s’impatienter et Adam préféra lui répondre franchement.

« Euh… Je ne l’ai pas appelé. Je voulais vous parler d’abord… »

« Qu’est-ce qu’il se passe Adam ? Depuis quand a-t-on des secrets pour l’équipe ? »

Je souris discrètement. Il n’y avait rien de très amusant à ce qui se passait dans cette pièce, mais ça m’amusait toujours un peu de voir ma chère moitié se glisser dans la peau d’une moralisatrice. Oh, certes, elle avait toujours préféré se plier au règlement autant que possible, mais elle était loin de rivaliser avec un certain Mac Taylor sur ce point.

Mon sourire disparut cependant bien vite en remarquant l’air sévère d’Adam. Il avait baissé les yeux et se mordillait l’intérieur des joues nerveusement.

« Est-ce que Steve serait impliqué dans cette histoire ??? »

« Nan Lindsay, nan… C’est pas ça… »

Je soupirai. Nous commencions tous à être assez inquiets.

« Eh bien parle alors, vas-y, lâche la mèche Adam. »

Il me jeta un coup d’œil, respira un bon coup, puis se lança enfin.

« D’accord… Alors voilà. J’ai analysé le plastique que vous avez ramassé sur votre scène de crime. Il y avait des résidus de drogue dessus et, vu la forme qu’il avait, il n’y pas de doute sur le fait que la drogue était justement emballée dans ce plastique. »

Il marqua une courte pause. Comme nul ne disait mot, il poursuivit.

« J’ai trouvé un cheveu, coincé entre deux replis de l’emballage. Il ne pouvait pas se trouver là par hasard, il y avait 99 % de chances qu’il appartienne à la personne qui avait empaqueté la drogue ! »

Cette fois, ça devenait intéressant.

« Un bulbe ? »

« Plus ou moins… Disons qu’il n’était pas en parfait état et que je n’ai pas pu récupérer un profil ADN complet, mais… »

Il ne termina pas sa phrase. Relevant les yeux vers Lindsay, il secoua la tête en bégayant, comme paniqué.

« Euh… Lindsay, je t’assure que j’ai refait l’analyse trois fois ! J’ai tout revérifié ! Il n’y a pas d’erreur ! »

Je me retins de rire. On retrouvait bien là Adam… Il fallait toujours qu’il préserve le suspens le plus longtemps possible. Mais je repris rapidement mon sérieux. S’il nous faisait toujours languir avant de nous dévoiler le résultat de ses analyses, ce n’était en revanche pas du tout dans ses habitudes de paraitre aussi déboussolé. Je le relançai, histoire qu’il lâche enfin le morceau.

« On sait bien, Adam, mais tu pourrais peut-être nous dire ce que tu as trouvé ? »

« Oh, euh… Oui, bien sûr. »

Il hocha la tête vivement, se retourna comme un automate vers son ordinateur. Il hésita quelques secondes encore, puis fit apparaître à l’écran le résultat de son analyse ADN. Match found. Plus de 60% de correspondance avec une personne fichée dans nos ordinateurs. Un nom et un visage s’affichèrent en plein milieu de l’écran, un nom et un visage que nous connaissions bien, très bien…

« C’est… Une blague ? »

Je ne reconnus pas ma voix, comme transformée par la stupeur. Je croisai le regard d’Adam. Je l’avais rarement vu plus sérieux. Je retins mon souffle. Non, ce n’était assurément pas une plaisanterie…

Lindsay avait blêmi et ne cessait de fixer l’écran. Quant à Flack, il avait pris un air renfrogné. Il n’y croyait pas, je pouvais le lire sur son visage. Et pourtant, les faits étaient là !

« Tu… Tu as retrouvé l’ADN de Stella sur notre scène de crime ? »

Lindsay n’en revenait pas, pas plus que moi d’ailleurs. Et c’est presque soulagés que nous virent Adam secouer légèrement la tête en grimaçant.

« Pas exactement en fait… Vu que l’ADN était quand même bien endommagé et vu le résultat que j’avais obtenu, je me suis aussi penché sur l’ADN mitochondrial... »

Je soupirai à nouveau. Le soulagement n’aurait été que bien bref… Qu’est-ce que c’était encore que cette histoire ??? L’ADN mitochondrial, ça voulait dire parenté, hérédité… Ca voulait dire que Stella était quand même plus ou moins mêlée à cette affaire, que c’était l’ADN de quelqu’un de sa famille que nous avions retrouvé sur notre scène de crime. Mais qui ? Elle était orpheline. Sa mère était décédée dans un accident de voiture alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Elle n’avait jamais connu son père. En vérité, nous ne lui avions jamais connu aucune famille… Aurait-ce été possible qu’elle ait eu des frères et sœurs ? Des cousins peut-être ? L’ADN se transmet parfois presque inchangé sur plusieurs générations…

Lindsay et Don avaient froncé les sourcils. Ils s’efforçaient, comme moi, de rassembler tous les souvenirs qu’ils avaient de notre amie, en vain… Ce fut Adam qui nous tira de notre réflexion.

« Cet ADN… »

Il baissa les yeux, soupira profondément. Il secoua la tête. Il ne croyait visiblement pas lui-même ce qu’il allait avancer. Il hésita un moment encore, puis releva la tête et nous fixa les uns après les autres.

« Cet ADN… c’est celui de la fille de Stella. »



TBC...

Oh Ma Selenia, tu commences à être convertie!!!!!!!

Sinon, même si ta suite est courte, elle est quand même intéressante et toujours avec cette maîtrise d'écriture incomparable.
Je m'incline

Et

Sa fillle !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tu dis que je suis sadique mais alors toi !!!!! sadisme à 100000000000000 %%%%
On retrouve ta Stella ! J'aime cette idée de la faire revenir, ça va être coooooooooooolll !!!
Ouii j'adore d'autres ships aussi ! Après je préfère le Jac au Smac mais ce n'est qu'une préférence, j'aime aussi le Smac !
Pour Christine, elle est bien quand même mais elle ne vaut pas Jo

en tout cas je rejoins Zat pour te dire

J'en ai mis plus que ma Zat

en tout cas vivement la suite , je veux les explications de Stella moi !!!!

Voilà la suite de cette histoire, en espérant que vous n'avez pas oublié le début vu que je n'ai pas posté depuis.... très longtemps.... Je m'excuse de ces très longs délais entre posts, le prochain chapitre mettra aussi longtemps avant d'arriver, mais je les ai en tête et je vous les écrirai un jour, je vous les écrirai !! J'espère que ça vous plaira :) A une prochaine  

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Chapitre 4


Un silence pesant s’était installé dans la pièce. Lindsay ne put retenir un rire nerveux.

« Mais bien sûr, tout s’explique… »

Elle secoua la tête, hébétée, incrédule.

« Don et moi on a vu Mac tout à l’heure. Il a pris des cambrioleurs en flagrant délit la nuit dernière, il a essayé d’en retenir un et a pu voir son visage. Il aurait juré que c’était Stella. Ce n’était pas Stella mais sa fille… C’est ça ? »

Flack se contenta d’opiner. Adam l’imita. Quant à Danny… Il se frottait les tempes comme pour se sortir de ce mauvais rêve, de toute cette histoire ahurissante. Chacun songeait, réfléchissait, calculait et recalculait. Ce fut l’irruption de Steve qui les tira de leur réflexion. Ils se résolurent à lui expliquer, laissant le jeune homme aussi perplexe qu’eux.

« Donc si je vous suis bien… Le lieutenant Bonasera aurait une fille qui lui ressemblerait comme deux gouttes d’eau et la fille en question serait non seulement suspectée du meurtre de plusieurs personnes dans notre enquête mais elle serait également impliquée dans un important trafic de drogue et dans un cambriolage ? Sachant que le lieutenant Bonasera est décédée il y a une quinzaine d’années et qu’à notre connaissance elle n’avait jamais eu d’enfant. »

« C’est à peu près ça… »

Un nouveau silence s’abattit sur le petit groupe. Ils n’osaient pas même se regarder en face, de peur de lire dans les yeux des autres les mêmes doutes et la même incompréhension qui les rongeaient eux-mêmes. Danny, n’y tenant plus, lança un violent coup de pied dans le mur le plus proche.

« Non mais arrêtez ce délire, c’est impossible !!! »

Il se retourna vers les autres, lentement, hésitant.

« Eh merde, quoi ! Stella est morte, il y a quinze ans ! Et il n’y a pas de « à notre connaissance » qui tienne, elle n’a jamais eu d’enfant. Nous travaillions avec elle vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept ! Si elle avait été enceinte nous l’aurions su ! »

Adam se risqua pourtant à émettre une hypothèse…

« Peut-être sa fille était-elle déjà née lorsque nous avons rencontré Stella ? »

« Et Stell’ aurait passé dix ans à nos côtés sans jamais évoquer cette enfant, alors que pendant toutes ces années elle n’a cessé de me répéter combien elle aurait souhaité être mère ??? Sérieusement Adam, tu y crois ? »

Lindsay n’avait pas tort. Le concerné ne sut que soupirer.

« Alors qu’est-ce que tu proposes ? »

Et Lindsay de secouer la tête, lasse, sans réponses. Elle souffla sans y croire…

« Mac était si sûr de lui… Il espère toujours qu’elle soit en vie, quelque part… Et… S’il avait raison ? Si Stell’ n’était pas morte, ce jour-là ? »

Elle releva les yeux sur ses compagnons, guettant leur réaction.

« Nous n’avons jamais retrouvé son corps, après tout… »

Un moment se passa sans que quiconque osât rétorquer quoi que ce soit. Mais Flack finit par s’y résoudre.

« Arrête ! Ne dis pas ça Linds’ ! Tu sais combien j’aimais Stella mais ce n’est pas de nous replonger dans nos souvenirs qui nous la ramènera. Elle est morte, et nous l’avons enterrée. Il y a quinze ans. »

« Et ce n’est pas exactement le problème… »

Steve avait bien senti la tension qui avait peu à peu envahi la pièce. Elle commençait à grimper dangereusement, les écartant du même coup du sujet premier de la discussion.

« Désolé… Je sais que les circonstances de la disparition du lieutenant Bonasera n’ont jamais vraiment été élucidées, que vous teniez tous beaucoup à elle et que ça vous fait mal, encore aujourd’hui, mais… Il faut que nous nous concentrions sur l’enquête. Peut-être réussirons-nous à apporter quelques réponses aux questions que vous vous posez, mais ça ne doit pas influer sur notre boulot… »

« Tu as raison Steve. »

Le boulot, avant tout. Lindsay se redressa, remerciant son jeune collègue d’un signe de tête. Elle prit une profonde inspiration et réfléchit quelques instants encore avant de se lancer.

« Alors revenons à l’enquête. Et montrons-nous un tant soit peu rationnels. Stella n’avait pas d’enfant quand elle travaillait ici, ce n’est pas quelque chose que l’on cache, nous l’aurions forcément su. Elle a donc forcément survécu, cette nuit-là, et sa fille sera née après. Ce qui lui ferait quatorze ou quinze ans, tout au plus… »

Elle scruta l’assistance du regard. Les moues dessinées sur les visages étaient plus qu’éloquentes mais elle ne pouvait pas prolonger le débat, pas pour le moment.

« Qu’est-ce qu’on a d’autre ? Steve ? »

« J’ai eu le temps d’analyser la drogue. C’est de la coke, mais encore brute ou presque. Les acheteurs devaient avoir les moyens de la purifier sacrément, sans quoi elle ne leur aurait pas servi à grand-chose. Telle quelle, elle serait invendable. »

« Et toi Danny ? Tu as eu le temps de t’occuper des tatouages pendant que j’étais au café avec Mac ? »

« Mouais… J’ai pu identifier les deux groupes de trafiquants. Je me suis renseigné. Ils sont tous les deux bien connus par les stups, mais… »

Il grimaça.

« Y’a un truc qui ne colle pas. Ces gars-là ne sont pas de gros joueurs, ils ne pourraient pas se permette de traiter la coke. Pas à ce point-là. »

Il hésita, secoua la tête d’un air soupçonneux.

« J’ai comme l’impression que les gars qui se sont fait descendre n’étaient pas seuls ce soir-là… »

« Tu penses à quoi exactement ? »

« Un troisième groupe. Un plus gros poisson dont ce serait davantage le boulot de traiter la coke brute pour la revendre pure. Un gros poisson qui aurait voulu se débarrasser de sous-fifres devenus gênants, mais sans trop se salir les mains, et qui s’est arrangé pour les faire s’entre-tuer. »

« Et… la fille de Stella, dans cette histoire ? »

Danny jeta un coup d’œil à sa compagne. Les mains sur les hanche, elle tentait de se reconstituer les faits mais craignait la chute à venir. Il se mordit les lèvres en soupirant.
« Si elle a réellement participé à l’emballage de la coke, alors la gamine est probablement aux ordres du gros poisson en question… »



***


La matinée se passa sans que davantage d’éléments viennent éclaircir l’enquête. Danny se dirigea vers le bureau de Lindsay lorsque vint l’heure du déjeuner. Vu la tournure des évènements, il se doutait que la patronne ne s’accorderait pas vraiment de pause, mais ça n’empêchait pas de manger un brin. Des nems et quelques nouilles sautées, ça nourrit son homme et ça change des hot-dogs…

Il la trouva debout devant la vitre, les bras croisés, sautillant nerveusement sur la pointe des pieds, le regard perdu au milieu des gratte-ciels. Posant la nourriture sur le bureau, il vint se placer derrière elle et l’entoura de ses bras, tandis qu’elle s’abandonnait totalement à cette tendre étreinte. Ils restèrent quelques instants ainsi avant de retourner s’asseoir autour du bureau et de déjeuner pour de bon. Ils évitèrent de parler, pour ne pas risquer d’aborder les sujets sensibles, mais Danny se risqua finalement.

« Et… concernant Stella ? »

Lindsay manqua de lâcher ses baguettes de surprise. Elle hésita longuement avant de maugréer.

« Quoi « Stella » ? Que veux-tu que je te dise ? »

« Je sais… On se concentre sur l’enquête. Mais après ? »

Elle soupira.

« Que veux-tu qu’on fasse ? »

Danny fronça les sourcils devant le ton défaitiste de sa compagne.

« On a fait le calcul toi, moi, les autres ! Il est très simple ! Stella n’avait pas d’enfant lorsqu’elle a… disparu. Sa fille est donc née après l’explosion, après cette journée où Stella était soi-disant décédée. On nous a fait croire ce qu’on a voulu, mais Stell’ n’est pas morte ce jour-là ! »

« Et ensuite ? »

« Comment ça, et ensuite ? Merde Linds’ ! Stell’ était comme une sœur pour moi, c’était ta meilleure amie ! On l’adorait tous ! On ne va quand même pas rester les bras croisés à ne rien faire ! »

« Eh bien je t’écoute… Propose… Dis-moi ce que tu veux qu’on fasse… »

Elle ancra son regard dans celui de son mari, le laissant comme étourdi. Elle attendait des réponses et il ne pouvait que rester là, sans parvenir à prononcer quelque mot que ce soit.

« C’était il y a quinze ans, Danny. Depuis tout ce temps… Elle a peut-être refait sa vie à l’autre bout du monde ! Comment veux-tu la retrouver ! Elle a tout fait pout qu’on la croie morte dans l’explosion et c’était il y a quinze ans ! Elle n’est peut-être même plus en vie aujourd’hui ! »

« Ou peut-être que si… »

Mais Lindsay n’attrapa pas la perche qu’il lui tendait. Il lui offrait de croire, d’espérer ! Il lui offrait de retrouver sa meilleure amie, saine et sauve, comme si rien ne s’était passé. Mais elle semblait n’en avoir que faire. Il murmura, étonné.

« Ne me dis pas que tu la crois réellement capable d’avoir tout manigancé elle-même… »

« Je… »

Elle se tut. Les mots ne venaient pas.

« Je ne sais plus… Je n’en sais rien… Je ne sais plus en quoi je crois ! Je croyais que… »

Mais il la coupa.

« Tu sais qu’elle n’aurait jamais fait ça. Pas seule. Ou bien pas sans une très bonne, une très grave raison… »

Elle baissa les yeux. Il avait raison. La Stella qu’elle connaissait était une fille extraordinaire, une femme intelligente, une amie sincère. Mais qu’avait-il donc bien pu se passer pour que…

« Quelqu’un l’a faite disparaître, il y a quinze ans. Pour la protéger ou pour s’en prendre à elle. Je veux savoir ce qu’il s’est passé et il est hors de question que je laisse mes questions sans réponses, tu m’entends Linds’ ! »

Il était temps de reprendre le boulot. Danny rassembla les déchets du déjeuner et se dirigea vers la poubelle avant de pousser la porte. Alors qu’il allait quitter la pièce, il se retourna une dernière fois vers Lindsay en souriant tristement.

« Une affaire classée… ça se rouvre. »



TBC...