Au pied de l'arc en ciel.

Pour commencer mon histoire, je voudrais dire que c'est BEAUCOUP de stress ! Je n'ai pas encore lut les fics des autres personnes mais une petite appréhension quand même... lol J'espère qu'elle vous plaira quand même !

Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas ... BLA BLA ...

Résumé : Hihi ! J'aime pas mettre de résumé !!

Cross over entre les CSI...


[strike][u][b]


Cela faisait déjà quelque temps que des tensions régnaient dans l’équipe des experts de Manhattan mais c’était la première fois que les deux fondateurs de l’unité de l’équipe laissaient leurs voix s’élever. La première à s’exprimer fut la détective Stella Bonasera.

STELLA : On devait partir en équipe !

MAC : Elle en fait partie, que vous le vouliez ou non !

Ils se dévisagèrent en silence pendant de longues secondes puis Stella se décida à rétorquer :

STELLA : Comme vous voudrez.

Elle s’avança vers la porte sans un regard pour son supérieur. Elle s’arrêta dans la salle de repos, se servit un café mais avant de pouvoir le porter à ses lèvres, elle du poser sa tête sur ses bras. Elle soupira longuement puis se dirigea vers le lieu de travail de ses amis, sa tasse de café fumante à la main.

Quelques kilomètres plus au sud-ouest, une partie de l’équipe de la police scientifique de Miami se consultait afin de régler un problème très important : il leur manquait un élément.

TIM : Comptez pas sur moi pour vous aider, j’ai déjà pas envie de venir !

DELKO : T’as pas le choix !

CALLEIGH : On est déjà sûr qu’Horatio, Tripp, Ryan, Alexx, vous et moi on y va ?

TIM : Malheureusement !

DELKO : Arrêtes un peu, tu trouveras peut-être ton âme sœur.

TIM : Au moins, je la laisse pas me passer sous le nez, j’ai deux beaux exemples à ne pas suivre !

DELKO : Je ne vois pas c’que ça veut dire, j’en vois qu’un !

TIM : Qu’est-ce que je disais !

Tim poussa un soupir dépité tandis que Calleigh se levait brusquement de sa chaise.

CALLEIGH : Vous êtes des génies, les gars !

Un large sourire apparut sur le visage de Delko.

DELKO : Je sais.

Calleigh lui donna une frappe sur l’épaule mais son visage montrait son amusement.

CALLEIGH : Yélina !

DELKO : Quoi Yélina ?

CALLEIGH : Elle pourrait nous accompagner, après tout ils nous ont prévenus à la dernière minute qu’il y aurait une personne de plus.

DELKO : Exact, tu vas la voir ?

CALLEIGH : Pourquoi pas Tim. ?

TIM : J’vous ai déjà dit non, en plus c’est trop tard.

Ses deux amis échangèrent un regard d’incompréhension et Tim poursuivit.

TIM : Horatio s’en occupe, il est peut-être long à la détente pour certaines choses mais là il vous a largement dépassé.

Les deux inspecteurs se tournèrent vers la porte vitrée que leur montait leur collègue et sourirent de concert, Horatio venait de rejoindre son ex belle sœur.

HORATIO : Yélina, tu as une seconde s’il te plaît ?

YELINA : Bien sûr !

HORATIO : Tu vas sans doute trouver ça bizarre mais tu sais qu’on part une semaine pour faire une sorte de compétition avec une autre équipe de la police scientifique ?

YELINA : Oui, il y a un problème ?

HORATIO : On peut dire ça ! Il nous manque quelqu’un, tu voudrais nous accompagner ?

YELINA : Je ne sais pas, il faudrait voir ça avec mon patron et il faudrait que je trouve quelqu’un pour Ray.

Horatio remarqua l’incertitude de son amie, il lui sourit et répondit :

HORATIO : Ton patron m’a dit de voir avec toi et je suis sûr qu’on pourra trouver quelqu’un pour Ray, j’y veillerai personnellement. Qu’en dis-tu ?

Tandis que Yélina et Horatio poursuivirent leur discussion, Stella discutait avec ses amis, ils s’étaient tous installés dans la salle de repos.

STELLA : Mac m’a chargé de vous annoncer qu’une personne de plus se joignait à notre équipe.

LINDSAY : On peut savoir qui ?

Stella prit une profonde inspiration et lâcha :

STELLA : Peyton !

Elle ne put s’empêcher de sourire quand elle vit Lindsay et Aiden pousser un long soupir.

DANNY : Il ne devait pas y avoir que l’équipe ?

STELLA : Techniquement, elle en fait partie.

Stella se leva et annonça :

STELLA : On se rejoint devant les locaux à 8h00 demain matin. Préparez-vous bien !

Ils se dirigèrent vers la sortie où ils croisèrent Sheldon Hawkes et Don Flack.

DANNY : J’ai une super nouvelle, notre médecin légiste préféré nous accompagne !

FLACK : Qui ça ?

SHELDON : Vu la tête de Danny, je vote pour Peyton.

FLACK : Et moi qui pensait que cette semaine allait détendre l’ambiance.

Le lendemain midi, les deux équipes arrivèrent sur les lieux de leur semaine de « compétition ».

MAC : Horatio, j’ignorai qu’on aurait affaire à votre équipe.

Il lui serra la main.

HORATIO : C’est une bonne surprise.

Après avoir fait les présentations, ils se dirigèrent tous vers leurs logements. Une fois installés, ils décidèrent de manger dans le petit restaurant non loin de là afin de faire connaissance. La première soirée fut encore timide pour la plupart des experts. Mac entretenait une discussion avec Horatio sous les oreilles attentives de Yélina et de Stella, tandis que Danny ne cessait de faire enrager sa jeune coéquipière : Lindsay Monroe. Aiden était assise près de la vitre dont elle appréciait son effet réfléchissant, elle regardait discrètement les adversaires qu’elle aurait à affronter durant cette semaine. En face d’elle se trouvait le reste de l’équipe d’Horatio Caine, son œil fut attiré par un jeune brun. Il semblait assez réservé déduisit Aiden étant donné qu’il n’avait pratiquement pas parlé, ou bien n’avait-il pas envie d’être ici ? Peyton était assise en bout de table, son attention était reportée sur les couverts qui se trouvaient de chaque côté de son assiette. De temps en temps elle regardait son supérieur : Mac Taylor. Stella d’ailleurs l’avait remarqué et avec l’aide de Danny s’arrangeait pour lui faire dévier son regard. En ce moment elle était très proche du jeune expert. Celui-ci lui rendait plutôt bien, se contentant de l’aider sans lui poser de question. Elle savait que ses sentiments pour Mac avaient changé mais n’était sûre de rien. Alexx était arrivée en retard et n’avait trouvé de place que juste à côté de Peyton. Le médecin légiste aux cheveux noirs essayait avec le plus grand mal d’entretenir une conversation avec la jeune femme. Le repas fut vite achevé. Mac se dévoua et paya la note.

Le petit groupe sortit et se retrouva face à une rue sans savoir où aller. Etant donné que personne ne connaissait les lieux, ils en profitèrent pour faire une petite virée avant de rentrer dans le « dortoir » qui leur avait été laissé. La promenade fut courte mais bénéfique. L’air frais avait réveillé les esprits et chacun était d’avantage près pour la compétition. Les plus jeunes hommes du groupe se préparaient déjà à savourer leurs victoires tandis qu’Horatio et Mac veillaient, comme si il s’agissait de leurs propres enfants, sur le groupe. De leur côté, les femmes échangeaient quelques petites paroles pour se connaître d’avantage. Chacune d’entre elles avait une histoire et de nombreuses choses à apprendre en compagnie des autres. A chacune son histoire, les doutes qu’elles essayaient timidement de confier. Une demi-heure passa avant qu’ils ne décident de rentrer.

Le lendemain ils devraient s’affronter, et non pas pour rien ! L’équipe vainqueur remporterait la subvention destinée à l’achat de matériel très sophistiqué pour les recherches. C’était une idée de leur supérieur, qui chaque année, favorisait l’entraide dans l’équipe avec de telles compétitions. Bien entendu pour les experts, cela ressemblait bien plus à une semaine de congé tout frais payé par l’état. Même si parmi eux certains cherchaient à éviter cette rencontre. Mais c’était un passage inévitable. Il fallait donc se résoudre à faire valise et prendre le premier avion. Cette année le choix du voyage avait était Los Angeles. Ville mythique, capitale des lumières. Les stars s’y retrouvaient par centaines. Les touristes affluaient des quatre coins du monde pour admirer les multiples architectures et le paysage urbain. Les fabuleux grattes ciel, les grands parcs et attractions…

Sur le chemin du retour, Mac s’arrêta devant une vitrine. A l’intérieur, il reconnut la robe, la robe de sa femme. C’était une robe de mariée en soie de couleur crème aux épaules découvertes. Des broderies marron claires au niveau de la poitrine. La réplique quasi-identique que portait Claire la journée de leur mariage. Stella s’approcha de son ami. Sa main se posa délicatement sur l’épaule du lieutenant. Leur regard se croisèrent, dans cette ville magique, il n’y eut pas besoin d’autres gestes n’y d’autres mots. Le reste du groupe continua à avancer. Peyton, s’arrêta près de Mac mais n’eut pas le temps d’être compatissante. Son bras fut emporté par une force qui la fit légèrement vaciller. Elle tourna la tête et s’aperçut que c’était la main de Danny Messer qui l’attirait loin de l’homme qu’elle aimait.

DANNY : Ils ont besoin d’être seuls !

Il continua, le plus simplement du monde à l’éloigner de ses supérieurs. Peyton, quant à elle, continuait de le regarder. Elle savait que le jeune expert ne l’aimait pas mais elle ne comprenait pas pourquoi. Quand ils furent à distance raisonnable, le blondinet de l’équipe de Manhattan, lâcha la jeune femme. Mais celle-ci lui retint le bras.

PEYTON : A quoi tu joues ?

DANNY (souriant) : Tu ne me connais pas ! Je n’ai pas pour habitude de jouer !

Il fit quelques pas avant de se retourner.

DANNY : Tu viens, Cruella ?

PEYTON : Qui ?

Elle courut pour rejoindre le reste du groupe. Une fois parvenu à les rattraper, elle n’eut pas plus d’explication. De toute façon, ils étaient arrivés, la nuit commençait à tomber. Dès le lendemain matin, la première épreuve aurait lieu. Après quelques aux revoir, ils pénétrèrent dans leur quartier. Au moment de franchir la porte, Yélina sentit une main se poser sur son bras, elle se retourna et reconnu Horatio.

HORATIO : Je voulais savoir si tu avais eu des problèmes avec Ray.

YELINA : Tout c’est bien passé, je lui ai dit que je prendrai des vacances en même temps que lui.

Elle le regarda un instant puis reprit, la voix légèrement plus basse.

YELINA : Je te remercie de lui avoir trouvé quelqu’un aussi vite.

HORATIO : C’est normal, c’est moi qui lui aie enlevé sa mère.

Un franc sourire éclairait leur visage et, après s’être souhaité une bonne nuit, ils rejoignirent leurs amis. Danny et Lindsay, qui s’était un peu attardés, n’avaient pas perdu une seconde du spectacle.

DANNY : Ils te rappellent pas quelqu’un ?

LINDSAY : On en a pas finit avec tout ceux-là !

Ils éclatèrent de rire et mirent quelques secondes avant de se reprendre.

DANNY : Bonne nuit, Montana.

Elle s’approcha de lui, l’air taquin, et lui déposa un léger baiser sur la joue.

LINDSAY: Bonne nuit City Boy.

Elle lui sourit, puis se détourna, un sourire aux lèvres. « Là, elle m’a eu. » pensa Danny.

La nuit passa très vite, trop vite au goût de certains. Delko s’acharnait à réveiller Tim tandis que Danny était aux prises avec Flack qui était décidé à ne pas sortir de la salle de bain.

DELKO : Tim, Tim ! On va arriver en retard, ça va faire une belle impression !

Son ami émergea enfin mais il se retourna en grommelant et se rendormit. De son côté, Danny n’avait pas beaucoup plus de chance avec son collègue.

DANNY : Don, tu sors immédiatement de là ou je viens te chercher !

L’énervement et l’impatience perçaient dans sa voix, il avait une revanche à prendre.

DANNY : J’vais commencer à croire que tu t’es perdu !

Il avait à peine finit sa phrase que la porte s’ouvrait, laissant paraître un Flack légèrement énervé.

FLACK : Calme toi un peu, tu vas la revoir ta Montana, on sait tous qu’elle t’attendra de toutes façons !

Il le planta là et sortit d’un pas précipité, il s’était fixé un objectif et il était déterminé à s’y tenir. Un sourire de défi apparut sur son visage, que le spectacle commence ! Le remue-ménage créé par les deux amis ne réveilla pas Tim. Horatio et Mac échangèrent un regard et Horatio fit signe à Delko de le laisser approcher. Il se racla la gorge avant de hausser la voix.

HORATIO : Bravo, Speedle, grâce à toi, on s’est fait battre à plat de couture, si tu n’y mets pas un peu du tien, j’te vire.

Tim se leva d’un bond ce qui déclencha un fou rire général.

TIM : Très drôle les gars !

Tandis que les hommes se préparaient, les femmes les attendaient devant les portes. Calleigh se rapprocha de Stella et lui indiqua Peyton d’un signe de la tête.

CALLEIGH : Vous ne vous aimez pas beaucoup, hein ?

STELLA : On a quelques différents.

Elles échangèrent un sourire un peu triste et Stella se recula après s’être excusée. Aiden et Lindsay rejoignirent l’experte en balistique de Miami.

CALLEIGH : C’est plus sérieux que ça.

Etrangement, ce n’était pas une question, plutôt une affirmation. Les deux amies hochèrent la tête et Lindsay confirma :

LINDSAY : C’est une histoire vieille comme le monde. Ce qu’elles ressentent pour le même homme les empêche d’être amies.

CALLEIGH : Et il n’arrive pas à choisir ?

AIDEN : Il y a bien longtemps qu’il a choisit mais il fait le contraire que ce que lui dicte son cœur.

Les trois femmes restèrent silencieuses, perdues dans leurs pensées et regardèrent d’un œil distrait Yélina téléphoner à son fils alors que Flack et Alexx étaient en grande discussion, leur air conspirateur les inquiéta un peu mais elles ne purent en savoir plus, le reste des équipes se décidait enfin à faire acte de présence. Le nom de l’homme qui mettait un peu de pagaille dans l’équipe de Manhattan n’avait jamais était prononcé mais l’instinct et un peu d’expérience firent trouver ce nom en une fraction de seconde. Calleigh se tourna vers Mac et elle vit de nombreuses questions dans son regard troublé. « J’crois que cette semaine va être intéressante ! »Pensa-t-elle.

Elle s’approcha de Delko et Tim tandis que Ryan et Tripp discutait avec Horatio. Un sourire éclaira son visage quand elle vit l’air endormit de Tim.

CALLEIGH : Tu as encore eu du mal à te lever.

TIM : On peut rien te cacher.

Une idée germa simultanément dans leur esprit et ils se sourirent.

TIM : Tu as passé une bonne nuit ma belle ?

CALLEIGH : Oui, il faudrait que tu apprennes à te réveiller plus vite, ce n’est pas la première fois que ça t’arrive !

Ils avancèrent l’air de rien alors que Delko s’élançait à leur poursuite.

DELKO : Comment ça ce n’est pas la première fois, et depuis quand tu l’appelles «ma belle », Tim ? J’veux tout savoir tout de suite.

Les deux amis cachèrent leur fou rire et Tim se tourna vers son coéquipier.

TIM : Dis-moi, tu ne serais pas un peu jaloux ?

DELKO : Pas du tout, j’ m’intéresse à la vie de mes amis.

TIM : Tant de mauvaise foi, ça m’fait pitié !

DELKO : Laisse tomber, je trouverai des amis moins chiants que toi.

CALLEIGH : Allez, fait pas ta tête de mule.

Alexx les regarda passer et ajouta, à l’adresse de Flack :

ALEXX : Ceux-là aussi !

Flack acquiesça et ils commencèrent à élaborer leur plan. Mac détourna son regard de tous ses amis quand il sentit la main de Peyton sur son bras.

PEYTON : C’était la robe de Claire, hier ?

MAC : Oui…

PEYTON : Tu veux en parler ?

Une ombre passa dans les yeux de Mac et il détourna le regard.

MAC : Je suis désolé mais je n’ai pas envie d’en parler maintenant.

Le regard de Mac fut attiré par Stella et il voulut se détourner mais Peyton l’avait surpris et poussa un profond soupir.

PEYTON : J’te comprends pas Mac, tu refuses que je t’approche et tu lui ouvres ton cœur.

Elle partie à grandes enjambées en lançant un regard noir à sa rivale. Cette dernière baissa les yeux, elle ne voulait pas briser l’unité de l’équipe et surtout perdre l’amitié de Mac, elle avait réussi à souffrir en silence pendant des années, pourquoi n’était-elle plus capable de se taire ?

Tim marchait à l’envers afin de fixer Delko et Calleigh lors de leur discussion, soudain il vit ses deux amis s’arrêter et crier d’une seule voix.

DELKO ET CALLEIGH : Attention !

Il se retourna mais pas assez vite et percuta Aiden qui parlait avec Lindsay et Danny. Il lui saisit le bras de justesse et sentit Delko l’aider à reprendre son équilibre.

TIM : Désolé, j’regardais pas où j’allais, tu n’as rien ?

AIDEN : Ca va, ne t’en fais pas.

Ils échangèrent un long regard mais un doute les assaillit, connaissant leurs amis, ils auraient dû se moquer d’eux depuis bien longtemps. Ils se retournèrent d’un même élan et comprirent la raison de ce silence.

TIM : Ils ont désertés !

Aiden sourit timidement, tout en regardant autour d’elle. Tim et elle se tenaient encore les mains sans s’en rendre compte.

TIM (la lâchant, gêné) : Bien dormit ?

Aiden secoua la tête en signe d’approbation. Les mots ne voulaient pas sortir, pourtant il ne fallait que dire « oui ». Tim sourit puis resta fixé pendant encore quelques secondes.

TIM (timidement) : on va manger ?

AIDEN (se reprenant) : Oui, ils doivent nous attendre…

Ils avancèrent vers la grande salle à manger, où toute l’équipe était déjà installée. La salle était spacieuse, une grande table était placée au centre accompagnée de plusieurs chaises pratiquement toutes différentes. Tim alla se plaçait à droite de Delko, non sans un regard noir envers celui-ci. Aiden quant à elle s’assit près de Peyton : dernière place laissé gracieusement par les experts de Manhattan. Le déjeuné pouvait commençait dans la bonne humeur.

FLACK : Aiden, tu peux me passer le pain ?

Aiden se tourna vers sa gauche pour attraper le pain, elle se rendit vite compte que celui-ci se trouvait trop loin pour elle et à proximité de Tim. Elle soupçonna Flack de lui avoir volontairement demandé quelque chose près de Tim, juste pour l’embêter.

AIDEN (regardant à nouveau Flack) : Je suis sur que tu peux te débrouiller !

Delko donna un léger coup de coude à son ami. Tim le lui rendit autrement :

TIM : Calleigh, tout à l’heure on se met ensemble pour la course de canoë ?

Delko qui était en train de boire, recracha tout son verre de jus d’orange. Calleigh acquiesça puis se leva pour prendre la boîte de jus d’orange.

Alors que Stella finissait sa tartine de pain, elle se rendit compte que Lindsay se tenait la tête entre les mains. Elle se dirigea vers elle et doucement lui demanda si tout allait bien.

LINDSAY : J’ai juste mal au crâne ! J’ai prit de l’aspirine, ça va aller !

Stella resta encore un petit moment puis reprit place entre Mac et Danny. Le jeune expert, qui avait suivit la conversation, ne cessait de regarder Lindsay avec une légère inquiétude. Cela ne passa pas inaperçu aux yeux de son meilleur ami.

FLACK : Danny, ce n’est pas en fixant l’objet du désir que tu pourras l’attraper !

Danny devint rouge puis se reprit facilement.

DANNY : dans ce cas, passe-moi la confiture !

Flack sourit et lui passa le pot en verre remplit d’une substance rouge. Alexx et lui se regardèrent amicalement, s’avouant que leur tache ne serait pas si simple que prévu.

Mac mélangeait sommairement deux bouts de sucre dans sa tasse de café. La nuit avait été rude pour le pauvre lieutenant de l’équipe de Manhattan. Il tendit le bras en avant pour attraper un troisième bout de sucre mais une douleur heurta son dos.

STELLA (inquiète) : Mac, vous allez bien ?

MAC (souriant) : les matelas, sont comment dire ? DUR ! Mais ça va aller !

STELLA : entre vous et Lindsay d’ici la fin du séjour plus personne ne sera capable de travailler !

Ils échangèrent un regard rapide puis la conversation reprit de plus belle entre Ryan et Horatio. Une heure s’effilocha alors que tout le monde finissait de se préparer.

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Vous aimez?
PS : Vous pouvez trouver cette fic sur d'autres pseudos... normal !
Oublie de mentionné que malheureusement j'ai oublié la mort de Tim et de Aiden ! J'espère que je serais pardonnée !

yeeah ! je l'ai lu cematin sur fanfic.net et ça m'avait beaucoup plu ^-^
Alors maintenant...je te demande la suite rapidemment. Au boulot et plus vite que ça !

Comment t'as fait pour me rendre accro des ton premier post ?
En tout cas bravo et maintenant on va tous réclamer une suite

j'adore !!!!

c'est très intéressant le cross entre ces deux séries !!!

je sens que ça va être marrant avec Don et Alexx qui complotent pour mettre en couples leur amis !!!

J adore le complot entre don et alexx et le fait que chacun parle des sentiments des autres. horacio/yélina, mac/stella danny/lindsay.
Et j aime bien ayden et Tim.
Bref super marrant cette fic. Vivement la suite

Merci pour tous vos commentaires !! j'ai rarement vu un forum qui s'intéresse autant à la partie création !! Merci encore ça fait cré cré plaisir !!!

Voila une petite suite, en espérant qu'elle vous plaise tout autant !!!




Yélina terminait de prendre un maillot de rechange pour l’ajouter dans son sac. C’était sa première journée loin de son fils, et comme toutes les mères, elle s’inquiétait pour lui. Elle prit son portable et composa le numéro de téléphone que lui avait donné la baby-sitter en cas de problème, mais elle fut interrompu par une voix derrière elle. C’était Aiden, appuyait contre le mur.

AIDEN : Vous ne devriez pas…

YELINA (surprise) : pourquoi ?

Aiden s’approcha de Yélina puis s’assit sur le lit qui se trouvait non loin de l’armoire.

AIDEN : Il va bien, pour lui c’est une expérience magnifique ! Tout les enfants de son âge ne veulent qu’une chose : ne plus avoir les parents sur leur dos !

Yélina sourit avant de reposer le portable dans la poche avant du sac.

YELINA (plus tristement) : j’ai peur pour lui, j’ai déjà perdu son père…

Aiden baissa les yeux, puis finit par dire.

AIDEN : oui, ça a du être très dur, mais il vous a vous, puis Horatio, sans oublier le reste de votre équipe…

YELINA : oui, tous pour un, et un pour tous !

AIDEN (souriante) : un peu comme chez nous !

Elles se levèrent d’un même élan et continuèrent leur conversation sans savoir que de l’autre côté de la porte de trouvait Horatio. Il n’écoutait pas, il avait entendu… Le lieutenant de la police scientifique de Miami ne pouvait pas se résoudre à écouter. Il devait entré et leur dire qu’il était l’heure de partir. Il attendit encore un moment puis se décida à ouvrir, si seulement il n’avait pas entendu ces quelques mots :

YELINA : J’ai attendu tant de temps, je ne l’intéresse pas sinon il aurait déjà passé le cap !

AIDEN : la timidité…

YELINA : non, il est trop tard, il c’est passé trop du chose dans nos vies pour qu’un jour on puisse, enfin tu comprends !

Aiden sourit tristement, puis ferma son sac. Horatio fit demi tour et se dirigea vers la sortie. Quelques minutes après se fut Aiden en compagnie de Yélina, qui vinrent rejoindre le reste du groupe. La première étape de la compétition se trouvait à dix minutes de marche. Un petit cours d’eau se jetait dans une cascade non loin de là. Danny se mit à courir pour rattraper sa collègue aux cheveux légèrement ondulés. Il se plaça à sa gauche tout en marchant.

DANNY : ça va mieux la tête ?

LINDSAY : beaucoup mieux, merci !

DANNY (lui faisant en clin d’œil) : c’est tout naturel, Montana !

Lindsay lui donna un coup de coude dans les côtes. Danny faillit en tomber, mais quelle ne fut pas sa chance d’être rattrapé par Peyton. La jeune femme était juste à côté et sans prévenir Danny Messer lui tombait dessus. Elle se prit dans une pierre et manqua de tomber sur le sol. En parfait gentleman Danny lui tendit la main pour qu’elle puisse reprendre son équilibre. Elle le remercia avec une petite voix, ce qui ne passa pas inaperçu pour le jeune expert.

DANNY : tout va bien ?

PEYTON (accélérant le pas) : oui.

Danny lui attrapa le bras, ils se retrouvaient à présent derrière tout le monde mais peu importait.

PEYTON : lâche moi, on va être en retard !

DANNY (compatissant) : si j’ai fait quelque chose de mal, dis le moi !

PEYTON (s’énervant) : Tu fais tout mal ! Essayer de m’intégrer à l’équipe c’est déjà assez compliqué, mais toi tu n’arrêtes pas de me pourrir la vie ! Maintenant fait comme si je n’existais pas !

Elle partit rejoindre le reste du groupe sans demander son reste. Danny s’assit sur le sol, ils devraient faire un bout de chemin sans lui, pour le moment il était seul face à ses questions, une seule chose était sur « quoi qu’il arrive, elle ne toucherait pas à Mac ! ». Une autre pensée lui traversa l’esprit. « C’est la deuxième fois qu’on me crie dessus en l’espace d’une matinée. Tiens, ça m’donne une idée ! ». Il se leva et se dépêcha de rejoindre ses amis. Sur place, Alexx et Flack remarquèrent quelque chose qui les auraient presque fait rire s’il n’y avait pas une faille : les deux équipes faisaient face à l’eau, par groupe de deux. Lindsay avait bien vite était rejoint par Danny, à leurs côtés se trouvaient Mac et Stella suivit de Calleigh et Delko et même de Tim et Aiden. La seule ombre au tableau était évidemment le bon mètre qu’Horatio s’appliquait à mettre entre lui et Yélina, il avait besoin de réfléchir et s’il la sentait trop proche de lui, il en était incapable. Un groupe de quatre personnes où figurait le lieutenant Tripp, Peyton, Ryan et Sheldon s’était formé un peu plus loin.

FLACK : Comment ils peuvent être aussi aveugles ?

ALEXX : La peur j’imagine !

Flack acquiesça et ils avancèrent vers le cours d’eau. Les groupes se déformèrent. Mac et Horatio avait reçu pour consigne de diriger les opérations ensemble, ce qui ne les dérangeait pas le moins du monde. Il y avait beaucoup de choses à gérer. Mac prit la parole :

MAC : Vous devez former des équipes de deux, quatre concurrents partent en même temps.

HORATIO : Restaient fair-play !

L’épreuve comportait deux virages très serrés et une petite chute. La vigilance était très importante mais l’esprit de compétition de certains les pousserait sans doute à prendre des risques mais leurs patrons veilleraient bien à ce qu’aucun de leurs « poulains » ne commettent d’erreurs graves. Une fois tous équipés, ils formèrent les équipes et se présentèrent devant la ligne de départ. Quand midi approcha, épuisés mais contents de leur course, ils reprirent la route de leur refuge. Danny se tourna soudain vers Mac, l’air abattu.

DANNY : On a un problème !

MAC : Lequel ?

DANNY : On avait dit que les perdants faisaient la cuisine.

Le groupe éclata de rire tandis que Danny se fendit d’un large sourire, sa répartie avait eu exactement l’effet voulu.

LINDSAY : Ventre sur patte !

DANNY : Italien !

Il lui sourit de toutes ses dents et reçut un nouveau coup dans les côtes tandis que Mac répliquait.

MAC : Tous les italiens ne sont pas comme vous, Danny.

DELKO : Je propose qu’on se tutoie tous, se sera plus convivial.

CALLEIGH : Tu détournes la conversation !

DELKO : Pourquoi je ferai ça ?

CALLEIGH : Tout le monde sait que tu es le plus mauvais cuisinier du monde.

DELKO : Les italiens sont pires, ils se contentent de tout mettre au four où dans une marmite !

HORATIO : Tu devrais surveiller ce que tu dis, il y a deux italiens ici !

STELLA : Il a quand même raison sur un point, on va vivre ensemble pendant une semaine, on pourrait se tutoyer.

Ils approuvèrent tous cette proposition et Delko se pencha vers Calleigh.

DELKO : Tu vois bien que j’avais raison !

LINDSAY : On devrait laisser les deux italiens nous montrer se qu’ils savent faire.

Pendant ce temps, Flack interrogeait Danny.

FLACK : Calleigh et Delko ne te rappellent pas quelqu’un ?

DANNY : Non.

Flack soupira et pris la tête du groupe en compagnie d’Alexx après avoir jeté un regard amusé à tous ses amis.

FLACK : On a du boulot !

A peine 2 minutes plus tard, tout le monde était de retour à la « maison ». Stella demanda une feuille et un crayon pour faire la liste des courses. « Qui dit repas italien, dit aliments impossible à trouver ! » avait gentiment fait remarquer Alexx. Ce fut Mac qui fut chargeait de trouver des aliments magiques. Et en tout bon enquêteur qu’il est, il revint en moins d’une demi heure en possession des 7éléments demandaient. Stella lui prit aussitôt des mains et dans une joie qui n’épargnait personne, elle lui fit un tendre bisou sur la joue. Danny qui se trouvait derrière eux, fit preuve de sa légendaire immaturité.

DANNY : moi aussi je dois te faire un bisou ?

Mac sourit et se dirigea vers la sortie de la cuisine.

MAC : n’hésitez pas si vous avez besoin d’aide !

DANNY (s’approchant de lui) : t’inquiète ! (Il le poussa légèrement vers l’extérieur) : Maintenant on laisse les chefs cuistots dans leur sanctuaire !

Stella sourit, puis commença à couper les légumes : tomates, carottes, poivrons… Danny la rejoignit quelques instants plus tard.

DANNY : tu nous fais quoi de bon ?

STELLA : tu ? On !

Danny sourit puis prit une marmite pour le remplir d’eau.

DANNY : tu sais, tous ce que je sais faire des repas italien : c’est cuire les pattes !

STELLA : tu vas apprendre ! Pour commencer aide moi !

Elle lui passa un couteau, lui indiqua comment couper les légumes pour qu’ils cuisent à la même vitesse. Elle fut étonnée de voir Danny aussi attentif. Celui-ci ne dit rien durant toutes les explications de la jeune femme. De temps en temps, Stella l’observait, le jeune expert passait sa langue, comme faisaient tous les enfants pour s’appliquer. Elle finit par briser le silence :

STELLA : Je vois que tu mets du cœur à l’ouvrage !

Danny sursauta tant il était concentré. Puis il se redressa, attendant un instant avant de s’expliquer :

DANNY : Quand j’étais gamin, ma mère essayait de me donner goût pour la cuisine italienne, ou plutôt pour la préparation de la cuisine italienne ! (Un sourire nostalgique se peint sur son visage) Sauf que moi, j’étais plutôt du style à traîner dehors ! (Il baissa la tête) Maintenant, elle ne veut plus me voir, je n’ai même plus de ses nouvelles ! J’aurais du être attentif tant qu’il était encore tant !

Stella fut étonnée de constater que Danny prenait de plus en plus conscience qu’il pouvait se confier à elle où à Mac. Elle se dirigea vers la marmite, remarqua les bulles qui se formaient dans celle-ci.

STELLA : Tu peux mettre les pattes !

Danny prit alors un des trois paquets de pattes qui se trouvaient sur le plan de travail. Il le vida, puis prit le deuxième pour finir par le dernier. Pendant ce temps Stella s’attelait à la préparation de la sauce. Une fois tous les ingrédients cuits, elle lava la table puis rangea les ustensiles qui n’étaient plus nécessaire à la préparation. Elle demanda à Danny d’assaisonner le plat avant de préparer la table. Le blondinet prit alors un flacon d’épices, voulant poivrer. Il secoua fortement le récipient. Trop fortement…

DANNY (gêné) : Stella ?

Elle se retourna puis d’un signe de tête lui demanda se qui se passait. Danny lui montra le petit pot vide de toutes épices.

DANNY (quelque peu amusé) : j’espère qu’ils aiment leur plat poivré !

STELLA (souriante) : tu as un portable ?

DANNY (surprit) : pourquoi faire ?

Il lui lança le portable, Stella s’en saisit puis composa un numéro.

STELLA : Oui, se serait pour commander des pizzas... (Elle attendit) comme vous voulez, il m’en faut 5 de votre choix, surprenez moi ! Je vous donne l’adresse…

Danny sourit, la cuisine se n’était pas vraiment pour lui ! Mais sans cela il avait passé un bon moment en compagnie de Stella. Il dévisagea la sauce pendant un long instant, une idée venait de lui traverser l’esprit « non, Danny, tu n’es plus un enfant ! » Mais quand une idée aussi diabolique vous traverse l’esprit, il n’y a plus qu’une seule chose à faire, l’exécuter ! Il prit dans ses mains une poignée de sauce « ah ! C’est chaud ! » Pensa le jeune expert. Il s’avança lentement derrière Stella qui était toujours au téléphone. Attendit un instant …

STELLA (hurlant) : Danny !!!!! Attends que je t’attrape !

Elle avait désormais le teint couleur tomate ! Ses vêtements étaient d’ailleurs de la même couleur. Elle raccrocha après s’être excusée puis se dirigea vers le plat de patte.

STELLA : tu vas voir !

Elle le prit et s’élança à la poursuite de Danny. Elle ne mit pas longtemps avant de le rattraper.

STELLA : j’ai toujours pensé que les cheveux longs t’iraient à merveille !

Elle versa sur la tête de son protégé, le plat de spaghetti. Danny se mit alors à rire de plus belle. Stella s’assit sur le sol, constatant ainsi les dégâts de cette bataille.

DANNY : je t’ai dit que je ne suis pas non plus doué pour le ménage ?

Ils rirent à nouveau, tout en essayant de se lever. De leur côté, Ryan et Tripp jouaient aux cartes. A l’extérieur Sheldon s’attardait au téléphone. Depuis plus de vingt minutes il s’était exilé à l’autre bout du jardin.

SHELDON : écoute, mon amour, je reviens dans 6 jours, c’est pas le bout du monde ! (Il attendit) Non, c’est pour le travail ! Claire, je t’aime ! (Il attendit) Oui, fais de beaux rêves ! Je te téléphone demain, bisous je t’aime !

Il raccrocha tout en faisant demi tour pour aller rejoindre le reste du groupe. Il sursauta quand il vit Lindsay en face de lui. Celle-ci avait les mains sur les hanches et attendait.

LINDSAY (moqueuse) On t’aime aussi Sheldon !

Elle se mit à courir tandis que Sheldon tentait de l’attraper. Elle se réfugia autour d’une balançoire en bois, slaloma entre les poteaux. Sheldon la prit de cour puis la fit pivoter sur ses épaules.

SHELDON : n’écoute plus mes conversations privées !

Il la posa, Lindsay fit alors la moue comme une enfant que l’on vient à peine de punir.

LINDSAY : t’es même pas drôle !

Ils rirent un instant de leur « gamineries » puis Lindsay finit par lui demandait s’il pouvait aider les autres hommes à sortir la table de cuisine pour manger dehors. Le temps était si beau qu’ils ne pouvaient pas rater une soirée mouvementée à l’extérieur. Sheldon acquiesça puis ils allèrent rejoindre le reste du groupe. Flack et Delko s’acharnaient à vouloir porter la table à eux deux, tandis que Tim ne faisait pas grand-chose pour les aider. Sheldon s’approcha, prit les choses en mains.

SHELDON : Tim, viens nous aider, s’il te plait, tu vois bien qu’ils n’y arriveront jamais seuls !

Tim souffla puis s’approcha à son tour.

TIM : pourquoi on ne mange pas à l’intérieur ?

Horatio arriva par derrière pour parler à l’oreille de l’agent Speedle.

HORATIO : tu n’en as pas un peu assez de râler ?

Tim ferma les yeux puis dit doucement :

TIM : je vais les aider…

Horatio se retourna vers Mac fier de lui. Celui-ci sourit également. Cette semaine ferait du bien à bien plus de personne qu’il ne l’aurait cru. Il s’installa sur une chaise à côté de Ryan, il regarda discrètement son jeu puis le mima tout aussi discrètement a Tripp. Celui-ci ne pu cacher son amusement, Ryan se tourna alors vers Mac, p lus qu’en colère. Le lieutenant leva ses mains pour montrer qu’il n’avait rien fait puis, le sourire aux lèvres, il se leva. Installées confortablement dans un fauteuil, Yélina et Calleigh observaient les différentes scènes qui se déroulaient devant elles, en voyant Danny et Stella arriver de la cuisine, elles éclatèrent de rire, ce qui eu pour effet de faire réagir toute la salle, tout le monde se retourna et l’hilarité générale reprit.

MAC : On peut savoir ce qui c’est passé ?

STELLA : J’ai eu affaire à un gamin de deux ans.

Danny fit mine d’être vexé mais il finit par sourire et rajouta :

DANNY : Qu’est-ce que vous en pensez, ça me va bien ?

LINDSAY : C’est parfait, on ira chez le coiffeur ensemble !

Des rires fusèrent de part et d’autre de la pièce. On sonna à la porte et Stella expliqua :

STELLA : On va quand même manger italien : pizza pour tout le monde ! Quelqu’un pourrai aller ouvrir s’il vous plait ?

Un sourire moqueur s’étendit sur le visage de Mac qui regarda Stella fixement.

MAC : Je ne voit pas pourquoi, vous êtes parfaite comme ça !

Elle lui adressa un petit sourire tandis que Yélina allait ouvrir au livreur. Elle paya puis se retourna, les pizzas étaient en équilibre précaire et l’un d’elle vacilla dangereusement, elle demanda de l’aide du regard et Horatio vint à son secours. Ils partagèrent les cartons et allèrent tout déposer sur la table que les garçons avaient finie par installer dehors. Stella, qui tenait apparemment à ne pas perdre une seule bataille, se dirigea vers Mac et murmura :

STELLA : Tu as trichés, on doit se tutoyer, tu te souviens ?

Elle insistait sur les « tu » ce qui perturba un peu Mac mais il n’en laissa rien paraître. Tout le groupe se dirigea vers la table et ils étaient près à s’installer quand quelque chose retint l’attention du lieutenant Flack.

FLACK : Quelqu’un sait où est Peyton ?

DANNY : Dans sa chambre je crois.

Mac se releva mais personne ne l’interrogea, une explication importante allait probablement avoir lieu. Il se dirigea vers le « dortoir » des filles et frappa deux faibles coups à la porte.

PEYTON : Oui ?

Mac passa sa tête par l’entrebâillement et sourit faiblement.

MAC : Nous allons passer à table, tu viens ?

PEYTON : Je n’ai pas faim, j’ai besoin de réfléchir.

MAC : Ecoutes...

PEYTON : Mac, elle n’est pas la seule à savoir lire dans tes pensées, je sais ce que tu ressens pour elle, à vrai dire, je l’ai toujours su mais j’essayai de me convaincre que je comptais un peu pour toi et que j’étais simplement jalouse de votre complicité.

MAC : Désolé…

PEYTON : Ne sois pas désolé d’avoir des sentiments. Tu me fais mal Mac, je dois simplement décider si j’ai assez de force pour rester dans l’équipe.

Mac était resté debout, près de la porte, et avait baissé la tête, il semblait attendre la sentence.

PEYTON : Je vous rejoint dans cinq minutes mais je doute que qui que se soit m’attende.

Mac se détourna et s’apprêta à partir mais Peyton le rappela.

PEYTON : T’es tu seulement rendu compte que je n’étais pas là ?

Devant le silence de Mac, Peyton se leva et se tourna vers la porte.

PEYTON : Tout compte fait, je passe devant.

Elle sortit d’un pas précipité et claqua la porte, Mac la suivit lentement et ils retournèrent dehors où ils entendirent des éclats de voix.

LINDSAY : Danny, pour la dernière fois, ne touches pas à ça !

DANNY : Tu as déjà mangé de la pizza froide, c’est infect !

LINDSAY: On attend Mac ET Peyton, point final.

La suite n’était pas déchiffrable mais ils devinaient aisément qu’il s’agissait des récriminations de Danny. Peyton passa la porte vitrée menant à l’extérieur, suivit par Mac.

PEYTON : On est là !

Son ton était joyeux mais il ne trompa personne, une fois tout le monde installait autour de la table, Danny se jeta sur la pizza et engloutit une part en un temps record. Lindsay soupira et Calleigh se pencha vers elle.

CALLEIGH : On a toujours l’impression qu’il n’a pas mangé depuis des jours ?

Lindsay hocha la tête alors qu’Aiden retenait difficilement un éclat de rire. A l’autre bout de la table, Ryan discutait avec le lieutenant Tripp, il n’avait visiblement pas accepté sa défaite. Dans les minutes qui suivirent un silence s’abattit sur la table. Puis Calleigh reprit une discussion avec Delko. Non loin de là Tim essayait d’écouter les propos de son meilleur ami avec la jeune femme blonde, dès leur arrivée ils s’étaient éloignés de lui et ils complotaient à voix basse. Rien de bien rassurant en perspective ! Il devint pâle à cette idée. A sa droite immédiate Horatio coupait encore les parts des deux dernières pizzas. Stella et Yélina quant à elle se régalaient d’une pizza aux quatre fromages. Peyton avait prit place en face d’Alexx, et se contentait de picorer dans son assiette.

DELKO (à Horatio) : On fait quoi cet après midi ?

HORATIO : notre emplois du temps est assez chargé, si tout se passe bien nous devrions participer à une compétition d’escalade.

Tous approuvèrent la décision du lieutenant Caine. Après avoir débarrassé la table, la petite troupe s’occupa de passer la serpillière dans toute la maison avant de prendre deux voitures différentes pour se déplacer jusqu’au parcours d’escalade. Celui-ci ce trouvait en plein centre ville de Los Angeles. Mac avait donné pour consigne de prendre la route avant les habituelles heures de pointe qu’offraient inévitablement les grandes villes. Chacun effectuait donc une tache ménagère plus ou moins passionnante et plus ou moins avec le sourire. Stella et Horatio se chargeaient de refaire les lits, Lindsay arrangeait la salle de bain des filles tandis que Flack et Ryan s’occupaient de celle des garçons. Yélina et Tripp faisaient la vaisselle en discutant des différentes façons de préparer les salades cuisinées. Tim et Mac lavaient la maison à grande eau, certes le jeune expert avait d’abord rechignait à la tache mais il n’emporta pas la bataille ! Danny Messer était censé balayait l’extérieur de la maison. Le jeune homme ne l’entendait pas de cette manière, il s’était discrètement cachait derrière un petit nombre de buisson et s’était endormis sur sa veste. Calleigh et Delko s’apprêtaient à sortir les poubelles avec un très grand enthousiasme ! Tous deux avaient dans chaque main un sac remplit pesant facilement 10 kg chacun.

CALLEIGH (essoufflée) : comment on fait pour avoir tant de poubelles en si peu de temps ?

DELKO (souriant) : On est beaucoup, mais sur ce coup j’avoue que j’en ai aucune idée !

Ils placèrent les poubelles en un mont dans une benne à ordure. Calleigh essuya d’une main rapide son front, Delko quant à lui s’était approché d’un petit coin de verdure. Dans ces quartiers résidentiels isolés du centre ville, tout paraissait bien loin de l’image de Los Angeles. Le maire avait aménagé un gigantesque complexe sportive pour faire venir la population, mais la plupart du temps, toute personne s’aventurant dans le coin pouvait se croire en pleine campagne.
La rue était donc silencieuse, et chaque bruit était amplifié à cause de l’espace entre chaque bâtiment. Pourtant un petit cri aigu avait attiré l’oreille du jeune expert spécialisé dans la plongée. Il avançait à pas de velours vers l’origine. Curieux de savoir quelle en était la cause. Il finit par s’accroupir avec un léger gémissement. Calleigh se tourna alors vers lui, ses cheveux se mirent devant ses yeux et elle les enleva pour voir devant elle : Delko en compagnie d’une boule de poil pas plus haute que trois pommes. Elle sourit et s’approcha du jeune homme.

CALLEIGH : qu’il est mignon !

Delko se leva avec le chiot dans les bras, et le montra fièrement à sa collègue. Celle-ci le caressa tout en lui posant des tas de questions. Delko sourit et se recula tout en serrant d’avantage le jeune chien dans ses bras. La petite bête avait les traits d’un labrador, sa couleur sable rappelait celle des blés.

DELKO : tu sais, il ne te répondra pas !

Calleigh mima une grimace vaincue tout en continuant de caresser le chiot.

DELKO : il doit être perdu depuis un bout de temps, on commence à voir ses côtes…

CALLEIGH : le pauvre était tout seul, je ne pense pas que quelqu’un l’attende chez lui…

DELKO : je vais le ramener (il prit la tête de la boule de poil entre ses doigts) tu es d’accord ?

CALLEIGH (se penchant vers le chiot apeuré) : Comment ça ? (Elle attendit faisant mine de parler avec le chien puis elle se redressa vers Delko) j’avais oublié, il ne te répondra pas !

Delko sourit encore plus, il adorait la répartie de son amie.

DELKO : comment je vais l’appeler ?

Le jeune expert réfléchit un instant puis regarda Calleigh avec des yeux malicieux.

DELKO : Tonto ! Son nom sera Tonto !

CALLEIGH (surprise) : Tonto ? Tu sors ça de où ?

DELKO (nostalgique) : c’était mon petit surnom à l’école !

CALLEIGH : pourquoi Tonto ?

DELKO (baissant les yeux) : « tonto » signifie « idiot » en espagnol !

Calleigh se mit à rire avec une telle sincérité que Delko ne pu s’empêcher de la suivre dans son gentil délire.

CALLEIGH : allez on y va TONTO !

DELKO (regardant le chien) : il ne reconnais pas encore son nom !

CALLEIGH (toujours en train de rire) : je ne parlais pas au chien !

Elle lui fit un clin d’œil et prit chemin vers la porte d’entrée. Delko regarda une dernière fois le jeune chiot puis avança à son tour.

Tous approuvèrent la décision du lieutenant Caine. Après avoir débarrassé la table, la petite troupe s’occupa de passer la serpillière dans toute la maison avant de prendre deux voitures différentes pour se déplacer jusqu’au parcours d’escalade. Celui-ci ce trouvait en plein centre ville de Los Angeles. Mac avait donné pour consigne de prendre la route avant les habituelles heures de pointe qu’offraient inévitablement les grandes villes. Chacun effectuait donc une tache ménagère plus ou moins passionnante et plus ou moins avec le sourire. Stella et Horatio se chargeaient de refaire les lits, Lindsay arrangeait la salle de bain des filles tandis que Flack et Ryan s’occupaient de celle des garçons. Yélina et Tripp faisaient la vaisselle en discutant des différentes façons de préparer les salades cuisinées. Tim et Mac lavaient la maison à grande eau, certes le jeune expert avait d’abord rechignait à la tache mais il n’emporta pas la bataille ! Danny Messer était censé balayait l’extérieur de la maison. Le jeune homme ne l’entendait pas de cette manière, il s’était discrètement cachait derrière un petit nombre de buisson et s’était endormis sur sa veste. Calleigh et Delko s’apprêtaient à sortir les poubelles avec un très grand enthousiasme ! Tous deux avaient dans chaque main un sac remplit pesant facilement 10 kg chacun.

CALLEIGH (essoufflée) : comment on fait pour avoir tant de poubelles en si peu de temps ?

DELKO (souriant) : On est beaucoup, mais sur ce coup j’avoue que j’en ai aucune idée !

Ils placèrent les poubelles en un mont dans une benne à ordure. Calleigh essuya d’une main rapide son front, Delko quant à lui s’était approché d’un petit coin de verdure. Dans ces quartiers résidentiels isolés du centre ville, tout paraissait bien loin de l’image de Los Angeles. Le maire avait aménagé un gigantesque complexe sportive pour faire venir la population, mais la plupart du temps, toute personne s’aventurant dans le coin pouvait se croire en pleine campagne.
La rue était donc silencieuse, et chaque bruit était amplifié à cause de l’espace entre chaque bâtiment. Pourtant un petit cri aigu avait attiré l’oreille du jeune expert spécialisé dans la plongée. Il avançait à pas de velours vers l’origine. Curieux de savoir quelle en était la cause. Il finit par s’accroupir avec un léger gémissement. Calleigh se tourna alors vers lui, ses cheveux se mirent devant ses yeux et elle les enleva pour voir devant elle : Delko en compagnie d’une boule de poil pas plus haute que trois pommes. Elle sourit et s’approcha du jeune homme.

CALLEIGH : qu’il est mignon !

Delko se leva avec le chiot dans les bras, et le montra fièrement à sa collègue. Celle-ci le caressa tout en lui posant des tas de questions. Delko sourit et se recula tout en serrant d’avantage le jeune chien dans ses bras. La petite bête avait les traits d’un labrador, sa couleur sable rappelait celle des blés.

DELKO : tu sais, il ne te répondra pas !

Calleigh mima une grimace vaincue tout en continuant de caresser le chiot.

DELKO : il doit être perdu depuis un bout de temps, on commence à voir ses côtes…

CALLEIGH : le pauvre était tout seul, je ne pense pas que quelqu’un l’attende chez lui…

DELKO : je vais le ramener (il prit la tête de la boule de poil entre ses doigts) tu es d’accord ?

CALLEIGH (se penchant vers le chiot apeuré) : Comment ça ? (Elle attendit faisant mine de parler avec le chien puis elle se redressa vers Delko) j’avais oublié, il ne te répondra pas !

Delko sourit encore plus, il adorait la répartie de son amie.

DELKO : comment je vais l’appeler ?

Le jeune expert réfléchit un instant puis regarda Calleigh avec des yeux malicieux.

DELKO : Tonto ! Son nom sera Tonto !

CALLEIGH (surprise) : Tonto ? Tu sors ça de où ?

DELKO (nostalgique) : c’était mon petit surnom à l’école !

CALLEIGH : pourquoi Tonto ?

DELKO (baissant les yeux) : « tonto » signifie « idiot » en espagnol !

Calleigh se mit à rire avec une telle sincérité que Delko ne pu s’empêcher de la suivre dans son gentil délire.

CALLEIGH : allez on y va TONTO !

DELKO (regardant le chien) : il ne reconnais pas encore son nom !

CALLEIGH (toujours en train de rire) : je ne parlais pas au chien !

Elle lui fit un clin d’œil et prit chemin vers la porte d’entrée. Delko regarda une dernière fois le jeune chiot puis avança à son tour.


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(j'adore le pingouin hihi !!)

dsl pour les morceaux !! =)

super suite !!!

j'adore la complicité entre les deux équipes !!!

j'adore cette idée de crossover entre CSI NY et CSI Miami

Et au revoir PEYTON : :

Merci beaucoup pour cette suite Andalousia !!!
Au revoir Peyton et bonjour tout le monde

Désolée pour tout ce retard mais j'avoue que je n'ai pas prit le temps de poster ... Encore désolée !! J'essayerais à l'avenir de poster plus rapidement promis = )

Sinon je tenais quand même à vous remercier pour tous vos commentaires !! Héhé !! Merci encore !!! vraiment vraiment sympa !!

Voila quand même une petite suite !!!!

**********************************

Lorsqu’ils rentrèrent dans l’appartement tout était enfin près. Chacun s’occupait comme il pouvait. Il restait environ 2 heure avant de prendre les voitures pour rejoindre les lieux. Les filles s’étaient rassemblaient dans la chambre commune tandis que les hommes regardaient ensemble la télé. Delko prit place entre Mac et Ryan dans le canapé, posant délicatement Tanto sur ses genoux. Ryan était absorbé par le feuilleton, il ne se rendit pas compte de la présence de l’animal. Pour Mac se fut presque un choc. Il observa un moment le chien puis le prit dans ses bras. Malgré son humeur morose, il ne trouva rien d’autre à dire que « Il est très beau ! » Calleigh souffla, désespérée tout en pensant que l’homme était tout sauf « une brute »
Elle en avait le parfais exemple devant les yeux. Deux chamalos en train de fondre devant en petit être ! C’est tout ce qu’ils étaient. Elle fit quelques pas puis tourna sur sa gauche. Elle ouvrit la porte de la chambre des filles, elle tomba nez à nez sur Peyton. La jeune femme de Manhattan avait revêtit son blouson et s’apprêtait à sortir. L’ambiance dans la salle était froide, Calleigh remarqua immédiatement la gêne entre Peyton et Stella. Elle la laissa passé puis ensuite refit un pas en avant mais la encore elle du revenir sur ses pas. Alexx avait, elle aussi, mit sa veste sur ses épaules.

CALLEIGH : vous nous abandonnez ?

ALEXX : oui ! Sortie entre médecins légistes !

CALLEIGH : parfais !

Elle prit Alexx par le bras, une idée germa dans son esprit.

CALLEIGH : j’aurais besoin de toi demain matin !

ALEXX : à quel sujet ?

CALLEIGH : Tim…

Alexx haussa un sourcil, inquiète de comprendre.

CALLEIGH : Je t’expliquerais plus tard !

Elle lui fit signe de partir tout en se dirigeant vers Stella. La jeune italienne était installée sur la petite table dans le fond de la pièce. Elle s’appliquait à dessiner le paysage que lui offrait la magnifique bais vitrée en face d’elle. Calleigh observa par-dessus son épaule, la toile que peignait l’autre experte en balistique. Stella leva la tête et vit le sourire de Calleigh se poser sur elle. Les deux femmes s’installèrent et restèrent muettes dans le respect mutuel l’une de l’autre.
La pièce avait une ambiance paisible, le silence était bien le maître mot. Mais qui dit « maître mot » dit « règlement à dépasser ». Lindsay fut soudain prise d’une agitation certaine ! Elle tenait dans ses mains un magazine et s’était arrêtée sur une des pages finales. Elle remuait dans la pièce le livre en main. Elle surpris Aiden qui était sur le point de s’endormir. Elle s’avança alors prés de sa coéquipière et s’assit à califourchon sur elle. Elle la chatouilla pour la réveiller. Aiden s’assit presque aussitôt pour empêcher son bourreau de s’acharner contre elle.

AIDEN : Lindsay ! Qu’est ce qui te rends de si bonne humeur ? (Elle leva le bras) Laisse moi deviner, Danny t’a fait un jolie cœur au crayon feutre sur une jolie feuille ?

Lindsay lui tapa amicalement l’épaule, puis lui montra le bouquin.

LINDSAY : tiens ! Regarde…

Aiden se frotta les yeux avec ses paumes de main puis attrapa le livre. Elle mit un moment avant de décrypter le sujet de l’excitation de son amie. Elle lut l’entête puis redonna le magazine à Lindsay.

AIDEN : désolé, ça ne m’intéresse pas !

Lindsay fit une petite moue et s’installa plus confortablement au pied du lit de son amie.

LINDSAY : Fais un petit effort.

Elle remua le magasine pour lui montrer le titre.

LINDSAY : « A quoi ressemble votre âme sœur ? ». Ca a l’air drôle.

AIDEN : J’t’en pris avec tout ce qu’on voit jour après jour, je pensais qu’il y a bien longtemps que tu ne croyais plus à tout ça !

LINDSAY : La plupart des crimes sont des crimes passionnels !

AIDEN : Justement, je tiens pas à ce que mon âme sœur me tire dessus parce que je suis à moins de trois mètres d’un autre homme !

Lindsay lui sourit espièglement et asséna :

LINDSAY : Dans ce cas là, c’est que tu n’as pas répondu aux bonnes questions !

Stella releva la tête et se décida à donner son impression.

STELLA : Lindsay n’a pas tort, il ne faut jamais cesser de croire que quelqu’un nous attends.

LINDSAY : Tu veux te joindre à nous ?

STELLA : Sûrement pas, j’ai mieux à faire.

CALLEIGH : Sans oublier que tu la connais déjà ton âme sœur !

AIDEN : Ca devient intéressant, une mise au point !

Stella chercha un soutien quelconque mais n’en trouva aucun, elle cherchait une réponse convenable quand sa sauveuse entra : Yélina.

STELLA : Peut-être que Yélina voudra s’amuser avec vous ?

Yélina haussa un sourcil interrogateur et les autres filles lui expliquèrent rapidement la situation.

YELINA : Désolé, je laisse ça aux jeunes !

Elle s’installa aux côtés de Stella et toutes deux se tournèrent vers la baie vitrée, prêtant tout de même une oreille attentive à ce qui se déroulait près d’elles.

LINDSAY : Alors Calleigh, tu viens, on te fait une petite place.

Joignant le geste à la parole Lindsay, qui paraissait incapable de se calmer, s’écarta d’Aiden.

CALLEIGH : Désolé, j’ai des rapports à terminer.

Lindsay s’approcha de sa collègue et la pointa du doigt.

LINDSAY : Tu ne t’en tireras pas comme ça. On a pas le droit de travailler pendant toute la semaine !

Inconscient de la lutte que menait Lindsay contre ses amies, les garçons continuaient à regarder la télé plus ou moins distraitement. Flack se leva subitement et demanda à Delko de le suivre. Sur la petite terrasse, ils s’installèrent sur un banc.

FLACK : J’voulais savoir, entre toi et Calleigh….

DELKO : Tu veux savoir si on est ensemble ?

FLACK : Je l’aime bien et je ne voudrais pas que tu me cognes si je tente quelque chose avec elle.

DELKO : Tu as sans doute plus de chance que moi !

Delko baissa la tête et se dit qu’il aurait sans doute dû prendre Tanto au lieu de le laisser à Mac, il aurait pu s’occuper les mains. Flack profita de son inattention pour sourire, tout se déroulait comme prévu.

FLACK : Je comprends pas.

DELKO : On a l’air d’être ensemble ?

FLACK : Je ne sais pas, vous êtes très proche.

DELKO : C’est vrai, je l’aime beaucoup mais nous sommes collègues alors…

FLACK : Tiens encore la même excuse.

Il avait chuchoté cette phrase et Delko ne fut pas certain d’avoir bien entendu, il n’ajouta rien. Soudain, Flack se leva d’un bond et montra quelque chose à Delko. Celui-ci sourit et ils échangèrent un regard mesquin.

FLACK : Tu penses à la même chose que moi ?

Delko hocha la tête et ils se dirigèrent vers la cuisine à la recherche de munitions. Ils rejoignirent silencieusement l’endroit où Danny terminait tranquillement sa sieste, sans se douter une seconde de ce qui allait se passer. Les deux amis firent un décompte silencieux et jetèrent les deux verres d’eau qu’ils avaient étés chercher sur le visage de Danny. Celui-ci se mit sur ses pieds en une fraction de seconde en poussant un petit cri tandis que ses deux collègues s’éloignaient légèrement en rigolant.

Du côté des filles, Lindsay entendit le cri de son ami mais n’était pas décidé à l’aider, elle avait réussi à vaincre Calleigh et Aiden, elles n’en étaient pas enchantées mais devraient répondre à ses questions. Elles s’installèrent confortablement sur les lits tandis que Yélina et Stella les surveillaient du coin de l’œil, feignant de se concentrer sur le paysage.

LINDSAY : J’compte sur vous pour être honnêtes !

CALLEIGH ET AIDEN : Ouais…

Ce n’était pas très convaincant mais Lindsay saurait s’en contenter.

LINDSAY : Alors, première question.

Ses deux amis soupirèrent de concert mais Lindsay fit la sourde d’oreille et continua.

LINDSAY : Celle là elle est pas méchante : Dans la rue, vos yeux se posent sur un jeune homme :
a) Brun
b) Blond
c) Châtain

Les deux jeunes femmes répondirent d’un même élan.

CALLEIGH ET AIDEN : Brun !

LINDSAY : Ca ne m’étonne pas.

Elle nota les réponses de ses amies et s’apprêtaient à lire la seconde question quand le magasine disparu de sous ses yeux, elle releva la tête et fixa Aiden.

LINDSAY : Qu’est-ce qui te prends ?

AIDEN : C’est beaucoup trop simple, toi aussi tu réponds aux questions, et à voix haute !

Prise à son propre jeu, Lindsay hocha la tête et reprit son magasine. Elle fit mine de réfléchir une seconde puis annonça :

LINDSAY : J’vais être plus originale : un blond.

CALLEIGH : Plus originale, mon œil !

Stella et Yélina échangèrent un sourire : ça commençait bien ! Lindsay poursuivit son interrogatoire.

LINDSAY : La principale qualité qu’il possède est :
a) Sa joie de vivre
b) Son sens de l’honneur
c) Son humour

CALLEIGH : Je pense que c’est sa joie de vivre.

LINDSAY : Je dirai que l’humour c’est important !

Elle cocha les réponses et attendit la réponse d’Aiden, celle-ci semblait plongé dans des pensées d’une très grande intensité. Lindsay passa une main devant ses yeux mais n’obtint aucune réaction.

LINDSAY : Aiden, tu es avec nous ?

Aiden sursauta légèrement avant de reprendre.

AIDEN : Désolé, j’étais ailleurs !

Calleigh était apparemment de bonne humeur car elle rétorqua :

CALLEIGH : Il y avait un beau brun avec toi ?

Aiden baissa les yeux et chercha à détourner la conversation.

AIDEN : Le sens de l’honneur est très important pour moi.

Calleigh émit un petit « hum hum » tandis que Lindsay cachait un sourire derrière son magasine. Elle trouvait son amie un peu étrange depuis son arrivée et se jura d’en trouver la raison très rapidement. Stella jeta un regard à Yélina et lui murmura :

STELLA : Je crois que la jolie Aiden à un petit béguin.

YELINA : Et ce n’est pas la seule !

Elles posèrent à nouveau leur regard sur les trois amies et sentirent un sentiment de fierté s’emparer d’elles. Elles se considéraient un peu comme des grandes sœurs pour les trois plus jeunes femmes du groupe et se sentaient le devoir et surtout l’envie de les aider, de les protéger.
Elles furent sorties de leur rêverie par le rire de Calleigh. La jeune femme blonde tenait le livre dans ses mains et répétait la question pour la deuxième fois.

CALLEIGH : Ce qui vous attire chez lui ?
a) Ses yeux
b) Ses fesses
c) Son coté mystérieux

Aiden et Lindsay restèrent silencieuses. Aiden fixait le plafond, pensant éviter de répondre. Lindsay pensa subitement que le questionnaire était une vraie mauvaise idée ! Calleigh se leva et s’assit sur le lit. Le sol était vraiment trop dur.

CALLEIGH : moi je dirais, les yeux ! Je pense que c’est vraiment le plus important !

Yélina ne pu se retenir et répliqua :

YELINA : je trouve que ses yeux ne sont pas si beau que ça !

Calleigh la regarda et devint rouge. Elle comprit que l’inspectrice faisait allusion à Delko. Elle cocha la case puis interrogea les deux autres participantes au questionnaire.

AIDEN (hésitante) : Disons que je m’intéresserais plus à un mec s’il a un petit côté mystérieux…

Lindsay sourit bêtement. Elle savait ce que ressentait son amie. Mais à présent sa devise était « Trop de mystère tue le mystère ! ». Elle prit son courage à deux mains et se décida à répondre :

LINDSAY : Avant de répondre, je veux que vous sachiez que je ne suis pas… se que vous pourriez croire que je suis ! (Elle ne savait pas si ses amies avaient suivit mais elle n’attendit pas et souffla, répondant avec une petite voix) ses fesses…

Stella regarda sa coéquipière avec de grands yeux ronds. Elle eut du mal à respirer pendant un quart de seconde.

LINDSAY (fixant une à une les femmes qui étaient présentes sur les lieux du délit) : ne me fixait pas comme ça ! J’ai dit qu’on devait répondre franchement, c’est ce que je fais !

Calleigh tourna la page du magazine pour avoir accès aux autres questions. Elle reprit :

CALLEIGH : quatrième question !

Elle la lut puis continua :

CALLEIGH : voila : Quelle est d’après vous la déclaration d’amour la plus jolie ?
a) Petit dîné en tête à tête
b) Déclaration publique au travail
c) Au clair de lune

Lindsay cette fois n’hésita pas une seule seconde avant de répondre :

LINDSAY : Au clair de lune ! Non franchement, s’il venait à se décider au labo, je le tue !

Aiden et Calleigh se tournèrent vers Lindsay et rirent en visualisant la scène.

AIDEN : moi j’imagine bien la scène ! Moi et lui, entre les microscopes et deux analyses ADN ! (Elle sourit) moi je réponds « déclaration publique au travail » !

La jeune brune compléta sa réponse pour assurer ses arrières :

AIDEN : mais de toute façon personne ne m’intéresse au labo !

STELLA : au labo…

Aiden tourna vivement la tête vers Stella. Elle l’interrogea du regard, tandis que celle-ci s’habillait d’un très beau sourire.

CALLEIGH : j’hésite… j’aime l’idée du dîné en tête à tête !

LINDSAY (malicieuse) : tu es très romantique ! Les yeux, le dîné entre amoureux…

CALLEIGH : romantique MAIS célibataire !

AIDEN : Tu demandes à un mec d’être romantique ! Tu seras toujours célibataire !

Yélina prit une feuille déposée sur la table par Stella auparavant. Elle inscrivit à la craie grasse quelques mots puis passa le tout à son amie. Stella s’en saisit puis lut l’inscription attentivement. L’experte en balistique regarda Yélina un instant puis ne pu retenir ses rires plus longtemps. Les trois jeunes femmes se tournèrent vers elle.

LINDSAY, CALLEIGH, AIDEN : Quoi ?

STELLA : non, rien ! J’appréciais l’humour de Yélina.

Lindsay reprit alors pour la énième fois le livre dans ses mains. Celui-ci commençait à se corner sur ses quatre angles, certaines pages s’arrachaient et se décrochaient de la reliure.

LINDSAY : continuons sinon on aura pas finit pour l’heure !

AIDEN : vas-y !

LINDSAY : bien ! Quel est pour vous le lieu dit « romantique » ?
a) une île déserte
b) un restaurant cinq étoiles à Paris
c) un cinéma

La question demanda aux participantes une certaine réflexion. Toutes les femmes du groupe imaginaient la situation qu’elles aimeraient vivre. Même Yélina et Stella prêtèrent attention à la question.

LINDSAY : Je pencherais pour le cinéma !

CALLEIGH : Moi c’est l’île déserte.

LINDSAY (étonnée) : je ne pensais pas ça de toi !

CALLEIGH : j’ai mes petits secrets ! Je ne vois pas pourquoi, le cinéma fait meilleure impression que l’île déserte ?

AIDEN : parce que une île déserte ça à une connotation…

Calleigh se leva rapidement en levant les mains.

CALLEIGH : très bien !! Et toi Aiden ?

AIDEN : Je vote comme Lindsay, bien que je ne dirais pas non à un restaurant cinq étoile sur la tour Eiffel ! Mais un petit cinéma c’est plus (elle n’arriva pas à terminer sa phrase) Enfin je me comprends !

L’experte en reconstitution faciale se tourna vers Stella et Yélina.

AIDEN : et vous ?

Yélina (souriante) : je passe mon tour !

Aiden tourna alors la tête vers Stella qui semblait prête à répondre à la question.

STELLA : tout bien réfléchit, je choisirais le restaurant à Paris, pour ce qui est du cinq étoile, un petit restaurant classique me suffirais !

CALLEIGH : pourquoi personne ne veut de l’île déserte ?

STELLA : parce que si tout le monde voulait y aller, elle ne serait plus déserte !

De nouveau, les femmes se mirent à rire. Calleigh passa une mèche derrière son oreille puis attendit la question suivante.

LINDSAY : je poursuis : question 6) L’homme de votre vie vous abordera :
a) Dans votre lieu de travail
b) Dans la rue
c) Dans un plan « vacances », il est en fait l’ami de vos amis.

LINDSAY et CALLEIGH : lieu de travail !

Elles se regardèrent puis Lindsay prit la parole.

LINDSAY (voulant se rattraper) : étant donné que je suis la plupart du temps… au travail…

CALLEIGH : tu me retires les mots de la bouche ! Ma vie sociale est un peu réduite …

Aiden les dévisagea un moment, peu convaincue par leur réponse. Elle prit quelques secondes pour trouver la réponse idéale et expliqua.

AIDEN : Je suis pas souvent en vacances mais l’idée me plait bien, dans la rue ça fait un peu lourdaud qu’y en a marre d’être seul.

LINDSAY : Il peut aussi être éblouie par ta beauté !

Aiden fit une petite moue et avoua :

AIDEN : J’suis pas convaincue !

CALLEIGH : Tu doutes de toi ? C’est stupide ! D’autant plus que Tim m’a dit qu’il te trouvait très belle.

Aiden se para d’une jolie teinte rouge mais un sourire illumina son visage. Elle arracha presque le magasine des mains de Lindsay et lit la question suivante. Calleigh se tourna vers ses amies et sourit, fière d’elle.

CALLEIGH : Un point pour moi !

Ses collègues sourirent à leur tour alors qu’Aiden continuait.

AIDEN : Le caractère de l’homme idéal, selon vous, est :
a) un éternel adolescent mais sérieux dans son travail
b) timide mais sûr de ses compétences
c) un peu trop charmeur mais protecteur

Sentant que cette question pourrait dévoiler beaucoup de leur caractère, les trois jeunes femmes restèrent silencieuses quelques instants. Ne pouvant s’empêcher de les taquiner, Stella prit la parole.

STELLA: Allez les filles, on ne se moquera pas, promis !

Aiden soupira à l’instant même où Lindsay répondait.

LINDSAY : Autant répondre franchement au lieu de perdre du temps et se faire chambrer par les garçons à cause de notre retard. Pour moi, il doit être sérieux et drôle, c’est peut-être antithétique mais s’il est trop sérieux, avec le travail qu’on fait, je pense que je tiendrai pas le coup. Il faut savoir décompresser ! Donc réponse a).

CALLEIGH : Moi j’ai besoin de savoir qu’il sera toujours là, je sais me défendre mais ça fait du bien de pouvoir se reposer sur quelqu’un.

AIDEN : Il ne me reste que le timide alors ? Je plaisante, ça peut être sympa avec quelqu’un qui ne se croit pas invincible, quelqu’un de mesuré qui sait ce qu’il fait mais ne se prend pas pour un super héros !

YELINA : Chacun le sien alors, c’est bien, ça vous évitera les trahisons entre vous, ça sera toujours une raison de moins de vous prendre la tête.

LINDSAY : Il faudrait déjà qu’on trouve quelqu’un, pour l’instant c’est purement hypothétique !

STELLA : J’ai l’impression que ça ne devrait plus l’être très longtemps.

AIDEN : Et c’est Melle « je mets des années à avouer que je suis amoureuse » qui parle !

STELLA : Je n’ai jamais dit que j’étais amoureuse !

YELINA : « jamais dit » ! C’est intéressant comme phrase !

Stella, qui s’était tournée pour pouvoir répondre à Aiden, se retourna vers Yélina.

STELLA : Traîtresse !

Yélina lui offrit un grand sourire. Cette semaine allait être plus amusante que prévue. Se fut Calleigh qui reprit le questionnaire.

CALLEIGH : Quelle est, selon vous, la plus belle preuve d’amour ?
a) un « je t’aime » rarement dit dans le creux de l’oreille
b) Des petits mots sur l’oreiller quand vous vous réveillez
c) Les larmes de l’être aimé quand vous lui annoncez que vous partirez

Calleigh ouvrit la bouche mais ne dit rien, elle réfléchissait et semblait perdue dans ses pensées. Lindsay ne prit pas la parole et attendit la réponse d’Aiden.

AIDEN : la « c »

Elle n’ajouta rien, mais son regard en disait beaucoup. Stella le comprit et se dit qu’il fallait qu’elle parle, juste pour pouvoir avancer.

STELLA : pourquoi la « c » ?

AIDEN (gênée) : parce que personne n’a jamais pleuré pour me demander de rester…

Toutes les femmes de la chambre virent les larmes d’Aiden monter au bord de ses yeux. Calleigh répondit alors pour détendre l’atmosphère.

CALLEIGH : moi, je réponds la « b » ! Le matin, il est parti travailler avant moi, il me laisse un petit mot pour ne pas me réveiller… Le rêve !

Aiden sourit largement en attendant son amie parler ainsi. Calleigh fut rassurée et laissa échapper un rire nerveux. C’était maintenant le tour de Lindsay, la jeune femme répondit encore une fois très simplement.

LINDSAY : « un « je t’aime » rarement dit dans le creux de l’oreille » c’est tellement mimi ! Un homme qui dit je t’aime trop de fois ça devient lassant ! Enfin ce n’est que mon avis !

Stella sourit encore une fois. Elle savait qu’entre Lindsay et Danny se n’était qu’une histoire de temps, il fallait juste que le jeune homme se décide.

AIDEN : ah ! Question intéressante ! Le prince charmant a un secret, vous tenez à le découvrir, que faites vous ?
a) vous attendez simplement qu’il se confie
b) batte de baseball en main vous le harcelez
c) tout mimi tout câlin, il va quand même parler

Yélina prit un des verres qui étaient posés sur la tête et en bu une gorgée. Elle attendait avec impatience les réponses de ses amies. Jusqu'à maintenant elle riait à chaque fois que l’une d’entre elles ouvraient la bouche.

AIDEN : bon, moi d’abord ! La méthode de torture la plus efficace c’est d’y aller doucement ! Alors je dis « tout mimi, tout câlin, il va quand même parler » !

LINDSAY : wahou ! Eh bien ! C’est pas bête ! Mais je préfère la réponse « a ». Quelques fois il faut savoir attendre et écouter…

Elle croisa le regard de Stella. Toutes deux eurent l’une pour l’autre une pensée compatissante. Stella savait le point commun entre Mac et Danny, s’ils devaient parler, ils le feraient. Avec du temps on venait à bout de la plus grande muraille….

CALLEIGH : je vais encore vous choquer mais je réponds « b » ! La confiance c’est l’outil principal d’une relation durable, s’il ne veut pas me parler, je me battrais bec et ongles pour parvenir à savoir ce qui ne va pas chez lui, je suis comme ça !

Yélina reconnut dans les mots de la femme blonde, tout ce qu’elle ne faisait pas. Son cœur prit alors un temps d’arrêt. Une pause qui lui fit remarquer son manque d’écoute. Le courage lui manquerait, elle ne pourrait pas lui parler après tant de temps. Elle ferma discrètement les yeux, si il était trop tard ?

AIDEN (souriante) : prochaine question ! C’est la dernière les filles ! Après c’est le verdict ! Deux mois ont passés, mais l’homme en question ne c’est toujours pas décidé. Vous ne pensez qu’à lui, que faites vous ?
a) tan pis… Il passera son tour
b) je fonce, c’est ma vie qui est en jeu
c) vous êtes de mauvaise humeur mais qu’importe plutôt mourir que d’aller le chercher.

CALLEIGH, AIDEN, LINDSAY : tan pis, il passera son tour !

Yélina et Stella rirent de cœur joie. Les trois jeunes femmes en face d’elles se mirent à rougir d’un rouge éclatant. La réponse avait été franche et sans hésitation. Calleigh se leva puis s’installa près de Yélina. Elle avait la folle envie de prendre un bâillon, de le mettre sur la bouche de son amie. Soudain la porte s’ouvrit laissant Horatio de l’autre côté. Yélina arrêta de rire presque immédiatement. Calleigh se leva, grand sourire, et s’approcha du lieutenant Caine.

CALLEIGH (regardant Yélina) : On y va ?

Horatio n’eut pas le temps de dire quoi que se soit. Calleigh prenait déjà la route vers la salle commune tandis que les autres femmes se levèrent. Il remarqua rapidement le malaise des plus jeunes. Il interrogea du regard Stella qui haussa les épaules. La belle italienne posa son regard sur le lieutenant avant d’ajouter posément :

STELLA : on y va Horatio ?

Elle sourit lorsque Horatio se retourna, complètement perdu.

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Alors ??

PS : encore désolée !!

super suite !!!

j'adore le test des trois filles !!!

c'est super sympa !!

alors la j'adore !
Le questionnaire, trop drôle !!
J'aime beaucoup ta fic en tout cas !!
Vivement la suiiiiiiiiiiiiiite

ahhh excellente cette suite !!! j'suis totalement accro ^^
très bonne idée le test avec les filles, j'me demande bien ce que les garcons ont fait pendant ce temps la =D

Je manque vraiment à tous mes devoirs mais avec les exams j'ai pas eu le temps de poster plus tôt ! mais je serais totalement opérationnelle à partir de mercredi soir =D

Merci pour tous les commentaires j'ai peu être l'impression de me répéter mais ça fait vraiment plaisir de savoir que des personnes suivent ce que j'écris malgré mes fautes d'orthographe (vieilles amies) et mes phrases pas toujours bien structurées ! J'espère véritablement m'améliorer et ce n'est qu'avec des conseils que je pourrais avancer !!

Bon j'arrête mon blabla et je vous poste la suite de ma petite histoire !! Bonne lecture je l'espère


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Tout le monde se retrouva dans la salle à manger. Aiden et Lindsay s’étaient mis à part. Elles pensaient toutes les deux aux aveux qu’elles avaient prononcés dans la chambre quelques minutes plus tôt. Dix minutes passèrent avant qu’une partie du groupe ne monte dans la voiture d’Horatio tandis que les autres se partageaient entre celle de Ryan et celle de Tim.

TIM (entrant dans la voiture) : attention de ne pas salir les sièges, et ne mangez pas !

Le jeune expert s’installa au volant tout en continuant son joli discours.

TIM (grincheux) : J’ai pas envie de passer ma soirée à nettoyer vos…

Il s’était retourné, les yeux rivés sur la personne en face de lui. Les traits de mécontentements disparurent pour laisser place à la honte.

AIDEN : ne t’inquiète pas ! On ne posera même pas les pieds au sol !

Delko qui était à l’avant côté passager, ne pu cacher un large sourire.

DELKO: allait bad boy! En route!

Tim fit une grimace, démarra sa voiture. Aiden qui était assise entre Danny et Lindsay passa une grande partie de la route à regarder le rétroviseur. Elle voyait Tim, conduisant sérieusement sans dire un mot. Parfois leurs regards se croisaient, la jeune femme brune baissait immédiatement les yeux. Dans une des deux autres voitures, Horatio restait concentré sur sa conduite mais ses pensées se tournaient sans cesse sur la discussion qu’il avait visiblement interrompue quelques minutes plus tôt. Yélina lui jetait sans arrêt des coups d’oeil ce qui fit sourire Stella. Elle se pencha vers son siège et chuchota.

STELLA : Tu tentes un nouveau record de regard soi-disant discret ?

Yélina la fusilla du regard mais un sourire discret apparut. Une certaine complicité c’était installé entre elles malgré le fait qu’elle ne se connaissait que depuis à peine plus de 24heures. Elles s’étaient immédiatement senties en confiance, sans doute parce qu’elles se comprenaient assez bien. Malheureusement pour elles, Calleigh les avait surprise et ne s’était pas calmée après le petit questionnaire. Elle devait bien avouer que ça lui avait fait du bien de pouvoir discuter sans avoir peur de dire quelque chose qui pourrait être mal interprétée.

CALLEIGH : Vous pourriez faire un concours toutes les deux !

Les deux amies se retournèrent vivement pour lui intimer de se taire mais Mac n’était pas sourd.

MAC : Peut-on savoir de quoi vous parlez ?

SHELDON : Pourquoi on ? Je veux rien savoir !

Alexx se contenta de sourire calmement. Mac fit un pâle sourire d’excuse à son ancien médecin légiste et se tourna vers Stella, Yélina et Calleigh.

MAC : J’avoue, je suis curieux de savoir de quoi vous parlez.

YELINA : Rien de très important !

Horatio, qui avait parfaitement suivit la conversation, ne pu s’empêcher d’intervenir.

HORATIO : Je t’ai déjà vu mentir mieux que ça !

Yélina retint une grimace, se n’était pas le moment de se laisser aller aux élans de gamine qui la tiraillait depuis son arrivée sur place. Elle se prit à sourire quand une réplique lui traversa l’esprit.

YELINA : Le mensonge n’est pas que masculin !

Sheldon siffla en se calant dans son siège.

SHELDON : Rien ne me fera rater la suite !

ALEXX : J’ai bien peur que si mon grand !

Elle lui montra discrètement la route et Sheldon comprit qu’ils étaient presque arrivés à destination. Horatio se gara puis regarda Yélina.

HORATIO : Un point pour toi !

Tous les occupants de la voiture éclatèrent de rire en descendant rejoindre leurs amis. Chemin faisant, les mains de Yélina et Horatio se frôlèrent, ce n’était pas la première fois mais ce contact suffit à les faire sursauter. Yélina tourna la tête vers Horatio mais il ne se retourna vers elle que quand elle se tourna vers ses amis. Un regard manqué ou simplement reporté ? Ils se dirigèrent vers le lieu de rendez-vous. Devant les experts se trouvait en parcours d’escalade aussi grand qu’impressionnant. Delko blêmit presque immédiatement, cela ne passa pas inaperçus.

DANNY (à Delko) : j’adore ton nouveau fond de teint !

Delko feignit de rire avec quelques « ah ah » puis se tourna vers Horatio.

DELKO : je suis obligé de monter, là haut ?

HORATIO (souriant) : si tu veux marquer le point ! Sinon tu abandonnes mais on perdra un point !

DANNY (taquin) : oui ! Vas y abandonne !

DELKO : non, je n’abandonne pas !

DANNY (déçu) : c’est pas grave on mettra Lindsay contre toi ! Comme ça tu auras une chance de gagner ! On va pas être mauvais gagnant !

Lindsay n’avait rien entendu, mais ce n’était pas le cas de Mac…

MAC : Danny ! Prépare les cordes au lieu de raconter n’importe quoi !

Danny fit une grimace puis prit les cordes dans les diffèrent sacs. Il les jeta en face de lui et se fit à genoux. Mac s’approcha de son petit protégé et le poussa légèrement en avant. Danny se prit dans les cordes et tomba à la renverse. Le lieutenant de la police scientifique de Manhattan se tourna vers Stella qui avait posé ses mains sur ses hanches, puis leva les mains.

MAC : quoi ?

STELLA (souriant) : rien !

Après de multiples préparations, la compétition d’escalade pouvait commencée. Le principe était simple : un expert Miami contre un expert Manhattan. Le premier arrivé en haut avait le point. A la fin, les points étaient ajoutés, l’équipe qui en aurait le plus l’importerait.

Le premier duel fut remporté par Sheldon contre Tripp. Le jeune homme était arrivé plus de trente secondes avant l’inspecteur. Le second fut une réussite une nouvelle fois pour l’équipe de Manhattan : Flack contre Ryan. Le groupe en était au troisième point. Chacun préparait comme il pouvait le participant du round : « Delko face à Stella ».

CALLEIGH : tu montes ! Ne regarde pas en bas !

DELKO (plus blanc que blanc) : je préfère largement ma piscine, au moins je suis dans mon élément.

CALLEIGH : allez ! Ne fais pas ta chochotte !

Elle posa délicatement sa main dans le dos. Delko avança de quelques centimètres, puis regarda droit devant lui le mur. Il était déjà monté dans un avion, un hélicoptère mais grimper avec ses mains un mur de plus de 20 mètres c’était une autre paire de manche ! De leur côté Stella était plus que décontractée. Sheldon quant à lui, lui indiqué pour la centième fois la manœuvre à suivre en cas de problème. Il ne voulait pas perdre stupidement Stella dans une course d’escalade. Mac était fier de son équipe qui était plus que soudée. Il vit Lindsay et Aiden rirent avec Danny tandis que celui-ci préparer Stella.

La course débuta, Stella n’eut aucun mal à prendre l’avantage. Delko resta un instant paralysé à mi-chemin mais poursuivit tout de même. Quand Stella posa le premier pied sur le sol, le chronomètre affichait : 4 minutes 38 secondes. C’était le meilleur score depuis le début de la rencontre. Les courses continuèrent pendant quinze minutes, laissant désormais une distance confortable pour les experts Manhattan. L’ultime match fut pour Peyton et Tim.
Horatio et Mac décomptèrent d’une même voix. La tension et la compétition était au rendez vous. Tim blaguait avec Delko, tandis que Peyton tapait avec son pied la terre ferme. La jeune femme était encore assez troublait de sa rupture avec Mac, mais malgré ça, elle restait courageuse et déterminée.

MAC, HORATIO : 3… 2… 1… PARTEZ !

Peyton se jeta sur le mur et arriva en quelques secondes à la moitié de son parcours. Tim quant à lui semblait calme et posé. Il chercha du regard la « route » la plus simple avant de commencer son ascension. Il rejoint vite Peyton et la dépassa d’au moins 3 mètres. Celle-ci accéléra, elle ne voulait pas perdre cette course, elle représentait en quelque sorte sa revanche sur la perte de Mac. Elle leva le bras, attrapa la première prise qu’elle pu serrer dans ses mains. Sa jambe prit appuis sur un rebond mais elle dérapa et fit perdre l’équilibre à la jeune femme. Peyton fit une descente rapide et sévère. Sa chute fut amortie par les tapis placés au pied de la muraille artificielle. Le sang de Tim ne fit qu’un tour et il descendit en rappel en quelques secondes. Quand il fut au sol, tout le monde était près de Peyton. La jeune femme était sonnée et ne tenait visiblement pas sur ses jambes. Le jeune expert s’approcha et vit la cheville en sang du jeune médecin légiste. Il se plaça au même niveau de celle-ci, puis l’examina.

TIM : tout va bien ?

PEYTON (faisant la grimace) : oui, juste une égratignure !

ALEXX (examinant plus sérieusement) : ma belle, je pense que tu t’es foulée la cheville et je vois une petite plaie ouverte ! Je vais chercher la trousse de secours, je reviens !

Alexx se leva et courut vers une des voitures. Elle ouvrit le coffre et prit un sac à dos. Elle revint et soigna brièvement Peyton. Mac s’était assit aux côtés de la jeune femme et lui tenait la main. Yélina était restée à l’écart avec Sheldon, Delko et Calleigh, ils commencèrent à ranger le matériel. Stella et Lindsay étaient debout et regardaient avec précaution la scène. Danny, lui, dévisageait Peyton du regard. Il ne semblait pas croire à cette histoire de chute. Le jeune expert était de nature méfiante, presque incapable de faire confiance. Il savait seulement que Peyton aimait Mac, mais que Mac aimait Stella. Pour lui l’équation était d’une simplicité redoutable. Il jeta un coup d’œil sur Stella. Elle l’avait aidé tant de fois, qu’il ne pouvait pas la décevoir. Elle ne semblait pas se rendre compte des gestes de Mac envers la jeune femme. Cela le rendait malade. Peyton provoquait Stella, il en était sur. Il s’accroupit à côté de Mac puis lui murmura à l’oreille qu’il devait aider les autres à ranger le matériel car ceux-ci n’avaient pas l’habitude de manipuler cordes et harnais. Mac embrassa le front de Peyton puis se leva. Danny croisa le regard de Peyton. La jeune femme ne pu qu’apercevoir le mépris du jeune homme. Danny s’assit près de Peyton et l’aida à se soulever, pas le plus délicatement du monde. La jeune femme gémit.

DANNY : vraiment désolé ! Mais il fallait pas te jeter du troisième étage !

Il lui fit un clin d’œil puis avança avec Peyton sur les bras jusqu'à la voiture. Tout le monde rentra, certain c’était endormi durant le trajet. Mac avait appuyé sa tête contre la vitre et avait fermé les yeux. Stella qui était à côté de lui s’était assoupie sur son épaule.
Dans la voiture de Tim, on pouvait trouver Alexx, Danny, Delko et Sheldon. Tous dormaient sauf Alexx et Tim lui-même. Son regard était fixé sur la route. La nuit était tombée. Alexx était assise à ses côtés. Calleigh lui avait parlé, elle devait parlez à Tim, elle engagea alors la conversation.

ALEXX : tout le monde dort.

Tim acquiesça avec un petit grognement. Alexx connaissait le caractère du jeune expert et ne le prit pas comme un manque de respect.

ALEXX : tout va bien chez toi ?

TIM (regardant toujours la route) : oui, pourquoi ?

ALEXX : je ne sais pas, disons que tu ne me parais pas « heureux »…

TIM : parce que je ne souris pas ? Je n’ai pas besoin de montrer à tout le monde avec de grands éclats de rire que je vais bien.

ALEXX (le regardant avec des yeux brillant) : Tu as raison. Alors tout va bien ?

TIM (toujours aussi distant) : oui.

ALEXX (malicieusement) : et avec la jeune femme brune ? (Innocemment) Aiden, il me semble.

TIM : je ne vois pas de quoi tu parles.

Alexx baissa la tête. Elle connaissait Tim depuis tellement de temps. Elle savait les souffrances qu’il enfouissait au plus profond de lui-même, cette mauvaise image qu’il avait de lui.

ALEXX : J’ai bien vu comment tu la regardes, pourquoi tu n’oses pas lui parler ?

Tim tourna la tête puis se racla la gorge. Il n’avait pas envie de parler de ses sentiments.

TIM : c’est quoi la prochaine épreuve ?

ALEXX (s’énervant) : Tim ! Ne change pas de sujet !

TIM (levant les yeux au ciel) : Il n’y a rien entre Aiden et moi, et il n’y aura rien…

ALEXX (ne comprenant pas) : pourquoi ?

TIM (les yeux embués) : j’ai pas à t’en parler, arrête…

Il y eut un grand silence dans la voiture. Sheldon remua pendant quelques secondes avant de revenir dans le monde « des réveillés ». Il fut accueillit avec les larmes cachées d’Alexx. Il se redressa aussitôt sur son siège.

SHELDON : ça ne va pas ?

Alexx tourna la tête vers la vitre et la posa. Elle sentit le contact froid et tremblant de celle-ci. Elle n’osait plus parler, mais elle vit du coin de œil le regard absent de son petit protégé. Elle sut alors qu’elle avait réussit à le toucher. Sheldon ne comprit pas la raison de ce silence pesant. Il mit alors ses mains sur le siège avant. Tim fut prit de surprise quand il s’aperçut que son siège reculait.

TIM (encore énervé) : eh !

SHELDON : Vous parliez de quoi ?

TIM : c’est pas tes affaires !

SHELDON (vexé) : très bien, désolé de demander pourquoi Alexx pleure !

Tim tourna alors la tête vers le médecin légiste de son équipe. Il remarqua ses joues humides et s’en voulut de sa réaction. Il regrettait désormais de lui avoir fait mal au cœur. Il savait qu’elle était toujours présente quand il avait besoin d’elle et ces larmes anonymes lui brisaient le cœur. Il remarqua l’erreur de plus qu’il avait commise. Il souffla puis doucement posa sa main sur l’épaule d’Alexx.

TIM (fébrilement) : pardon…

Alexx prit sa main mais ne dit rien, elle fut coupée dans son élan par une sonnerie de portable. Sheldon s’excusa puis décrocha.

SHELDON : Hawkes…

La voix de Sheldon s’adoucit, le jeune homme s’installa confortablement au fond du siège.

SHELDON : oui mon cœur et toi ? (Souriant) tu as trouvé un appartement sympa ? (Il baissa la tête) tu sais très bien que je ne peux pas… Claire, je ne peux pas rentrer avant la fin de la semaine ! (Il attendit) bébé, non, ne t’énerve pas… Attends …

Il regarda son portable, se rendit compte que la femme qu’il aimait venait de lui raccrocher au nez.

SHELDON : eh merde !

Il réveilla du même coup, Danny et Delko. Ils ouvrirent doucement les paupières puis s’étendirent.

DELKO : on est bientôt arrivé ?

ALEXX (encore quelque peu remuée) : oui, Tim n’a plus qu’a se garer !

Delko acquiesça avec un petit sourire tout en se demandant pourquoi son amie avait des tremblements dans la voix. Danny se rendormit presque aussitôt malgré qu’ils soient tous arrivés. Il se reposa sur l’épaule de Sheldon. De son côté, Mac se réveilla en sentant la voiture s’immobiliser. Il sentit un poids sur son épaule droite et il se retourna. Les cheveux de Stella lui chatouillèrent le nez, il sourit puis lui secoua gentiment l’épaule afin de la réveiller. Celle-ci bougea légèrement mais ne se réveilla pas, elle posa sa main sur le torse de Mac. Il ne réagit pas immédiatement, se contentant de la regarder dormir. Quand il entendit les portières de la voiture claquaient autour de lui, il retenta de la réveiller. Au bout de quelques secondes, Stella se redressa. Elle jeta un regard un peu endormi sur Mac, semblant se demander où elle était.

MAC : Nous sommes arrivés.

Stella hocha la tête et s’éloigna de son ami. Ils sortirent du véhicule et se dirigèrent vers la maison. Ils ne rejoignirent pas immédiatement leur chambre mais se rendirent dans la cuisine. Ils se servirent silencieusement un verre de lait. Sans savoir pourquoi, ils avaient besoin d’être là. Ils partagèrent quelques secondes de silence et observèrent la nuit étoilée. La maison s’éteignit peu à peu de tous ses bruits, plus aucune personne n’ayant la force de dîner.

STELLA : Je suis désolé !

MAC : Pourquoi ?

STELLA : Pour toi et Peyton.

Mac baissa la tête et soupira. Quand il se redressa, il plongea dans le regard de Stella.

MAC : Tu n’as pas à l’être. Tu n’es pas la cause de tout ça. Je pense que je n’ai pas fait le bon choix.

Ils s’observèrent de longues secondes et se levèrent. Sans savoir pourquoi, Stella ajouta :

STELLA : Désolé de m’être endormi sur toi !

Un sourire apparut sur le visage de Mac.

MAC : Ce n’est pas grave, tout le plaisir était pour moi !

L’éclat de rire cristallin de Stella retentit dans toute la maison. Mac ri à son tour puis ils se calmèrent en se souvenant qu’ils n’étaient pas seuls. Devant la chambre des filles, Mac et Stella s’arrêtèrent.

STELLA : Tu sais, je dormais bien dans la voiture !

Mac lui lança un regard interrogateur, un peu surpris par cette révélation.

STELLA : Tu m’as sorti d’un très beau rêve !

Ils se sourirent, rassurés, leur complicité était définitivement retrouvée. Stella déposa un baiser sur la joue de Mac qui prit la parole.

MAC : Passe une bonne nuit, Stella.

STELLA : Essaie de dormir un peu !

Elle connaissait mieux que personne le peu de repos qu’il s’accordait. Elle espérait que cela changerait pendant ce séjour. Ils se séparèrent et se préparèrent à passer une nuit de sommeil bien méritée.

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J'ai hâte de voir les couples qui vont se former!!!!Et comment XD

attention, commentaire extrêmement construictif à la suite, préparez vous à une grande critique littéraire...attention ! :

J'adoooooooooooooooooooooore,

XD