Connaître l'amour...

On ne dit jamais une sans deux ! hihi !! (je suis un poco folle !!)


Donc cette fois ci c'est le début d'un cross-over avec une autre série géniale (à regarder pour ce qui ne connaisse pas !!) Numb3rs !
J'espère que ça vous plaira...

Disclaimer : Tout le monde le connait !

Résumé : Et si ...




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Comment t’as pu trouver un homme qui n’a pas peur ?
Qui promet sans trembler, qui aime de tout son cœur…


Elle avait tant à lui dire, lui avouer les secrets de son cœur mais, assise devant elle, devant celle qui était son pays d’origine, les mots ne sortaient pas naturellement. Ils n’avaient jamais vraiment bousculaient ses lèvres, encore moins pour se confier à cette personne. Il y avait eut tant de silences, de barrières entre ces deux femmes que le lien qui était censé se créer avait fini par se briser. Elles ne se cachaient pas qu’il ne leur restait plus qu’un semblant de complicité.

« Maman… »

La plus jeune des deux femmes s’installa dans un des canapés du salon, l’autre, sa mère la regarda tendrement et finit de poser sa veste et son sac sur le porte-manteau. Elles venaient de rentrer d’une pénible audience et depuis, seul le bruit de la voiture les avait bercés jusqu’ici.

« Oui ?"

"Je peux te poser une question ?"

"Je t’écoute…"

"C’est assez… »

La jeune femme se releva et s’avança près d’une cheminée où étaient positionnés plusieurs cadres. Elle en prit un et sourit en apercevant son père, sa mère et elle dans un bateau, la joie de vivre immédiatement perceptible.

« Comment tu as fait pour construire tout ça ?"

"Comment ? s’inquiéta la plus âgée."

"Je veux dire, avec papa …"

"Quelque chose ne va pas ma puce ? Ton travail ? Tu as trouvé…"

"Non, non, non…" La coupa t’elle gênée.

"On s’aime, c’est simple."

"Tu as tout de suite su que c’était lui ? »

La jeune femme aux cheveux bouclés se retourna et sourit fébrilement vers sa mère, elle avait envie de lui dire les sentiments qu’elle ressentait pour son collègue, son ami. Lui confié qu’il lui manquait…

« Je savais."

"Perspicace !"

"Je ne sais pas quoi te répondre, on s’est trouvé et dès le premier regard tout était telle une évidence…"

"Une évidence…"

"Tu me caches un prince charmant ? »

La jeune femme faillit répondre quand son téléphone sonna. Elle le regarda, c’était lui. Elle s’écarta et décrocha sans la réelle conviction de vouloir parler. Son cœur accéléra, il lui plaisait sans doute beaucoup trop.



Et si on se réveillait
Lentement, différent


A quelques centaines de kilomètres de là, un jeune homme ouvrit péniblement les yeux. Il essaya de se redresser mais un poids sur la poitrine l’en empêcha, il sourit calmement et se rallongea. Il était parfaitement bien ici, avec Liz, il n’avait aucune envie de bouger, d’autant plus qu’un bourdonnement lui envahissait l’esprit. Un frisson le parcourut quand il sentit le froid émanant de la jeune femme. Elle était frigorifiée. Don, puisque c’était lui, referma ses bras sur son amie pour tenter de la réchauffer. Un doute envahit peu à peu le jeune homme, Liz était beaucoup trop froide pour que cela soit naturel. Le cœur de Don rata un battement, elle ne pouvait tout de même pas être… Il l’aurait sut… Un autre élément ne collait pas au tableau, les quelques cheveux qui barraient sa poitrine… ils étaient blonds… Le jeune homme tourna totalement la tête et son sang ne fit qu’un tour. Une tâche de sang colorait l’oreiller présent sous la tête de la jeune femme. Don se leva d’un bond et quitta le lit précipitamment, il y fit face et cligna rapidement des yeux, il nageait en plein cauchemar. Il devait à tout prix savoir ce qu’il faisait là. Qui était cette femme ? Son visage lui était totalement inconnu tout comme cette pièce d’ailleurs. ! Tout d’abord, se calmer, rassembler ses pensées. Son dernier souvenir, vite !

Il se souvenait maintenant parfaitement qu’il n’était plus à Los Angeles. Un nouveau souvenir le fit soupirer tristement. Il savait que Liz n’avait plus aucune chance de vouloir dormir dans ses bras. Il avait encore fait preuve de son incroyable bêtise. Il secoua la tête, il avait plus urgent à régler, il se retrouvait il ne savait où, avec une femme qu’il n’avait jamais vu et il n’avait aucune idée de comment il était arrivé là. Il devait tout d’abord savoir qui était cette femme, et vite ! Des bruits de pas dans le couloir le firent sursauter et il se détourna brusquement. Il soupira à nouveau et rassembla ses esprits. Il fallait à tout pris qu’il mène son enquête, mais il ne pourrait pas le faire s’il prévenait la police, d’un autre côté, il n’allait tout de même pas laisser le corps de cette femme… Dans quel guêpier s’était-il encore fourré ? Soudain, la porte céda dans un grand bruit et plusieurs hommes armés franchirent le seuil. Le monde de Don plongea dans les abysses, la seule chose qu’il entendit fut les quelques mots que lui lança le plus grand des hommes du groupe :

" Police ! Les mains en l’air !"

Et bien j'avoue que j'ai été tenté de lire ce début qui m'a l'air assez prometteur, ca me donne encore plus envie de la lire, j'espère que tu postera la suite dans pas longtemps

super début !!!

Don n'est plus à LA ??

je pense qu'il est à New York, et que les ennuis ne font que commencer...

est-ce qu'on verra Charlie dans ta fic ?? ( je sais, je suis très curieuse :!!! )

Que fait Don à NY???

Qu'a t-il fait de si terrible que Liz ne veuille plus le voir???

Vite je veux des réponses!!!

Vite

MICI pour tous vos commentaires !

Je suis désolée de ne pas avoir posté avant ! vraiment ! promis je posterais plus rapidement la prochaine fois !

Je vais tout de même vous poster la suite en espérant qu'elle vous plaise autant !!

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On a parcouru le chemin
On a souffert en silence…

Kyo

Le bruit sourd d’un objet claqué contre le mur fit sursauter les quelques scientifiques présents dans le laboratoire. Danny Messer quelque peu énervé mit une main sur son front et souffla bruyamment. Son portable, témoin de sa colère, était définitivement hors service : « Elle ne reviendrait pas, elle ne reviendrait pas pour Noël. » Piégé par les regards voisins, Danny n’eut d’autre choix que d’avancer vers le missile précédemment jeté et le ramasser. Il haussa les épaules et interrogea nerveusement un scientifique assez vieux qui n’avait cessé de le dévisager.

- « Un problème ? finit-il par demander
- non, aucun… »

Le quinquagénaire bafouilla ces mots et reprit immédiatement ses investigations. Danny quant à lui sortit et marcha rapidement en direction des bureaux. Les couloirs étaient devenus désert à cette heure tandis que les ascenseurs se remplissaient petit à petit de fonctionnaires rentrant chez eux. Trop préoccupé à essayer de se changer les idées, le jeune homme ne remarqua pas la présence réconfortante de l’une de ses amies, presque comme sa confidente.

- « Danny, je peux te parler ? demanda t’elle.
- …
- Danny ? »

Stella Bonasera lui prit le bras, déconnectant ainsi Danny de son monde virtuel. Celui sursauta légèrement et ferma les yeux brièvement pour faire le point.

- « Stella ! Désolé, je ne t’avais pas vu !
- Tu m’as l’air contrarié ?
- Non ! Pas du tout ! Je vais rejoindre Mac, il a peut être quelque chose pour nous.
- J’y vais justement, il viens de me biper, il ne t’as pas appelé ? »

Danny sourit timidement, il chercha mille et une excuses pour ne pas avouer que son portable avait été victime d’un pic de colère pour le moins incontrôlé :

- « J’ai plus de batterie, il a sans doute essayé.
- Plus de batterie ?
- Oui, j’ai oublié mon chargeur…
- Il y en a dans le labo, tu y penseras ! »

Stella n’était pas dupe, elle connaissait Danny beaucoup mieux que lui-même. Bien sûr elle ignorait encore les faits précédant mais les yeux du jeune homme ne savaient pas mentir, pas à elle.
Ils arrivèrent devant le bureau de Mac et se fut Danny qui ouvrit la porte pour laisser entrer Stella la première. Celle-ci ne sut pas si s’était par simple galanterie ou s’il voulait éviter de rencontrer le regard de Mac. Elle lui sourit et avança vers le lieutenant Taylor.

- « Qui a-t-il Mac ?
- On a une nouvelle enquête !
- C’est pas trop tôt ! »lâcha Danny.

Il eut le droit au regard insistant de Mac, un petit sourire effleura son visage et il baissa la tête. Mac quant à lui, regarda à nouveau Stella et lui passa un dossier déjà remplit de plusieurs feuilles imprimées.

- « Pour le moment je ne mets que Danny et vous sur l’enquête, Sheldon est sur une autre affaire et Peyton travaille avec lui.
- Très bien ! De quoi s’agit-il ? demanda la belle italienne.
- Meurtre.
- Qui ? intervient Danny.
- Une jeune femme, on a pas encore réussit à l’identifier.
- Il y a déjà un suspect ? » interrogea Stella tout en consultant le fichier.

Danny s’approcha et lut quelques lignes au dessus de l’épaule de la jeune femme. Mac se retourna et prit sa veste sur la chaise.

- « Je vais interroger le suspect ! Danny tu m’accompagnes, Stella vous allez rejoindre Sid, il doit sûrement avoir finit l’autopsie maintenant.
- Pas de problème, Je vous téléphone dés que j’ai du nouveau. »

Le lieutenant acquiesça et sortit en compagnie du jeune homme. Stella, à son tour, sortit de la pièce et se dirigea vers la morgue. Un sentiment d’incompréhension parcourait son regard au fur et à mesure que ses yeux dévalaient les lignes du dossier, elle en saurait probablement plus dans quelques heures.

Pire qu’un père qui te renie
Ou qu’un frère qui t’oublie

Garou.

Dans sa maison, qui lui semblait si vide depuis maintenant 9jours, il avait l’impression que tout le monde autour de lui n’avait plus qu’une envie : mettre autant de distance que possible avec lui. Don était parti à New York sans prendre la peine de leur expliquer pourquoi, au beau milieu d’une enquête ingérable. Mégan avait hérité de la direction de l’enquête mais rien n’avançait, aucune preuve concrète ne les aidait même Charlie ne pouvait rien pour eux. Résultat, l’équipe était tendue au possible, Mégan était persuadée que sa carrière dépendait de cette enquête, Alan ne cessait de tourner en rond, l’idée que Don ne revienne pas le rendait fou, Liz n’adressait la parole à ses amis que si elle y était forcée. L’ambiance s’était horriblement dégradée, plus rien ne semblait tourner rond. Charlie aurait tellement voulu pouvoir se rassurer par la simple présence d’Amita mais il n’avait pas vu la jeune femme depuis plus d’une semaine. 9 jours, précisément, le temps passait beaucoup trop lentement sans elle. La porte s’ouvrit mais il ne tourna pas la tête, la seule personne susceptible d’entrer ainsi étant son père et il n’avait aucune envie de l’entendre lui confier ses doutes sur Don, il en avait bien assez comme ça ! La sonnerie de son téléphone le tira de sa torpeur et il l’extirpa de sa poche en lui jetant un regard mauvais. Il ne reconnu pas le numéro et n’en fut que plus énervé, qui osé le déranger sans raison ?

- « Charlie Eppes ?
- Charlie, c’est moi…
- Don ? »

Du coin de l’œil, le jeune mathématicien vit son père se rapprocher de lui et le dévisager du regard.

- «Où est-ce que tu es ?
- A New York… Charlie, il faut que tu viennes…
- Pardon ? »

Il rêvait totalement ou son frère lui demandait de l’aide ? Charlie secoua la tête et reprit la conversation.

- «Qu’est-ce qui se passe ?
- J’ai besoin que tu viennes…
- Pourquoi ?
- Ils croient que j’l’ai…
- J’comprends rien à ce que tu dis. »

Charlie entendit son frère pousser un profond soupir et une voix lointaine bougonnait qu’il devait se dépêcher avant que Don ne reprenne.

- «Tu dois venir me chercher, ils m’accusent de meurtre… »

Charlie s’était attendu à absolument tout, sauf ça ! Son frère, un meurtrier ? Il y avait forcément des tas d’explications beaucoup plus crédible que celle-là. Resté un instant sans voix, Charlie se reprit peu à peu.

- «Je prends le premier vol ! »

Il raccrocha et se tourna vers son père qui l’interpella.

- «Le premier vol pour où ?
- New York ! Don a besoin de moi !
- Ca te dérangerait de m’expliquer ce qui se passe ? »

Le mathématicien s’apprêtait à lui répondre quand quelques coups frappés contre la porte le firent se retourner. Il se dirigea vers l’entrée et ouvrit à ses visiteurs.

- «Larry, Mégan ! »

Il fit signe à ses amis d’entrer et poussa un profond soupir. La journée s’annonçait vraiment mal.

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super suite !!!

j'avais hâte de voir Charlie entrer en action !!

Je me suis déjà excusée une bonne centaine de fois ! Je recommence ! J'espère que j'arriverais à me faire pardonner si je poste une petite suite ? ? non ?

Alors voila je tente...

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T’es parti,
Ta famille pleure et la fête est finie…



Le silence pesant que connaissaient tous les instants difficiles s’était installé presque naturellement. Mégan et Larry s’étaient placés devant la table de la salle à manger tandis qu’Alan, anxieux, s’était approché de son plus jeune fils. Charlie même, n’avait pas tout comprit et ne saisissait pas l’importance et l’implication des mots de son frère. L’horloge pourtant continuait à tourner, et rien ne changeait vraiment, rien n’allait mieux, tout empiré. Pourquoi ?
Il était vraiment trop tard pour discuter, trop tard pour mettre de nouveau Don sur le tapis et risquer de faire paniquer son père. Charlie était fatigué, Charlie ne savait quoi penser :

- « Papa…
- Qu’est ce qui se passe ?s’inquiéta Alan tout en prenant Charlie par le bras pour le forcer à répondre.
- C’est Don, il…
- Don ? Il est où ? demanda Mégan.
- Il est sûrement en prison… »

La voix de Charlie s’était brisée alors qu’il regardait son père droit dans les yeux. Larry ouvrit plus largement les yeux et se tourna vers Mégan qui n’arrivait pas à parler.

- « Tu te moques de moi, n’est ce pas ? supplia Alan.
- Je…
- En prison ? Depuis quand, pourquoi ? insista Mégan.
- Il…
- Cette histoire de protection de témoin ? finit-elle par demander.
- Quoi ? interrompit Alan. »

La jeune femme se tourna vers le chef de famille et le regarda d’un air compatissant. Larry lui tenait la main et elle en était sûre, jamais la situation ne pourrait être pire qu’à ce moment précis. Soudain, Alan se tourna vers la cuisine et pénétra tristement à l’intérieur. Charlie baissa la tête et reprit la parole :

- « Mégan, Don est accusé de meurtre…
- Quoi ? lâcha Larry après tant de silence.
- Il est à New York, je n’en sais pas plus.
- C’est pas possible… »

Mégan fit glisser la main de Larry et la lâcha totalement. Elle se dirigea ensuite vers la cuisine pour rejoindre Alan. Charlie quant à lui monta directement au premier étage pour préparer sa valise. Larry le suivit distraitement.

- « Alan ?
- Oh, Mégan, je suis désolé…
- Il ne faut pas…
- Alors ça commence ?
- Comment ? »

La belle profileuse s’appuya contre le plan de travail et attendit patiemment que l’homme en face d’elle se confit :

- « Depuis la mort de Margaret tout est si difficile…J’ai souvent espéré…
- Alan, vous êtes un père formidable !
- Je savais dès la première seconde où Don a passé le pas de la porte qu’il repartirait un jour, mais avec le temps…
- Il nous reviendra, vous et moi on sait qu’il n’a pas pu commettre ce meurtre…
- Meurtre ? »

Alan sentit un poids s’écraser sur ses épaules, une larme passa la barrière de ses yeux et se furent les bras de Mégan qui le retinrent et l’empêchèrent de s’effondrer. La jeune femme se tourna quand elle entendit derrière elle des pas lents et timides. Elle reconnut la silhouette d’une jeune femme : Amita.

- « Je ne veux pas déranger, excusez moi, je reviendrais…
- Non, si tu cherches Charlie, il est au premier… »

Mégan lui sourit tristement et se concentra de nouveau sur Alan. Amita les regarda, elle ne comprenait pas ne serais-ce qu’un quart des événements qui se déroulaient dans cette maison. Elle hésita un instant avant de débuter sa douloureuse ascension vers celui qui avait prit une place importance dans son cœur mais qui peu à peu s’éloignait alors qu’elle n’avait espérait qu’une seule chose : se blottir dans ses bras.
Une marche, deux… elle leva les yeux et aperçut sur le palier le jeune homme, valise en main.

- « Que se passe t’il ? lui demanda Amita apeurée.
- Amita ? Qu’est ce que tu fais ici ?
- Je voulais qu’on parle…
- Je suis désolé mais je n’ai pas le temps de parler…
- Tu pars ?
- Don a besoin de moi… »

Charlie se tourna lorsqu’il vit Larry sortir de sa chambre et passer devant lui pour descendre les escaliers le plus discrètement possible.

- « Explique toi…
- Il a des problèmes et je dois le soutenir, je…
- Je voudrais comprendre, parle moi Charlie, ne deviens pas comme ton frère…
- Il est en prison… »souffla t’il.

Amita croisa le regard remplit de détresse du jeune mathématicien et s’avança rapidement vers lui pour l’aider à descendre les valises.

- « En prison ?
- Je ne veux pas en parler, pas pour le moment…
- Je t’accompagne ! »

Charlie finit de descendre totalement les marches et prit Amita par les deux bras pour capter son regard :

- « Non.
- Quoi ? Les yeux d’Amita se plissèrent, pénétrèrent froidement ceux de Charlie.
- Ne viens pas. C’est une histoire entre lui et moi, de toute façon mon père et Larry m’accompagnent déjà et je pense que je peux compter sur la présence de Mégan.
- Je veux juste t’aider... »

La voix d’Amita se brisa tandis qu’elle essayait de retenir toute son incompréhension.


- « Ne fais pas ça Charlie…Ne t’éloignes pas de moi…
- Ca fait plus d’une semaine qu’on…
- Je sais…
- Je suis désolé…
- Non, c’est moi, je ne veux pas vous encombrer dans cette histoire, je ne veux pas vous gêner, je ne servirais pas à grand-chose de toute façon…(elle hésita puis finit par faire un pas en arrière) Ne tarde pas à rentrer si…si j’ai encore une place pour toi. »

Elle lui fit un léger signe de la main puis se retira et sortit sans plus un mot. Charlie leva les yeux et vit son père en face de lui.

- « On lui doit bien ça ? non ?
- je ne sais pas Charlie…
- Il a tout quitté pour nous…
- Peut être alors… »

Alan et Charlie se regardèrent et attendirent. L’horloge tournait encore, cette inlassable danse, les aiguilles avançaient… Le temps passait…

oh non, pourquoi tu rejette Amita, Charlie ...

bon, j'espère qu'ils vont résussir à sortir Don de cette histoire... :Pardon01:

Merci Flo pour ton commentaire !! Je vois que tu suis avec assiduité !! lol

je sais que peu de personne s'intéresse à la série Numb3rs donc je comprends que cela peut-être dur à suivre :s !! mais toi tu es là ! lol

une petite suite pour toi et pour tous les autres aussi !!

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Nageait dans les eaux troubles
Des lendemains

Mylène Farmer.

Après avoir rejoint le détective Flack devant la salle d’interrogatoire, Danny et Mac firent le point sur les éléments trouvés par Mac sur le lieu du crime quelques heures auparavant. La plupart des indices n’avaient pas encore était entièrement analysés par les laboratoires mais l’homme assis dans cette pièce étant présent sur les lieux peu après le meurtre, il devait évidemment être interrogé. Les trois détectives pénétrèrent dans la salle et Flack s’installa face au suspect, Danny prit place à ses côtés tandis que Mac préférait rester en retrait, un peu à l’ombre. Il savait que cette position avait tendance à rendre les suspects nerveux. Celui-ci n’avait pas vraiment l’air nerveux, il était plutôt totalement perdu, anéanti presque mais Mac avait depuis bien longtemps apprit à ne pas se fier aux apparences. Il pouvait très bien être en face d’un excellent acteur. Flack débuta son interrogatoire en douceur.

- « Comment s’appelle-t-elle ?
- J’aimerais bien le savoir…
- Joue pas à ça avec moi !
- Je joue pas, j’me souviens de rien. »

Un peu sur les nerfs, Danny prit la parole d’un ton sarcastique.

- « Pratique, le coup de l’amnésie !
- Pas vraiment, non ! J’vais m’retrouver en tôle parce qu’un abruti essaie de m’piéger !
- C’est moi, l’abruti ?
- Non… »

Don posa sa tête sur ses bras en signe de découragement, il ne voyait même pas comment se sortir de cette situation. Tout ce dont il se souvenait était son arrivée à New York, depuis s’était le flou complet. Comment, dans ses conditions, convaincre quiconque de son innocence ? Danny se leva brusquement et faillit continuer quand il croisa le regard de Mac. Ce dernier lui fit rapidement comprendre qu’il avait tout intérêt à se calmer avant de s’avancer.

- « Que faisiez-vous chez cette femme, si vous ne la connaissez pas ?
- J’aimerais tellement pouvoir vous répondre.
- Vous avez trop bu, hier ?
- J’en sais rien !
- Tu crois pas qu’t’abuses un peu là ? »

Excédé sans vraiment savoir pourquoi, Danny avait repris la parole et s’en prenait à nouveau au suspect.

- «Tu te souviens au moins de ton nom, ou ça aussi, c’est trop te demander ? »

Quelques coups contre le battant de la porte avertirent Danny que quelqu’un avait visiblement trouvé quelque chose et il se retourna légèrement pour y voir Peyton, un dossier à la main, il ne se demanda même pas pourquoi c’était elle qui venait alors qu’elle ne s’occupait pas du dossier, il l’ignora simplement tandis que Flack se saisissait du dossier. Il se retourna vers son suspect, une petite voix l’informant que c’était sans doute plus son punching-ball que son suspect pour l’instant mais il continua sa salve de question.

- « Tu l’as connais pas mais on te retrouve au lit avec elle, ça t’as l’air crédible ?
- Pas plus qu’à vous, je suppose !
- Arrête de t’payer ma tête !
- Danny, tu devrais te calmer ! »

Cette fois, ce n’était pas Mac qui intervenait pour calmer le jeune homme mais Flack. Danny se tourna vers lui et lança sèchement quelques mots.

- « Et pourquoi je ferais ça ?
- Parce que je te le demande…

Mac venait de s’interposer entre la fureur de Danny et le début d’énervement de Don. Les trois collègues sortirent de la pièce et Danny demanda méchamment des explications à Flack.

- « On peut savoir ce qui te prend ?
- Il est au FBI… »


Hier je me demandais encore,
Ca fait quoi d’être mort,
Ca doit faire froid dans le dos
De sentir le fer de la faux.

Emmanuel Moire


Quelques mètres plus bas, le lieutenant Stella Bonasera avait prit place en face du médecin légiste. Elle examinait silencieusement les multiples contusions qui étaient apparues sur le corps de la jeune femme. Elle ne put s’empêcher de ressentir un pincement sur le cœur quand elle vit le visage brusque couvert de blessures.

- « Elle a été torturé de longues heures…siffla Sid en se reculant pour admirer la jeune femme de plus loin.
- C’est la balle qui l’a tué ?
- Je crains que oui, elle était consciente lorsque l’assassin a porté le coup final.
- Très bien... »

Stella nota, dégoûtée, la cause de la mort sur un bloc note et redressa la tête pour interroger Sid :

- « Tu as l’heure du décès ?
- Je dirais qu’elle est morte aux alentours de 4h00 du matin, mais cette jeune femme était enrobée dans plusieurs couvertures, ce n’est qu’une heure approximative, je suis désolé.
- Tu as trouvé autre chose ?
- Rien, si ce n’est qu’elle a énormément bu et qu’il y a eu rapports sexuels avant la mort…
- Consentis ?
- A priori.
- C’est louche… »

Le médecin légiste questionna du regard la jeune femme qui s’était penchée sur le corps froid de la jeune fille.

- « Que dit le suspect ? demanda Sid.
- Je ne sais pas, Mac l’interroge.
- Je ne peux rien t’apprendre de plus…
- Cette fille était heureuse, d’après le rapport dans la chambre il y avait du champagne, les photos sont sans équivoque…
- Tu penses à quelque chose de précis ?
- Je ne sais pas encore…Le suspect plaide l’amnésie…
- Je me demande comment le matin on peut se réveiller aux côtés d’une personne morte sans s’en rendre compte ? »

Stella se redressa et regarda Sid tristement. Son regard se masqua d’une fine brume et elle reprit la conversation sous le regard compatissant de l’homme en face d’elle :

- « Qu’est ce que cette marque, sur le poignet droit ?
- L’agresseur a sans doute serré le poignet de la jeune femme et appliquer une pression capable de briser l’os un une seule fois…
- Comme s’il avait resserré une tenaille ?
- En effet.
- Qui peut commettre de telles horreurs ?
- L’être humain, Stella tu es sûre que tout va bien ?
- Des analyses ont été faites sur le suspect ?
- Non, je ne pense pas, se trouvant sur les lieux du crime…
- Il a peut être été drogué !
- Ne t’énerve pas… »

Sid tourna subitement le corps de la jeune femme sur le côté et prit le cliché d’une blessure récente. Stella s’avança vers lui et fit une grimace :

- « Mais comment ?
- Je ne sais pas… »

Sid prit une pince et avec difficulté sortit une à une quatre vis du flanc de la jeune femme.

- « Je vois des choses extraordinaires tous les jours mais là j’avoue que ça dépasse de loin toutes les autres enquêtes… lâcha Sid et levant l’une des vis vers la lumière.
- Il l’a « vissé » ?
- Une torture comme une autre. »

Stella ne put s’empêcher de sourire en croisant le regard émerveillé de Sid qui plaça la vis dans une petite enveloppe en carton.

- « Cette jeune femme à souffert… reprit Stella et regardant une dernière fois le cadavre de celle-ci sur la table.
- Maintenant elle est parmi nos étoiles… »

La belle italienne sourit tristement et sortit de la pièce, enveloppes, photos et dossier en main. Elle devait rejoindre le reste de l’équipe pour récupérer d’autres indices, éclaircir toutes les zones d’ombres.

lol j'ai faillit oublier :

(et oui ! Que serais un de mes posts sans mon petit pingouin !!

merci pour cette suite Andalousia !!

je suis la série Numb3rs de près ! j'adore, elle change des autres séries !

bon, j'espère qu'ils vont vite éclaircir cette affaire...

Merci pour ton commentaire Flo !!

Je poste une petite suite !!!

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Rendez moi le silence
De ces matins
Avant la vie
Un peu des évidences
Que me donnait
L’envie

Julie Zénatti.

Le vol menant Charlie, Alan, Mégan et Larry de Los Angeles à New York venait de décoller. Les quatre amis ne s’étaient quasiment pas parler depuis leur départ de l’aéroport. Alan se tenait droit sur son siège et avait l’air aussi digne qu’à l’accoutumée mais son regard se perdait entre les lignes du livre qu’il avait ouvert à son arrivée à bord. Il ne cessait d’osciller entre la peur et la colère. Son fils, le fils de Margaret, était en prison, ils ne l’avaient pas élevé comme ça ! Il était persuadé de l’innocence de Don mais ne pouvait s’empêcher de se dire que si son fils aîné avait daigné lui parler, il n’en serait pas là. Un regain de défaitisme lui fit penser que malgré ce qu’il vaudrait croire, il n’aurait probablement rien pu faire contre le caractère impulsif de son fils. Il se souvint également du regard horriblement triste de Liz quand il lui avait annoncé qu’il devait rejoindre Don mais sans savoir ce qu’il lui arriverait. Il s’était attendu à ce que la jeune femme tienne à le suivre mais il avait vite compris que son fils avait encore blessé son amie. Alan avait énormément de peine pour elle, il aimait beaucoup cette jeune femme et avait naïvement cru que Don aurait finit par remarquer qu’elle était différente de toutes les autres. En soupirant, il se tourna vers Mégan et Larry, un petit sourire naquit sur son visage, Mégan avait posé sa tête sur l’épaule du scientifique qui la couvait du regard, l’air de ne pas y toucher.
L’astrophysicien passa délicatement un bras autour des épaules de la jeune femme et lui posa un tendre baiser sur le front. Ses pensées tournoyaient dans son esprit mais n’avaient aucun but précis. Elles n’étaient qu’une suite sans fin d’algorithmes et de sensations qu’il ne parvenait pas à cerner. Il sentit Mégan se détendre et sourit sans s’en rendre compte. Malgré les circonstances, Larry se sentait bien comme ça. Une vague équation lui traversa l’esprit mais, pour la probable première fois de sa vie, il la rejeta quand Mégan lui murmura quelques mots.

- « Merci d’être venu, Larry…
- Tu as déjà vu les planètes loin de leur soleil ? »

Mégan releva la tête et capta son regard, il était toujours difficile de cerner ce que ressentait Larry mais il ne disait que ce qu’il pensait. Une lueur de joie alluma le regard de la jeune femme qui reposa finalement sa tête contre le torse de son ami. Il était si réconfortant de le sentir tout près d’elle qu’elle s’endormit après plusieurs minutes, berçait par la respiration de celui qui comptait tellement pour elle.

Il n’y à rien que tu ne saches déjà
C’est pour un rien que tu te fâches crois moi.

De Palmas.[

/color]
Le petit matin était à présent levé devant les yeux de la jeune femme. Mac n’était pas rentré cette nuit, encore. Peyton se retourna vers l’immense appartement vide. Appartement qu’elle partageait avec l’homme qu’elle aimait le plus au monde. Homme qui une fois de plus n’était pas près d’elle.
Quelle excuse allait t’il lui trouver ? Pourquoi cette nuit elle s’était sentie seule dans le lit ? Pourquoi avait-elle eu froid ?
La porte s’ouvrit lentement, doucement la lumière extérieure vint s’installer dans la pièce voisine, éclairant ainsi Peyton d’une délicate douceur. Celle-ci ne bougea pas et attendit de l’intrus qu’il arrive près d’elle.

- « Tu es déjà levée ? »

Peyton sourit tristement et regarda Mac droit dans les yeux. Il était si fatigué, peut être à cause de ses efforts démesurés pour l’éviter.

- « J’ai une nouvelle enquête…
- Avec l’agent du FBI ?
- Oui. »

Peyton cacha discrètement une larme, puis une autre et avança vers la cuisine pour s’asseoir à l’écart du lieutenant Taylor.

- « Peyton ? »

Mac posa sa veste sur le canapé et suivit les pas de la jeune femme. Il savait qu’il n’avait pas était présent ces temps si, mais il aurait tellement aimé pouvoir la serrer dans ses bras.

- « Ca ne va pas ?
- Si, ne t’inquiètes pas pour moi…
- Bien sûr que je m’inquiète pour toi ! Regarde moi Peyton… »

Mac prit le menton de la jeune femme tout en s’installant à croupis devant elle. Il eut le coeur brisé quand il vit les yeux embués de sa princesse.

- « Eh…
- Non Mac, tu ne t’inquiètes plus pour moi depuis longtemps…
- Ne dis pas ça, tu sais que… »

Mac baisa la tête, après avoir croisé le regard remplit d’un infime espoir de sa compagne. Il se rassura mentalement, presque bêtement et releva la tête :

- « Tu sais ce que je ressens pour toi !
- Une grande gratitude ? sourit Peyton d’un ton amèrement ironique.
- Arrête, tu le sais très bien !
- Je ne sais rien Mac, je n’ai jamais rien su de toi !
- Peyton…
- Et pourtant, moi, j’arrive à te dire que je t’aime ! Parce que je t’aime ! je t’aime ! Je pourrais même continuer à aimer pour deux mais ça fait mal, j’ai mal de savoir que tu ne penses pas à moi ! Que les jours qui passent nous…
- Je t’aime. »

Mac la regarda et se leva, il se retourna et prépara le café, ignorant le regard perdu de Peyton.

- « Merci. »

Mac se retourna et sourit à la jeune femme. Il la remerciait, elle était son soleil, son étoile. Mais…


[color=brown]Pourquoi j’ai peur qui s’en aille
Qu’il me laisse dans mon trou


L’agent Liz Warner commençait réellement à se demander si elle n’était pas entrain de devenir folle. Tournant en rond dans la salle de pause, cette même salle qui avait connue la plupart des moments importants de sa relation avec Don, elle se demandait encore et encore ce qu’elle pourrait faire pour lui sans même savoir si elle le voulait. Il était parti, une nouvelle fois, sans la prévenir, à nouveau, rien ne changerait donc ? Pourtant ses sentiments à elle avaient bien changés, ils avaient grandis, s’étaient développés dans le temps même où ceux de Don, s’ils avaient existés, disparaissaient peu à peu. Il lui cachait tant de choses qu’elle finissait par croire qu’elle ne le connaissait absolument pas. Comment, dans ce cas, expliquer ce qu’elle ressentait ? Elle aimait un homme qui ne cessait de la tromper, de la faire souffrir, de lui ôter une à une les parcelles d’enthousiasme que lui laissait gentiment son travail. Saisissant brusquement un dossier, le jeune et pourtant si triste agent fédéral retourna s’asseoir face à son bureau. Tant d’enquêtes demandaient son attention qu’elle avait l’espoir de pouvoir se noyer dans le travail. N’était-ce pas le meilleur moyen d’oublier ce que lui criait son cœur ? Son collègue, l’agent Colby Granger, s’approcha d’elle afin de lui communiquer certaines informations mais son esprit ne pu s’empêcher de dériver sur bien d’autres sujets. Il l’aborda de la façon la plus banale qu’il pu. Aujourd’hui, son patron n’était pas là et il comptait bien en profiter.

- « Comment ça va aujourd’hui ?
- C’est pas le moment, Colby ! »

Mal parti ! Songea le jeune homme qui ne baissa pourtant pas les bras, il avait l’habitude des rebuffades de Liz.

- « Quelle humeur ! Don te manque à ce point là ?
- Je voudrais pas paraître grossière mais là, j’voudrais vraiment que tu me foutes la paix, j’ai pas mal de boulot et j’ai pas le temps de m’occuper d’un mec comme toi maintenant !
- Et qu’est-ce que tu veux dire par un mec comme moi ?
- Tu l’sais très bien, Colby. Me force pas à être impolie !
- Ca va, j’ai compris. Pas la peine d’en rajouter ! Quand le patron est pas là, tu dois bosser comme tout le monde ! Pas de petites faveurs !
- T’es vraiment…
- Vraiment quoi ?
- Laisse tomber !
- C’est ça ! »

Colby se dirigea vers son bureau en grommelant. Liz soupira bruyamment, maintenant, même son travail ne lui serait plus d’aucune aide. Elle n’avait pas voulue paraître méchante mais elle détestait les mecs croyant un peu trop que le monde tournait autour d’eux et que tout ce qui ne les concernaient pas étaient sans importance. Elle souhaitait bien s’entendre avec toute l’équipe mais son collègue appuyait trop souvent sur des cordes sensibles en ce moment. Elle secoua sa longue chevelure et replongea dans sa pile de dossier. Ces personnes avaient besoin d’elle au moins, pas comme un certain agent du FBI de sa connaissance ! Il était si simple de le détester mais si difficile d’arrêter de l’aimer !

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Vous aimez ?

Rapide comm avant d'aller au boulot...

J'ADORE !!!!!!!!!!!!!!!!! Continue surtout !!!!!!

super suite !!

pauvre Liz, j'espère que ça s'arrangera entre elle et Don...

Mici beaucoup pour vos commentaires !!



Ca fait super plaisir !!

Quant à cette fic elle est loin d'être finie !! (je préviens lol)

Pour cette fois je vais vous poster un morceau un peu plus long puisque je ne sais pas quand je pourrais mettre une petite suite !!!

j'espère que la lecture sera tout aussi agréable !


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Si la vie était à la taille
Des attentes et des entailles
Faites sur moi.

Emmanuel Moire.

Les grilles de la cellule voisine s’ouvrirent, laissant échapper le cri de joie d’un homme innocent aux yeux de la justice. Innocent aux yeux de tous mais qui sans l’avouer pouvait être coupable de tant d’atrocités. Cet homme, peut être père de famille, racontant des histoires de montres et de dragons à ses enfants, ou encore mari éperdument amoureux de sa femme ne voyant qu’elle lorsqu’il ouvre les yeux. Cet homme était innocent et de nouveau vivant. Les aboiements des autres détenus ne pouvaient changer les faits : il était de l’autre côté des barreaux, il marchait sans être menotté, il était libre.
Don se recula dans le fond de la minuscule cellule qu’il occupait depuis quelques jours, il n’aurait pu dire exactement depuis combien de temps. Il avait tant hésité avant de téléphoner à son frère mais l’épreuve était de plus en plus dure à surmonter seul. Il avait encore fauté et il le savait.
Il s’appuya contre la paroi des lits superposés, regarda autour de lui. Ces quatre murs ne pouvaient pas être sa dernière demeure. C’était une farce, un cauchemar beaucoup trop réel pour se réveiller. Les horizons étaient lugubres, sans lumières, les cris des détenus ne cessaient jamais. Le silence n’avait sans doute jamais connu cet endroit.
Puis la porte principale s’ouvrit de nouveau. Un garde frappa de quelques coups de matraque sur les barreaux des premières « cages » et s’avança droit vers la cellule 52, celle de Don. Il marqua une pause, recula d’un pas et jaugea sans précaution le jeune homme. Fier de l’effet qu’il procura sur celui-ci, il prit d’un ton sec la parole :

-« Rapproche toi. »

Don s’exécuta et avança simplement sur les barreaux, il s’appuya contre ceux-ci forcé de constater que tous les détenus avaient leurs regards posés sur lui.
- « Don Eppes ?
- Oui.
- Agent du FBI ? »

Don recula d’un pas, il craignait de comprendre l’idée qui occupait l’esprit farfelu du garde en face de lui. Il entendit rapidement les sifflements des autres hommes qui l’entouraient.

- « Agent du FBI ?
- oui.
- Où va notre pays ? répondit sarcastiquement celui-ci.
- A vrai dire je me posais la même question à votre propos ! »

Pour cette simple réponse, Don eut le droit de goûter au fer de la matraque l’espace d’un coup violent entre les barreaux. Mais il ne réagit pas, peut être les méritaient-ils ? Quoi que désormais préoccupé par d’autres pensées, il nota que l’intégralité de la prison allait sûrement être sur son dos.

- « Le lieutenant Flack vient te chercher dans une heure.
- Il a du nouveau sur l’enquête ?
- Ne t’en fais pas, je t’achèterais personnellement des tableaux à accrocher sur les murs de ta cellule ! »

Don se retourna et s’assit sur le lit du bas. Il n’en pouvait plus, pour la première fois dans sa vie il aurait aimé pouvoir se blottir dans les bras de son père, il avait tant besoin de lui, de son papa. Celui qui n’avait jamais était vraiment là que pour lui, celui qu’il évitait depuis plus de la moitié de sa vie, celui qu’il aimait sans pouvoir faire autrement.
L’agent du FBI se coucha sur le lit et plaça ses bras sous sa tête, il n’aurait pas du appeler Charlie, il ne pouvait pas le voir dans cette situation, son père ne devait pas savoir que son fils avait encore prit le mauvais chemin. Le cœur de Don se serra, Son père saurait. Et… Il devrait lui expliquer pourquoi il était parti du jour au lendemain, pourquoi il avait laissé Liz…
Un flash parcouru l’esprit du jeune homme. Un mal de crâne s’installa brutalement. Il se souvint alors d’une partie de sa soirée, il devrait alors expliquer pourquoi il avait trompé Liz…
Et…
Cette femme qui était-elle ? Non, elle n’était pas Liz, et pourtant ils avaient… Don se retourna pour ne voir qu’une surface grise lui barré la route et s’empêcher de fuir une énième fois. Il ferma les yeux et se rappela de la femme qu’il aimait. Ses cheveux, ses yeux, les lèvres… L’aimait-il encore ?
Pris dans ses pensées il n’entendit pas la sonnerie puis toutes les cellules s’ouvrirent d’un même élan. Il n’entendit pas que tous les détenus étaient désormais libre de naviguer là où ils le voulaient durant les dix prochaines minutes. Lorsque l’un d’eux vint s’installer près de lui sur le lit, Don ouvrit les yeux et sentit alors la lame froide d’un couteau sur son torse. Pouvait-il décrire la sensation qui le parcourait à cet instant ? Il ne bougea pas, il fixait la brute en face de lui sans pouvoir bouger. Tour son corps avait peur, des frissons le parcouraient sans qu’il ne puisse les contrôler.

- « Alors comme ça ma libellule fais partie du FBI ? C’est trop mignon ! »

Don déglutit puis sentit le contact de la main du détenu sur ses lèvres. Il essaya tant bien que mal de se débattre mais que pouvait –il faire ?

- « Pleure pas ma mignonne ! Je vais faire attention à toi ! »

Don n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps à la menace du type en face de lui, il comprit immédiatement le tranchant du couteau sous sa chemise, il essaya de crier mais à bout de force il se laissa faire n’ayant pour seul but que de ne pas pleurer.

Mais toutes les peines, toutes les haines
D’où qu’elles viennent
A quoi servent-elles ?
Toutes les peines, les fêlures endormies

Patrick Fiori.

Mégan et Larry furent les premiers à quitter l’avion, Charlie et son père les rejoignirent devant le tapis à bagage. Après quelques minutes d’attente, ils récupérèrent leurs affaires et se dirigèrent vers le box leur permettant de récupérer la voiture qu’ils avaient réservée. Charlie s’avança vers la jeune femme devant le comptoir.

- « Excusez-moi ? J’ai loué une voiture…
- A quel nom ? »

La jeune femme prononça cette phrase en relevant la tête, un sourire intéressé se forma sur ses lèvres mais Charlie l’ignora franchement et répondit d’une voix plus ferme.

- « Charles Eppes !
- Une minute, je vous pris… »

Elle n’avait pas perdu son ton poli mais Charlie remarqua qu’il l’avait vexée, qu’à cela ne tienne, la seule à qui il appartenait n’était plus là, le reste n’avait plus d’importance.

- « Suivez-moi… »

Les quatre amis furent bientôt dans leur véhicule et se munirent d’une carte afin de trouver le chemin du poste de police. Alan prit place au volant tandis que Charlie se chargeait d’assurer leur direction. Quelques kilomètres plus loin, Mégan décida de rompre le silence qui semblait s’imposer en maître dès l’instant où ils se retrouvaient seuls.

- « Qu’est-ce que vous comptez faire, une fois arrivé ?
- Tout ce que je pourrais pour le sortir de là ! »

C’était Alan qui avait prononcé ces quelques mots, l’air aussi déterminé qu’apeuré. Tous savaient exactement ce qu’il ressentait, la peur de ne pas pouvoir sauver Don, celle de ne pas savoir ce qui les attendait, la crainte de ce qu’il avait déjà pu arriver au jeune homme… Leur implication plus au moins directe avec des affaires criminelles leur faisait craindre le pire, il ne pouvait que connaître les dégâts que pouvait faire la prison sur l’être humain, surtout sur un homme comme Don, qui tenait à sa liberté plus qu’à tout autre chose. Charlie prit la parole.

- « Ils nous laisseront peut-être voir son dossier, on a le droit de savoir ce qui se passe, quand même !
- Oui, j’essaierai de voir avec la personne qui dirige l’enquête… »

Mégan s’était proposée d’une voix un peu lointaine, comme appartenant à un autre monde. Larry s’éclairci la voix avant de poser une question qui torturait l’esprit de tout le monde mais que personne n’osait prononcer.

- « Et si on arrive pas à le sortir de là ?
- Il faut qu’on y arrive, on a pas le choix… »

Larry hocha vaguement la tête devant les paroles de Charlie. Le silence reprit ses droits, laissant à chacun la possibilité de replonger dans des pensées obscures et inavouables. Il n’était brisé que par les indications de Charlie guidant Alan à travers cette ville inconnue et terrifiante. C’était ici que tout se jouerait, cette ville assisterait soit à la destruction d’une famille soit à son renouveau.
La première phrase formée de plus d’un mot fut prononcée non loin du commissariat abritant les enquêteurs en charge du dossier de Don.

- « Il ne reste plus qu’à trouver le lieutenant… »

Charlie consulta les notes qu’il avait prises en prenant les renseignements nécessaires à leur déplacement puis continua.

- « Mack Taylor.
- Il a une très bonne réputation, Don est entre de bonnes mains…
- Mais il est toujours en prison !
- Le lieutenant Taylor le libérera dès qu’il aura les preuves de son innocence. »

Charlie acquiesça et se détourna de Mégan avant de sortir de la voiture. Ils se dirigèrent silencieusement vers l’entrée du bâtiment. Arrivés devant l’accueil, ils laissèrent Alan prendre la parole devant la standardiste.

- « Je suis Alan Eppes, je viens voir le lieutenant Taylor.
- Bien sûr, une seconde je vous prie. »

Après une brève conversation téléphonique, la jeune femme leur appris que le lieutenant Taylor ne tarderait pas à les rejoindre. Effectivement, moins de deux minutes plus tard, un homme accompagné d’une jeune femme se dirigeait vers le groupe venu de Los Angeles. A quelques mètres d’eux, la jeune femme sourit à son collègue et prit un autre chemin. Le policier fit face à la famille de son principal suspect et se présenta.

- « Lieutenant Mack Taylor, je m’occupe du dossier de votre fils monsieur.
- Qu’est-ce que vous avez contre lui ?
- Allons dans mon bureau, je vous expliquerai… »

Le petit groupe déambula le long des couloirs et s’installa dans un bureau, la vérité était-elle là, prête à être dévoilée ?

Plus je pense à toi et plus je m’aperçois
Que le temps qui passe
Ne me guérira pas.

Patrick Fiori.

Cela faisait presque une journée que Charlie était parti. Presque…
Amita déambulait dans les avenues de Los Angeles dans l’espoir de trouver un but à ses pas. Et quel but ? La jeune femme n’avait même plus la force de penser, tout s’était accéléré depuis l’arrivée d’un de ses ex. Qui aurait cru que Charlie Eppes était aussi jaloux ? Pas elle. Et puis un premier dîner, un second avec cet homme coupable de tant de maux et Charlie ; une première dispute, une seconde puis le vide. Sensation horrible que tout s’envole, que le passé si solide n’était en fait que mirage et que deux inconnus vivaient ensemble.
Ses pas l’emmenèrent devant la plage, elle admira la mer grise et agitée qu’offrait l’effet de l’hiver à son égard. Un couple se baladait au grès des vagues s’échouant sur le sable froid tandis qu’un vieux monsieur promenait son chien. Le vent soufflait tellement fort qu’Amita ne put s’empêcher de le suivre jusque cet océan de sensation : la mer. Elle hotta ses chaussures et fit quelques pas dans l’eau gelée qui déferlait toujours plus fort, toujours plus émouvante sur le sable. La jeune femme se sentit de nouveau vivante. Elle avança encore un peu, juste pour sentir l’appel du large telle une sirène, elle écouta l’écho des vagues, le cœur de la mer. Etait-elle en colère ?

« Donnez moi l’amour, je pourrais vous remplir un océan de toutes ces larmes. »

Amita ferma les yeux et sourit tristement à la formulation de cette phrase, donnez lui un pur problème de mathématiques, il ne serait pas aussi vrai, il n’aurait pas tant de vécu. La jeune femme pensait toujours à son avenir, au de là des montagnes de brume, mais aujourd’hui elle ne voyait que le désert, elle ne voyait rien qu’un horizon vide. Elle avança le long de la plage, les pieds gelés, pourtant elle n’aurait jamais échangeait ce moment avec aucun autre, Les gens autour d’elle la dévisageait, avaient –ils peur pour elle ? Son regard s’élança alors instinctivement sur une voiture arrêtée à un feu tricolore, de la plage elle pouvait assez bien voir la personne qui occupait l’habitacle. Ses yeux s’écarquillèrent un peu plus et elle fit quelques pas en direction de la voiture, elle se mit presque à courir d’un élan incontrôlable.
« Non, ce n’est pas possible ! » Amita sourit largement et continua à courir sans se soucier des regards alentours, « Elle ne peut pas être là ! Ce n’est pas elle ? » Une fois sur les gros pavés qui encadraient la plage, Amita n’eut pas le temps d’aller plus loin que la voiture reprenait son chemin :

- « Non ! Attends ! »

La belle indienne se retourna et regarda de nouveau la plage, une première pensée la frappa alors qu’elle remettait ses chaussures : elle était folle. Désormais elle croyait voir des personnes parties depuis plusieurs années, des personnes qu’elle n’avait que très peu côtoyées au fil de ces années. Amita regarda une dernière fois la mer, elle avait faillit la prendre, peut être se serait-elle lançait dans ses bras si cette apparition n’avait pas eut lieu quelques instants avant ? La jeune femme remercia alors la jeune femme qui lui était apparue tel un rêve, une espérance, car elle le savait, seule cette femme pourrait l’aidé, car seule elle pouvait aider les frères Eppes…

Dire tout haut c’que tout l’monde pense tout bas
Je sais pas ce que j’préfère,
Même si le ridicule ne tue pas
Parfois vaut mieux se taire,

Christophe Maé.

Don Flack se précipita sur la porte d’entrée des locaux de la police. Dans moins de dix minutes il partirait en direction de la prison pour rechercher le principal suspect de son enquête, pourtant il avait une chose importante à faire avant et la jeune femme qui s’apprêtait à sortir allait lui venir en aide.

- « Angell, attends ! »

La jeune femme se retourna et lança un petit sourire tout en levant les yeux au ciel.

- « Oui ?
- Alors ton rendez vous, hier…
- Mêles toi de tes fesses Don !
- Oh ! Ca pressent le lapin !
- Tu n’en sauras rien ! lâcha la jeune femme.
- J’ai touché une corde sensible !
- Non tu es simplement lourd ! Ca ne m’étonne pas que tes suspects avouent aussi rapidement ! »

Angelle le regarda et lui lança une petite grimace, Flack lui rendit et finit tout de même par lui ouvrir la porte. La neige commençait à tomber à petits flacons sur les routes et les rues de New- York.

- « Tu devrais mettre un manteau ! Le t-shirt c’est pas très chaud !
- Je survivrais ! prétendit le jeune homme.
- Si tu le dis !
- J’ai un service à te demander…
- Tu veux des conseils pour draguer ? Je suis désolée mais ton cas et désespéré !
- Très drôle miss lapin !
- Tu peux me rappeler comment c’est terminé ta dernière histoire ? demanda malicieusement Angelle.
- C’est au sujet de mon enquête…
- Tu changes de sujet mon p’tit mec !
- Angell !
- Ok !
- J’ai besoin de toi sur cette affaire.
- Je pensais que c’était assez simple ?
- S’il te plait ? »

Flack lui fit un petit sourire et la regarda avec les yeux que seul lui savait faire.

- « Ok ! Mais je veux un resto !
- T’es un ange ! »

Il l’embrassa sur la joue et faillit presque tomber en arrière.

- « C’est mon nom, non ?
- Tu peux me rejoindre dans les labos de la police scientifique dans trois quarts d’heure ?
- J’y serais !
- Oui, à propos, Danny y sera ! Si tu pouvais lui faire oublier L…
- T’inquiètes ! »

Flack l’embrassa de nouveau sur la joue puis fit quelques pas en direction du bâtiment de la police.

- « T’as froid ?
- Du tout ! s’indigna le jeune homme.
- Menteur ! plaisanta Angell.
- Vous les femmes !
- Ton nez est tout rouge ! »

Flack posa ses mains sur son nez et pénétra dans les bâtiments non sans un dernier regard à sa collègue qui souriait triomphante. Il changea aussitôt de comportement une fois rentré : un peu de sérieux s’imposait.

Le temps s’est arrêté
Je t’ai perdu
Mais je n’ai même plus mal.

Garou.

Danny attendait impatiemment l’arrivée de son meilleur ami. Il voulait à tout prix reprendre le travail le plus vite possible, histoire que la journée passe un peu plus rapidement, histoire de s’occuper l’esprit. Devant le bâtiment de la police scientifique il avait prit l’apparence d’un pantin tournant en rond, marchant sur ses pas et d’un redoutable homme d’affaire regardant sa montre toutes les minutes. Que faisait-il ? Il était en retard non ? Si ! Il était en retard d’au moins… 1 minute ! La ponctualité Flack ! Un peu de ponctualité !
Danny Messer souffla rageusement et se tourna vers les vitres du bâtiment qu’il connaissait désormais plus que sa propre maison. Au travers de la grande paroi transparente, il pouvait voir s’afférer plusieurs agents de sa profession s’agiter, chercher, trouver, abandonner… Le jeune homme savait que s’il entrait et croisait Mac ou Stella il aurait des comptes à rendre, où plutôt qu’il devrait faire preuve d’une grande habilité pour dissimuler son état d’esprit actuel. En tout cas il le savait, s’il pouvait se tromper lui-même, il ne pourrait tromper ces deux là.
Le carrefour qui se trouvait non loin de lui passa au vert, une fille indénombrable de voitures accéléra, une seule s’arrêta sur l’une des places de parking devant le bâtiment. Danny put reconnaître la chevelure de la toute nouvelle recrue de la police. Il lui sourit vaguement pour lui faire comprendre qu’il n’était pas aussi facile à manipuler et rentra dans les locaux. Angelle le suivit au pas de course, esquiva une ou deux personnes sur son chemin et finit par arriver à sa hauteur :

- « Messer ! Attends moi !
- Il est pas trop tôt ! Où est Flack ?
- Il doit pas tarder, il est parti chercher votre suspect ! Alors comme ça les cellules sont toutes prises ici ?
- Que veux tu on essaye de faire notre boulot, en temps et en HEURE !
- Tout doux Messer !
- Je ne vois pas pourquoi Flack va reprendre cette ordure de première…
- C'est-à-dire ?
- Il est coupable ! On le retrouve dans le lit d’une femme torturée à mort et monsieur se réveille avec une amnésie ?! Non ça prend pas avec moi !
- Le bénéfice du doute.
- Ouais ! C’est ça ! Le bénéfice d’agent du FBI !
- Il est au FBI ?
- Ouais madame ! Tout droit venu de L.A ! Avec un dossier confidentiel !
- L’affaire se complique…
- Comme si s’était pas suffisant…
- Tu parles de quoi ?
- Non rien… »

Angelle acquiesça un sourire et poursuivit son chemin aux côtés du jeune homme, il était tellement craquant lorsqu’il était énervé, se mis t-elle à penser avec un large sourire. Danny tourna subitement dans un des couloirs sans prévenir, il devait faire un tout dernier arrêt avant de se présenter devant son patron et sa collègue. Il passa la porte des vestiaires et retira de son casier une petite boîte de musique en bois, toute simple, sans prétention. Il arracha l’étiquette à l’effigie de Lindsay, la jeta à la poubelle et reprit place aux côtés d’Angelle.

- « T’en veux ?
- Quoi ?
- T’as pas une nièce, je sais pas moi !
- Pourquoi ?
- J’ai fait mes placards, je vide tous ce qui n’a pas de valeur à mes yeux… »

Il la força presque à prendre l’objet et accéléra le pas, elle ne devait pas le voir, pas le voir en ce moment.

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Alors là ça se corse !!!

Va me falloir une suite vite fait pour m'éclaircir les idées !!!

Bon j'aime beaucoup ta fic alors vite vite une suite si te plait ! Je part jeudi pour une semaine, ça va être long !!

super suites !!

l'affaire se corse, mais je suis sûre qu'avec l'aide de Charlie, Don va vite sortir de prison ! enfin j'espère ! :Pardon01:

je me demande aussi, qui est la jeune femme qu'Amita a vu...