"Mystèrieuse adolescente" [ Générale ]

Merciiiii ! Merci à vous deux !    

Et quel est votre passage préféré ???

    C'est fait exprès !! C'est pour laisser du suspense.... La question viendra bientôt....     


Contente que ce chapitre vous plaise !!!    

Pour Don...... On vera, vous connaissez mon esprit sadique.....   
Mais je ne le suis pas toujours   

A bientôt !!   

Mon passage préféré ? La dernière ligne ! celle qui met un gros suspense !!!   

  Géniaaaal !!   ça me fait plaisir, Zazou !!!
     Et ce ne sera pas le dernier moment de suspense insoutenable !!!   

Bientôt la suite..... Si vous êtes sages !   
J'aimerai bien voir quelques photos de Don.....      

Voilà la suite.....       J'espère que ce chapitre vous plaira et j'ai hâte de savoir ce que vous en pensez.... et votre passage préféré   

Bonne lecture......     

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Fin du précédent chapitre :

Je me glisse dans ses bras et écoute son cœur battre régulièrement dans sa poitrine, paisible et calme. Il caresse doucement mes cheveux, puis me serre contre lui. Au bout de quelques minutes, je me tourne vers les autres, qui me regardent avec un sourire affectueux, serein, et je reste à regarder ensuite dans le vide pendant quelques instants, le dos plaqué contre Mac, qui me serre toujours dans ses bras. Hésitante, je demande finalement, le regard rivé sur mes pieds :



Suite (nouveau chapitre) :



« Et moi, qu’est-ce que j’ai exactement, comme problème ? Est-ce que c’est grave ? Je veux savoir, je veux comprendre… Je ne veux pas être un monstre…

- Oh, mon ange !, s’exclame Danny avec une voie triste, se rapprochant et me caressant la joue.

- Hé, Mathilde…, dit Lindsay à voix basse, près de moi, me prenant la main, triste elle aussi.

- Non, chuuut, ma belle… soupire Sheldon, qui m’embrasse ensuite au front.

- Mon cœur, ne dis pas ça…, murmure Mac, me serrant plus fort contre son torse et ensuite, me libérant de ses bras et s’agenouillant à côté de moi. Pourquoi dis-tu une chose pareille, hein ? Regarde tous ces visages tournés vers toi, est-ce que tu pense qu’ils seraient ainsi face à un monstre ? Quelqu’un te regarde comme on regarde un monstre, ici ?

- N…non… Mais… Mais j’ai un problème, je le sais, je ne suis pas normale, le médecin l’a dit à Danny. Et que je ne serai jamais comme les autres. »

Mac lance un étrange regard vers Danny et secoue la tête. Puis de nouveau, il se tourne vers moi.

« Tu es différente, et alors ? Tout le monde est différent, ça ne veut pas dire que tu es monstrueuse.

- Mais qu’est-ce que j’ai exactement ? Je veux savoir !, m’exclamé-je, angoissée.

- C’est… c’est compliqué… Ecoute, ce n’est pas important que tu le sache, ça ne changera rien à ta vie, je te le jure !, tente de me rassurer Danny, en souriant.

- Tu es atteinte du Syndrome du Pays Imaginaire. Ce n’est pas du tout quelque chose de grave, c’est juste que tu seras toujours un peu différente, tu voudras toujours autant d’affection de notre part, de notre protection, de notre présence auprès de toi…, explique gentiment Sheldon.

- Merci Sheldon, je crois que ça suffira !, le coupe rapidement Mac. Donc tu vois, tout va bien !, conclu-t-il en souriant. Tu es rassurée ?

- Euh, oui mais… Qu’est-ce que Sheldon ne doit pas me dire ?

- Rien du tout, Mathilde, rien que tu ne doive absolument savoir, sinon te le dirai, promis., me rassure Sheldon.

- Bon, d’accord. Alors je vais bien, mais je suis à l’hôpital avec Danny, pourquoi ?, leur demandé-je à tous.

- Bah ça, mon ange, ça n’a rien à voir avec le sujet précédent., me dit Danny avec un sourire tendre. En fait, ce qui t’es arrivé il y a quelques jours t’a rendue fragile et les médecins ne pouvaient pas te laisser rentrer avec nous avant quelques jours, histoire que ton état soit réellement stable et que tu ailles mieux. Et puis après tu as décidé de rester avec Don, ce que nous comprenons tous parfaitement.

- Et qu’est-ce qui m’est arrivé ? Qu’est-ce qui s’est passé quand j’ai cru être dans un autre monde, que c’était un rêve, puis plus un rêve…, hein, qu’est-ce que j’avais ?

- Tu es tombée dans un léger coma, entre le rêve et le coma plus grave, pour le dire simplement., annonce Lindsay. La nuit, Don a essayé de te réveiller lorsqu’il a vu que tu faisait un cauchemar, tu criais tellement… Mais il a eu beau tout essayer, il n’y parvenait pas.

- Alors il a appelé le 911, ça faisait près d’une heure que tu étais dans cet état…, poursuit Danny. Les ambulanciers t’ont emmenée à l’hôpital, Don à ton chevet en permanence et nous l’avons vite rejoint en apprenant la nouvelle, quelques heures plus tard.

- Et puis trois jours plus tard, après avoir été dans un état stable mais sans amélioration, tu t’es brusquement réveillée et Don était avec toi, continue Sheldon. Tu étais complètement perdue, et lui peut être autant. Il nous a tout raconté juste après que tu sois retombée dans ce coma étrange. Il était bouleversé, il ne comprenait pas ce qu’il t’arrivait et les médecins non plus.

- Et enfin, tu t’es réveillée complètement, le lendemain, finit Mac. On était tous tellement soulagés… Mais pas autant que Don, évidemment. Et après ça, je pense que ses crises de somnambulisme sont liées à ce qu’il t’est arrivé, il avait très peur pour toi, peur de te perdre, peur que tu souffre…

- Wouaw…, soufflé-je, choquée et perdue. C’est tellement étrange… Mais pourquoi est-ce que je suis tombée dans ce coma léger ?

- Personne ne le sait, m’explique Sheldon, mais je pense, personnellement, que c’est à cause de ton séjour à Miami. Tu as été profondément perturbée par plein de choses là-bas et cela s’est ajouté à ton passé difficile dans l’orphelinat et les familles d’accueil… Tu eu très peur et tu ne savais plus trop ce qu’il t’arrivais.

- Bon, je crois que maintenant tu sais tout, conclut Danny avec le sourire. Donc tu n’as pas à t’inquiéter pour quoi que ce soit et surtout, tu vas aller te préparer pour que tu puisse accompagner Don dans l’ambulance, tu ne vas tout de même pas y aller habillée ainsi…, se moque-t-il gentiment.

- D’accord, je me dépêche alors. J’ai tellement hâte qu’il se réveille enfin… » dis-je avec mélancolie.

Tous me sourient et m’adressent quelques mots d’encouragements, et Danny me pousse pour m’obliger à me dépêcher, m’arrachant un petit rire.

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Mais une fois arrivés à l’hôpital - Don et moi dans l’ambulance, accompagnés de deux ambulanciers, postés à côté de chacun de nous, et les autres après avoir garé leur voiture au parking de cet autre hôpital -, le médecin, après avoir examiné Don, nous annonce qu’il ne sera pas possible de le réveiller avant demain après-midi. Ma joie retombe, j’ai déjà tellement attendu…
Heureusement, nous allons avoir deux lits côte à côte, ainsi qu’un lit de camp pour Danny, qui insiste pour être celui qui restera près de moi en attendant que Don se réveille.
J’en ai marre que ce soit toujours repoussé,…
Don me manque tellement.


A suivre…..

J'adore ce chapitre !! !!!

H'ai beaucoup aimé le nom de la maladie ,ça m'a dessus fait pensée au dérivé du syndrome de peter pan..

Et enfiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! on connait la véritééééééééééééééééé ! (mais je sais pas si il y a toute la vérité =p )

Je trouve ce chap trop mimi !!

Y a qu'un truc qui manque -> DON !!!

Il était beau ton chapitre, comme Eddie j'aime bien le nom de la maladie   
Mon passage préféré je crois que c'est la fin, imaginé Mathilde qui attend le réveil de Don avec Danny dans un lit de camp à côté, c'est si beau    

 Super commentaires, très agréables ! Merci les filles !!!     Et c'est super, ça me fait très plaisir que le nom du Syndrôme que j'ai inventé vous plaise !!!     Et je suis très contente que vous aimiez ce chapitre, le trouviez chou, mignon, beau...     Moi aussi je l'aime bien, je suis plutôt contente du résultat.  


Merci beaucoup eddie, contente que tu ait fait le lien toi aussi, puisque je me suis inspirée du syndrôme de peter pan   Oui, tu as raison, moi aussi je suis contente d'avoir dévoilé une partie vde la vérité à propos de certains moments clés de l'instant de l'histoire   

Merci beaucoup Zazou !!! En effet, je me suis inspirée du syndrôme de peter pan, puisque cette "maladie" que j'ai inventée ressemble de loin à celle du syndrôme de peter pan...
et j'adore moi aussi ton passage préféré !!   
C'est vrai que c'est génial comme moment, même s'il y a un côté nostalgique, mélancolique, triste...principalement chez Mathilde   



La suite un de ces jours..... J'ai plein plein d'idées en tête.....   

Mais il va falloir attendre........       
  

Voilà la suite.... J'espère qu'elle vous plaira !!!!   

Et..... Bonne lecture !         

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Fin du précédent chapitre :


Mais une fois arrivés à l’hôpital - Don et moi dans l’ambulance, accompagnés de deux ambulanciers, postés à côté de chacun de nous, et les autres après avoir garé leur voiture au parking de cet autre hôpital -, le médecin, après avoir examiné Don, nous annonce qu’il ne sera pas possible de le réveiller avant demain après-midi. Ma joie retombe, j’ai déjà tellement attendu…
Heureusement, nous allons avoir deux lits côte à côte, ainsi qu’un lit de camp pour Danny, qui insiste pour être celui qui restera près de moi en attendant que Don se réveille.
J’en ai marre que ce soit toujours repoussé,…
Don me manque tellement.





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Nouveau chapitre :



Que la journée passe lentement… Ils sont tous partis travailler, un crime vient d’être commis : un meurtre, comme d’habitude. Ou un accident mortel, mais toujours étant qu’il y a toujours des morts… Dommage qu’ils ne travaillent pas dans une unité de recherches des victimes… Là, au moins, tu as une chance de retrouver la victime en vie ! Et d’ailleurs, ça arrive souvent, je crois… Ou je l’espère.

Danny a refusé de me raconter ou qu’un autre membre de l’équipe me raconte ce qu’ils savent sur l’affaire ou ce qui a été découvert, alors que même Mac commençait à vouloir m’expliquer la situation ! Danny veut que je me repose loin de tout ça. Lindsay a refusé catégoriquement que je vienne les voir au labo ou dans les bureaux, ou le commissariat… ou même dans les salles de repos ! Elle aimerait bien que je sois ici, au calme, et que je ne pense pas trop à ce que Don ne fait pas en ce moment, où il n’est pas… Sheldon ne veut pas que je reste toute la journée dans la même chambre que Don, donc il a insisté auprès de l’équipe soignante sur le fait que je dois passer beaucoup de temps ailleurs et peu de temps près de Don, dans NOTRE chambre. Il espère que je lirai, écrirai, parlerai avec les autres… Mais il doit bien savoir au fond de lui que je n’ai pas la tête à ça… Il le sait, c’est sûr, il sait que je ne pense qu’à Don, et à eux, et à ce qui m’arrive et m’est arrivé ces temps-ci.
Pour finir, Mac m’ordonne de penser à autre chose qu’à tout ça, de ne pas paniquer, de ne pas stresser, ni m’inquiéter pour Don ou quoi que ce soit d’autre et d’essayer plutôt de trouver des moments de joie dans ma journée - qui devrait être la dernière avant le réveil de Don si tout se passe bien - et aussi, il me demande fermement de ne pas attendre leur retour auprès de moi, et de tout faire pour vivre sans les attendre s’ils ont du retard ou des imprévus, de m’endormir même s’il n’y a aucun d’entre eux avec moi… Toutes ces recommandations me font peur, on dirait qu’ils me demandent tous de m’habituer à ne pas être avec eux, à vivre sans eux, à… Mais qu’est-ce qui passe, bon sang ? C’est avec le cœur lourd d’angoisse et de chagrin que leur dit au revoir, avec l’impression de leur dire adieu. J’aimerai leur dire tout ce que je ressent en ce moment et ce que je vis à l’intérieur, et ce qui me fait peur et ce à quoi je pense, mais… et s’ils ne comprenaient pas ? Ou s’ils s’énervaient ? Ou pire…

Sheldon, en passant la porte de ma chambre, se tourne une dernière fois et me regarde avec un air d’incompréhension, comme s’il cherchait à lire en moi ce qui n’allait pas. J’ai d’un coup l’envie de lui sauter dans les bras, l’impression soudaine qu’il comprend et se rend compte que je ne vis pas bien tout ça. Mais je n’ose pas, peur qu’il me rejette, peur aussi de ne plus pouvoir le laisser s’en aller,… peur qu’il ait peur de moi, de ce que je suis devenue.

Je m’accroupis près de Don, comme très souvent depuis ces derniers jours, ces dernières heures.

Et comme je m’y attendais, une infirmière vient me prier de sortir de la chambre pour un moment…
Pourquoi suivent-ils ce genre d’indications ? Je fais bien ce que je veux, non ? Concernant Don, en tout cas, j’ai le droit de le voir aussi souvent que je le veux ! Au moment de passer, la porte, je précise à l‘attention de l‘infirmière :

« Je sors quelques minutes, le temps d’aller me chercher un chocolat chaud. Je reviens juste après., dis-je sur un ton ferme qui ne laisse place à aucune réplique.

- Mais, on m’a dit que…, commence-t-elle à hésiter, cherchant à comprendre la situation, cherchant probablement comment obéir aux ordres qu’on lui a donné.

- Je suis de sa famille proche, il est seul responsable de moi juridiquement et je l’aime plus que tout au monde, donc si je veux rester près de lui, je reste près de lui !, m’exclamais-je, contenant la fureur qui menace d’exploser.

- Vous devez juste prendre un peu de recul sur la situation, mademoiselle, juste une petite journée encore, ça va passer vite., m’assure-t-elle.

- Et bien moi je ne veux pas ! J’ai besoin de lui, et il a besoin de moi ! Je ne veux pas le laisser tout seul, comme ça. Et je veux être auprès de lui. »

Elle s’apprête à répondre puis ferme la bouche sans prononcer un mot. Je hoche la tête et sors de la chambre, prenant réellement la direction des machines à cafés pour me prendre un chocolat chaud.

Quand je reviens avec mon chocolat chaud quelques minutes plus tard, un agent de sécurité est posté devant la porte de notre chambre. Je marche à grandes enjambées et atteins avec soulagement la porte.

« Il y a un problème ? Il a essayé de se lever pendant son sommeil ? Il est sorti de la chambre ? Est-ce quelqu’un a essayé de lui faire du mal ?, le questionné-je, de plus en plus inquiète.

- Non, rien de tout cela ma petite demoiselle, ne vous inquiétez pas, il va bien et il est en sécurité. Je suis là pour empêcher que vous ne rentriez dans la chambre avant quelques heures, vous devez penser à autre chose et faire des choses pour vous, vous êtes déjà très fatiguée. Allez lire un peu, ou regarder la télévision, ou dessiner, ou encore parler un peu avec d’autres personnes… Je ne sais pas, moi, prenez un peu l’air, vous pouvez vous promener dans le parc aussi ! Sinon, il y a une salle commune un peu plus loin, vous pouvez y aller facilement en passant par ce couloir, m’indique-t-il en pointant du doigts un des trois couloirs qui nous entourent. C’est pour votre bien, vous verrez que vous vous sentirez mieux après, il ne va pas s’enfuir, je vous le promet. Allez, oust !, me chasse-t-il en souriant gentiment.

- Ne croyez pas que ça me fait plaisir… » grogné-je en partant dans la direction indiquée.

Après avoir essayé plusieurs livres - aucun ne m’ayant plu, je n’en ai lu que quelques pages -, esquissé quelques dessins forcés - et peu inspirés… -, j’ai finalement pris la direction de la porte donnant sur le parc. Hors de question que je parle à qui que ce soit et je n’ai pas envie de regarder la télévision aujourd’hui, il ne reste plus que la promenade… J’adore ça d’habitude, mais là je n’ai franchement pas la tête à ça ! Ce n’est pas juste, je n’ai RIEN fait pour qu’on me prive de liberté, et quels droits en plus ! Ils m’interdisent de voir Don quand je le souhaite ! Ou même d’être près de lui ou dans la même pièce ! Je les déteste !
Après m’être suffisamment éloignée du bâtiment, je m’assieds dans l’herbe et crie de rage, de toutes mes forces, libérant ma colère, mon désespoir, mon impatience et mon impuissance. Puis je me mets à pleurer, sans pouvoir m’arrêter, pour les mêmes raisons, sûrement le contre coup de la rage : la tristesse.

Puis je me relève et retourne lentement au bâtiment de l’hôpital, mélancolique et épuisée - moralement comme physiquement.
Une fois à l’intérieur, je n’ai qu’une envie : me blottir contre Don, le serrer dans mes bras et me glisser entre ses bras.
Je sais bien que je ne peux pas faire ça, sous peine de le réveiller trop brusquement ou de façon inconsciente, ou encore de façon prématurée - d’après les médecins.

Mais au moins, je sais ce que je peux faire - ce qui ne lui fera aucun mal - : être à son chevet sans trop le toucher, rester juste dans la même pièce que lui et essayer de lire un livre - tout en le surveillant de temps à autre -, écrire ou dessiner près de lui…
Tout ça, il ne peuvent pas me le refuser, ce n’est pas juste !
Furieuse, je marche à grands pas jusqu’à notre chambre et explique clairement ceci au « gardien de notre chambre ».
Il secoue la tête en signe de refus, sans rien ajouter, si ce n’est un sourire désolé et sa main sur mon épaule. Je hurle de colère, clamant de l’injustice et de la méchanceté pure, de l’abus de pouvoir, de punition infondée… Les larmes aux yeux, je crie qu’il n’aimerait pas qu’on l’empêche de voir ceux qu’il aime.

Il finit par appeler un médecin avec son téléphone, l’air désolé.

Aaaah, mais c'est injuste de l'obliger à rester hors de la chambre..  .

 merci beaucoup Zazou pour ce TRES COURT commentaire...    Un plus long si c'est possible, si tu as le temps...
Ou la prochaine fois au prochain chapitre... sinon ......     

  On dirait que tu l'aime bien ce chapitre, mais je n'en suis pas sûre   

Ah désolée, j'essayerais de faire plus long et plus détaillé au suivant   

Je l'aime beaucoup mais c'est trop triste, pauvre Mathilde quoi, maintenant qu'il est là elle peut pas être à côté de lui   

  Ok, ça me va !   
Merciii, super si tu l'aime, et évidemment que tu es triste, encore heureux !    

  je suis très flattée d'avoir créée cette profonde tristesse en toi   

   Merci encore Zazou, je suis moi aussi plutôt contente de ce chapitre   

Désolé pour le retard

J'ai trouvé ce chapitre trop triste !! Pourquoi ? et la pauvre Mathilde qui est en colère ,triste et tout ça me fend le coeur ! Et Don c'est quand qu'il va se réveillé !! Les doux moments Mathilde/Don me manque !!!

Très beau chapitre en tout cas !!

Merci eddie, pour cet adorable commentaire !     
C'est très très bien si tu souffre (et particulièrement ton petit coeur)    , c'est fait pour !   Je suis très contente si ce chapitre arrive à faire ressentir tout ça   
Merciii !
"Pourquoi ?" parce que c'est leur destin, c'est comme ça !    
Vous le saurez plus tard, comme tout le reste ....   
Ah je suis hyper fière de moi si les moments doux entre Don et Mathilde te manquent, ça veut dire que l'histoire est plus que réussie !     
C'est génial !

Bon, et merci encore, je suis très contente si ce chapitre te plaît, la suite....
Un jour.......     

Fin du chapitre précédent :

Puis je me relève et retourne lentement au bâtiment de l’hôpital, mélancolique et épuisée - moralement comme physiquement.
Une fois à l’intérieur, je n’ai qu’une envie : me blottir contre Don, le serrer dans mes bras et me glisser entre ses bras.
Je sais bien que je ne peux pas faire ça, sous peine de le réveiller trop brusquement ou de façon inconsciente, ou encore de façon prématurée - d’après les médecins.

Mais au moins, je sais ce que je peux faire - ce qui ne lui fera aucun mal - : être à son chevet sans trop le toucher, rester juste dans la même pièce que lui et essayer de lire un livre - tout en le surveillant de temps à autre -, écrire ou dessiner près de lui…
Tout ça, il ne peuvent pas me le refuser, ce n’est pas juste !
Furieuse, je marche à grands pas jusqu’à notre chambre et explique clairement ceci au « gardien de notre chambre ».
Il secoue la tête en signe de refus, sans rien ajouter, si ce n’est un sourire désolé et sa main sur mon épaule. Je hurle de colère, clamant de l’injustice et de la méchanceté pure, de l’abus de pouvoir, de punition infondée… Les larmes aux yeux, je crie qu’il n’aimerait pas qu’on l’empêche de voir ceux qu’il aime.

Il finit par appeler un médecin avec son téléphone, l’air désolé.






Nouveau chapitre :



Epuisée, je me laisse glisser au sol, désespérée.


Lorsque le médecin arrive, il a d’abord un air mi-fâché mi-désolé, puis, plus il approche, plus il prend un air étrange, un air que je ne reconnais pas bien.
Il accélère le pas, renvoie l’agent de sécurité et s’accroupit face à moi pour se mettre à ma hauteur. Son visage ne m’est pas inconnu, je l’ai sûrement déjà croisé, peut être qu’il s’est occupé un moment de mon cas sans que je ne le vois vraiment. Je ne connais ni son nom ni son prénom et il ne m’est pas familier. J’évite son regard et lutte pour ne pas me tourner face au mur pour ne plus le voir. Finalement, il cesse d’attendre un mot de moi - il a sûrement enfin compris que j’étais fâchée contre tout le personnel soignant, sauf si l'un d'entre eux me permettait de voir Don…- et m’interroge :

« Qu’est-ce qu’il t’arrive, Mathilde ? Explique-moi ce qui se passe, tu veux bien ? »

Sa voix est neutre, comme s’il ne se rendait pas compte de l’état dans lequel je me trouve, de la détresse qui m’occupe.
Il est d’abord confronté à un long silence, puis je tourne la tête vers lui et lui lance un regard chargé de haine.

« Vous savez très bien ce qu’il se passe, je veux voir Don. Et tout le monde ici m’en empêche, je vous déteste TOUS ! Voilà ce qu’il se passe ! »

La colère monte de nouveau en moi et prend de plus en plus d’importance dans ma tête. Je me lève brusquement et me poste devant la porte de la chambre ; tente de l’ouvrir, une, deux, cinq fois ; me retourne de nouveau face au médecin sans m’écarter de la porte et exige qu’il l’ouvre sans attendre.

«  Je refuse de rester encore un instant de plus sans voir Don ! Laissez-moi le voir, vous n’avez pas le droit de m’en empêcher ! Ouvrez cette porte, je veux voir Don !  Ce n‘est pas juste, pourquoi faites-vous cela ? »

A travers des larmes de rage et de tristesse, j’entrevois le médecin prendre son téléphone et appeler quelqu’un puis s’éloigner un peu, sans me lâcher du regard. Je n’entends rien de ce qu’il dit et je m’en fiche bien : qu’est-ce qu’il va faire, hein ? Don est derrière cette porte, tout seul, et moi je suis là, hors de la chambre, tout aussi seule, pourquoi ? Je ne mérite pas d’être punie ainsi, je n’ai rien fait, rien fait…

« JE N’AI RIEN FAIT ! »

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J’ai l’impression d’attendre je ne sais quoi durant une éternité, sans rien faire, sans rien penser - si ce n’est que je veux voir Don et être avec lui - , sans me rendre compte du temps qui passe, qui me paraît pourtant infiniment long et ennuyeux. Fatiguée, j’attends par terre, appuyée contre cette maudite porte - verrouillée pour une raison qui m’est inconnue. Le médecin est revenu près de moi après avoir raccroché, il y a je ne sais combien de temps, et se tient debout, appuyé contre le mur, à une certaine distance de moi, me surveillant de temps à autre.
Puis il se rapproche, se penche vers moi et demande :

« Tu es calmée ? Tu veux bien me parler et me dire ce que tu ressent, calmement ?

- Non ! Laissez-moi ! Je ne veux pas vous parler, laissez-moi tranquille ! Allez-vous en ! ALLEZ-VOUS EN ! »

Ma colère est alors remontée d’un coup, juste après sa question posée, toujours sur ce ton neutre agaçant et qui m’apparaît comme indifférent à ce qui m’arrive. Je le déteste, je le déteste… Pourquoi me fait-il ça ? Pourquoi me font-ils tous souffrir ?
La colère laisse d’un seul coup place à un immense désespoir, à une tristesse infinie, et à une angoisse indescriptible. Je ne veux pas rester toute seule avec eux, sans Don, sans Danny, Mac, Lindsay, Sheldon… Sans ma famille… Sans Don… Que vont-ils encore me faire ? Pourquoi ?

« Ne m’approchez-pas… »

Il n’écoute pas et s’approche encore plus, s’accroupit devant moi et pose sa main sur mon épaule. Mais son regard est serein, détendu, et lorsqu’il parle, c’est toujours avec ce ton neutre, calme, comme si ça ne le touchait pas :

« Calme-toi, Mathilde, ne crains rien, tout va bien. Tout ira bien, tu verras. »

Mon cœur rate un battement. Sa phrase fait écho avec celles que j’ai entendu durant mon étrange « rêve-réalité », à la limite du coma : on me disait « tout ira bien », « ça va bien se passer », « ça ira bientôt mieux », « c’est bientôt fini »…
Et Don qui n’est même pas à côté de moi, ni aucun membre de ma famille… J’éclate en sanglots, me recroquevillant sur moi-même, assise par terre, contre la porte de la chambre. Le médecin essaye de me relever de force - sans être brusque, mais sans tendresse - me parle. J’entends sa voix sans saisir les mots, je me débat, je crie. Je continue de pleurer et mon rythme cardiaque s’accélère. Je peine à reprendre mon souffle entre deux sanglots et pleure de plus belle. Plus je pleure, plus je peine à respirer pleinement,… et plus j’angoisse.

« Don ! Je… Je veux… voir Don ! », bredouillé-je tant bien que mal.

Je reprends mon souffle péniblement, tandis que je vois l’homme en face de moi s’écarter et prendre son téléphone de service à toute vitesse, appeler quelqu’un sans que je comprenne qui et finalement, je le vois tenter de me calmer, approcher une main de mon visage…
Je secoue la tête, sanglote plus encore, me débat dans tous les sens et me colle plus au mur. Les battements de mon cœur résonnent fort dans ma tête, ma respiration est rapide et saccadée, je ne peux m’arrêter de pleurer.

Une silhouette approche à toute vitesse, au loin, puis de plus en plus près. Je mets ma tête entre mes bras, contre ma poitrine et essaye de me rassurer un peu mais en vain. Qui c’est ? Sera-t-il amical ou insensible, comme ce médecin ? Est-ce enfin quelqu’un qui s’intéresse à moi ?



A suivre…..

C'est qui ?? Quelqu'un de gentil au moins ? Ahhhhhhh je veux savoir qui s'est =( 

Super bon chapitre !! J'ai franchement adoré !!!        

Merci eddie, c'est gentil   
Contente de savoir que tu l'a tant apprécié, ça me fait plaisir !   
Tu sauras ça dans la prochaine suite !   
Merci encore, à bientôt !

De rien !! et ouiiiiiii vivement !!!

Ce médecin, grr... Et Mathilde, à la fois triste et en colère   . Ce passage en tout cas était très bien écrit, surtout du début jusqu'à ce qu'elle crit " Je n'ai rien fait "
Franchement je crois qu'on pouvait bien sentir sa colère grandissante !   

Et pour la fin, je me demande bien qui cela peut-il être également   

Oh merci Zazou, c'est super gentil !   Je suis très fière que tu pense tout cela de mon chapitre, c'est vrai que je suis particulièrement satisfaite de ce passage, et même du chapitre entier ! Merci beaucoup   

Oui, c'est vrai, j'ai fait un médecin horrible... Allez savoir, j'aime les torturer mes petits personnages      
  

Merci beaucoup ça me fait très plaisir que tu ait tant apprécié ce chapitre   

Ah, ça.... Tu vas le savoir très très prochainement !   

!!!!!

Tout de suite, en fait ! Voici le chapitre suivant !!!!     

   

Un petit résumé quand même ? Allez, allons-y :

Fin du précédent chapitre :

« Don ! Je… Je veux… voir Don ! », bredouillé-je tant bien que mal.

Je reprends mon souffle péniblement, tandis que je vois l’homme en face de moi s’écarter et prendre son téléphone de service à toute vitesse, appeler quelqu’un sans que je comprenne qui et finalement, je le vois tenter de me calmer, approcher une main de mon visage…
Je secoue la tête, sanglote plus encore, me débat dans tous les sens et me colle plus au mur. Les battements de mon cœur résonnent fort dans ma tête, ma respiration est rapide et saccadée, je ne peux m’arrêter de pleurer.

Une silhouette approche à toute vitesse, au loin, puis de plus en plus près. Je mets ma tête entre mes bras, contre ma poitrine et essaye de me rassurer un peu mais en vain. Qui c’est ? Sera-t-il amical ou insensible, comme ce médecin ? Est-ce enfin quelqu’un qui s’intéresse à moi ?


Nouveau chapitre :



Lorsqu’une main touche mon épaule, je lève vivement la tête et aperçois un visage plus que familier.

« Mon ange, calme-toi, je t’en supplie, calme-toi ! », crie Danny, l‘air vraiment inquiet.

Il s’agenouille et me prend dans ses bras, me serre très fort contre lui et me caresse la joue, tout en murmurant que je ne suis plus toute seule, que j’ai une famille qui tient à moi et qui m’aime, que je vais voir Don, que…

« Danny, … Je veux… Je veux le… voir… », sangloté-je en respirant un plus doucement, mais toujours très vite.

Il m’embrasse au front et me serre plus fort contre lui, en me berçant doucement. En levant la tête vers lui, je rencontre son regard inquiet et son sourire forcé, tentant de me rassurer.

« Je te promets que tu vas le voir dans quelques instants, mon ange, dès que tu seras un peu plus calme, plus détendue, hein ? Ça va mieux, Mathilde ? »

Je ne dis pas un mot, continue de pleurer de façon convulsive, sans arriver à respirer calmement. Danny m’embrasse au front, presse mon épaule et tente de me calmer, de me rassurer, de m’aider. Mais rien n’y fait.

« Excuse-moi, mon ange, excuse-moi, je ne savais pas… Je voulais que tu pense à autre chose… Je suis désolé, vraiment désolé, je ne voulais pas que tu souffre tant… », m’explique-t-il en me regardant droit dans les yeux.

Je hoche la tête en signe d’assentiment, pour lui montrer que j’ai compris, que je le sais bien, que je ne lui en veux pas. Mais je continue de pleurer ,et de respirer vite et fort, toujours angoissée à l’idée de ne pas être avec Don.

« Chuut, Mathilde, ne pleure pas, ça va, je suis là… Tu n’es plus toute seule, et je te promets que je ne te laisserai plus jamais toute seule toute une journée, surtout ici. Je serai là, ou bien Mac, ou Lindsay, ou Sheldon ; nous tournerons, comme on l’a fait à un moment, même si on est très chargés question travail. C’est pour ça que tu es toute seule aujourd’hui, pardonne-moi, pardonne-nous, s’il te plaît, mon ange. On a une affaire un peu compliquée en ce moment et Don nous aurait été d’un grand secours… Non, Mathilde, ne t’inquiète pas, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire ! Pas comme ça en tout cas, excuses moi. Ne t’inquiètes pas, il ne vas pas rester endormi très longtemps, les médecins vont bientôt le réveiller, et tout sera exactement comme avant, très bientôt, je te le promets. Sûrement demain, tu t’en souviens, ils nous l’ont dit. Allez, voilà, comme ça, respire tout doucement. Ça va mieux, mon ange ? Je sais que tu préfèrerais être avec Don, je le sais, mais j’espère que j’arrive tout de même à te réconforter un peu et à t’apporter un peu de joie… »

Mais bien sûr, le fait que Danny soit là, mon parrain que j‘aime tant, avec moi, me prenant dans ses bras, me rassure déjà un peu. Depuis quelques minutes, je respire plus calmement, je ne suis plus si angoissée et surtout, je ne me sens pas seule ni abandonnée. Quelques larmes coulent sur mes joues de temps à autres, presque sans bruit, lentement.

« Tu… tu m’en veux, Danny ? , demandé-je en levant la tête vers lui.
 
- Mais non, pas du tout. Qu’est-ce que tu vas chercher ? Je n’ai aucune raison de t’en vouloir. Je t’aime très fort et je n’aime pas, je ne supporte pas, de te voir souffrir ainsi. Je m’en veux, à moi, de t’avoir demandée de ne pas passer trop de temps avec lui, c’était idiot de ma part… Je voulais…

- Ce n’est rien, le coupé-je gentiment. Je ne t’en veux pas, je n’ai rien à t’excuser. Je t’aime très très très fort moi aussi, Danny. »

Je me calle un peu plus entre ses bras et serre mes bras autour de lui. Retenant mes larmes, je l’embrasse longuement sur la joue. Il me dépose un long baiser au front puis écarte quelques mèches de cheveux salées par les larmes, qui collent à mon visage. Il me berce quelques minutes encore, tandis que des pas s’éloignent, peut être le médecin qui s’en va - en tout cas, j’aimerais bien que ce soit cela…

Il me fait entrer en premier dans la chambre, quelques instants après. Je l’enlace longuement et dépose un baiser sur sa joue.

« Merci, Danny, dis-je simplement.

- De rien, mon ange. Dis… Tu sais bien que je ne veux que ton bonheur, hein ?

- Je le sais, ne t’inquiète pas, je ne t’en veux pas. »

Sur ces derniers mots, je l’entoure de mes bras de nouveau, reconnaissante et apaisée.
Et c’est vrai, je ne lui en veux absolument pas. Il ne voit pas l’avenir, il ne pouvait pas savoir ce qu’il se passerait, ce que je ressentirait, ce qu’il m’arriverait… Même moi, je ne pensais pas vivre tout ça aujourd’hui, alors que je savais qu’il me serait difficile de ne pas pouvoir être longtemps auprès de Don. Et il pensait bien faire, pour moi. Il voulait que j’aille bien, comme toujours, il ne veut que mon bonheur…

Lentement, je m’approche du lit où on a installé Don et m’assieds par terre, tout près de lui.
Je n’arriverai jamais à dormir, encore une nuit sans pouvoir parler ni toucher Don, ni même voir ses yeux me regarder, ou encore le voir sourire… Les larmes reviennent trop vite mais impossible de m’arrêter. Si seulement il pouvait ouvrir les yeux ; si seulement il pouvait me serrer dans ses bras ; me dire que tout va bien, qu’il est là avec moi, que je ne suis plus seule, que je ne le serai plus jamais - ce qu’il m’avait déjà dit une fois, il a longtemps, ou plusieurs fois ? En tout cas, nous avons toujours été séparés après, quelques heures interminables, où nous n’avions aucunement la certitude de nous revoir, et parfois même plusieurs jours, semaines… Et dans mon « coma-cauchemar », ça m’a paru encore plus long, et pire que tout : je ne savais pas s’il existait vraiment, si j’avais vécu avec lui réellement, s’il y avait une chance que je le revoie un jour… et j’ai fini par y renoncer, à me faire à l’idée : Don n’existait pas. Heureusement, ce n’était qu’un cauchemar - très long mais qui a pris fin finalement - mais j’y ai cru et… j’ai honte de cela.

Je me remet à pleurer franchement, sans pouvoir me retenir, alors que je ne veux pas inquiéter Danny. Il se rapproche de moi - j’entends ses pas dans mon dos - puis pose une main sur mon épaule et presse doucement celle-ci, affectueusement.

« Il sera réveillé dès demain, mon ange, ça approche. Ne t’inquiète pas, tout ira bien, tu le retrouveras bientôt, notre Don - ton très cher Don.

- Je l’espère, Danny. Je l’espère…

- Oh, Mathilde… Je sais que ce n’est pas facile tout ça, mais il y a beaucoup de chance pour que tout se passe bien, je te le promet, tu peux y croire, il le faut. Tu ne peux pas vivre en te disant continuellement que ce n’est pas sûr que le lendemain, ceux que tu aimes seront toujours là. Ce n’est pas une vie, mon ange… Tu comprends ? »

Je me tourne vers lui et il se met à mon niveau pour essuyer mes larmes avec un mouchoir qu’il sort de sa poche - on se croirait dans un film : il se promène avec des mouchoirs dans sa poche, sans paquet ni rien ? Je souris à cette étrangeté. Danny semble se demander ce qui me fait sourire, mais je ne dis rien, il est content de me voir comme ça, je le vois bien.
Je soupire avant de lui répondre, en le regardant droit dans les yeux :

«  Oui, je sais. Je vais essayer, Danny, je te le promets, mais j’ai peur ne pas y arriver… Il est arrivé tant de choses qui auraient pu de pas se passer - qui n’auraient pas dû arriver ! - et que l’on n’imaginait pas du tout, alors… Mais tu as raison, ce serait trop dur à vivre, je veux profiter de chaque instant. Sauf que là, c’est difficile de profiter de chaque jour, de vous tous, de ce qui se passe… sans Don. J’ai besoin de lui, je ne peux pas vivre sans lui… »

Je laisse échapper un sanglot et poursuit :

« Je ne crois pas… que je survivrai… sans lui, réellement. 

- Non, Mathilde… »

Je m’effondre contre lui et il me rattrape, surpris, et me serre dans ses bras. Je mets mes mains à son cou mais ne dis rien. Il ne dit rien lui non plus, semble encaisser ses mots qui, il le sait, ne sont pas des mots en l’air. Sans Don, je ne vois pas comment je pourrai continuer à vivre. Je dépérirai, je n’aurai plus goût à rien, j’aurai terriblement peur de tout, je n’aurai plus aucun espoir donc…

D’un coup, je réalise : Don n’est pas le seul à m’aimer profondément, Danny, Mac, Lindsay et Sheldon m’aiment beaucoup eux aussi, très très fort, c’est certain.

Je m’écarte brusquement de l’étreinte de mon parrain et fixe mon regard derrière lui.

Mais alors pourquoi ai-je l’impression que ce ne serait pas pareil si Don n’était plus dans ma vie - même sans être mort - et si j’étais encore avec eux quatre ?
Parce que Don m’aime plus encore, depuis le début ; qu’il n’a personne d’autre dans sa vie ; qu’il a accepté de me prendre avec lui, dans sa vie ; que je le connais par cœur et l’inverse est tout autant valable.

Danny et Lindsay doivent s’occuper de leur petite Lucy, elle a besoin d’eux. Je ne peux pas la priver d’eux ou ne serait-ce que prendre une toute petite part de leur vie en vivant réellement avec eux, chez eux, pour plus d’un jour, pas juste en cas d’urgence.

Mac ne pourrai pas prendre ce genre de responsabilité, m’avoir toujours à sa charge, rien que lui, être responsable de moi, partager sa vie en dehors du travail avec moi… Non, je n’imagine pas cela, il ne serait pas heureux, il ne serait pas entièrement d’accord au fond de lui. Et je ne lui en veut pas du tout, je comprends quel engagement c’est et les contraintes que cela entraîne… Je l’aime, et il m’aime, j’en suis sûre, et ça me suffit.

Sheldon… Je ne sais pas s’il a une petite amie, je ne sais pas s’il vit en collocation avec quelqu’un, je ne sais pas où il vit… Je l’aime beaucoup et il m’aime tout autant, mais… Je ne sais pas grand-chose de lui et de sa vie, et lui il ne sait pas beaucoup de choses sur moi, mais c’est comme ça et je comprends que ça ne soit pas autrement. Je ne me pose pas plus de questions.

Et puis Don… Mon cher Don adoré… Je ne peux pas vivre sans lui, il me manquerait une partie de moi… En ce moment, ce que je vis… vivre ainsi pour toujours me semble impossible !

« À quoi tu penses, Mathilde ? Eh, ça va, mon ange ? Dis-moi à quoi tu penses, tu m’inquiètes, là. », s’inquiète soudainement Danny, tentant d’attirer mon regard, prenant finalement mon visage entre ses mains pour le tourner doucement vers le sien.

« Dis-moi ce qui te préoccupe, Mathilde, je ne veux pas que tu ressasse ainsi… je ne sais même pas ce qui te traverse l’esprit, et ça m’inquiète, Mathilde. Ho, Mathilde, réponds-moi, s’énerve-il.

- Je… Rien du tout, ce ne sont que des hypothèses, lui affirmé-je en soupirant et en essayant un sourire que j’espère convainquant. Ça va, c’est bon, Danny, ne t’inquiètes pas. Excuse-moi, d’accord, je te dirai tout ce qui me tracasse à partir de maintenant.

- Tu es sûre que tout va bien à présent ?, demande-t-il pas vraiment convaincu.

- Oui, oui. Je t’assure. »


A suivre......

Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh                             

J'adore vraiment cette suite !!

Cette tristesse qu'à Mathilde et ce sentiment de culpabilité de Danny c'est juste trop chou !!

Quand même, heureusement que Danny est là pour la réconforté la petite Mathilde !! 

Et demain on réveille Don !! Alléluia !!!!

Merci beaucoup eddie !   Je suis très très touchée que cette suite te plaise tant, c'est très gentil   

Merci, c'est vrai que je suis contente de ce que je ressent comme émotions en la lisant, mais encore plus si toi aussi tu ressent tout ça comme ça, merci !   

Ah, et tu sais, tout peut encore arriver.... On ne sait jamais, ne te réjouit pas trop vite, et je dis ça objectivement, je ne parle pas de la prochaine suite... Qui est écrite d'ailleurs...   En entier !    Il va falloir attendre un peu, quand même...     

 

Mais de rien ! c'est qu'elle est vraiment vraiment bien écrite !!       

De rien   

pourquoi de sadisme dans ce monde      maintenant j'ai peur qu'il arrive le pire     

Mais, elle est faite et tu l poste ps encore ? ça déchire mon petit coeur   

Allez au plus vite la prochaine suite !!      

     
(s'il y avait un emoticone "rire sadique", je le mettrai ici   )

  

La suite un de ces jours !   

Enfin la suite, attention.......  
Une LONGUE suite et..... Je n'en dirai pas plus !   

Bonne lecture......        


Fin du chapitre précédent :

" Lentement, je m’approche du lit où on a installé Don et m’assieds par terre, tout près de lui.
Je n’arriverai jamais à dormir, encore une nuit sans pouvoir parler ni toucher Don, ni même voir ses yeux me regarder, ou encore le voir sourire… Les larmes reviennent trop vite mais impossible de m’arrêter. Si seulement il pouvait ouvrir les yeux ; si seulement il pouvait me serrer dans ses bras ; me dire que tout va bien, qu’il est là avec moi, que je ne suis plus seule, que je ne le serai plus jamais - ce qu’il m’avait déjà dit une fois, il a longtemps, ou plusieurs fois ? En tout cas, nous avons toujours été séparés après, quelques heures interminables, où nous n’avions aucunement la certitude de nous revoir, et parfois même plusieurs jours, semaines… Et dans mon « coma-cauchemar », ça m’a paru encore plus long, et pire que tout : je ne savais pas s’il existait vraiment, si j’avais vécu avec lui réellement, s’il y avait une chance que je le revoie un jour… et j’ai fini par y renoncer, à me faire à l’idée : Don n’existait pas. Heureusement, ce n’était qu’un cauchemar - très long mais qui a pris fin finalement - mais j’y ai cru et… j’ai honte de cela. [...] Mon cher Don adoré… Je ne peux pas vivre sans lui, il me manquerait une partie de moi… En ce moment, ce que je vis… vivre ainsi pour toujours me semble impossible ! "




Nouveau chapitre :


Je grignote vaguement dans un plateau repas servi par le service hospitalier, tandis que Sheldon mange toute sa portion jusqu’à la dernière miette. Je lui donne mon dessert, une crème aux œufs. Il me regarde avec de grands yeux, de très grands yeux. Il refuse catégoriquement.

« Arrête, Mathilde, tu adore ça ! Tu en mangerais n’importe quand, même en plein milieu de la nuit, même si tu n’avais plus faim du tout ! Mange, ça te remontera un peu le moral, j’en suis sûr, tu vas voir, elle bonne. Allez, ma belle, tu dois manger ça, au moins ça.

- …Bon d’accord, peut être… »

Finalement, après une seconde d’hésitation, essayant de conserver un peu d’honneur, je me jette dessus goulûment et un sourire se forme sur mon visage. Ça fait bizarre de manger quelque chose que j’aime beaucoup, j’ai l’impression que cela fait des mois que ce n’était pas arrivé ! Entre mon « coma-cauchemar », ce long séjour en hôpital… Je renvoie un sourire plus grand à Sheldon et me serre contre lui. Il m’entoure de ses bras, m’embrasse au front et pose les plateaux sur la table à roulette de la chambre, celle où on pose les plateaux de nourriture.

« Je préfère largement te voir ainsi, tu le sais, hein ?

- Oui, merci Sheldon, c’est gentil d’être venu me voir ce soir. Mac viendra demain matin ? Et Lindsay demain dans la journée ?

- Je pense, oui, s’ils peuvent, ils le feront, et avec grand plaisir. Tu nous manque beaucoup, on a hâte que tu puisse revenir avec nous, ainsi que Don… Il va s’en sortir, tu peux me faire confiance. Et je m’y connais !

- Beurk, ça oui ! Euh… Je te crois, si tu le dis !, riais-je. Tu sais ce que c’est ! Quel drôle de job, tout de même… Tu n’a pas envie de faire autre chose ?

- Pas du tout, il faut bien des gens comme moi dans toutes les enquêtes de ton cher Danny, ton très cher Don, ce cher Mac et cette chère Lindsay… Ils seraient tous perdus sans moi !

- Oh, quelle modestie ! », le taquinais-je, en éclatant de rire.


Quelques heures plus tard, malheureusement, Sheldon doit s’en aller. Il est tard, d’après les dire des infirmières, et il me quitte à contrecœur. Me laisser pour la nuit, il dit qu‘il n‘aime pas ça, que presque chaque nuit je fais des cauchemars et il ne veut pas me laisser sans réconfort, sans impression de sécurité.
Malgré cela, il n’a pas le choix, seul face aux membres de l’équipe soignante, qui le poussent à partir.
Il m’embrasse affectueusement sur chaque joue et me serre fort contre lui. Il me promet que la nuit passera très vite et qu’à mon réveil, Mac sera là et que je ne serai plus seule de la journée, plus jamais, et que Don sera réveillé demain matin, assez tôt d’ailleurs. Je le laisse quitter la chambre, pourtant convaincue de passer une très mauvaise nuit, mais que pourrait-il y faire ?
Mais une seconde, plus tard, quand je le vois à travers la vitre donnant sur le couloir, je sors en trombe de la chambre et le retiens. Il se retourne et me porte, mes bras autour de son cou et mes jambes autour de sa taille.
J’embrasse ses deux joues et pose ma tête sur son épaule.

« J’ai peur, Sheldon.

- Je le sais, ma belle… Je ne peux vraiment pas rester avec elle cette nuit ?, les supplie-il.

- Non, monsieur, ce n‘est pas autorisé, seul un parent proche peut rester dormir, répond aussitôt, sans compassion, une femme dont la voix ne me dit rien.

- Très bien, puisque vous êtes bornés et sans cœur…, grince Sheldon entre ses dents. Je m’en vais, mais si elle refait une crise de panique du genre de celle de tout à l’heure, vous aurez affaire à moi. Et je suis médecin, d’accord ? Je sais ce qui aurait été bien pour elle…

- Elle doit rejoindre sa chambre maintenant, il faut qu’elle se repose.

- Je n’arriverai jamais à dormir…, répliqué-je à l’adresse de Sheldon, en chuchotant.

- Essaye, s’il te plaît, Mathilde, ça va être compliqué mais ça va passer et demain, tu ne seras plus seule, ok ? Tu me promets d’essayer de dormir ?

- Oui, Sheldon, promis. Merci quand même, pour avoir essayé.

- De rien, ma belle. Allez, dors bien, j’espère que tu ne feras pas trop de cauchemars, me souhaite-t-il en m’embrassant sur la joue.

- Je l’espère aussi… Merci, Sheldon. Bonne nuit à toi aussi… Je t’aime très fort.

- Moi aussi, je t’aime très très fort, ma belle. Allez, zou, va te coucher. On se revoit demain. »

Il me dépose à terre et tandis que je m’éloigne, je n’entends pas ses pas. Devant la porte, je me tourne vers lui et lui fais un signe de la main, il n’a pas bougé d’un pouce. Il me répond d’un même geste et s’en va dans le sens inverse. J’entre et referme doucement la porte derrière moi.


-------------------------


« Don ! Non, non, …nooon ! Excuse-moi, je ne voulais pas… J’ai… J’ai juste eu peur, je n’ai pas fait exprès ! Je n’ai rien pu contrôler, tu sais… Oh, excuse-moi, je t’en prie… Oh, non ! Dis-quelque chose ! Je veux juste que tu aille bien, tant pis si tu m’en v… »

La porte s’ouvre en grand, révélant une dizaine de personnes de l’équipe médicale, me faisant de très, très gros yeux, furieux. Oh…

« Je n’ai pas fait exprès, vous… vous devez me croire, je ne voulais pas ! Je… je l’aime, je ne lui veux pas de mal ! Est-ce… Est-ce que c’est grave ? Est-ce que Don ira bien ? Je ne veux pas… à cause de moi… C’est impossible, dites-moi que ce n’est pas possible ! Don, je t’aime tellement, dis-moi que tu te sens bien, dis-moi que tu ne m’en veux pas, je t’en supplie… »




Trois heures plus tôt…


En effet, ma nuit commence très mal. Don est là, près de moi, et très loin aussi. Je peux le voir, mais pas le toucher, ni lui parler et… et lui, ne peux pas me voir. Je ne sais même pas s’il sait que je suis là, près de lui. Je ne peux me retourner de l’autre côté, j’ai besoin de voir son visage, voir qu’il ne va pas trop mal.
Mais le voir ainsi me rappelle surtout qu’il est là sans vraiment l’être. Qu’il ne va pas si bien que ça et que…

« Oh, Don, je ne veux plus ressasser tout ça, mais je n’y peux rien… Je fais des efforts, je t’assure…, chuchoté-je, moi dans mon lit et lui dans le sien, à plusieurs mètres de moi. Je t’aime beaucoup trop pour arriver à faire… à faire comme si ce n’était rien… pas important. J’ai besoin de toi. Comment pourrais-je passer encore une nuit de plus sans toi ? Sans être tout près de toi, comme avant, comme d’habitude ? Je me sens tellement mal, comme ça, j’ai peur, Don… »

Je parle peut être toute seule, ou peut être m’entend-t-il - et même s’il m’entend, que peut-il faire ? rien, rien du tout. De toute façon, il ne peut pas m’entendre de là où il est, et je chuchote trop bas.
J’ai tellement envie d’être déjà demain matin, que la nuit soit déjà passée et que Don soit réveillé, enfin.

Je ne peux même pas pleurer, je suis profondément troublée, triste, seule, désemparée… Mais je ne pleure pas. Je n’ai peut être plus de larmes à verser, au sens propre du terme… Ou bien est-ce un mécanisme de mon cerveau, pour protéger mes yeux qui me brûlaient il y a peu, déjà si irrités par toutes ces larmes…
Je finis par m’endormir, sans vraiment dormir, ni vraiment me rendre compte que je dors, mais sans être réveillée…
Un sommeil léger, agité, peuplé de cauchemars en tout genre et rempli d‘effroi.




------------------



Je sens que je bouge dans tous les sens, me tournant et retournant sans cesse, me débattant dans le vide, à moitié endormie, mais impossible de me réveiller. Je vois comme des visages horriblement effrayants dans l’obscurité de mes yeux fermés, et ils ne s’effacent pas ! Malgré mes tentatives pour penser à autre chose, ils semblent devenir de plus en plus grands, prendre de plus en plus de place dans mon « champ de vision », derrière mes paupières closes. J’ai envie de crier, de hurler, d’appeler à l’aide… Mais je suis incapable de produire le moindre son, rien ne sort de ma gorge nouée.

Il y a comme une décharge électrique qui me traverse, et je retourne complètement dans le pays des rêves - ou plutôt celui des cauchemars…

J’atterris brusquement sur le sol dur et froid, à l’intérieur, dans le noir complet.
Non ! Non, pas ça, pas encore ce noir absolu… Je tente de crier, mais là encore, impossible de pousser le moindre gémissement. La panique m’envahie très vite, comme un poids tombant sur ma poitrine. Je ne vois rien ! Je ne sens que le sol sous mes mains, sous mon corps… Je commence à me relever mais arrête tout mouvement en entendant un bruit. Paralysée, je ne bouge plus d’un millimètre, appréhendant à chaque instant, à chaque expiration. Puis les vibrations légères du sol confirment le bruit entendu : des pas. Ce sont des pas qui approchent, qui sont de plus en plus près… qui s’approchent de moi !
Je tente de crier encore, en vain. J’essaye de me relever, mais la peur me paralyse et de l’autre côté, j’ai peur de faire du bruit. Et je ne vois toujours rien, rien de rien ! Mes yeux devraient être habitués à l’obscurité depuis le temps ! Non, il ne s’agit même pas d’obscurité, c’est le noir complet, absolu !
J’ai envie d’appeler Don de toutes mes forces, de partir en courant dans le sens opposé, de chercher Danny, Mac, Sheldon…
Mais je ne peux rien faire, je reste pétrifiée.

Et les pas s’approchent de plus en plus près, toujours plus près…
Des larmes me montent aux yeux. J’entends les pas s’approcher de plus en plus, encore et toujours. Mes yeux débordent de larmes, qui coulent lentement le long de mes joues.
Les pas se rapprochent, ma tête tourne, j’ai l’impression que ça tangue sous moi, je tombe et entends encore les pas plus près, tout près…
Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine.
Les pas sont si près… Un des pieds me touche soudain la jambe, me donne un coup léger.
Je ne peux pas hurler pourtant j’en meurt d’envie, je suis morte de peur.
Je ne peux rien voir, je ne peux pas bouger, pas crier…
Soudain je sens qu’il se penche, je l’entends bouger ses pieds, je sens sa main sur ma jambe, son autre main sur mon autre jambe.
Un sanglot, de peur et de désespoir, monte dans ma gorge et soudain, un gémissement involontaire sort de ma bouche. Je tente de me calmer, de ne pas bouger, ne pas faire de bruit… Il serre ma jambe, je sens son souffle au dessus de ma tête.

« DOOOOON ! »

Immédiatement je me réveille en sursaut, trempée de sueur froide, perdue, dans le noir complet. Sur un sol froid et dur.
« Non ! Doooon ! »
Je ferme mes yeux avec force puis les rouvre, puis répète l’opérations plusieurs fois, sentant la panique monter. Mais au bout de cinq ou six tentatives, mes yeux commencent à s’habituer à l’obscurité, je distingue un plafond, des murs, une porte - la chambre d’hôpital - : le cauchemar est fini.
Je soupire longuement et tente de retrouver un souffle normal mais me retrouver seule après une telle peur me désespère, si seulement Don était là pour me rassurer…
A cette pensée, des larmes coulent sur mes joues, à flots, sans pouvoir les arrêter.

Des bras m’entourent immédiatement après ça et je sens une odeur familière m’enivrer. Oh, Don. Enfin tu es là, de nouveau avec moi. Je me blottie entre ses bras et serre convulsivement son tee-shirt. J’ai eu tellement peur, tellement peur…

Mais…
Don.
Il devrait être encore endormi, il ne fait pas jour.
Les médecins devaient le réveiller, en douceur, tôt ce matin, et il fait encore nuit…

Je m’écarte rapidement et cherche à tâtons un interrupteur. Une fois que la pièce baigne de lumière, je retourne auprès de lui, toujours allongé au sol. Il a les yeux grands ouverts mais ne dit pas un mot. Il tend difficilement la main vers moi et cherche à attraper la mienne. Je prends sa main entre la mienne et la serre doucement.
Il va mal, il va mal, à cause de moi. A cause de moi, il ne va plus bien du tout. Plus bien du tout. Je n’ai pas fait exprès. Je ne voulais pas !
Et puis il était dans son lit, il était allongé dans son lit ! Comment a-t-il pu se…
Puis je comprends.
J’ai eu peur, je l’ai rejoint dans son lit durant la nuit, je me débattais, je bougeais sans arrêt,… Je suis tombée. Je l’ai entraîné dans ma chute. Et maintenant il est par terre, réveillé, et il ne va pas bien du tout.
Des larmes perlent de nouveau au bord de mes yeux… puis coulent vite sur mon visage.

« Don ! Non, non, …nooon ! Excuse-moi, je ne voulais pas… J’ai… J’ai juste eu peur, je n’ai pas fait exprès ! Je n’ai rien pu contrôler, tu sais… Oh, excuse-moi, je t’en prie… Non ! Je veux juste que tu aille bien, tant pis si tu m’en ve… »

La porte s’ouvre en grand, révélant une dizaine de personnes de l’équipe médicale, me faisant de très, très gros yeux, furieux. Oh…

« Je n’ai pas fait exprès, vous… vous devez me croire, je ne voulais pas ! Je… je l’aime, je ne lui veux pas de mal ! Est-ce… Est-ce que c’est grave ? Est-ce que Don ira bien ? Je ne veux pas… à cause de moi… C’est impossible, dites-moi que ce n’est pas possible ! Don, je t’aime tellement, dis-moi que tu te sens bien, dis-moi que tu ne m’en veux pas, je t’en supplie… »

Je me recule, de peur qu’il m’en veuille. Puis l’équipe médicale s’approche de lui rapidement.
Tout va si vite, ils crient, allument d’autres lumières dans la pièce. La tête me tourne, tout tangue autour de moi, le décor bouge, je n’entends que vaguement ce qu’ils disent.
Je me précipite à quatre pattes tant bien que mal vers Don, tanguant à chaque mouvement, basculant sur lui finalement, tombant sans bruit et sans poids. Je sens sa main trouver la mienne et la serrer doucement dans la sienne, et son autre main se poser sur mon épaule, la pressant doucement. Je ferme les yeux, cherchant du calme, mon cœur battant à toute allure… et celui de Don tout autant.



A suivre….