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| La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] | |
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Flo Serial Series
Nombre de messages : 2230 Age : 34 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19185
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Dim 9 Mar - 10:58 | |
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| | | laurence0311 Gary, un point c'est tout !!!!!
Perso(s) Préféré(s) : MAC Nombre de messages : 1443 Age : 53 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19187
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Dim 9 Mar - 17:41 | |
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| | | lagentillefan "Mordue de Deeks"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack Jr (miam!) et Adam Ross Nombre de messages : 4161 Age : 42 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 20985
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Lun 10 Mar - 1:15 | |
| Merci les filles!!!Je vois que vous êtes aussi sadiques que moi Allez zou,la suite!! Pitit avertissement pour la suggestion______________________________________________________ 9- Purification Stella était enfin dans son appartement et le trouva étonnamment propre. Il était difficile de croire qu’elle s’était… absentée durant deux mois. Don (la voyant examiner son appartement avec un regard surpris) : C’est moi…J’ai pensé que vous aimeriez retrouver un appartement propre. J’espère que ça ne vous dérange pas… Stella (se tournant vers lui en souriant) : Non. Merci, Don… (très sérieuse) Vous n’avez jamais désespéré à me trouver, n’est-ce pas ? Don (hésitant, la fixant de son regard bleu, le rose colorant ses joues) : Non…Je ne pouvais pas… Je ne voulais pas croire que vous étiez… Stella : Morte ? (baissant la tête, parlant très bas) Il y a des jours où j’aurais voulu l’être… Don (fronçant les sourcils) : Pardon ? Stella (avec un sourire forcé) : Non, rien. Mais vous êtes une vraie fée du logis ! Don (embarrassé) : Si vous pouviez éviter de le crier sur les toits… Danny pourrait me demander de lui nettoyer son appart’… Stella rit doucement à cette idée. Il n’y avait que Flack qui pouvait lui redonner un peu le sourire actuellement. Et c’était grâce à lui qu’elle avait pu tenir si longtemps. Combien de fois avait-elle voulu se tailler les veines et s’était rétractée en pensant au jeune homme ? Pour une raison inconnue, la scientifique avait su qu’il la retrouverait, qu’il la chercherait, qu’il ne l’abandonnerait pas…Et jusqu’ici, tous ses espoirs s’étaient révélés justes. Mais elle ne s’attendait pas à le voir réagir aussi violemment, prêt à tuer de sang froid, sans sourciller. Manifestement, elle n’était pas la seule à souffrir…Elle devait donc continuer à l’aider, comme il le faisait avec elle…Elle voulait revoir ses yeux bleus pétiller…Elle voulait faire disparaître cette tristesse et cette colère qu’il avait au fond de lui. Et elle se jura bien d’y arriver… Don sourit légèrement en entendant le rire encore timide de Stella. Il aimait tellement l’entendre rire, la voir sourire. Mais elle devait d’abord surmonter tous ses traumatismes… Don : Stella, je vais aller faire quelques courses pour que vous puissiez dîner. Stella (effrayée de rester seule) : Don…Je… Don (sans geste brusque, lui redonnant sa plaque) : Je reviens très vite, ne vous inquiétez pas… Toujours craintive, Stella opina malgré tout de la tête, serrant la plaque du détective sur son cœur, et le vit esquisser un geste vers son visage mais il stoppa net. La scientifique put voir de la peur dans ses beaux yeux bleus et elle prit alors doucement sa main pour la poser sur sa joue, sans trembler. Elle se délecta de ce contact doux et chaleureux et eut la satisfaction de le sentir lui caresser le visage avec timidité. Il voulait vraiment qu’elle se sente en sécurité… Don (la regardant tendrement) : Je reviens, Stella…Promis… Stella (levant les yeux vers lui) : Je sais… Stella le vit alors quitter son appartement puis se dirigea vers sa salle de bain, gardant toujours la plaque de Flack contre elle. Dès qu’elle fut dans la salle d’eau, elle finit par poser le badge sur le lavabo pour pouvoir se déshabiller et se doucher lorsqu’elle aperçut son reflet dans un de ses miroirs. Elle s’observa un moment. Son corps…Son corps était… Stella (murmurant) : Je suis sale… * Don revint dans l’appartement trente minutes plus tard. Il ne pensait pas que ça lui aurait pris autant de temps mais manifestement, la moitié des New Yorkais avaient décidé de faire leurs courses dans le même magasin que lui… Ne voyant pas Stella dans le salon, Flack s’inquiéta puis entendit l’eau de la douche couler. Bien, ça devrait la détendre un peu… Rassuré, le détective commença à déballer ses achats quand il entendit autre chose. Des sanglots ? Le cœur empli d’angoisse, le jeune homme se précipita dans la salle de bain et vit Stella recroquevillée dans un coin de la cabine de douche, les larmes aux yeux, qui se frottait vigoureusement le corps, tout en répétant sans cesse : Stella (avec un ton monocorde) : Je suis sale. Je suis sale. Je suis sale… Quand Don vit la peau rouge et irritée de la jeune femme et certaines de ses écorchures recommencer à saigner, il n’hésita pas une seconde : il finit par entrer, prit une serviette au passage et atteignit Stella, recouvrant son corps et arrêtant le jet de la douche. Don (paniqué mais ferme) : Stella ! Arrêtez, vous saignez ! Stella (le fixant avec de grands yeux apeurés) : Don, je dois me nettoyer ! Je suis sale, si sale… (recommençant à se frotter vigoureusement) Il faut que ça parte… Don (l’arrêtant en lui agrippant fermement les bras, lui faisant pousser un petit cri de peur) : Vous n’êtes pas sale, Stella ! Ce n’est pas vous, c’est eux ! Ce sont ceux qui vous ont fait du mal qui sont sales, pas vous ! Surtout pas vous… Stella (se mettant à pleurer avec force) : Don…Je les sens encore sur moi…Partout… Ça s’est insinué dans ma peau…Je veux que ça disparaisse… Don (se faisant violence pour ne pas la prendre dans ses bras pour la rassurer, donnant un ton raisonnable à sa voix) : Stella, ça ne partira pas en vous arrachant la peau…Il vous faudra du temps pour oublier… Les larmes coulaient toujours à flot sur les joues de Stella et Don les essuya doucement avec ses pouces, dans un geste tendre et prudent. Il détestait la voir pleurer et la voir ainsi…dans un tel état de détresse, ça lui était insupportable. Si Mac et son équipe avaient quelques-uns des violeurs de la jeune femme, le détective n’était pas sûr qu’il pourrait éviter de les massacrer les uns après les autres… Alors que le détective lui essuyait ses larmes et commençait à la sécher en douceur pour ne pas l’effrayer, Stella le fixa un moment, totalement muette, se plongeant dans son beau regard bleu toujours triste, et elle put y lire toute son inquiétude mais aussi…son amour ! Son amour pour elle ! Et sans réfléchir, Stella embrassa Flack avec désespoir tandis que ses mains se dirigeaient lentement vers son pantalon, cherchant les cordons pour lui retirer. Surpris, le détective répondit d’abord à son baiser. Il en avait tellement rêvé…Puis, se rendant compte de ce qu’il faisait et sentant les mains de la jeune femme s’activer sur ses vêtements, il s’écarta vivement d’elle, essoufflé. Don : Stella ! Non ! Stella (suppliante) : Purifiez-moi, Don. Lavez-moi d’eux…Faites disparaître leurs présences de mon corps… Don (désespérément) : Stella… La jeune femme s’empara une nouvelle fois de ses lèvres fermes avec force, le mordant presque, et glissa ses mains sous le haut de l’uniforme d’hôpital qu’il portait toujours, le sentant frémir sous ses doigts. Il avait envie d’elle… Flack se sentait partir quand il sentit les mains fines de Stella caresser ses abdominaux mais il réussit, il ne sait comment, à s’écarter d’elle. Don (retirant ses mains de son corps) : Stella ! Pas comme ça ! Je… Stella (pleurant) : S’il vous plaît, Don… Le détective n’avait plus qu’une solution. Ça allait être rude mais il n’avait plus le choix… Don serra Stella dans ses bras avec force, l’écrasant contre lui, et l’embrassa avec passion. Et comme il s’y attendait, Stella se raidit, prenant peur, et tenta de le repousser. Don s’écarta alors d’elle, la tristesse se dessinant sur son visage, et il sentit des larmes perler sur ses joues…Encore une fois… Don (triste et persuasif) : Regardez comment vous réagissez quand je vous touche sans précaution, Stella ! Vous tremblez. Vous me craignez ! Et je vous aime trop pour vous faire encore plus de mal ! Coucher avec moi maintenant ne vous aidera pas. Dès que vous serez vraiment prête, que vous accepterez sans trembler que je vous touche vraiment, alors nous ferons l’amour…Mais pas maintenant, Stella. Ça serait une erreur… Stella : Mais je sais que vous avez envie de… Don : C’est vrai. Je ne vous mentirai pas. J’ai envie de vous à tel point que ça me fait mal. Mais vous êtes encore fragile et vulnérable…Je ne suis pas un de ces hommes qui profiterait de cette situation… Stella : Je sais, Don… (pleurant à chaudes larmes) Je suis désolée. Je suis tellement désolée. Mais je voudrais oublier. Tout oublier ! Don : Ce n’est pas votre faute, Stella. Je comprends… (clignant des yeux pour dissiper ses larmes, essayant de détendre cette triste atmosphère) Mais ne me refaites pas ce coup-là. Mon cœur ne va pas tenir sinon… Stella (avec un minuscule sourire) : Promis… Don (se levant, tout en renouant les cordons de son pantalon) : Et maintenant, sortez de cette douche et rhabillez-vous. Je vais vous préparer un bon repas… S’assurant qu’elle suivait ses instructions, le détective finit par se retourner quand une main agrippa doucement son bras. Le jeune homme se tourna pour voir deux yeux émeraude encore humides posés sur lui, presque timides. Stella : Don… Don (avec douceur) : Oui, Stella. Stella : Vous avez dit que vous m’aimiez…C’est vrai ? Malgré le fait que je… Don : Oui. N’en doutez pas, Stella. Et rien ne fera changer mes sentiments envers vous… Stella : Alors…Est-ce que je peux vous tutoyer ? Don (souriant) : Bien sûr… Stella (le retenant encore) : Don… Don (son regard bleu plein de gentillesse et de sollicitude) : Oui ? Stella (presque timide) : Je peux…Tu veux bien…m’embrasser ? Flack écarquilla les yeux, stupéfait par sa demande, haussant les sourcils à l’unisson. Stella…Stella voulait qu’il l’embrasse…Qu’il l’embrasse vraiment ? Pas pour échapper à ses démons mais pour l’avoir lui, le sentir… Stella (sentant son hésitation) : Juste un baiser, Don…Un baiser amoureux…On ne m’a jamais embrassée durant ces deux mois…Ils voulaient juste…mon corps… Don (déglutissant) : Tu…Tu es vraiment sure ? Stella (hochant la tête) : Oui. Je veux de nouveau sentir de la tendresse…Ta tendresse… Déglutissant une nouvelle fois et inspirant profondément, le jeune homme posa délicatement ses mains sur les joues de Stella, les caressant doucement avec ses pouces, puis se pencha prudemment vers elle, lui laissant le moyen de s’esquiver. Au lieu de ça, elle se mit sur la pointe des pieds et glissa lentement ses bras autour de son cou avec une certaine appréhension. Don (caressant toujours son visage) : Je ne veux pas te blesser, Stella. Jamais. Alors, si… Stella (nouant enfin ses bras sur la nuque de Flack) : Je sais… Puis leurs lèvres se joignirent enfin, avec une grande douceur. Ce baiser fut incroyablement tendre et devint un peu plus ardent. Mais Don se restreignait fortement. Il craignait la réaction de Stella s’il s’enhardissait. Elle avait besoin de temps… Les deux policiers finirent par se séparer, le souffle un peu coupé, et Stella s’éloigna légèrement, presque effrayée de sa propre audace. Flack avait les lèvres douces et fermes…Et il avait été si tendre dans ce baiser timide… Flack avait toujours ses mains sur le visage de la scientifique et caressa sa joue avec une grande gentillesse, lui souriant avec amour. Don : Je t’attends au salon…pour dîner, d’accord ? Stella (hochant la tête) : D’accord… Puis avant que le détective ne parte, la jeune femme lui déposa un bref baiser sur les lèvres puis se précipita dans sa chambre, s’empourprant de sa témérité et sentant une chaleur l’envahir. Mais la peur était encore là… Don, sous le choc de la surprise, secoua la tête et revint dans la cuisine reprendre là où il s’était arrêté. Il se sentait un peu…frustré et cela le révulsa. Il s’en voulait de ressentir ça. Il se devait de tenir ! Pour Stella. La scientifique avait vraiment besoin de temps, de douceur et de tendresse…Elle en avait été privée depuis si longtemps… | |
| | | laurence0311 Gary, un point c'est tout !!!!!
Perso(s) Préféré(s) : MAC Nombre de messages : 1443 Age : 53 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19187
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Lun 10 Mar - 7:37 | |
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| | | Flo Serial Series
Nombre de messages : 2230 Age : 34 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19185
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Lun 10 Mar - 19:37 | |
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| | | lagentillefan "Mordue de Deeks"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack Jr (miam!) et Adam Ross Nombre de messages : 4161 Age : 42 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 20985
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Mar 11 Mar - 3:55 | |
| Merci pour vos coms les filles!!!J'espère retranscrire correctement les différents sentiments et émotions que rencontrent Stella dans sa situation Allez,voilà la suite!! ______________________________________________________ 10- Tout est lié Après avoir donné des instructions précises à Danny concernant Flack, Mac attendait avec lui ses deux autres subalternes dans la salle de réunion pour recouper toutes les informations et les éléments qu’ils avaient découverts. Et surtout, la liste des violeurs identifiables de Stella… Lindsay et Hawkes arrivèrent en même temps et saluèrent les deux experts déjà présents. Puis chacun posa son rapport ou les nouveaux éléments importants pour la résolution de cette enquête sur la table. Mac : Bien. Tout le monde est prêt ? (tous acquiescèrent de la tête) Danny, à vous. Danny : Après l’inspection complète de notre maison close, j’ai trouvé les empreintes de nos blessés et de nos deux morts. J’ai aussi beaucoup d’inconnus, pas fichés. Mac : Donc aucune idée d’identité pour d’éventuels complices…ainsi que pour le chef de ce sordide réseau. Danny (grimaçant) : En effet… Mais une empreinte est liée à une autre affaire en cours. Celle dont Stella s’occupait avant son enlèvement. Mac (fronçant les sourcils) : La jeune inconnue violée et battue à mort ? Danny : Oui… Lindsay : On peut supposer que cette femme était une des « employées » de la maison close… Sheldon : Je pense plutôt que c’est une certitude. D’autres affaires sont reliées à la nôtre. Mac : Allez-y. Sheldon : Grâce au rapport médical de Stella et aux clichés de son corps, j’ai trouvé de nombreuses similitudes avec notre Jane Doe et trois autres affaires non classées. Mac : Donc, ils ont déjà eu à se débarrasser du corps de certaines de leurs « employées ». Mais pourquoi ? Sheldon : Certains clients cognent vraiment dur. Hémorragie interne fatale. Mac : Je vois…Notre mystérieuse gérante tente de contrôler ses clients mais n’y arrive pas… Sheldon : Sans aucun doute. Et après, elle se débarrasse du problème… Mac : On sait au moins pourquoi Stella a été enlevée…Ils ont dû croire qu’elle les avait découverts lorsqu’elle examinait une nouvelle fois la ruelle… Lindsay : Et elle était à proximité de leur établissement… Mac (soupirant) : Oui…Sinon, vous avez autre chose ? Danny : J’ai trouvé des préservatifs usagés dans les chambres avec des empreintes et j’ai pas mal de noms. Et accrochez-vous, parmi nos violeurs, il y a des flics… Mac (s’affaissant un peu) : C’est pas vrai… Danny : Avec ça, j’ai trouvé trois policiers_ des officiers supérieurs, deux juges, cinq avocats, un procureur, deux PDG qui ont été mêlés à une affaire de harcèlement il y a quelques temps et un médecin, soupçonné de violences conjugales. Lindsay (serrant les dents) : Il a trouvé un autre moyen pour se défouler… Danny (posant gentiment sa main sur son épaule) : Je sais…Les autres ADN et empreintes ne nous sont pas connus, mais aujourd’hui, une trentaine d’hommes sont passés dans cette maison close… Lindsay : Je sais qu’il a dû y avoir aussi des femmes… Danny haussa les sourcils, stupéfait par cette déclaration. Des femmes ? Des femmes auraient pu participer à ces horreurs ? L’être humain était vraiment tombé bien bas aujourd’hui… Mac : Ces hommes doivent tous avoir des postes importants dans la société et de gros moyens… (à Sheldon et Lindsay) Et avec les vidéos ? Lindsay : J’ai visionné toutes les miennes. J’ai une liste de 15 violeurs non masqués et connus pour les 20 premiers jours de captivité de Stella…Je ne sais vraiment pas comment elle a pu tenir aussi longtemps…C’était…C’était tellement… Danny, par réflexe, la fit se blottir contre lui et caressa ses cheveux avec tendresse. Mac avait refusé qu’il voie ces vidéos pour qu’il garde la tête froide, et surtout pour qu’il puisse aider Flack. Avec son tempérament de feu, le jeune expert pourrait avoir le même comportement de colère que son meilleur ami… Sheldon : On peut en rajouter 20 pour les 20 jours suivants. Il y en a eu plus… Mac : Je sais. Dans les derniers 21 jours, j’en ai découvert 30…Recoupons nos listes. Il devait y avoir des…habitués… Les quatre experts se réunirent pour vérifier quels violeurs ils avaient en commun et la liste restait encore impressionnante. Mac : Nous avons 35 violeurs…que l’on a pu identifier. Et ce n’est que pour Stella… Lindsay : Elle ne pourra pas reconnaître les autres… Mac : Je sais…Mais on va déjà s’occuper de ceux-là. Sheldon : Comment allons-nous les convoquer ? Certains ont beaucoup de pouvoir ici… Mac : On va demander nos convocations et nos commissions rogatoires à une femme juge de ma connaissance. Elle sera de notre côté, je le sais… Danny : Parfait. Et par qui on commence ? Mac : Le juge Mark Alpens… | |
| | | laurence0311 Gary, un point c'est tout !!!!!
Perso(s) Préféré(s) : MAC Nombre de messages : 1443 Age : 53 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19187
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Mar 11 Mar - 8:20 | |
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| | | LoLo
Perso(s) Préféré(s) : Adam & Don ♥ Nombre de messages : 127 Age : 32 Date d'inscription : 20/02/2008 Réputation : 0 Points : 18393
| | | | lagentillefan "Mordue de Deeks"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack Jr (miam!) et Adam Ross Nombre de messages : 4161 Age : 42 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 20985
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Mer 12 Mar - 2:18 | |
| Merci à vous deux pour vos coms!!! Et yop,la suite!! ________________________________________________ 11- Mon Ange Gardien Stella ne cessait de se retourner dans son lit, encore et encore. Dès qu’elle fermait les yeux, des images de tout ce qu’elle avait subi à « La Maison Close » lui revenait à l’esprit. Et quand elle arrivait à dormir, ses rêves se transformaient rapidement en cauchemars terrifiants. Elle était trop marquée par tous les sévices qu’elle avait endurés pendant ces deux longs mois et elle n’arrivait pas à les effacer de son esprit, à oublier ces terribles souvenirs…Comment pourrait-elle se sentir mieux ? Comment pourrait-elle oublier ? Comment pourrait-elle ne pas associer Don à eux ? La scientifique savait que le jeune homme voudrait aller plus loin que des baisers et des étreintes chastes et sages…Mais arriverait-elle à supporter son corps ? Stella cessa de s’interroger. Pour le moment, elle devait trouver un moyen de dormir… Et si… ? La scientifique finit par se lever et se dirigea dans son salon pour y retrouver Don, manifestement endormi sur son canapé dépliant. Don (intrigué) : Stella…Qu’est-ce qu’il y a ? Stella (sursautant en l’entendant, puis faisant une petite moue triste et navrée) : Des cauchemars… Flack se redressa, dévoilant accidentellement son torse nu aux yeux de Stella, et la regarda, inquiet. Il aurait dû y penser…Mais il était comme elle…Il n’arrivait pas à dormir… Les images de la vidéo qu’il avait vue dans le bureau de Mac ne cessaient de l’assaillir… Stella déglutit avec difficulté et ouvrit grand les yeux à la vue du corps à moitié nu du jeune détective, à la fois troublée et apeurée. Flack était fort et il pourrait faire ce qu’il voulait d’elle, d’un simple geste. Son corps lui rappelait celui des autres… Voyant le regard apeuré de la jeune femme fixé sur lui, Flack devina la raison de sa peur et se tourna pour prendre le haut de l’uniforme d’hôpital posé sur le dossier du canapé. Stella (lui saisissant le bras) : Non. Don (souriant avec gentillesse) : Stella, je comprends. Ça ne… Stella (s’approchant timidement avant de s’asseoir au bord du canapé-lit, à côté de Don) : Je…Je dois m’habituer…Je ne veux plus avoir peur…Mais surtout, je ne veux pas avoir peur de ton corps… Avec une main tremblante, Stella rapprocha sa main du torse nu de Flack, qui hésitait entre la laisser faire ou l’arrêter, et regarda intensément ses yeux bleus, qui exprimaient à la fois sa confusion et son amour pour elle. Elle avait pris la bonne décision. Si elle voulait que leur relation évolue, elle devait pouvoir le toucher sans peur… La scientifique toucha enfin avec légèreté la peau nue de Don, posant sa main sur son cœur dont elle pouvait entendre les battements frénétiques et affolés. Et ressentir ces battements qui lui étaient destinés troubla encore plus Stella. Le jeune homme l’aimait donc tant qu’un simple toucher le faisait réagir ainsi. Et malgré tout, Don tenait. Il n’essayait même pas de l’étreindre, de la serrer contre lui. Stella pouvait voir de la crainte dans ses yeux bleus et elle savait qu’il avait peur de lui faire mal. Pas physiquement, mais psychologiquement. Il ne voulait pas qu’elle l’associe aux autres… Stella : Don… Don (l’interrompant, déglutissant et très troublé à ce simple contact) : Stella, pourquoi es-tu venue ? Stella (plongeant son regard dans le sien) : Je…Je voudrais dormir…avec toi… Don (grimaçant légèrement) : Stella, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne… Stella (le coupant fermement) : Je n’ai été rassurée qu’avec toi à mes côtés toute la journée, Don ! Je veux juste… essayer…S’il te plaît… Don (voulant se montrer raisonnable) : Stella, j’ai dû y aller avec mille précautions pour te toucher, même doucement. Dormir avec moi, c’est… Stella : Ne comprends-tu pas ? Je te fais confiance, Don. Tu es mon Ange Gardien…Je sais que tu ne me feras pas de mal… Comme maintenant, alors que je… Et comme une enfant curieuse, la scientifique explora enfin le torse du détective du bout des doigts, sentant chaque muscle et les frissons que sa caresse innocente provoquait. Stella aimait cette peau. Sa peau… Don sentit sa respiration s’accélérer et son cœur s’emballer encore plus. Mais il se restreignait avec force. Il voulait tellement la prendre dans ses bras, la serrer tout contre lui. Mais il savait comment Stella risquerait de réagir… Stella (entendant les battements frénétiques du cœur de Don avec étonnement, le fixant de ses yeux émeraude) : Don…S’il te plaît…Laisse-moi dormir avec toi… Et sans attendre sa réponse, la scientifique se glissa sous les draps avec rapidité, avant que son audacieux courage ne la fuie, et se remit à le regarder timidement. Stella : Don…Couche-toi… Don (intrigué) : Stella…Je t’ai dit que… Stella (souriant, rassurante) : Ce n’est pas pour ça…Couche-toi, s’il te plaît… Hésitant encore, le détective finit par s’exécuter et attendit de voir ce qu’allait faire maintenant Stella, curieux et inquiet à la fois. Flack ne voulait pas qu’elle se force en quoique ce soit… La scientifique se coucha à son tour puis se tourna vers Don et rencontra son regard bleu interrogateur et malgré tout amoureux. Respirant à fond, elle se rapprocha lentement de lui, avec timidité et presque avec appréhension, sans quitter son regard bleu des yeux. Elle pouvait lui faire une entière confiance… Flack ne bougeait pas un muscle face à l’approche timide de Stella. Il craignait qu’une quelconque réaction de sa part effrayerait la jeune femme et avorterait sa tentative d’approche volontaire. Pour beaucoup, ce simple mouvement pouvait paraître simple, mais Don savait que Stella avait puisé tout son courage au fond d’elle-même pour traverser cette étape. Mais le détective se demandait si elle n’allait pas trop vite… Don : Stella, ne te force pas… Stella (déterminée) : Je veux dormir dans tes bras… Arrivant enfin à destination, Stella posa sa tête sur le torse ferme du jeune homme, juste au niveau de son cœur, puis passa doucement un bras autour de sa taille. Elle le sentit tressaillir sous elle et se mit à sourire. Elle aimait les réactions qu’elle provoquait en lui… Stella : Tu…Tu sais, tu peux m’enlacer… Flack la regarda pour confirmation puis entoura délicatement les épaules de Stella de son bras et eut la satisfaction de ne pas la sentir trembler, juste quelques frissons. Don (inquiet tout de même) : Tu as peur ? Stella : Non. C’est agréable… Et la scientifique frotta doucement son visage contre le torse de Don et poussa un long soupir. Elle était si bien contre lui. Elle se sentait en sécurité… Flack entendit la respiration de Stella devenir régulière et vit qu’elle s’était paisiblement endormie, la main accrochée à l’élastique de son boxer, comme si elle craignait qu’on ne l’enlève une nouvelle fois, qu’on l’éloigne encore de lui, et la tête posée sur son cœur. Avec une immense douceur, le détective caressa ses beaux cheveux bouclés avant de tomber lui aussi dans un profond sommeil. Ça faisait si longtemps qu’il ne s’était pas endormi si facilement… | |
| | | laurence0311 Gary, un point c'est tout !!!!!
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| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Mer 12 Mar - 7:41 | |
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| | | LoLo
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| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Mer 12 Mar - 19:51 | |
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| | | lagentillefan "Mordue de Deeks"
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| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Mer 12 Mar - 23:41 | |
| Merci à vous toutes pour vos coms!!! et voili la suite!! Petit avertissement pour ce chapitre!___________________________________________ 12- Une nouvelle tentative Le portable de Flack se mit à sonner bruyamment le lendemain matin, réveillant ainsi le détective. Il répondit rapidement tout en s’assurant que Stella dormait toujours, comme il l’avait fait toute la nuit d’ailleurs. Inquiet, il s’était en effet réveillé plusieurs fois, surtout pour vérifier qu’il n’en profitait pas pendant son sommeil… La scientifique l’enlaçait toujours, serrée très fort contre lui et gardant l’élastique de son boxer en otage, mais elle était manifestement rassurée par sa présence chaleureuse et réconfortante et cela fit immensément plaisir à Don. Elle allait s’en sortir, quitter cet enfer… Bon, maintenant, le téléphone. C’était bien joli de s’extasier mais son interlocuteur n’allait pas attendre éternellement. Don : Flack. Ho, bonjour Mac… Stella finit par se réveiller doucement, entendant la voix du jeune détective, si agréable à ses oreilles. Une voix grave et douce. Une voix qu’elle ne craignait pas, qui n’était jamais en colère contre elle… La scientifique se rendit compte qu’elle était encore contre lui et pensa à s’écarter, un peu effrayée par ce contact. Mais elle se ravisa et préféra l’observer une nouvelle fois et le toucher, toujours avec légèreté. Flack avait vraiment un beau corps… Stella porta ensuite son attention sur le visage de Don, toujours en pleine conversation avec Mac, et l’examina avec minutie. De beaux et doux cheveux noirs de jais, des sourcils noirs bien dessinés, un nez parfait, une mâchoire forte, des lèvres fermes et tendres et des yeux incroyablement bleus, qui semblaient même avoir repris leur jolie teinte d’avant son enlèvement. Don n’était pas que beau…C’était un Ange, une création parfaite du monde et du ciel…Et cet être parfait la voulait, elle, Stella Bonasera, pourtant souillée sans doute à jamais… Flack finit par raccrocher en soupirant et, se sentant observé, baissa la tête pour croiser un magnifique regard émeraude à la fois craintif, timide et curieux. Le jeune homme finit par sourire, caressant doucement les cheveux bouclés de cette femme, qu’il considérait comme la huitième Merveille du monde. Sa Merveille… Stella finit par se redresser, fixant toujours Flack, et retira la couverture de son corps pour le scruter tout entier, une expression indéchiffrable dans le regard. Don se sentait rougir face à cette intense observation et pria pour que son corps se tienne tranquille, déglutissant. Il n’avait qu’un boxer sur lui… La scientifique laissa glisser son regard émeraude du cou jusqu’aux épaules solides, puis ensuite les bras musclés, le torse ferme aux abdominaux bien dessinés, les hanches masculines et enfin les jambes bien sculptées. Stella : Tourne-toi… Sans un mot, le détective s’exécuta, sentant le regard de la scientifique vagabonder sur son corps, et se demanda à quoi servait cet étrange…rituel ? Stella observa la nuque et le dos puissant puis les fesses fermes. Rien n’avait échappé à ses yeux, excepté la partie sous le boxer…Mais elle ne se sentait pas prête à voir ça pour le moment…Elle le fit ensuite se retourner une nouvelle fois et plongea son regard émeraude dans le sien, caressant timidement sa joue, toujours assise à ses côtés. Stella (tout doucement) : Don, tu es beau… Flack se mit immédiatement à penser à quelque chose qui pourrait calmer son désir qui l’envahissait peu à peu. Entendre Stella lui dire qu’il était beau avec une telle douceur dans la voix le faisait frissonner des pieds à la tête. Mais il ne voyait pas vraiment à quoi servait cette espèce de cérémonial… La scientifique finit par le faire asseoir et le tourna face à elle, toujours en silence. Puis elle saisit doucement ses mains pour les mener vers son corps à elle, le transperçant de son regard émeraude. Stella : Don… Caresse-moi… Flack se figea, ouvrant grand ses yeux bleus, et secoua négativement la tête. Il ne devait pas, ne pouvait pas faire ça. Le jeune détective craignait de vouloir aller plus loin s’il la touchait ainsi. Don : Non, Stella…Si je te touche, je risque de… La scientifique l’interrompit en lui posant les mains sur sa poitrine menue, heureusement couverte par un T-shirt qui lui servait de chemise de nuit, et trembla à ce contact. Mais elle tint bon, calmant sa respiration. Espérons qu’elle n’avait pas fait une erreur… Don eut le souffle coupé quand ses mains entrèrent en contact avec la poitrine de Stella et, malgré le T-shirt, il pouvait sentir les moindres détails à travers le tissu. Il ressentit aussi que la jeune femme réagissait à la caresse immobile de ses doigts et il sentit le désir l’envahir. Doucement, il essaya de sortir ses mains de son emprise. Il ne voulait pas qu’elle croie qu’elle le dégoûtait… Stella le retint avec une force surprenante et le détective put voir sa lèvre inférieure trembler, signe annonciateur de sanglots. Stella (relâchant ses mains) : Je…Je le savais… Don : Non, Stella ! Ce n’est pas ce que tu crois ! J’ai l’impression que tu veux aller trop vite ! Tu as besoin de temps… Stella : J’ai besoin de toi ! Et je pense à toi ! Tu ne pourras pas tenir à ce rythme ! Don (avec une moue comique) : En me faisant te tripoter, en effet… Stella : Ce n’est pas ce que je voulais dire… Don : Ecoute, Stella. Je veux que tu te sentes prête, pas que tu te forces pour me faire plaisir, ok ? Je peux attendre… Stella : Je sais, ça. Mais tu ne comprends pas…Si tu continues à me traiter comme une poupée de porcelaine, nous n’évoluerons jamais ! Don : Stella…Actuellement, tu es une poupée de porcelaine, vulnérable et fragile…Dès que quiconque t’approche, tu te recroquevilles ou tu cries. Et si je ne fais pas attention lorsque je te touche, je sens ton corps se raidir… Stella : C’est pourquoi je veux que tu me touches maintenant…Que je m’habitue à tes mains sur moi…Tu es mon remède, le seul qui peut m’aider à dépasser tout ça… Don (vaincu) : D’accord…Mais dès que je sens qu’il y a un malaise, j’arrête. Compris ? Stella : D’accord. Heu…Je garde le… Don : Je ne comptais pas te le faire enlever, tu sais… Stella sourit alors au jeune homme puis s’approcha lentement de lui, l’invitant à la toucher. Don mit une immense délicatesse dans ses gestes et y alla avec lenteur. Il posa ses mains d’abord sur le cou délicat de la scientifique et continua sur la ligne des épaules. Tout allait bien pour le moment, pas de tremblement ou de plaintes terrifiées… Le détective finit par s’approcher un peu plus d’elle et fit glisser ses mains le long de son corps, suivant les courbes gracieuses de ce dernier. Stella frissonna ce qui stoppa les caresses de Flack. Stella (les yeux clos) : Non…C’est bon. Continue…C’est si…tendre… Don continua donc, déglutissant, sachant qu’il mettait son self-contrôle à rude épreuve, mais respira à fond. Soudain, il sentit les mains de Stella se poser sur lui et le caresser timidement à son tour…Putain de bordel de merde ! Il n’allait pas tenir… Il se sentait à deux doigts d’exploser, détruisant les chaînes qu’il s’était forgées pour résister à son désir. Don (inspirant profondément, levant les yeux) : Ste…Stella…Je… A son grand soulagement, la scientifique finit par retirer ses mains. Mais elle les déposa immédiatement après sur les siennes et, tremblant sans s’en rendre compte, les guida vers… Don : Non, Stella ! Je n’irais pas plus loin ! Tu trembles comme une feuille ! On en a suffisamment fait pour… (Stella le poussa sur le matelas, le recouchant) Stel… Et il fut interrompu par les douces lèvres de la scientifique. C’était un baiser timide mais la chasteté n’y était pas… Don y répondit avec douceur mais il laissa ses bras étendus le long de son corps. Après cette petite séance de caresses exploratoires, il savait qu’il risquait d’être trop passionné pour Stella actuellement. Par contre, son self-contrôle l’étonna mais il fallait dire aussi que les atroces images de la vidéo de la veille avaient tendance à surgir dans son esprit quand il atteignait ses limites, freinant ainsi bien malgré lui toutes ses pulsions. Don s’était juré une chose : dès que le bon moment serait venu, il s’était promis qu’il serait le plus doux et le plus tendre possible, espérant ainsi effacer la trace des autres en même temps… Les deux amoureux finirent par séparer leurs lèvres et se regardèrent, les yeux émeraude dans les yeux bleus. Don (respirant à fond pour reprendre le contrôle de lui-même, souriant) : J’aime quand tu m’embrasses… Stella (presque timide) : Moi aussi…C’est si…doux… Don (se redressant, avec espoir) : Un autre ? Stella (opinant de la tête, lui offrant son visage) : S’il te plaît… Flack reprit alors délicatement les lèvres de Stella dans un baiser le plus doux et le plus tendre possible. Il la sentit poser ses mains sur son visage et rapprocher son corps du sien…Non, il fallait arrêter là… Le détective finit par rompre leur baiser, sentant la déception de Stella, et caressa sa joue pour qu’elle comprenne. Don : Stella…On ne doit pas brûler les étapes…Allons-y doucement, d’accord ? Stella : D’accord… Don (s’asseyant au bord du lit) : On doit y aller, Stella. Mac m’attend pour l’enquête et toi, tu dois voir le psy. Stella (réticente) : Je… Don (la regardant tendrement) : Ne t’inquiètes pas. C’est une amie de Hawkes, très compétente. Elle a accepté de s’occuper de toi…Et puis, je ne serai pas loin… Stella : Mais…Don, tu peux… Don : Quelqu’un de spécialisé doit t’aider… Stella : Je n’ai besoin que de toi. Don (souriant, avec gentillesse) : Non. Tu as aussi besoin de tes amis et de parler de tout ce qui t’est arrivé à quelqu’un. Mais je ne suis pas la bonne personne pour en parler et tu le sais… Stella soupira et opina de la tête. Don avait raison. Quand il l’avait retrouvée et vu les horreurs qui se déroulaient dans cet établissement, sachant pertinemment qu’elle les avait subies, le jeune homme était devenu comme fou furieux et sans pitié, prêt à tuer quiconque l’approcherait encore. Don : Je devrais sans doute la voir aussi… Stella (protestant) : Don ! Tu n’as pas de problème ! Don : Stella…Si tu ne m’avais pas retenu, j’aurais tué ces mecs jusqu’au dernier, sans aucun remord…Et je suis flic, je ne dois pas agir comme ça ! C’est difficile pour moi de l’accepter mais je veux régler ça… Stella se jeta alors dans ses bras et pleura doucement contre lui, tellement désolée. C’était de sa faute… Stella : Pardon, Don…Pardon… Don : Tu n’as rien à te faire pardonner…Tu es la victime. La victime de ma négligence… Stella (protestant en fronçant les sourcils) : Don, je… Don (s’arrachant à l’étreinte de ses bras, la coupant) : On doit vraiment y aller. Alors que le détective se leva pour se préparer, Stella l’observa : il se sentait encore coupable…Comment le convaincre qu’il n’était en rien responsable dans son enlèvement et ses…agressions ? Les deux policiers se préparèrent rapidement et quittèrent enfin l’appartement de la scientifique en direction du central. Cette journée allait être longue et difficile… | |
| | | GwenLuna Ne pas déranger !!! En pleine séance photo !!!!!!
Nombre de messages : 808 Age : 37 Date d'inscription : 23/09/2007 Réputation : 0 Points : 18898
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Jeu 13 Mar - 0:25 | |
| J'adore vraiment à quel point elle y tient à cet élastique de boxer^^... çà a été son doudou toute la nuit . Par contre, si je pouvais trouver un mec comme lui qui ne râle pas juste parce que tu le regardes dormir ou autre, çà serait vraiment le pied LOL Mais bon, c'est vrai qu'à la place de Don, je pense que je ferai tout ce que la personne veut pour qu'elle se sente bien. En tout cas, chapeau au self control de ce jeune homme quoi que sur la fin, il a faillit craquer quand même. je veux voir jusqu'à où tu vas pousser son self control | |
| | | laurence0311 Gary, un point c'est tout !!!!!
Perso(s) Préféré(s) : MAC Nombre de messages : 1443 Age : 53 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19187
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Jeu 13 Mar - 7:14 | |
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| | | LoLo
Perso(s) Préféré(s) : Adam & Don ♥ Nombre de messages : 127 Age : 32 Date d'inscription : 20/02/2008 Réputation : 0 Points : 18393
| Sujet: Lolo Jeu 13 Mar - 17:10 | |
| How il est vraiment chou !! Vivement la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !!
QUEL TALENTS ! | |
| | | Flo Serial Series
Nombre de messages : 2230 Age : 34 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19185
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Jeu 13 Mar - 18:18 | |
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| | | lagentillefan "Mordue de Deeks"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack Jr (miam!) et Adam Ross Nombre de messages : 4161 Age : 42 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 20985
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Ven 14 Mar - 0:55 | |
| Merci à vous toutes pour vos coms et vos encouragements pour ce brave Don.Je transmettrais Allez,sans plus attendre,voilà la suite!! _________________________________________________ 13- Incontrôlable Flack avait accompagné Stella devant le bureau de Mac où la psychologue Celine Kendall s’était provisoirement installée pour cette première séance avec la scientifique. C’était une idée du jeune détective. Il pensait que Stella serait plus à l’aise dans ce lieu familier et Hawkes avait estimé que cela serait en effet préférable. Le détective préféra attendre que Stella entre dans le bureau, lui laissant une nouvelle fois sa plaque pour son réconfort, et partit chercher Mac, voir où lui et son équipe en étaient. Don fut étonné de voir Danny devant la salle d’interrogatoire mais, haussant les épaules, il le salua rapidement et s’apprêta à y entrer quand… Danny (lui saisissant fermement le poignet) : Non, Don. Mac ne veut pas te voir ici. Don (intrigué) : Pourquoi ? Danny : Kaile a été assignée à l’affaire…Du moins, pour cette partie-là… Don (menaçant) : De quelle partie tu parles, Danny ? Danny : Je… (soupirant en voyant le regard sans équivoque de son ami) L’affaire concernant Stella… Don (serrant les dents à se les casser) : L’un de ses violeurs est dans cette salle ? Danny : Oui. Mais tu n’y rentreras pas. Et tu ne verras ou n’interrogeras aucun des violeurs de Stella. Va t’occuper plutôt des autres éléments concernant « La Maison Close ». (avec une moue comique, espérant le détendre un peu)Et, au fait, merci pour les petits bouts de cervelle… Don (ignorant sa plaisanterie) : Laisse-moi voir l’interrogatoire. Danny (grimaçant) : Ce n’est pas une bonne idée, Don… Don (avec une fermeté peu habituelle chez lui) : Laisse-moi le voir ! Le jeune expert hésita, ne sachant pas, pour la première fois, comment pourrait réagir son meilleur ami juste en voyant le déroulement de l’interrogatoire. Vu le massacre qu’il avait fait à lui tout seul quand il avait retrouvé Stella… Le détective n’attendit pas plus longtemps la réponse de Danny et entra dans la salle adjacente à la salle d’interrogatoire, finalement suivi par son ami. L’expert suivait les ordres de Mac : veiller à ce que Flack ne fasse pas de bêtises et prévenir toutes réactions vengeresses ou autres… Don vit le suspect qu’allait interroger Mac et fulminait déjà, sa respiration s’accélérant et sa fureur assez visible aux yeux de son collègue : le vénérable juge Mark Alpens… Danny : Don…Tu ne… Don (grommelant, furieux) : Ce n’est pas un suspect, Danny, c’est un coupable… Danny : Calme-toi. Il va peut-être nous permettre de démanteler le réseau… Don (le fusillant du regard) : Si vous faites le moindre marché avec lui… Danny : Il n’y aura aucun marché. Les hommes que tu as dégommés nous ont dit pas mal de choses dont l’existence de plusieurs bâtiments de ce genre à New York. Le problème, c’est qu’ils ignorent où ils se trouvent. Ils sont assignés au même établissement. Mais leurs clients savent où peuvent se trouver les autres… Don (croisant les bras, se calmant un peu) : Je vois… Danny (voyant Mac entrer) : Ça y est, ça va commencer… * Kaile Maka laissa à Mac le soin d’interroger le suspect. Et quel suspect. Un juge, rien que ça ! Et qui prônait une place à la Court Suprême…ce qui était maintenant fort compromis avec cette accusation de viol… La détective pouvait voir le dégoût s’exprimer sur le visage de l’expert et elle le comprenait, même si elle n’avait rien vu des vidéos ou autres photographies. Mais le résumé de l’affaire lui avait largement suffit… Mac toisait le juge de toute sa taille, le fixant d’un regard froid et implacable, et semblait même devenir plus imposant, plus menaçant. Tout à fait normal, étant donné que Stella était sa meilleure amie…L’expert finit enfin par parler. Mac (d’une voix glaciale) : Savez-vous pourquoi on vous a amené ici, juge Alpens ? Alpens : Pas vraiment, non… Mac : Pour viol. Alpens (les yeux exorbités) : Viol ? Allons, vous plaisantez. Je n’ai violé personne ! Mac : Oh, vraiment ? (lui jetant une photo de Stella) Et elle ? Alpens (fronçant les sourcils, étonné) : Emeraude… ? * Danny sentit son ami se crisper à ses côtés lorsque le juge prononça ce mot et le regarda, inquiet. Danny : Don ? Du calme, mon vieux… Don respira à fond mais serra les poings avec force, à s’en faire blanchir les phalanges. Danny avait raison. Il devait rester calme. Calme et professionnel… Le jeune expert dévisagea son ami, étonné de voir une telle expression de rage sur son visage. Manifestement, ces paroles avaient réussi à vaguement le calmer mais il ne pouvait assurer que le juge aurait survécu à la fureur de Flack… Les deux policiers continuèrent à observer et écouter l’interrogatoire. * Mac (croisant les bras) : Vous la connaissez, on dirait… Alpens (hésitant, se sentant piégé) : Heu… Mac (se penchant vers lui, les mains posées sur la table) : Inutile de nier, nous avons des vidéos vous montrant entrain de violer cette femme. Alpens (protestant) : Ce n’était pas un viol ! Mac (haussant les sourcils, incrédule) : Pardon ? Vous voulez me faire croire qu’elle était consentante ? Alpens (balbutiant) : Ce…Ce sont les règles de cet établissement… « La Maison Close ». Ces femmes acceptent toutes les violences et jouent la comédie pour…exciter. Mac (contenant sa rage, ulcéré) : Vous trouviez qu’elle jouait la comédie ?! Alpens : Pourquoi ces questions ? Elle a dit que je l’avais violée ?! Enfin, vous n’allez pas croire les paroles d’une pute ! Brusquement, Flack débarqua fou furieux dans la salle d’interrogatoire, arrachant presque la porte de ses gonds, et fonça droit sur Alpens, malgré Danny qui faisait tout son possible pour le retenir. Mac ne réagit pas immédiatement, surpris par l’entrée fracassante du jeune détective, mais aussi par sa présence ici. Don se dégagea facilement de l’emprise de Danny, prit le juge terrorisé par le col de sa veste et le plaqua contre un mur, ne lui faisant plus toucher le sol. Don (avec une voix pleine d’une rage froide) : Osez répéter ça devant moi… Alpens (effrayé et ne comprenant pas) : Mais qu’est-ce qui vous prend ?! Nom de Dieu, ce n’était qu’une pute parmi d’autres ! Don (avec une fureur glaciale) : Vous faites erreur… Mac (réagissant enfin) : Flack ! Le détective n’écouta pas l’expert et finit par faire violemment rasseoir Alpens sur sa chaise puis lui colla le visage sur la table, juste à côté de la photo de Stella, lui écrasant la tête contre la surface dure. Danny, que Kaile aidait à relever, fixa la scène les yeux exorbités : il n’avait jamais vu Don dans cet état et cela en était vraiment effrayant… Don (pressant encore la tête du juge contre la table): Cette femme est un flic ! Et elle s’appelle Stella Bonasera. Et par votre faute, elle… Alpens (apeuré mais aussi sur un ton colérique) : Lâchez-moi ! Ce n’est pas ma faute si elle faisait des extras ! Hors de lui, Flack fit brutalement retourner l’homme face à lui et dirigea sa main vers son arme. Cet homme…Non, ce détritus ne méritait pas de vivre… Soudain, le jeune détective se retrouva plaqué sur la table et sentit quelqu’un lui faire une clé au bras. Il ne connaissait qu’une seule personne capable de faire ça… Don (furieux et se débattant avec force) : Mac ! Bordel de merde, lâchez-moi ! Ne protégez pas cette sale petite ordure ! Mac (d’une voix forte et persuasive, le tenant fermement) : C’est vous que je protège, Flack ! Vous et Stella ! Ça ne l’aidera pas si vous le tuez ! Vous le savez ! Don se rappela alors les paroles de Stella lors de sa libération de la maison close : « Ne tuez pas pour moi. » Le jeune homme finit par cesser de se débattre et se mit à sangloter en silence. Mac le lâcha enfin tandis que Kaile menait Alpens dans la cellule la plus proche. Danny et Mac observaient tristement le détective qui s’était prostré dans un coin de la salle et qui martelait le mur de ses poings. Danny (s’approchant prudemment) : Don, lève-toi. S’il te plaît, lève-toi… Flack releva la tête, les joues inondées de larmes, et regarda son meilleur ami, la culpabilité s’exprimant sur son visage. Don (d’une voix étranglée) : C’est de ma faute, Danny, si elle a subi tout ça ! C’est de ma faute si on l’a enlevée et violée, si elle a vécu cet enfer. Je n’ai pas été assez vigilant. Mac (s’accroupissant à son tour) : Vous n’êtes pas responsable, Flack. Stella était à proximité d’un de leurs repères et ils se sont sentis menacés. Même si vous aviez été près d’elle, ça aurait été la même chose…Sauf que vous seriez mort… Stella (faisant sursauter les trois hommes, la plaque de Don toujours sur le cœur) : Mac a raison, Don…Combien de fois devrais-je te dire que tu n’y es pour rien ? Tu n’as rien à me prouver ou à te faire pardonner… Don (avec tristesse) : Stella… La scientifique s’approcha doucement de lui, faisant un léger écart pour éviter Mac et Danny, et le prit lentement dans ses bras, caressant tendrement ses doux cheveux noirs, posant sa tête au creux de son épaule. Mac comprit mieux ce que voulait dire Lindsay par « soutien mutuel » et il se leva, invitant Danny à le suivre. Il valait mieux les laisser seuls pour le moment. Stella devait réparer le cœur meurtri de Flack, comme ce dernier avait commencé à le faire avec celui de Stella… | |
| | | Danny-1712 Créatrice de Talent, prévoir les bavoir avant toute consultation de ces oeuvres !!!
Perso(s) Préféré(s) : Danny,Lindsay,Don Nombre de messages : 1056 Age : 33 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19365
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Ven 14 Mar - 13:54 | |
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| | | laurence0311 Gary, un point c'est tout !!!!!
Perso(s) Préféré(s) : MAC Nombre de messages : 1443 Age : 53 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19187
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Ven 14 Mar - 18:24 | |
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| | | lagentillefan "Mordue de Deeks"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack Jr (miam!) et Adam Ross Nombre de messages : 4161 Age : 42 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 20985
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Sam 15 Mar - 1:52 | |
| Merci les filles pour vos coms!!! et voilà la suite!! _____________________________________________________ 14- Première séance Petit retour en arrière, au moment où Stella entra dans le bureau de Mac pour voir le docteur Celine Kendall. Quand elle finit par entrer, la scientifique se trouva face à une jeune femme d’une trentaine d’année qui lui souriait poliment…et aussi avec une certaine gentillesse. La peau très mate, sans doute une métisse, une belle chevelure noire, des yeux vert clair, cette femme inspirait la confiance. Mais malgré tout, Stella la craignait. Seul Don ne l’effrayait pas…Et elle arrivait à parler à ses amis et collègues…Mais les gestes affectueux ne venaient plus naturellement… La psychologue s’approcha de Stella, la main tendue et un large sourire aux lèvres, et vit le mouvement de recul et le regard méfiant de sa patiente. D’accord, le traumatisme était profond… Celine (compréhensive, retirant sa main) : Pardon. Sheld ne m’a pas donné beaucoup de détails sur votre état. Juste un résumé…Asseyez-vous, je vous en prie. Stella, toujours craintive et méfiante, obéit et s’assit sur le fauteuil confortable, habituellement occupé par Mac, serrant la plaque de Don contre elle, comme si elle voulait le sentir à ses côtés. Et ça semblait marcher… Celine (s’asseyant à son tour, croisant élégamment les jambes) : Je suis le docteur Celine Kendall. Et je peux vous assurer que j’ai déjà travaillé sur des cas comme le vôtre. Stella (ne sachant quoi dire, très mal à l’aise): Ha…Bien…Enchantée de vous connaître. Celine : Moi de même, lieutenant Bonasera. Commençons, d’accord ? (avec hésitation, Stella opina de la tête) Bien. Pouvez-vous me raconter votre vie pendant la période de votre captivité…Bien entendu, si vous ne voulez pas m’en parler, je ne vous forcerai pas la main. Et les détails ne sont pas nécessaires. Faites comme vous le sentez, mais en parler peut vous… Stella : Je vais vous raconter. Tout vous raconter. (plus bas) Pour Don… Celine fronça légèrement les sourcils et nota « Don » dans un coin de son carnet puis écouta avec attention la scientifique. Durant tout son monologue, Stella tenta de rester la plus neutre possible mais les larmes coulèrent malgré elle. Tous ces mauvais souvenirs arrivaient par vagues successives mais la scientifique arriva à terminer son récit. Celine remarqua la plaque que Stella serrait sur son cœur, comme un talisman. Celine : C’est bien, lieutenant. Merci beaucoup. (montrant le badge) C’est votre plaque ? Stella (surprise par la question) : Heu…Non. C’est celle de Don… Celine haussa un sourcil. Encore ce Don… Celine (intéressée) : Don ? Stella : Le lieutenant Don Flack Jr. Il…C’est lui qui m’a sauvée. Il m’a permis de résister… Celine : Comment ça ? Stella : Je…Plusieurs fois, j’ai voulu me suicider…Mais, je voulais le revoir avant…Et… Celine : Et ? Stella : Je…Je savais qu’il me cherchait, qu’il allait me trouver…Alors, j’ai continué à tenir… Celine : Mais ce n’est pas qu’un soutien moral, n’est-ce pas ? Sa plaque me le montre… Stella : En effet…Je…Je ne me sens bien que quand il est là…Je me sens en sécurité avec lui…Et…je…je l’aime… Cette dernière révélation surprit la psychologue. Une femme aussi malmenée que Stella Bonasera était amoureuse d’un homme ? Elle pouvait encore aimer ? Celine décida de creuser la question. Celine : Vous êtes amoureuse de lui ? Stella : Oui. Celine : En êtes-vous sure ? Stella (fronçant les sourcils, méfiante) : Que voulez-vous dire ? Celine : N’auriez-vous pas confondu la gratitude et l’amour ? Ce ne serait pas la première fois…Beaucoup de femmes faisaient un transfert lors d’épisode particulièrement dramatique ou traumatisant de leur vie…Stella n’était peut-être pas une exception… Stella (déterminée) : Non. Je l’aimais déjà avant mon enlèvement mais… Celine (haussant un sourcil) : Mais ? Stella : Il ne le savait pas. Celine : Pourquoi ne pas lui avoir avoué ? Stella : J’avais peur…Il est beaucoup plus jeune que moi et j’ignorais ses sentiments envers moi…Jusqu’à il y a peu… Celine : Ha oui ? Stella : Il…Il m’aime aussi… Celine : Je suis heureuse pour vous…Pourtant, je sens un « mais »… Stella hésita. Devait-elle vraiment raconter sa vie sentimentale à cette femme qu’elle connaissait à peine ? Celine (voyant son hésitation) : Tout va bien. Vous n’êtes pas obligée de me dire tout maintenant. Vous avez besoin de temps… Stella (soudain agacée, surprenant Celine) : Je sais ! Don me le dit assez souvent ! Celine plissa les yeux. Elle avait touché un point sensible… Celine : Pourquoi cela vous énerve-t’il autant ? Stella (se levant sous le coup de la colère) : Pourquoi ? Pourquoi ?! Parce qu’à cause de toute cette histoire, je me sens faible. J’ai un homme merveilleux qui m’aime et qui agit si gentiment avec moi qu’il en oublie ses besoins personnels ! Et moi, j’ai peur ! Peur d’aller plus loin, peur de faire l’amour avec lui ! Alors que je l’aime tellement ! J’ai envie de lui tout en le craignant à la fois ! Je veux dépasser ça rapidement mais lui ne veut pas que je me précipite. Celine (d’un ton apaisant) : Et il a raison, Stella. Vous devez surmonter votre traumatisme, pas l’effacer de votre mémoire d’un coup de baguette magique. En voulant aller trop vite, vous garderez cette peur au fond de vous et vous ne pourrez jamais être à l’aise avec votre petit ami lorsque vous ferez l’amour. Malgré vous, vous aurez peur de lui et cela le fera souffrir plus qu’autre chose… C’est vraiment ce que vous voulez ? Stella (sanglotant) : Non, bien sûr que non… Celine (l’invitant à se rasseoir) : Alors, écoutez-le. Qu’est-ce que vous arrivez à faire avec lui ? Stella (rougissant) : Je…On s’embrasse…Toujours doucement… Et on s’enlace… beaucoup… Celine : Oui…C’est tout ? Stella : Je…Je l’ai touché et regardé lorsqu’il était…presque nu… Celine : Avez-vous eu peur ? Stella : Oui…Mais il n’a pas bougé…Il m’a laissée faire, sans rien tenter… Celine haussa les sourcils, surprise. Elle devait vraiment voir ce Don Flack… Comme n’importe quel être humain, cet homme devait avoir ses limites… Celine : Autre chose ? Stella : Je…Je lui ai demandé de…me caresser… à travers mon T-shirt… Celine : Comment avez-vous réagi à son contact ? Stella : Heu…Bien, je crois. Il a été…très doux, très tendre…J’ai voulu essayer qu’il me touche plus…intimement mais je me suis mise à trembler et il a arrêté. La psychologue était impressionnée par ce Flack. Peu d’hommes arrivaient à retenir leurs pulsions dans ce genre de cas…Mais ça pourrait amener des problèmes pour lui aussi… Celine : Il a eu un excellent réflexe. Votre ami doit beaucoup vous aimer… Stella : Je sais. Mais je voudrais tellement pouvoir le laisser m’aimer comme il le souhaiterait, m’abandonner à lui. Mais je vois bien qu’il a peur de me faire du mal…Et moi, j’ai toujours cette terreur qui me noue les entrailles… Celine : Ecoutez, Stella. Ce genre de traumatisme peut être long à surmonter… (voyant l’expression déçue de Stella, la rassurant) Mais ça peut aussi être court. C’est selon votre personnalité et votre entourage…Pour le moment, continuez ce que vous avez commencé avec le lieutenant Flack. Mais à votre rythme. Inutile d’accélérer les choses, ça ne vous aidera pas, d’accord ? Stella (soupirant tristement) : D’accord… Celine : Ne vous inquiétez pas, Stella. Vous serez capable de faire son bonheur. Ça sera un peu long, c’est tout…Et au moindre souci, venez me voir. Ma porte vous sera toujours ouverte. Stella : Merci. A ce sujet, est-ce que Don pou… La scientifique fut interrompue par des éclats de voix en dehors du bureau et entendit clairement « Flack », « pété les plombs » et « interrogatoire ». Stella, inquiète, se leva rapidement et se précipita vers la sortie du bureau de Mac, saluant tout de même le docteur Kendall. Stella : Merci. Celine : Dites à votre ami que j’aimerais le voir… Stella : Il le demandait justement…Au revoir, docteur. La jeune psychologue lui sourit et la vit sortir, se sentant étonnamment rassurée. Au fond de son cœur et en tant que professionnelle, elle sentait que le lieutenant Stella Bonasera s’en sortirait…Et peut-être plus vite qu’elle ne pensait… | |
| | | Flo Serial Series
Nombre de messages : 2230 Age : 34 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19185
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Sam 15 Mar - 19:53 | |
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| | | lagentillefan "Mordue de Deeks"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack Jr (miam!) et Adam Ross Nombre de messages : 4161 Age : 42 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 20985
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Dim 16 Mar - 5:32 | |
| Merci Flo!! et voilà la suite!! ______________________________________________ 15- Une voix Il fallut une dizaine de minutes à Flack pour se calmer et la présence de Stella à ses côtés, ses bras autour de lui qui le serraient tendrement, l’y aida grandement. Finalement, la scientifique se demandait si Don n’avait pas eu raison hier soir : il devrait peut-être voir le docteur Kendall…De toute manière, la psychologue voulait le voir…Peut-être que cette jeune femme arriverait à le faire parler pour savoir ce qu’il ressentait et ce qui le rongeait tant. Les deux enquêteurs finirent par quitter la salle d’interrogatoire, la main dans la main, sous le regard interrogateur et intrigué de plusieurs policiers qui s’étaient ramenés quand ils avaient entendu qu’il y avait eu un conflit plutôt violent entre un suspect et un détective. Cet incident était même parvenu jusqu’aux oreilles du supérieur de Flack mais heureusement, Mac était parti régler ce problème rapidement. Vu l’état de nerfs actuel du jeune détective, Stella estima qu’il valait mieux qu’ils rentrent et appela donc Danny pour l’avertir. Mais un nouveau problème pointa le bout de son nez alors qu’ils se dirigeaient vers la sortie… Alors qu’ils passaient devant la réception, Don sentit soudain Stella trembler comme une feuille et se serrer tout contre lui, apeurée. Qu’avait-elle ? Etait-ce une rechute ? Don (inquiet) : Stella ? Stella (la voix pleine de terreur): Il…Il y en a un ici… Flack se figea et comprit ce que voulait dire la jeune femme par « un » : l’un de ces violeurs… Le détective entoura les épaules de la scientifique de son bras, rassurant, et essaya de calmer ses tremblements incontrôlables. Elle était tétanisée… Don (la forçant à le regarder) : Comment le sais-tu ? Tu…Tu ne les as… Stella (tremblante, commençant à se recroqueviller) : Sa…voix. J’ai…J’ai reconnu sa voix… Don (la réconfortant comme il pouvait) : Lequel est-ce ? Stella (agrippant sa chemise, les mains crispées) : L’homme à l’accueil… Don : Celui qui parle à Foster ? Stella : Oui… Don (s’écartant gentiment d’elle) : Ne bouge pas. Je vais m’en occuper… Stella (s’accrochant à lui, criant de frayeur) : Non ! Non ! Quand l’homme en question, Ben Langton, entendit la voix apeurée de la scientifique, il se retourna et fut stupéfait de la voir. Que faisait Emeraude dans un commissariat ? Et dans les bras d’un type ? Elle s’était fait surprendre entrain de racoler ? Ou bien… Langton (intrigué et inquiet, à Foster) : Heu…Vous avez fait une descente dans un bordel ? Foster (étonné par la question) : Non. Pourquoi ? Langton (hésitant) : Heu…Et bien… Don (s’étant discrètement rapproché de lui, protégeant Stella de son corps, celle-ci accrochée à sa veste) : Parce que Monsieur a été un client de « La Maison Close »… (menaçant) Et il va me suivre bien gentiment… Langton : Et pour quelle raison, je vous prie ? Don (froidement, le regard haineux) : Viol. Et vous n’êtes pas suspecté, vous êtes coupable. Je le sais… Langton (outré) : Quoi ?! C’est de la diffamation ! En entendant l’homme criait de colère, Stella resserra son emprise sur la veste et le corps de Flack. Elle détestait ces cris…Ils étaient toujours en colère contre elle… Alors qu’il ne lâchait pas Langton de ses yeux bleus, devenu polaires pour l’occasion, Don posa une main réconfortante sur celle de Stella. Elle était terrorisée… Don (continuant, implacable) : On verra ça avec vos empreintes et votre ADN, ok ? Allez, tournez-vous. Langton (s’exécutant tout en désignant Stella) : Et elle ? Vous ne l’arrêtez pas ? Don (le menottant sans aucune douceur, la voix remplie d’une colère contenue) : Non. Langton : Mais enfin ! C’est une des prostituées de « La Maison Close » ! Flack vit rouge une nouvelle fois et plaqua son prisonnier sur le comptoir du sergent Foster, qui recula de surprise. Don (crachant avec colère) : Non ! T’as tout faux ! Elle est flic. Et elle n’était pas là-bas par plaisir… (le relevant brutalement) Tu ne la toucheras plus jamais…Ni une autre femme d’ailleurs… Langton (paniqué) : Mais…Mais…Je savais pas… Don (d’un ton plein de dégoût) : Ce n’est pas une excuse…Tout sévices corporels est puni par la loi de toute manière. Flack voulut ensuite avancer mais Stella l’en empêcha, figée et terrorisée, s’accrochant si fort à lui que cela inquiéta le jeune homme. Il avait l’impression de revoir la Stella effrayée qu’il avait retrouvée dans cette chambre, celle qui avait peur de tout ce qui l’entourait… Don (à un agent) : O’Reily. Amène ce type au lieutenant Taylor et dis-lui de faire des prélèvements d’empreintes et d’ADN. Ça concerne l’affaire de « La Maison Close ». O’Reily (saisissant Langton par le bras) : Bien, lieutenant. Don (une fois que l’agent partit) : Stella…On va rentrer, d’accord ? Le détective sentit la jeune femme lâcher doucement prise et la vit soudain défaillir. Il l’attrapa de justesse et la prit dans ses bras, la regardant d’un air triste et inquiet et la menant vers la sortie. Durant le trajet jusqu’à sa voiture, Flack observa Stella. Elle semblait si vulnérable maintenant, prostrée ainsi dans ses bras comme une enfant terrorisée. Ce dernier évènement aurait certainement des répercussions. Mais lesquelles ? | |
| | | laurence0311 Gary, un point c'est tout !!!!!
Perso(s) Préféré(s) : MAC Nombre de messages : 1443 Age : 53 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19187
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Dim 16 Mar - 8:38 | |
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| | | Flo Serial Series
Nombre de messages : 2230 Age : 34 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19185
| Sujet: Re: La Maison Close [ship--Stellack/léger DL] Dim 16 Mar - 17:06 | |
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