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| "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] | |
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+7D&D_fan Framboise SAFIRA Petite Louve Mystique Myfanwi SayfreeNY mathilde517 11 participants | |
Auteur | Message |
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ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack, Hook, Rumpelstilskin, Neal, Peter Pan, Neal Caffrey, Mozzie, Lucas North, John Porter, Ichabod Crane, Le cavalier sans tête, Flinch, John Snow Nombre de messages : 6767 Age : 26 Date d'inscription : 11/09/2012 Réputation : 0 Points : 20198
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 12 Juil - 10:17 | |
| Aaaaaaaaah ! mais tu es horrible ! Ce chapitre est horrible ! Horriblement merveilleux enfaite ! J'aime tellement cette fin ! Pauvre Mathilde ! Pauvre Don ! Mais c'est tout de même excellent ! Par contre l'infirmière sans compassion, ça, j'ai moins aimé, celle là si je la retrouve Et c'est toujours si bien écrit ! En immersion totale dans la tête de Mathilde ! En passant j'ai failli oublié de parler du précédent, et oui, deux chapitres de retard, quelle incompétente suis-je ! Je l'ai beaucoup aimé, quoi que un peu moins que celui là , mais quand même, j'apprécie les moments Danny/ Mathilde | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17339
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 12 Juil - 13:07 | |
| Merci beaucoup Zazou !! Très contente que ces chapitres te plaisent tant ! Oui, j'aime être sadique avec ces petits personnages !!!! ....mais c'est parce que la tendresse n'en n'est que plus agréable encore après cela ! Ah et ce dernier chapitre, ça va, tu ne l'as pas trouvé trop compliqué à comprendre ? Parce qu'entre le retour en arrière, le temps qui passe vite pour passer d'un instant à un autre plus éloigné dans la journée... Moi aussi, je la déteste cette infirmière, même si c'est moi qui l'ai créée, mais c'est fait exprès.... (voir ligne 3 de ce message ) C'est cool que les moments Danny/Mathilde te plaisent, c'est moins bien que ceux Don/Mathilde, bien sûr, mais bien quand même Et que penses-tu des moments Mac/Mathilde ? Oui, hein, la fin de ce chapitre est à croquer, on meure d'envie d'en rêver la nuit !!! Donc merci pour ce charmant commentaire Zazou, et encore très fière que ce chapitre te plaise tant, ainsi que le précédent ! | |
| | | ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Ven 18 Juil - 10:06 | |
| La tendresse n'est qu'une excuse pour être sadique à un moment donné Non, ça va, j'ai eu plus de mal à me remémorer un peu les derniers chapitres qu'à comprendre celui-ci, mais c'est parce que je lis trop d'histoires différentes en même temps J'aime bien les Mac/ Mathilde car je vois bien Mac comme un parrain/père mais comme je le vois moins en tant que quelqu'un de drôle je préfère ceux avec Danny ( et bien sûr Don ! ) Pourtant c'est si beau de voir comment il est avec Mathilde de rien, c'est toujours un plaisir de lire | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 19 Juil - 18:29 | |
| Si, la tendresse justifie tout, y comprie des moments très très sadiques ! Oh, mercii !! C'est vrai que ces moments Mac/Mathilde sont géniaux, et plus encore Danny/Mathilde, et plus que tout, les moments Don/Mathilde !!! Tellement d'émotions, hein ? Et oui, récemment, il y a beaucoup de tristesse, de colère, mais beaucoup beaucoup de tendresse, d'affection et d'amour !!! Bref, être sadique est nécessaire ! Merci, tes commentaires me font très plaisir ! Je suis contente que tu aime tant cette histoire, merci Zazou ! | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Lun 1 Sep - 12:39 | |
| Voilà enfin la suite !!!!! J'ai été très occupée, et là j'ai écris une suite tellement longue que je l'ai finalement coupée en 2, donc une autre suite de prête, pour plus tard... Attention eddie, tu as une suite de retard J'espère que ce chapitre vous plaira et que vous aurez plein de choses à me dire dans vos commentaires ! Bonne lecture !!! Fin du précédent chapitre :( = sorte de résumé de la fin du précédant chapitre, formé par plusieurs extraits du chapitre en question )« DOOOOON ! »
Immédiatement je me réveille en sursaut, trempée de sueur froide, perdue, dans le noir complet. Sur un sol froid et dur. « Non ! Doooon ! » Je ferme mes yeux avec force puis les rouvre, puis répète l’opérations plusieurs fois, sentant la panique monter. Mais au bout de cinq ou six tentatives, mes yeux commencent à s’habituer à l’obscurité, je distingue un plafond, des murs, une porte - la chambre d’hôpital - : le cauchemar est fini. Je soupire longuement et tente de retrouver un souffle normal mais me retrouver seule après une telle peur me désespère, si seulement Don était là pour me rassurer… A cette pensée, des larmes coulent sur mes joues, à flots, sans pouvoir les arrêter.
Des bras m’entourent immédiatement après ça et je sens une odeur familière m’enivrer. Oh, Don. Enfin tu es là, de nouveau avec moi. Je me blottie entre ses bras et serre convulsivement son tee-shirt. J’ai eu tellement peur, tellement peur...
[...]
Mais… Don. Il devrait être encore endormi, il ne fait pas jour. Les médecins devaient le réveiller, en douceur, tôt ce matin, et il fait encore nuit…
[...]
Puis je comprends. J’ai eu peur, je l’ai rejoint dans son lit durant la nuit, je me débattais, je bougeais sans arrêt,… Je suis tombée. Je l’ai entraîné dans ma chute. Et maintenant il est par terre, réveillé, et il ne va pas bien du tout.
[...]
Je me recule, de peur qu’il m’en veuille. Puis l’équipe médicale s’approche de lui rapidement. Tout va si vite, ils crient, allument d’autres lumières dans la pièce. La tête me tourne, tout tangue autour de moi, le décor bouge, je n’entends que vaguement ce qu’ils disent. Je me précipite à quatre pattes tant bien que mal vers Don, tanguant à chaque mouvement, basculant sur lui finalement, tombant sans bruit et sans poids. Je sens sa main trouver la mienne et la serrer doucement dans la sienne, et son autre main se poser sur mon épaule, la pressant doucement. Je ferme les yeux, cherchant du calme, mon cœur battant à toute allure… et celui de Don tout autant.(Très long résumé de la fin du précèdent chapitre, je sais, mais je voulais citer et pas résumer mais il fallait beaucoup d'éléments pour bien comprendre la suite et l'apprécier au mieux... Et je n'ai jamais été douée pour les courts résumés ! )Nouveau chapitre :Ils ont aidé Don à se recoucher et il s’est endormi. Toute l’équipe soignante est repartie et Mac est arrivé. Il m’embrasse au front et me serre dans ses bras. « Ils m’ont appelé et m’ont tout raconté. Tu n’es plus toute seule, mon cœur, ça va aller. Tu vas bien ? - Je m’en veux, Mac… Si seulement… - Noon, tu n’as rien à te reprocher, ils l’ont vu se lever et venir dans ton lit pour te réconforter, apparemment tu semblait faire un cauchemar. Et puis il est tombé dans son sommeil et tu es tombée avec lui. Il va bien, ne t’inquiètes pas. Il est juste un peu sonné. » Mac sent bien que je m’en veux toujours, même si je ne suis pas allée dans son lit pour chercher du réconfort, même si ce n’est pas moi qui l’ai entraînée dans ma chute… Parce que tout ça… C’est à cause de moi ! Rien ne serait arrivé si je n’avais pas fait de cauchemar, si je n’avais pas été dans la même chambre que lui, si… Mac continue de me bercer doucement contre lui, me répétant : « Ce n’est pas de ta faute, tu n’as pas à t’en vouloir, Mathilde. Ça va aller, mon cœur, il va bien, il va bien… » ------------------------------- Je me réveille en sursaut en entendant la porte claquer. Il fait clair maintenant, et les lumières sont allumées. Apparemment, c’est le matin maintenant, et je m’étais rendormie moi aussi. « Excuses-moi, mon ange, elle m’a échappée. Désolé de t‘avoir réveillée et pour t‘avoir fait peur, s’excuse Danny, tout confus. - Ce n’est rien, j’ai eu peur sur le coup mais ça va maintenant. Je ne suis plus fatiguée de toute façon. Don s’est réveillé ? - Non, pas encore, il dort toujours. Bientôt, ne t’inquiètes pas. Il va bien, Mathilde, et maintenant il dort comme toi et moi. - Plus comme toi que comme moi…, ajouté-je avec mélancolie. Tu te souviens quand j’étais dans ce « coma-cauchemar » ? - Oui, mon ange, acquiesce-t-il en s’asseyant sur le lit à côté de moi, mais c’est fini. Ça n’arrivera plus, tu n’as pas à t’en faire. - Tu crois ? - J’en suis sûr. » Il me prend dans ses bras et me serre contre lui. Je dépose un petit baiser sur sa joue et serre mes bras autour de lui. Mon parrain que j’aime tant… La journée s’écoule lentement, c’est le tour de Lindsay de rester avec moi pour midi et le début d’après-midi, puis celui de Mac jusqu‘à la fin de soirée. Je suis tellement heureuse de les revoir, ils me manquent encore plus ces temps-ci… Enfin, c’est Danny qui reste avec moi pour la nuit. Mon parrain vient juste d’arriver et je réfléchis étrangement à ce sentiment de sécurité qui m’envahie quand je suis avec Don, avec Danny ou avec Mac, mais pas vraiment avec Lindsay ou Sheldon… Alors que je les aime beaucoup aussi, tous les deux ! Serait-ce une question de confiance ou parce que je les connais moins bien ? Ou bien cela fait-il partie d’eux, ou cela vient de ce que j’éprouve pour eux ? Je questionne Danny à ce sujet, et avant de dire quoi que ce soit, il se met à rire. « Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? C’est très sérieux. - Je ne sais pas d’où te vient cette impression, mais tu as de l’instinct, mon ange. C’est vrai que parmi toute l’équipe, Don serait le premier à prendre soin de toi à tout prix, puis moi, et enfin Mac. Lindsay t’aime beaucoup, mais ce n’est pas pareil, c’est une autre relation - plus amicale, je pense - et Sheldon t’adore, bien sûr, il ne voudrait pas qu’on te fasse du mal et chercherait à te protéger, mais il ne te connait pas si bien que nous trois… sans compter qu’il n’a pas le même caractère, et Lindsay non plus. Tu comprends un peu mieux ? - Oui, je crois, répondis-je en souriant. Je vous aime tous très fort, mais c’est vrai que je vous adore, toi, Mac, et surtout Don… Tu crois qu’ils m’en voudraient s’ils savaient ça ? Lindsay et Sheldon… - Non. Tu n’as pas à t’inquiéter pour ça, crois-moi. Bon, je vais me chercher un café et un petit truc à grignoter, tu veux quelque chose ? - Oh, non merci, Danny, c’est gentil mais je n’ai pas très faim et j’ai déjà mangé un peu. - D’acc’. » Il me regarde avec un air un peu triste, et compatissant, puis sors en fermant doucement la porte derrière lui. Quelques minutes plus tard, je vois Don s’animer un peu plus que d’habitude sur son lit. Je me redresse, en alerte. Est-ce que tout va bien ? Est-ce qu’il a mal ? Est-ce qu’il fait un cauchemar ? Je vois ses yeux papillonner alors je me précipite à côté de lui, au cas où ça n’irait pas, tandis qu’il ouvre les yeux, à ma grande surprise. Il les referme puis les ouvre vraiment, et me regarde attentivement. Silencieuse, je pose juste une main sur la sienne, n’osant rien dire, de peur qu’il lui arrive quelque chose, qu’il… Je ne sais pas. Peur pour lui. Il me fait un sourire, la tête un peu ensommeillée, mais c’est un sourire heureux et sincère. « Comment ça va, ma puce ?, me demande-t-il tout de suite, d‘une voix un peu endormie. Ce n’est pas facile en ce moment, pas vrai ? - Oui, oui mais ça va à peu près, surtout maintenant, puisque tu es enfin réveillé !, lui dis-je à voix basse. Mais toi, surtout, tu te sens bien ? - Mais oui, ne t’inquiète pas, c’est comme si j’avais dormi très longtemps… - Tu AS dormi très longtemps, Don. Plusieurs jours. Tu ne t’en es pas rendu compte ? - Bah, un peu, si. Ne t’inquiète pas, va, je vais bien, d’accord ? Ce n’est pas grave du tout. Allez, viens près de moi, ça fait longtemps que tu ne m’as pas fait de câlins ! - Oui ! Ça fait du bien de te voir comme ça, lui avoué-je en souriant sincèrement, mon Don adoré, me souriant, me parlant, me serrant la main, me regardant toujours si gentiment… » Je m’installe sous la couette dans son lit et me serre contre lui, tandis qu’il me calle dans ses bras. Un immense sentiment de réconfort et de sécurité m’envahi. Mais surtout, je sens un amour profond envers moi, et je ressent la même chose pour lui. Ça fait tellement longtemps que ce n’est pas arrivé… Des larmes de soulagement coulent doucement de mes yeux, quelques unes à peine, mais Don les remarque et les essuie délicatement. En levant mes yeux vers son visage, je vois que les siens sont humides, prêts à déborder. Il me sourit, je fais de même, et l’embrasse longuement sur la joue. Quelques larmes roulent sur son visage mais il arbore un sourire rassurant, heureux, soulagé. A suivre…. | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
Perso(s) Préféré(s) : DON <3 ! , Mac, Jo,Dany, Lindsay, Les jonas, Harry Potter, 1789, MOR, RDB Nombre de messages : 4883 Age : 25 Date d'inscription : 10/08/2012 Réputation : 0 Points : 18352
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 2 Sep - 18:39 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17339
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 2 Sep - 20:32 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 13 Sep - 19:29 | |
| Je ne dirais que deux mots : Bonne lecture !!!! Résumé du précédent chapitre :Don s'est réveillé !!! Mathilde l'a vu en premier, seule avec lui, et ils sont heureux de se retrouver enfin. Evidemment ! Fin du résumé du chapitre précédent.Nouveau chapitre :Une vingtaine de minutes plus tard, lorsque Danny arrive, il sourit largement en nous voyant, il semble plus que soulagé, comme s’il avait douté du réveil de mon cher Don. Il s’assied sur la chaise, tout près de Don et de moi. « Et ben ça fait plaisir de te voir comme ça, Don. Et je préfère voir Mathilde ainsi, largement. - Je le sais, je ne l’ai pas vue ces derniers jours, je n’étais pas conscient de tout ça, mais à la voir comme ça en ce moment même, je me doute de son état lors des jours précédents. Ma puce, ma toute petite Mathilde… oh oh, ma puce, on dirait bien que tu tombe de fatigue ! Allez, dors un peu maintenant, tu n’as rien à craindre, je suis là, tout près de toi, je veillerai sur toi. » Il m’embrasse au font, puis sur une joue, et sur l’autre, me serre fort contre lui, caresse doucement ma joue de sa main entière. Je n’ai pas envie de dormir, je veux passer toute cette nuit à parler avec lui, à lui raconter ce qu’il s’est passé, ce que j’ai vécu, ce qui m’a fait peur et ce qui me fait peur encore maintenant. Mais je baille à m’en décrocher la mâchoire et mes yeux me piquent. Don a peut être raison… Pourtant, je me refuse à fermer les yeux, luttant fermement contre cette maudite fatigue. Je veux profiter de ce moment, être avec Don, … Celui-ci remarque mon manège idiot et me sourit d’un air légèrement moqueur. Je fais une mine boudeuse mais pas longtemps car il m’embrasse longuement au front et me dit, d’un ton sérieux : « Chuuut, endors-toi, ma puce, tu en as besoin. Et puis on parlera demain, là il est hors de question que tu reste éveillée une minute de plus. Je suis sûr que si tu fermais tes yeux, tu t’endormirais très, très vite. - Bon, d’accord…Mais tu ne pars pas, hein ? Je ne veux plus rester toute seule, Don… - Mais non, Mathilde, il n’est pas question que je parte sans que tu ne sois réveillée, je veux être là à ton réveil. Et moi non plus, je ne veux plus jamais te laisser seule. Je t’aime très fort, ma puce. - Je t’aime encore plus fort, Don. Bonne nuit, mon Don adoré. - Bonne nuit, ma petite Mathilde que j’adore. Fais de beaux rêves. Et ne crains rien, si tu fais un cauchemar, je te réveille de suite. - Merci, tu sera toujours le plus gentil qui existe sur Terre… - Alors il faudra que je trouve un extraterrestre … - Tu es bête !, riais-je. Bonne nuit, Danny, fais de beaux rêves. Tu peux prendre mon lit si tu veux. - Merci, Mathilde, mais je crois que je vais rentrer retrouver Lindsay et Lucie, dit Danny en souriant. Je te laisse entre de bonnes mains, tu es enfin de nouveau avec Don. Fais de beaux rêves toi aussi, mon ange. Je repasserai demain. - D’accord, merci. Et Mac viendra me voir aussi, hein ? - Oui, oui, oui, bien sûr qu’il viendra demain, me coupe rapidement Don. Allez, dors maintenant, ma puce. Fais de beaux rêves. » Il me calle entre ses bras et resserre son étreinte autour de moi. Instinctivement, je m’agrippe à son tee-shirt et me blottie contre lui, et ferme les yeux. Tandis que je m’endors, je sens sa main caresser doucement mon visage. ----------------------------------------- « Je vais chercher le médecin, dit Danny en souriant. - D’accord, et ne t’inquiète pas, rien ne va arriver avant ton retour dans cette chambre », plaisantais-je en lui adressant un clin d’œil, tandis qu’il quitte la chambre. Le médecin semble ravi et soulagé que je sois enfin réveillé, il fait quelques tests rapides pour vérifier ma vue et il dit être satisfait et que tout va bien. Apparemment, je me rétablis vite et c’est très encourageant. Une fois le médecin parti, j’interroge Danny au sujet de Mathilde. « Et bien, Danny, comment va-t-elle ? Elle est particulièrement bouleversée, il se passe quelque chose d’autre, j’en suis sûr. Dis-moi ce qu’elle a, s’il te plaît, Danny. - Oh, Don…, comment te dire ça… ? Les médecins lui ont diagnostiqué le syndrome du Pays imaginaire. Je vais t’expliquer, c‘est compliqué au début mais… » A la fin de ses explications, je reste abasourdi. Ma petite Mathilde… Elle a vécu tant de choses difficiles, cela ne m’étonne pas du tout qu’il y ai des répercussions sur son développement, et elle n‘est pas différente à mes yeux, c‘est toujours ma petite et très chère Mathilde, que j‘aime si fort... J’ai presque l’impression que je l’ai toujours su et que c’est pour cela que dès les premières minutes passées avec elle, j’ai été très protecteur envers elle… à un point où Mac, Danny ou Lindsay auraient été étonnés de me voir réagir ainsi face à une jeune fille de cet âge… Lorsqu’elle est arrivée, perdue, au commissariat, et qu’elle s’est mise à pleurer lorsque j’ai insisté pour savoir ce qui n’allait pas, elle avait fondu en larmes. Alors je l’avais aussitôt prise dans mes bras, alors que ce n’est pas la réaction que j’ai apprise à l’école de police, avec une jeune fille de cet âge. Mais j’ai appris sur le terrain que ces réactions doivent être adaptées et ajustées à la situation précise et à la personne, et j’ai su qu’elle était différente. Je réagis tout à coup, repensant à certains mots dits par Danny. « Elle a tout entendu ? Lorsqu’elle a surpris ta conversation avec le médecin, tu avais l’impression qu’elle avait tout compris ou qu’elle avait retenu seulement quelques éléments ?, interrogeais-je Danny qui attendait ma réactions et mes questions. Si ça s’est passé comme je le pense, elle a dû n’entendre que quelques mots et tout interpréter… - Je suis d’accord avec toi, c’est fort probable parce que… » Il me lance un regard à la dérobée, qui m‘inquiète encore plus. Mais il continu enfin. « Elle a insisté sur le fait qu’elle a compris que je ne voulais pas d’elle et qu’elle n’était pas normale… Bien sûr elle a mal compris, et je lui ai réexpliqué que je l’aimais toujours autant, qu’elle n’était pas anormale… Mais ça l’a sacrément remuée… - Oh, bon sang… Eh, ce n’est pas de ta faute, Danny. Tout ceci m’embête beaucoup et je regrette que ça se soit passé comme ça, mais tu ne pouvais rien y changer, c’est ainsi… Il est clair qu’elle n’a pas tout entendu, seulement les pires mots, les plus effrayants, sans le reste… » Je prononce cette dernière phrase les yeux fixés sur Mathilde et non sur Danny, mais je ne pense pas qu’il m’en porte rigueur. Elle semble apaisée mais j’ai peur qu’elle fasse un cauchemar, j’ai la peur terrible qu’elle fasse un cauchemar horrible et que je ne puisse rien faire pour empêcher cela, comme lorsqu’elle était dans un semi-coma… « Ne repense plus à tout ça, Don, dit-il comme s’il lisait dans mes pensées - c’est juste que ça doit se voir sur mon visage, Danny me connait bien…-, tu te fais du mal pour rien. Un jour, vous oublierez ça, tous les deux, et… - Parce qu’elle en reparle, de cet horrible « cauchemar » ?, l’interrompais-je soudain, interloqué. Ce cauchemar si prenant que rien ne pouvais l’en sortir… - Mais elle en est sortie finalement, c’est ce qui compte, Don ! Oui, elle y repense et nous en parle quelques fois… Mais tu sais, c’est tout à fait normal… Enfin, logique et compréhensible, se reprend-t-il. Les médecins pensent que c’est parce qu’elle a besoin qu’on la rassure sur le fait que ce n’était pas réel. Je pense, moi, que ce stade est passé et qu’elle sait maintenant que ça n’a pas existé, mais elle a peur que cela ne… recommence. - Oh, non…Mathilde… » Je l’embrasse au front et la serre contre moi un peu plus fort, comme si cela pouvait la protéger de ses peurs et de ces cauchemars à répétition. Je regarde anxieusement son visage, avec toujours cette peur d’y lire un signe de cauchemar… Mais non, pas cette fois. Elle sourit presque et sa respiration est on ne peut plus calme. Elle fait sûrement un beau rêve, paisible et heureux. Même la réalité n’a pas été très calme et très heureuse ces temps-ci, pour nous deux… Encore une fois. « Mais quand tout cela va-t-il enfin se finir ?, m’écriais-je, énervé mais aussi triste et désespéré. Les peines et les problèmes s’accumulent dans notre vie, ils se suivent et entre-temps, il y a très peu de moments de bonheur, sans nuages ni ombres ! Pourquoi ? - Don… Je sais que c’est difficile et pénible, et fatiguant, et que tu perds espoir, mais calme-toi et reprends-toi !, m’encourage Danny, avec un regard féroce mais sans vraiment de colère. Si Mathilde ressent ta colère et ton désespoir, comment veux-tu qu’elle ait la force d’espérer et d’être heureuse dans ces petits moments de bonheur, qui existent tout de même ! Ce n’est pas le moment de baisser les bras, on va finir une bonne fois pour toute cette enquête de malheur et une fois finie, vous n’aurez plus d’ennuis ! Enfin… vous en aurez comme tout le monde, mais pas à ce point, et de petits soucis, comme j’en connais avec ma petite famille. Tu te souviens de ce qui m’étais arrivé avec Shane Casey ? Tout ce qui nous était arrivé à cause de lui, juste à cause de lui ? A moi et à ma famille ? - Bien sûr que je m’en souviens, comment aurais-je pu oublier ? Vous en aviez vu de toutes les couleurs avec cette histoire… Désolé, Danny, tu as raison, je ne dois pas m’apitoyer sur mon sort. Il faut que je reprenne les choses en main, je le sais bien. » Après un soupir et un regard vers Mathilde, mes yeux glissent sur la chambre d’hôpital, cet hôpital où on est tous les deux depuis si longtemps maintenant… « Je suis à bout, Danny. Et pourtant Mathilde a besoin de moi et je dois me montrer fort, mais je ne suis pas parfait et là… c’est dur. - Je le sais bien, mais tu sais bien que de toute façon, Mathilde sait que tu n’es pas parfait et te soutiendra toujours si tu te décourage… Elle t’aime plus que tout au monde. Et puis, ne t’inquiètes pas, tu n’es pas seul. Mac, Sheldon, Lindsay et moi, on est là, avec toi et avec Mathilde. D’ailleurs, elle aussi elle a été plusieurs fois à bout, ces temps-ci, et on a été là pour elle. Tu comprends ? Tu peux aussi compter sur nous, et cette affaire, ces problèmes qui ne sont pas encore résolus, on va en finir avec ça, tous ensemble. - Merci, Danny. Je sais que je peux compter sur toi, et sur les autres aussi, mais je sais que tu seras le premier à arriver en courant au moindre souci. - C’est normal, Don, c’est ça l’amitié. Et je te rappelle que je suis le parrain de Mathilde ! … Et ne me dis pas qu’on est juste des collègues rien que pour m’embêter, ok ?, s’exclame Danny en faisant mine de s’énerver. - Tu sais que tu m’énerve parfois ?, lui dis-je en riant. Allez, file retrouver ta femme et ta fille, je vais veiller sur Mathilde cette nuit, je te rappelle que tu lui as dit que tu ne voulais pas rester cette nuit… - Eh, je le sais, et on parlait tous les deux, à l’instant, toi et moi ! Tu me vire maintenant !, rit Danny. Ah, sacré Don ! Bon, passe une bonne nuit quand même, et si tu sens que tu fatigue, dors un peu, Mathilde a déjà dormi en même temps que tu dormais, quand tout allais bien ! Et je suis sûr que tu te réveillerai au moindre bruit en ce qui la concerne… - C’est certain. Bonne nuit à toi aussi, et dors bien, tu en as besoin. Tu dois en avoir passé des nuits blanches… Et passe le bonjour à Lindsay et embrasse la petite Lucy pour moi. - D’accord, ça marche ! Je repasserai sûrement demain, et tu compter sur moi pour mettre au courant toute l’équipe avant demain matin ! Les autres aussi viendront certainement te voir demain. Et voir notre petite Mathilde… Prend soin d’elle. - Compte sur moi. » Il referme la porte après un dernier sourire vers nous deux, puis me laisse seul avec Mathilde, toujours endormie près de moi. Je ne pense pas m’endormir cette nuit, j’ai bien assez dormi ces temps-ci ! Je prends le livre de Mathilde sur la table de nuit et commence à lire, m’arrêtant par moment pour la regarder et m’assurer que tout va bien. Danny a raison, on va s’en sortir. On va résoudre au plus vite cette affaire et Mathilde ne sera plus en danger… A suivre……. | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17339
| Sujet: une suite ?? Lun 2 Nov - 23:26 | |
| Je ne suis pas sûre du tout que ça intéresse encore quelqu'un ... Mais je poste cette suite au cas où, car je ne parviens pas à laisser cette histoire sans fin, ni conclusion ,... mais ce n'est pas encore la conclusion ! En tout cas, j'espère que cette suite peut plaire un petit peu...
Résumé des précédents chapitres :
Après un long sommeil artificiel, non pas un coma, mais bien un sommeil pour analyser et comprendre ce qui a causer cet étrange somnambulisme chez lui, Don se réveille enfin, tout seul. A moitié d'abord, et fait une frayeur à Mathilde qui se sent coupable et croit lui avoir fait du mal. Mais quelques heures plus tard, il se réveille vraiment, sans séquelles ni problèmes. Un peu fatigué encore, mais Danny revient bientôt, et il est temps pour Mathilde de dormir, et rattraper toutes les mauvaises nuits qu'elle a passé ces derniers temps. Danny en profite pour raconter ce que le médecin lui a dit, au sujet de Mathilde, à propos de son état psychologique qui la rend plus vulnérable... Un trouble émotionnel qui ne la met pas en danger, ni elle ni les autres, mais plutôt qui sert à Mathilde, qui lui sert à compenser ce qu'il lui a manqué durant son enfance : de l'affection, de la tendresse, l'amour d'une famille. Don apprend aussi qu'elle a encore peur de cet étrange cauchemar qu'elle a fait il y a quelques temps, ce cauchemar et coma à la fois, où il était impossible ou presque de la réveiller, et où elle croyait que la réalité était ce cauchemar, et la réalité lui apparaissait comme un rêve ; elle était bouleversée et perdue, totalement perdue. Enfin réveillée, elle n'osait plus y croire et avait peur de se réveiller, de retrouver cette "réalité" qu'elle commençait à croire, depuis le temps... Mais qui la faisait tant souffrir... Pour sa pathologie, Don le prend bien, très bien même, puisque cela confirme une hypothèse qu'il s'était faite dès le début, dès leur rencontre, et il l'a toujours vue ainsi, l'aime ainsi, et ne veut pas qu'elle change. Mais reste qu'ils sont toujours en danger, Mathilde et lui, et que la raison pour laquelle Mathilde a dû partir loin, fuir, s'écarter de Manhattan, n'est pas encore assez loin d'eux pour qu'il soit totalement rassuré... Il faut qu'il en finisse, et vite. Pour Mathilde. Pour eux deux. Encore à l'hôpital tous les deux, il reprennent peu à peu des forces.
Nouveau chapitre :
Deux jours plus tard…
Enfin, nous rentrons à la maison ! Enfin.. Dans notre appartement, chez nous. Non, pas tout à fait. Nous passons d’abord par la case « boulot », avant de passer par la case « chez nous ». Don a un peu de paperasse à finir et il préfère le faire quand c’est encore un petit peu plus frais. Ça fait bizarre, ça fait si longtemps que je ne suis pas venue ici… Je serre fort la main de Don en voyant un homme que je ne connais pas, que je n’ai jamais vu, et qui porte pourtant un uniforme de policier et qui semble travailler ici et… qui semble s’approcher de nous. Je lève les yeux vers ceux de Don et sans dire un mot, lui montre mon incompréhension et une pointe de peur. Il tient ma main plus fermement dans la sienne et me chuchote quelques mots à l’oreille. J’éclate de rire et un sourire moqueur apparaît sur son visage. L’autre homme ne semble plus très à l’aise et hésite à parler. Le visage de Don se métamorphose et son sourire se fait plus amical et sérieux. Je prends son bras entre mes mains et me serre contre lui, plus confiante qu’il y a quelques minutes. Il s’agit juste d’un nouvel officier de police qui est arrivé depuis quelques semaines ici, dans le commissariat que je connaît si bien, et qui vient se présenter auprès de Don, un de ses supérieurs. Les choses évoluent, et avec Don, on a raté quelques épisodes, ça fait une drôle d’impression…
Je m’assois à côté de son bureau, mais lui ne s’assoit pas. Il s’approche de moi et me serre dans ses bras, la tête contre son torse.
« Où est-ce que tu vas, Don ?
- Nulle part. Mais malheureusement tu ne peux pas rester avec moi aujourd’hui. J’ai un peu de paperasse, mais aussi des réunions au sujet d’une affaire qui te touche de très près… Et qui me touche aussi. Je vais passer le relais pour la direction de cette affaire, mais je continuerais d’y participer. Tu vas aller au labo aujourd’hui, avec Danny ou avec Mac, je suis désolé, ce n’est pas ce que je veux, mais je n’ai pas le choix… »
Il me supplie du regard. Il implore mon pardon et espère que je ne vais pas trop mal le prendre. Je le surprend lorsque je me met à sourire. Perplexe, il touche mon front et je me met à rire. Il m’embrasse au front et sourit à son tour.
« Je vais bien, Don !, le rassurais-je avec un grand sourire. C’est juste que pour une fois, je pourrais taquiner Mac sans qu’il puisse me dire de revenir avec toi, puisque je ne peux pas être avec toi aujourd’hui. Et si Danny est très occupé - il le sera, je lui dirais qu’il doit l’être - Mac sera obligé de me supporter toute la journée !
- Et tu as l’air toute fière, en plus !, rit Don. Tu n’es pas possible, toi. Heureusement que Mac t’adore !
- Je sais, lui confirmais-je avec un clin d’œil.
- Tu sais quoi, je crois qu’il est ravi au fond de lui, que tu l’enquiquine autant !, me chuchote-t-il à l’oreille.
- Compte sur moi pour lui confier ce que tu viens de me dire ! À plus tard, mon Don !, lui criais-je en partant vite jusqu’à l’ascenseur, avant de me retourner vers lui avec un air malicieux.
- Oh, non, tu n’oserais pas !, me menace-t-il avec un grand sourire. Sinon je m’arrange pour que tous les pains au chocolat soient mangés avant que tu ne puisse en prendre un, demain matin !
- Oh, mais j’ai des espions au petit-déjeuner ! Ne t’en fais pas, il ne te restera plus de croissants ni de café si tu me fais ça ! »
Je lui tire la langue juste avant que l’ascenseur ne se ferme et j’ai le temps de l’entendre rire aux éclats. Qu’est-ce que j’aime le faire rire comme ça ! Et il y arrive bien, lui aussi. Le pire, c’est qu’on est tous les deux sérieux dans ces affaires-là, et attention, la nourriture, nous, on rigole pas avec ça ! Enfin si, justement, donc on s’arrange pour tenter de gagner chacun de notre côté car c’est toujours des trucs trop bons !
Et Mac. Ce très cher Mac, qui fait exprès, j’en suis sûr, tellement il m’est facile de l’embêter. Et Don a raison, je ne pense pas l’embêter vraiment, je le taquine, l’enquiquine, mais il aime ça puisqu’il est toujours heureux et fier de me voir arriver vers lui à son boulot ! « Coucou Mac ! C’est moiii ! Aujourd‘hui je passe me journée avec toiii ! », lançais-je avant même d’apercevoir son bureau, plus loin à gauche. Je l’entends rire et accélère encore le pas. Tout le monde sourit dans le labo et je salue rapidement d’un signe de la main ceux que je connais bien.
Lorsque je le vois, j’abandonne toute bienséance et cours jusqu’à lui, pour le serrer dans mes bras. Il m’accueille à bras ouverts et me soulève du sol pour me serrer contre lui et m’embrasser la joue.
« Ça fait si longtemps que ça ?, rit-il en m’ébouriffant les cheveux.
- Non, mais ça me fait toujours très plaisir de te voir !, répliquais-je d’un ton malicieux. Et puis ça fait longtemps que je ne suis pas venue te voir au boulot, donc si en fait ! Je vais pouvoir t’enquiquiner un peu, comme d’habitude il y a pas si longtemps !
- Alors je vais devoir te supporter toute la journée, aujourd’hui ? Pas un seul moment de répit ?, se plaint-il, d’un air faussement accablé.
- Affirmatif, chef ! », le narguais-je avec une joie évidente.
Il éclate de rire puis m’embrasse au front et prend son manteau. Et me pousse vers la porte.
« Et bien en route, nous partons immédiatement pour aller voir une scène de crime, jeune officier ! Aujourd’hui, tu es ma jeune recrue. », annonce-t-il fièrement, avec une pointe de malice bien cachée.
J’éclate de rire et nous rions de longues minutes de notre histoire loufoque, avant d’enfin nous calmer et quitter son bureau en discutant avec animation et entrain, et aussi des blagues et des bêtises, de fausses moqueries pour taquiner l’autre et même un peu aussi sur les autres de l’équipe, mais pas méchamment, au contraire, c’est parce qu’on les aime fort !
« Et à propos de Danny, je t’ai dit qu’il ronflait ? », m’exclamais-je d’un coup avec un air malicieux, totalement tournée vers Mac, le regard rivé sur son visage pour voir sa réaction.
Il se met à rire, puis ne s’arrête pas, pris d’un long fou rire, je me rend compte moi aussi et ne peux plus m’arrêter de rire. Alors que nous commençons tous deux à nous calmer, Danny arrive justement et nous regarde d’un air étrange. J’échange un regard avec Mac et nous rions de plus belle. Pendant un certain temps ! Danny, finalement, au bout d’un certain temps, alors que nous rigolons toujours, nous dit, avec son air mystérieux, mais aussi malicieux :
« Je crois qu’après ça tout le labo doit être au courant, ma très chère petite filleule adorée ! »
Nous rions tous trois mais Mac et moi-même finissons par avoir un peu mal après avoir tant ri, mais au moins, nous avons eu nos minutes de rire nécessaire à notre survie, pour la journée voire même plusieurs jours, même si bien sûr, il y en aura d’autres rien qu’aujourd‘hui, car la journée est loin d’être finie ! Et il nous faut toujours plus de rire et d’affection.
Nous quittons finalement Danny pour rejoindre la voiture de Mac et quitter ensemble les locaux de la Police Scientifique ; direction Central Park. La scène de crime - si crime il y a - se trouve dans un recoin de Central Park, loin de toute allée, en plein milieu d’un des nombreux bois. Contrairement à d’habitude, Lindsay, qui fut la première arrivée, ne nous montre pas un corps, ni même une partie d’un corps…
Dans leur job, à tous, il est très très rare qu’ils trouvent une personne blessée ou traumatisée mais saine et sauve ou presque. Il y a souvent un corps, une autopsie, des analyses, une recherche d’indices sur le corps… Mais là, juste une flaque de sang encore écarlate. Mais pas du sang de chien ou de biche, ou encore de porc; c’est du sang humain. C’est la première chose que Lindsay a testé en arrivant sur place, à la vue d’une flaque d’une telle importance. Plutôt silencieux, et sérieux, ils réfléchissent et observent, cherchent, mesurent… Mais n’émettent aucune hypothèse.
« Il y a une chance pour que la personne soit encore en vie ? », demandais-je finalement d’une petite voix, avec juste un peu d‘espoir.
Ils se tournent tous vers moi et n’osent tout d’abord rien dire, puis Danny s’approche de moi, et Sheldon cherche ses mots.
A suivre….
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17339
| Sujet: la suite enfin ! ^^ l'inspiration et le temps étaient au rendez-vous Dim 10 Juil - 19:56 | |
| Déolée, ça fait longtemps mais l'inspiration n'était pasd vraiment bonne ou je n'arrivais pas à tourner ça bien et beaucoup moins de temps avec le boulot aussi bref, ça fait longtemps, mais si vous voulez savoir pas mal des mystères qui ont été présents depuis le début de cette fic, bah vous aurez pas mal de réponses avec cette suite... Non, je n'appâte personne, je veux juste continuer cette fic car j'ai parfois des idées qui fusent J'espère que ça vous intéressera et vous plaira -------------------------------------------------- Petit résumé du chapitre précedent... : Enfin, nous rentrons à la maison ! Enfin.. Dans notre appartement, chez nous. Non, pas tout à fait. Nous passons d’abord par la case « boulot », avant de passer par la case « chez nous ». Don a un peu de paperasse à finir et il préfère le faire quand c’est encore un petit peu plus frais. Ça fait bizarre, ça fait si longtemps que je ne suis pas venue ici…
[...]
« Où est-ce que tu vas, Don ?
- Nulle part. Mais malheureusement tu ne peux pas rester avec moi aujourd’hui. J’ai un peu de paperasse, mais aussi des réunions au sujet d’une affaire qui te touche de très près… Et qui me touche aussi. Je vais passer le relais pour la direction de cette affaire, mais je continuerais d’y participer. Tu vas aller au labo aujourd’hui, avec Danny ou avec Mac, je suis désolé, ce n’est pas ce que je veux, mais je n’ai pas le choix… »
Il me supplie du regard. Il implore mon pardon et espère que je ne vais pas trop mal le prendre. Je le surprend lorsque je me met à sourire. Perplexe, il touche mon front et je me met à rire. Il m’embrasse au front et sourit à son tour.
« Je vais bien, Don !, le rassurais-je avec un grand sourire. C’est juste que pour une fois, je pourrais taquiner Mac sans qu’il puisse me dire de revenir avec toi, puisque je ne peux pas être avec toi aujourd’hui. Et si Danny est très occupé - il le sera, je lui dirais qu’il doit l’être - Mac sera obligé de me supporter toute la journée !
- Et tu as l’air toute fière, en plus !, rit Don. Tu n’es pas possible, toi. Heureusement que Mac t’adore !
- Je sais, lui confirmais-je avec un clin d’œil.
[...]
La scène de crime - si crime il y a - se trouve dans un recoin de Central Park, loin de toute allée, en plein milieu d’un des nombreux bois. Contrairement à d’habitude, Lindsay, qui fut la première arrivée, ne nous montre pas un corps, ni même une partie d’un corps…
Dans leur job, à tous, il est très très rare qu’ils trouvent une personne blessée ou traumatisée mais saine et sauve ou presque. Il y a souvent un corps, une autopsie, des analyses, une recherche d’indices sur le corps… Mais là, juste une flaque de sang encore écarlate. Mais pas du sang de chien ou de biche, ou encore de porc; c’est du sang humain. C’est la première chose que Lindsay a testé en arrivant sur place, à la vue d’une flaque d’une telle importance. Plutôt silencieux, et sérieux, ils réfléchissent et observent, cherchent, mesurent… Mais n’émettent aucune hypothèse.
« Il y a une chance pour que la personne soit encore en vie ? », demandais-je finalement d’une petite voix, avec juste un peu d‘espoir.
Ils se tournent tous vers moi et n’osent tout d’abord rien dire, puis Danny s’approche de moi, et Sheldon cherche ses mots.
Et enfin, la suite ! ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- « Comment ça, probablement pas… ? Vous n’êtes pas sûr, pas vrai ? Et si la victime était encore en vie ? leur demandais-je, incrédule. - Il y a peu d’espoir vu la quantité de sang, mais nous chercherons tout de même à retrouver rapidement cette personne au cas où elle serait encore en vie, m’assure Mac. - Comment c’est arrivé ? » demandais-je, en m’agrippant au bras de Mac pour me rassurer. Celui-ci me serre contre lui avec son bras libre et me murmure quelques mots de réconfort. Lindsay expose alors ces hypothèses d’après les découvertes qu’ils ont déjà pu faire, elle et le reste de l’équipe. « Je pense que la victime a été agressée ici, puis enveloppée dans quelque chose et emmenée ailleurs, car aucune trace de sang qui montre un chemin partant d’ici. - Il nous faut pourtant trouver un indice sur la direction que les agresseurs ont prise, sinon aucune chance de retrouver la victime, et le temps nous est compté, insiste Mac. Au boulot. » Toute l’équipe s’active, quadrille la scène de crime et les alentours, et surtout, ils me jettent tous un petit sourire contrit de temps en temps. Comme pour me dire « Prépare-toi, il y a peu de chances qu’on retrouve la victime encore en vie », mais je ne vois pas les choses comme ça. Pourtant, le temps passe, et ils ne trouvent aucune piste. Ce n’est pas la première scène de crime que je vois, ce n’est pas la première mare de sang que je vois, et je les ai déjà accompagné dans une affaire où ils pataugeaient tous, sans rien trouver ni comprendre quoi que ce soit. Mais aujourd’hui, c’est différent. Pas de cadavre, pas de membre découpé, juste une flaque de sang - qui ne semble pas être la plus importante que j’ai vue. La victime est encore en vie, j’y crois, il y a de fortes chances pour que ce soit le cas. Et je m’accroche à cet espoir. Il le faut ! Il faut vite la retrouver ! « Bon, pause déjeuner ! Et ne dis pas que tu n’as pas faim, Mathilde, j’ai entendu ton ventre gargouiller », décrète Mac avec un clin d’œil qui m’est destiné. Je boude un peu pour la forme, mais j’avoue avoir faim, et j’ai hâte de me retrouver de nouveau dans les locaux de la police scientifique entourée de toute l’équipe. Sheldon et Lindsay se sont éloignés un peu et Mac doit prendre son téléphone pour leur annoncer qu’on rentre pour le déjeuner. « Au fait, moi aussi, annonce Danny avec un petit sourire. - Ah, donc je ne suis pas la seule à avoir faim ! Je le savais bien ! - Non, j’ai bien déjeuner ce matin. Moi aussi j’ai entendu ton ventre gargouiller. Ça, ça veut dire qu’il va falloir courir jusqu’à la salle de pause pour arriver avant que tu ai tout fini !, ajoute-t-il avec un sourire malicieux. - Tu n’as pas tout à fait tort, pour une fois, rigole Mac. - Eh, je suis là ! J’entends tout !, leur rappelais-je en venant les chatouiller. - Mais tu prends en premier ce qu’il y a de meilleur, même si c’est de la glace ou un autre dessert ! C’est pas juste pour ceux qui ont un estomac normal comme nous ! » renchérit Sheldon, qui a bizarrement tout compris en arrivant en plein milieu de la discussion. Ils éclatent de rire tous trois et je souris avec malice. Dans un sens, je ne peux pas dire le contraire, mais ils savent que je leur laisse toujours un peu de chaque bonne chose. Qui aime bien, châtie bien. C’est ce que m’a dit Mac, un jour que je me demandais s’il y avait un truc qui clochait chez moi. Je n’étais pas arrivée il y a longtemps, et je ne savais rien de la gentille taquinerie. Le milieu dans lequel j’avais survécu jusque là était rempli de noirceur, de méchancetés gratuites et d’égoïsme. Et de je-ne-sais-quoi d’autre encore. Mac m’a alors expliqué que ce sont des mots affectueux, et que si une taquinerie me blessait un jour, plus aucun d’eux n’aborderait ce sujet fâcheux. Puis, ils viendraient m’en parler calmement pour comprendre ce que j’avais perçu de méchant, ou ce que j’avais mal vécu. Mais surtout, que jamais ils ne me taquineraient pour me blesser, et que, à l’en croire, je finirais par apprécier leurs blagues, il en était persuadé ; et il avait raison - « Comme toujours », dirait-il d’un ton faussement vantard. Pendant ce temps, au rez-de-chaussée, étage de la Police Criminelle…Voilà au moins dix minutes que je m’agite sur ma chaise et tout tourne dans ma tête sans que je n’y comprenne rien, mais je me retiens. « …Non, il nous faut trouver des preuves, réfute un des lieutenants présents avec moi dans la pièce. Le mobile seul ne suffira pas à l’arrêter, et surtout à le garder dans nos locaux suffisamment longtemps pour qu’il avoue ou qu'on soit sûr qu'il finisse en prison. - Tout juste, Lieutenant Bayle, acquiesce le capitaine. Il nous faudrait au moins une absence d’alibi et peut être qu’une caméra nous donnerait une image nette où il apparaîtrait. Le mieux, c'est des preuves concrètes. » Là s’en est trop. De quoi parlent-ils tous ? Pourrait-on m’expliquer de quoi il s’agit encore alors que peu temps avant mon séjour à l’hôpital l’affaire semblait presque résolue et quasiment bouclée, prête à être envoyée aux archives pour y prendre la poussière. Je me lève d’un bond et parle d’une voix forte : « J’aimerais qu’on m’explique clairement où en est cette affaire. De quel suspect on parle maintenant ? Nous avons arrêté le gamin qui a écrit le mot de menaces et il a avoué ; il avait peur que Mathilde ne les dénonce lui et ses amis peu recommandables. Nous avons aussi découvert que le tireur embusqué qui me visait et qui a malheureusement tué un de nos collègues était un homme qui venait tout juste d‘atteindre sa majorité et qui avait quitté l‘Orphelinat - le même que celui où a vécu Mathilde avant que je ne la prenne avec moi. On a même découvert qu’il faisait pas mal de trafique d’armes avec certains jeunes de l’Orphelinat voire même avec certains pions, et dès son arrivée chez nous il a tout de suite insulté Mathilde de tous les noms, croyant que c’était elle qui l’avait dénoncé puisqu’apparemment elle avait été témoin de certains échanges suspects. Bref, on les a tous eu, non ? » Je reprends ma respiration mais ne m’assied pas. J’attends une réponse, et vite ! Tout ça m’inquiète, cette affaire aurait pris un autre tournant et ce ne serait pas fini ? Moi qui pensait bientôt tout raconter à ma petite Mathilde et pouvoir enfin la rassurer en lui disant qu’ils étaient tous enfermés, au moins provisoirement… Mon chef se lève à son tour et me regarde avec un air compatissant mais ferme. « Lieutenant Flack, je sais que vous êtes sur les nerfs à cause de cette affaire et qu’elle vous touche de très près, je sais que c’est compliqué pour vous de revenir et de découvrir que ce n’est pas bouclé, mais s’il vous plaît, ne me faîtes pas regretter de vous garder parmi ceux qui enquêtent dessus. Alors pas de bavure lors des interrogatoires ou même à tout autre moment de l’enquête. Suis-je clair, Lieutenant Flack ? - Parfaitement clair, répondis-je les dents serrés, contenant mon impatience et ma rage - qui n’a rien à voir avec mes collègues et supérieurs, donc je dois me contrôler. S’il vous plaît, expliquez-moi ce qu’il se passe et pourquoi cette affaire n’est pas encore aux archives ? Je veux pouvoir rapidement en parler à Mathilde, elle est inquiète. Moi aussi ça m’inquiète. » Certains sortent des pièces à conviction, un autre affiche projette sur le mur une photo d’un homme âgé d’une trentaine d’années environ et le capitaine commence : « Steve MacAllister a pris peur et a balancé un des pions actuels de l’Orphelinat de Manhattan. Nom, prénom, fonction : on a tout eu très rapidement. Il nous a dit que ce pion a fait « un truc bien plus grave que lui » - je cite le gamin - et que lui ne méritait pas la prison ni rien qui s’en rapproche. Evidemment, nous ne lui avons pas dit qu’à son âge pour une lettre de menaces il n’irait pas en prison et qu’on ne le garderait que pour la nuit, histoire qu’il s’en souvienne. » Plusieurs rires parmi les collègues et moi-même je ris doucement. Ce gamin s’est bien fait avoir, il a flippé et a préféré balancer quelqu’un plutôt que risquer de plonger seul. Tant mieux pour nous. « Et ce que l’on a découvert, c’est du sérieux, reprend le chef, avec plus une once de sourire sur son visage. Ce Robert Neff a un casier si long qu’il faut faire défiler l’écran quelques fois pour tout lire. Braquage, agressions, vol de voitures… D’ailleurs, il n’est pas le seul à avoir un casier bien fourni, plusieurs surveillants de l’Orphelinat sont dans le même cas, ce n’est vraiment pas joli joli. Nous avons l’avons signalé à la Protection de l’Enfance, j’espère qu’ils vont fermer ce beau bazar… Bref, Robert Neff a aussi commis des délits dans l’Orphelinat, lors de ses rondes de nuit… Comment dire ça… - Qu’est-ce qu’il a fait à Mathilde ?, hurlais-je en tapant du point sur la table, incapable d’attendre plus longtemps. - Il allait la chercher dans son lit certains soirs, en pleine nuit, et l’emmenait dans un bâtiment abandonné juste à côté de l’Orphelinat. Il organisait là des parties de poker un peu spéciales, avec des gens vraiment peu recommandables… Celui qui gagnait avait pour récompense, une fois tout le monde parti, de voir Mathilde se déshabiller… - Depuis quand il faisait ça ?, demandais-je, ne pouvant rien dire d’autres sans exploser de rage. - On a appris que cela a duré près d’un an, m’informe un collègue qui se trouve à côté de moi. Un autre pion les a découvert et a menacé de les balancer aux flics sauf s’il arrêtait et surtout s’il lui donnait 100 000 dollards. - La pourriture… Et je suppose qu’il l’a dénoncé aujourd’hui pour ne pas risquer la prison pour complicité, hein ? - Exactement. On est arrivé dans la salle de pause des surveillants en criant qu’on les arrêtaient tous pour complicité d’abus sur mineur avec autorité sur celui-ci. La plupart n’étaient pas au courant et ont eu vraiment peur, et lui il a tout de suite balancé son collègue avant même qu’on ai refermé la porte de la salle d’interrogatoire. Evidemment, Robert Neff manquait à l’appel. On le cherche mais pour l’instant impossible de trouver l’endroit où il habite, il donne de fausses adresses partout, la maison de sa tante où il récupère son courrier, chez son arrière-grand-père qui a besoin d’une aide-soignante en permanence… Et on cherche encore une preuve autre que ce témoignage… - Et merde ! Depuis quand vous le savez ? - Flack, ça fait deux semaines qu’on planche dessus…, me répond le lieutenant Royle - un collègue qui me connait bien et dont je suis proche. Ecoute, ne te reproche rien, c’est quand même pas ta faute si tu as eu des gros problèmes de santé ! Tu vas pouvoir nous aider, maintenant, c’est ce qui doit compter pour toi, ok ? - Ok. On commence par quoi ?, concluais-je avec détermination. J’ai hâte d’en finir avec tout ça. » À suivre …. | |
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