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 Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs

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MessageSujet: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 12:34

Avec l'autorisation de l'auteur (que beaucoup d'entre vous connaissent déjà ) et l'autorisation des autorités compétentes Wink

je poste une Fic écrite par Kibbs ...

il va de soi que je n'ai changé aucun mot ...meme pas une virgule... Wink meme si je suis un peu "beta" sur les bords.... lol!

voilà pour toutes celles qui aiment le Smac et le DL...Régalez-vous cheers
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MaCnhattan

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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 12:35

Cœur de glace



Chapitre 1 :

Un demi sourire moqueur aux lèvres, et le regard bleu pétillant de malice, le CSI Danny Messer avait tout du parfait conspirateur. En équilibre sur une chaise, il accrocha une branche de gui à l’entrée de la salle de repos, identique à celle qu’il avait mise à la porte du bureau de son patron. Si son meilleur ami le voyait, il le traiterait de gamin, non sans se priver du spectacle, juste après. Non pas que le jeune expert aimait ces rituels de Noël, mais cette année, il comptait bien en profiter pour se rapprocher d’une certaine Montana... Et si cela pouvait également aider deux de ses amis, il n’était pas contre.

« Salut, Dan... ny... » Hésita Flack alors que son ami manquait de perdre l’équilibre. « Tu vas bien ?
_Extra ! Pourquoi ?
_Je m’inquiète pour ta santé mentale...
_Laisse ma santé mentale tranquille, et dis-moi ce que tu en penses.
_J’aime pas.
_Ça tombe bien, c’est pas pour toi. »

Flack grimaça, mais ne put s’empêcher de demander le but de cette plaisanterie. Quand Danny lui expliqua, il soupira.
« Tu ne peux pas te déclarer comme tout le monde ???
_Je ne suis pas tout le monde... Et elle non plus.
_Et tu penses que ça va marcher ?
_Bien sûr ! Il faut juste qu’elle arrive.
_Elle ne risque pas d’arriver avant un moment...
_Don, je ne te demande pas ta bénédiction, mais évite quand même de me saper le moral...
_Désolé, mon vieux. Je voulais juste dire qu’elle était sur une affaire à l’angle de la 23ème. D’ailleurs, tu dois la rejoindre. »

Le blondinet le fusilla du regard avant de marmonner une excuse et de disparaître dans les couloirs. Le jeune flic sourit et entra dans le bureau de Mac. Il vit brièvement le gui, placé en hauteur, avant qu’une voix féminine ne l’interpelle.
« Bonjour, Flack ! » Le salua joyeusement Stella. « Tu cherches Mac ?
_Salut, Stella. Tu sais où il est ?
_A la morgue.
_Tu n’as rien de prévu pour aujourd’hui ?
_Non, seulement le boulot... Pourquoi ?
_J’ai besoin de deux experts dispo pas mal de temps sur une affaire. Je pensais à toi et Mac. »

Elle approuva et Flack referma précautionneusement la porte. Hors de question que l’un ou l’autre voit le cadeau de Danny, s’il était seul. Dans quoi tu t’entraîne, mon pauvre... soupira intérieurement Flack. Il suivit la scientifique mais ils n’eurent pas besoin de descendre à la morgue, car Mac les croisa. Flack leur expliqua alors la situation. Ils avaient retrouvés un cadavre à la patinoire municipale, mais si son corps reposait sur la glace, le sang et les autres indices avaient gelés sous une épaisse couche.

Une fois sur place, les deux CSI constatèrent que leur tâche ne serait pas évidente.
« Je vous préviens, les portables ne captent rien... » Commença Flack, avec son enthousiasme ordinaire. « Et comme il y a un disfonctionnement de l’ordinateur central, ils vont devoir fermer la patinoire hermétiquement, sinon, tout va fondre. Vous allez vous retrouver coincés.
_Génial... » Marmonna Stella en fermant son blouson.

A suivre...

*******************************

Chapitre 2 :

Stella contemplait l’étendue de glace, prise dans ses pensées, pendant que deux brancardiers emmenait le corps. Elle l’analysa, alors que Mac était parti chercher des patins à glace. Ils en auraient besoin pour circuler. Quand il revint, elle remarqua de suite qu’il était mal à l’aise.
« Vous n’avez jamais patiné ?
_... » Il la regarda en silence, hésitant sur l’attitude à adopter. Il savait bien qu’il pouvait tout lui confier, mais y arriverait-il ? « Une fois. » Avoua-t-il.

Le claquement des portes la ramena à la réalité. Voilà, ils étaient seuls. Cela aiderait peut-être Mac à se dévoiler. Elle vit passer un voile de tristesse dans son regard vert, et baissa la tête. Elle avait découvert ce qui gênait tellement Mac.
« Avec Claire. »
Ce n’était pas une question, plutôt une constatation. Mac plongea son regard dans celui de Stella, et elle frissonna. Il avait quelque chose de déroutant.

« Passez devant. » Murmura-t-il finalement.
Elle acquiesça et enfila ses patins en silence. Elle posa une main rassurante sur le bras de Mac, et se lança ensuite sur la patinoire. L’expert l’observa évoluer avec grâce. Il sentait la tristesse remonter à la surface, sans vraiment savoir pourquoi. Une voix lui murmura pourtant qu’il connaissait la raison de son malaise... Il ferma les yeux, et chassa de son esprit tout ce qui n’était pas l’enquête.

Il la rejoignit avec lenteur, ne souhaitant pas se casser une jambe.
« Ça va aller ? » S’inquiéta Stella, en le voyant s’accroupir.
« Oui.
_Servez-vous des petits crochets pour maintenir votre équilibre. »
Ils purent ensuite commencer leurs investigations. Flack leur avait apporté tout le matériel nécessaire pour découper la glace, mais Mac eut quelques difficultés pour ne pas abîmer les blocs de glaces dont ils avaient besoin.
« De quoi est mort notre victime ? » Demanda-t-il à Stella, pendant qu’elle emballait une lame de rasoir rougie, prise dans la glace.
« On a dut lui sectionner une artère. Il avait un trou important à l’arrière de l’épaule gauche, mais c’était bizarre...
_Bizarre ?
_Comme une flèche, en plus gros... Quoi ? »

Mac dissimula son sourire et l’invita à poursuivre.
« La forme m’a fait penser à une spirale. Regardez. »
Elle lui tendit la photo qu’elle avait prise, et Mac vit qu’elle avait raison. Il fronça les sourcils, et récupéra la lame que sa collègue avait emballée.
« C’est peut-être un morceau de l’arme du crime. » Avança Stella.

Mac opina de la tête et ils poursuivirent leurs recherches. Ils travaillèrent deux bonnes heures et rejoignirent le bord de la patinoire. Bien qu’il commençait à s’adapter, Mac fut satisfait de retrouver la terre ferme.
« On doit attendre combien de temps ? » Lui demanda son amie.
Il jeta un œil à sa montre et soupira.
« Deux heures. »
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MaCnhattan

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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 12:36

Chapitre 3 :

Danny entra dans un petit bar, sombre et poussiéreux. Il aperçut tout de suite son amie, penchée sur le corps d’un jeune homme châtain, d’une vingtaine d’années. Il se glissa derrière elle et lui souffla dans le cou, ce qui la fit sursauter.
« Danny ! » S’écria-t-elle, irritée. « Tu ne peux pas arrêter tes gamineries ??? »
L’intéressé sourit en pensant à ce qu’il avait préparé au labo, mais Lindsay ne l’interpréta pas comme cela.
« Et arrête de sourire comme ça, je ne marche pas !
_Je suis désolé, Montana.
_C’est ça... Au lieu de m’embêter, va voir ce qu’il y a dans la pièce du fond. »

Sans perdre son demi sourire satisfait, il s’avança dans l’obscurité, lampe torche dans une main. Il éclaira trois vieux matelas et un petit réchaud.
« Pour un café fermé, il y avait du monde... De quoi est-il mort ? » Demanda-t-il en observant le plafond, d’où pendaient plusieurs fils électriques.
« Je ne sais pas trop... Il a une main brûlée... des contusions au visage... et le blanc de ses yeux est tout rouge. Les vaisseaux ont dus explosés. Il a peut-être était électrocuté. Sheldon n’est pas là ?
_Mh, non... Il passe trois jours avec sa famille, pour Noël.
_Oh... »

Danny se retourna, légèrement inquiet. A la façon dont elle avait répondu, il aurait juré qu’elle allait ajouter « Il a de la chance, lui... ». Il ouvrit la bouche, mais resta silencieux. Elle n’avait sûrement pas envie d’en parler. Dans le cas contraire... Il aviserait. Il se concentra donc sur les éléments qui composait ce refuge improvisé, et le réchaud attira son attention.
« Il est cramé...
_Quoi ?
_Le réchaud... C’est peut-être ce qui a électrocuté notre victime.
_Il n’a pas put se déplacer tout seul...
_Il y a trois lits... on devrait trouver les empreintes de tous les locataires. »

Alors que des policiers emmenaient le corps, ils récoltèrent le maximum d’indices. Lindsay commençait à ne plus sentir ses doigts, engourdis par le froid. Elle souffla dessus, ayant une pensée compatissante pour les jeunes qui vivaient dans cet endroit glacial. Quand ils eurent terminés, ils rentrèrent dans la voiture de Danny. Lindsay tenta de se réchauffer en se frottant les mains. Peine perdue. Elle soupira quand deux larges mains chaudes emprisonnèrent les siennes.

Troublée, elle regarda Danny agir en silence. Après plusieurs minutes, l’expert lui offrit un sourire amusé.
« Ça va mieux ?
_Oui... Merci.
_Pas de quoi, Montana. »
Il mis le contact et se concentra sur la route. Lindsay lui paraissait plus distante depuis quelques jours. Et quel qu’en soit la raison, il était décidé à lui prouver qu’elle pouvait se confier à lui.

Pendant ce temps, le froid commençait à nettement se faire sentir auprès des deux experts. Cela faisait un quart d’heure qu’ils attendaient, assis l’un à côté de l’autre, sans qu’il ne se passe quoi que ce soit. Stella se leva brusquement, tirant Mac de ses réflexions.
« Vous venez ? » Lui demanda-t-elle en enfilant de nouveau ses patins.
Une flamme que Mac ne connaissait pas dansa dans son regard émeraude. Il se surpris à la trouver vraiment magnifique, mais déclina son offre.
« Très bien... » Soupira-t-elle.
Elle allait s’élancer sur la glace quand un détail lui traversa l’esprit. Elle se retourna vers Mac et planta son regard dans le sien.

Le chef d’équipe la rejoignit sur le bord, comprenant qu’elle avait découvert quelque chose.
« Regardez la glace... A part les nôtres, il n’y a pas la moindre trace. »

A suivre...
*************************


Chapitre 4 :

Mac analysa la surface gelée avec plus d’attention. C’était vrai. Toute la patinoire était lisse, les seuls sillons appartenants à leurs passages.
« On l’a tué, retiré de la patinoire, refais la surface avant de le reposer dessus... Et personne n’a rien vu ??? » S’étonna Stella.
« Qui y a accès ?
_Je ne sais pas... Le gardien ?
_Non. C’est un employé spécialisé qui s’occupe de l’entretien de la patinoire.
_... On ne peut pas prévenir Flack... »

Ils s’observèrent longuement. Stella voyait que son patron était rongé par autre chose que l’enquête. Elle aurait voulu qu’il se confie, même un peu, juste pour lui montrer qu’il lui faisait confiance... Reprenant tant bien que mal ses esprits, elle se tourna vers l’étendue de glace.
« Je voudrais vérifier quelque chose. » Murmura-t-elle.
Glissant rapidement jusqu’à l’endroit où le corps avait été posé, elle inspecta les alentours, à la recherche du passage d’un engin quelconque.
« Aha ! » S’enthousiasma-t-elle en éclairant de vagues traces. « Mac, vous pouvez ramener l’appareil photo, s’il vous plaît ?
_J’arrive. »

Il la rejoignit prudemment, et prit des photographies. Quand ce fut chose faîte, ils reposèrent leur matériel, mais Stella resta sur la glace.
« Vous ne voulez vraiment pas ? »
Il la regarda dans les yeux. Partagé entre plusieurs sentiments, il n’arrivait pas à se décider. Il voulait dire oui, mais la peine qui lui nouait la gorge depuis le début de la journée l’en empêchait...
« Vous n’avez pas besoin de moi. » Souffla-t-il.

Il détourna le regard et s’installa sur un banc, le dos appuyé sur un pan de mur. Il ferma les yeux. La douleur devenait insupportable, il fallait qu’il l’extériorise... Mais comment ? Stella ?... Il ne voulait pas la mêler à ça... Et pourtant... Sans avoir besoin de la voir, il sentit la scientifique s’asseoir juste à côté de lui. Il appréciait sa présence, son soutien silencieux... Il en avait besoin.

Sans un mot, elle lui prit la main, et y exerça une pression réconfortante. A ce contact, Mac rouvrit les yeux. Longtemps, il observa leurs mains liées, puis, sentant Stella frissonner, il murmura :
« Venez ici. »
Elle hésita, mais comme le froid lui glaçait chaque parcelle de peau, elle se mit dos à lui.
« Retirez votre manteau.
_Quoi ?
_Votre manteau. Retirez-le. Vous le mettrez en guise de couverture, ce sera plus pratique. »

Il tâchait de garder un regard neutre, mais Stella ne lui facilitait pas la tâche. Finalement, elle capitula et enleva son épais manteau. Elle se colla contre le torse de Mac, et il lui passa son blouson par-dessus. Ainsi emmitouflés, et lovés l’un contre l’autre, ils ne pensèrent plus au froid ambiant. Stella se prit même à somnoler, quand la voix de Mac l’interpella. Il parlait plus bas que d’habitude, et elle pouvait presque imaginer la boule qui rendait sa respiration difficile.
« Elle adorait le patin à glace... Une année, je suis allé la retrouver à la patinoire. Je... J’avais été libéré pour le week-end de Noël. Elle semblait tellement heureuse... »

Il s’interrompit quand il sentit son chagrin refaire violemment surface. Il ne voulait pas... Mais il en avait besoin. Un besoin quasi vital de lui confier, à elle, ce qu’il avait ressentit, pour soulager sa conscience. Malgré ses réticences, il voulait pouvoir se poser quelque part, ne plus sentir la solitude l’étreindre chaque jour de son existence... Alors il reprit son récit. Et au fur et à mesure, il réussit à parler de Claire en souriant, il lui raconta son unique séance de patinage, ses nombreuses chutes, et les éclats de rire cristallins qui lui réchauffait tant le cœur...

Stella resta attentive jusqu’au bout. Sur la fin, des larmes perlèrent aux coins de ses yeux, mais elle les retint. Elle se refusait de pleurer maintenant ! Quand il acheva son histoire, elle respecta son silence. En fait, elle ne savait pas quoi lui dire. Étonnant pour quelqu’un qui aimait tant aider les autres... Elle hésita une seconde, puis reprit sa main dans la sienne, la serrant contre son cœur.

Ils n’avaient pas besoin de mots, ils n’en avaient jamais vraiment eu besoin... Et cette fois ne faisait pas exception.

A suivre...
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 12:36

Chapitre 5 :

Danny attrapa au vol la feuille que venait de sortir le fax et se précipita dans le labo d’analyse, où Lindsay étudiait le réchaud.
« Je sais qui sont nos trois locataires ! » S’écria-t-il.
Lindsay sursauta brusquement mais elle ne lui reprocha pas son entrée fracassante. Danny fronça les sourcils devant ses yeux rougis. Avait-elle pleuré ? Pourquoi ?
« Ça... Ça ne va pas ? » S’inquiéta Danny, oubliant totalement les résultats.
« Si... C’est idiot, j’ai gardé les yeux ouverts trop longtemps, c’est tout... Alors, à qui a-t-on affaire ? »

Pas convaincu le moins du monde, Danny lui tendit la fiche des résultats. La jeune experte essaya de se concentrer au maximum, pour oublier le regard bleu scrutateur posé sur elle.
« David Lington, 21 ans.
_C’est notre victime. Les deux autres sont frères et sœur.
_Patrick et Stessy Bright... Il avait 24 ans et elle n’en avait que 20...
_D’après les documents, les Bright sont des orphelins. Ils se sont sauvés de l’orphelinat il y a sept ans, et depuis, ils sont à la rue.
_Mais, et David ?
_C’est là que ça se complique. »

Il alluma un ordinateur, et entra dans le fichier des enfants perdus.
« Regarde. Mme Lington a signalé la disparition de son fils, il y a 8 mois. Mais à peine deux semaines plus tard, M. Lington a déclaré que son fils avait seulement quitté la maison. Et il a annulé les recherches.
_Que font les parents, dans la vie ?
_On a pas les infos. Pourquoi ?
_J’ai étudié le réchaud. Tu avais raison, c’est bien ce qui a électrocuté ce pauvre David. Seulement, le court-circuit a été fait à l’intérieur même de l’engin. Quelqu’un d’expérimenté l’a bidouillé. J’ai fait des recherches, et un amateur n’aurait jamais put s’y prendre comme ça.
_Donc, c’était prémédité.
_Oui...
_Je vais voir les parents. Tu viens ?
_Attend deux minutes, je te rejoins. »

Danny acquiesça et partit devant. Il entraperçut Lindsay regarder son portable et soupirer, visiblement déçue. Quand elle le rejoignit, il passa son bras autour de ses épaules et l’entraîna à sa suite.
« Mais ça va pas ??? Qu’est-ce qu’y t’arrives ?
_Ben rien. J’ai pas le droit de me montrer attentionné ? » Déclara-t-il avec un sourire charmeur.
Elle ne sut pas quoi lui répondre et se laissa guider dans le vent glacial, appréciant de plus en plus cette proximité. Elle se dit qu’elle pourrait parler un peu avec lui de se qui la chagrinait, mais après l’enquête.

Ils restèrent longtemps coincés dans les embouteillages, chacun cherchant à préparer une fête digne de ce nom. Lindsay observait cette effervescence avec un intérêt non dissimulé, ce qui amusait Danny.
« Tu as déjà visité New York de nuit, à Noël ?
_J’ai pas le temps.
_Tu devrais. Ça vaut le coup d’œil. » Affirma-t-il. « Certains quartiers sont splendides.
_Je ne sais pas... Peut-être.
_Je te montrerais. »

Elle se tourna vers lui.
« Tu es sérieux ?
_Ouais ! Tu vas voir ce que peuvent faire les New Yorkais. »
Il lui fit un clin d’œil complice et parvint enfin à garer la voiture. Ils pénétrèrent dans un grand immeuble luxueux, et après avoir bataillés avec le concierge, ils purent monter au 3ème étage. Danny frappa à la porte, mais il leur fallut attendre une bonne minute avant qu’on vienne leur ouvrir.

Une femme de ménage d’une cinquantaine d’années, rondelette et souriante les accueillit.
« Bonjour ! Je peux vous aider ?
_Nous voudrions parler à M. et Mme Lington, s’il vous plaît.
_Et vous êtes... ?
_Agent Messer et Monroe, police scientifique. C’est au sujet de leur fils, David. »
La femme pâlit et perdit son sourire. Elle les fit entrer dans un salon lumineux, aux tons vifs, et leur demanda d’attendre.

Un homme de carrure imposante, élancé, cheveux cendré, vint à leur rencontre.
« On m’a dit que vous me cherchiez. A propos de mon fils. Je tiens à ce que vous sachiez que je n’aime pas les plaisanteries. » Déclara-t-il en les fusillant de ses yeux gris.
« Ce n’est pas une plaisanterie, M. Lington. Nous avons retrouvé votre fils ce matin. Mort. » Répondit Danny en soutenant son regard.
Lui et Lindsay constatèrent avec dégoût que l’annonce de la mort de son fils ne sembla pas l’affecter du tout.
« Et alors ? »

A suivre...
***************************
Chapitre 6 :

« Qu’est-ce que vous avez prévu pour Noël ? » Demanda Stella, toujours lové contre Mac, brisant ainsi le silence qui régnait.
Il considéra un instant la question, et son regard se perdit dans les boucles rousses qu’il avait sous le nez.
« Je ne sais pas. Je n’y ai pas vraiment pensé... » Admit-il. « Et vous ? »

Stella renforça la pression de ses doigts sur la main de Mac. Elle ravala la boule qui se formait au fond de sa gorge et hocha nonchalamment les épaules.
« Stella ?
_Même si je voulais le fêter dignement... je n’ai personne, Mac... » Elle eu un rire triste. « Le pire, c’est que j’aime cette ambiance. Ce sentiment de chaleur, qu’on ne ressent que lorsqu’on est entouré de sa famille...
_... Stella, il y a des gens qui tiennent à vous, vous n’êtes pas seule.
_Je sais... »

Ses yeux fixèrent un point imaginaire. La solitude. L’une des choses qu’elle redoutait le plus. Elle avait trouvé une certaine stabilité dans son travail et dans l’affection de ses amis... Mais il restait en elle un gouffre qu’elle ne parviendrait jamais à combler.
Comme s’il avait compris son malaise, Mac glissa sa main libre autour de ses épaules et obligea Stella à caler sa tête au creux de son épaule. Elle ne résista pas bien longtemps, et laissa échapper un soupir de lassitude.

Bien qu’il pensât avoir de sérieux problèmes dans le relationnel _surtout avec les filles _, Mac prit son courage à deux mains, et se lança :
« Si vous voulez, je peux... vous montrer un aperçu.
_De quoi ? » Demanda Stella, stupéfaite.
« De... D’une soirée de Noël.
_C’est vrai ??? »

Mac ne put retenir le large sourire qui étira ses lèvres. A voir ses yeux ainsi briller, il voyait une enfant à qui l’on promet de décrocher la lune. Et ce regard était pour lui.
« Si ça vous tente.
_Avec le plus grand plaisir, Mac ! » S’extasia-elle, retrouvant toute sa joie de vivre.
Ils échangèrent un regard complice, et Stella se mordit la lèvre inférieure.
« Mac ? Vous voudriez faire quelque chose pour moi ?... En plus ?
_Dîtes toujours.
_Apprenez à patiner.
_Stella...
_S’il vous plaît. Faîtes-moi confiance.
_Très bien. » Capitula-t-il.

Encore une fois, les yeux émeraude de Stella pétillèrent, et Mac eu la certitude qu’ils avaient fait un immense pas en avant. Ils n’étaient plus seuls.

Stella finit par lâcher la main de son patron et regarda sa montre. Elle fronça les sourcils.
« Je ne veux pas juger le travail des ouvriers, mais je trouve qu’ils commencent à être longs...
_Pourquoi ?
_Ils ont vingt minutes de retard... »
Mac réfléchissait aux différentes possibilités quand un bruit sourd contre la porte les fit sursauter. Ils se séparèrent et sortir leurs armes, au cas où. Ils approchèrent, mais la porte était bel et bien fermée. Mac rangea son arme, et commença à inspecter le contour en métal.
« S’ils n’ouvrent pas, nous allons sortir par nous-même. »

A suivre....
********************************
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 12:37

Chapitre 7 :

Danny dut serrer les poings pour ne pas s’énerver. Il se concentra sur les battements de son cœur, et décida d’entrer immédiatement dans le vif du sujet.
« Nous avons la preuve que c’est un meurtre.
_Vous m’en direz tant... »
Voyant son ami se raidir, Lindsay décida de prendre le relais :
« L’hostilité que vous avez pour votre fils est un bon motif.
_Qu’est-ce que vous insinuez ?
_Que vous avez le profil idéal. » Termina Danny, ses yeux bleus, étonnamment glacial, plantés dans ceux du père.

Ce dernier perdit de sa superbe, mais ne se laissa pas abattre.
« David et moi n’avions plus le moindre contact. Il a voulu quitter la maison pour une clocharde, grand bien lui fasse ! Il n’a récolté que le fruit de ses erreurs !
_John !!! » S’écria une voix aigu, derrière lui.

Il s’interrompit, et les deux experts virent apparaître une femme blonde, d’une quarantaine d’années. Ses yeux sombres rendaient son tain de peau encore plus pâle.
« Comment oses-tu ??? » S’étrangla-t-elle.
Elle ravala un sanglot et tendit la main aux deux agents.
« Sandy Lington, je suis la mère de David.
_Bonjour, Madame. » Salua poliment Lindsay. « Agent Monroe et Messer, police scientifique.
_Police ? Vous... Vous avez retrouvé mon petit garçon ? » Hasarda la mère de famille, pleine d’espoir.
« Oh ! Je t’en pris, Sandy ! Nous en avons parlés des dizaines de fois !
_Votre femme semble avoir un autre point de vue, M. Lington. » Intervint Lindsay.

L’intéressé eu un regard mauvais pour la jeune femme, mais garda ses réflexions.
« Nous aurions des questions à vous poser.
_C’est hors de question ! Et vous ne remettrez pas les pieds ici sans commission !
_John...
_Ferme-là ! »
Les larmes aux yeux, elle obéit. Danny saisit le bras de Lindsay, l’obligeant à s’éloigner. Il ouvrit la porte, et poussa son amie à l’extérieur.
« On se reverra très vite, Lington. Je vous conseille de rester chez vous, parce que je ne me gênerai pas pour vous coller au trou.
_Mme Lington. » Poursuivit Lindsay calmement. « Si vous voulez parler, venez au poste. Personne ne vous fera de mal. »

Une fois dehors, la jeune femme laissa éclater sa colère.
« Non, mais tu as vu comment il la traite ! Elle est terrorisée !
_J’ai vu, Montana. Mais si ça ne vient pas d’elle, on ne peut pas la forcer.
_Et si j’essayai de...
_Ne l’influence pas. Ça pourrait être dangereux pour toi, comme pour elle. »
Elle soupira.
« Alors, qu’est-ce qu’on fait ?
_Téléphone au poste pour voir s’ils ont repérés nos deux jeunes. Je vais chercher la voiture. » Il tourna les talons, mais lança par-dessus son épaule : « T’es super, Montana ! »
Lindsay se tourna brusquement vers lui, les yeux écarquillés.
« Pourquoi ? » Souffla-t-elle, avant de reprendre ses esprits et de saisir son portable.

Elle était en pleine communication quand elle s’installa sur le siège passager. Danny sourit malgré lui devant sa mine concentrée. Elle répéta à voix haute le nom d’une rue, et il suivit ses indications. Une fois sur place, ils descendirent du véhicule, méfiants. En effet, le quartier était tout, sauf accueillant.
« Là. » Déclara Lindsay en désignant du menton un couple emmitouflé dans une vieille couverture, près d’un feu précaire.

Ils s’approchèrent, et instinctivement, le jeune homme resserra son étreinte, protecteur. Son bonnet laissait échapper quelques mèches blondes, et malgré le manque d’hygiène, il gardait un beau visage, renforcé par le vert de ses yeux. Lindsay devina aisément que la jeune femme était sa sœur, grâce à la ressemblance de leurs traits. La seule différence était ses yeux, d’un noir envoûtant.
« Stessy, Patrick ? » Interrogea Danny en montrant sa plaque. « Vous êtes les Bright ?
_Y’a longtemps qu’on est plus personne, M’sieur. » Marmonna le jeune homme, en fronçant le nez.
« Mouais... On peut vous poser quelques questions ?
_Z’avez du fric ?... Faîtes pas cette tête, faut bien qu’on mange. » Décréta Patrick en haussant les épaules.

Lindsay fouilla ses poches et sortit son portefeuille. Elle leur tendit 50 dollars, que la jeune sœur prit timidement.
« Merci...
_Vous connaissiez David Lington ?
_...
_Bon, écoutez. » S’impatienta Danny. « Soit vous coopérez, soit on vous embarque. »
Stessy lança un regard suppliant à son frère, qui soupira.

« C’est jamais bon de dire du mal des riches. Je tiens à ma frangine.
_Je croyais qu’il était comme vous ? »
Stessy rougit.
« Pas ses parents. » Confessa-t-elle. Elle se leva, entraînant son frère à sa suite qui lui passa la couverture autour des épaules. « On peut marcher ?
_Stess’, c’est pas une bonne idée...
_C’est bon, ça va. Alors ?
_Après vous. » Invita Danny en faisant un large geste de sa main.

En marchant, elle leur expliqua qu’elle avait connu David quand il lui avait donné un billet, et ça avait été le coup de foudre. Il été repassé régulièrement, il voulait les aider, elle et son frère, mais il n’avait pas put. Lorsque son père avait apprit qu’il était tombé amoureux d’une "clocharde", il l’avait mit à la rue, sans chercher à comprendre.
La jeune Stessy essaya de cacher ses larmes, sans y parvenir. Son frère passa un bras rassurant autour de ses épaules. Les deux experts furent médusés par la tendresse avec laquelle il couvait sa sœur des yeux.

« Vous avez assisté à sa mort ? » Demanda finalement Danny.
Les deux sans-abri stoppèrent leur marche, et ce fut Patrick qui répondit :
« Nan, nous, on été parti chercher de quoi manger. » Il hésita une seconde, puis, puisant son courage dans l’étreinte de sa sœur, il fixa Lindsay droit dans les yeux. « Vous savez, y’a pas que des sans-cœur qui habitent Manhattan. Pas loin de là où on vivait, y’a un boucher. Quand il a ouvert son commerce, je l’ai aidé à tout déballer. Alors, ils nous gardent toujours de quoi manger. C’est pas grand-chose, mais ça nous suffisait amplement.
_Il peut confirmer votre alibi ?
_Faut lui demander, je sais pas... » Il inspira un bon coup. « Quand on est rentré... On a vu un type prendre David dans ses bras. J’ai crié, et il s’est sauvé. Je voulais le rattraper, mais Stessy m’a retenu.
_Je... Je pensais qu’on pouvait le sauver... » Bafouilla-t-elle pour se justifier.

« Comment savez-vous que c’était un homme ?
_Sa taille. Il était pas gros, mais c’était pas une danseuse.
_Ouais, je vois. La muscule sans les amphétamines. » Grogna Danny.
« Vous allez nous arrêter ? » Demanda Stessy d’une petite voix.
« Non. » Répondit l’expert, en regardant au loin. « Mais restez dans les parages. »
Il leur tendit, à son tour, un billet et partit devant, laissant Lindsay les remercier avant de le retrouver.

Il démarra la voiture, quand elle lui souffla à l’oreille :
« Toi aussi, t’es super, City-boy. »
Elle l’embrassa sur la joue et se plongea dans la relecture de ses notes, tandis que Danny s’engageait sur la route, partagé entre la joie et la surprise.

A suivre...

Chapitre 8 :

Les bras croisés, Stella observait son patron inspecter les fenêtres. Ils n’avait toujours pas de nouvelles de l’extérieur, et avaient décidés de sortir par eux-mêmes.
« Mac ? Vous êtes sûr de vouloir faire ça tout seul ? » S’inquiéta-t-elle, tandis qu’il cherchait des repères tactiles.
En équilibre sur le fin rebord des fenêtres, il s’accrochait aux fines parois.

« J’en suis certain, Stella.
_Pourquoi les hommes ne veulent jamais d’aide ?
_Pardon ?
_Non, rien... Vous allez vous casser la figure. » Prédit-elle.
L’instant d’après, Mac lâcha sa prise. Il s’effondra sur le sol dans un bruit matte, atténué par l’épais blouson.
« Vous en avez de la chance ! » Ironisa-t-elle en s’accroupissant. « Ça va ?
_Oui... On ne pourra pas passer par là.
_J’ai vu. »

Mac prit la main qu’elle lui tendait et se releva. Ils regardèrent à nouveau l’ensemble du bâtiment et Stella désigna les conduits d’aération.
« On peut essayer ça.
_Ce n’est pas une bonne idée. » La prévint-il. « L’air qui y circule maintient la patinoire gelée. Ça nous tuerait.
_Charmant... Les issues de secours sont fermées... J’ai déjà vu mieux comme lieu public. » Soupira-t-elle.

« Stella ?
_Mh ?
_Vous avez déjà assisté à un match de hockey ?
_Euh... Oui. » Répondit-elle, stupéfaite par la question.
Mac fit le tour de la surface glacée et s’arrêta devant l’entrée des joueurs.
« On ne voit jamais l’agent d’entretien circuler, pourtant, il est toujours là. » Poursuivit-il, en ouvrant une demi porte, très discrète, dissimulée dans le mur.
Stella lui offrit un magnifique sourire et se glissa derrière lui.

Ils se retrouvèrent dans un couloir gris, impersonnel. Après une centaine de mètre, ils débouchèrent dans une petite salle, où s’entassait du matériel de ménage et des affaires poussiéreuses.
« Y’a une sortie. » Déclara Stella en éclairant une porte dont la peinture s’écaillait.
« Et de quoi faire sa toilette du matin. » Ajouta Mac, de l’autre côté de la pièce.
Il enfila un gant et prit entre ses doigts un rasoir auquel il manquait la lame.
Sa collègue s’approcha et lui donna un sachet pour qu’il y mette sa trouvaille.
« On aurait dut y penser.
_Mac, les gens se rasent rarement dans ce genre d’endroit. »
Elle lui posa une main sur l’épaule avant de s’éloigner.

Elle ouvrit un placard et grimaça, retenant à peine un gémissement.
« Stella ?
_La différence avec la surface est hallucinante... » Maugréa-t-elle en regardant plusieurs cafards courir.
« Ce qui se cache dans l’ombre n’est pas toujours mauvais.
_C’est vrai. » Admit-elle. « Vous avez quelque chose ?
_Oui.
_Ah ?
_Notre arme du crime. » Déclara Mac en sortant de la poubelle un bout de bois rougit. « Et regardez ça. »

Sa torche fit briller l’éclat du métal de plusieurs lames de rasoir, encastrées dans le bois.
« On savait déjà que c’était un meurtre, mais là, c’est loin d’être une arme de dernier recours. » Constata Stella avec une moue.
« Reste à savoir qui en voulait à ce point à notre victime. »
Ils finirent leurs prélèvements, et passèrent la porte, pour se retrouver dans le noir complet.

Leurs lampes de poches éclairaient à peine là où ils posaient leurs pieds. Stella était juste derrière Mac, nerveuse. L’expert s’arrêta sans prévenir, et elle se cogna à lui.
« Aïe... Mac...
_Chut. »
Elle tendit l’oreille, sans entendre autre chose que leurs respirations. Puis, elle distingua un très léger grattement, et quelque chose de poilu frôla sa jambe. Elle étouffa son cri avec sa main, et agrippa la manche de Mac. Il la regarda, surpris.
« Des rats... » Murmura-t-elle en essayant de garder un ton neutre, ce qui contrastait totalement avec sa main, fermement accrochée au blouson de son patron.

Ce dernier acquiesça, et reprit sa marche. Arrivés au bout, ils trouvèrent une nouvelle porte. Elle était fermée à clé. Mac observa la serrure, et demanda à Stella de la lui éclairer.
« Tenez. »
Stella décrocha de ses cheveux une très fine barrette et la tendit à Mac, comprenant ce qu’il voulait faire.
« Merci. »
Il lui sourit doucement et crocheta la serrure. Elle ne résista pas longtemps, et Mac ouvrit la porte. Mais les deux experts ne purent aller plus loin.
« Mains en l’air !!! »

A suivre...

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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 12:38

Chapitre 9 :

Danny et Lindsay revenait de chez le boucher. Ce dernier avait confirmé l’histoire des deux jeunes, et il avait même proposé de les héberger dans sa remise quelques temps. Frigorifiée, la jeune experte entra directement en salle de repos pour se prendre un thé bouillant. Pendant ce temps, Danny fut interpellé par la secrétaire.
« Il y a une femme qui veut vous voir.
_Ah bon ? Elle a donné un nom ?
_Oui, attendez... Sandy Lington.
_Elle... Elle est ici ?
_Je lui ai demandé d’attendre là-bas. »
Elle désigna un banc, dans le fond, et Danny la remercia avant de retrouver la femme blonde.

« Mme Lington ? » Appela-t-il doucement.
Elle releva ses yeux bruns, et serra entre ses doigts un mouchoir.
« Vous m’avez dit que je pouvez...
_Bien sûr. Suivez-moi. » Il la conduisit dans une salle, et l’invita à s’asseoir. « Ne bougez pas, je reviens. »
Il partit chercher Lindsay, et la trouva assise, laissant la vapeur de son gobelet lui réchauffer le visage. Il remarqua qu’elle avait un regard un peu triste, et décida de la plonger dans l’enquête, au moins jusqu’à ce qu’il en sache plus.
« Tu vas être contente, Montana. »
Elle le gratifia d’un sourire quand elle apprit qui les attendait, et passa devant.

Après l’avoir mise en confiance, les deux experts entamèrent leur interrogatoire.
« Que s’est-il réellement passé, il y a 8 mois ?
_Mon petit David est rentré de la fac, comme tout les mardis, mais il était en colère. Il a commencé à s’énerver contre la société qui laissait mourir de faim des tas de personne, et... J’avais du mal à comprendre où il voulait en venir.... Vous savez, nous avions toujours été proche.
_Et son père ? »
Elle secoua la tête.
« C’est justement ce qui nous a rapprochés... Je... Je ne devrais pas dire ça...
_Ne vous inquiétez pas, rien ne sortira d’ici. » La rassura Lindsay.
« Il n’est pas violent, mais... Il faut toujours que tout aille dans son sens. Vous comprenez, il avait l’habitude de tout contrôler, alors il a gardé ses manies.
_Vous travaillez ?
_Non, il n’a pas voulu.
_Et lui ? Que faisait-il ?
_Il était électricien. Avant de fonder sa propre entreprise. »

Les deux scientifiques échangèrent un regard, avant que Danny ne reprenne :
« Comment votre fils a quitté la maison ?
_Mon dieu, c’était horrible ! David m’avait dit qu’il était tombé amoureux... On lui avait promis de l’aider à s’installer, et c’est ce qu’il a voulu faire... Mais quand mon mari a apprit qu’elle vivait dans la rue, il s’est emporté. Il a... déshérité David, et l’a jeté dehors. Il lui a dit que s’il retrouvait ses esprits, peut-être qu’il pourrait revenir... »
Des larmes silencieuses dévalèrent ses joues, mais elle les essuya, restant droite malgré sa douleur.

« Vous saviez que Stessy Bright avait un frère ?
_Oui, il me l’avait dit. Patrice, ou Patrick, je ne sais plus. Il aurait dut emménager avec eux... Je suis tellement désolée.
_Vous n’y êtes pour rien. » Déclara Lindsay, touchée.
« Je n’ai rien fait... Vous savez, il me l’a présenté, une fois. Je l’aimais bien, une gentille fille. Son frère aussi.
_Vous auriez pus chercher à les retrouver. » Constata Danny.
« Pourquoi ? Ils... Ils étaient encore ensembles ???
_Vous ne le saviez pas ?
_Non, j’ai fait passer cette annonce, et peu après, John m’a dit que David et sa petite amie s’étaient séparés, mais qu’il avait décidé de rester dehors. »

Peu après, ils la laissèrent repartir. Ils marchaient vers le labo, quand Lindsay soupira.
« Je vais re-contacter le service des personnes disparus pour avoir leur version.
_Ok. » Danny sortit son portable et grimaça. « Eh, Montana ! » La rappela-t-il alors qu’elle s’éloignait. « J’ai plus de batterie, tu pourrais me passer ton portable ?
_Fais-y attention. » Ordonna-t-elle en lui donnant.

Comme elle entrait dans un des bureaux, il regarda l’historique des appels.
« Compte sur moi, Montana. Je vais être attentif. »
Elle avait passé des dizaines de coups de fils à la même personne. Il fronça les sourcils. Pourquoi cette personne ne répondait pas ? Et qui était-elle ? Il alla voir dans le répertoire : "Maman maison". Ça y est. Danny avait l’impression d’avoir était trop loin... Mais cette volonté d’appeler et le silence qui lui répondait l’intriguèrent. Il enregistra le numéro sur son propre téléphone et allait rendre celui de Lindsay, mais il se ravisa vite.

*Appelle quelqu’un... Qui ?*
« Don ? C’est Danny.
_Mais pourquoi t’appelles du portable à Lindsay ?
_... J’ai plus de batterie.
_Comment t’as fait ? Tu l’as chargé hier. Tu m’as même viré de ma place pour avoir la prise de courant.
_... Euh... Ecoute, j’ai autre chose à faire que de t’écouter me passer un savon !
_Qu’est-ce que tu veux ?
_Mac et Stella ne sont pas passés sous le gui ?
_........... Faut te faire soigner, mon vieux. »
Il raccrocha et Danny observa un instant l’appareil. Son ami n’avait pas tout à fait tort. Mais le seul remède dont il voulait se trouvait dans un bureau.

« Ben t’en mets du temps pour téléphoner ! » S’exclama Lindsay en sortant de la pièce. Elle récupéra son bien et surveilla ses messages. Cachant sa déception, elle se tourna vers Danny.
« D’après les services que j’ai eu, pour supprimer quelqu’un des registres, il faut la preuve que cette personne a été retrouvé.
_Comment s’y est prit Lington ?
_Je ne sais pas, mais c’est suffisant pour obtenir une commission.
_Il va être ravi de nous revoir !
_Et moi donc... » Marmonna Lindsay, alors qu’ils sortaient dans le vent glacial.

A suivre...

******************************


Chapitre 10 :

Surpris, Mac et Stella montrèrent leurs mains, et leur interlocuteur baissa immédiatement son arme.
« Mac ? Stella ? Mais comment vous avez fait ??? » Demanda le jeune Flack, un peu déboussolé.
« On a prit la sortie des artistes. » Sourit Stella.
Flack leva un sourcil, mais la sonnerie de son portable l’empêcha de poser sa question :
« Flack ?
_.....
_ Mais pourquoi t’appelles du portable à Lindsay ?
_.....
_ Comment t’as fait ? Tu l’as chargé hier. Tu m’as même viré de ma place pour avoir la prise de courant.
_.....
_Qu’est-ce que tu veux ?
_.... »
Flack ne répondit pas de suite, et observa les deux experts qui rangeaient leurs affaires. Mac releva la tête, le regard interrogateur. Cet homme était télépathe, ce n’était pas possible autrement !
« Faut te faire soigner, mon vieux. »
Et il raccrocha.

« Alors ? » Leur demanda-t-il en s’approchant. « Vous avez trouvés quelque chose ?
_L’arme du crime, mais hors du contexte, ça ne nous renseigne pas sur le motif du meurtre. » Déclara Mac, en montrant l’arme au policier.
« C’est... intéressant... Il a fait ça avec quoi ?
_Des lames de rasoir.
_Mh mh... » Approuva le flic, perplexe. « Bon, de mon côté, j’ai fait des recherches sur ce type.
_Une seconde, Flack. » L’interrompit Mac. « C’est bien le gardien qui a trouvé le corps ?
_Oui.
_Où est-il ?
_Au poste pour sa déposition.
_Merci. Qu’est-ce que vous disiez ?
_Notre victime s’appelle Christophe Mazard. C’était un patineur en pleine ascension. Ça explique pourquoi il avait des ennemis.
_Oui, mais pas ce qu’il faisait là aussi tôt.
_J’ai téléphoné à son sponsor. Il a dit, je cite : « Vous me prenez pour quoi ? Son père ?! » et il a raccroché après quelques noms d’oiseaux. »

Flack avait sortit cela avec une telle conviction que Stella qui s’était rapprochée, dut se retenir pour ne pas rire.
« Vous m’étonnez, Flack. » Avoua Mac. « Je pensais que vous répondriez à une telle attaque.
_C’est fait. J’ai envoyé deux agents le ramener, et c’est le premier de ma liste à interroger. Je vais me régaler. » Ajouta-t-il, le regard brillant.
« Tenez-nous au courant. » Lui demanda Mac avec un petit sourire.
« Et Flack ! » Poursuivit Stella, amusée. « Un zest de patience, ça ne va pas te tuer.
_T’en fais pas pour ça, c’est toujours meilleur quand ça mijote longtemps. » Lui répondit-il avec un grand sourire.
Stella le lui rendit et suivit Mac qui s’éloignait en feignant ne rien avoir entendu, malgré le demi sourire qu’il arborait.

Une fois dans le labo, Stella se chargea de l’analyse de leur arme du crime et du sang, tandis que Mac se renseigna sur la compétition à laquelle la victime participait et les potentiels suspects. Totalement prit dans ce qu’il faisait, il ne remarqua pas la petite branche de gui.
Le chef de la scientifique retint un soupir en notant le nom du quinzième candidat. Voilà qui allait leur faciliter la tâche ! Et pour couronner le tout, chaque sponsor prenait vaillamment la défense de son protégé, et il se retrouvait avec tous les avocats sur le dos.

Alors qu’il tentait vainement d’expliquer à l’un d’eux qu’il n’avait pas besoin de porter plainte, Stella entra dans le bureau, une feuille à la main.
« Nous explorons toutes les pistes.
_....
_Non, je ne l’ai jamais rencontré.
_....
_Un malentendu, oui...
_....
_Seules les preuves nous le dirons. »
Et il raccrocha, agacé.
« Les avocats ? » Demanda Stella.
Il hocha la tête, et l’invita d’un geste à s’asseoir.
« Je me suis toujours demandé comment il faisait pour être au courant tellement vite.
_Ces avocats sont payés une fortune. Il faut bien qu’ils soient efficaces.
_C’est vrai... Vous saviez que l’un d’eux est célèbre pour se faire payer à la seconde près ? »

Mac leva les sourcils, stupéfait, mais il se concentra rapidement sur l’enquête.
« Qu’est-ce que vous avez découvert ?
_Ils sont deux à avoir saignés sur cette patinoire. Le premier est Christophe Mazard, notre victime. Et le deuxième n’est pas dans nos fichiers, mais c’est un homme. Il n’y avait pas beaucoup de sang, Christophe a sûrement dut se défendre.
_Ça nous fait trois suspects en moins. » Soupira Mac. « C’est déjà ça.
_On avait trois suspects ?
_Les autres candidats de la compétition.
_Oh...
_Et l’arme ?
_Ce sera peut-être le moyen d’identifier la victime. C’est du sapin, et j’ai trouvé des échantillons de peau. Notre homme a des échardes plein les doigts. »
Mac approuva d’un discret sourire et se leva.

« Je vais voir le légiste, vous venez ?
_Bien sûr ! »
Il passa devant, le nez dans la fiche d’analyse, et en se retournant pour le suivre, Stella vit le gui. Sur le coup, elle ouvrit de grands yeux et fixa tour à tour la petite branche et son patron.
« Ben ça alors... »

A suivre...
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 12:39

Chapitre 11 :

De retour dans le luxueux immeuble, Lindsay fit la moue. Elle n’avait plus la même impression en entrant ici. Peut-être était-ce dut à toute la misère que ces gens ignoraient totalement... Elle frappa à la porte, et ce fut John Lington qui entrebâilla la porte. Il posa un regard méprisant sur les deux experts.
« J’vous avez prévenu qu’on reviendrait. » Déclara Danny en montrant le mandat. « Et cette fois, on peut même faire le tour du proprio. »
L’homme ne bougea pas d’un pouce.
« Monsieur Lington. » Ajouta Lindsay, les nerfs à fleur de peau. « Ouvrez cette porte où je me fait un plaisir de vous arrêtez ici, dans le couloir.
_Que direz vos voisins ? Un homme de votre catégorie, traité comme un vulgaire criminel... Tss... Je vous dit pas la réputation ! » Enchaîna le blondinet avec un petit sourire moqueur.

A contrecœur, il s’écarta et repartit à ses occupations. Les deux jeunes gens entrèrent et remarquèrent que le mari les ignorait volontairement. Loin de se laisser démonter, ils se placèrent dans le salon, de façon à l’entourer. Il n’eut pas d’autre choix que d’écouter ce qu’ils avaient à dire.
« Allons, ne soyez pas timide. Asseyez-vous. » Lui proposa Danny, sans la moindre amabilité. « Bien. Maintenant, je vais vous faire un résumer : On pose les questions, vous répondez, et n’essayez pas de mentir, parce qu’on en sait déjà pas mal.
_Alors que faîtes-vous ici ?
_On finiole. A toi l’honneur, Mont... Lindsay. »

La jeune femme réussit à peine à dissimuler sa surprise. Pourquoi ce changement d’attitude ?... Elle se dit qu’elle verrait ça après, et posa la première question :
« Pour commencer, qu’est-ce que vous avez raconté au service des personnes disparues pour rayer votre fils de la liste ?
_Demandez-leur.
_Première mauvaise réponse. » Siffla Danny, juste dans son dos. « A la troisième, on vous embarque.
_Vous ne pouvez pas.
_Ça, c’est à nous d’en juger. Alors ? » Interrogea-t-il sur un ton quasi innocent.
Il garda le silence, et Lindsay sortit de son blouson un petit carnet.

« D’après eux, c’est un ami à vous qui s’est chargé du dossier. Cet ami est parti en vacances, on doit donc se tourner vers vous.
_J’ai simplement dit que... qu’il était parti vivre ailleurs. Ce qui est la pure vérité !
_Pas exactement. Vous l’avez chassé.
_C’est pareil ! »
Les deux experts échangèrent un regard incrédule, avant de se concentrer de nouveau sur le mari.
« C’est pas l’adjectif que j’emploierai. » Objecta Danny.
« Moi non plus. » Poursuivit Lindsay. « Pourquoi avoir dit à votre femme qu’ils s’étaient séparés ?
_Pour qu’elle remonte la pente. Elle déprimait.
_Ça ne vous a pas effleuré l’esprit que c’est votre réaction qui l’a rendu malheureuse ? » S’énerva la jeune femme.
« J’étais sûr que ça lui passerai.
_Vous êtes bien électricien ?
_Non.
_Ne jouez pas sur les dates, M. Lington. » Menaça Lindsay.
« J’ai répondu à votre question.
_Deuxième mauvaise réponse. » Lâcha Danny dans un souffle.
« D’accord ! Je l’étais. Mais il y a bien longtemps.
_Oh, je suis sûr que vous n’avez pas perdu la main. » Rétorqua le blondinet avec un sourire en coin.

Lindsay sortit ensuite de sa mallette un coton-tige emballé, et fixa le mari droit dans les yeux.
« Vous n’aurez pas mon ADN.
_Ah, si, si. » Décréta Danny. « Regardez, c’est écrit là. » Lui prouva-t-il en montrant le mandat. « Vous ne pensiez quand même pas que c’était que pour votre appartement ? Vous êtes cité là, en bas de page. »
L’homme lui lança un regard tellement noir que Danny se demanda comment il pouvait le faire avec des yeux aussi clairs.

Ils lui prirent également ses empreintes avant de faire le tour de l’appartement. Danny tomba sur une mallette à outils, remplie de tout ce qu’il fallait à un mécano digne de ce nom.
« Montana ! J’ai quelque chose ! » L’appela-t-il.
Elle le rejoignit, et constata la graisse sur de nombreux outils.
« Waouh !... Il faudrait que je vérifie les vêtements de David. » Déclara-t-elle.
Danny se relevait avec leur trouvaille, quand Lindsay l’interpella :
« Tu m’as appelé Lindsay...
_Je sais, c’était pour... que tu restes crédible à ses yeux.
_... Merci.
_Oui, bon... C’était exceptionnel. » Marmonna-t-il en sortant de l’appartement.

Sur le pas de l’immeuble, ils croisèrent Sandy Lington qui portait quelques emplettes de Noël.
« Oh, bonjour ! » Les salua-t-elle. Elle avisa ensuite ce que portait Danny. « Vous avez prit beaucoup de choses ?
_Oh, non ! Ne vous en faîtes pas, on vous a juste emprunté quelques outils.
_On vous les rendra dès que possible. » La rassura Lindsay.

A suivre...

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voici un chapitre 100% D/L et 100%Smac!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! heart heart heart heart heart heart (ils me manquent ces smileys Sad )

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Chapitre 12 :

Encore médusée par ce qu’elle avait vue, Stella n’écouta pas un mot de ce que leur dit le légiste. Elle se répétait sans cesse qu’elle avait due rêver. Non seulement ça ne ressemblait pas à Mac, mais en plus, il n’avait rien fait pour embrasser qui que ce soit depuis ce matin... Prise dans ses pensées, elle sursauta légèrement quand la main du chef d’équipe se posa sur son bras.
« Vous avez entendu ? » Répéta-t-il.
« Euh... Oui, j’étais juste... un peu distraite. »

Il lui lança un regard qui demandait à quoi elle pouvait bien penser à la morgue, mais pas un son ne franchit sa bouche. Il se contenta de hocher la tête et reprit ses questions. Apparemment, il y avait eu une bagarre, et leur victime avait un hématome important à l’arrière du crâne. D’après ce qu’ils savaient, ils pouvaient très bien imaginer que l’agresseur l’avait assommé avant de lui porter le coup fatal.
« Et j’ai récupéré ceci. » Termina le légiste en tendant à Mac une lame de rasoir et des fragments rouges. « A vu d’œil, je dirais que c’est du bois, mais ce n’est pas mon domaine. Quant à cette lame, je serais intéressé de savoir à quelle sorte d’arme elle appartient. » Déclara Sid, intrigué.
« A un rasoir. » Lui répondit Stella, à peine sérieuse.
Le légiste lui lança un regard par-dessus ses lunettes.
« ... Une chance que j’ai un rasoir électrique... Autre chose. J’ai récupéré de la peau et une substance sous ses ongles... que voilà. »
Stella la récupéra et l’observa un instant, comme pour avoir une première impression.

La scientifique entra dans un des labos d’analyses, et commença ses recherches. Cependant, son esprit revenait toujours à la petite branche sur la porte du bureau de son patron, et elle se demanda un instant s’il était au courant.
Une fois tous ses résultats en main, elle sortit du labo, et tomba sur Mac.
« J’avais justement besoin de vous ! » S’enquit-elle avec un sourire.
Il lui rendit son sourire et lui proposa d’aller dans la salle de repos. Ils avaient encore sautés un repas et un café leur ferait du bien.
En chemin, ils virent Danny et Lindsay entrer dans la pièce en se chamaillant, et Stella leur fit un signe. La tête du blondinet dépassa de la porte :
« Z’auriez pas vu Don, par hasard ?
_Présent ! » Répondit celui-ci en arrivant.

Il pénétra à son tour dans la salle et s’installa pour relire ses notes. Mais Danny s’approcha et lui souffla quelque chose à l’oreille. Il parut agacé, puis serra la main de son ami. Au même moment, Stella passait le seuil de la porte.
« Notre homme ne doit pas supporter le froid. » Apprit-elle à Mac.
Ce dernier s’arrête juste derrière elle, et se pencha par-dessus son épaule pour lire les résultats.
« Regardez. C’est une pommade qui nourrit la peau. Beaucoup de personnes achètent ça en hiver.
_Oui, mais tout le monde n’a pas de cellules épithéliales sous les ongles de notre victime.
_Vous marquez un point.
_Je peux compléter votre recherche. » Les informa Flack, en lançant un regard en biais à Danny. « Après l’interrogatoire de Steven Franklain, le sponsor, j’ai fait ma petite enquête, et j’ai trouvé un truc bizarre. Apparemment, notre champion ne voulait plus de sa célébrité. Il voulait tout claquer. Seulement, s’il déclarait forfait, le sponsor aurait dut verser la petite somme de 5000 dollars en dédommagement.
_Ça n’explique pas l’arme du crime. » Constata Mac en prenant appui sur la chambranle de la porte.
_Non, mais peut-être a-t-il fait appel à quelqu’un qui le détestait.
_Ce ne sont que des suppositions, Flack.... Il faut trouver un lien entre la victime et les agents de la patinoire.
_Très bien, je vais voir ça. »

Il nota une phrase dans son calepin et se leva, quand Danny intervint, stoppant le mouvement du détective :
« Vous n’oubliez rien, Mac ? » Demanda-t-il de façon innocente.
Son patron le regarda, surpris, et Danny leva les yeux vers quelque chose. Mac fronça les sourcils, mais ne réagit pas.
« Stella ? » Poursuivit le blondinet.
Perplexe, la scientifique leva la tête et s’empourpra, comprenant où voulait en venir Danny.
« Ah non, Danny !
_Hey ! C’est la tradition.
_Danny, arrêtez ce petit jeu. » Intervint Mac, dissimulant comme il pouvait son malaise.
Il voulu avancer mais Danny se redressa et tendit un bras vers eux.
« Hep ! Ne bougez pas !
_Danny...
_Mais enfin, c’est Noël ! Vous connaissez la tradition, quand même ! »

Réfléchissant à toute vitesse, Stella avisa la jeune femme qui souriait aux côtés de Danny.
« Si c’est une tradition, pourquoi tu ne l’as pas respecté ? »
Danny se tourna vers Lindsay qui virait au rouge pivoine, et perdit son assurance. Mais il se reprit très vite. C’était le moment ou jamais.
« Si ce n’est que ça qui te gêne... Montana ? »
Elle leva vers lui ses yeux noisette, et il y lut une certaine appréhension. Il se pencha et déposa ses lèvres sur celle de Lindsay. Il la sentit se raidir, mais elle se détendit très vite. Il se recula, le regard pétillant, et il sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine quand il vit le sourire de Lindsay. Maintenant, il n’avait pas l’intention de faire machine arrière.

Se retournant vers Mac et Stella qui s’étaient figés, il se retint de rire. Il croisa les bras, et s’appuya contre le mur. Ce fut Mac qui réagit le premier :
« C’est un laboratoire scientifique ici, Danny. Pas...
_Mac, avec tout mon respect, on passe plus de temps ici que chez nous. Il est donc logique de perpétrer nos traditions dans les bureaux.
_Il n’a pas tout à fait tord. » Déclara Stella. Elle se tourna pour faire face à Mac et s’expliqua. « Ils nous arrivent même de dormir sur place. C’est un peu notre seconde demeure.
_Moi aussi, je suis d’accord... Même si je suis plus souvent au poste. » Grimaça Flack.

Prit au piège, Mac regarda chacun de ses agents, avant de poser son regard vert sur Stella. Il était ravi d’avoir vu leur relation évoluer dans la matinée, mais ceci n’allait-il pas un peu trop vite ? Une partie de lui disait de remettre son autorité en place, mais d’un autre côté, il se sentait irrémédiablement attiré par les yeux émeraude qui le fixaient, attendant patiemment sa réaction. Et elle ? Que voulait-elle ? Que pouvait-elle réellement attendre de lui ? Autant de question sans réponse l’avait longtemps empêché de se construire une autre vie. Mais aujourd’hui, il n’était plus sûr de rien... Se sentait-il seulement encore capable d’aimer ? Il chercha une réponse à cette interrogation muette dans son magnifique regard. S’il ne savait pas ce que lui réservait l’avenir, il savait que jamais elle ne le ferait souffrir...

« Mac ? »
Danny interrompit le cours de ses pensées, et il réalisa qu’il regardait intensément Stella depuis un moment, sans qu’aucun d’eux n’ait bougé.
« C’est juste un bisou sous le gui. » Continua-t-il.
Le jeune expert devait bien admettre que son silence prolongé commençait à l’inquiéter. Il n’aurait peut-être pas dut les pousser... Mac tourna brièvement la tête vers lui et le rassura avec un petit sourire.
« Vous avez une heure pour manger, et vous reprenez chacun vos enquêtes. » Déclara le chef d’équipe. Il reporta ensuite son attention sur Stella et hésita une fraction de seconde. Finalement, il se pencha et effleura les lèvres de la scientifique avec une extrême douceur. Avant qu’elle n’ait put reprendre ses esprits, il s’éloigna et la fixa dans les yeux.
« Quand vous aurez mangé, on ira voir le responsable de la patinoire. »
Sa voix n’était aussi assurée qu’il aurait voulu mais pas un seul de ses agents n’y fit attention, et il sortit de la pièce.

A suivre....
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 12:40

Chapitre 13 :

Lindsay était restée étrangement silencieuse pendant le repas. Flack, Danny, Stella et elle avaient décidés de déjeuner dans un petit café sympa, au coin du labo. Elle en aurait bien discuté un peu avec Stella, mais cette dernière ne pouvait pas l’aider à résoudre ses problèmes de conscience... tant qu’elle n’avait pas résolu les siens. Elle posa son regard chaleureux sur Danny qui se disputait avec Flack sur la sauce de la pizza qu’ils avaient commandée, et se plongea un peu plus dans ses pensées. Peut-être n’était-ce que pour cette histoire de gui. Le jeune expert ne semblait même plus porter la moindre attention à leur baiser... Elle fronça les sourcils, et se réprimanda intérieurement. Il était temps qu’elle réagisse et qu’elle remette un peu d’ordre dans sa vie ! Trop de chose lui échappait en ce moment, et elle n’aimait pas ça. Elle agirait normalement avec lui, et le laisserait agir... Mais il avait déjà fait le premier pas. Un soupir lui échappa, et Danny stoppa instantanément sa chamaillerie.

« Ça va ?
_Oui... J’ai juste pas mal de boulot qui m’attend.
_Mouais... T’en fait pas, si Mac nous a donné une heure, on peut la prendre jusqu’au bout. » La rassura-t-il avec un sourire.
Elle lui répondit timidement et entama son repas, décidant de finalement se mêler à la "discussion" des deux amis. Même Stella faisait bonne figure, mais ils devinèrent tous qu’elle appréhendait son retour au travail et la réaction _ou l’absence de réaction_ de leur patron.

Un peu plus tard, Danny s’excusa, prétextant une envie pressante. Une fois aux toilettes, il sortit son portable et composa le numéro de la mère de Lindsay.
« Oui, Allo ? » Décrocha une voix d’homme, peu aimable.
« Bonjour. Vous... Je suis bien chez les Monroe ?
_Oui. Qui êtes vous ? »
Devant le ton froid qu’il employait, Danny grimaça. Pourquoi n’était-ce pas sa mère qui répondait ?
« Je suis Danny Messer... J’appelle pour une commande de... faîte par votre femme. »
Il ferma les yeux et pressa son poing sur son front. Il jouait vraiment avec le feu...
« Je vous la passe. » Répondit finalement la voix.

Il attendit une bonne minute, avant qu’une voix chaleureuse raisonne dans l’appareil.
« Oui, bonjour, Mme Monroe.
_Vous appelez pour le costume trois pièces ?
_Pas exactement.
_C’est pourtant la seule commande que j’ai passé... Vous êtes certain que c’est le bon numéro ?
_Il n’y a pas de doute... Je... En fait, je suis un... » Un quoi ? Un collègue ou un ami ? « Un ami de votre fille et...
_Oh, seigneur ! Ma petite Linds’ ?
_Euh... Oui.
_Attendez une seconde, je sors... Voilà. Elle va bien ?
_C’est pour ça que j’appelle. Pourquoi vous ne lui demandez pas vous-même ?
_Oh, jeune homme, je suis désolée... C’est mon mari qui... Il n’a pas vraiment accepté son choix...
_Mais pourquoi vous ne répondez pas ? Elle n’a pas arrêté de téléphoner !
_Je voudrais tellement lui reparler... Elle m’a pardonné ?
_Comment je le saurais ? » Il grimaça. Manque de tact évident. « Pardon, ça m’a échappé...
_Ne vous excusez pas, jeune homme. C’est ma faute... Vous prenez soin d’elle ? » Demanda-t-elle d’une petite voix.
« Vous en faîte pas. Elle va bien et elle adore son boulot. Elle est douée, vous savez ?
_Je me doute..... »

Ils continuèrent à bavarder quelques minutes avant que Danny ne raccroche. Il s’adossa au mur, les yeux perdus dans le vague. Pas étonnant que son équipière se sente affectée par leur affaire... Il souffla un bon coup et retourna dans la salle, où les trois amis terminaient leurs assiettes.
« Ben alors, Danny, t’es constipé ? » Plaisanta Flack.
« J’avais pas faim, de toute façon... » Marmonna-t-il avec une moue.
Il repartirent ensuite et se séparèrent devant l’entrée du labo. En entrant dans le hall, Lindsay saisit la manche de Danny. Il lui lança un regard surpris quand elle pointa du doigt un couple qui se disputait avec un policier :
« Mais puisque je vous dit qu’on est pas des Junkies !!!
_C’est ça, mon gars, c’est pour ça que ta copine tient plus debout ? » Ironisa-t-il.

Le jeune homme blond se retint de ne pas lui envoyer son poing dans la figure, et soutint sa sœur qui faiblissait de minutes en minutes.
« Clarckson !!!! » S’écria Danny, soudain de très mauvaise humeur.
« Ben quoi ? Ils...
_Dégagez ou je vous arrête pour entrave à enquête !
_Mais...
_Sortez d’ici ! Et croyez-moi, y’aura un rapport salé sur le bureau de votre patron avant ce soir. »
Pendant qu’il faisait sortir le policier, Lindsay aida la jeune Stessy à s’asseoir sur un banc. Elle gardait les yeux baissait, mais l’experte vit les sillons que les larmes avaient laissés sur ses joues.
« Y faut... Faut qu’on aille voir un toubib... » Bafouilla Patrick.
« Pourquoi ?
_Je suis enceinte... » Avoua Stessy en relevant ses yeux noirs sur Lindsay.

A suivre...

*******************************

un peu de SMac (ça fait toujours du bien) et l'enquête qui "progresse" (à ma façon^^')

allez, enjoy Wink

*********

Chapitre 14 :

Hésitant sur l’attitude à adopter, Stella entra dans le bureau de son patron.
« Hey ! » Lança-t-elle avec un signe de main.
Mac lui répondit un petit sourire avant de lui tendre un papier. La scientifique le lut et fronça les sourcils. L’agent responsable de l’entretien de la glace, Michael Mazard, n’était autre qu’un cousin de leur victime.
« On aurait dus faire le lien tout de suite !
_On n’avait pas tous les éléments, Stella. » Répondit Mac.

Il se leva et s’approcha d’elle. Presque inconsciemment, elle retint sa respiration et le fixa dans les yeux. Il ne semblait pas mal à l’aise _contrairement à elle. Il avait dut faire la part des choses, tout simplement... Sa voix calme la ramena à la réalité.
« J’ai prévenu le directeur de la patinoire qu’on allait passer. On s’occupera du cousin après.
_Et les autres candidats de la compétition ?
_Je les ai convoqué demain matin.
_La salle d’attente va être saturée... » Déclara Stella, un sourcil levé.
Mac parut amusé de sa réflexion, et lui répondit, taquin :
« Ne vous en faîtes pas pour la salle, la moitié d’entre eux ont refusés de coopérer.
_Me voilà rassurée... »

Elle attendit qu’il passe juste à côté d’elle, et le retint par le bras. Le cœur battant la chamade, elle se dressa sur la pointe des pieds et embrassa furtivement Mac. Devant son regard déconcerté, elle montra la branche de gui suspendue au dessus d’eux.
« Vous devriez penser à fermer votre bureau plus souvent. »

Dans la voiture, ils ne firent pas allusion à ce qu’il s’était passé, et l’ambiance fut agréable. Mac gara la voiture près d’une immense grille métallisée, et Stella sortit la première. Elle siffla d’admiration.
« Y’en a qui se prive de rien...
_Beaucoup pense que la noblesse est matérielle. Plus votre demeure est luxueuse, plus on vous respecte.
_Dommage qu’il faille un meurtre pour en arriver là. »
Mac approuva et appuya sur l’interphone.
« C’est pour quoi ?
_Police scientifique. Ouvrez.
_Minute... »
Un grésillement leur signala qu’ils pouvaient ouvrir la grille, et ils traversèrent une immense allée, bordée de fleurs.
« J’aurai jamais autant de fleurs, moi... » Constata la scientifique, sous le regard intrigué de Mac.
« Vous n’avez pas la main verte ?
_J’ai surtout pas le temps. »

L’ouverture de l’imposante porte en acajou interrompit leur discussion. Un maître d’hôtel, droit comme un i, les fixait avec attention.
« Qui dois-je annoncer ?
_Lieutenants Taylor et Bonasera.
_Veuillez patienter dans le grand salon. »
Les deux experts s’installèrent dans une pièce aussi spacieuse que lumineuse, ou se mariait un subtil mélange de classique et de moderne.
« Et moi qui pensait que c’était juste un cliché... » Murmura Stella en regardant le portrait d’un vieil homme, sûrement le doyen de la famille.
« Quoi donc ?
_Le majordome.
_Vous ne devriez pas le juger.
_Je ne le juge pas, je constate. Et vous l’avez vu ??? »
Mac sourit.
« C’est vrai qu’il n’a pas l’air... très ouvert. Mais c’est son métier qui veut ça.
_Ou son patron. »

Au même moment, un homme d’une trentaine d’années entra dans la pièce. Rien qu’à son regard, les experts comprirent que c’était le maître de maison.
*Aussi caricatural que son majordome...* songea Stella.
« Je suis Arold Trevis. » Se présenta-t-il.
Mac lui expliqua la raison de leur présence, et le jeune directeur accepta le prélèvement ADN et les photos de ses mains. Quand ce fut chose faîte, Mac et Stella prirent congé, et regagnèrent leur voiture. Au volant, Stella pensait à l’enquête.
« Flack est avec le sponsor ? »
Mac regarda sa montre.
« Probablement.
_Et où habite notre cousin de l’ombre ?
_Sur la 10ème avenue.
_C’est parti. »

Malheureusement, un énorme embouteillage les bloqua à une centaine de mètres d’un feu rouge. Stella laissait ses doigts taper nerveusement le volant. Elle avait l’impression de ne pas avancer, et cet embouteillage n’arrangeait rien. Il fallait qu’elle pense à autre chose, et vite.
« Mac ?
_Mh ?
_C’est demain soir, Noël. Vous allez donner leur journée à l’équipe ?
_Oui. Dès qu’ils ont bouclés leur enquête, je les laisse filer. » Après une hésitation, il osa demander : « Vous aimez quel genre de film ? »
Stella le regarda avec de grands yeux, se demandant bien où il voulait en venir.
« Euh... J’avoue que d’habitude, je zappe. Mais j’aime les films qui parlent de quêtes modernes. »
Mac hocha la tête, silencieux.
« Vous préférez les classiques ? » Devina Stella.
« Tout dépend du film... et du contexte. » Lâcha-t-il. « Je vous laisse choisir un film, et je m’occupe du reste. »

Comme regarder la route en faisant du sur place ne servait à rien, Stella se tourna complètement vers Mac, un peu perdue.
« Vous... Vous voulez dire...
_Ce matin, à la patinoire, je vous ai promit de vous montrer ce qu’était une soirée de Noël... Mais si vous...
_J’accepte ! »
Ils échangèrent un regard chargé de promesses, puis Mac sourit et détourna les yeux.
« Il faudra que j’appelle mes supérieurs. » Murmura-t-il.
« Pourquoi ? Vous leur avez dit que vous restiez travailler ?
_Non. C’est juste la première fois que je ne serais pas là pour le réveillon depuis... »

Stella posa sa main sur la sienne, et lui sourit tendrement. Un peu après, la route se dégageait enfin, et ils partirent voir leur suspect.

A suivre...
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 12:41

Chapitre 15 :

« Enceinte ? » Répéta Lindsay, éberluée.
La jeune femme acquiesça en silence et son frère regarda l’experte, partagé entre l’inquiétude et la colère :
« Ça change rien ! On vous a pas menti...
_Je sais, Patrick. Reste calme... Danny ? »
L’intéressé revint vers eux, et Lindsay lui exposa le problème en quelques mots.
« Va voir Syd. Il peut peut-être nous aider.
_D’accord. »

La jeune experte aida Stessy à avancer tandis que Danny emmenait le frère dans un coin.
« Votre copain va l’aider ? » Demanda-t-il, soucieux.
« On verra bien. Maintenant, explique-moi tout ça calmement et en détails.
_Ok... Vous savez déjà que Stess’ et David s’aimaient... Y’a quelques semaines, ma sœur a commencé à avoir des nausées, elle se sentait vraiment pas bien. On avait bien un doute, mais comme on vit dans la rue, elle aurait très bien put chopé n’importe quoi.
_Mouais... Quand est-ce que vous avez été fixé ?
_Le bouché. Je lui en ai parlé, et il a rigolé en disant que j’allais sûrement être tonton. Il lui a acheté un test de grossesse.
_Et David ? Il avait prit ça comment ?
_Il avait l’air heureux. C’est vrai qu’avoir un gosse dans la rue le gênait un peu, mais il est resté.
_Il n’a pas cherché à joindre ses parents ?
_Je crois pas... Mais faudrait demander à Stess’.
_C’est noté. Autre chose ?
_... Rien qui me revienne.
_Si jamais, hésite pas. » Lui lança Danny en posant une main sur son épaule. « Tu bouges pas d’ici, je vais voir les filles. »

Il fit un signe à la réceptionniste pour la prévenir, et descendit à la morgue. Syd houspillait Lindsay, tout en examinant la jeune sœur qui grimaçait sur la table d’autopsie. Danny n’aurait sut dire si c’était la douleur ou l’endroit qui la mettait dans cet état.
« C’est bon, Syd ! » Capitula l’experte, agacée. « Vous lui faîtes les premiers soins, et on sort.
_Ah ! Mais certainement pas !
_Y faudrait savoir.
_Je vous reproche d’amener une future mère bien vivante dans une morgue. Jamais je ne la laisserai quitter ma responsabilité sans être certain qu’elle se rétablisse.
_Votre responsabilité ? » Répéta Stessy, stupéfaite.
Syd retira ses lunettes.
« Je m’attache vite.
_Oh... »

L’arrivée de Danny mit un terme à leur discussion.
« Alors, Syd, vous vous en sortez ?
_Comme toujours.
_De quoi souffre-t-elle ?
_Manque nutritionnel, et trop peu d’hygiène pour le fœtus. Le froid n’arrange rien, et je ne suis malheureusement pas un spécialiste. » Conclut le légiste en soupirant. « Il faudrait qu’elle trouve un véritable abri le temps de la grossesse.
_Mais je ne peux pas ! »
Syd baissa la tête et prit un stylo. Il nota quelques lignes et le tendit à Lindsay.
« Ça devrait apaiser les symptômes. » Lui confia-t-il.
« J’irai à la pharmacie tout à l’heure. Merci, Syd.
_Il n’y a pas de quoi. Cependant, pourriez-vous me laisser, à présent ? A moins que je n’entame l’autopsie sous vos yeux.
« Ça ira. » Grimaça Danny.

Ils retournèrent en haut, et après avoir retrouvé Patrick, Danny les emmena tous les deux dans une salle. Lindsay les rejoignit après avoir été chercher deux chocolats chauds. Elle les proposa aux deux jeunes qui acceptèrent sans se faire prier.
« Du chocolat ? » Demanda Danny, étonné.
« Quand j’étais petite, y’avait rien de tel pour me remonter le moral.
_C’est vrai ?
_Oui... Mais les gens changent.
_Pas leurs désirs secrets. »
Elle se sentit rosir sous le regard de Danny, et se concentra sur les questions qu’elle devait poser à Stessy.

« Est-ce que David voulait revoir ses parents ? Sa mère, au moins ?
_Il... Il m’a parlé d’aller la voir, un jour.
_Quand ?
_Deux jours avant... qu’il ne soit tué. » Articula-t-elle.
Les deux experts échangèrent un regard, puis ils les laissèrent s’en aller.

Lindsay s’occupa des vêtements que portait leur victime, et Danny examina les outils. Alors que l’obscurité de la nuit enveloppait une ville qui refusait de s’endormir, Danny sauta de son siège et pointa son écran avec une exclamation. Il avait enfin une concordance !
*Pas trop tôt !* songea-t-il en retrouvant Lindsay dans un second labo.
« On peut le coffrer ! » S’exclama-t-il, la faisant sursauter puis grommeler.
« Tu as trouvé quoi ?
_La graisse retrouvé sur les vêtements de David est la même que celle qu’utilise Lington pour ses outils. Et il n’a pas d’alibi.
_Super. »
La fatigue commençait à réellement se faire sentir, et Lindsay montrait de nombreux signes alarmants. Dont son manque d’enthousiasme.
« Allons-y.
_Tu vas bien, Montana ?
_Bien sûr que je vais bien. Pourquoi ?
_Parce qu’il est 23h20, et qu’à cette heure-ci, les procureurs dorment.
_On a qu’à les réveiller.
_Et ils refuseront de te signer un mandat, parce que tu les déranges au milieu de la nuit.
_Mais...
_Rentre chez toi, Montana. Comme ça, tu seras en pleine forme pour aller l’arrêter à la première heure demain.
_Je suppose que tu as raison...
_Bien sûr que j’ai raison.
_Surveille tes chevilles, City boy. » Maugréa-t-elle en enfilant son blouson. « Faudrait pas te tordre la cheville en courant après un suspect.
_Haha... Rappelle-moi de ne pas t’embêter quand tu ne dors pas assez.
_A demain, Danny.
_Ouais... Dors bien. » Murmura-t-il quand la porte se referma sur elle.

A suivre...

***************************************

attention : heart heart heart 200% SMAC!!!!!!!!!!!!!!! heart heart heart

voilà, z'êtes prévenues lol!

bonne lecture Wink

*********

Chapitre 16 :

Flack avait rejoint Mac et Stella il y avait deux bonnes heures. En arrivant sur place, il n’y avait personne. Après avoir fouillé la maison sans rien trouver, ils avaient récupéré un pansement usagé dans la poubelle pour les tests ADN, et à présent, ils attendaient dans l’une des deux voitures le retour de leur suspect. S’il venait...
« Tenez. » Leur proposa Flack en tendant deux cafés chauds.
Les deux experts le remercièrent chaleureusement. Au fil des heures, Stella sentait son enthousiasme diminuer. A moins que ce ne soit la fatigue...
« Vous êtes certains qu’on va le voir ? » Demanda-t-elle.
Avant que ses collègues aient pus lui répondre, un homme emmitouflé dans une doudoune grise pénétra dans la demeure.
« Y’a qu’à demander ! » Sourit Flack en se redressant.
Ils sortirent et le policier appela des renforts, au cas où.

Stella, qui était passée devant, frappa à la porte. Elle se mit sur le côté, prudente, et Mac fit pareil de son côté. Flack, lui, décida de passer par la porte du sellier, à l’arrière de la maison. La scientifique perçut des bruits étouffés, sûrement la télé, avant que la porte s’entrebâille sur le visage mal rasé d’un homme d’une quarantaine d’années.
« Police de New York, nous voudrions vous poser des questions. » Déclara Mac, la main sur la crosse de son arme.
Malgré l’obscurité, les deux experts le virent pâlir. Il ne réagit pas tout de suite, mais finit par leur ouvrir la porte. Mac remarqua qu’après les avoir laissé entrer, il remis la chaînette sur la porte.
« Vous êtes Michael Mazard ?
_Ça s’peut... Qu’est-ce que des flics viennent faire dans ce quartier en pleine nuit ? » Répondit-il d’une voix bourrue. Apparemment, il avait abusé de l’alcool avant de rentrer chez lui.
« Christophe Mazard, vous connaissez ? »

Leur homme eut un rictus inquiétant, puis fit un geste ample du bras, montrant toute la pièce.
« Z’avez là ma seule richesse... »
Stella aperçut alors la plaie sur la main de Michael.
« Vous vous êtes fait ça comment ?
_Qu’est-ce ça peut bien vous faire..... Maladroit.... » Bafouilla-t-il en titubant.
Mac crispa sa mâchoire. Ils n’arriveraient jamais à leur fin tant que leur suspect ne serait pas sobre...
« Répondez aux questions, M. Mazard.
_Pff.... Sinon quoi ?
_Je vous embarque au poste.
_Pourquoi ? C’est un crime d’être pété chez soi ???
_Non, mais vous refusez de coopérer dans une affaire criminelle. »
Michael s’écroula dans son fauteuil, pris d’une subite envie de rire.
« Me suis coupé... en me rasant.
_Je peux regarder ? » Demanda Stella en s’approchant, sous l’œil vigilant de Mac.
« Mais, faîtes.... »

Mac fronça les sourcils. Il n’aimait pas ça. Son instinct lui criait à corps et à cris qu’il y avait un problème...
« Stella ! » La rappela-t-il avec une certaine autorité.
Elle stoppa son mouvement, mais Michael fut plus rapide. Il décocha un coup de poing à Stella qui manqua de s’effondrer.
Mac, juste derrière elle, la rattrapa et dégaina son arme.
« Levez les mains, ou je vous colle une balle entre les omoplates !
_Faudrait que tu m’attrapes, pauv’ nouille ! »
Il se retourna et tomba nez à nez avec le canon d’un 9 mm. Remontant le long du bras qui tenait fermement l’arme, il déglutit. Il tomba sur le regard bleu, à refroidir un désert, de Flack.
« T’as touché à mon amie.
_Euh... J’ai...
_T’as insulté mon autre ami.
_Je...
_T’as merdé. »
L’instant d’après, il s’écroula dans un craquement sinistre. Flack secoua sa main endolorie et grimaça. Il y avait bien longtemps qu’il n’avait frappé comme ça

« Vous allez bien ? » Demanda-t-il alors aux deux experts.
A moitié assommée, Stella restait accrochée à Mac. Loin d’être dérangé, le chef d’équipe lui avait passé un bras autour de la hanche, et la maintenait contre lui.
« Stella ? » S’inquiéta Mac.
« Ça pourra aller... avec un aspirine... ou deux. Et toi, Flack ?
_Ben bien, pourquoi tu me demandes ça ? »
Malgré la douleur, elle sourit, tandis que Mac expliquait à sa place :
« Vous avez une sacrée détente, Flack.
_Bah... » Lâcha-t-il avec un hochement d’épaules. « Tout est dans la souplesse du poignet. »

Il ramassa Michael et lui passa les menottes, alors que la sirène des renforts raisonnait au loin.
« Je vais m’occuper de lui pour la nuit, il sera à vous demain. » Prévint le jeune flic.
Il les salua et rejoignit l’équipe de police qui venait de se garer.

Pendant ce temps, Mac prit le volant et démarra quand Stella fut installée.
« Je vous ramène chez vous.
_Et vous ?
_Il faut que je téléphone à tous les candidats qui devaient venir demain.
_Alors je viens avec vous.
_Stella, vous n’êtes pas en état. » Gronda-t-il doucement.
« Mais si ! Et puis je ne vais pas mourir à cause d’un malheureux coup de fil !... Sauf si j’ai un avocat enragé au bout. »
Mac réprima un sourire et lui lança un bref regard.
« Très bien. Mais vous repartez juste après. »

Le chef d’équipe dut admettre que l’aide de Stella lui était précieuse. L’heure tardive rendait tous leurs interlocuteurs irritables, et le fait de leur annoncer qu’ils avaient été convoqués pour rien ne faisait qu’empirer les choses. Il raccrocha et souffla. Ils avaient terminés. Stella s’occupait du dernier candidat.
« De quoi vous vous plaignez ? » S’énerva-t-elle. « On vous offre une grasse mat’ ! »
Et sans attendre de réponse elle reposa "délicatement" le combiné.
Machinalement, elle se passa une main sur le visage. Son geste réveilla la douleur du coup qu’elle avait reçu, et elle grimaça. Mac posa son regard vert sur elle et fronça les sourcils. Sa pommette gauche commençait à sérieusement bleuir. Il se leva et disparut dans le couloir, laissant une Stella surprise, assise dans son canapé.

Il revint après cinq bonnes minutes, quelque chose dans les mains. Il avait dévalisé le petit frigo de la salle de repos pour récupérer suffisamment de glaçons, et les avait enveloppé dans un linge beige. Il s’accroupit et le posa sur la joue de Stella. La stupéfaction se dessinant sur son visage, elle voulut prendre la serviette, mais Mac s’esquiva. Alors elle le laissa faire.

Un silence étrange s’installa dans la pièce. Comme si, en un instant, tout ce qui n’était pas eux s’était volatilisé. Même si elle l’avait voulu, Stella aurait était incapable de détacher ses yeux émeraude du regard vert de son patron. Il la fixait avec tellement d’intensité qu’elle sentait son cœur s’emballer. Jamais il ne l’avait regardé comme ça. En fait, jamais personne ne l’avait regardé comme lui. Elle pouvait voir tous les sentiments qui se bousculaient en lui. De la souffrance à la peur, de la timidité au désir... Il lui avait ouvert son âme, se mettant à nu devant elle. Incapable de réfléchir correctement, elle ne comprit pas ce qu’il lui disait. Il s’en rendu compte et répéta :
« La prochaine fois, attendez que le suspect soit dans la salle d’interrogatoire. »
Elle acquiesça et il retira le linge de son visage.

Elle regrettait déjà l’absence de contact, quand il posa sa main sur sa joue. Elle crut que son cœur avait manqué un battement, et une décharge la traversa de part en part. Il voulait sa mort, ce n’était pas possible autrement ! Comment allait-elle pouvoir le regarder en face sans rougir après ça ? Déjà qu’elle mourrait d’envie de l’embrasser _surtout depuis qu’elle connaissait la sensation de ses lèvres fermes sur les siennes... Il fallait qu’elle réagisse. Qu’elle dise quelque chose, n’importe quoi ! Enfin, peut-être pas...
« Merci, Mac... »
Elle n’avait rien trouvé de plus... pertinent. Ça ne lui ressemblait pas. Mais bon, elle pensait avoir une circonstance atténuante... et de taille !

« Il n’y a pas de quoi. » Murmura-t-il avant de se redresser.
Il lui tendit une main, qu’elle saisit volontiers pour se lever à son tour. C’était terminé... Sauf si elle intervenait... maintenant.
« Vous... Rmh... Vous voulez encore me raccompagner ? »
Au sourire qu’il lui offrit, elle souffla intérieurement, et son cœur se gonfla d’une joie nouvelle.
« Mac, attendez. » Lui demanda-t-elle en le retenant par le bras.
Elle le tira vers elle et captura ses lèvres. Contrairement à ce qu’elle pensait, il ne la repoussa pas. Il ne semblait même pas vouloir l’écarter de lui. Passant une main derrière sa nuque, elle l’invita à approfondir leur étreinte.
Il accéda à sa requête silencieuse, et enfoui une de ses mains dans sa chevelure bouclée, l’autre trouvant naturellement sa place au creux des reins de la jeune femme.

A bout de souffle, il s’écarta doucement pour pouvoir retrouver ses esprits, ou du moins, essayer. Stella, aussi essoufflée que lui, se demandait ce qui lui avait pris. Quand elle releva la tête, elle tomba sur un regard vert, assombri par le désir, étonnamment chaleureux. Sans un mot, ils se sourirent, et elle passa devant lui, jusque dans le parking.

Le voyage se fit en silence. Mais sans la moindre tension. Ils profitaient de la présence de l’autre. Ce ne fut que lorsque Mac gara la voiture devant l’immeuble de Stella qu’il brisa leur dialogue muet.
« Pourquoi ? »
La scientifique le regarda dans les yeux, et décidé d’être sincère avec lui.
« Parce que je voulais être sûre de pouvoir le faire sans le gui. »
Un demi sourire étira ses lèvres, et il remit le contact.
« A demain, Stella.
_A demain, Mac. » Murmura-t-elle, laissant échapper un petit nuage avant de rentrer chez elle.

A suivre....
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 12:45

Chapitre 17 :

En arrivant au labo, Danny souffla sur ses doigts. La température avait encore baissé.
« Tiens. » Lui dit une voix familière.
Il saisit le mug fumant entre ses mains engourdies et laissa la chaleur lui réchauffer lentement le visage.
« Merci, Montana. Tu me sauves la vie.
_Profite, parce qu’on repart tout de suite. » Le prévint-elle.
Il fit la moue, remonta ses lunettes sur son nez, et constata que Lindsay enroulait une grosse écharpe de laine bordeaux autour de son cou. Il soupira doucement, et avala une longue gorgée de café. Le liquide bouillant lui brûla le palet, mais il l’ignora et se concentra sur la chaleur bienfaisante qui se diffusait dans ses veines.
« Bon... » Souffla-t-il. « Prêt ou pas, méchants, nous voilà !
_Tu es incorrigible... » Soupira Lindsay.

Il lui fit un clin d’œil. Avec un grand geste de la main, il l’invita à passer devant. Le vent glacial ébouriffa les cheveux de la jeune femme, qui grommela en rentrant un peu plus la tête dans les épaules. Son portable sonna, et elle décrocha en ronchonnant. L’écharpe étouffant tout ce qu’elle disait, Danny dut attendre qu’elle raccroche pour être mis au courant.
« C’était Mac. » Lui apprit-elle en rangeant son téléphone.
Danny demanda à deux policiers de les suivre en cas de problèmes et ouvrit sa portière. Lindsay monta dans la voiture, et Danny l’imita. Il mit le contact tandis qu’elle expliquait :
« Une fois l’enquête bouclée, on est libre jusqu’à après demain.
_Waouh... C’est une première !
_N’exagère pas, il a peut-être prévu quelque chose. » Suggéra Lindsay en augmentant le chauffage.
« Peut-être... Mais ce serait la première fois depuis longtemps. J’espère sincèrement qu’il va passer un excellent réveillon. »

Lindsay se tourna vers lui, intriguée par la douceur de sa voix. Elle savait que Danny admirait beaucoup Mac, mais là, il lui prouvait à quel point il tenait à lui. L’expert eu un petit sourire, et lui lança un bref regard.
« Tu sais... Mac est le seul à avoir eu confiance en moi. Il ne m’a jamais lâché, malgré mes conneries. C’est un peu comme...... Enfin, je tiens beaucoup à lui. »
La jeune femme fut touchée par son aveu. Elle avait du mal à imaginer Danny entrain de se confier. Et aujourd’hui, il la prenait pour confidente. Elle s’en voulue d’avoir était froide avec lui... Il ne le méritait pas.
« Danny... Je voudrais m’excuser.
_Pourquoi ?
_J’ai... J’ai étais injuste avec toi, hier.
_Oh ! Ça ? C’est pas grave. T’avais tes raisons.
_Non, justement... J’étais énervée et... j’avais pas à passer mes nerfs sur toi.
_Ah, Montana, Montana, Montana.... Ça arrive à tout le monde. Et puis, comment je pourrais t’en vouloir, alors que t’as accepté de passer le réveillon avec moi ? »

Elle le regarda, incrédule, et fronça les sourcils.
« J’ai accepté ça quand ?
_Tu voulais bien voir New York illuminé ?
_Oui, mais...
_Y’a pas de meilleur soir que celui de Noël. Juste vers 23h00. On peut parfois entendre les enfants, c’est vraiment... magique. » Il arrêta la voiture à un feu rouge et plongea son regard bleu dans le sien. « T’es toujours d’accord ?
_Euh... Danny... J’avais pas prévu de...
_Tu voulais faire quoi ? »
Elle baissa les yeux, honteuse, mais il lui releva doucement le menton.
« J’aurai voulu parler un peu à ma mère...
_Pourquoi tu ne peux pas ? »

Il savait qu’il jouait gros, mais il voulait l’entendre se confier, se reposer un peu sur lui. Elle hésita, plusieurs sentiments se disputant l’unanimité, puis prit une profonde inspiration.
« Je n’ai pas quitté le Montana de gaieté de cœur. Mon père ne voulait pas que j’entre dans la police... Il m’a dit que si je partais, ça revenait à nier tout ce que j’étais. J’ai longuement hésité, et puis... un jour, j’en ai eu assez des menaces, alors je suis partie. Et depuis, je n’arrive pas à contacter qui que ce soit de ma famille. Ils ne veulent plus me parler. Mais ma mère m’avait promis de... de ne pas m’oublier...
_Je suis sûr qu’elle ne l’a pas fait.
_Qu’est-ce que tu en sais ? »
Danny haussa les épaules et détourna brièvement les yeux.
« Une intuition. » Il redémarra, mais, si ses yeux restaient concentrés sur la route, toutes ses pensées étaient dirigées vers Lindsay. « Je peux te poser une dernière question ? Personnelle ?
_Essai toujours.
_Est-ce qu’à un moment, tu les as oubliés ?
_Comment je pourrai ?
_Mouais... Question stupide.
_Danny, tu passes ton temps à m’appeler Montana ! Même amnésique, je me souviendrais de mes origines ! »
Il éclata franchement de rire, avant de garer la voiture à un pâté de maison. Plus près, jamais ils ne trouveraient de stationnement.

Lindsay frissonna et Danny lui passa son bonnet. Bien que surprise, elle le laissa faire. Elle le retira en entrant dans le luxueux hôtel et laissa son collègue tambouriner à la porte.
« Police ! Ouvrez ! »
Comme précédemment, la porte s’entrebâilla sur le visage parfaitement rasé de John Lington.
« Si vous n’êtes pas là pour...
_Laissez-nous passer, Lington, où nous employons la force. » Prévint Danny.

Le mari enleva la chaînette, et sa femme entra également dans le salon.
« Nous avons trouvé le meurtrier de votre fils. » Déclara Lindsay.
« Et vous l’avez arrêté ? » Demanda Sandy d’une petite voix.
« Nous allons le faire. Tournez-vous, M. Lington. » Ordonna Danny.
Un des policiers présent lui passa les menottes et lui récita ses droits. Sandy Lington semblait un peu perdue.
« C’est lui qui... Mais pourquoi ?
_Apparemment, l’idée d’être grand-père ne l’enchantait pas. » Ironisa Danny.
Le mari essaya de se dégager, sans y parvenir.
« C’était un bâtard !!! » S’écria-t-il violemment.

La claque qu’il reçu raisonna un instant dans l’appartement. Les joues inondées de larmes, Sandy recula.
« Sandy... » Supplia-t-il.
« Adieu, John.
_Emmenez-le. » Ordonna Danny aux deux policiers.

Lindsay aida la femme à s’asseoir dans un fauteuil.
« Ça va aller ? » S’inquiéta-t-elle.
« Je... Oui, je... Il est toujours vivant ?
_Qui ça ?
_Le bébé. Il a survécu ?
_Oui. Sa mère et son oncle en prennent soin. Et notre légiste lui a donné de quoi tenir la route.
_Votre quoi ???????
_C’était le seul médecin qu’on avait sous la main.
_D’accord... »
Elle se leva et arpenta la pièce de long en large, manquant de percuter Danny au passage.
« Ils ne peuvent pas rester dehors... Je vais les accueillir. » Décréta-t-elle soudainement, en se rasseyant devant Lindsay.
Les deux experts échangèrent un regard, et Danny haussa les épaules. Là, ce n’était plus son domaine.
« Vous êtes sûre de vous ?
_Bien sûr ! » Devant le regard de Lindsay, elle posa sa main sur la sienne. « Mon fils aimait cette fille. Et il allait être père. Je veux aider mon petit garçon et lui donner ce que mon David n’a pas put avoir... La disponibilité. Je veux donner une seconde chance à cette fille. Et à moi.
_Et son frère ?
_Il fait partie de la famille. » Insista-t-elle. « Peut-être ne suis-je pas la mieux placée... mais laissez-moi essayer. S’il vous plaît. »

Lindsay chercha un peu de soutien dans le regard bleu de son ami, et il s’approcha d’elle.
« D’accord, on vous donne l’adresse. » Répondit-il. « Mais au moindre souci, on intervient.
_Ça marche ! » Répliqua Sandy, pleine d’assurance, en tendant la main vers Danny.
Ce dernier sembla surpris par sa spontanéité mais il lui serra fébrilement la main.
« Ça marche ! » Répéta-t-il en souriant.

Une fois repartit, Danny souffla un bon coup. Leur enquête étant terminée, il allait raccompagner Lindsay chez elle.
« Tout ça parce qu’il n’aimait pas la petite amie de son fils...
_Il n’a pas compris que les sentiments étaient parfois plus fort que la raison. » Rétorqua Lindsay, plongée dans ses pensées.
« On dirait que tu sais à quoi t’en tenir.
_Mh... Mon père faisait une affaire d’état à chaque fois qu’un de mes amis ne lui plaisait pas.
_Tu crois qu’il m’apprécierait ?
_Avant de t’apprécier, il faut te supporter. Et c’est loin d’être évident.
_Bah, tu dis ça, mais tu m’adores.
_Oui... Te connaître m’a appris à aimer le silence et la solitude comme personne.
_Bon, j’en fais peut-être beaucoup... Mais admet que tu m’aimes bien quand même. »
Elle ne répondit pas, mais un large sourire étira ses lèvres.

Quand Danny arrêta la voiture devant son immeuble, elle se pencha et l’embrassa sur la joue.
« J’ai appris à te supporter. Alors oui, je t’aime bien, City boy.
_Je le savais. » Sourit Danny, le cœur battant la chamade.
Lindsay leva les yeux au ciel, mais quand elle voulue sortir, Danny la retint par le poignet.
« Je viens te prendre vers quelle heure ?
_Euh... 19h00.
_Ok ! »
Il la salua et repartit. Alors qu’elle observait la voiture s’éloigner, Lindsay se rendit compte qu’elle n’avait plus que la journée pour lui trouver un cadeau.

A suivre...
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 13:12

Chapitre 18 :

Stella émergea difficilement de son sommeil. Elle écrasa sa main sur le réveil, qui tomba sous le choc. D’habitude, elle se levait plus facilement, mais elle était tellement mieux sous la couette !... Encore mal réveillée, elle se glissa sous la douche. Vingt minutes plus tard, elle prenait un taxi pour le labo. Le chauffeur, un homme d’une vingtaine d’années, de type hispanique, la regarda à travers le rétro et lui lança un regard intrigué.
« C’est votre mari qui vous a fait ça ? » Demanda-t-il d’une voix chantante, en désignant sa pommette.
« Ça ? Non. Les risques du métier.
_Oh... »
Il n’insista pas et arrêta son véhicule devant le grand bâtiment de la police scientifique.

Mac remercia son interlocuteur et raccrocha. Les yeux perdus dans le vague, il espéra avoir pris la bonne décision. Plusieurs coups sur le chambranle de la porte ouverte le ramenèrent à la réalité. Stella lui souriait doucement, un dossier à la main. Il l’invita à entrer, et elle s’approcha de lui.
« Flack a laissé ça avant de partir. » Lui apprit-elle.
Le jeune inspecteur avait fait un récapitulatif de son interrogatoire de la veille. Mais comme leur suspect était à moitié saoul, il n’avait pas apprit grand-chose, et Flack l’avait mis en garde à vue pour la nuit.
Mac fit un effort pour ne pas poser sa main sur la joue de Stella.
« Ça va mieux ?
_Oui, j’ai mis un peu d’anti-coup, ça va passer.
_Bien. Vous êtes sûre de...
_Mac, ce type ne m’impressionne pas. J’ai fait une erreur, et j’ai bien l’intention de la réparer. »
Le chef d’équipe sourit devant la détermination qui brillait dans ses yeux.
« Alors, on y va. »

Dans la petite salle grise, Michael Mazard se sentait à l’étroit. Il n’était pas claustrophobe, mais l’idée d’être coincé ne l’enchantait pas. En plus, le flic qui l’avait collé au trou ne lui avait rien donné contre la gueule de bois... Il releva ses yeux ternes quand la porte s’ouvrit. Il eu peur de voir le même inspecteur que la veille, mais un petit rictus se dessina sur ses lèvres en voyant Stella entrer. Il la reluquait avec envie lorsqu’un épais dossier frappa violemment la table, ravivant son mal de tête.
Mac le foudroyait du regard, et Michael décida de se tenir à carreau. Il ne voulait pas avoir d’accident. Stella s’installa à côté de son patron, et le fixa droit dans les yeux, sans la moindre amabilité.
« Je vais vous poser une seule question, Michael. Et je vous conseille d’y répondre sans mentir. » Déclara sévèrement Mac.
Le suspect acquiesça sans rechigner. Il y avait quelque chose d’inquiétant dans la voix du chef de la scientifique, et s’il voulait sauver sa peau, il devait faire gaffe.

« Qui vous a autorisé à tuer votre cousin ?
La question le prit au dépourvu. Comment savait-il ça ? Cette fois, il ne lâcherait pas facilement.
« J’ai besoin de personne pour me débarrasser de lui !
_Le problème, c’est que vous ne pouviez pas savoir que votre cousin viendrait. Quelqu’un vous a mis au courant, et je veux savoir qui.
_Vous êtes malin, trouvez tout seul ! » Cracha-t-il méchamment.
Mac se leva brutalement, et plaqua la table sur l’abdomen du suspect. Celui-ci retint sa respiration.
« Je vais être clair avec vous. » Siffla Mac. « Que vous le dénonciez ou pas, vous en prendrez pour perpette. Je peux vous rendre le voyage moins pénible, mais ça ne me plaît pas. Alors coopérez, ou je fais de votre vie un enfer.
_J’vais faire de la taule. Qu’est-ce qui a de pire ?
_Moi. »

Michael déglutit péniblement. Ce type le faisait flipper.
« Qu’est-ce que je vous ai fait... ? » Demanda-t-il, la gorge serrée.
« Vous vous êtes attaqué à la mauvaise personne. »
Il fronça les sourcils, ne comprenant pas où Mac voulait en venir. C’est quand il vit la marque bleue sur la pommette de la scientifique qu’il réalisa son erreur.
« Je... J’étais dans le coaltar, je voulais pas...
_Son nom. » Le coupa Stella.
« Steven Franklain » Avoua finalement Michael. « Son sponsor.
_Racontez-nous tout ça.
_Je... J’ai jamais put blairer mon cousin. Il avait tout : la célébrité, les sous, la beauté... Moi j’ai jamais eu un quart de ce qu’il avait. C’est par hasard que j’ai rencontré Steven, dans un bar. On a sympathisé et il m’a dit que mon cousin avait une assurance, et que, de toute façon, le cogner ne pourrait que lui remettre les idées en place. Il m’a dit qu’il me couvrirait. Seulement, moi, c’est sa mort que je voulais ! Alors j’ai fabriqué ma propre arme, comme quand j’étais gosse. Ma mère disait que c’était dangereux, mais je l’ai pas écouté. Elle comprenait pas que j’en voulais à Christophe, déjà avant. »

Il acheva son récit avec un rictus, et regarda Stella.
« J’vais en prendre pour combien ?
_Un moment.
_Vous allez dire à Steven que c’est moi qui l’ai balancé ?
_Vous êtes le seul lien qui nous ramène à lui. Oui.
_Et merde ! J’aurai jamais dut parler...
_Vous auriez surtout dus écouter votre mère. » Rétorqua Stella en se levant.
Elle quitta la pièce, suivit de Mac, et laissa les policiers en faction passer les menottes à leur suspect.
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 13:13

2eme partie :

Une fois dans la salle de repos, Stella se laissa tomber dans un fauteuil. Mac récupéra deux cafés au distributeur, et en tendit un à son amie, avant de s’asseoir devant elle.
« Merci. » Souffla-t-elle. « Vacances ? »
Mac lui sourit gentiment.
« Vacances. » Confirma-t-il.
Ils sirotèrent leurs cafés en silence, profitant de la présence de l’autre. Mac était plus nerveux. Il laissait son gobelet tourner entre ses mains, mais ne semblait pas décidé à parler.
« Mac ?
_Le directeur a fait fermer la patinoire.
_Il a eut un souci ? »
Mac fit non de la tête. Stella fronça les sourcils, perplexe. Que lui arrivait-il ? Inquiète, elle s’accroupit devant lui et posa délicatement sa main fine sur celles de son patron. Elle lui prit le gobelet et le déposa plus loin, avant de reporter toute son attention sur lui.
« Hey, Mac... C’est le fait de passer la soirée avec moi qui vous met dans cet état ? »

Il releva immédiatement la tête, incapable de se détourner du regard émeraude qui lui faisait face.
« Non, Stella... Je suis... ravi de passer le réveillon avec vous.
_Vous avez peur de la trahir ?
_J’ai peur de l’oublier... »
La gorge nouée, il baissa les yeux. La main de Stella n’avait pas bougé. Il la prit entres ses doigts, et la serra... comme une bouée de sauvetage. Sa bouée, le pilier de sa vie... Depuis Claire, elle avait réussit à lui ouvrir les yeux, à le faire sortir de son travail... Elle lui avait réapprit à rire... à vivre, tout simplement. Mais une ombre planait toujours au dessus de lui. La peur. Celle de revivre son cauchemar, comme si endormir sa vigilance allait raviver la douleur...
Le cœur serré, Stella resserra la pression de sa main, et posa son front sur celui de Mac. Il s’appuya sur elle et ferma les yeux. Il avait besoin de paix... juste un peu...

Ils ne surent pas combien de temps ils étaient restés là, sans bouger. Leurs doigts entrelacés, les yeux fermés, et leurs fronts collés... Mais quand Stella s’écarta, elle sentit les larmes lui monter aux yeux. D’une main, elle obligea Mac à la regarder. Son pouce caressa sa joue, comme pour essuyer une larme invisible, et elle sourit tendrement.
« Jamais vous ne l’oublierez, Mac. Vous ne pouvez pas... Mais, si ça vous inquiète... alors je ferais en sorte que vous gardiez toujours un souvenir d’elle. »
Il lui rendit son sourire un peu maladroitement, et reprit une certaine contenance.
« Merci, Stella. »
Elle laissa sa main retracer les contours de la mâchoire de Mac et la retira.
« Il n’y a pas de quoi, camarade. »

Elle se redressa, et fit le tour de la pièce du regard, cherchant quelque chose, que, manifestement, elle ne trouvait pas.
« Vous vouliez me dire quoi sur la patinoire ? »
Il s’était également levé, et paraissait gêné.
« Je voulais savoir si vous vouliez encore m’apprendre.
_Euh... Maintenant ?
_C’est ce que je voulais dire... Il a accepté de l’ouvrir pour nous. A condition qu’on utilise pas la partie où on a trouvé le corps.
_Eh ben alors, pourquoi on est pas encore parti ? » Demanda-t-elle avec un sourire à faire pâlir un Dieu.
Amusé de sa réaction, Mac lui ouvrit la porte.
« Je prend le volant ! » S’exclama-t-elle en passant rapidement à côté. Elle revint sur ses pas la seconde d’après et l’embrassa furtivement. « Faudrait aussi que vous retiriez le gui. Ça pourrait donner des idées. »

**********************************

Chapitre 19 :

Maintenant qu’il avait les patins aux pieds, devant l’étendue de glace, Mac se demandait s’il avait eu une bonne idée. Stella s’approcha de lui et posa doucement sa main sur son épaule. Elle attendait qu’il fasse le premier pas. Peu rassuré, il fit un pas en avant sur la patinoire, et manqua de s’écrouler. Il se raccrocha au bastingage, tandis que Stella glissait en souplesse à côté de lui.
« C’est bien, Mac. » Lui dit-elle avec un sourire. « Maintenant que vous savez ce qu’il ne faut pas faire, je vais vous montrer comment on avance. »
Elle lui tendit la main, qu’il accepta sans se faire prier.
« Avancez doucement... Ne marchez pas. Glissez. »

Pas à pas, il prit un peu plus d’assurance, et détendit ses muscles. Stella patinait à reculons, sans lâcher sa main. Elle l’encourageait joyeusement, et un sourire éclatant ne semblait plus vouloir quitter ses lèvres. Après vingt minutes à tourner sur la patinoire, Stella décida de le laisser un peu seul.
« Ça va aller ? » S’inquiéta-t-elle.
« Oui... »
Elle savait qu’il n’en dirait pas plus, et lâcha sa main. Instinctivement, il se raidit. Il tenta de garder son équilibre, et se concentra sur les mouvements de ses pieds. Il commençait à enregistrer la cadence, et avançait doucement. Quand il releva les yeux, son amie l’observait avec attention, les yeux rieurs.
« Et ça vous fais rire ?
_Désolé, Mac. » Articula-t-elle en retenant un éclat de rire. « C’est juste... Le grand Mac Taylor, impassible et génie de la criminologie : déstabilisé par un peu de glisse... »

Elle se mordit la lèvre inférieure, mais le regard de Mac l’incita à reculer un peu. Elle ne savait pas de quoi il était capable.
« Vous êtes un excellent prof, Stella.
_Merci... » Lui répondit-elle, méfiante.
« Je peux tester autre chose ?
_Quoi ?
_Une accélération. »
Malgré son manque de confiance, Mac s’élança soudainement vers Stella. Cette dernière l’esquiva de justesse, et lui tourna autour, attendant de voir sa réaction.

Pris dans son élan, Mac eu du mal à recouvrer un équilibre suffisant. Il tituba plusieurs secondes, avant de s’effondrer sur la glace. De là où elle était, Stella entendit un grognement _sûrement un nom d’oiseau. Comme il ne bougeait pas, elle s’accroupit à ses côtés, mais elle se rendit compte de son erreur trop tard. Mac la saisit par la cheville, et elle se retrouva sur les fesses. Partagée entres plusieurs sentiments, Stella concerta Mac silencieusement. Jamais elle ne l’avait vu ainsi... Elle aurait mis sa main à brûler qu’il s’amusait vraiment. En effet, il avait décidé de délaisser quelques minutes son statut et ses responsabilités. Esprit de Noël ? Peut-être...
« Oh, non, Mac ! »
Elle se dégagea rapidement et entama une série de cercle, patientant que Mac se remette sur pied. Quand il jugea que son équilibre était satisfaisant, il se lança derrière Stella, qui prit un malin plaisir à le laisser approcher, avant de s’écarter brusquement.

Mac, qui s’adaptait relativement vite, commençait pourtant à s’essouffler. Mais il n’avait pas dit son dernier mot ! Stella se retourna, glissant à reculons. Elle riait franchement depuis un moment, et profitait à fond de ce moment, qu’elle savait éphémère.
« Vous devriez faire plus de sport, Mac ! » Rigola-t-elle.
« Si je vous attrape, vous allez en faire, du sport ! »
Le chef d’équipe accéléra brusquement, surprenant ainsi la scientifique. Elle voulut se retourner, mais dans sa précipitation, elle trébucha, et se retrouva sur le dos. Il n’en fallu pas plus à Mac pour la maintenir au sol. Totalement allongé sur elle, il lui tenait les poignets au dessus de la tête, tout en essayant de retrouver une respiration normale.

A moitié morte de rire, Stella ne chercha même pas à se dégager.
« Bien. » Souffla Mac. « J’ai maintenant deux solutions.
_Lesquelles ? » Demanda Stella, retrouvant un peu son calme.
Elle était fascinée par les yeux de Mac. Il y brillait une lueur de malice qu’elle n’aurait jamais soupçonné.
« Soit je vous oblige à expliquer le travail d’un CSI de terrain à Jane... » Le fou rire de Stella redoubla. « Soit je vous fait travailler vos abdos à fond.
_Et comment ? » Réussit à articuler Stella.
Mac se mit tranquillement à califourchon sur elle, lui maintenant toujours les poignets. Un éclair de panique traversa les pupilles émeraude de la scientifique quand elle comprit, et elle chercha à se dégager.
« Mac, non.... » Supplia-t-elle.
Trop tard. La main libre de Mac chercha ses points sensibles, et il entama une longue série de chatouilles en tout genres. Stella se tortilla sous lui tant qu’elle put, mais son fou rire ne l’aidait pas.

Après un petit quart d’heure de cette délicieuse torture, Mac la lâcha enfin. Il se mit sur le côté, et l’observa reprendre son souffle, un demi sourire amusé éclairant son visage. Encore hilare, Stella se redressa à moitié, et rendit son regard à Mac.
« Je m’y attendais pas. » Admit-elle finalement, une fois calmée.
« Moi non plus... »
Elle fit une moue, exprimant clairement qu’elle ne comprenait pas, et Mac sourit.
« Alors en quel honneur ? »
Mac haussa les épaules et se leva complètement, aidant Stella à faire de même.
« Un nouveau départ... peut-être. »

A suivre...
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 13:14

Chapitre 20 :

Lindsay tournait désespérément dans son salon, comme un lion en cage. Voilà trente minutes qu’elle était prête, et toujours pas de signe de Danny... Elle grogna en regardant l’horloge. Il n’était même pas l’heure... pas étonnant. Elle était vêtue d’une élégante robe de soirée tirant sur le rouge, et son chignon lâche laissait échapper quelques mèches. A bout de nerfs, elle partit dans sa chambre, chercher le cadeau de Danny. Elle s’installa dans son fauteuil et fit tourner la boîte entre ses mains. Dieu, qu’elle était nerveuse... Elle souffla à fond, et ferma les paupières, quand on frappa à la porte. La jeune femme bondit presque sur ses pieds et bloqua le geste de sa main sur la poignée. Elle essaya de calmer les battements rapides de son cœur, et ouvrit tranquillement.

Souriant, Danny voulut la saluer, mais pas un son ne franchit ses lèvres. A moitié hypnotisé par Lindsay, il cligna des yeux, avant de reprendre une certaine contenance.
« Tu vas bien, Danny ? » S’inquiéta l’experte.
« ... Waouh ! » Lâcha-t-il avec un large sourire, faisant piquer un phare à son amie. « C’était un compliment. » Se justifia-t-il.
« Je suis prête.
_Pas tout à fait.
_Qu’est-ce que tu as encore inventé ?
_Prend un jean et un gros pull simple dans un sac.
_Pourquoi faire ?
_Tu verras. Si tu me supportes jusqu’à la fin de la soirée, bien sûr. » Ajouta-t-il avec un clin d’œil.
Intriguée, elle alla préparer le sac, pendant que Danny observait l’appartement avec curiosité.

Sur le plan de travail de la cuisine, il vit un cadre en bois. La photo représentait Lindsay, plus jeune, à côté d’une petite femme souriante.
« C’est bon. » Déclara la jeune femme en sortant de sa chambre. Quand elle vit Danny, une boule se forma au fond de sa gorge et elle serra les poings. Ce n’était pas le moment.
« C’est ta mère ? » Demanda l’expert.
« Oui. Cette photo date un peu. Mais c’est l’une des plus belle.
_Qui a prit la photo ? Ton père ?
_Non, il n’était pas là. C’est une voisine qui l’avait prise.
_Sympa. Bon ! On y va.
_Et, on va où ?
_Manger chez moi. J’ai préparé tout ce qu’il faut pour nous.
_Tout seul ???
_Ben... Le traiteur m’a un peu aidé, mais... Ne rigole pas, Montana. Tu verras par toi-même que j’ai fais le plus gros. J’ai un style bien à moi.
_Je te dirais ça... »

Lindsay suivait son cavalier depuis qu’ils étaient entrés dans l’immeuble de ce dernier. Il inséra la clef dans la porte et se tourna vers elle, un sourire énigmatique aux lèvres.
« Ferme les yeux.
_Danny, arrête tes enfantillages...
_Non, Montana. Mon boulot, ce soir, c’est de te surprendre. Alors fait ce que je te dis... S’il te plaît. »
Après une moue septique, Lindsay obtempéra. Elle ferma les yeux et sentit Danny se glisser derrière elle pour se coller à son dos. Elle retint son souffle, et le laissa la guider doucement à l’intérieur. Une délicieuse chaleur l’enveloppa, et elle reconnut une odeur de pin. Une large main se posa sur ses yeux et le souffle de Danny lui effleura la nuque.
« Triche pas, Montana. On y est presque. »
Il la guida encore sur deux mètres, puis s’arrêta, et retira sa main.

Le cœur battant à tout rompre, Lindsay ouvrit lentement les paupières. Et là, la surprise la figea. Son regard noisette parcouru la pièce, encore, et encore... Elle se serait crue transportée dans un autre monde. L’appartement était entièrement décoré par de nombreuses guirlandes, et lumières en tous genres. Les couleurs chaudes donnaient à l’endroit une ambiance chaleureuse, presque féerique. Mais ce qui étonna le plus la jeune femme, ce fut le sapin. Il était magnifique... et la neige synthétique renforçait son impression. Elle rêvait sûrement... Il y avait tout, même les grosses chaussettes multicolores qui patientaient l’arrivée des cadeaux.
« Danny, je... Mais comment tu... C’est...
_Ça te plaît ? »
Elle se retourna vers lui, l’incrédulité se peignant sur ses traits fins.
« C’est toi qui a fais ça... tout ça... pour moi ?
_Ben.... Je voulais te montrer que même New York pouvait faire rêver, à Noël. » Répondit Danny, les mains dans les poches.

Il manqua de perdre l’équilibre quand Lindsay se jeta à son cou, le serrant de toutes ses forces. Il répondit à son étreinte, stupéfait mais ravi. Quand elle se détacha de lui, ses yeux noisette brillaient d’émotions contenues. Danny lui sourit tendrement et lui caressa le visage, protecteur.
« Ça veut dire que j’ai réussi ? »
Elle rit de bon cœur, savourant la présence de Danny, ce qu’il avait fait pour elle... Quand elle retrouva son sérieux, il la regardait intensément, son regard bleu plongé dans le sien, comme pour mieux la sonder.
Incertaine de son geste, elle se redressa un peu, et déposa ses lèvres sur celles du jeune expert. Sa réaction ne se fit pas attendre. Il passa son bras derrière elle et la rapprocha d’avantage, approfondissant leur baiser.

Leur étreinte se faisant plus passionnée, Danny s’écarta légèrement. Il voulait aller au bout de la soirée, il se l’était juré. Elle lui lança un regard étonné, et il lui prit la main, qu’il embrassa au passage.
« Ça va être froid... et il faut qu’on soit à l’heure.
_A l’heure pour quoi ?
_Aha... » Répondit-il seulement.
Alors qu’il la conduisait à la cuisine, Lindsay se mit face à lui, et l’embrassa une dernière fois.
« Merci, Danny.
_Je t’en pris. » Déclara-t-il en la faisant asseoir.

*********************************
suite du chapitre DL :

« Faudra que tu félicites le traiteur, c’était délicieux.
_Hey ! » S’exclama-t-il avec un sourire. « J’allais pas t’empoisonner avec un paquet de nouilles ! »
Lindsay éclata de rire, sous le regard attendri de Danny. Cette fille le rendait chèvre !
Quand elle retrouva son sérieux, il alla chercher la bûche.
« Danny... ! » Gémit la jeune femme.
« Tu n’échapperas pas à la bûche, Montana !
_Mais je vais peser une tonne ! On peut pas manger ça à deux !
_Ben... On mangera le reste en revenant... ou demain. De toute façon, Noël sans bûche, c’est pas Noël !
_T’as gagné ! » Capitula-t-elle en soupirant.
Mais malgré ses protestations, Danny aperçut son regard gourmand.

Après leur succulent repas, Danny invita Lindsay à danser.
« T’es sérieux ??? » Fut la seule chose qu’elle parvint à articuler.
Tout ce qu’elle pensait de Danny s’envolait d’un seul coup, et elle secoua fébrilement la tête. Elle allait se réveiller, et retrouver le vrai Danny, celui qui l’embêtait à tout bout de champs... Seulement, elle réalisait qu’ils n’avaient pas arrêtés de se disputer pendant le repas. Elle avait simplement aimé ça...
« Ecoute, choisis un CD, je reviens. » Lui souffla Danny avant de disparaître dans le couloir.
Elle le regarda sortir, pensive. Instinctivement, elle prit son portable et soupira.
*Pense à autre chose...* se réprimanda-t-elle.
Elle s’accroupit face à la tour à CD, et la parcourut des yeux. Elle voulait quelque chose de doux... Elle saisit l’un d’entres eux et sourit. "Waiting for you" de Richard Marx. Elle adorait cette chanson.

Danny revint à peine une minute plus tard, et appuya sur la touche "play". Alors que les premières notes de piano raisonnait dans l’appartement, l’expert aida Lindsay à se relever, et enroula ses bras autour de sa taille, un sourire rêveur aux lèvres. La jeune femme posa sa tête contre son épaule, et soupira d’aise. Elle entendait les battements réguliers du cœur de son cavalier. Se laissant bercer par la douce musique, elle ferma les yeux, heureuse...
« Alors ? » Murmura Danny, à la fin de la chanson. « Je ne t’ai pas déçu ?
_Non.... Je voudrais rester là toute ma vie...
_On va devoir sortir.
_Je parlais de tes bras, idiot ! » Rigola Lindsay.
« Je pense pouvoir t’arranger ça. » Lui sourit-il. « Tu préfères te changer ici, ou dans la voiture ?
_Quoi, déjà ?
_Hey, les lumières n’attendent pas.
_Alors d’accord. Où est ta salle de bain ? »

Quand elle fut prête, elle le rejoignit dans le salon, et s’arrêta devant le sapin, rêveuse. Tous les souvenirs des Noëls de son enfance refirent surface, et ses yeux noisette se perdirent dans la contemplation des décorations. Un bras entoura ses épaules, et Danny se colla à elle, l’embrassant sur la tempe.
« Tu sais quoi, Montana ? Je pari que ta mère fait exactement pareil de son côté.
_T’es têtu, City Boy.
_T’as encore rien vu. Allez viens, ton carrosse est prêt. »
En sortant, ils constatèrent qu’il pleuvait doucement. Lindsay fit la moue. On ne pouvait pas tout avoir non plus... Danny le remarqua et sourit doucement en lui faisant un clin d’œil.
« La neige arrive en général le mois suivant. »

Le jeune expert prit le volant et roula une bonne demi heure, durant laquelle ils discutèrent de choses banales. Les routes étaient étrangement vides pour New York, mais il y avait toujours les éternels stressés qui se pressaient dans les rames de métro, sous la pluie fine. Danny tourna soudain sur la gauche, dans un quartier plus sombre.
« Tu est certain que c’est par là ?
_Je connais cette ville comme ma poche. C’est justement pour ça que c’est magique. » Répondit-il avec un sourire.
Il bifurqua encore une fois, et arrêta le moteur, laissant Lindsay découvrir par elle-même.

La jeune femme resta muette de stupeur. Sous ses yeux, une rue entière croulait sous des cascades de lumières multicolores. L’une d’elles était nimbé de bleu, et partout sur les toits ou dans les jardins, des messages d’amour et de paix illuminaient la nuit. Danny remit le contact et avança doucement dans la rue. Un sourire éclatant sur les lèvres, Lindsay observait le spectacle, émerveillée. Une des dernières maisons ruisselait d’or et de blanc, et le Père Noël dans le jardin proclamait en grosses lettres lumineuses : "Ho ! Ho ! Ho !". Lindsay voyait même la silhouette des enfants dans la maison. L’un d’eux sautait sur place, son cadeau dans les mains, tandis qu’elle apercevait le ventre rebondit de la mère de famille. Elle s’imagina leur bonheur, et sourit de plus belle, des larmes de joie embuant son regard chaleureux.
La main de Danny se posa délicatement sur sa joue, et essuya le coin de ses yeux. Sans un mot, il gara sa voiture un peu plus loin dans la rue, près d’un petit parc, lui aussi décoré de guirlandes rouges et vertes. Il descendit de la voiture et l’invita à faire pareil, avant de la serrer contre lui, un bras autour de ses épaules.

Intriguée, elle le suivit docilement. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit des dizaines de couples _avec ou sans enfants_ danser au son des musiques que jouait un orchestre, sous un préau. Malgré la pluie, ils avaient l’air heureux. Un homme baraqué et barbu vint à leur rencontre. Il serra sans modération la main de Danny.
« Danny ! » S’exclama-t-il d’une voix tonitruante, non sans être jovial. « Ça fait plaisir, mon gars ! Oh, mais qui nous as-tu amené là ? »
Lindsay été restée figée après la "démonstration d’affection" de cet homme. Elle se détendit quand elle vit toute la douceur de son regard chocolat.
« Je suis Lindsay Monroe. La... » Elle hésita, et Danny renforça son étreinte.
« Ta petite amie ? » Demanda finalement l’homme.
« Non. » Répondit Danny. « Elle est plus que ça. »
Lindsay se sentit rosir, et la température extérieure n’y était pour rien.
« J’suis heureux pour toi, gamin ! Allez, les enfants, amusez-vous, c’est gratuit. » Lança-t-il avec un clin d’œil, avant de rejoindre la table des enfants qui se précipitèrent sur lui.

« Qui est-ce ? » Demanda Lindsay d’une voix douce.
« Un ancien médecin militaire. Il s’appelle Blake Jensen, mais les enfants le surnomment "Baloo". Quand il est venu s’installer ici, et qu’il a vu ce que les habitants faisaient à Noël, il a décidé de créer cette petite fête. Les gens qui sont seuls, ou simplement qui veulent profiter de l’ambiance viennent. Tout est gratuit, c’est du bénévolat.
_Il n’y a jamais de problème ?
_Tu l’as bien vu ? Personne ne veut se frotter à lui. Et pourtant... » Le rire puissant de son ami raisonna un instant, couvrant celui des enfants. Danny sourit. « Ce type est une vraie crème. »
Il l’entraîna ensuite sur la piste de danse et la serra contre son cœur, s’enivrant de l’odeur délicate des cheveux de Lindsay... Il aurait voulu que le temps s’arrête quelques heures.
« Danny ? » Elle redressa la tête vers lui, alors qu’au même moment, les enfants s’agitaient devant l’heure qui tournait. « Tu pensais vraiment ce que tu as dis ? Je suis plus que ta petite amie ? »
Danny pencha la tête sur le côté, son regard bleu brillant intensément.
« Tu es bien plus que ça, Montana... Bien plus. »
Il scella leurs lèvres en un baiser passionné, tandis que toutes les personnes présentes clamaient « Joyeux Noël !!! » au son de la cloche de l’église du quartier.

*******************

la fin du chapitre D/L
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MaCnhattan

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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 13:15

Encore abasourdie par sa soirée, Lindsay se laissa entraîner par Danny. Il était plus d’1h30 quand Danny ouvrit la porte de son appartement. La jeune femme s’écroula dans son canapé, épuisée et heureuse.
« C’est le plus beau Noël de ma vie... Merci, Danny.
_Je ne t’ai même pas offert ton cadeau. » Objecta l’expert.
Lindsay ouvrit de grands yeux.
« Danny.... Il... Il fallait pas.
_Oui, mais ça m’a fait plaisir. »
Rassemblant difficilement ses esprits, Lindsay se leva, et récupéra le cadeau qu’elle avait mis dans son sac. Elle se rassit juste après et le tendit à Danny.
« C’est pas grand-chose _surtout après cette soirée _, mais... tiens. »

Intrigué, Danny découpa lentement l’emballage, découvrant un écrin en bois clair. En l’ouvrant, il découvrit une superbe gourmette en or, sur laquelle était gravé « City Boy », un fer à cheval, et « Montana ». Il l’accrocha à son poignet, et la fit tourner, un sourire aux lèvres.
« Pas grand-chose ? » Répéta-t-il, ahuri. Lindsay baissa les yeux. « C’est... Elle est magnifique... Waouh ! C’est dingue ! » Submergé par les émotions, il la serra contre lui, et enfoui sa tête au creux de son cou. « Merci...
_Mais c’est pas...
_Non, Lindsay. Tu n’as rien à critiquer. Ce cadeau, toi... tout ça... » Il secoua la tête, comme pour se libérer d’un quelconque enchantement. « Si ce que j’ai ait t’as plût, c’est tout ce que je souhaitais. »

Submergée par les émotions, Lindsay empêcha les larmes qui embuaient son regard noisette de couler. Elle ne voulait pas gâcher cet instant.
« A mon tour ! » Clama soudain Danny en claquant des mains, et en se redressant. « Viens. »
Il la guida jusqu’au sapin, comme plus tôt dans la soirée, et lui fit fermer les yeux.
Il farfouilla dans ses poches et en sortit son téléphone portable. Après avoir composé un numéro, il le plaça sur l’oreille de sa compagne, et s’écarta un peu.
« Danny ? Mais qu’est-ce que tu...
_Ma chérie ? » Appela une voix dans le combiné.
Cette voix.... Lindsay ouvrit la bouche à plusieurs reprises, mais sans réussir à parler. Une larme dévala sa joue, quand elle réussit à articuler : « Maman... ? »

De sa place, un peu à l’écart, Danny observait, les bras croisé, la scène qui se déroulait sous ses yeux. Un demi sourire attendri au coin des lèvres, il remarqua que, une fois la surprise passée, Lindsay profitait au maximum de ses « retrouvailles ». Respectant le retard qu’elles avaient à récupérer, il en profita pour débarrasser l’appartement, et ranger ce qui traînait. Il posait les verres dans l’évier, quand deux bras s’enroulèrent autour de sa taille. Lindsay posa sa tête contre son dos, mais il se retourna, et la serra contre lui. Longtemps, ils restèrent sans bouger, puis Danny déposa un petit baiser chaste sur les lèvres de la jeune femme.
« Il assure le City Boy, non ? » Plaisanta Danny.
Lindsay le frappa doucement à l’épaule.
« T’es incorrigible... Ne change pas.
_Aaah, je savais bien que tu m’aimais comme ça !
_Danny !
_Tu m’en veux pas ? »
Lindsay redressa la tête, abasourdie. De quoi pourrait-elle lui en vouloir ???
« Bah oui... Ta mère ne pourra venir que demain et... Ben comme c’était mon cadeau... C’est peut-être pas... » Il s’interrompit en voyant le regard de Lindsay pétiller.
Déglutissant péniblement, il chercha à reprendre une certaine contenance. Peine perdue. Leurs visages se rapprochèrent, et leurs lèvres se trouvèrent, scellant ainsi leur nuit de Noël.

Beaucoup plus tard, Danny émergea doucement d’un sommeil profond. Il sourit en se rappelant sa nuit, et en voyant Lindsay pelotonnée contre lui. Encore groggy de sommeil, il l’embrassa sur les lèvres, et chercha une position plus confortable, sans lâcher Lindsay.
« Mon plus beau cadeau, c’est toi. » Chuchota-t-il, les yeux brillant, avant de se rendormir, un sourire radieux éclairant ses traits.

*********



j'ai glissé un petit clin d'oeil à MaCnhattan, si tu le trouves Wink

enjoy !

**********
Chapitre 21 :

Le soleil se levait doucement sur la ville, ses rayons réchauffant la fraîche atmosphère de ce 25 décembre. L’un d’eux pénétra par une fenêtre, et vint picoter les paupières de Stella, la tirant doucement du sommeil dans lequel elle était délicieusement plongée. Totalement détendue, elle soupira d’aise, et s’étira, pour mieux se glisser dans la chaleur bienfaisante du lit. L’esprit encore embrumait par le sommeil, elle mit quelques secondes à réaliser que deux bras lui entouraient la taille. Elle se retourna brusquement, et percuta un corps. Instinctivement, l’homme resserra son étreinte, et elle se retrouva collé à lui.
« Mac ??? » Parvint-elle à lâcher, la voix gorgée de sommeil.
Elle cligna des paupières pour tenter de se réveiller plus vite.

Mac la dévisagea en silence. Il retint difficilement un bâillement et se frotta les yeux.
« Qu’est-ce que vous faîtes dans mon lit ? » Demanda-t-elle encore, éberluée de le voir aussi serein.
L’ombre d’un sourire éclaira son visage, et il se redressa sur un coude.
« C’est vous qui êtes dans mon lit, Stella. » Lui fit-il constater.
Sa voix était rauque et ensommeillée. Il se passa une main sur le visage, et se concentra de nouveau sur Stella, qui le fixait, les yeux agrandis de stupéfaction.
« Oh... »
Par simple réflexe, elle regarda leurs tenues. Elle portait un tee-shirt trop grand pour elle, et lui... elle vit avec soulagement qu’il en portait également un noir, le reste étant caché par la couverture.
Apercevant son regard, Mac voulut la rassurer.
« Il ne s’est rien passé, Stella.
_Oh... »
Elle se sentit rosir, comme un enfant pris sur le fait, et se mordit la lèvre inférieure. Elle devrait essayer de varier son vocabulaire.
« Pou... Pourquoi je suis...
_Vous avez pris une douche, hier soir. Et je n’avais rien d’autre. » Lui expliqua Mac.
« Oh. »
Elle ferma les yeux. Il fallait qu’elle se trouve un dictionnaire des synonymes... Quand elle les rouvrit, Mac se levait. Il étira chacun de ses muscles, et enfila un pantalon par-dessus son caleçon.
« Je reviens. » La prévint-il, avant de quitter la pièce.

Profitant de se retrouver seule, Stella rassembla ses souvenirs de la veille :

Mac ne l’avait quitté qu’une heure. Après la patinoire, il lui avait offert un café, puis il était rentré chez lui, et Stella avait cherché un bon film dans un vidéo club. Une fois qu’elle l’avait trouvé, elle s’était rendue à son domicile. Etant de nature curieuse, elle avait parcourue la maison des yeux. Elle était agréable, et de nombreux cartons s’amoncelaient contre un mur, dans le fond. En traversant le salon, elle avait vu le sapin. Il n’était pas décoré, mais il avait sa place devant la cheminée.

Alors qu’elle rêvassait, Mac lui avait apporté une tasse de thé fumante, un sourire discret accroché aux lèvres.
« Merci. J’ai trouvé ça. » Lui déclara-t-elle en montrant la cassette.
C’était un vieux film en noir et blanc, qui racontait la vie d’un samouraï solitaire. Mac parut amusé et étonné.
« Je pensais que ce n’était pas votre style. »
Elle hocha les épaules.
« On ne sais jamais. Et je ne suis pas toute seule. »
Leurs regards se soudèrent un instant, et ce fut comme si tout se figeait autour d’eux. Mac leva une main, et caressa tendrement la joue de Stella, retraçant chacun de ses traits, comme pour les mémoriser.
Il se tourna ensuite vers les cartons, et les désigna du menton.
« Il y a là toutes les décorations de Noël, pour le sapin, et le reste de la maison.
_Parfait ! » S’exclama-t-elle joyeusement. « Je m’occupe des décos, et je vous laisse la cuisine !.... Rassurez-moi, Mac, vous savez cuisiner ? »

Et sans qu’elle s’y attende, il avait éclaté de rire. Cela lui avait parut tellement irréel qu’elle l’avait dévisagé un bon moment, perplexe.
« C’est vous le patron. » Plaisanta-t-il en retrouvant son calme.
Et il était entré dans la cuisine, la laissant pantois dans le salon.

Le cœur gonflé de joie, Stella avait à peine sentit la fatigue engourdir ses membres après les nombreux efforts qu’elle avait fournis. Mac était revenu lui donner un coup de main, et ils venaient de terminer le sapin. Stella avait pris la prise, et avant de la brancher, elle avait fait tressauter ses sourcils.
« Lumières ! » S’écria-t-elle, alors que les guirlandes du sapin prenaient vie.

La soirée les avait rapprochée, inexorablement. Après le repas, Stella s’était tâchée avec le vin.
« Mince ! Ah, c’est pas vrai ! » S’énerva-t-elle.
Mac quitta sa chaise et s’accroupit à ses côtés.
« Ça ne partira que si on la lave tout de suite...
_Euh... Mac ?
_Mh ?
_Vous pourriez...
_Je vais vous trouver de quoi vous changer. »
Seulement, il n’avait plus de vêtements féminins. Il se rabattit sur un large tee-shirt.
« Je suis désolé, c’est tout ce que j’ai.
_Ça ira. » Lui assura Stella en le prenant.


enjoy !

*********
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MaCnhattan

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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 13:15

S’il n’avait pas fait preuve d’autant de maîtrise, Stella aurait juré que sa tenue avait déstabilisé Mac. Quand minuit avait sonné, ils s’étaient mutuellement rapprochés, et s’étaient tendrement embrassés. Mais ils n’étaient pas allés plus loin, laissant leurs yeux parler pour eux.

Un peu plus tard, devant le film, la fatigue avait rattrapé Stella. Elle avait essayé de résister, mais finalement, elle s’était calée contre Mac, et avait peu à peu sombrer dans le sommeil. Elle se sentait bien, apaisée. Mac l’avait laissé faire. Alors que le film touchait à sa fin, il avait reporté son attention sur la jeune femme blottie dans ses bras. Il avait longuement réfléchit. A elle, à lui... à eux... Il s’était retenu de l’embrasser, et l’avait soulevée, pour l’emmener dans sa chambre. Mais en la posant sur le lit, Stella s’était réveillée, et, poussée par un besoin vital, elle l’avait retenu par la main. Il s’était installé à ses côtés, sa main toujours dans la sienne. Stella regardait la table de chevet, sur laquelle reposait une photo de Claire, souriante.
« C’était une belle femme... » Murmura Stella.
Mac faillit ne pas l’entendre. Il acquiesça en silence et hésita une seconde.


Elle se rappelait maintenant. Il lui avait raconté leur première rencontre... La gorge nouée, il lui avait ouvert son cœur, lui accordant toute sa confiance... Jamais elle ne pourrait oublier la lueur de ses yeux verts, quand elle l’avait regardé en face. Elle savait que désormais, elle le connaissait mieux que personne. Il avait fait d’elle sa confidente... une part de lui... Machinalement, elle entoura la chaîne qu’elle portait autour de ses doigts.

Elle fut tirée de ses pensées par Mac, qui revenait avec deux tasses et des toasts sur un plateau. Il lui tendit un des cafés, et fixa un instant la photo de Claire. Il n’avait jamais aimé s’ouvrir. Après la mort de sa femme, il s’était enfermé dans son travail, construisant chaque jour une carapace plus solide, pour ne plus souffrir, pour ne pas montrer aux autres sa peine. Et pourtant, parler à Stella avait été plus simple qu’il ne l’aurait cru... Ça lui avait fait du bien, il se sentait plus léger. Et si Claire avait compté plus que tout à ses yeux, il savait aujourd’hui qu’il pouvait de nouveau aimer, sans rien oublier...
« Vous avez bien dormi ? » Demanda finalement Mac, pour briser le silence.
« Jamais aussi bien. » Répondit Stella avec un sourire.
Elle se mordit la lèvre inférieure en se rendant compte du sous-entendu, mais Mac se contenta de sourire doucement. Il s’assit sur le bord du lit, et saisit un toast. Ils ne reparlèrent pas de la soirée, mais le regard qu’ils échangèrent fut plus éloquent que tous les mots du monde.
« Je voudrais vous montrer quelque chose. » Déclara Mac en débarrassant le plateau.

Stella sur ses talons, il descendit à la cave. La moitié de la pièce avait été aménagée en atelier, mais la poussière suggérait que plus personne n’y était venu depuis un moment. Mac souffla sur le plan de travail, et s’accroupit. Il chercha parmi plusieurs cartons un objet, et quand il le trouva enfin, il l’enferma entre ses doigts, et se redressa.
« Mac ? » Il se retourna. Stella triturait son pendentif dans un geste nerveux. Finalement, elle le détacha, et le tendit à Mac. « Je l’avais commandé il y a un moment et... enfin, je pense qu’il vous ira... »
L’expert le prit. Au bout d’une fine chaîne d’argent pendait un symbole japonais.
« Ça veut dire...
_Commencement, je sais. » Souffla Mac, ému.
Il la passa autour de son cou avec un sourire, amusé de voir Stella aussi gênée.
« Merci, Stella.
_J’aurais voulu faire plus...
_Mais vous l’avez fait. » Elle redressa la tête, surprise. « Je vous suis reconnaissant pour l’écoute et le réconfort que vous m’avez donné hier soir. Et.... pour la patience dont vous faîtes preuve depuis des années avec moi.... Je sais que je ne parle pas souvent, mais... ce que vous avez fait m’a beaucoup touché. »

Stella sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle voulut lui répondre, mais Mac posa délicatement un doigt sur ses lèvres tremblantes. Il ouvrit son autre main, et dévoila une petite clef dorée, qu’il tendit à Stella.
« Claire avait réunit dans une boîte tous nos souvenirs... Elle disait que si, un jour, je voulais tirer un trait sur ma vie, je n’avais qu’à tout jeter...
_Mais, Mac, c’est votre vie, je ne... »
Il l’interrompit en refermant ses doigts fins sur l’objet. Il avait pris sa décision, et le regard émeraude brillant de larmes de Stella renforçait sa conviction.

Il essuya les joues humides de la scientifique du pouce, et l’attira à lui. Elle n’attendit pas plus longtemps, et se lova contre Mac, le serrant comme s’il allait s’enfuir. Plus qu’une clef, Mac lui avait remis sa vie... Elle ne parvint pas à bloquer une larme, mais se jura que ce serait la dernière.
« Tu pourras toujours compter sur moi. » Lui promit-elle, la gorge serrée par l’émotion.
Quand il se détacha d’elle, leurs yeux se rencontrèrent instantanément. Stella se sentit chavirer. Les yeux de Mac brillaient d’une intensité incroyable. Il effleura ses lèvres d’un doigt.
« Je sais. » Murmura-t-il.

Stella s’approcha un peu plus, et s’arrêta à quelques millimètres des lèvres de Mac. Elle chercha un quelconque désaccord dans son regard vert, et, n’en trouvant pas, l’embrassa passionnément.
Il répondit à son étreinte avec la même passion, mêlée de douceur, et les entraîna de nouveau vers la chambre. Ce jour là, on n’entendit que quelques murmures et soupirs dans la maison de Mac Taylor.

*********

voici la fin.... elle est courte... très courte.... peut-être trop courte pour 20 chapitres et ma vitesse de frappe.... mais je le met quand même Rolling Eyes Wink

*********

Epilogue :

Le vent soufflait en rafales, faisant voler les dernières feuilles des arbres. Le temps, peu clément, incitait les gens à rester chez eux. Pourtant, deux silhouettes se dressaient parmi les sépultures grises. Mac s’agenouilla devant la tombe de sa femme, et y déposa délicatement un bouquet. Une main fine se posa sur son épaule, en guise de soutien, et il ferma les yeux.

Pendant quelques minutes, ils se recueillirent en silence. Puis, Mac se leva, et, entrelaçant ses doigts avec ceux de Stella, il s’éloigna doucement.
« Je suis content que tu sois là. » Confia-t-il à la jeune femme.
« Toujours, Mac. »
Stella posa sa tête aux creux de son épaule, un tendre sourire éclairant son visage, et il entoura ses épaules d’un bras protecteur.

Alors qu’ils quittaient le cimetière, Mac se retourna une dernière fois.
*Merci, Claire.*

Fin.....
********
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AmyTaylor
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 15:26

Snif cette fic est absolument sublime...je ne me lasse pas de la lire encore et encore, le Smac est parfait, fidèle au personnages...et qu'est ce que je donnerais pas pour être à la place de Stella!!! lol!
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Flo
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyLun 24 Sep - 19:27

à chaque fois, je relis cette fic avec toutjours autant de plaisir !!! heart heart heart
je l'adore !!!!! elle est magnifique ! ^^ cheers cheers cheers

BRAVO Kibbs, et aussi merci à Doc de nous l'avoir mise sur le fo !!!

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Lily

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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyVen 28 Sep - 23:46

C'est la seconde fois que je la lis et cette fic est toujours aussi géniale cheers cheers cheers
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Lina
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptySam 29 Sep - 11:55

moi aussi c'est la seconde fois que je la lis et on ne s'en lasse pas!!vive le smack et le D/L!!! cheers cheers
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyJeu 20 Déc - 16:06

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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyVen 21 Déc - 22:04

J'ai adoré la relire. 100% DL
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stell'
Folle en voie de disparition accessoirement 100% Smac
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyVen 21 Déc - 22:45

je ne me lasse jamais non plus de lire cette fic...
le smac, c'est tellement beau !
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quebecoise1990

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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyVen 4 Avr - 0:10

amourfm3 amourfm3 amourfm3 amourfm3
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptyMer 28 Jan - 23:03

Je n'ai qu'une seule chose à dire: cette fiction était puissante en SMAC!!!

Vive le SMAC!! panda
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs EmptySam 21 Fév - 18:03

C'est la deuxième fois que je l'a lis!!! Et je l'adore!! Merci bcp!!
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MessageSujet: Re: Smac et DL : *Coeur de Glace* Auteur Kibbs   Smac et DL : *Coeur de Glace*  Auteur Kibbs Empty

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