merci les filles!!
je vous mets la suite qui se trouve être aussi...la fin!
pour ce qui est de Danny, pas de panique, je vous promets de prendre bien soin de lui!
Chapitre 14
Danny, Lisa et Martin étaient assis dans le bureau de la jeune femme, attendant désespérément l’appel des ravisseurs. Mais rien…rien…
Martin décida de rentrer au bureau, laissant Danny avec elle.
Lisa avait les mains jointes, assise sur sa chaise, elle attendait. La peur au ventre, elle attendait que se fichu téléphone sonne. Des larmes, elle n’en avait plus.
Danny l’observait, appuyé contre la vitre. Il aurait tant aimé la soulager de cette souffrance, ça lui faisait si mal de la voir ainsi. Jamais dans sa vie, il n’avait éprouvé cela pour une femme et pourtant…Dieu sait qu’il en avait rencontré des femmes…
Stewart regarda Lucas, un air de dégoût dans la voix il lui dit.
-Je te hais, je ne supporte plus de te voir !
-Du calme, je crois qu’on peut s’entendre…
-La ferme ! J’avais tort de faire traîner les choses, j’aurais du te tuer au lieu de t’enlever mais je vais corriger mon erreur…
Le cœur de Lucas se mit à battre si fort, la peur s’empara de son être…non, il ne voulait pas mourir.
-Je vous en prie, supplia t-il, j’ai une enfant…elle est si jeune et elle a déjà perdue sa mère…
-La ferme !! Hurla t-il. Et ma sœur tu crois qu’elle n’étais pas jeune elle !!!
Il sortit son arme et la pointa sur Lucas.
-Elle n’avais rien demander à personne, rien !!! Et tu la tuer !!
Jack, Sam et Martin se tenaient devant la vitre qui les séparait de la salle d’interrogatoire. Ils observaient Jonas MC Kork assis. En plus de ses empreintes sur l’enveloppe et des relevés téléphoniques, ils avaient découvert ses empreintes sur la fenêtre qui avait permis à l’assassin d’entrer et il avait avoué avoir une liaison avec elle. Il était mal, très mal…
-Il refuse d’avouer le meurtre, dit Jack.
-Mais on a tout ce qu’il faut pour l’avoir, dit Sam.
Jack ne répondit rien, Sam inquiète de son silence, insista.
-Il va pas s’en sortir ?
Jack ne répondit pas et s’éloigna, Claire Pomers venait d’arriver. Sam lui emboîta le pas tandis que Martin resta pour surveiller Jonas.
Claire était en larmes, elle tremblait, elle avait si peur. L’agent qui l’avait ramené lui avait tout expliqué et elle avait si peur.
Jack l’invita dans son bureau où ils se rendirent avec Sam.
-Je ne veux pas qu’il aille en prison…il a rien fait !
-Il a assassiné votre meilleure amie, lui dit Sam.
-Cette fille était une petite traînée !
-Toutes les preuves que nous avons trouvées nous montrent que votre fiancé est coupable, lui dit Jack.
La jeune femme lâcha un sanglot.
-Non…Il ne l’as pas tuer…je ne veux pas…
Sam eu pitié d’elle, elle avait l’air si désespéré.
-Il n’ira pas en prison…c’est moi qui l’ai tuée…
Sam et Jack la regardèrent, surpris.
-Quoi ?!
-Je vous dis que je l’ai tuée !! Hurla t-elle. C’est moi qui l’ai tuée !
-Non, dit Sam, vous ne pouvez pas le laissez sans tirer !
-Je vous dis que j’ai tuée Julia !!
Sam lança un regard à Jack mais ne reçu aucun soutient, Jack était impassible devant la scène.
-Je veux une feuille pour écrire mes aveux et un avocat…
-Pourquoi vous faites ça ? C’est un meurtrier ! S’exclama Sam.
-Non, cette fille, elle le rongeait…il ne fera de mal à personne…
Elle se laissa tomber sur la chaise et se prit la tête entre les mains en murmurant.
-Je l’ai tuée…je l’ai tuée…je l’ai tuée…
Jack attrapa le bras de Sam pour l’entraîner hors de la pièce. Quand ils furent dehors, Sam lui dit, les larmes aux yeux.
-Jack, tu ne peux pas la laisser aller en prison à la place de ce salaud !
-On ne peut rien faire, elle a avoué le meurtre.
Jack s’éloigna, Sam passa une main sur son visage et soupira, une larme roula le long de sa joue.
Martin s’approcha d’elle.
-Hey, ça va ?
-Non…elle a avoué le meurtre…
-Quoi ?!
Il vit que la jeune femme pleurait.
-Hey, ça va allez, lui dit-il en posant une main sur son bras.
Au bout d’une heure, Jack convoqua toute son équipe, même Danny était là.
-Maintenant que nous connaissons le fin mot de l’histoire du meurtre de Julia, rendons nous à l’évidence : l’enlèvement de Lucas Smith n’a rien à voir.
-Cette histoire d’enlèvement est très étrange, dit Danny songeur, rien ne colle…
-Je sais, soupira Jack.
Un homme arriva.
-Agent Malone, on a un appel pour vous…
Jack saisit le combiné, il raccrocha après quelques paroles échangées. Tout le monde le regardait se demandant se qui se passait.
-La police vient de trouver un corps, il y avait les papiers d’identité de Lucas Smith dans sa poche…
-C’est pas vrai…
Toute l’équipe se leva.
Stewart avait son arme bien en main…il visait cet homme…cet homme qui avait gâché sa vie…détruit sa famille…cet homme qu’il avait cherché toute sa vie…Le coup parti…brutalement…un seul coup…net mais précis…en plein cœur…le sang coula le long de la chemise souillée de Lucas…Stewart sourit, un sourire de satisfaction…il se sentait bien, si bien…il l’avait vengée…
Lisa se sentait très mal, tout ça ne présager rien de bon. Pourquoi les ravisseurs n’avaient-ils pas rappelé ? Oh mon Dieu, pensa t-elle, ils l’ont tué ! Elle senti quelque chose se brisait en n’elle…Elle n’aurait pas su expliquer comment, ni pourquoi mais elle était certaine qu’il venait d’arriver quelque chose de grave à Lucas…
L’équipe de l’agent Malone arriva sur Palen Street. C’était le rendez-vous des coureurs du matin…une longue piste sur laquelle il pouvait se défouler. Deux femmes et un chien buvaient un café en parlant avec des policiers, elles semblaient mal en point, les yeux rougis.
Jack et Danny s’approchèrent du policier et montrèrent leur carte.
-Voici les deux femmes qui ont trouvés le corps.
Pendant ce temps, Sam et Martin étaient près du corps.
-Une balle en plein cœur, remarqua Martin. Le coup fatidique.
Jack et Danny venaient d’écouter les témoignages des deux femmes et se dirigèrent vers Sam et Martin.
-Alors ? demanda Sam.
-Leur chien a découvert le corps et elles ont appelé la police. Elles sont secouées mais ça ira.
-Lui est mort en tout cas.
Danny soupira en s’imaginant qu’il devait annoncer ça à Lisa.
Jack leur tendit une feuille sur laquelle était inscrit ces mots : « La justice n’a pas su faire son travail, moi si ». Cette feuille était accompagnée d’un petit cahier rouge à l’intérieur duquel on avait collé une page de journal intitulée : « Une adolescente de seize ans fauchée par un jeune de dix-huit ans en état d’ivresse ».
-Je crois qu’on a le mobile du meurtre, dit Sam.
-On devrait chercher du côté des proches parents ou des amis de la jeune fille.
Danny entra dans le bureau de Lisa, comment allait-il lui annoncer la nouvelle il l’ignorait. Ils avaient cherché toute la journée qui avait pu faire ça et puis il avaient eu une piste sérieuse : Stewart Judds, le frère de la victime. Il y avait de forte chance qu’il soit coupable et en effet, il l’était. Il s’est suicidé, ils l’ont retrouvés mort dans son appartement et il avait laissé une lettre où il expliquait son geste. Cette fois c’était fini…
Quand elle le vit entrer, elle se leva rapidement. Elle n’avait pas bougé de sa chaise, près du téléphone, attendant désespérément que ce dernier sonne…en vain…
-Je comprends pas, commença t-elle d’une voix tremblante. Ils…ils n’ont toujours pas rappelés…
Il s’approcha doucement.
-Lisa, il faut que je te parle…tu devrais t’asseoir…
Le visage de la jeune femme se décomposa, des larmes se mirent à couler sur ses joues…elle avait compris…
-Non…non…Ce n’est pas vrai…
Il la prit dans ses bras, elle se laissa aller, se libérant ce chagrin qui l’opprimait.
-Je suis désolé, dit doucement Danny en lui caressant les cheveux. Il a été tué par le frère d’une gamine de seize ans par vengeance.
-Vengeance ? demanda t-elle doucement en se détachant de Danny.
-Apparemment, Lucas aurait renversé une jeune fille alors qu’il avait seize ans…
-Oh, mon Dieu…
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-Ce…ce n’est pas lui qui l’a tuée…
Danny sentit son cœur se serré, mon Dieu faites que ce n’est pas elle qui l’ai tuée.
-Qu’est-ce…qu’est-ce que tu veux dire par là ? demanda t-il, redoutant la réponse qu’elle allait lui offrir.
-Nous étions jeunes…nous étions si bien, on discutait devant un vieux film quand mon frère est arrivé, complètement paniqué, il venait de renverser une jeune fille…
Lucas a tout pris à sa place, il a voulu le protéger…et il est mort pour rien…
Danny la prit dans ses bras.
-Je suis désolé de te demander ça mais où est ton frère ?
-Il est mort…il n’a jamais réussi à se calmer jusqu’au jour où c’est un dealer qui l’a calmé…pour de bon…
-Je suis désolé…
-Tu n’as pas à l’être…
Elle soupira et se laissa glisser sur le sol, Danny l’imita et s’installe à côté d’elle.
-Ca va allez ?
-J’en sais rien…je tenais tellement à lui, je le considère comme mon frère…
-Et Irina ?
-Je vais sûrement demander sa garde définitive. Pauvre chérie…
-Je suis là, lui dit Danny en l’attirant vers lui et en lui déposant un baiser sur les cheveux. Elle leva la tête et leurs lèvres se rencontrèrent le temps d’un doux baiser.
-Merci, murmura t-elle.
Martin s’approcha de Sam, la jeune femme, assise à son bureau avaient les yeux dans le vide.
-Salut !
La voix de Martin la ramena à la réalité.
-Salut.
-Qu’est-ce que tu fais encore là ?
-Je tentais de finir mon rapport, sourit elle en lui désignant la feuille blanche qui se tenait devant elle. Je crois que ça attendra demain.
Martin lui sourit.
-Bien, bonne nuit alors.
Il allait s’éloigner quand elle l’appela.
-Martin ?
Il se retourna.
-Oui ?
-Tu veux pas boire un verre, j’ai besoin de prendre l’air ?
Il lui sourit.
-Bien sûr !
Elle sourit et attrapa sa veste avant de le suivre dans le long couloir où ils commencèrent à discuter en souriant…
Jack raccrocha le combiné en souriant. La mutation de Maria avait été annulée, jamais il n’aurait crû qu’il oserait faire cela un jour mais pour une fois, ces connaissances lui avaient servis. Elle allait le haïr mais au moins ces filles ne seraient pas en Europe…
Danny et Lisa arrivèrent devant l’appartement de la voisine qui gardait Irina. Danny avait tenu à être là quand elle lui annoncerait, il savait que ça ne serait pas simple, perdre ses parents jeunes il connaissait. Et puis il voulait être là pour soutenir Lisa…il l’aimait…
La porte s’ouvrit laissant apparaître la petite bouille d’Irina, elle leur jeta un regard qui se voulait sévère mais qui la rendait encore plus craquante.
-Pas trop tôt, je croyais que vous vouliez plus de moi !
FIN