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| "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] | |
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+7D&D_fan Framboise SAFIRA Petite Louve Mystique Myfanwi SayfreeNY mathilde517 11 participants | |
Auteur | Message |
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Petite Louve Mystique
Perso(s) Préféré(s) : Mac - Jo - Adam - Don - Danny - Linsday - Claire... Nombre de messages : 1480 Age : 30 Date d'inscription : 11/03/2011 Réputation : 0 Points : 16495
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 27 Juin - 23:01 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Jeu 28 Juin - 12:56 | |
| Merci à vous trois ! Je suis super contente que ça vous plaise autant ! J'aurais jamais cru au debut de cete fanfic que ça finirai par devenir quelque chose de bien écrit Merci beaucoup pour vos commentaires, pour vos impressions et pour vos appréhension vis à vis de ce qui va arriver dans ma fic ! Je vous adore mes lectrices ! Et Sayfree, évidemment que j'ai raison ! J'analyse tous ses faits et gestes depuis bien longtemps... Merci de me soutenir dans cet opinion, au moins je ne suis pas la seule à le trouver nuuul ! Petite Louve, je n'étais pas au courant pour la série annulée... Mais malgré tout, je ne peux rien vous dire sur ce qui va arriver ensuite, il va falloir attendre la prochaine suite ! Et je suis très inspirée ! Mais il va falloir attendre, je dois décompresser un peu, parce que quand j'écris, je vis ce que vit mon héroïne (d'ôù les émotions bien exprimées et troublantes quand on lis l'histoire). Et.... Après plusieurs heures de "recherches" (= visionnage d'épisodes de la série ET des Experts Manhattan (ne pas oublier les autres, ils vont servir aussi alors... Mais je n'en dis pas plus !), il faut que je me détende un peu, je vais faire autre chose et après je m'y remettrai. La vie est dure quand on se met dans la peau de mon héroïne ! C'est riche en émotions ! Merci encore et à très bientôt pour la prochaine suite ! | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 8 Juil - 15:08 | |
| Voilà enfin une nouvelle suite !!! J'ai eu du mal à trouver une suite et puis une fois que j'ai eu le début, tout s'écrivait sans que j'ai à faire le moindre effort, sauf pour les noms propres (vous comprendrez en lisant ). J'espère que cette suite vous plaira, je-l'a-dooooore ! Enfin, voilà, Bonne lecture !!! ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Tout de suite après, je regarde attentivement le gérant du magasin, derrière son comptoir. Je n’avance pas encore, j’essaye de voir si je me souviens l’avoir vu dans une affaire criminelle ou dans une base de données de la police. Il est grand, blond, la peau claire, pas de tatouages apparents… Ah ! Une cicatrice à la base du cou. Non, ce n’est rien, on dirait plus une griffure de chat qui n’a pas été désinfectée, un peu gonflée autour. Je pousse un soupir, me rendant compte par la même occasion que je retenais mon souffle depuis mon entrée dans le magasin. Je m’avance doucement vers le comptoir, reprenant mon souffle et essayant de calmer ma peur. Après tout, il se peut qu’il soit dangereux mais qu’il n’ai jamais été arrêté. Et puis… « Je peux faire quelque chose pour toi ? » La voix de l’homme me sort de mes pensées, je sursaute, puis le regarde dans les yeux et me lance. « Euh, excusez moi, je suis perdue et je cherche… l’hôpital le plus proche. - Tu es toute seule ? », me demande-t-il. Je sursaute à nouveau à cette question et je reste quelques secondes bouche bée. Que répondre ? Est-ce une question piège ou une question anodine ? Est-ce que… Finalement je lui réponds : « Oui, je vais voir mon grand frère, il a été blessé mais je ne sais pas où ils l’ont emmené. - Je peux t’y amener si tu veux. - Non, non ! Ça va aller, merci. Je veux dire, je ne veux pas vous embêter et puis je marche vite, ça va aller, vraiment. Je voudrais juste savoir comment y aller. - D’accord, comme tu voudras., me dit-il, perplexe. Bon alors tu prends à gauche en sortant d’ici, ensuite au deuxième carrefour, tu tourne à droite et tu continue tout droit jusqu‘à une grande place. Il y a un grand bâtiment avec marqué dessus « Only View ». Tu vas juste devant le bâtiment et tu tourne à gauche. Ensuite tu vas voir un panneau, où il y a marqué plusieurs directions : - « Hôtel de ville » - « Place Benjamin Franklin » Et « Hôpital Benjamin Button ». C’est le plus proche et aussi le plus grand, ton frère est sûrement là-bas. » Il me tends un bout de papier et dessus sont écrites toutes les instructions qu’il m’a donné à l’oral. Je le remercie et sors de la boutique. Pour une fois que j’ai de la chance ! Je marche rapidement et en souriant, confiante pour une fois. Je suis ses instructions à la lettre et remarque avec soulagement que je ne passe que par des grandes rues, donc aucun risque. Il y a quelques passants mais ce n’est pas non plus la foule. Lorsque j’arrive devant le bâtiment nommé « Only View », je suis tout de même un peu fatiguée. Le trajet a été déjà assez long, sans compter que j’ai d’abord couru. Mais je peux m’estimer heureuse de ne pas avoir été suivie par les collègues de Ryan et de ne pas être tombé dans un piège ou sur quelqu’un de malhonnête. J’espère que Ryan n’a vraiment rien de grave… Je cherche la direction de l’hôpital indiqué… Le panneau est penché ! Comment savoir quelle direction est la bonne ? Franchement, ils n’auraient pas pu le redresser, ou encore le remplacer ? Je commence à paniquer, l’idée d’être coincée ici sans savoir où aller ne me plaît pas du tout. A part des gratte-ciel qui sont remplis de bureaux, ils n’y rien. Pas de maisons, pas de petites boutiques et… Le soleil commence à descendre dangereusement. J’éclate en sanglots, sans pouvoir m’arrêter. Pourquoi ça ? Pourquoi est-ce que ça devait arriver aujourd’hui ? Pourquoi maintenant et ici ? Désespérément, je cherche quelqu’un parmi les passants, qui ne semblerai pas pressé ou méprisant. Personne à première vue… J’essuie mes larmes et je m’avance dans une des directions près du panneau, tandis qu’une ruelle sombre se profile. Je recule précipitamment, bousculant au passage un homme visiblement très pressé. Je m’excuse et recule encore un peu… Je trébuche brutalement contre quelque chose et tombe sur le trottoir. Je me lève rapidement et calme ma respiration saccadée. J’interpelle finalement un homme en costume, qui semble plus amical que les autres. « Euh… Monsieur… Monsieur, excusez moi. - Oui ? - Euh, je cherche l’hôpital Benjamin Button, mais le panneau est de travers. Est-ce que vous sauriez m’indiquer quelle direction prendre, s’il vous plaît ? - Oh, bien sûr. Je travaille pas loin d’ici. Vous prenez la rue d’en face, juste derrière vous, et après vous verrez à nouveau un panneau, intact cette fois, qui vous indiquera la route à suivre pour rejoindre l’hôpital. - Merci beaucoup, monsieur. - Je vous en prie. » Ouf, je vais sortir d’ici. Je continue donc sur le même trottoir et peu de temps après, je vois un autre panneau. « Hôtel de l’Olympe », … Ah, voilà ! « Hôpital Benjamin Button » ! Donc, à droite. Je traverse prudemment la route et rejoins le trottoir d’en face, unique trottoir de cette rue. Je continue tout droit durant quelques minutes, espérant que l’hôpital n’est pas trop loin. Plus très loin, j’espère. Je commence à être vraiment très fatiguée et le soleil se couche presque, le ciel commence à prendre des teintes roses-orangées. J’accélère le pas, ne songeant qu’à rejoindre l’hôpital avant la tombée de la nuit. Les rues se vident peu à peu, de nombreuses personnes sortent du travail et prennent un taxi. Je regarde autour de moi, de peur de rater un panneau. Finalement, je vois enfin un panneau signalant l’Hôpital, juste devant un immense bâtiment blanc. Je m’empresse de le rejoindre et atteins l’accueil quelques minutes après. Là, une femme attend derrière un bureau. « Bonjour, vous venez voir quelqu’un ? - Bonjour. Euh, oui, le Lieutenant Ryan Wolf, s’il vous plaît. - Le numéro de la chambre ? - Euh, je ne sais pas. Il est entré cet après-midi et… Il a été touché par une balle lors d’une fusillade. Je suis sa petite-sœur. - Votre carte d’identité, s’il vous plaît. - Mais je ne l’ai pas, je l’ai oubliée chez moi ! Vous pouvez l’appeler, si vous voulez, vous verrez que c’est vrai. Dites lui qu’il y a Mathilde, sa petite-sœur et qu’elle veut le voir. S’il vous plait, nos parents sont morts et j’ai traversé toute la ville pour le rejoindre, je suis toute seule sans lui., racontais-je rapidement, sans réfléchir, commençant à pleurer. - D’accord, je vais voir ce que je peux faire., annonce-t-elle finalement. - Je vous remercie. » Pendant qu’elle téléphone à plusieurs personnes, que je suppose être ses supérieurs, je me laisse tomber par terre, à côté du bureau et ramène mes genoux contre ma poitrine. Je vais finir par m’endormir si ça continue. Seul la peur m’empêcherai de le faire. Peur pour Ryan et la peur d’être seule. Au bout d’un certain temps, alors que j’avais fini par poser ma tête sur mes genoux, l’infirmière m’interpella. « Mademoiselle, votre frère vous attend dans sa chambre. Il est très inquiet, il dit que personne à son travail n’avait de nouvelles de vous durant les trois dernières heures. Il est dans la chambre numéro vingt-huit. C’est au premier étage. - Merci. - De rien. » Je me relève doucement, mes jambes un peu endoloris. Je me dirige vers l’ascenseur, puis hésite un instant, avant d’appeler l’ascenseur. Je suis trop fatiguée pour prendre les escaliers. Peut être serais-je même trop fatiguée pour avoir peur… Une fois dans l’ascenseur, je m’aperçois que j’ai toujours peur, malgré la fatigue. Heureusement, il n’y a qu’une infirmière avec moi et nous parvenons rapidement au premier étage. Je soupire en descendant de l’ascenseur et je traverse le couloir, en suivant les indications sur le mur, qui indiquent la direction pour les numéros de chambre. Lorsque j’arrive enfin devant la chambre numéro vingt-huit, je pousse la porte avec appréhension. Lorsque j’ouvre les yeux, je vois Ryan dans un lit, à moitié allongé, un bras enroulé dans des bandages de l‘épaule jusqu‘au dessus du coude, qui se redresse rapidement, et qui semble à la fois inquiet et soulagé. « Ryan ! », criais-je en me précipitant à son chevet. Je m’assois sans attendre au bord de son lit et me blotti dans ses bras. Il resserre rapidement son étreinte et me murmure à l’oreille : « Oh, ma princesse, j’ai eu tellement peur ! Tu m’avais promis de ne pas t’enfuir… - Je suis désolée, Ryan. J’avais tellement peur pour toi et puis j’ai peur de ton patron, je ne voulais pas rester avec lui, je voulais être avec toi ! - Mais il aurait pu t’arriver quelque chose de grave, j’ai vraiment eu peur quand Horacio m’a appelé pour me dire que tu avais disparu. J’ai faillit partir à ta recherche, mais Horacio m’a dit qu’ils allaient te retrouver. Pff, tu parles ! Mathilde, tu aurais pu te perdre, te faire enlever, ou je ne sais quoi d’autre ! - Je sais, j’ai eu très peur moi aussi. » Et tout d’un coup, je me remet à pleurer, de fatigue, peut être de soulagement, que tout soit fini et que je ne sois plus seule. En tout cas, je pleure longtemps contre le torse de Ryan, tandis qu’il me caresse les cheveux et me murmure quelques mots pour me rassurer. « Au fait Ryan, ton bras, ça va ?, lui murmurais-je. - Je n’ai presque pas mal, ne t’en fais pas. Merci, princesse, mais c’est moi qui dois m’inquiéter pour l’instant. Tu dois être fatiguée. Je me trompe ? - Non. Je suis très fatiguée, même., soufflais-je en fermant les yeux, toujours contre lui. - Reposes toi, princesse. Je suis là, tu n’as rien à craindre. » Je m’allonge doucement et me blottie contre lui, ma tête contre son torse et Ryan passe un bras autour de mes épaules, me maintenant fermement contre lui. Alors que je commençais à m’endormir doucement, une voix féminine étrangère me force à ouvrir les yeux : « Il doit se reposer, vous reviendrez plus tard. - Non ! Je reste avec lui. Je suis toute seule sans lui, laissez moi avec mon grand-frère !, m’écriais-je en me relevant. - Mais ce n’est pas possible, mademoiselle. Il a besoin de repos et… - Laissez les, Cathy m’a dit que leurs parents étaient morts, on ne va tout de même pas la laisser seule dehors. Je la prends sous ma responsabilité, elle pourra rester avec lui jusqu’à ce qu’il soit rétabli., intervient un homme en blouse blanche. Je vais faire emmener un lit pour votre petite-sœur, lieutenant. - Je vous remercie., répond Ryan. - Merci beaucoup, monsieur., ajoutais-je. - Mais de rien, c’est normal. », répond l’infirmier. Je me rallonge contre Ryan, jusqu’à ce qu’un autre infirmier amène un lit et l’installe à quelques centimètres de celui de Ryan. Je l’en remercie et m’y installe, tout en prenant la main de Ryan dans la mienne. Je me met au plus près de lui et lui souhaite bonne nuit, tandis que je m’endors, en l’entendant me souhaiter une bonne nuit lui aussi et serrant ma main. | |
| | | SayfreeNY "One day without music and I'm like a fish out of water" - Wasabi&Cranberry addict
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 10 Juil - 20:00 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Jeu 12 Juil - 15:00 | |
| Merci ma Sayfree !!! Je sais, je sais, c'est normal que t'ai flippé, j'ai tout fait pour ! Quoi ! Mon esprit sadique ? Ryan engueulé ? Hein, alors c'est ce que tu penses... Et bien je ne sais pas, tu sais... Secret professionnel. Si tu insiste, je me verrais dans l'obligation de t'arrêter. Contente que cette suite t'ai plue ! PS : Benjamin Button... Aucun rapport avec le film ! J'ai aussi mis Benjamin Franklin, j'ai dû dévier sur Benjamin Button juste après Je voulais juste des noms avec une histoire pour l'Amérique (j'allais quand même pas mettre "Hôpital Mozart" ou "Place Jacques Prévert" ) Et du coup, j'ai pensé Benjamin Button parce que... Le nom fait vraiment Américain ! (enfin, c'est mon avis) J'aurais pu choisir Neil Armstrong ou autre mais c'est ce qui m'est venu à l'esprit. Je suis contente que tu y es fait attention, j'espère que tu as bien fait attention à tous les noms propres de cette suite ( vu le temps que j'ai passé à vérifier si ça faisait bien et si ça faisait typique Américain... sinon... ) Oulala, j'ai faillit insinuer la suite quand tu as parlé du comportement de Mathilde... Vilaine ! Encore merci pour ton commentaire si fourni ! | |
| | | Petite Louve Mystique
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Ven 13 Juil - 21:29 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 15 Juil - 15:36 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 22 Juil - 12:04 | |
| Enfin une suite ! Pas trop longue je crois, mais je n'ai pas pu faire plus court Aller, sans attendre, la voici ! Bonne lecture !!! J'espère qu'elle vous plaira ! PS : C'est dingue, cette nuit quand j'ai rêvé de mon Don Flack adoré, c'est comme si je ne l'avais pas vu depuis très très longtemps. Ce qui est vrai dans un sens puisque je n'ai pas rêvé de lui depuis longtemps et que je n'écris pas vraiment sur lui pour l'instant, et depuis lontemps aussi. C'était tout de même très étrange... ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Je suis réveillé très tôt par des cris. Je force mes yeux à s’ouvrir entièrement et remarque avec stupeur que le lit d’à côté est vide. Mathilde ! « Mathilde ! Où es-tu ? », l’appelais-je. Les cris reprennent, c’était Mathilde qui criait. « Dooon ! Don ! Danny ! Mac ! Noooon ! Dooon ! Don… », crie-t-elle. J’ai beau chercher, je ne la vois nulle part. Brusquement, je regarde sous le lit. Elle est là, par terre, sous mon lit, entre mon lit et le sien plus précisément. Je me précipite à terre et me glisse au maximum sous le lit mais impossible de l’attraper. « Mathilde. Mathilde ! Réveille-toi, princesse. », lui chuchotais-je. Après un ultime effort, j’arrive finalement à lui toucher le bras. Je la tire de toutes mes forces pour l’entraîner près de moi mais elle glisse à peine sur quelques centimètres et se remet à gigoter. Elle se tourne et se retourne, en gémissant : « Don… Danny, Mac… Non, Don… Non, non, Don, s’il te plaît… » Bon sang, elle se met à pleurer maintenant… Et moi qui n’arrive toujours pas à l’attraper ! Je rampe à nouveau sous le lit et entreprends de la traîner encore une fois pour la sortir de là. En vain. Je finis par pousser son lit et tirer le mien pour la dégager et dès que c’est fait, je me précipite vers elle et la serre dans mes bras. « Chuut, réveille-toi, Mathilde. Mathilde, c’est moi, Ryan. C’est fini, ce n’est qu’un cauchemar. », dis-je à voix basse en la berçant. Elle continue de gémir et pleurer, et contre toute attente, elle ne se réveille pas. Je continue de la bercer, tout en lui serrant la main, en l’embrassant au front et en la serrant plus fort contre moi. Aller, réveille toi, ma princesse… Aller… Elle cesse de gémir lorsque je serre ses deux mains dans les miennes, après un dernier baiser sur son front. Elle ouvre alors doucement les yeux et les cligne longtemps avant de me voir vraiment. A suivre…Enfin, quelque chose me tire de mon cauchemar, ce n’était donc pas réel ! Au début, je savais que c’était un cauchemar, même si la douleur n’en était pas moins profonde. C’est toujours horrible de voir ça… Mais quand je me suis aperçue que je n’arrivais pas à me réveiller et que rien d’anormal, d’étrange ou de surnaturel n’était arrivé, j’ai eu conscience que ce n’était peut être pas un cauchemar finalement, mais bien la réalité, aussi dure soit-elle. C’est donc avec soulagement que je me réveille doucement, dans le noir, essayant d’habituer rapidement mes yeux à l’obscurité. Je reconnais avec joie le visage de Ryan et passe mes bras à son cou. Il me serre plus encore contre lui et me réconforte autant qu’il peut. « C’est fini, c’était qu’un cauchemar, t’inquiète pas. C’est fini, ma princesse… Je suis là, t’inquiète pas. » Je l’embrasse sur la joue, et repose ma tête sur son épaule. Mais alors ma tristesse revient. Je me remet à pleurer, comme dans mon cauchemar. Subitement, là, dans ses bras. Il semble ne pas comprendre ce qui m’arrive, il prend ma tête entre ses mains et me regarde dans les yeux. J’essaye de retenir mes larmes et arrêter de pleurer mais c’est apparemment peine perdue… Les larmes coulent rapidement sur mon visage et les sanglots me reprennent. « Qu’est-ce qu’il y a, Mathilde ? Dis moi ce qui ne va pas, s’il te plait, princesse… - Oh, Ryan… Don me manque… Je suis désolée… Ce… - Chuut, tu n’as pas à être désolée, je comprends. C’est normal, t’inquiètes pas, je comprends. Ça va aller, tu vas le revoir… » Il m’embrasse sur la joue et je repose ma tête sur son épaule, en pleurant à nouveau, sans pouvoir m’arrêter. Et lorsque les images de mon cauchemar me reviennent, je pleure de plus belle. Ma respiration se fait plus saccadée et les sanglots n’arrangent rien. « Mathilde… Mathilde, respire doucement. Tu sens mon cœur qui bat, concentre toi dessus et essaye de respirer aussi doucement. …Non, pas si vite, inspire longuement, et expire longuement aussi. Voilà, doucement. Continue, doucement, ça va aller. » En même temps, il me caresse le dos et me serre encore plus fort contre lui. Essayant de me concentrer sur sa respiration, je pense à mon Don, à sa respiration que je sentais lorsque je dormais avec lui, tout contre lui, sa respiration si rassurante… Je me remet à pleurer et n’essaye même plus de respirer doucement. Je n’y arrive pas, je veux voir Don… « Don… Je veux… Je veux le voir… - Mathilde, respire doucement, s’il te plaît, tout doucement. Calme toi, ne repense pas à ton cauchemar, respire lentement, comme ça. Voilà, tu vois que tu peux le faire. Chuut, princesse, c’est fini, c’est fini… » Il a raison. Finalement, ma respiration est à peu près normale, beaucoup moins saccadée et moins rapide. Des larmes coulent encore sur mes joues pour glisser sur le tee-shirt de Ryan. Je continue à pleurer ainsi, silencieusement, calmement, pendant quelques minutes, et essuie enfin mes dernières larmes. Après un long baiser sur la joue de Ryan, je repose ma tête sur son épaule, le visage contre son cou, comme je le faisait avec Don… Brusquement je tourne ma tête et évite à tout prix de penser à lui. Il est si loin, et il me manque tellement… Mais toutes mes pensées retournent inévitablement vers lui, après tout, je vis avec lui... Je vivais, plutôt. Est-ce que… Non, je ne veux pas y penser. Ne pas pleurer, ne pas… Quelques larmes coulent à nouveau sur mon visage, alors que mes yeux me piquent atrocement, après avoir pleurer si longtemps. Ryan écarte ma chevelure et dépose un long baiser sur ma joue encore mouillée. « Tu me racontera ton cauchemar tout l’heure. D’accord, Mathilde ? - Oui, d’accord. …Ryan ? - Oui, princesse ? - Tu voudras bien demander à Don pourquoi est-ce que j’ai dû partir de là-bas ? Pour moi, s’il te plait… Je n’insisterais pas si tu ne veux pas me le dire, ou si tu ne peux pas. Mais toi tu le sauras, j’ai confiance en toi. Tu veux bien ? - Mais bien sûr, princesse. Je ferais ça pour toi, c’est promis. - Merci », lui soufflais-je à l’oreille. A suivre… | |
| | | SayfreeNY "One day without music and I'm like a fish out of water" - Wasabi&Cranberry addict
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 22 Juil - 13:55 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Lun 23 Juil - 11:37 | |
| Merci beaucoup ma Sayfree !!! Je suis très très contente que cette suite t'ai plu - SayfreeNY a écrit:
- J'adore la façon dont Ryan arrive à consoler et calmer Mathilde, il est a-do-rable!
Moi aussi j'adore ce moment ! Même si, étrangement, je me sentais triste comme elle à ce moment, que Don me manquait à moi aussi, étrange hein ? - SayfreeNY a écrit:
- Ma curiosité du début et de nouveau mise à rude épreuve, moi aussi je veux savoir pourquoi Mathilde a du partir loin!!!!!!!!!!!!!!!!!!Vas-y Math' crache le morceau!
Tu le sauras un jour, quand je ne sais pas, mais un jour ............. Contente que ça excite autant ta curiosité ! Tu n'arriveras pas à m'impressionner, je ne dirais rien, pas même sous la torture ! Et puis j'ai Don et Ryan ! Merci encore, je posterais bientôt une suite PS : Tu n'as pas envie de connaître le cauchemar qu'elle a fait ? | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 29 Juil - 17:54 | |
| Voilà une très très longue suite. Je n'arrivais pas à la couper alors la voici. J'espère qu'elle vous plaira. Bonne lecture ! ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Un peu plus tard, Ryan enfile ses vêtements - avec mon aide, étant donné sa récente blessure au bras gauche - et je me débarbouille seulement. Je le rejoins ensuite dans la chambre et il me prend la main jusqu’à ce qu’on quitte l’hôpital. Là, Eric Delko nous attend, à côté d’une des voitures de la Police Scientifique de Miami. Je me mords la lèvre. Pourquoi faut-il que ce soit lui ? Lui et pas Frank Tripp ? Je n’ai vraiment pas de chance… Je reprends la main de Ryan avant de me remettre à marcher et me colle contre lui lorsque nous nous trouvons face à Eric. « Salut Eric, merci de passer nous chercher. - Mais c’est normal, avec ton bras en écharpe, je n’allais tout de même pas te laisser prendre un taxi. En plus on va au même endroit. D’ailleurs, ton bras, ça va ? - Oui, j’ai presque pas mal. C’est rien. - Oh bah ça va. Et toi, jeune fille, alors comme ça tu t’es enfuie hier ? Pourquoi ? - Je voulais être avec Ryan., dis-je à voix basse. - Ah, je vois. C’était quand même très risqué, Manhattan est sûrement plein de dangers mais Miami c’est pire, tu l’as bien vu hier, la fusillade. La Mala Noche, voilà le plus gros danger de Miami. Et c’est pas le seul gang de la ville. - C’est bon Eric, je crois qu’elle a comprit. Et t’inquiète pas pour ça, elle a eu suffisamment peur hier pour comprendre. Hein, Mathilde ? » Je me contente de hocher la tête et prends le bras de Ryan, comme si j’avais peur à nouveau de me retrouver loin de lui - même si ce n’était pas la seule chose qui m’avait effrayée hier. « Bon aller, en voiture. », reprend Eric. Il ouvre la portière avant pour insister. Je lève alors la tête et regarde Ryan dans l’espoir de lui faire comprendre ce que je ressent. Ça marchait tout le temps avec Danny et aussi, surtout, avec Don. Il me sourit et semble comprendre. Il prend ensuite la parole : « Je vais monter à l’arrière, si ça ne te dérange pas. Elle sera plus à l’aise que si je la laisse toute seule. - Merci., confirmais-je en lui souriant. - Et ben ok, aujourd’hui je fais vraiment taxi !, s’exclame Eric. … Eh, j’rigole, Mathilde ! Baisse pas la tête, va, ça m’dérange pas. Faites tous les deux pour le mieux et moi je m’adapte, ok ? Vous avez eu assez d’émotions fortes pour longtemps. … Aller, cette fois, tout le monde dans la voiture. » Je monte alors à l’arrière et Ryan m’y rejoint. C’est ensuite au tour d’Eric, qui, après avoir fermé la portière arrière derrière Ryan, monte à l’avant et tourne le rétroviseur, et nous souris avant de nous demander si tout va bien, comme les chauffeurs de taxis dans les films. Je ne peux alors m’empêcher de sourire. Ryan sourit lui aussi et Eric finit par éclater de rire. Puis il démarre la voiture et je me calle contre Ryan, qui passe naturellement un bras autour de mes épaules. Nous restons ainsi tout le long du trajet. Je lui montre les endroits où j’ai eu des problèmes la veille. Ce maudit panneau penché, cette ruelle sombre qui m’a tant effrayée et enfin le magasin de plongée, là où cet homme m’a aidée et sans qui je n’aurais jamais retrouvé Ryan. Ce dernier rit aux éclats lorsque je lui raconte toute l’analyse que j’ai fait subir au gérant avant de lui adresser la parole. « T’es bien la fille adoptive d’un policer, toi ! » s’exclame en riant toujours. Eric a beaucoup rit, lui, quand j’ai raconté l’histoire que j’ai improvisée pour la réceptionniste de l’hôpital. Ryan, lui, m’a embrassé en entendant ça. J’ai alors repensé fugitivement à ma famille, là-bas, à Manhattan. Les larmes me viennent instantanément mais avant que je puisse faire un seul geste pour les effacer et les cacher, Ryan me prend le visage entre ses mains et m’embrasse au front en disant : « Tu as le droit d’être triste. Mais s’il te plaît, ne me le cache pas. Tu m’aime bien, non ? Et tu as confiance en moi ? - Evidemment ! Je t’aime beaucoup et j’ai entièrement confiance en toi ! Mais… - Mais quoi ?, me coupe-t-il. - Je ne veux pas que tu sois triste à cause de moi. A cause de moi parce que je serais triste et… Je te promet de… - Non, stop ! Plus de promesses de ce genre. Je sais ce que tu allais dire. Mathilde, bon sang, princesse, je t’aime beaucoup moi aussi et si tu es triste je suis triste. Mais je le serais encore plus si tu me cache que tu ressent vraiment. Sois sincère avec moi, s’il te plaît, ma princesse… Et laisse toi aller, bon sang, laisse couler toutes ces larmes que tu retiens. », déclame-t-il gentiment en me caressant la joue. Deux secondes après, je pleure toutes les larmes de mon corps contre son torse tandis qu’il me serre contre lui. Tout d’un coup, je m’arrête de pleurer et m’écarte délicatement de son étreinte pour le regarder dans les yeux. « Je ne t’ai toujours pas raconté mon cauchemar. - Je sais. Tu es sûre d’être prête à le faire ? Tu n’as pas peur de faire une crise ? - Je vais y arriver, je sais que tout ce que j’y ai vu est impossible. Et puis… Tu es là. Tu me rassureras, hein ? - Mais évidemment, princesse ! Quelle question… - D’accord. J’étais à Manhattan, avec Don, Danny et Mac et… A un moment, Don se prend une balle en pleine poitrine. Il respire encore un peu, mais personne ne fait rien. Même moi ! Jamais je ne l’aurais laissé mourir sans rien essayer… Et puis après… C’est la tour de Danny, puis de Mac, tous deux reçoivent eux aussi une balle au niveau du torse et tombent à terre avant mourir lentement. Tout ça sous mes yeux. Et… Et personne d’autres, aucune trace de tireur ou d’autres policiers. Et puis tout d’un coup c’est le noir complet, je ne vois plus rien et des tirs retentissent à nouveau. Je ne sens rien, je ne vois rien, j’entends seulement les tirs par milliers, de plus en plus proches. Je rampe à l’aveuglette en essayant de rejoindre Don mais alors que je me trouvais à quelques pas de lui seulement, je rampe durant très longtemps sans rien sentir près de moi. Rien, juste le vide. Alors je me suis mise à pleurer, à appeler Don, Danny, Mac… Mais rien ne se passait. Et… Et je ne me souvenais même pas de toi, je ne pensais qu’à Don, Danny et Mac… Et… Et puis je me suis réveillée. Et tu était là. - D’accord. Mais c’est fini, ce n’était qu’un cauchemar… Tu te sens bien, ça va ? On leur téléphonera dès qu’on sera arrivé au labo, d’acc’ ? - D’acc’. Merci, merci beaucoup Ryan. » Je repose ma tête contre son torse et tout d’un coup, hésite à lui parler de ce que je ressent en ce moment même, c’est tellement étrange et… Finalement, après quelques minutes de réflexion, je lui dis à voix basse : « Ryan, j’ai comme… comme un vide dans la poitrine, comme s’ il… Comme s’ il me manquait quelque chose… Tu vois ce que je veux dire ? - Oui. Je vois parfaitement ce que tu veux dire. Et je suis content que tu accepte de m’en parler. Et puis tu sais… Je sais que c’est bizarre ce que tu ressent là mais c’est pourtant logique. Tout ce qu’il y a de plus logique. Tu vois de quoi je parle ? - Euh… Non, pas vraiment. Je ne comprends pas, c’est étrange… - C’est parce que Don te manque. Et aussi Danny et Mac, mais surtout Don. C’est ça qui fait que tu as fais ce cauchemar particulièrement effrayant hier. Et c’est ça que ça veut dire « ton vide » dans la poitrine. Il te manque alors en plus d’être triste, tu te sens bizarre. C’est comme ça quand on s’éloigne de quelqu’un qu’on aime très très fort. » En disant ces derniers mots, il me caresse la joue et m’attire ensuite contre lui. Je ne pleure pas, pour une fois depuis ces derniers jours, je pense fort à ma famille et je ne pleure pas. A la place, il y a ce trou dans ma poitrine. J’enfouis mon visage dans le tee-shirt de Ryan et m’accroche à lui de toutes mes forces. Je crois que c’est encore pire que quand je pleurais, je suis encore plus triste et je me sens si… En fait, j’ai du mal à savoir ce que je ressent vraiment. C’est la première fois que je ressent ça, et j’espère que ça ne va pas durer. A vrai dire, j’ai l’impression d’être en danger. Pourtant je suis avec Ryan. Mais j’ai l’étrange impression d’être en danger, ou… Ou bien d’être seule. Non… Pas d’être seule… Je ne comprends rien, voilà ce que je ressent ! Et j’en ai marre de ne rien comprendre ! Et la seule chose qui me ferait plaisir c’est de le voir ! De voir mon Don adoré ! Rien d’autre ne pourra me faire plaisir, j’en suis sûre… Mais c’est impossible. Et ce pour longtemps, peut être pour toujours. Eric se gare quelques temps après. Combien, je ne sais pas. Ryan descend puis m’aide à descendre et referme la portière. En entrant dans le bâtiment, j’ai l’impression d’être vide. En fait, je ne pense et ne sens qu’une seule chose, ce trou dans ma poitrine. Ryan me prend la main et tout d’un coup je sens de nouveau le reste, et tout d’abord, je sens qu’il m’embrasse la main, comme Don le faisait… Le trou réapparaît doucement mais je ressent aussi de nouveau ce qui m’entoure. Et surtout, Ryan qui garde ma main dans la sienne alors que nous avançons à travers les couloirs. Je reviens vraiment à moi lorsque nous nous trouvons devant une des salles du laboratoire. Celle où nous étions hier. Non, avant-hier. Ou alors encore avant… Oui, c’était il y a deux jours. Déjà…? Enfin… Seulement ? C’est tellement bizarre, le temps passe à la fois extrêmement lentement et assez rapidement pour que je ne sache plus trop quel jours s’est passé quoi. Décidément, il s’en est passé des choses depuis que je suis arrivée ici. « Mathilde. On appelle Don ? » Je sursaute en entendant sa voix. J’étais encore ailleurs… Evidemment qu’on l’appelle ! Mais… « J’aimerais tellement le voir… Il me manque vraiment, tu sais. C’est comme si je n’étais pas la même… Je ne suis pas la même. - Je sais. Je le vois bien, dans tes yeux. Et puis… Don m’a beaucoup parlé de toi, de comment tu es, de ce que tu aimes… Et je vois bien que je n’ai pas en face de moi la petite Mathilde dont il me parlait tant. Ça se voit qu’il te manque beaucoup. - Vraiment beaucoup…, insistais-je en regardant par la fenêtre, comme si j’allais m’envoler. - Je pourrais peut être faire faire en sorte que vous vous voyez, aujourd’hui. - Quoi ?, m’exclamais-je. Comment ça ? Comment ? Tu… Tu veux dire… Qu’il va venir ? Que… - Non. Non, princesse, ça c’est impossible, je suis désolé. Il m’a dit qu’il ne pourrait pas venir te voir, pas tout de suite. Mais… - Alors comment ? Comment veux-tu que je le voie ?, le coupais-je à mon tour. - M’en veux pas, Mathilde. S’il te plaît, crois moi, je suis désolé. Je n’aime pas te voir comme ça… » En disant cela, il m’attire contre lui et me serre très fort dans ses bras. Je ne fais rien. Je ne bouge pas d’un pouce. J’ai espéré pendant quelques secondes qu’il allait pouvoir venir, ou que je pourrais y aller. Et alors, il m’aurai serré dans ses bras et au moment de partir, j’aurais fait en sorte de rester avec lui. J’aurais tout fait pour ne pas me retrouvée séparée de lui à nouveau… Il s’en doute sûrement, c’est pour ça qu’il ne veut pas qu’on se voie. Mais… Pourquoi ? Pourquoi tout ça ? Bon sang, je veux savoir ! Je m’écarte soudain de l’étreinte de Ryan et lui lance un regard noir. Sûrement pas aussi noir que pour son patron, il y a quelques jours, mais à son visage, je vois que ça fonctionne tout de même. Il est triste. « Alors, comment veux-tu que je voie Don sans que l’un de nous prenne l’avion ?, lui demandais-je d’un ton sec. - Par écrans interposés, on les utilises pour les conférences lorsque l’on ne peut pas se déplacer ou pour parler à des coéquipiers sur le terrain, parfois. …Mathilde, est-ce que ça va ? Je ne te reconnais plus. - Je veux le voir, c’est tout. Il me manque et tu m’as laissée espérer… Je ne te le pardonnerais jamais., répondis-je d’un ton toujours aussi tranchant. J’aimerais mieux être avec n’importe qui plutôt qu’avec toi. - Mathilde, je suis désolé, vraiment. Je… Je n’aurais pas du présenter la chose comme ça, excuses moi. Princesse, pardonnes moi, s’il te plaît…, me dit-il en se rapprochant de moi et en me caressant la joue, visiblement profondément attristé. - Je… Je… Je suis désolée ! », éclatais-je en me mettant à pleurer. Je me précipite dans ses bras et m’agrippe à lui, tout en l’embrassant sur la joue plusieurs fois. J’ai fais n’importe quoi… Je suis cruelle, Ryan s’en voulait et… Et moi je… J’ai dis n’importe quoi. Je l’ai fait souffrir juste pour… Pour rien… « Je suis désolée, Ryan, je m’en veux, je ne… Je ne pense pas ce que j’ai dis. Je ne t’en veux pas, j’ai menti, je… Il me manque tellement ! Je suis désolée. Ne m’en veux pas, s’il te plaît…, l’implorais-je en me serrant contre lui mais en le regardant dans les yeux, tandis que des larmes coulent encore sur mon visage. - Je sais, je ne t’en veux pas. Mais sois franche avec moi, arrête de faire semblant, s’il te plaît. Je sais que ce n’est pas simple mais… Arrêtes de pleurer, ma princesse, je ne t’en veux pas. Tu n’es pas toi-même, tu es triste et probablement aussi en colère mais je sais que tu ne pensais pas ce que tu disais. Je suis désolé. - Non, c’est moi qui suis désolée. J’ai fais et dis n’importe quoi. J’ai été cruelle avec toi alors que toi… Tu es tellement gentil avec moi ! Je m’en veux de t’avoir fais ça, excuses moi. - Je ne t’en veux pas, ma princesse., répète-t-il en me serrant plus fort dans ses bras et en m’embrassant au front. Ça va mieux ? - Oui, et… Tu… ça tient toujours ta proposition ? Pour Don et moi, avec les écrans… - Bien sûr, quelle question ! - Et… Ton patron,… Il va bien vouloir ? Après ce qui s’est passé hier… Je suis désolée, il me fait peur ! Et… Il m’a empêchée de te suivre ! Sans lui, je serais montée dans le camion de pompiers avec toi et je n’aurais pas eu à m’enfuir pour être avec toi ! Je le déteste ! …Et il a du le remarquer, hier…, avouais-je, un peu honteuse. - Mathilde, Mathilde calmes toi. Ça va aller, je suis là, je ne te quitte plus. Et ne t’en fais pas pour ça, il va bien falloir qu’il accepte. Et à propos d’hier, je vais lui en parler, et crois moi il va comprendre la gravité de son geste. Après ça, il sera bien obligé de t’accorder cette faveur. Dans dix minutes, tu verras Don, c’est promis. » Je ne peux m’empêcher de soupirer. Et dire qu’il y a quelques jours, j’étais encore avec ma famille et surtout, avec Don. Mon Don adoré… Un sanglot s’étouffe dans ma gorge, quelques larmes coulent sur mes joues. Lorsque Ryan me serre contre lui, je ne peux plus retenir mes sanglots. J’aimerais lui parler, lui dire ce que je ressent, que ce n’est pas de sa faute, et surtout, que je suis contente d’être avec lui et pas avec quelqu’un d’autre. Mais je ne peux pas. Je n’arrive pas à articuler la moindre syllabe. Je pleure sans m’arrêter, tandis qu’il essaye de me réconforter. Quelques minutes plus tard, je suis avec lui dans la salle de conférence. Face à moi, un immense écran, aussi grand que… Presque aussi grand que moi ! Ryan fait les derniers réglages et vient ensuite me voir. Il essuie une dernière fois mon visage et me sourit. Je lui rends son sourire, tellement contente en pensant à ce qui va arriver dans à peine quelques minutes. « Voilà, c’est fini. Dans quelques secondes, tu pourra lui parler et le voir. Et pareil pour lui. Je vais te laisser, je suis juste à côté, ne t’inquiètes pas. - Non, reste ! S’il te plaît, Ryan, reste avec moi. - Mais tu as sûrement plein de choses à lui dire. - Ce n’est pas indiscret. Et puis… Je vis avec toi, je n’ai aucun secret pour toi. - D’accord, si tu y tiens. » Un petit « clic » me fait alors sursauter. Puis, l’écran s’allume et une image apparaît. Ma joie retombe un peu lorsque je vois que ce n’est pas Don. Ryan le remarque et me dis : « Ne t’inquiètes pas, je vais demander à lui parler et il viendra. C’est normal que ce ne soit pas lui qui réponde. - Oh. Alors il va venir ? - Mais oui. Mais il faudra peut être attendre un peu, il est peut être occupé. Il te faudra être patiente. - Je le serais ! J’ai tellement hâte de le voir ! Ça fait tellement longtemps ! - Tant que ça ? Ça ne fait pas plus d’une semaine. - Tu en est sûr ? - Mais oui. Bon, je dois parler avec notre correspondant. - D’accord. » Rapidement, il explique la situation à l’homme qui se trouve en face de nous. Ce dernier hoche la tête et nous demande de patienter. Les minutes s’écoulent lentement, très lentement. J’attends, encore et encore, et cet homme qui ne revient toujours pas. « Ryan, il vas revenir, hein ? - Mathilde, sois patiente ! Il ne s’est écoulé que deux ou trois minutes !, me dit-il en riant. - Seulement ? Mais… Que le temps passe lentement… - Il va sûrement revenir très bientôt, patiente encore un peu. » Je soupire profondément et regarde par la fenêtre. Là, j’aperçois des jeunes de mon âge, revenant de l’école, probablement, avec leur sac sur le dos ou sur l’épaule. « Ryan ? - Oui, princesse ? - Est-ce… Est-ce que je ne vais plus au lycée, finalement ? - Bien sûr que non, nous devions t’y inscrire hier mais avec tout ce qui s’est passé… J’ai préféré qu’on attende demain. Et après tu iras tous les jours au lycée, comme tout le monde. Je t’y emmènerais et viendrais te chercher, ne t’en fais pas. - Je n’ai pas envie d’y aller… Je veux rester ici, avec toi… - Mathilde, c’est comme ça… - Pourquoi ? - Je ne sais pas, mais c’est comme ça. Ça va bien se passer, ne t’inquiète pas. - Tu verras bien que non. Ne me crois pas, mais dans quelques jours, tu verras bien. - Qu’est-ce que tu racontes ? - Tu verras. » Ryan allait répondre quand un bruit nous fit tourner la tête. Je suis la première à me tourner vers l’écran. « Don ! Oh, Don, tu me manque tellement ! - Toi aussi, ma puce. Ça va ? - …Non, tu me manque… - Oh, Mathilde… Je sais, je sais mais… - Mais quoi ? - Je fais ça pour ton bien, je t’assure. Crois moi, s’il te plait. - Mais je veux être avec toi ! Revenir à Manhattan, j’aurais mille fois moins peur qu’ici ! - J’aimerais beaucoup moi aussi, tu me manque énormément. Mais je ne peux pas… - Quoi ? Tu ne peux pas quoi ? Dis moi pourquoi je suis ici, s’il te plaît ! Don… Pourquoi est-ce que tu ne me le dis pas ? » Des larmes coulent à nouveau sur mon visage et de l’autre côté de l’écran, à des kilomètres de là, Don verse quelques larmes lui aussi. « Don, ne pleure pas, je suis désolée. C’est juste que… J’ai encore fait un cauchemar cette nuit, un horrible cauchemar ! Tu mourrai d’une balle en pleine poitrine et Danny et Mac aussi… Et… Et je me retrouvais dans le noir, et les tirs reprenaient. Mais je n’arrivais pas à vous retrouver, je rampais dans le vide, très longtemps, sans me retrouver enfin auprès de toi… - Oh, ma puce… Je suis désolé, vraiment désolé. Excuses moi, je n’ai pas le choix… C’est pour ton bien. - Non, non ce n’est pas pour mon bien ! Jamais ça ne le sera ! Je veux juste être avec toi, à Manhattan, comme avant ! C’est tellement simple, pourquoi est-ce que tu ne veux plus de moi ? - Ce n’est pas ça, tu le sais bien. Je t’aime très fort, mais c’est pour ton bien que tu es là-bas, loin d’ici… Je sais que c’est dur mais tu reviendras bientôt, je te le promet. - Je me méfie de vos « bientôt ». On ne sait jamais quand est-ce que ça va arriver… Je voudrais tellement venir maintenant ! Que tu me serre dans tes bras, que tu m’embrasse et que tu me prenne sur tes genoux. Tu me manque… - Ma petite Mathilde, moi aussi j’aimerais que tu sois là, mais c’est comme ça. - Non, si tu le voulais vraiment, tu reviendrais me chercher. - Ce n’est pas aussi simple. Je fais ça parce que j’ai mes raisons… - Je veux savoir ! Dis les moi, tes raisons. Je t’en supplie, Don, je veux savoir… - Il ne vaut mieux pas, fais moi confiance. Tu as toujours confiance en moi ? - Evidemment ! Mais… Je suis tellement triste… - Ne pleure pas, ma puce, ne pleure pas… Je suis encore plus triste de te voir comme ça. Tu es sage ? - Oui, bien sûr., lui mentais-je - Je demanderais quand même à Ryan après, tu peut être tellement coquine…, répond-il en souriant. - Je… Je ne veux pas aller au lycée, je veux reprendre les cours par correspondance. S’il te plait, dis oui. - Je ne sais pas si c’est une bonne idée, ça attirerai l’attention sur toi. Ce ne sera pas pour longtemps, je te le promet. - Mais c’est combien de temps, pour toi, longtemps ? Pourquoi est-ce que vous êtes tous aussi vagues ? On dirais que vous me mentez et que je ne reviendrais jamais… - Ne dis pas ça. Je te promet que tu reviendras très vite ici. - Tu comprends pas, j’ai comme un trou dans la poitrine. Tu me manque énormément, je ne veux pas rester ici une minute de plus… - Mathilde… Qu’est-ce que tu crois, tu crois que tu ne me manque pas énormément ? Je n’arrête pas de penser à toi. Ma puce, je ne peux pas te ramener, pas tout de suite, ne m’en veux pas, je t’en prie. Continue à être sage. Je t’aime plus que tout au monde. - Don… Je ne veux pas te quitter., dis-je en pleurant. - Mathilde, ma puce… - Moi aussi je t’aime très fort, plus fort que tout. Les autres vont bien ? - Oui, très bien. Tu leur manque à eux aussi. - Moi aussi ils me manquent. Viens vite me chercher… Je te laisse avec Ryan. - D’accord, ma puce. Je t’appellerais demain. - A demain alors. » Avant que je ne m’éloigne, Don m’envoie un baiser. J’imite son geste et me précipite en pleurant à l’extérieur de la pièce. J’entends vaguement Ryan parler, et un peu la voix de Don aussi, mais je ne comprends rien. Si seulement tout ceci n’était qu’un cauchemar…
Dernière édition par mathilde517 le Jeu 23 Aoû - 23:05, édité 1 fois | |
| | | Framboise "In my darkest moment when all seems lost. You are at my side."
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 31 Juil - 14:52 | |
| AAAAAH ! J'avais TROIS suite à lire ! Mais c'est bon, j'ai rattrapé mon retard Alors, alors, bilan : Déjà, histoire de ma répeter, Ryan est adorable, voilà Ensuite ça me stress autant que Mathilde que de ne pas savoir pourquoi elle a été expatrier à Miami Par contre Mathilde pleure un peu trop, enfin je veux dire, elle est triste et tout, mais bon, voilà quoi | |
| | | SayfreeNY "One day without music and I'm like a fish out of water" - Wasabi&Cranberry addict
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 31 Juil - 14:59 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 31 Juil - 19:02 | |
| Merci Framboise, merci Sayfree !!! Désolée Framboise, je sais qu'elle pleure beaucoup, mais elle est profondément perdue sans Don, quand on compte qu'en plus elle n'est plus avec le reste de sa "famille" non plus, je la comprends. Je crois que à sa place, je ferais la même chose. Les nerfs lâchent en plus de la tristesse. Tu comprends ? Enfin, j'espère que ça ne te dégoûte pas trop de ces moments. Contente que tu apprécie toujours autant mon Ryan. Sayfree, en fait, j'ai préféré faire d'Eric une personne avec qui elle ne se sent pas à l'aise, qui l'effraie un peu, mais sans le faire méchant. Oui, Mathilde a fait fort en disant ça à Ryan, mais bon, les nerfs lâchent. Enfin, ça ne l'excuses pas, bien sûr ! Mais les remords la punissent bien ! Et puis le cauchemar est particulièrement effrayant, c'est sûr ! Mais c'est fait pour ! Même si ce n'est pas agréable pour l'héroïne, bien sûr... Je suis contente de voir que vous avez toujours autant hâte de savoir pourquoi elle a quitté Manhattan ! Et c'est vraiment super si ça vous stresse toujours !!! J'espère que tu ne m'en voudras pas si elle pleure encore, Framboise, parce que je pense qu'elle ne vas pas arrêter de pleurer tout de suite, ces temps-ci seront durs pour elle... Enfin... Vous verrez !! En tout cas, j'ai écris la suite mais je ne sais pas où la couper, où m'arrêter... J'espère que vous aimerez toujours ! | |
| | | Framboise "In my darkest moment when all seems lost. You are at my side."
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 31 Juil - 23:28 | |
| Nan, nan t'inquiète ! Ça me dégoute pas du tout ! C'ets juste un avis perso, mais ça fait parti de son perso donc c'est normal J'avais oubliée ce passage, où elle passe ses nerfs sur Ryan, le pauvre Ryanounet... Nan on ne se moque pas, Ryanounet c'est très joli comme surnom | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 1 Aoû - 9:51 | |
| - Framboise a écrit:
- Nan, nan t'inquiète ! Ça me dégoute pas du tout ! C'ets juste un avis perso, mais ça fait parti de son perso donc c'est normal
Pfiouuu, tu me rassure ! J'ai vraiment cru que ça n'allait pas ! - Framboise a écrit:
- J'avais oubliée ce passage, où elle passe ses nerfs sur Ryan, le pauvre Ryanounet... Nan on ne se moque pas, Ryanounet c'est très joli comme surnom
Euh... C'est pas le surnom que je lui aurait donné, mais c'est très bien... Oui oui, très bien.... Bah, c'est pas un ange Mathilde, elle peut craquer elle aussi.... En bien ou en mal, comme là.... Je ne dirais pas si c'est en bien ou en mal, non non, n'insiste pas. J'ai écris une grande partie de la suite mais... Il me reste quelques détails. Et après je la poste !!! Encore merci Framboise, tu m'as rassurée, j'ai bien cru que j'avais raté un truc ! ( ) | |
| | | SayfreeNY "One day without music and I'm like a fish out of water" - Wasabi&Cranberry addict
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 4 Aoû - 17:57 | |
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 19 Aoû - 12:33 | |
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 21 Aoû - 12:34 | |
| Enfin je viens de finir une nouvelle suite ! J'espère qu'elle vous plaira ! C'est une immense suite, je suis désolée, je n'ai pas réussi à la couper, pourvu qu'elle vous plaise !!! Dîtes moi vite ce que vous en pensez ! Bonne lecture à toutes !! ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- « Et bien, petite Mathilde, qu’est-ce qui ne va pas ? Viens me voir. » Je tourne la tête et vois Frank Tripp, assit derrière son bureau, la jambe dans un plâtre. Je franchis les quelques pas qui me séparent de lui et fixe sa jambe droite. « Oh, votre jambe, agent Tripp, elle vous fait mal ? - Ah non, pas de ça avec moi. Pour toi, c’est Frank. Ça va, ce n’est pas grand-chose. J’ai juste parfois un peu de mal à faire certaines choses, me baisser par exemple…, ajoute-t-il en se penchant sous son bureau. - Non, laisses moi faire ! Tu vas te faire mal au dos à te pencher comme ça., lui dis-je en rampant sous son bureau. Tiens, le voilà. Demande moi si tu as besoin d’aide, je ne suis pas blessée moi. - Oui, oui, on verra., ronchonne-t-il. Alors, et tout à l’heure, pourquoi pleurais-tu ? - Parce que… Parce que je venais de parler à Don et qu’il me manque tellement… - Bah, tu aurais dû être contente de lui parler, en profiter pour être heureuse, tu es déjà bien assez triste le reste du temps. Tu ne crois pas ? - Si… Mais j’ai beau essayer de m’en réjouir, je n’y arrive pas. Ça ne t’est jamais arrivé d’être triste alors que tu essaye d’être content malgré tout ? - Si, évidemment, au moins une fois dans ma vie. Et il t’a dit pourquoi tu était ici, cette fois ? - Non, il a juste dit que c’était pour mon bien, qu’il avait ses raisons, qu’il vaut mieux que je ne connaisse pas. Quand ils disent « bientôt », c’est quand ? - Je n’en sais rien… C’est subjectif, ce n’est pas précis, c’est… - Vague., complétais-je. - C’est ça. Mais pourquoi cette question ? - Ils me disent tous « bientôt ». Mac, Ryan, Don… Mais moi je veux y retourner MAINTENANT !, avouais-je les larmes aux yeux. - Oh, je sais, c’est évident. Aller, ne pleure pas, ça va aller. Oh, aller viens me voir. » Je me précipite contre lui et l’entoure de mes bras. Il grogne, j’ai dû lui faire mal ! « Oh, excuses moi, Frank, j’avais oublié, ta jambe. Ça va, je ne t’ai pas fait trop mal ? - Non, ça va. Et Ryan, toi qui es toujours avec lui, où est-il ? - Il parle à Don. J’espère qu’à lui, il dira la raison de mon départ. - Bah, à quoi est-ce que ça t’avancerais ? Ryan ne te la dira pas si Don ne veut pas que tu la sache. - Bah… Subtilement, j’arriverais bien à la lui faire dire… - Eh, mais tu es une vraie coquine, toi ! - Bah, il le faut bien parfois !, répondis-je en riant. - Au moins tu as retrouvé le sourire. Alors, c’est demain que tu vas au lycée ? Ça vas te faire bizarre, non ? - Oh, je n’ai vraiment pas envie d’y aller… Personne ne vas m’aimer, je suis tellement bizarre… - Qu’est-ce que tu racontes ? Tu es unique, ça oui ! Mais pas bizarre. Si quelqu’un dis ça de toi, tu vas voir, il vas le regretter. - Pas pour l’instant en tout cas. Avec ta jambe… - Eh, on se moque pas., réplique-t-il en souriant. Evidemment, quand celle-ci sera guérie. Et tu ne peux pas continuer les cours par correspondance ici ? - Non, Don dit que ça attirerai l’attention sur moi. - Hum hum... Alors ils te cachent de quelque chose… Ou de quelqu’un. - Mais… Je m’en fiche du danger, je serais bien plus en sécurité là-bas, avec tout le commissariat qui me connaît, plus toute l’équipe et… Et au moins, eux, ils m’auraient retrouvée hier ! - Ah oui, j’ai entendue cette histoire. Tu n’as pas eu peur ? - Si, bien sûr que si ! Mais je voulais être avec Ryan. Et certainement pas avec cet horrible Horacio Caine ! - Horrible Horacio Caine ? », répète une voix derrière moi. Sans même me retourner pour voir de qui il s’agit, je me précipite derrière Frank et m’agrippe à lui. En voyant le patron de Ryan, Horacio Caine, je me met à trembler. Ça y est, il va me renvoyer d’ici. Me donner à un orphelinat, ou à une famille d’accueil, ici en Floride ! Ou bien, il va me gifler ! Ou me fouetter avec sa ceinture, il a ses mains dessus ! Non, non, je ne veux pas ! Pourquoi est-ce que je ne suis pas avec Don ? Ma respiration ne manque pas de s’accélérer et j’entends les battements de mon cœur dans ma tête. « Frank, ne me laisse pas, s’il te plaît…, le suppliais-je en chuchotant. - Ne t’inquiètes pas, il ne vas rien te faire. Mathilde, est-ce que ça va ? - Frank, j’ai peur, ne me laisse pas, je t’en supplie…, pleurais-je. - Horacio, est-ce que vous pourriez nous laisser s’il vous plaît ?, réagit Frank. - Je m’en vais. », répond-il. Enfin il disparaît de mon champ de vision et Frank se tourne vers moi, assit sur sa chaise. « Et bien, expliques moi. Il te fait si peur que ça ? - Oui., avouais-je. - Et tu respire drôlement vite, calmes toi, tu n’as rien à craindre. Tu me fais peur à respirer aussi vite. - C’est… C’est quand j’ai… Quand j’ai très très peur. J’ai… J’ai cru qu’il allait me gifler, ou me frapper avec sa ceinture… - Quoi ? Mais jamais il ne ferait ça, je te le jure. Pourquoi as-tu… Ah, ses mains sur ses hanches, c’est ça ? Ses mains, sur sa ceinture, hein ? » J’approuve en hochant la tête. Il secoue la tête et m’installe sur ses genoux. « C’est un policier, il ne ferait jamais ça. Et puis, j’étais là, tu croyais vraiment qu’il allait le faire, devant moi ? - Je ne sais pas, dis-je en haussant les épaules. - Oh, ma pauvre Mathilde, tu m’as l’air bien effrayée… Je ne crois pas que ton tuteur ait bien fait de t’envoyer ici. Tu as tellement peur… - Oui, je veux retourner là-bas, auprès de ma famille. - Je le comprends bien, ma petite. Tiens, voilà Ryan. Il va être drôlement surpris quand je vais lui raconter ce qui vient d’arriver… » Alors que Ryan se rapproche, l’air de plus en plus perplexe, un peu triste aussi, je croise mes bras sur le bureau de Frank et y pose ma tête. Je suis tellement fatiguée… Je sens la main de Frank me caresser les cheveux. Il est tellement gentil… Je le savais. « Et ben, qu’est-ce qui s’est passé ?, intervient Ryan. - Horacio Caine est arrivé quand elle le nommait « cet Horrible Horacio Caine ». Elle a eu la peur de sa vie, la pauvre petite. Elle s’est cachée derrière moi et n’en n’est ressortie qu’après le départ d’Horacio. Tu sais quoi ? Elle a cru qu’il allait la gifler ou lui donner des coups de ceintures ! Comment ça se fait ? Elle a été maltraitée ? - Oui, à l’orphelinat, avant que Don ne la prenne avec lui. D’ailleurs, il avait vu ça de ses propres yeux. Oh, ma petite princesse, n’aie pas peur, c’est fini. Tu es fatiguée ? - Oui., soupirais-je. - Jamais il ne te fera une chose pareille, tu sais. Horacio n’est pas méchant. Comment ça se fait qu’elle a peur de lui ?, demande Ryan à l’agent Frank Tripp. - Aucune idée. Elle n’a pas peur de moi, en tout cas. J’aurais plutôt parié l’inverse, enfin, avant le restaurant. - Elle te fais confiance, oui. Elle a peur de tous les autres de l’équipe, par contre. Eric, Calleigh, Natalia… Elle en a peur, comme ça, sans savoir pourquoi. Je te laisse avec Frank, je vais chercher à manger, d’acc’ ? - D’acc’., lui répondis-je. - Je reviens vite, promis. » Il s’éloigne puis disparaît de mon champ de vision. Il revient peu de temps après avec des sandwichs. « Un pour Frank, un pour toi, princesse, et un pour moi. - Jambon-Emmental, sans mayonnaise, comme j’aime ! Je ne savais pas qu’il y en avais ici… - Tout ici n’est pas totalement différent de Manhattan !, s’exclame Frank en riant. On n’est pas sur une autre planète. - Je sais, mais je n’aurais pas cru pour ça… Et comment est-ce que tu as su ? - A ton avis ?, me questionne Ryan. - Non, je ne sais pas, dis moi ! S’il te plait, dis moi ! - Don me l’a dit, il a beaucoup insisté là-dessus "surtout, pas de mayonnaise". Ensuite, tu n’aime pas les oignons, ni l’ail, ni les échalotes. Surtout pas les betteraves et le céleri non plus. Et tu n’aimes pas non plus la crème fraiche. Après, il m’a dit que pour le reste, je verrais bien le moment venu. Il te connait par cœur, c’est dingue, en quelques mois à peine… - Depuis quand elle est avec lui ?, l’interroge Frank. - Depuis… - Depuis le 28 décembre. Le jour où je me suis perdue, où j’ai rencontré Don au commissariat et depuis lequel on ne s’est plus quitté. Et maintenant je ne le reverrais peut être plus jamais !, finissais-je en pleurant. - Mathilde… Tu le reverras, et en chair et en os, c’est promis. Bientôt… Je te le promet., me réponds instantanément Ryan. - Ah je la comprends maintenant, la pauvre petite. C’est avec un « bientôt » que tu compte la réconforter ? Pourquoi pas « un jour » aussi ?, intervient Frank. - Que veux-tu que je dise de plus ? Je ne sais pas quand ce sera. Princesse, mange, ça ira mieux après, tu verras. - Je n’ai pas faim. - Ah non, ne commence pas comme ça, tu compte te faire mourir de faim pour qu’il vienne te chercher ?, réagit Frank. Ce n’est pas une bonne idée, ma petite. C’est dangereux, tu sais. - Je n’ai vraiment pas faim., insistais-je. - S’il te plaît, fais moi plaisir., insiste Ryan. Manges ce sandwich, je sais que tu as faim. Mathilde, ne te rends pas malade, s’il te plait. Don ne voudrais pas ça, tu le sais très bien. - On dirais qu’il est mort quand tu le dis comme ça…, répondis-je les larmes aux yeux. - Excuses moi, je ne voulais pas le dire comme ça. Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose, et Don ne le veut pas non plus. - Ni moi, d’ailleurs., insiste Frank. - Mais… Bon, d’accord. » Je mange finalement, à contre cœur, mon sandwich. Mais rapidement, je le mange avec appétit. Evidemment que j’ai faim, mais peut être que ça aurait pu marcher… Ce n’est pas juste… Après avoir mangé, Ryan me dit que nous allons aller au lycée aujourd’hui finalement, pour l’inscription. Demain je devrais y aller comme tous les autres pour que, soit disant, je pense à autre chose. Comme si ça allait marcher. Je sais que je ne vais pas arrêter de penser à Don, toute la journée, et aussi à Ryan. Parce que je ne serais même pas avec lui ! Ça n’ira pas, non ça n’ira pas. Ils ne me croient pas, mais ils verront bien après. La journée s’est rapidement écoulée, parfois avec Ryan, d’autres fois avec Frank, et heureusement, Horacio n’a pas réapparut. Heureusement encore, nous n’avons pas eu le temps d’aller au lycée pour m’y inscrire, ce sera demain. Je sais que même si je recule l’échéance, j’irais un jour ou l’autre. Ryan m’a rappelé qu’à la fin de la journée qu’il irait parler à son patron, et que je devrais y aller. Il me fait tellement peur… Mais apparemment je n’ai pas le choix. A présent il fait nuit, Frank est partit et Ryan travaille encore. Moi, je le regarde. Ça me fait penser à la soirée que j’ai passée avec Danny, au labo, alors que Don était partit en mission et que je ne savait pas quand il reviendrais. Ni s’il reviendrait d’ailleurs. Mais il est revenu, alors sûrement que ça va se passer comme la dernière fois ; il va revenir me chercher, et comme il l’a dit, nous ne nous quitterons plus. Ryan a bien avancé dans son enquête : On sait maintenant que le couple est mêlé à la mafia, à cause d’une envie de richesse de leur part… Pff, n’importe quoi ! Enfin, bref. Ensuite, quelque chose a mal tourné, les mafieux ont puni la femme en tuant son mari et en le déposant devant sa porte comme un avertissement. Bref, il faut maintenant découvrir ce qui a mal tourné et… Et après arrêter ceux qui ont tué le mari. Et sauver la femme, ou l’arrêter selon ce qui s’est passé. « Ryan, et si la femme avait un amant dans la mafia ? - Ah, oui, ce serait à creuser… - Ou un enfant… - Possible. Il faut que je cherche dans notre base de données. Très bonne idée, princesse, merci. » Mais finalement, ce n’est pas un enfant qui la lie à la mafia. Aucun enfant pour ce couple. Bon, l’amant peut être ? « Ryan, comment on peut faire pour découvrir si elle a un amant parmi la Mala Noche ? - En lui faisant peur. - On peut lui dire qu’on a tué tous les gars de la mafia, et on lis la liste… S’il y a son amant, elle va forcément être triste… - Oui, c’est une bonne idée. Bon, on va tenter le coup. Tu es brillante. Mais en attendant, on rentre à la maison. On parlera à Horacio un autre jour, il est tard. Pas trop fatiguée ? - Non, ça va. », mentais-je. Mais je crois qu’il s’en est rendu compte. Il vient vers moi et m’embrasse au front avant d’aller éteindre la lumière. Je le suis jusqu’au vestiaire et il se change rapidement. Nous traversons ensuite les labos, dans le silence et l’obscurité des locaux. « Ryan, je n’aime pas quand il fait noir…, lui avouais-je en prenant son bras. - Je sais, Don me l’a dit. Je suis là, n’aie pas peur. Tu ne risque rien. - Je sais mais… Je ne peux pas m’empêcher d’imaginer des choses dans le noir… - Je suis avec toi alors rien ne peut t’atteindre, d’accord ? - D’accord. Tu ne me laisse pas, hein ? - Quelle idée ! Mais non, je reste avec toi. » Il s’arrête et me prend dans ses bras, m’embrasse longuement sur le front et se remet à marcher, ma main dans la sienne. Par les baies vitrées, je vois la nuit noire, sans lumières, sans étoiles. Des nuages et encore des nuages. Ces nuages ne sont pas là la journée mais cachent les étoiles et la Lune la nuit. Je déteste la Floride… Heureusement, nous arrivons enfin dans l’ascenseur. Il y a moins de lumière que dans celui de la Police Scientifique de Manhattan. Ryan garde toujours ma main dans la sienne et me rapproche de lui. Je reste collée à lui jusqu’à ce que les portes s’ouvrent à nouveau. Le parking, lui, est plus noir que jamais. Presque pas de lumières, juste quelques unes, toutes loin les unes de autres. Je déteste ça… Tout est fait pour me faire peur, on dirait que c’est fait exprès… Lorsque nous arrivons dans la voiture, je m’assois sur mon siège et attends que Ryan me rejoigne côté conducteur. Mais il reste dehors, il réfléchit je crois. Je sors rapidement de la voiture, essayant de ne penser qu’à des choses gaies, qu’à des choses rassurantes sauf à ma famille. Il fait jour, il y a d’autres personnes qui rejoignent leur voiture, Ryan me regarde, je le vois moi aussi. Oh, pourquoi est-ce que ce n’est pas comme ça ? Lorsque j’arrive enfin côté conducteur, Ryan n’est pas là. Je vois à nouveau le noir tout autour de moi, j’essaye de ne penser qu’à des choses gaies mais tous les scénarios catastrophes me viennent à l’esprit. Un homme dans une voiture qui me fonce dessus, des hommes armés qui m’encerclent, le plafond du parking qui s’effondre, toutes les portes et toutes les issues de secours se ferment, du gaz s’échappent et nous tue, ou… Ou encore plein d’autres choses horribles ! « Ryan ! Ryan, où es-tu ?, criais-je. - Je suis là, juste devant la voiture. » Je me précipite à l’avant et le vois avec soulagement, accroupit par terre. Je continue sur ma lancée et me blottie dans ses bras. « Oh, Ryan ! J’ai eu tellement peur ! - Je suis désolé, excuses moi, je ne voulais pas te faire peur. Je viens juste de me rendre compte que mon feu avant droit est cassé. - Comment ça se fait ? - Je ne sais pas. Ce n’est rien. Aller, on rentre. Je suis de la police, de toute façon. Je le ferais réparer dès demain. » Il se relève et m’aide ensuite à me relever à mon tour et m’aide aussi à monter dans la voiture. Et cette fois, il monte tout de suite après et démarre la voiture. Lorsque nous arrivons devant son immeuble, il est plus de vingt-trois heures. Je suis tellement fatiguée, par cette journée, par la précédente, et puis celle d’avant encore, et encore celle d’avant, et celle d’avant… Je vais sûrement encore faire des cauchemars. Est-ce que j’en ferais moins - ou peut être même pas du tout - si Ryan dormait avec moi ? Je vais lui demander. Pourvu qu’il dise oui… Lorsque l’ascenseur arrive enfin, lorsqu’il s’ouvre devant mes yeux fatigués, je suis prise de panique. Mon cœur s’accélère et je l’entends rapidement battre dans ma tête. Je tremble comme si j’avais froid, je m’agrippe à Ryan et lui lance un regard apeuré. Cette fois, cet ascenseur est sombre comme la nuit, on voit à peine le fond de la cage. Je laisse échapper un sanglot et alors, je n’arrive plus à m’arrêter de pleurer. J’ai trop peur, cette fois-ci, cet ascenseur est plus effrayant que jamais. Ryan me serre contre lui, puis me porte et me colle contre lui, me serrant toujours très fort. « Chuut, calmes-toi, je suis là, je suis là. Ce n’est rien, tu n’es pas toute seule, d’accord ? Et je n’arriverais pas à te porter dans les escaliers, il fait noir, les lumières de ceux-ci ne marchent plus. Je vais te porter jusqu’à ce qu’on soit devant la porte de l’appart, d’accord ? Tu ne toucheras même pas le sol de l’ascenseur, tu ne me quitteras pas une seule seconde. Tu es rassurée ? - Un… Un peu., soufflais-je en me calmant peu à peu. - Voilà, respire doucement. Continue, ça va aller. C’est fini. Tu n’as plus aussi peur ? Tu es prête ? Tu crois que ça va aller ? - Oui. Tu ne me lâches pas, hein ? Enfin, tu ne me poses pas ? - Non, promis. N’aie pas peur, je suis là. » Il franchi les quelques pas qui nous séparent de l’ascenseur infernal et quand les portes de celui-ci se referment sur nous dans un bruit sourd, nous laissant dans l’obscurité la plus profonde et la plus effrayante, je ferme les yeux et m’agrippe plus fort encore au tee-shirt de Ryan. Je murmure seulement : « Oh, Ryan, j’ai peur, tellement peur… - Nous sommes presque arrivés, je te le promet. - C’est tellement long… - Je sais que ça paraît très long, mais c’est presque fini. Crois moi. Ne pleure pas, ne pleure pas. Calmes-toi, tout va bien. » Après ce qui m’a semblé être une éternité, les portes s’ouvrent enfin, et la lumière se fait. Ryan tient sa promesse et me dépose seulement devant la porte de l’appartement. Je tiens à peine sur mes jambes mais je m’accroche à lui pour ne pas tomber. Il ouvre la porte et après m’avoir regardée de la tête aux pieds, me porte à nouveau et me dépose dans son lit. Il me chuchote de me déshabiller et de me mettre en pyjama pendant qu’il allait se doucher rapidement. Il me promet de venir me dire bonne nuit ensuite. Je hoche seulement la tête, je lui demanderais de rester avec moi tout à l’heure. Lorsqu’il quitte la pièce, je me lève et marche lentement jusqu’à la valise. Je me force à ne pas penser à la cravate de mon Don adoré, juste là, dans la poche intérieure. Je me change rapidement et me recouche. Je me force à garder les yeux ouverts et peu de temps après, la porte s’ouvre. Ryan s’approche du lit et m’embrasse au front, alors qu’il s’en va, je le retient. Il reviens vers moi et se baisse au dessus de moi. « Qu’est-ce qui y a, princesse ? - Tu veux bien rester dormir avec moi ? J’ai peur de faire encore des cauchemars… - D’accord. Je vais me changer et je reviens, essaie de dormir, ok ? - Je vais essayer… » Je ferme les yeux, et tout de suite, je vois des visages sombres, des formes dans le noir. J’ouvre rapidement la yeux mais les formes ne me quittent pas, le noir est partout. Je me force à les oublier, à regarder comme s’il n’y avait rien. Je referme les yeux et le visage de Don apparaît. Mes yeux me piquent atrocement et je sens des larmes chaudes couler sur mon visage. J’ouvre les yeux avec force et à nouveau des formes inquiétantes se dressent devant moi. Elles sont de plus en plus grandes, comme si elles approchaient, comme pour me piéger, elles m’encerclent, elles sont floues mais d’autant plus effrayantes que si elles étaient nettes. Ma respiration s’accélère, j’essaye de penser rationnellement, j’essaye de me persuader qu’elles n’existent pas, que c’est mon imagination, en vain. J’entends les battements de mon cœur résonner dans ma tête et sans pouvoir m’en empêcher, je me met à trembler, me recroqueville sur moi-même, remonte la couverture plus encore au dessus de moi, et des sanglots s’échappent de ma gorge. J’ai tellement peur… J’aimerais appeler Ryan, ou me lever, courir à travers la chambre obscure et inquiétante, pour allumer la lumière et voir enfin la vérité, sans les créatures de mon imagination. Mais j’ai beau essayer d’articuler son prénom, Ryan ne peut m’entendre puisqu’aucun son ne sort de ma bouche. J’ai beau essayer de sortir du lit, je n’y arriverai pas puisque mon corps est comme paralysé. Je suis seule dans le noir, mon pire cauchemar. Je ne peux rien faire et malgré toute ma bonne volonté, je n’arrive pas à ne pas craindre ces formes effrayantes qui avancent vers moi, ces créatures qui n’existent pas je le sais, mais qui m’effraient sans raison. J’aimerais tellement que Don soit avec moi… Il sait que j’ai peur du noir, ça oui… Surtout le noir complet, lorsque je suis triste et qu’en plus Don n’est pas près de moi. A ce moment-là, j’ai l’impression que n’importe quoi ou n’importe qui pourrait arriver et me faire n’importe quoi. Mon torse se soulève rapidement, mes yeux me piquent et plus aucune larme ne peut en sortir, ma gorge est nouée, même les sanglots n’en sortent plus. Les formes sont juste au dessus de moi, je sens presque leurs bras, ou leurs mains, ou leurs tentacules, me toucher, me frôler, comme s’ils allaient m’attraper et m’emmener. Don, j’aimerais tellement que tu sois là… Ryan, s’il te plaît, viens allumer la lumière… Si seulement ils pouvaient m’entendre et faire en sorte que tout ça disparaisse… Tout d’un coup la lumière entre dans la pièce, un faisceau d’abord fin, qui transperce les monstres informes, puis une large bande de lumière, qui les fait disparaître et qui fait place à une silhouette bien nette, bien réelle, juste devant la porte. Incapable de dire le moindre mot, mes membres m’obéissant à nouveau, je me redresse et essaye de calmer mes tremblements, le regardant bien en face, attendant impatiemment qu’il me rejoigne et me prenne dans ses bras. Il avance lentement, tellement lentement, j’ai l’impression qu’il n’arrivera jamais jusqu’à moi. Je le suis du regard, toujours sans pouvoir parler. Incapable de lui dire combien j’ai eu peur, ni ce qui m’a fait si peur, ni combien je suis heureuse de le voir, enfin. Son visage apparaît enfin dans la lumière, alors qu’il est au bord du lit, et il me regarde sans comprendre. Il se rapproche de moi et essuie les dernières larmes qui coulent le long de mes joues. « Je… Le noir… J’ai eu… tellement peur…, bredouillais-je. - Excuses moi, j’avais oublié. Je n’ai pas fait attention à la porte derrière moi. Ça va maintenant ? » Je hoche la tête et me laisse retomber sur le lit. Il fais le tour du lit et se glisse sous le drap. Je me tourne face à lui et soupire en pensant à mon Don adoré, qui est si loin, tellement loin… « Bonne nuit, Ryan. - Bonne nuit, princesse. Fais de beaux rêves. - Alors ça, ça m’étonnerais… », murmurais-je avant de me retourner et de fermer les yeux. Je me tourne et retourne longtemps, pensant à Danny, Mac, Lindsay, Sheldon aussi, même à Adam ! Et à Don, bien sûr. Ce n’est que deux ou trois heures après que j’arrive enfin à m’endormir. Trois jours plus tard…Ce matin, je me réveille tard. Encore des cauchemars, toujours d’horribles cauchemars, où je perds l’un de ceux que j’aime. Ou plus d’un… En me réveillant ce matin, comme tant d’autres matins depuis quelques temps, je suis en nage et je respire vite, encore effrayée par le dernier cauchemar de la nuit, mais pas le seul, ça non. Et parfois, comme ce matin, je continue de pleurer même une fois réveillée, parce que je suis encore choquée par les scènes d’horreur que je viens de vivre en rêve ou tout simplement parce que ceux à qui il arrive des drames dans mes cauchemars, ne sont pas auprès de moi pour me rassurer, me réconforter et me dire « Pleures pas, c’est fini, ce n’était qu’un cauchemar. Regardes, je suis là, avec toi. ». Non, ils ne sont pas avec moi. Ils sont là-bas, très loin d’ici, et malgré le fait que je ne les connais pas depuis de longues années, je les connais plus que bien, tout simplement parce que je passait tout mon temps avec eux, près d’eux, tout près d’eux. Ils me manquent énormément, et ça personne ne le comprend, ici, à Miami. Sauf peut être Ryan, et Frank. Mais je les connais à peine… Et ma famille, ma famille de Manhattan, elle me manque plus que tout au monde malgré tout, et je ne sais pas quand je les reverrais. Quand je pense à ça, dès mon réveil, je n’ai pas envie de me lever. Vraiment pas envie. Pourtant je me lève, je rejoins Ryan dans la cuisine et je déjeune, en silence, sans un sourire, sans une larme, sans rien montrer. J’ai décidé hier de ne plus pleurer, pas devant lui en tout cas. Ça fait trop longtemps. Enfin, il faut bien que je commence un jour, parce qu’un jour, ça fera vraiment trop longtemps, et il ne sera peut être plus temps d’essayer de ne pas pleurer, parce que je serais trop triste pour ne serait-ce que songer à essayer. Ils me manquent déjà tellement… Alors que, si je compte bien, cela ne fait que six jours que je les ai quitté. Mais six jours très mouvementés… Les trois premiers jours surtout, mais les trois suivants n’ont pas été bien mieux… Le quatrième jour à Miami, je suis allée m’inscrire à mon lycée provisoire - du moins je l’espère - avec Ryan. Ça m’a fait pensé à ma visite dans mon collège après ma rencontre avec Don, le premier jour où j’ai repris les cours au collège après ça, et le dernier aussi d’ailleurs. Mais je doute que cette fois, on soit assez compréhensif pour me laisser reprendre les cours à domicile, Don n’est pas là, Ryan ne me connais presque pas et… Et je sais que ça ne se passera pas comme ça, c’est tout. Bref, Ryan m’avait donc accompagné et a brièvement parlé au directeur. En fait, malheureusement pour moi, j’ai commencé les cours dès ce jour là, et ça a très mal commencé. Tout simplement parce que tout le monde m’avait vu descendre d’une voiture de police, enfin, de la police scientifique, c’est pareil pour eux, mais du coup, ça ne leur a pas plut du tout. Ils m’ont soit ignorée, soit ils se sont moqué, soit ils m’ont insulté. En tout cas, ils savaient tous que j’étais orpheline, et en plus, ils étaient au courant que Ryan n’était pas mon vrai tuteur, seulement un « provisoire », lui aussi. Enfin, ça aussi je l’espère, mais rien n’est moins sûr… Mais en plus, j’ai du mal à me concentrer, et même à tenir debout, à ne pas m’endormir. Parce que toutes les nuits je fais des cauchemars. Soit je m’endors tard parce que j’ai eu du mal à m’endormir, soit je me réveille en pleine nuit et alors je n’arrive pas à me rendormir - je crois que je n’en n’ai même pas l’envie, vu les cauchemars que je fais. Donc ce matin, je suis encore et toujours fatiguée, triste et… Et Don me manque. Et le reste de l’équipe. Un bruit me ramène brusquement à la réalité et je m’aperçois que je fixais mon petit déjeuner. Je débarrasse mes couverts propres et réponds à la demande de Ryan, avant de quitter la pièce, que je n’ai pas faim. Comme tous les matins. D’ailleurs, je n’ai pas souvent faim. Je retourne dans la chambre, que j’ai quitté seulement trois minutes plus tôt, et prends un short et un tee-shirt. Je déteste la Floride ! Même avec des vêtements légers, on a toujours très très chaud. Dommage que je ne puisse pas prendre un avion et retourner là-bas. Il n’y a pas que la température qui me donne envie d’y retourner, bien sûr. Mais c’est impossible, et tellement effrayant… Je ne supporterais pas d’être seule avec autant de monde autour de moi. Sinon ça fait longtemps que je ne serais plus là ! Je sors de la chambre en me retenant de claquer la porte et m’assois derrière le canapé, par terre. Pourquoi ? Parce que le canapé est face à la baie vitrée, qui est très ensoleillée à cette heure de la matinée et que je n’aime pas avoir tout le temps chaud. Je regarde l’heure. 7h10 Je préviens Ryan que je prends les escaliers et qu’il me rejoint en bas, comme d’habitude. Je descends lentement les escaliers, profitant de la fraicheur de cet endroit. Puis j’accélère, pour ne pas être en retard. Ryan est déjà arrivé en bas et sortit de l'ascenseur quand je descends la dernière marche. Je monte dans la voiture et regarde le paysage que je déteste tant, juste parce que je suis ici et pas avec ceux que j’aime. Du coup, je déteste tout ici. Le temps passe lentement. On arrive enfin au lycée, même si je n’ai pas envie d’y aller, je descends et pars sans un mot, sans un regard, sans un geste pour Ryan. Tout le contraire des premiers jours de lycée, où je lui faisait un câlin et un baiser, quelques mots pour lui dire qu’il allait me manquer, que je préfèrerais rester avec lui, encore quelques uns pour lui dire que je l’aime bien. Non, là aussi, je ne dis plus rien. Je me renferme sur moi-même, je ne pense qu’à Don, Danny, Mac et les autres. J’imagine que je suis avec eux, comme avant. Mais j’ai du mal à m’en persuader. Du coup je suis encore plus triste qu’avant. La sonnerie annonce la fin de la récréation. Début des cours avec les maths, la matière où je suis la plus mauvaise, la matière enseignée par une prof qui ne m’aime pas du tout, et où je suis à côté d’une fille qui n’arrête pas de se moquer de moi. Bref, la journée commence bien. La journée se termine, je sors de mon dernier cours, enfin. Je ne suis pas heureuse non plus, mais je suis moins malheureuse. J’attends la voiture de Ryan. Je suis en avance, le professeur d’espagnol a finit son cours plus tôt que prévu. Alors j’attends plus longtemps devant le lycée, seule, dehors. Je n’aime pas ça, pas ça du tout. En plus, il fait si chaud ! Et il n’y a pas d’ombre, sauf à côté, dans une ruelle, mais ça fait tellement peur… Jamais je ne m’en approcherais ! Encore dix minutes à attendre. Que le temps passe lentement quand on attend impatiemment… Une voiture de la Police Scientifique arrive enfin. Tous les autres élèves sont déjà partis, j’ai finalement attendu plus d’une demi-heure. Lorsque la grosse voiture s’arrête devant moi, je remarque qu’il ne s’agit pas de Ryan. « Désolé, Mathilde, Ryan a une affaire urgente à régler, un truc de dernière minute. Lui en veux pas, il n’avait vraiment pas le choix. », m’informe Frank. Je monte à l’avant, à côté de lui et referme la portière. « Salut, Frank. », dis-je d’un ton las. Il me regarde d’un air désolé et démarre. On arrive peu de temps après au commissariat et Frank me dit de l’attendre devant la porte. Je descends docilement et attends qu’il revienne du parking. Il m’emmène ensuite à l’étage de la Scientifique, puis jusqu’à une salle. Là, je vois Ryan au téléphone. Je remercie Frank et entre sans attendre. Ryan est encore au téléphone, il ne m’a pas entendu arriver. Je m’assois sur un tabouret et écoute ce qu’il dit. « Ouai… Je ne te ment pas, c’est vraiment préoccupant. …Quoi ?… Ah, oui. Elle ne mange presque plus, elle ne me parles presque plus, elle pleure lorsque je ne suis pas dans la même pièce. Mais évidemment que je l’entends quand même. …Non, elle en fais toujours. …Je sais pas, elle ne me les raconte pas. …Je te l’ai déjà dis, elle ne me parle presque plus. …Vraiment, ça devient grave, elle se referme sur elle-même, c’est sûr. …Fais comme tu veux, je voulais t’en informer, au moins tu es au courant, maintenant. …Ouai, salut. …Je lui dirais, oui, t’inquiète pas. …Salut. » Il raccroche et se tourne sans le savoir vers moi. Il sursaute puis me regarde avec un air surpris. Puis il se rapproche de moi et me prends dans ses bras. Après une seconde d’hésitation, je me dégage de ses bras et m’assois par terre. Ses câlins ne me réconfortent plus, ils me rappellent seulement que Don, Danny et Mac sont très loin. Et le reste de l’équipe. Mais je crois que ce sont eux trois qui me manquent le plus. Je lève les yeux vers Ryan, attendant des explications. « Tu as tout entendu ? » Je hoche la tête mais ne dis rien. « Ecoute, je viens de parler à Don. Ton état me préoccupe, je ne te reconnais pas… » Je laisse passer quelques secondes et lui dis : « Tu ne me connais presque pas. Tu ne sais pas qui je suis vraiment. » Il semble touché, profondément touché, je crois que ça l’a rendu triste. Peut être parce que ce n’est pas de sa faute tout ça, parce qu’il n’y peut rien si je suis séparée de ceux que j’aime. Mais je n’y peux rien moi non plus, et je n’ai pas pu m’en empêcher. « Mais Don m’a beaucoup parlé de toi. Je sais que tu es très affectueuse, pas du tout renfermée sur toi-même. Que tu es joyeuse et drôle, bavarde aussi, et surtout, tu n’es pas comme ça. Tu n’es pas comme ce que tu me montre depuis quelques jours, je le sais. Et Don non plus ne t’a pas reconnu quand je lui ai dis comment tu es ces temps-ci. Il m’a demandé de te dire qu’il t’aime très très fort, plus que tout au monde. Il s’inquiète aussi pour toi, tu sais. Et je pense que les autres aussi. … Mathilde, dis moi quelque chose, s’il te plaît… » Je ne dis rien, j’attends quelques minutes, puis je me tourne dos à lui et bredouille : « Ils…Ils me manquent tous tellement… » Et j’éclate en sanglots. Je tombe à genoux et je continue de pleurer, sans pouvoir m’arrêter. Une main se pose sur mon épaule. Puis Ryan me prends dans ses bras, me serre contre lui. Mais je n’arrive pas à m’arrêter de pleurer, je continue à pleurer dans ses bras. J’aimerais tellement être dans les bras de Don, de mon Don adoré… Je finis par n’avoir plus de larmes à pleurer, les yeux qui me piquent et toujours cette sensation de manque. Je me relève, Ryan me soutient de peur que je ne tombe. Je m’assois sur un tabouret et commence mes devoirs. Quand enfin j’arrive à réfléchir correctement à un exercice, des images me viennent. Don, Danny, Mac, Sheldon, Lindsay, Lucy. Plein de moments que j’ai passé avec eux, je me vois les embrassant, je les vois me serrer dans leurs bras, je revois les soirées passées tous ensemble, en famille… Quelques larmes coulent sur le papier. Je me force à revenir à mes exercices, même si je sais que dans quelques minutes, toutes ces images vont me revenir, parce que je n’arrive pas à ne pas penser à eux. Plus maintenant. Deux heures plus tard, j’ai loin d’avoir fini mes devoirs, pourtant j’aurais essayé… Je n’ai réussi qu’à faire deux exercices de SVT, c’est tout. Je désespère, je me tourne vers Ryan, qui attends le résultat d’un test ADN, debout devant la machine. Je me lève avec hésitation, et finalement, je me rapproche de lui lentement et lui prends la main. Il se tourne vers moi et je lui dis : « Comment je vais faire ? Je n’ai pas réussi à faire tous mes devoirs, je… Je n’arrive pas à me concentrer… Je n’arrête pas de penser à eux. » Il pose ma main sur son torse et m’attire contre lui, me serre dans ses bras et me murmure à l’oreille : « Ne t’inquiètes pas pour ça, tu ne retourneras plus au lycée. - Mais alors je… - Tu verras bien. N’y penses plus. - Mais… - Chuut, détends toi, tu es toute crispée. Détends toi, ça va aller. » Je me laisse aller contre lui et repense à sa discussion au téléphone, avec mon Don. Est-ce qu’il regrette de m’avoir envoyée ici ? Est-ce qu’il va venir me chercher ? J’aimerais tellement… A suivre…. | |
| | | SayfreeNY "One day without music and I'm like a fish out of water" - Wasabi&Cranberry addict
Perso(s) Préféré(s) : Mac, Danny, Sid, Adam Nombre de messages : 3131 Age : 33 Date d'inscription : 21/04/2011 Réputation : 0 Points : 18012
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Ven 24 Aoû - 14:18 | |
| Idem que pour Fanmisa : ma Miss Don je n'ai pas le temps de lire ta suite mais je n'ai pas oublié, j'essaierai de la lire dans les prochains jours | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Ven 24 Aoû - 16:58 | |
| D'acc, contente que tu n'oublies pas, merci, j'attendrais, ne t'inquiètes pas. vivement ! | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
Perso(s) Préféré(s) : DON <3 ! , Mac, Jo,Dany, Lindsay, Les jonas, Harry Potter, 1789, MOR, RDB Nombre de messages : 4883 Age : 25 Date d'inscription : 10/08/2012 Réputation : 0 Points : 18355
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Ven 24 Aoû - 21:55 | |
| Je finis de lire ta fic et elle est génial !! J'adore !!!! Surtout Don C'est trop top !!!!!! HS:En te lisant je trouve que ma fic est moins bien ,mais je vais essayer de l'amélioré et puis elle est pas fini c'est que le début mais bon ! | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 25 Aoû - 11:11 | |
| Merci beaucoup eddie ! Contente que ma fic te plaise ! Je me doute bien que tu aime Don Ne t'inquiètes pas pour ta fic, je suis sûre qu'elle est très bien aussi. Tu sais, je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais j'ai progressé depuis le début de ma ficv, j'écrivais beaucoup moins bien au début que maintenant. Ne te dévalorises pas, chacun fait différemment. Si l'histoire est bien, elle plaira, et les lecteurs passeront l'éponge sur les maladresses. Et tu t'amélioreras au fur et à mesure. Merci encore pour ton commentaire | |
| | | SayfreeNY "One day without music and I'm like a fish out of water" - Wasabi&Cranberry addict
Perso(s) Préféré(s) : Mac, Danny, Sid, Adam Nombre de messages : 3131 Age : 33 Date d'inscription : 21/04/2011 Réputation : 0 Points : 18012
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 25 Aoû - 12:59 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 25 Aoû - 16:06 | |
| - SayfreeNY a écrit:
- J'adore la conversion avec Franck au début, tu as tout à fait cerné le personnage comme dans la série!
C'est vrai ??? Tu le penses vraiment ? C'est trop bien alors ! Je ne savais pas is c'était ressemblant, j'imaginais bien dans ma tête, avec sa voix, ses expressions du visage, ses gestes... Mais bon, c'est ma fic, donc c'est facile pour moi. Merci Sayfree, je suis trop contente !!! Je suis aussi super super contente que tu aime la conversation entre Frank et Mathilde, je l'adore moi aussi, trop mignonne Contente que cette suite te plaise ! Elle est tellement longue... J'avais peur que ce ne soit trop. Peut être que Ryan le saura, peut être pas.... Je sais, je sais... Elle est pas gentille parfois, mais c'est pas de sa faute ! Tu te rends compte, elle n'est plus avec Don ! Et elle n'est même plus avec Danny et Mac ! C'est super que tu aime la conversation (enfin la moitié ) au téléphone avec Don !!! Moi aussi je l'adore Ah, et je sais que tu voudrais en savoir plus, mais.... Tu me connais, j'adore le suspense ! La suite arrivera.... Un jour | |
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