Me revoila pour poster une petite suite !!
Et oui je sais c'est exceptionnelle je n'ai pas attendu près d'un mois pour poster mais en même temps j'ai un petit démon derrière moi ( Tu te reconnais non ? tu vois j'obéis ! je poste ! lol )
Je vous remercie encore pour les commentaires !!
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Quelques heures plus tard Delko ouvrit péniblement les yeux quand un rire lui parvint aux oreilles. Il plongea la tête sous son oreiller en poussant un large soupir. « Qui peut rire à cette heure-çi ?». Sa tête surgit soudain, il venait d’identifier le rire, ou plutôt, les rires : Tim et Calleigh. Il se leva et se prépara rapidement, il ralentit le pas afin de ne pas paraître agité. C’est d’une voix calme et posée qu’il entama la conversation.
DELKO : Salut ! Vous êtes de bien bonne humeur ce matin ! On peut savoir ?
CALLEIGH : J’ai bien peur que ça ne te regarde pas !
Delko fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté.
DELKO : Vous me cachait quelque chose, vous deux !
Ce n’était ni une question ni une affirmation, plutôt une crainte. « C’est l’heure de la vengeance ! » pensa Tim. Il se tourna vers son amie.
TIM : Calleigh, il faut que je lui dise.
Calleigh ouvrit grand les yeux et se tourna tour à tour vers Tim et vers Delko, elle n’avait aucune idée de ce que Tim avait inventé.
TIM : Tu nous attends dans le salon ?
Un peu assommée, Calleigh s’éloigna de quelques pas mais ne perdit pas une miette de ce qui se passait dans la cuisine. Tim baissa la tête, prenant un air triste et gêné.
TIM : Je dois t’avouer que les choses ont changés entre Calleigh et moi.
Delko sentit son cœur se serrer, qu’est-ce que Tim essayait de lui dire ?
TIM : On est ensemble maintenant !
Sous le choc, Delko recula d’un pas, sa bouche s’ouvrit mais il ne pu prononcer un seul mot qu’au bout de plusieurs secondes.
DELKO : J’suis… content pour vous.
C’est à cet instant que Calleigh franchit le seuil à grandes enjambées. Elle se dirigea directement vers Tim.
CALLEIGH : Qu’est-ce que tu racontes ?
Elle n’attendit pas sa réponse et se retourna vers Delko. Elle lui posa une main sur l’épaule.
CALLEIGH : Il raconte n’importe quoi ! J’ai jamais pensée à…
Ne trouvant pas ses mots, elle préféra se taire. Comme ils tournaient tous les deux le dos à Tim, ils ne virent pas le grand sourire qu’il affichait.
TIM : Qu’est-ce qui te dérange le plus Calleigh ? Le fait que j’ai dit qu’on sortait ensemble ou le fait que je l’ai fait croire à Delko ?
Calleigh et Delko se tournèrent vers Tim mais aucun d’eux ne savaient quoi dire. Calleigh se posa sérieusement la question tandis que Delko attendait la réponse avec impatience. Ils échangèrent un long regard plein de questions. Tim sourit une dernière fois puis quitta la pièce, il était temps de les laisser tranquilles. Delko s’éclaircit la voix.
DELKO : Alors ?
CALLEIGH : Je ne sais pas, Eric. C’est si… étrange. On est collègues et…
DELKO : On est peut être un peu plus que ça non ?
CALLEIGH : Tout ce que je sais c’est que je ne veux pas, je ne peux pas perdre ton amitié.
DELKO : J’ comprends.
CALLEIGH : J’ai besoin d’être un peu seule, il faut que je réfléchisse à tout ça.
Elle marqua une pause et se noya dans le regard de son ami. Ils s’observèrent de longues secondes puis Calleigh baissa les yeux et murmura :
CALLEIGH : Je suis désolée…
DELKO : Ne le soit pas.
Il l’attira contre lui et la serra dans ses bras.
DELKO : On trouvera une solution ma belle.
Ils se sourirent et Calleigh finit par quitter la pièce. Delko continua de fixer le dernier endroit où il l’avait vu bien après son départ. Une même pensée traversa leurs esprits : la journée allait être chargée en émotions.
Dans la chambre des filles, Yélina venait de décrocher et avec une petite voix pas encore tout à fait réveillée elle demanda :
YELINA : SALAS ?
RAY : maman !
YELINA (se leva et fit un grand sourire) : coucou mon cœur !
RAY : maman, vient me chercher s’il te plait !
YELINA : mon ange, tu sais très bien que je ne peux pas ! Je travaille…
Elle sourit pensant que son travail se résumé à faire la course contre une autre équipe. Elle eut un sentiment de trahison envers son fils, mais se reprit aussitôt.
RAY : maman, je veux pas rester tout seul !
YELINA : mais tu n’es pas tout seul, il y a Emma, c’est elle qui te gardes !
RAY : non maman, elle rentre plus à la maison, elle m’a laissé tout seul !
Yélina sentit une grande angoisse s’installer dans tout son corps. Elle se leva et mit une main sur son front.
YELINA : depuis combien de temps tu es tout seul mon cœur ?
RAY : depuis hier soir …
YELINA (paniquant) : écoutes moi bien Ray !
RAY : ne te mets pas en colère maman, c’est pas de ma faute…
YELINA : je ne suis pas en colère, mais dès que tu raccrocheras tu appelleras Valera, c’est le numéro au dessus du téléphone. Tu le vois ?
RAY : oui.
YELINA : tu lui demandes de venir te chercher et de prendre l’argent qui se trouve dans l’enveloppe à côté de l’armoire de la salle, tu m’écoutes Ray ?
RAY : oui.
YELINA : bien, et tu lui demandes de t’amener jusqu'à l’aéroport et de te prendre un ticket pour Los Angeles. Maman t’attendra là bas !
RAY : oui, maman !
YELINA : tu téléphones tout de suite !
RAY : oui maman ! Je t’aime maman !!!
YELINA (souriante) : Moi aussi je t’aime mon cœur !
Elle raccrocha puis se précipita vers l’armoire dans laquelle elle avait rangé ses vêtements. Elle prit un simple débardeur avec un pantalon de toile blanche. Elle les enfila puis se dirigea vers la salle à mangé. Elle y retrouva Delko. Le jeune homme mangeait seul à la table avec le petit chiot dans les bras. Elle le salua puis prit au passage un croissant.
DELKO : ça ne va pas ?
YELINA : ma baby-sitter vient de laisser mon fils seul chez moi ! Je vais aller le chercher !
DELKO : ok ! Un nouveau venu alors !
Yélina sourit puis prit le temps de s’asseoir à la table. Delko leva la tête en apercevant Tim.
DELKO : alors, t’es fier de ton coup ?
TIM (innocemment) : de quoi tu parles ?
Il avança dans la cuisine, se prit un verre et retourna auprès de ses deux autres amis, dans la salle.
YELINA : je dois aller prévenir Horatio, je ne connais pas la route !
Elle se leva puis partit en direction de la chambre. Elle entra en s’efforçant de faire le moins de bruit possible. Elle sourit en remarquant que la moitié des couvertures étaient sur le sol. Elle chercha dans la salle où se trouvait Horatio. Elle le vit encore endormis dans le lit du fond. Elle franchit le parcours d’obstacle qu’était la chambre des hommes, puis se plaça à la hauteur d’Horatio. Elle hésita un moment avant de le déranger dans son sommeil. Elle allait poser sa main sur son épaule quand elle fut surprise de voir les yeux d’Horatio ouverts.
HORATIO : salut…
Yélina eût un large sourire puis baissa les yeux.
HORATIO : Ca va être une bonne journée…
Yélina l’interrogea du regard tout en se levant.
HORATIO : La première chose que je vois en me réveillant c’est toi.
Il lui sourit à son tour et finit tout de même par se lever. Il sortit de ses couvertures et enfila un pantalon sous le regard quelque peu gêné de son amie.
HORATIO : que se passe t’il ?
YELINA (retrouva son ton grave) : je me demandais si tu pouvais venir avec moi chercher Ray à l’aéroport ? Ca lui ferait très plaisir…
HORATIO (s’inquiétant) : Il ne va pas bien ?
YELINA : rien de grave, sa baby-sitter à désertée !
HORATIO : il arrivera quand ?
YELINA : je pense qu’il sera à l’aéroport d’ici 5 heures, si il prend l’avion dans une demi heure.
HORATIO : qui s’occupe de lui ?
YELINA : Valera…
HORATIO : alors on a pas à s’inquiéter !
Il lui sourit pour la rassurer et la prit par le bras. Ils avancèrent alors dans la salle à manger où ils y trouvèrent le reste des femmes du groupe toujours accompagnées de Delko et Speedle. Stella parlait à Calleigh de l’une de ses enquêtes sur laquelle elle avait rencontré une arme à feu hors du commun. Lindsay était encore à moitié dans les bras de Morphée. Aiden et Delko se battaient pour avoir le dernier petit pain au chocolat.
HORATIO : Eric, s’il te plait soit un peu plus galant !
Calleigh sourit tandis qu’Aiden montrait avec fierté son petit pain au chocolat. Yélina et son ami prirent place entre Tim et Stella. Quelques instant plus tard Mac, Tripp et Ryan arrivèrent et se joignirent à eux. Tripp et Ryan se placèrent en bout de table aux cotés de Peyton. La jeune femme avait encore un lourd bandage autour de la cheville. Celle-ci tenait sur un petit coussin pour diminuer les risques de coup. Il restait encore trois places à table. Stella remarqua que la plupart des membres de l’équipe de Manhattan dormaient encore. Elle regarda Lindsay puis Aiden. Elles n’eurent pas besoin de parler pour se comprendre. Elles se levèrent, Lindsay prit le pot de confiture, Aiden le nutella et Stella le miel. D’un même élan, elles avancèrent vers la chambre. Ryan ouvrit grand les yeux.
RYAN : elles vont pas faire ça ?
MAC (blindé) : et si…
Stella ouvrit la porte et s’installa près de Sheldon. Lindsay choisit Flack tandis qu’Aiden ouvrit son pot de nutella au dessus de Danny. Elle mit alors sa main dans le pot et la ressortit recouverte de chocolat. Lindsay du retenir un gloussement tout en retournant le couvercle du pot. Stella quant à elle versa délicatement le miel sur la chevelure de Sheldon. Celui si ne s’en rendit pas compte immédiatement. Lindsay prit un t-shirt et le remplit de confiture avant de l’étaler sur le visage de Flack. Le jeune homme se leva précipitamment en poussant un cri aigu, ce qui réveilla Danny. Mais celui-ci n’eut pas le temps de bouger que la jeune femme brune s’assit sur lui. Elle lui recouvra le corps de nutella. Danny essaya tant bien que mal de s’échapper mais c’était sans compter la détermination d’Aiden. Sheldon s’était mis à courir à travers la chambre après Stella. Flack quant à lui avait été le seul à reprendre le dessus. Maintenant il tenait Lindsay dans ses bras et la barbouillait de confiture. La jeune femme ne cessait de se débattre.
Dans la salle à manger, tout le monde entendit les cris ce qui en fit rire plus d’un. Quelques instants plus tard le reste des personnes revinrent dans la salle. L’état dans lequel ils se trouvaient fit une nouvelle fois rire tout le monde. Soudain le facteur sonna à la porte. Tous se regardèrent se demandant qui allait ouvrir la porte. Danny qui était recouvert de nutella n’avait même pas prit la peine d’enfiler un haut. Il regarda tout le monde puis se dirigea vers la porte. Lindsay courut après lui et le retint par le bras.
LINDSAY : tu es fou ? Tu ne vas pas ouvrir la porte comme ça ?
DANNY : non ! On va l’ouvrir à deux !
Il la prit dans ses bras et alla ouvrir la porte. Le reste de la salle était silencieuse.
DANNY : bonjour !
Le facteur recula d’un pas. Il ne s’attendait pas à rencontrer un jour un homme nutella et une femme confiture !
FACTEUR : je ne voulais pas vous déranger !
Danny eut un sourire malicieux et serra Lindsay plus fort contre lui.
DANNY : c’est pas grave !
Lindsay n’en croyait pas ses oreilles, elle avait une folle envie de frapper son collègue. Envie qu’elle ne pu pas retenir.
DANNY : doucement ma belle !
Le facteur sourit tandis que Lindsay commençait sérieusement à prendre la teinte de la confiture.
FACTEUR : vous êtes Monsieur Hawkes ?
Danny poussa Lindsay tout en affirmant qu’il était bien celui qu’il n’était pas. Il prit le colis, salua le facteur et ferma la porte. Il se tourna vers une Lindsay qui était plus qu’énervée.
LINDSAY : Tu vas me le payer Messer !
Danny déglutit puis se tourna vers Sheldon.
DANNY : Tiens, c’est pour toi !
Il lança le colis tandis que Sheldon réceptionna. Il lut l’étiquette et remarqua qu’il était inscrit le nom de Claire. Il se dépêcha alors et ouvrit le paquet. Il en sortit une petite paire de chausson blanc. Il les examina sans comprendre.
SHELDON : qu’est ce que c’est ?
STELLA (les yeux pétillant) : c’est trop mimi !!
Sheldon la dévisagea puis continua l’inspection de la boîte. Il un sortit des photos, non, des échographies. Il les regarda puis comprit au bout de quelques temps. Il se tourna vers Mac puis vers Stella.
SHELDON (devenant tout blanc) : je… heu ….
Mac eut un sourire franc et se leva au près de son coéquipier.
MAC : félicitations !
Sheldon déglutit sans dire un mot. Stella s’avança à son tour et félicita elle aussi son ami. Ce fut un festival de joie de la par de toutes les personnes de l’équipe. Danny s’était littéralement jetait sur son ami.
DANNY : eh ! Mon vieux c’est moi le parrain !
Sheldon sourit puis partit dans la pièce voisine. Il prit son téléphone et attendit que la personne décroche.
SHELDON : coucou mon amour j’ai bien reçu ton colis…
De l’autre côté de la pièce c’était l’incompréhension de la part d’une des personnes. « Comment pouvait on être heureux d’avoir un enfant ? Ca bave partout, ça pleure tout le temps, ça te réveille la nuit ! » Tim ne parlait pas mais il réfléchissait philosophiquement à cette question sans bouger. Après avoir présenté leurs félicitations au futur papa, Yélina et Horatio s’étaient réinstallés à table. En regardant autour d’eux, la jeune femme ne pu s’empêcher de sourire.
YELINA : Il pourrait y avoir beaucoup de bébés avec tous ceux-là !
HORATIO : Tu as un exemple en tête ?
Yélina baissa légèrement la tête, elle avait bien eu une vague idée mais préférait ne pas en faire part pour le moment. « Pour le moment ! Jamais ! » Elle secoua ses boucles brunes pour chasser toutes ses pensées et redressa la tête. Elle croisa le regard d’Horatio et ils échangèrent un sourire, leur entente était parfaite aujourd’hui, ils n’avaient probablement jamais étaient aussi détendus.
YELINA : Plus d’un, ces deux-là…
Elle lui montra Delko puis Calleigh. Cette dernière était perdue dans ses pensées et Delko ne la lâchait pas des yeux.
YELINA : Ils sont de moins en moins discrets tu ne trouves pas ?
HORATIO : Ils ne sont pas les seuls. Ces deux-là, je les ai vu cinq minutes avant de comprendre.
Yélina laissa échapper un petit rire tandis qu’Alexx s’approchait d’eux.
ALEXX : C’est beaucoup plus simple de voir ce qui n’est pas juste sous notre nez !
HORATIO : Que veux-tu dire ?
Alexx lui adressa un petit sourire et rejoignit Tripp et Ryan. Ils finirent tous leur repas dans un charmant brouhaha.
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