Je sais que le titre est bateau mais j'ai pas trouvé mieux -_-'
Je vous laisse apprécier (ou pas) le pairing qui est je pense pour le moins inhabituel, rare...
Vous devez ce OS de la part de la smackienne que je suis à un délire avec une autre shippeuse qui m'a un peu provoquée Mais je suis au final pas trop méconte même si ça reste léger et fleur bleue
J'étais assis sur le banc de l'Eglise. Je devais avouer que ce n'était pas un lieu où je venais souvent mais là ma meilleure amie était morte... Oui je dis bien ma meilleure amie. Tous mes proches pensent que je suis si affecté parce que je l'aimais. Mais c'est faux. C'est seulement que nous nous connaissions depuis si longtemps… S'ils savaient quel est la personne qui habite mes rêves... Ils n'en reviendraient pas... Mais jamais je n’oserais aller le voir… Je suis sûr qu’il n’est pas comme moi… En plus je suis son patron… La célébration commence. C’est moi qui ai été choisi par le reste de l’équipe. Peut-être pensaient-ils que je ferais une « déclaration » … Mais non je ne dirai que la vérité. C’était ma meilleure amie, ma confidente. Et c’est tout… Peut-être qu’elle m’aimait elle. Je n’en sais trop rien et j’espère que non. En tout cas si c’est le cas et que je l’ai faite souffrir je lui demande que de là haut elle me pardonne.
Ce pénible moment que l’inhumation est fini. Je suis les autres jusque chez Danny et Lindsay qui tenaient à faire un buffet pour tous nous réunir en son nom. On me demande de raconter des anecdotes sur le début de son travail au CSI et d’autres moments dont ils n’ont pas pu être témoins. Pourquoi tout le monde pense-t-il que je l’aimais ? Du coup ils ont une certaine compassion pour moi qui m’énerve… Même si c’était le cas en quoi ça m’aiderait.
Délibérément je me mis un peu à l’écart dans le jardin. Je m’étais surpris à l’observer. Il fallait que je me rafraîchisse l’esprit… Ce n’était absolument pas le moment pour ça… Mais il me suit. Aurait-il remarqué quelque chose ? Venait-il pour me dire que c’était déplacé ?
-Mac tout va bien ?
-Oui, merci de vous en soucier…
-Mac je sais que quelque chose ne va pas… Stella n’est plus là alors si vous avez besoin de quelqu’un à qui parler…
-Je vous en suis vraiment reconnaissant.
J’aimerais lui dire… Mais ce n’était pas possible. Il le prendrait mal. Travailler avec lui deviendrait un Enfer. Il me jugerait et je ne le supporterais pas. Alors je préférais que tout reste comme cela était. Ces pensées provoquèrent en moi un flux de sentiments que je ne contrôlais plus et je sentis le bord de mes yeux s’humidifier. Une larme ne tarda pas à couler. Il dut le remarquer : je sentis sa main sur mon épaule. Pourtant avec le soir naissant ça aurait dû passer inaperçu.
-Ca va aller Mac. Venez on va s’asseoir. Dire ce que vous ressentez vous fera plus que du bien.
Je ne pus qu’obtempérer et le suivre. Il y avait deux chaises de jardin à l’écart. Les autres ne semblaient pas avoir remarqué notre disparition… Sid devait être en train d’attirer leur attention par une histoire rocambolesque. Et maintenant il n’y avait plus Stella pour remarquer que je manquais à l’appel. Nous nous assîmes donc.
-Je… Je… je ne peux pas vous dire, c’est trop… Dur…
-Prenez votre temps Mac. Epanchez votre cœur. Ca ne vous fera que du bien.
Le rire au loin de Don me fit sourire. Danny devait avoir dit quelque chose de drôle dans l’intention de détendre l’atmosphère. Pourquoi était-il si gentil ? Le bougre était sur le point de me faire craquer. Non rectification c’était trop tard. Je me mis à pleurer cette fois. Silencieusement. Seul le récit d’une blague d’Adam brisa dans le lointain le silence.
-J’aime une personne de qui jamais je ne serai aimé en retour. Je sais que c’est impossible…
-Vous parlez de Stella Mac ?
Je ne pus que hocher la tête négativement pour finalement rajouter :
-Si ça n’avait été qu’elle ça aurait été si simple…
-Alors de qui Mac ? Je ne vous suis pas vraiment…
Sa voix se faisait si douce… Elle ne pouvait que m’engager à dire ce mot qui me vendrait.
-Vous.
Je l’avais dit. Je ne savais pas ce qui m’avait pris mais je l’avais fait, je l’avais dit…
Sentir sa main sur ma joue m’envoya un électrochoc. Sentir son cou contre mon visage me fit frissonner. Sentir ses lèvres dans mon cou aurait pu me faire perdre le contrôle. Sentir ses lèvres sur les miennes me fit perdre les pédales. Sentir sa langue enlacer la mienne réveilla en moi des désirs qui pourtant sommeillaient profondément.
La voix lointaine de Lindsay nous ramena alors brusquement à la réalité. Ils commençaient à se poser des questions. Comme un gamin je souris à mon nouvel amant avant de lui dire :
-Je fais le tour. Excuse toilettes, vous en trouvez une autre.
Il me fit un clin d’œil et je crus fondre, je ne pouvais pas croire que c’étais possible
-Je vous ramène ce soir ? Sauf si vous trouvez que ça va trop vite…
-Non ça fait trop longtemps que j’attends.
Je lui souris et le leva. Nos mains se frôlèrent et nous nous séparâmes. C’était le début d’un commencement. Le dira-t-on un jour aux autres ? Je ne sais pas. Mais ce qui est sûr c’est que j’avais pu lire dans ses yeux une belle promesse d’avenir.