Voici un ti os.
D'aprés le titre, vous devez vous attendre à tout sauf à de la guimauve.
Mais je vous rassure, aucun mort
Disclaimer: Aucun des personnages, ne m'appartient, j'écris pour le plaisir.
Cœur briséCe soir j’ai cru que mon cœur allait s’arrêter.
Elle était magnifique comme toujours.
Nous nous apprêtions à fêter nos un mois.
Lorsqu’elle m’a sourit, j’ai cru que j’allais m’évanouir, tellement son sourire était radieux.
Mais bien vite son sourire à laisser place à la tristesse.
Que lui arrivait-il ?
Elle s’est approché de moi et m’a dit trois mots. Juste trois mots qui m’ont tué sur place.
J’ai cru un moment qu’elle plaisantait mais j’ai lu dans ses yeux qu’elle était sérieuse.
D’ailleurs pourquoi plaisanterait-elle à ce sujet ?
J’aurais voulu lui dire que j’étais heureux pour elle, mais c’était tout le contraire.
Je la haïssais comment avait-elle osé me faire ça ?
Nous sortions ensemble depuis un mois.
Un mois, que chaque soirs, je passais chez elle.
Elle m’avait même avoué qu’elle m’aimait.
Un mois de rêves et là, le retour brutal à la réalité fait mal.
Je n’en revenais pas.
Elle s’était jouée de moi.
Pourquoi me dire qu’elle m’aimait si ce n’était pas le cas ?
Elle était partit, me laissant seul dans le couloir.
J’avais voulus la rattraper, pour lui demander plus de renseignements, mais mes jambes, n’avaient pas voulus bouger.
J’étais resté planté là, ne sachant plus quoi faire.
J’étais désespérer, désemparé, anéantie.
Le ciel, venait de s’écrouler et j’étais en dessous.
Je finis par déambuler dans le couloir complètement perdu.
Je finis par me trouver dehors sur le parking.
Que faisais-je là ? Quelle heure était-il ?
Je ne savais pas, je ne savais plus.
Je n’avais plus conscience de rien.
J’étais plus que l’ombre de moi.
Elle venait de m’arracher le cœur.
Moi qui croyais avoir enfin trouvé la bonne personne.
Qu’avais-je fait pour mériter ça ?
Sans m’en rendre compte, les larmes coulèrent de mes joues.
Je l’avais perdu, perdu pour toujours.
Depuis, je l’ai évité.
Nous n’enquêtions plus ensemble, je n’avais plus aucun contact avec elle.
Dés qu’elle voulait me dire quelque chose, elle passait par Danny.
Moi, je passais par Lindsay.
Elle avait au début, essayé de me parler, mais je ne l’avais pas écouté.
Cela aurait servis à quoi ?
Huit mois après, elle donna naissance à des jumeaux.
C’est Danny qui m’avait prévenu.
Je n’ais pas été la voir à la clinique.
Ma place n’était pas là-bas.
Je n’ai jamais su, qui était le père, à vrai dire, je m’en fichais.
Ce que je savais, c’était que le mois que nous avons passé ensemble, elle était déjà enceinte et cette pilule là à du mal à passer.
Elle s’était bien foutue de moi.
Je lui ai juste servis de bouche trou.
Ca allait mal avec son copain, elle cherchait du réconfort.
Et moi, comme un couillon, je lui ai apporté ce qu’elle souhaitait.
Je me suis laissé aller, lui apportant soutient et tendresse.
Elle n’avait pas hésité à me laisser, lorsqu’elle avait apprit pour sa grossesse.
Ce qui était tout à fait normal.
Normal, qu’elle veille le père de ses enfants à ses cotés et non son meilleur ami et pendant un temps, son amant.
Mais bon Dieu, que ca faisait mal.
Quelques mois après, elle est venue dans mon bureau avec ses jumeaux.
Elle voulait me les présenter.
Pourquoi faisait-elle ca ?
Pourquoi me faire davantage souffrir ?
Ne pouvait-elle pas me laisser tranquille ?
Elle m’a demandé comment j’allais.
Je lui ai menti.
Je lui ai dis que j’allais bien.
Je me suis efforcer de lui sourire, mais mon cœur lui saignait toujours horriblement
Je lui ai dis que j’étais content qu’elle ait fondé une famille.
Qu’elle serait une mère formidable.
Elle m’a sourit, m’a déposer un baiser sur la joue et avait filé.
Ce baiser avait un goût amer, un gout d’inachevé pour moi.
Le lendemain je demandais son changement d’équipe.
Je ne supportais plus de la voir sourire, de la voir rayonnante de bonheur, alors que moi, je souffrais.
Personne n’a compris sa mutation.
Elle était venue me voir, me demandant pourquoi Sinclair, la mutait ailleurs.
J’ai alors plongé mon regard dans ses yeux vert et lui ait dit que la demande venait de moi.
Elle avait écarquillé les yeux et m’avais demandé pourquoi.
« - Tu crois que je suis heureux, parce que je te dis que je vais bien, parce que tu me vois sourire, parce que tu me vois rire, parce que mes yeux brillent. Si je te dis que je vais bien, c'est seulement pour essayer, de m'en convaincre, moi, et si tu me vois rire et sourire c'est seulement... pour ne pas pleurer Et si tu ...vois mes yeux briller, c'est seulement mes larmes, qui essaient de ne pas couler... ! Je me devais de mettre de la distance entre nous. »
J’avais posé un ultimatum à Sinclair : C’était elle ou moi.
Il n’avait pas hésité longtemps.
J’étais indispensable à New-York, m’avait-il dit. Ce fut donc elle, qui fut muté.
Ses yeux s’étaient remplis de larmes.
Je ne fis rien, pour la consoler.
Je me suis contenté de la regarder pleurer.
Une partie de moi, en était ravie, j’avais enfin une petite vengeance.
Mais l’autre partie, pleurait avec elle.
Elle était partie, sans un mot, sans un regard pour moi.
Je n’en étais pas digne sans doute.
Je m’étais assis sur mon fauteuil et avait jeté mon regard dans le vide.
Vide, voilà ce que j’étais, ce que je suis devenu.
Dix ans, après, elle était de retour parmi nous.
Nous avons fait semblant de ne pas nous reconnaître.
Depuis son retour, nous n’avons plus que des rapports professionnels.
Elle ne sait pas avec qui, je sors, qui je fréquente, si je suis heureux.
Je ne sais pas vont ses garçons, si elle est toujours avec lui, si elle est heureuse.
Je ne sais pas elle, mais moi j’en souffre.
Je voudrais que tout redevienne comme avant, mais j’ai trop peur de sa réaction.
La balle est désormais dans son camp.
Elle seule, peut décider si on redevient ami ou pas.
FIN