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| Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs | |
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+10lili38 Chl0yeii Spooky stell' ludi Flo anne-gabrielle Wolfinette laurence0311 MaCnhattan 14 participants | Auteur | Message |
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MaCnhattan
Nombre de messages : 336 Date d'inscription : 22/09/2007 Réputation : 0 Points : 18779
| Sujet: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mar 2 Oct - 20:22 | |
| Bon je remets ici le meme blabla Avec l'autorisation de l'auteur (que beaucoup d'entre vous connaissent déjà ) et l'autorisation des autorités compétentes je poste une Fic écrite par Kibbs ... il va de soi que je n'ai changé aucun mot ...meme pas une virgule... meme si je suis un peu "beta ( lectrice) " sur les bords.... voilà pour toutes celles qui aiment le Smac et le DL...Régalez-vous | |
| | | MaCnhattan
Nombre de messages : 336 Date d'inscription : 22/09/2007 Réputation : 0 Points : 18779
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mar 2 Oct - 20:23 | |
| Confiance Chapitre 1 :Assis à son bureau, Mac relisait un énième dossier. Stella entra après avoir frappé, et déposa son rapport sur le côté. Elle eut à peine le temps de le saluer que le téléphone sonna. « Taylor ? » Répondit Mac en faisant signe à Stella de s’asseoir. « Oui, Flack.... Très bien, on arrive. » Il raccrocha juste après. Stella l’interrogea du regard et Mac se leva. « On a une femme morte à l’angle de la 23th. _D’accord.. Je peux conduire ? _ ??? _Une amie m’a reproché ma conduite ce week-end, je voudrais votre avis. » Mac accepta mais non sans une certaine appréhension. En arrivant sur les lieux, les deux experts souriaient, mais ils retrouvèrent vite leur sérieux. Un policier de carrure impressionnante s’approcha d’eux. Il mesurait au moins 1m90 et avait tout de l’armoire à glace. Les yeux aussi sombres que la chevelure, il paraissait avoir rayé le verbe rire de son vocabulaire. « Je suis le capitaine Dylan Jones. Ce sont mes hommes qui ont découverts le corps. » Mac remarqua d’emblé qu’il ne s’adressait qu’à Stella, et cela ne lui plu pas du tout. Il mis ça sur le compte de la nervosité, refusant de penser qu’il pouvait être jaloux. « Dans quelles circonstances ? » Demanda-t-il, forçant le policier à le regarder. Celui-ci planta son regard froid dans celui de Mac qui devina aisément qu’ils ne s’apprécieraient pas. « Les voisins ont téléphonés. Ils ont entendus une bagarre, mais ne sont pas sortis de chez eux. » Expliqua Jones avant de se concentrer de nouveau sur Stella. Elle pouvait presque sentir son regard noir la transpercer, et sans savoir pourquoi, cela lui fit froid dans le dos. Il y avait quelque chose de malsain dans sa façon d’agir. Soucieuse de ne pas le juger sans le connaître, elle secoua la tête. « Où est le lieutenant Flack, s’il vous plaît ? _Là-haut. » Répondit le flic en désignant le 7ème étage de l’immeuble. « ... Merci. » La voix de Stella n’était pas aussi assurée qu’elle l’aurait voulu. Un frisson lui avait glacé l’épine dorsale quand il lui avait parlé... Elle sentit une main frôler son bras et sursauta presque. Mac la poussait gentiment à l’intérieur. Dans l’ascenseur, aucun des deux ne parla. Mac ne desserrait plus la mâchoire, tandis que Stella tentait de se convaincre qu’elle se faisait des idées. Ils arrivèrent dans l’appartement, et Flack les accueillit, son éternel petit carnet à la main. « Alors, la victime s’appelle Sylvie Summers, 32 ans, célibataire et au chômage depuis... » Il s’interrompit en voyant la mine de ses collègues. « Vous allez bien ? _Oui. » Répondit Mac, sans appel. Le jeune lieutenant les observa, conscient que quelque chose les préoccupaient, mais n’insista pas. Ils commencèrent à inspecter la scène de crime, Mac et Flack dans la salle de bain où une marre de sang s’était répandue, et Stella près du cadavre dans le salon. Mais alors que Mac éclairait une substance jaune mélangée au sang, il aperçut Jones entrer dans le salon. Il s’approcha discrètement de Flack : « Vous pourriez le faire sortir ? _Pourquoi ? _... _Je peux lui dire de ne pas polluer la scène de crime mais son statut l’autorise à rester. _C’est toujours ça. » Accepta Mac. Mais il rappela le jeune lieutenant quand celui-ci voulu sortir de la pièce. « Flack. Gardez un œil sur elle, s’il vous plaît. » Bien que surpris, le lieutenant opina du chef et rejoignit la scientifique. Il comprit alors la réaction de Mac : le capitaine Jones ne se gênait pas et détaillait Stella sous toutes ses coutures. Il lui décréta donc, à la limite de l’impolitesse, qu’il ne pouvait rester sur les lieux, avant de s’accroupir près de Stella. « De quoi est-elle morte ? _Elle a eu la trachée écrasée. _On sait par quoi ? _Probablement par une main, regarde ces marques. Vu la taille, ce doit être un homme. Elle a aussi des lésions défensives, d’où la bagarre entendue par les voisins. _Je vais aller les interroger. _Moi, je rentre au labo. » Flack vit l’ombre imposante de Jones sur le pas de la porte et jeta un œil à la salle de bain, où Mac finissait son investigation. Il posa ensuite son regard bleu translucide sur Stella. « Viens plutôt avec moi. Ça me rassurerait... ainsi que Mac... Surtout Mac. » Déclara-t-il avec un petit sourire moqueur. Stella fut touchée par l’attention que les deux hommes lui portaient, et accepta. Elle remercia même intérieurement Mac d’avoir demandé à Flack de l’accompagner quand ils passèrent devant Jones. À suivre... *************************** Chapitre 2 :Lindsay cherchait Mac depuis un bon moment, quand elle tomba sur Danny. « Hey, Montana ! _Bonjour, Danny. » Répondit-elle, agacée mais souriante. « Tu n’as pas vu Mac ? _Je crois qu’il est sur une affaire. Pourquoi ? _Je devais lui rendre mon dernier rapport. » En même temps qu’ils discutaient, ils entrèrent en salle de repos, et s’installèrent. « Tu veux quelque chose ? » Lui proposa Danny, près de la machine à café. « Pourquoi pas... Un café serré, s’il te plaît. _A vos ordres, princesse Montana. » Sheldon arriva au même moment et leva un sourcil. « Euh... Salut, vous deux. _Tiens, salut Hawkes ! » Le salua joyeusement Danny, suivit de Lindsay. « Tu te joins à nous ? _J’aimerai bien, mais on a un meurtre sur la 43th. » Quelques minutes plus tard, les trois experts étaient en route. En arrivant sur place, un agent de police les guida jusqu’à un appartement sombre, au 3ème étage. « Vous devriez prendre une bouffée d’oxygène avant de rentrer là-dedans. » Leur conseilla le policier. Les experts n’eurent pas le temps de demander pourquoi qu’une odeur pestilentielle s’insinua dans leurs voies respiratoires. « Quelle horreur... » Grimaça Lindsay en se protégeant le nez, comme ses collègues. « État de décomposition. » Déduisit l’ancien légiste sans avoir besoin de voir le corps. En effet, on pouvait distinguer un corps en majorité rongé par les insectes au milieu de ce qui devait être la cuisine. Sheldon s’accroupit à côté de la victime et l’inspecta comme il put, Lindsay se chargeant de ramasser les insectes. Pendant qu’il photographiait la scène, Danny remarqua la mine -ô, combien ravie- de Lindsay. Un large sourire se dessina sur ses lèvres, et il la prit en photo, avant de continuer ses investigations. « On sait qui c’est ? » Demanda la jeune recrue au policier en faction, après l’emballage du dernier cafard. « Si c’est bien la locataire, elle s’appelle Judy Farwihte. C’est une femme divorcée de 45 ans qui travaillait au café du coin. _Personne n’a signalé sa disparition ? _Pas qu’on sache. On n’a pas encore interrogé tout le monde. _Merci. _Vous êtes obligé d’emmener toutes ces vermines avec vous ? » Demanda le policier, avec un regard dégoûté. « Bien sûr, ce sont nos témoins. Venez, vous allez m’aider à les transporter. » Répliqua Lindsay avec un petit sourire. Le flic accepta à contrecœur et aida les experts à ramasser toutes leurs affaires, avant de les raccompagner au labo. Cela faisait à présent plusieurs heures que Lindsay examinait les insectes, avec l’aide de Danny, et ils avaient pus déduire la date approximative de la mort, pendant que Hawkes se chargeait de la reconstruction faciale. Quand il obtint ce qu’il voulait, il alla se chercher un petit remontant en salle de repos. Il mourait de faim. Dans la pièce, il croisa Stella qui sirotait un café avec Mac, tous les deux plongés dans un dossier. « Bonjour. » Les salua-t-il poliment. Ses amis lui répondirent, et Stella grimaça quand Sheldon parla des insectes. C’est à ce moment que Don arriva, essoufflé : « Mac, Stella, faut que vous veniez immédiatement ! _Calmez-vous, Flack. » Ordonna Mac. Ce n’était pas dans les habitudes du lieutenant de s’énerver ainsi. « Que se passe-t-il ? _On a trouvés deux femmes mortes à deux rues de chez Sylvie Summers. _Est-ce que... » Commença Mac. « Oui, dans les mêmes circonstances. C’est peut-être un tueur en séries. » À suivre... | |
| | | MaCnhattan
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| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mar 2 Oct - 20:24 | |
| Chapitre 3 :
Ce furent de nouveau le capitaine Jones et son équipe qui les accueillir. D’emblée, Flack remarqua le changement d’attitude de Mac, aussi minuscule soit-il. Son regard vira au noir et il crispa ses mains sur sa mallette, à tel point que ses jointures en blanchirent. Stella, elle, essayait de se faire discrète, ce qui ne lui ressemblait pas. Il fronça les sourcils mais resta professionnel. Ne pas tirer de conclusions hâtives. « Ravie de vous revoir, Stella. » Déclara Jones d’une voix suave. La scientifique se raidit instantanément, mais garda son calme. « C’est Lieutenant Bonasera, Capitaine Jones. » Répliqua-t-elle en restant neutre. Il fit un drôle de sourire puis s’écarta pour les laisser passer.
Les experts pénétrèrent dans une pièce spacieuse, le salon apparemment, pendant que Flack interrogeait les voisins. « Elles ont également eues la tranchée écrasée. » Confirma Stella en observant les victimes. « On a leurs identités ? » Demanda Mac en s’approchant. « Elles étaient voisines. » Leur apprit Jones en entrant dans la pièce. Il poursuivit sur le même ton froid, défiant Mac du regard : « Elise Smith est la propriétaire de cet appart. Lydia Carter était sa voisine de Gauche. _Qui les a découverts ? _Mes hommes. » En voyant le regard de Mac, il expliqua : « Melle Carter nous a appelé. Elle a parlé d’agression puis elle a raccroché. On les a trouvé comme ça. »
Les deux hommes se toisèrent du regard un moment avant que Mac reparte à ses investigations, silencieux. Stella l’observa agir, pensive. Elle aurait apprécié pouvoir se lové contre lui afin de faire comprendre à ce flic que son cœur était déjà pris... Elle secoua la tête, et se concentra de nouveau sur l’enquête. C’est là qu’elle remarqua quelque chose. « Mac ? » L’appela-t-elle. Il revint rapidement à ses côtés, posant son regard vert sur elle. « Regardez les ongles de Lydia Carter. _Ils sont cassés et pleins de sang. » Constata Mac en faisant des prélèvements. « Il y a peut-être eu une bagarre... _En effet. Elle a plus de blessures défensives et regardez sa tête. _Elle a heurté violemment le sol... Et son nez est cassé. _Lydia ne devait pas être visée par cette agression. _Mauvais endroit, mauvais moment.. _Tout dépend pour qui. » Répondit Mac avec un regard entendu.
Quand ils eurent récoltés tout ce dont ils avaient besoin, ils allèrent retrouver Flack. Ses interrogatoires n’avaient rien donnés, mais il devait confirmer le coup de téléphone de Lydia Carter, c’est pourquoi il partit devant.
Peu après, Mac et Stella se retrouvèrent seuls dans l’ascenseur avec le capitaine Jones. Mal à l’aise, la scientifique se glissa derrière son supérieur. Mac apprécia la confiance qu’elle placé en lui et fit bien comprendre au policier qu’il n’avait pas intérêt à l’approcher. Il retint un soupir de lassitude. Il devait bien admettre qu’il était jaloux... Les portes s’ouvrirent ensuite et Jones les quitta sans un regard, furieux.
Plus tard, au labo, les deux experts analysaient leurs indices, mais Mac n’arrivait pas à se concentrer comme il le souhaitait. « Stella ? » Elle releva les yeux du microscope et le cœur de Mac se serra. Cette histoire commençait sérieusement à lui saper le moral. « Est-ce que... Est-ce que ça ira ? » Lui demanda-t-il maladroitement. Elle hocha la tête et se força à sourire. Mais Mac n’était pas dupe. Quand elle sortit pour récupérer une de ses analyses, il lui saisit délicatement le poignet, l’obligeant à lui faire face. Ils s’observèrent un moment, pris dans une tempête de sentiments contradictoires, puis Stella finit par pencher doucement la tête sur le côté, un petit sourire rêveur aux lèvres.
Elle posa sa main sur celle de Mac et y exerça une légère pression. « Ne vous en faîtes pas, Mac... Merci. _... Pourquoi ? _Pour être là... tout le temps. » Et elle s’éloigna, le cœur plus léger, sous le regard protecteur de son supérieur.
L’arrivée bruyante de Lindsay le tira de ses réflexions. « Bonjour, Mac ! _Bonjour. _J’ai déposé mon rapport sur votre bureau... Vous n’auriez pas vu courir une araignée, par hasard ? _Non... Pourquoi ? » Demanda suspicieusement Mac en observant la jeune recrue fouiller la pièce, un gobelet à la main. « Sheldon, Danny et moi, on enquête sur un mort plein de bestioles en tout genre... _Ah, oui, Hawkes m’en a parlé. _Justement. » Elle parut embarrassée. « Un des assistants du labo est un peu... froussard. Et une araignée s’est échappée... _Elle est comment ? _Grosse, moche et poilue. _Merci, Lindsay... _Désolé... Elle fait un bon 2 cm et est vraiment impressionnante. _Elle est indispensable ? _Elle a pondu des œufs dans le corps. J’ai besoin de cette bestiole pour éclaircir certaines zones d’ombres... » Marmonna Lindsay, visiblement déçue de sa perte. « Vous finirez bien par l’attraper. » La rassura Mac. « Oui, mais si on me l’écrase... » Mac lui sourit avant de la quitter en lui souhaitant bonne chance.
« ‘Vais en avoir besoin... » Elle reprit ses recherches en pestant. Maudite araignée ! Elle détestait ces bestioles, et pour une fois qu’elle voulait en laisser une vivante, elle s’échappait...
« Aïe !!! Sale bête !!! » S’écria une voix depuis le couloir. Lindsay se redressa brusquement. Elle connaissait cette voix ! « Danny, non !!!!! » Lui cria-t-elle alors que le blondinet levait le bras. Elle enferma prestement l’araignée dans le gobelet qu’elle tenait et soupira de soulagement. « Depuis quand tu défends ces saletés, Montana ? C’est une autre manie de chez toi ? » Maugréa Danny en regardant sa main meurtrie. « Très drôle... Protection des témoins, tu connais ? J’ai besoin d’elle pour tirer un truc au clair. _Je te signale que là, la victime, c’est moi ! Cette sale bestiole m’a mordue. » Ajouta-t-il.
Lindsay lui prit la main. En effet, il semblait mal réagir à la morsure. « Viens avec moi, Caliméro. Je vais te montrer comment on soigne une morsure d’araignée dans le Montana. » Danny blêmit en voyant son regard malicieux, mais il la suivit docilement, sa main toujours dans la sienne.
À suivre...
Chapitre 4 :
Lindsay déposa son araignée dans le labo et partit chercher une trousse de soin. Elle désinfecta la petite plaie et appliqua une pommade légère. Par simple automatisme, Danny lut ce qui était écrit sur les différentes boîtes. « Je ne savais pas que tu étais allergique aux morsures d’araignées. _Je ne suis pas allergique. » Ronchonna Danny. « C’est pourtant bien une réaction typique... Allez, ne fait pas cette tête, City boy, ça va vite passer. » Lui affirma-t-elle en souriant. Elle lui mis ensuite un petit pansement et alla ranger la trousse. Danny remarqua tout de suite son regard rieur, mais bizarrement, ça ne l’agaça pas. Il se dirigea vers la sortie, quand Lindsay le rappela : « Dis surtout pas merci... » Dissimulant son sourire, il fit demi-tour et l’embrassa sur la joue. Sans un mot de plus, il s’éloigna, laissant sur place Lindsay, encore abasourdie.
« Tout va bien, Lindsay ? » Demanda Sheldon en passant sa main devant le regard rêveur de la jeune recrue. « Oui, bien sûr ! » Affirma-t-elle. « Vous avez du nouveau ? _en quelque sorte. D’après l’une des amies de Judy qui travaille au même café, notre victime avait demandé deux semaines de vacances. Quant à sa vie privée, son amie pense qu’elle avait renoué avec son ex... _Le coupable idéal. » Soupira Lindsay avec une mimique. « On a un nom ? » « Oui. Jim Farwhite. » Lui apprit Sheldon. « Apparemment, elle aimait son nom marital. _Ce devait être plus pratique pour les services d’administration. _Peut-être. Vous venez ? Je vais l’interroger. » L’experte accepta et ils partirent à deux.
Pendant ce temps, Danny revenait de la morgue. Leur victime était morte d’un empoisonnement du sang. Elle avait une plaie énorme sur l’avant-bras droit -ou ce qu’il en restait- qui avait dût s’infecter. Mais elle ne s’était pas blessée toute seule, et une petite fibre argentée avait été récupérée. C’est sur cela que Danny travaillait quand Stella entra.
Il releva brièvement les yeux de son microscope mais devina tout de suite qu’elle n’était pas au mieux de sa forme. « Tu as un problème ? » Lui demanda-t-il gentiment. « Oui et non. Mac a trouvé une substance graisseuse dans le sang de notre victime... Elle contient une grande part de parahydroxybenzoate de méthyle sodé... Mais je ne sais plus dans quoi on le trouve. Attendre les différentes possibilités me fait perdre un temps considérable... _C’est bizarre... » Souffla Danny. « Je connais ce nom. » Il fouilla dans sa mémoire, où l’avait-il lut ? Machinalement, il baissa son regard bleu sur ses mains et un sourire illumina son visage. Mais oui ! « Je crois que je peux vous aider. _Vraiment ? » Demanda Stella, amusée.
Danny lui fit signe de ne pas bouger, et partit en courant chercher la trousse de soin que Lindsay avait utilisé plus tôt. « Regarde. » Lui demanda le blondinet en sortant la pommade qu’il avait sur la main. « Tu trouves ce composant dans certains produits anti-allergène. Mais il n’est pas supporté par tout le monde. C’est plutôt costaud. » Lui expliqua-t-il. Stella le remercia et partit chercher Mac. Il relisait le rapport que Flack lui avait envoyé sur le coup de téléphone de la victime.
« Alors ? » Demanda-t-elle, curieuse. Son patron lui tendit le rapport et elle le parcouru des yeux. « Ça semble concorder... » Déclara Stella. Mac hocha vaguement la tête, visiblement ennuyé. « Mais... ? _Quelque chose me gêne... » Avoua Mac. « Comment le capitaine Jones a-t-il pût arriver aussi vite sur les lieux ? _... Vous avez vérifié sa patrouille ? _C’est en cours. _Vous le suspectez ? » Stella se mordit la lèvre quand son supérieur posa les yeux sur elle. Se pourrait-il qu’il soit... Non, pas lui.
Mac resta silencieux une bonne minute, son regard trahissant le détachement dont il faisait preuve. « C’est une simple éventualité. » Finit-il par déclarer. « Une simple éventualité... » Répéta doucement Stella. Elle acquiesça et se rendit à l’évidence. La lueur qui brillait en ce moment dans le regard vert de Mac, c’était sa détermination, rien d’autre... Elle ferma un court instant les yeux avant de lui expliquer sa trouvaille. Il approuva, et elle quitta le bureau. Elle reviendrait le lendemain, sa journée l’avait épuisé et il commençait à être tard. De toute façon, Mac avait accepté.
Sur le chemin du retour, elle croisa Flack qui décida de l’accompagner jusqu’au parking. « Tu as vraiment l’air à bout, tu es sûre que tout va bien ? » S’inquiéta-t-il. « Oui, c’est juste la fatigue. _Si tu le dis... Au fait... » Le jeune détective s’interrompit, il ne devait pas se mêler de sa vie... Mais ce fut plus fort que lui : « Euh... Je ne sais pas comment te dire ça... _Demande-le tel quel. Au point où j’en suis... _Très bien. J’ai une amie qui... En fait, elle est amoureuse d’un type, mais leur relation stagne... Et depuis peu, un autre mec lui tourne autour, et elle ne sait pas comment faire pour... l’éloigner. _C’est plutôt délicat... » Murmura Stella presque pour elle-même. « Tu as un conseil à lui donner ? _Tout dépend... Elle peut lui parler face à face. _Elle est timide. _Elle n’a qu’à s’afficher avec son ami sous le nez de ce monsieur. Il finira bien par comprendre. _Elle n’osera jamais lui demander. » Ajouta Flack, avec toute l’innocence d’un nouveau né. Stella plongea son regard émeraude dans le sien. Cette histoire était vraiment curieuse...
« Ecoute, Flack, je ne sais pas... Laisse faire le temps. » Répondit-elle finalement en montant dans sa voiture. Elle allait démarrer mais Flack ne semblais pas décidé. « Je lui avais proposé de se déclarer. Elle n’a pas voulu. _c’est normal... Si son ami ne l’aime pas, elle aura tout perdu. Elle est sur le fil du rasoir. _C’est seulement ce qu’elle croit. » Déclara-t-il simplement. « Bonsoir. » Et il quitta le parking, laissant Stella à ses réflexions.
À suivre...
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| | | MaCnhattan
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| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mar 2 Oct - 20:24 | |
| Chapitre 5 :
Stella pénétra dans son appartement et jeta sa veste sur son canapé. Elle alluma la lumière mais quelque chose n’allait pas. Elle avait une drôle d’impression... Peut-être la fatigue... Non, c’était plus fort que ça. Un nœud s’était formé dans son estomac, comme une angoisse sourde et profonde à laquelle elle ne pouvait échapper.
Elle inspira profondément, et fit le tour de sa maison, la main posée sur la crosse de son arme. Mais rien en vue... Elle tenta de calmer les battements de son cœur, en vain. Ils raisonnaient en elle comme une alarme, un compte à rebours qu’elle ne pouvait arrêter... Mais bon dieu, qu’est-ce qu’elle avait !
Un bruit dans la cuisine. Les nerfs à fleurs de peau, Stella braqua son arme. Mais il n’y avait rien. Seulement le vent... Il fallait qu’elle se calme. D’où venait cette impression ? Elle aurait juré ne pas être seule... La chambre. Elle n’était pas allée dans la chambre. Elle resserra la prise sur son arme et avança doucement. Elle savait comment agir. On lui avait apprit, elle connaissait la technique, elle savait se défendre...
Elle pouvait presque entendre le sang battre dans ses tempes, comme un tempo infernal. Elle devait ouvrir cette porte ! *Allez, Stella, que direz Mac s’il te voyait ?* se réprimanda-t-elle intérieurement. *Ouvre cette fichu porte !* D’une main, elle tourna lentement la poignet avant d’ouvrir en grand...
Son sang se glaça. Elle pointait son arme vers une ombre immense. Stella essaya de garder ce qui lui restait de self-control et recula doucement. Mais l’ombre se rapprocha. Elle distingua une silhouette humaine, ce qui lui permit de se reprendre un peu. « Identifiez-vous... Ou je tire. » Ordonna-t-elle d’une voix mal assurée. L’ombre bougea. Stella tira. Puis plus rien. Juste sa chambre vide, éclairée par la lumière du salon.
Encore sous le choc, Stella ne réagit pas tout de suite. Puis, elle sortit son portable et appela la première personne qui lui venait à l’esprit. « Taylor ? » Répondit la voix de Mac à travers le combiné. « ... Est-ce que... Vous pourriez venir... _Stella ??? Qu’est-ce qui vous arrive ? _S’il vous plaît... _Ne bougez pas, j’arrive. » Elle raccrocha machinalement et tenta de retrouver une certaine contenance. Il n’y avait plus rien et Mac allait arriver.
Elle ferma les yeux et soupira. C’est là qu’elle entendit un léger grésillement derrière elle. Sur ses gardes, elle s’approcha de son étagère. Le coup de fil de Mac l’avait rassuré, elle pouvait commencer à chercher l’origine de tout ça... Commencer. Sa main toujours pressée sur la crosse, elle dégagea les affaires de l’étagère et comprit le pourquoi de sa frayeur. Elle découvrit un trou dans son mur d’où était visible un rétroprojecteur.
Etrange, il était posé à même le sol, dans le couloir. On l’avait donc mis là juste après qu’elle soit rentrée... Mais quel rapport avec elle ? Des coups sur la porte la firent sursauter. Ce devait être Mac. Elle ouvrit la porte sans regarder et fit un bond en arrière quand elle reconnu son visiteur.
À suivre...
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Chapitre 6 :
Mac roulait à vive allure. L’inquiétude lui nouait la gorge et rendait ses gestes brusques. Il ne cherchait même pas à se calmer, il savait que c’était parfaitement inutile. Pourvu qu’elle n’ait rien... priait-il intérieurement. Peu de temps après, il pila net et gara sa voiture. Il se précipita dans l’immeuble et monta les marches quatre à quatre, oubliant l’ascenseur.
Un coup de feu.
Mac stoppa net une fraction de seconde avant de reprendre sa course effrénée, la peur au ventre.
Stella fixait, incrédule, le capitaine Jones. Il venait d’abattre un homme cagoulé et tenait son arme encore fumante... Il lui avait sauvé la vie... « Vous n’avez rien ? » Lui demanda-t-il en rangeant son arme dans son holster. Elle ne réagit pas de suite. Il avança une main vers son visage quand une voix sévère retentit dans son dos : « Ecartez-vous d’elle !!! » Ordonna Mac, prêt à tirer.
Le son de sa voix sembla réveiller Stella qui fit signe à Mac qu’il n’y avait pas de danger. « Il... Il vient de me sauver la vie, Mac.. » Lui expliqua-t-elle, encore secouée. Le chef d’équipe se calma mais resta sur ses gardes. Il les rejoignit, alors que Jones retirait la cagoule de l’homme étendu à terre. « Qui est-ce ? » Demanda Stella. « Nick Brickman. Il est fiché chez nous. » Expliqua le policier en se relevant. « Je l’avait arrêté pour voyeurisme, tentative de meurtre et viol. _Que faisait-il en liberté ? _On n’a jamais réussi à avoir un dossier suffisamment solide. _Et vous ? » Demanda soudainement Mac, sans la moindre amabilité. « Qu’est-ce que vous étiez venu faire ici ? _Un voisin nous a appelé, il a entendu un coup de feu. J’étais dans les parages, et quand j’ai frappé à sa porte, j’ai vu ce type courir dans ma direction. J’ai tiré, c’est tout. _Légitime défense, alors... Vous tirez toujours au milieu du front ? _Mac, s’il vous plaît... » L’implora presque Stella. « Très bien. Vous n’oublierez pas de faire une déposition. »
Stella dormit à l’hôtel cette nuit là. Elle ne se reposa que quelques heures, mais c’était amplement suffisant pour poursuivre l’enquête en forme. Contrairement à elle, Mac avait fait une nuit blanche, cherchant le rapport entre les différentes victimes et Nick Brickman. Il le trouva quand Stella entra dans son bureau. Elle avait retrouvée des couleurs et ses yeux émeraude pétillaient à nouveau. « Vous avez dormi ? » Demanda-t-elle suspicieusement en voyant les traits tirés de son patron. « Nick Brickman vivait dans le même immeuble que les deux dernières victimes. » Lui répondit Mac, ignorant sa question. « Et il est écrit dans son dossier qu’il ne subissait aucune allergie. « D’accord... Mais pourquoi avoir tué Sylvie Summers ? Comment l’aurait-il connu ? »
Son supérieur la regarda droit dans les yeux. Il avait envi de s’approcher, de la serrer dans ses bras, de... Il se retint pourtant. Pourquoi était-ce si compliqué ? « Je ne sais pas, Stella. Continuez vos recherches. _Où allez-vous ? _Vérifier l’alibi de votre sauveteur. » Répondit Mac sur un ton plus froid qu’il n’aurait voulu. Il sortit sous les yeux de Stella qui resta perplexe. Plus le temps passait et moins le doute persistait... Mac était bel et bien jaloux. Elle sourit à cette pensée, flattée, et entra dans un bureau.
Elle y trouva Lindsay, concentrée sur les informations qui défilaient sur l’écran. « Bonjour, Lindsay. » Salua Stella en s’installant sur l’ordinateur d’à côté. « Vous travaillez toujours sur cette araignée ? _Oui... » Soupira la jeune experte. « J’essai de trouver des infos. En allant chez l’ex-mari de la victime, j’ai vu une araignée identique. Comme la plupart du temps, elle mutent en fonction de leur environnement, elles deviennent spécifiques... « Donc, vous essayez de déterminer le lieu où votre victime à ramassé son araignée. » Déduisit Stella. « En fait, j’essai de voir s’il n’y a que dans la zone de l’ex qu’on trouve ces bestioles... _C’est votre principal suspect ? _On en a qu’un seul. »
Danny entra à ce moment là, une feuille à la main. Il les salua de la main avant d’expliquer sa découverte : « Une des empreintes retrouvées chez Judy appartient à Paul Ride, le patron du café où elle travaillait. _Ouais... On avait un seul suspect... » Soupira Lindsay sous le regard amusé de Stella. « Quoi ? _Rien, Danny. On y va ? _Je n’attend que toi, ma chère Montana. » Sourit-il. Ils saluèrent Stella et partirent pour le sud de la ville.
Une fois sur place, ils entrèrent dans une pièce enfumée, où des dizaines de personnes étaient accoudés au comptoir. « Ils ont l’air aimable.. » Marmonna Lindsay, peu rassurée par les regards perçants de certains hommes. « Ne t’en fait pas, Montana, je te protège. » La rassura Danny avec un petit sourire avant de montrer sa plaque au barman. « Où pourrions-nous trouver Paul Ride ? « Seconde porte au bout du couloir. C’t’au fond. » Répondit l’homme sans prêter plus d’attention aux experts. « Merci.. »
Lindsay frappa à la porte. Elle s’ouvrit sur le visage mal rasé de Paul Ride. Le blanc de ses yeux tirait sur le rouge et ses traits tirés montraient qu’il était épuisé. « Que puis-je faire de plus pour la police ? » Demanda-t-il en s’affalant sur sa chaise. « Quelles étaient vos relation avec Judy Farwhite ? »
À suivre... | |
| | | MaCnhattan
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| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mar 2 Oct - 20:25 | |
| Chapitre 7 :
Le patron du café laissa échapper un profond soupir de lassitude. Il savait qu’il faudrait en arriver là. « C’était une bonne serveuse, et on est rapidement devenu amis. _Seulement amis ? » Demanda Lindsay. Il hocha les épaules. « Quelle importance ?... Oui, on a été amants... Mais ça n’a pas duré. _Pourquoi ? _Qu’est-ce que j’en sais... Vous connaissais le nombre de raisons qui font que des couples se séparent ?... Incalculable. » Maugréa-t-il en fouillant ses poches. Il en sortit une vieille photo jaunie et racornie qu’il tendit aux experts. Elle représentait Judy dans les bras de Paul Ride. Tous deux souriaient au photographe depuis un fauteuil élégant, dans une pièce colorée. « De quand date cette photo ? » Interrogea Danny en fronçant les sourcils. « L’année dernière... Au moins. C’était un mois avant notre rupture. _Et vous l’avez prise où ? _Chez elle. Vous reconnaissez Pas ? »
Les deux jeunes experts se regardèrent un instant, stupéfaits. Cette photo montrait tout le contraire de l’appartement délabré où ils avaient trouvés le corps. Mais quand ils regardèrent mieux, c’était bien le même fauteuil... Mieux entretenu. « Ça doit être à cause de sa déprime. » Déclara soudainement Paul Ride. Il se redressa difficilement et fit le tour de son bureau, à la recherche de quelque chose. « Son ex voulait la revoir, c’est là que nos relations se sont dégradés... Je sais pas si elle l’a retrouvé mais elle est tombée dans une énorme déprime. Elle se lavait même plus. Elle faisait vraiment pitié à plus prendre soin d’elle... Je l’ai gardé pour pas qu’elle finisse à la rue. _C’est tout ? _Y’a rien d’autre à dire... Elle s’était complètement renfermée sur elle-même. » Termina le patron du café. Il tira vers lui un carton poussiéreux et en extirpa une vieille pipe en écume de mer. Il poussa un bref cri de joie et la tendit à Danny. « Quand elle m’a demandé ses deux semaines de congés, elle m’a chargé de lui garder ça. »
Danny la saisit délicatement. Elle était vraiment magnifique, et le dessin était d’une finesse rare. « Elle vous l’a donné... comme ça ? » Fut surprise Lindsay, elle aussi admirative devant la pipe. « Ben ouais... J’ai pas cherché à comprendre... » Il retourna sur son siège, et s’affala à nouveau dessus en soupirant. En l’observant, Lindsay avait l’impression qu’un simple coup de vent ferait tomber cet homme. Il paraissait si faible... « Vous n’avez pas chercher à le revendre ? » Lui demanda-t-elle. « C’est un objet d’une grande valeur. »
Paul Ride eut un sourire triste, et ses yeux ternes se posèrent doucement sur elle. Lindsay y vit une tristesse infinie et un détachement presque inquiétant. « Il y a quelques mois, j’ai attrapé le sida... Comprenez que plus rien n’ait de réelle importance à mes yeux... _Mais il y a des traitements... _Pas pour les gens comme moi... » Répondit le patron, las. « Je vous ai tout dit, et vous avez récupéré la pipe... Je ne peux plus rien pour vous aider. » Il les accompagna doucement jusqu’au couloir et referma la porte sur lui juste après.
Ils roulèrent en silence jusqu’au labo. Lindsay s’était plongée dans ses pensées. Elle ne comprenait pas que cet homme ait baissé les bras, qu’il ait abandonné le combat de cette façon. Elle se sentait triste pour lui. Elle aurait aimé le voir sourire, même un peu, comme sur la photo. Enlever un peu de cette pesante tristesse de son regard bleu. Pourquoi ressentait-elle ça ? Elle ne savait pas. « Lindsay ? » Elle sursauta. Pourquoi Danny l’appelait par son prénom ? « Il y a un problème ? _C’est plutôt à moi de te demander ça, Montana. Ça fait plusieurs fois que je t’appelle. _Oh... Désolé. Qu’est-ce que tu voulais ? _Rien, on est arrivé. » Prévint le blondinet. Ils confièrent leur trouvaille à Hawkes et retournèrent voir l’ex-mari.
Pendant ce temps, Mac avait inspecté minutieusement tout le couloir menant à l’appartement de Stella. Il en était arrivé à une conclusion évidente et effrayante. Quoi qu’il se soit passé avant, Nick Brickman avait cherché à s’enfuir, et en aucun cas à attaquer le policier. Il vit aussi l’image renvoyée par le rétroprojecteur. Pas étonnant que son amie se soit sentie aussi mal... Il trouva une empreinte sur l’appareil, et une substance égale à celle trouvée sur les femmes mortes, juste sur l’envers du poignet. En inspectant la marre de sang, il vit également un long cheveu roux... Or, le voyeur était blond et Stella ne s’était pas approchée d’aussi prêt.
Flack l’avait accompagné, il menait un interrogatoire avec une vieille dame qui disait avoir pratiquement tout vu. « Je vous dis que c’est le monsieur blond qui a posé cet engin là ! _Je vous crois, Madame... » Se défendit Flack, surpris par la vivacité de cette petite grand-mère. « Il avait posé une plaque blanche, on pouvait pas voir le trou ! _Et ensuite ? Vous avez vu la scène ? _Ben non, en tout cas, pas après que le monsieur se soit éloigné, puisque j’ai appelé la police en entendant Melle Bonasera tirer. _Vous avez vu le capitaine Jones arriver ? _Qui ??? _Un homme de carrure imposante, brun, yeux noir, il été là quand les renforts sont arrivés. _Oh, lui ? Il est effrayant. Non, je ne sais pas, je venais tout juste de raccrocher quand il y a eu le second coup de feu. _Merci. »
Il rejoignit Mac et lui récapitula la situation. « Il était déjà sur place. » Déduisit Mac. Il reçut un coup de fil, et décrocha sous le regard bleu scrutateur de Flack. « Taylor ? _....... _J’arrive. » Prévint-il en raccrochant. « Stella a trouvé quelque chose. Je peux vous laisser finir ? _Bien sûr. Courez. » Mac lui lança un regard étonné avant de disparaître derrière les portes d’ascenseur.
À suivre...
******************************** Chapitre 8 :
Mac rejoignit Stella à la morgue. Elle était seule et observait les corps des victimes sans vraiment y prêter attention. « Stella ? » Elle posa ses yeux émeraude sur lui, en silence. Le cœur de Mac se serra quand il vit son trouble. Qu’avait-elle découvert ? Ce fut pourtant elle qui parla la première : « Alors ? _... Vous savez, Stella, ce n’est pas... _S’il vous plaît, Mac. _C’est bien Nick Brickman qui a déposé le rétroprojecteur devant chez vous. _Mais ? _Mais... Sa position n’était pas logique avec la version de Jones. Je... Je suis désolé, Stella... Il semblerai que... que ce soit lui qui ait tiré... _Pourquoi vous vous excusez ? » Lui demanda Stella, surprise.
Mac ne sut pas quoi répondre. Elle avait raison... Il avait peur qu’elle lui en veuille d’accuser son « sauveur ». « Je... » Bafouilla-t-il, gêné. Stella lui sourit, amusée par sa réaction. « Laissez tomber, Mac. Ce n’est pas Nick qui a tué ces femmes. Regardez les traces sur la trachée, elles sont trop grosses. »
En effet, les contusions ne correspondaient pas aux doigts de Nick. Mac soupira. Il fallait qu’ils trouvent un lien, et rapidement. Mais pour l’instant, il avait autre chose à l’esprit. « Vous dormez à l’hôtel, ce soir ? _Euh... Non.. Je pensais retourner à mon appartement. _Mh... _Ça pose un problème ? _Faîtes attention, Stella. » Se contenta de répondre Mac. « Quand votre voisine a appelé les secours... Le capitaine Jones était déjà sur place. »
Suite aux révélations de Mac, Stella décida qu’elle dormirait une nuit de plus à l’hôtel. Elle partit donc chercher quelques affaires chez elle, pendant que son supérieur poursuivait ses recherches.
De leur côté, Danny et Lindsay venaient d’arriver au domicile de Jim Farwhite. C’était la troisième fois que Lindsay frappait. Ils allaient entrer de force quand un sans domicile les interpella : « Hey ! Vous chercher M’sieur Farwhite ? _Oui. » Répondit Danny. « Vous savez où il est ? _Il est sorti juste avant que vous débarquiez... Par là. » Il leur désigna une rue étroite où les deux experts s’engouffrèrent après que Lindsay est donné un billet au SDF.
En arrivant au bout de la ruelle, ils aperçurent la silhouette de leur suspect. « J’essai de l’attraper et s’il m’échappe... _Je sais, Danny. » L’interrompit la jeune femme en bifurquant sur la droite pour contourner le patté de maison. Danny rejoignit rapidement l’ex-mari, et tenta la manière douce. « Monsieur Farwhite, vous pourriez... Eh !!! » S’écria-t-il alors que l’intéressé prenait la poudre s’escampette.
Il le poursuivit sur une centaine de mètres, mais sans réussir à le rattraper. Jim bousculait les passant, de sorte qu’ils bloquaient le passage de Danny. Il tourna soudain sur la droite, entraînant l’expert sur un chantier. Pestant contre lui, Danny accéléra afin de lui sauter dessus. Mais Lindsay fut plus rapide que lui. Débarquant du sommet d’un tas de gravât, Elle le saisit par le col de derrière et atterrit lourdement sur lui. « Police de New York, ne bougez plus ! »
L’ex-mari râla de plus bel, et Lindsay lui passa les menottes sous le regard atterré de Danny. « Ben quoi ? » Lui demanda-t-elle en s’époussetant. « Rien... Rappelle-moi de ne jamais faire de toi mon ennemi. » Ils se sourirent et ramenèrent leur suspect au poste.
Une fois en salle d’interrogatoire, il sembla nettement moins téméraire. « Bien. Vous pouvez nous expliquer pourquoi vous l’avez tué ? » Demanda directement Danny, installé face à lui. « Mais, je... Je l’ai pas tué ! On s’est disputé, ça a mal tourné mais... Je l’aurai jamais tué ! _Vous vous êtes disputé à quel sujet ? _... _Monsieur Farwhite, vous ne semblez pas comprendre ce qui vous arrive. » Intervint froidement Lindsay. « Vous allez finir en prison. _J’ai... Il y a longtemps, j’ai volé un objet d’une grande valeur. Pour elle... Mais elle m’a quitté. _C’était bien ceci ? » Demanda Lindsay en montrant une photo de la pipe couleur ivoire. « Oui... Quand j’ai voulu la récupérer, elle n’a pas voulu. Elle est venue chez moi en disant qu’elle l’avait perdu... On s’est disputé, je l’ai blessé, et c’est là qu’elle est partie. _Avec quoi l’avez-vous frappé ? _Je sais plus... Une paire de ciseau, je crois. »
Lindsay retint un soupir. Elle contenait à peine sa colère, c’est pourquoi Danny prit le relais : « Vous étiez au courant de sa déprime et de ses conditions de vie ? _Non... Pourquoi ? _Parce qu’elle a laissé la plaie s’infecter et que c’est ce qui l’a tué. _Mais... C’est pas moi ! _Vous êtes responsable. » Trancha Lindsay avant de sortir de la pièce.
Elle laissa son ami finir l’interrogatoire et rejoignit Hawkes en salle de repos. « Bonjour, Sheldon. Vous avez du nouveau pour cette pipe ? _Oui ! Comme on le pensait, c’est un objet qui vaut très cher. Il aurait été sculpté au Moyen-Âge, un vrai trésor. On l’avait dérobé à un antiquaire de la cinquième avenue. _Oh... Vous lui avez rendu ? _Pas encore, mais ça ne devrait pas tarder. »
Comme il devait régler les derniers détails, il ne tarda pas à laisser Lindsay toute seule. Pensive, elle ne remarqua pas tout de suite l’arrivée de Mac. « ... Lindsay ! _Quoi ??? » Demanda-t-elle en sursautant. « Je vous demandais si vous aviez bouclé votre enquête. _Presque. Et vous ? _Ça avance. »
Curieuse, elle se pencha par-dessus l’épaule de son patron pour lire en même temps. Mac n’appréciait qu’à moitié, mais il ne dit rien. « C’est le dossier du capitaine Jones ? _Mh... _Tiens, il a été agent de circulation, avant.. _Je sais lire, Lindsay. » Lui rappela Mac sur un ton sarcastique. « Pardon. Mais enfin, vous avez vu le nombre de PV ? _On est à New York. _C’est vrai que ça n’a rien à voir avec le Montana... C’est dingue le nombre de personne qu’il a eu ! » Elle s’écarta finalement, et sortit de la salle, quand Mac remarqua les noms des personnes qu’il avait verbalisé.
À suivre... | |
| | | MaCnhattan
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| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mar 2 Oct - 20:26 | |
| Chapitre 9 :
Mac roulait, une fois de plus, rapidement, vers l’appartement de Stella. Il était hors de question qu’elle soit la prochaine victime ! Il l’avait appelé, mais elle n’avait pas répondu... Il sa gara, et pénétra dans l’immeuble. Il revoyait les évènements de la veille qui se superposaient sur le présent... Rester calme, respirer... « Stella ? » Sa voix était grave, on pouvait nettement discerner l’angoisse qui l’étreignait.
A l’entente de son nom, la scientifique sortit de son appartement. Elle paraissait étonnée de le voir. Elle le rejoignit alors qu’il essayait de ralentir son rythme cardiaque. « Mac, vous allez bien ? » S’inquiéta-t-elle. Il hocha la tête et se retourna face au couloir, pensif. Soudain, un détail lui traversa l’esprit. « Il y a des policiers dans l’immeuble ? _Non. Pas depuis hier. _Alors à qui appartient la voiture de patrouille garée à l’entrée ? _Je ne sais pas... Mac, qu’est-ce que vous... »
Elle fut interrompue par la main de Mac qui se plaqua sur sa bouche, tandis qu’il l’entraînait dans un recoin sombre du couloir. Il lui fit signe de se taire et d’écouter, ce qu’elle fit. Des bruits de pas... Encore stupéfaite par le geste de Mac, elle chuchota : « Quelqu’un vient, et alors ? _J’ai trouvé le lien des différents victimes... Y compris le voyeur. _ ? _Ces femmes ont toutes étaient verbalisées par Jones. Il avait accès à toutes les informations. _C’est pas un peu mince ? _Je sais, mais c’est tout ce qu’on a... en plus de la taille des marques. »
Stella regardait Mac, partagée entres plusieurs sentiments. C’est là qu’elle prit conscience de leur proximité. Elle allait faire une remarque quand une voix étonnement glaciale résonna de son appartement : « Stella ?... Où êtes-vous ?... Je me disais qu’au vu des circonstances, on pourrait sortir ensemble. » Dans son coin, Stella grimaça et se pelotonna contre Mac, le forçant à appuyer une de ses mains sur le mur pour maintenir son équilibre. « Vous n’avez personne, Stella... Je sais que vous êtes seule... Voyons, venez ! »
Mac se raidit en entendant les dernières phrases. Il pressa un peu plus leurs corps contre le mur, la tête niché dans les boucles de Stella. Cette dernière tentait de ne pas montrer son trouble. Il fallait bien qu’ils se sortent de là... « Mac. » Souffla-t-elle à son oreille. « J’ai une idée... » Le chef d’équipe plongea son regard envoûtant dans celui de Stella. Quel plan bizarre avait-elle échafaudé ? « Il me cours après parce qu’il sait que je suis seule... Il me laissera peut-être tranquille si... Si... J’avais un petit ami... _Vous... Vous voulez jouer la comédie ? _Pas exactement. » Le regard de Stella se fit plus intense, Mac déglutit. « Vous pourriez peut-être demandé à... _Arrêtez de réfléchir, Mac. »
Elle combla le vide qui les séparait et embrassa doucement Mac. Elle le sentit tressaillir contre elle. Elle pensait juste effleurer ses lèvres, dans un bref baiser, mais dès le premier contact, elle sentit un courant électrique la traverser. Les jambes flageolantes, elle se recula lentement et tomba sur le regard de Mac. Un regard déboussolé, troublé... et empli de désir. Elle tenta en vain de rassembler des idées claires. « Mac, je... » Mais il ne la laissa pas finir. A l’instant où les lèvres de la scientifique avaient frôlés les siennes, il avait ressenti le besoin urgent d’approfondir leur étreinte. Une main toujours placée contre le mur, il glissa la deuxième au creux des reins de Stella et reprit possession de ses lèvres.
Pendant ce temps, et ne trouvant personne, Dylan Jones était ressorti de chez Stella. Il allait prendre l’ascenseur, quand un gémissement étouffé lui parvint. Intrigué, il fit demi-tour et se figea. Les deux experts s’embrassaient passionnément, et la présence du policier semblait être la dernière chose dont ils se souciaient. Une vague de colère l’envahit, mais il ne fit rien. Il n’avait pas pour habitude de s’immiscer dans la vie des couples. Il aurait pourtant juré qu’ils n’étaient pas ensemble... Ils ne se tutoyaient même pas... Il finit par s’en aller, se jurant intérieurement qu’il se vengerait.
A bout de souffle, Mac et Stella se séparèrent. La respiration saccadée, l’expert dévorait Stella des yeux. Comment avait-il fait pour ne pas se rendre compte plus vite de la puissance de ses sentiments ? « D’accord. » Lâcha-t-il finalement, le regard assombri par le désir. « Je veux bien jouer le rôle du petit ami. » Sa compagne le fixa une seconde, perplexe, avant de pouffer de rire contre le torse de Mac.
Ils s’assurèrent que rien ne manquait chez la scientifique, avant d’aller chercher Flack au commissariat. Il ne serait pas de trop pour arrêter Dylan Jones.
À suivre...
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Chapitre 10 :
« Flack ! » L’appela Mac depuis l’entrée du commissariat. Le jeune lieutenant abandonna immédiatement son rapport et rejoignit l’expert. Stella lui expliqua la situation sur la route. Elle et Mac ne parlèrent pas de l’épisode du couloir, ils préféraient ne pas tout dévoiler à leurs amis. Bien que cela sonne faux dans son esprit, Stella s’était dit qu’ils ne s’étaient pas encore réellement engagés... Ils n’étaient pas un couple officiel, ils étaient... « T’es avec nous, Stella ? » Demanda brusquement Flack. « Oui, oui... _Tu as l’air... Je disais qu’il fallait que tu te méfies. _Comme toujours. _Oui, mais là, ce type a vraiment flashé sur toi. Il est dangereux. »
Ils ne tardèrent pas à arriver devant un vieux pavillon. Ils sortirent leurs armes par précaution, et se divisèrent le travail. Flack et Stella passèrent par devant, tandis que Mac allait voir s’il y avait une porte à l’arrière. Après un coup, et n’obtenant pas de réponse, Flack fit sauter la serrure, et ils entrèrent.
Ils firent le tour des pièces, mais durent se rendre à l’évidence. Il n’y avait personne. Mac s’approcha d’eux, tout aussi bredouille. « Qu’est-ce qu’on fait ? » Demanda Flack en rengainant son arme. « On a une commission, autant qu’elle serve à quelque chose. Je vais voir en haut. » Prévint le chef d’équipe. « Je vais chercher mes affaires. » Ajouta Stella en sortant. Elle revint une minute plus tard, avec deux mallettes. Flack lui fit une moue comique et elle lui sourit, avant de rejoindre Mac à l’étage.
Elle lui tendit ses affaires qu’il posa sur le sol. Il lui prit la main et l’entraîna dans la salle de bain. Bien qu’ils aient évoqués le sujet, il voulait que tout soit clair entres eux. Il plongea son regard dans celui de Stella, et tenta de ne pas repenser à leur baiser. « Stella... Je... Ne croyez pas que je regrette ce qu’il s’est passé, mais... » Il ne put aller plus loin. Il n’arrivait pas à expliquer la sensation qui l’habitait. « Vous n’êtes pas prêt... » Murmura Stella. Elle baissa les yeux. Elle ne voulait pas qu’il voit ses larmes contenues. Elle s’attendait à ce que Mac la prenne brièvement dans ses bras, avant de voir sa silhouette s’éloigner. Mais il n’en fait rien.
La main de Mac se posa très délicatement sur sa joue, retraçant du bout des doigts les traits fins de la scientifique. Son index glissa sous son menton, l’obligeant à lever les yeux. Elle eu juste le temps d’apercevoir son regard brûlant, qu’il déposa ses lèvres sur les siennes avec une infinie douceur. Stella avait de plus en plus de difficultés à raisonner correctement. Jamais on ne l’avait embrassé comme ça. Il mettait autant de passion que de tendresse dans ce baiser.
Après un échange passionné, Mac essaya de se concentrer sur ce qu’ils devaient faire, sans pour autant perdre le contact physique avec elle. La tête nichée dans son cou, les yeux fermés, il murmura : « Je ne sais pas comment agir... Comment va le prendre l’équipe ?... Je ne sais même pas si... » Stella l’interrompit en posant un doigt sur ses lèvres. « J’ai une totale confiance en tes décisions... Et une totale confiance en toi. » Souffla-t-elle en l’embrassant furtivement.
Ils se sourirent, mais finirent par se séparer, brutalement ramenés à la réalité par les injures de Flack. « Je ne savais pas qu’il connaissais autant de nom d’oiseaux. » Sourit Mac. « Si je fais une traduction approximative, il s’est cogné. » Renchérit Stella. Elle s’assura que le policier allait bien et commença sérieusement ses investigations. Peu après, Mac l’appela de la salle de bain.
« Regarde. » Lui demanda-t-il en éclairant l’armoire à pharmacie. Elle dénicha une pommade anti-allergène et vérifia les composants. « C’est lui. _On a ce qu’il nous faut comme preuve. Sortons d’ici. » Proposa Mac.
Ils retrouvèrent Flack dans le salon. Il avait trouvé, dissimulée sur l’envers de la table basse, un album où figuraient les photos de toutes les victimes, ainsi que le témoignage de Nick Brickman. Il avait dût le menacer de tout déballer au procureur s’il ne l’aidait pas... Mais malgré sa trouvaille, le jeune homme continuait de pester contre tout ce qui se trouvait dans la maison, sous le regard amusé de Stella.
Toujours énervé, Flack sortit de la maison pour passer un coup de fil et lancer un avis de recherche. Pendant ce temps, les deux experts rangèrent leurs affaires. Stella fouilla sa veste et fit une moue contrariée. « Tu as un problème ? » Lui demanda Mac. « J’ai dû oublier ma lampe de poche là-haut... _J’y vais. » Stella le regarda disparaître à l’étage, attendrie. Elle entendit des pas derrière et sourit. Elle devait encore taquiner Flack.
Mais avant qu’elle puisse se retourner, un métal froid entra en contact avec sa peau. Elle poussa un petit cri, mais il fut étouffé par une large main. Elle sentit des doigts puissants enserrer son cou et ferma les yeux. Sa respiration se faisait difficile, il l’étouffait déjà à moitié. « Va falloir qu’on s’explique. » Siffla une voix qu’elle connaissait bien. D’autres bruits de pas. Stella rouvrit les yeux, la panique montant d’un cran. Son sang ne fit qu’un tour quand elle aperçut l’ombre de Mac en haut des escaliers.
À suivre... | |
| | | MaCnhattan
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| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mar 2 Oct - 20:26 | |
| Chapitre 11 :
« Bouge pas ! » Hurla l’agresseur en pointant son arme sur Mac. Le chef d’équipe contracta tous ses muscles. Il n’avait pas le choix. Et Stella... Elle essayait de tenir debout, bien qu’elle se sente partir. Il jeta son arme au pied des escaliers, et croisa le regard de la scientifique. Elle ne tiendrait plus longtemps.
Stella luttait pour rester consciente. Un voile noir passa devant ses yeux, elle n’arrivait plus à réfléchir. Le manque d’oxygène... « Mac... » Articula-t-elle silencieusement. Elle crû voir un mélange de détresse et de culpabilité dans son regard vert, puis elle ne vit plus rien.
Le capitaine Jones eu un sourire mauvais quand il sentit le corps de la scientifique perdre toute sa résistance. Il n’avait aucun mal à la maintenir d’une seule main contre lui, et gardait son arme braquée sur Mac. Celui-ci le regardait à présent droit dans les yeux. Malgré sa position de supériorité, Jones éprouva un léger malaise. Le regard de Mac était noir, glacial, et à la moindre erreur de sa part, il n’hésiterai pas à le tuer de sang-froid, légitime défense ou pas. Il sourit au chef d’équipe, hors de question de lui montrer sa peur. « Vous avait perdu. » Déclara-t-il avec un rictus. « Lâchez-là. » Ordonna Mac.
Le ton de sa voix glaça le sang de Jones. Ce n’était pourtant pas son genre... Mais il se reprit très vite. « Pourquoi le ferais-je ? _Posez Stella par terre. » Répondit Mac en appuyant sur chaque mot. « Non. » L’espace d’une seconde, Jones crû que Mac allait craquer, mais non. Il ne bougeait pas. Seul ses yeux trahissaient son état d’esprit.
Il avait gagné, il en était certain. Il ne lui restait qu’à négocier, et il disparaissait pour l’Amérique du sud, tranquille. Il baissa sa garde un instant, mais ce fut suffisant à Mac pour sauter par-dessus la rambarde et atterrir derrière le canapé après une roulade. Il tira trois fois et entendit l’expert retenir un cri. Il l’avait eu. « Sors de là où je la tue. » Décréta Jones.
Mac hésita. Il se tenait l’épaule droite. Les balles ne l’avaient pas touchés mais il s’était démis l’épaule en sautant. « Elle est déjà morte. » Affirma-t-il. Il ferma les yeux. Il avait mal, très mal. La douleur de son épaule n’était rien comparée à la souffrance qui l’étreignait. Comment pouvait-il dire ça ? Il se dégoûtait... « Je pensais qu’elle avait plus de valeur à tes yeux. Tant pis. Je suppose que ça ne te dérange pas si... »
Il s’interrompit net dans sa phrase. Flack le tenait en joue, le doigt sur la gâchette, prêt à tirer. « Lâche ton arme, ordure. » Ordonna le jeune homme d’une voix basse. Jones obéit et laissa tomber son pistolet. « Bien. » Mac se releva et récupéra sa propre arme. Il braqua à son tour Jones et lui demanda de reposer Stella. « Certainement pas. » Siffla Jones. « C’est ma monnaie d’échange. Si vous tirer, mes doigts écraseront sa trachée. _Prouve-nous qu’elle est encore vivante. » Ordonna Mac. « Parce que si elle ne respire plus, je te colle une balle dans la trachée, que tu te soit rendu ou pas. »
Jones commença à perdre son assurance. Il finit par capituler et déposa doucement Stella sur le sol. Il se recula d’un pas et Flack le cogna brutalement avec la crosse de son arme. Pas question qu’il tente de s’échapper. Il lui passa les menottes tandis que Mac lâchait un soupir de soulagement. Il cala Stella contre lui afin qu’elle respire correctement. « Allez, Stella, réveille-toi... S’il te plaît... »
Flack remarqua tout de suite le tutoiement mais ne s’en formalisa pas. C’était sûrement l’émotion. Il savait que Mac tenait à elle beaucoup plus qu’il ne l’admettait, et que cet attachement était réciproque. « Comment va-t-elle ? » Lui demanda le jeune flic. Et avant que le chef d’équipe ne réponde, la voix de Stella s’éleva faiblement. « Bien... Enfin, je crois... Je suis bonne pour mettre des cols roulés un moment... »
Flack rigola silencieusement et regarda Mac. Il la couvait du regard. Décidément, il y avait anguille sous roche. « Et vous, Mac ? _Je vais bien, Flack. » Répondit-il sans lâcher Stella des yeux. « Je vais bien. _Votre épaule vous fait mal ? _Mon... ? » Mac se rappela l’état de son épaule. Il avait totalement oublié... Stella lui lança un regard empli de reproche qu’il ignora. « Ne vous en faîtes pas, Flack. _D’accord. » Il saisit leur coupable qui se réveillait par le col et l’enferma dans la voiture des renforts qui arrivait.
Quand il revint sur place, il s’immobilisa. Mac et Stella s’embrassait, et Flack déduisit facilement que ce n’était pas la première fois. « Vous n’êtes pas sérieux, Mac. » Lui reprocha le jeune homme en souriant, faisant se séparer les deux experts. « Laissez-la respirer. » Il n’avait rien trouvé de mieux pour cacher son trouble. Mac aida sa compagne à se lever, et la maintint contre lui. « Quand les autres vont savoir ça ! »
À suivre... ************************** | |
| | | MaCnhattan
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| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mar 2 Oct - 20:30 | |
| Epilogue (partie 1) :
Sur la demande de Lindsay, elle et Danny étaient allés voir l’antiquaire à qui la pipe avait était rendue. Ils arrivèrent rapidement, et entrèrent dans la boutique, faisant ainsi tinter une petite clochette. L’endroit inspirait confiance, et une légère odeur de sciure parfumait l’air. La jeune experte sourit doucement. Elle adorait ce parfum. « Bonjour. » Les salua poliment un vieil homme souriant, d’une voix enraillée. « Bonjour. » Répondit Lindsay. Elle hésita une seconde, et se lança : « Nous sommes de la police scientifique... _Ah, oui ! Je vous remercie encore. Que puis-je faire pour vous ? _Eh bien... »
Lindsay n’osa pas continuer. Elle se trouvait ridicule... Mais Danny semblait d’un autre avis, et sans qu’elle lui ait expliqué pourquoi elle voulait venir, il demanda à l’antiquaire : « Est-ce qu’on pourrai voir la pipe, s’il vous plaît ? _Mais bien sûr ! Attendez une seconde. » Il disparut dans son arrière boutique.
La jeune femme lança un regard surpris à son ami qui lui répondit par un clin d’œil. Elle n’eut pas le temps de l’interroger que l’antiquaire revenait, dévoilant le précieux objet dans un écrin boisé. Il regarda les deux jeunes gens, et ses yeux bleutés s’illuminèrent d’une petite lueur. « Magnifique, n’est-ce pas ? Elle a traversé les décennies et pourtant, elle est toujours aussi belle. Vous avez vu la finesse des dessins ? » Les deux experts acquiescèrent.
Lindsay hésitait encore. La tentation était forte, mais était-ce raisonnable ? « Lance-toi. » Lui susurra Danny à l’oreille. Son souffle chaud la fit frémir. Elle posa un regard troublé sur lui, et lut dans ses beaux yeux bleus son approbation. « Vous la faîte à combien ? » Les yeux du vieil homme brillèrent un peu plus. Il semblait amusé et attendri. « Pour vous ? La moitié du prix. _Mais, vous n’êtes pas... _Ne vous en faîtes pas, ma chère, cela n’enlève en rien sa valeur. »
Quand ils ressortirent de la boutique, Lindsay serrait précieusement son paquet contre elle. « Danny ? » L’appela-t-elle timidement. Aussitôt, un regard bleu et protecteur l’enveloppa. « Tu... Tu vas trouver que j’exagère mais... Tu pourrais encore m’accompagner quelque part ? _Commande et j’obéirai. » Répondit Danny en lui ouvrant la portière. « Tu peux arrêter de m’appeler Montana ? _Y’a des limites quand même. » Lindsay leva les yeux au ciel et expliqua où elle comptait se rendre.
Une fois devant le café, Danny gara la voiture et coupa le contact. « Tu ne viens pas, Danny ? _C’est entre lui et toi... Je t’attends. » La rassura-t-il avec un sourire. Elle entra dans le café. La même odeur suffocante, et pas mal de visages familiers. Des habitués. « Excusez-moi, Monsieur. Paul Ride est toujours dans son bureau ? _Bah ouais. » Répondit le barman. « Mais je pense pas qui veuille être dérangé. _C’est mon problème. »
Elle le remercia brièvement et se rendit dans le couloir sombre. Elle frappa et se permit d’entrer sans autorisation. « M. Ride ? » Le patron du café lui apparut encore plus fatigué et vulnérable que la première fois. Sûrement l’éclairage, se dit Lindsay. Il parut surpris, et l’invita à s’asseoir, s’obligeant à se lever pour lui serrer la main. « Il vous manque une info ? _Non, nous... Nous avons bouclés l’enquête. »
Paul eut un sourire triste. « Tant mieux. Vous savez, je l’ai aimé... de tout mon cœur. Mais ça n’a pas suffi à la garder prêt de moi... _Je suis désolée. _Pourquoi ? » Cette fois, l’incrédulité se peignit nettement sur ses traits tirés. Il y avait bien longtemps que personne ne se souciait de lui. « Parce que... Je ne sais pas... Votre histoire est triste et... je trouve dommage de voit autant de peine dans vos yeux. » Ça y est. Elle lui avait dit. « Tenez, je me suis dit que vous apprécieriez. »
Elle lui tendit l’étui en bois, qu’il prit délicatement, ayant presque peur de ce qui allait suivre. Quand il l’ouvrit, Lindsay crût apercevoir des larmes perler aux coins de ses yeux. « Je... Je vous l’ai rendu...Elle n’est pas à moi... » Bafouilla-t-il, la gorge nouée par l’émotion. « Maintenant, si. » Répondit-elle doucement. Elle lui sourit et se leva. « Je vais vous laisser. » Elle allait sortir quand Paul la rappela : « Attendez ! » Il se redressa, puisant dans les forces qu’il lui restait, et s’approcha d’elle. « Je... Je tiens à vous remercier... Vous n’avez pas idée de ce que cette pipe représente à mes yeux. _Elle représente une part de votre passé. _Elle veut surtout dire que contrairement à ce que je pensais, tout le monde ne m’a pas oublié. » Il ponctua sa phrase d’un sourire sincère, auquel Lindsay répondit instantanément.
Elle revint dans la voiture, le cœur plus léger. « Alors ? _Alors... Merci, Danny. _J’y suis pour rien, Montana. C’est toi qui a un cœur d’artichaut. » Prétendit Danny en portant son attention sur la route. « Peut-être... Mais sans toi, je n’aurai pas eu le courage de revenir. _T’as dépensé une fortune. _Ce qu’il y avait dans son regard valait tous les trésors du monde. »
Danny plongea soudain ses yeux bleus dans ceux de Lindsay. Lentement, il s’approcha, laissant tout le temps à la jeune femme de reculer. Elle ne silla pas, au contraire, et leurs lèvres se scellèrent en un baiser passionné. Ils ne se détachèrent que le temps de reprendre leur souffle, intensifiant un peu plus leur étreinte à chaque baiser. Au bout d’un moment, et ayant de plus en plus de mal à se contrôler, Danny se détacha de Lindsay et déglutit. Il la désirait tellement... Le souffle court, il bafouilla : « Pas... Pas ici... _On va chez toi ? _T’habites plus prêt. » Répondit le blondinet en l’embrassant fougueusement.
Finalement, il essaya de se calmer -chose, ô combien difficile- et remit le contact. Vers quel destin ? Quelle importance... Tant qu’il gardait sa précieuse Montana avec lui.
Epilogue (partie 2) :
Quand Mac, Stella et Flack revinrent de l’hôpital, ils se rendirent tout de suite en salle de repos. La scientifique se servit un café brûlant, et en tendit également aux deux hommes. Elle s’installa aux côtés de Mac, sur le canapé, et la réaction de ce dernier la surpris. Elle pensait qu’il resterait très discret au travail, pourtant, il l’invita gentiment à se caler contre lui.
Flack se leva soudain, prétextant une envie pressante. Stella sourit devant l’enthousiasme de son ami. Il mourait d’envie de le dire aux autres, et comme Mac ne s’y était pas opposé... Elle se laissait aller aux doux va et vient que les doigts de Mac exerçaient le long de sa gorge quand un raclement de gorge la ramena à la réalité. Flack se tenait devant eux, embarrassé. « Ils sont tous partis. » Les prévint-il. « Ne fait pas cette tête, Flack, ils vont revenir. » Sourit Stella, amusée.
Il leur fit une drôle de moue avant d’ajouter, plus sérieux : « Quelqu’un vous attend dans votre bureau, Mac. Je crois que ce sont les affaires internes. » Stella se détacha à regrets de Mac et le regarda, stupéfaite. « C’est probablement à propos de Jones. » Déduisit le chef d’équipe, sans se départir de son calme.
Sachant qu’il en aurait pour un moment, il demanda à ses collègues de rentrer chez eux, sans l’attendre. Stella se montra réticente, mais le jeune flic savait se montrer têtu. Il la raccompagna chez elle, afin d’être sûr qu’elle rentre. Le voyage se fit en silence, et quand ils arrivèrent enfin, Flack hésita. Il ne savait pas comment briser le silence. « Tu m’en veux ? » Demanda-t-il timidement. « Je n’ai aucune raison de t’en vouloir, Flack... _Tu sais, Mac n’y est pour rien. _Je sais... Merci. »
Il la gratifia d’un sourire auquel elle répondit volontiers, retrouvant un peu de sa joie de vivre. « Au fait, Flack. » Le rappela-t-elle alors qu’elle s’apprêtait à fermer la portière. « Tu remercieras ton amie pour moi. _Quelle amie ? _Celle qui a des problèmes de cœur. » Précisa Stella, amusée de la teinte rouge vive que prenait le jeune détective. « Oh... Cette amie là... » Bafouilla Flack, cherchant en vain une échappatoire. « Comment s’appelle-t-elle ? _Euh... C’est ma vie privée, Stella. » Déclara finalement Flack.
Elle le salua et le regarda s’en aller. Il avait beau être un policier redoutable, il n’en menait pas large quand il devait mentir à un ami...
Elle entra ensuite dans son appartement et ne tarda pas à s’écrouler dans son fauteuil. Elle soupira une énième fois. Heureusement qu’ils avaient bouclés cette enquête, elle n’en pouvait plus ! Mais malgré tout, elle ressentait un petit pincement au cœur. Mac ne l’avait pourtant pas tenu à l’écart... à part ce soir. Ce devait être cela. Le poids de la solitude s’était brutalement abattu sur ses épaules, la vidant de toute énergie...
Sans réelle conviction, elle saisit la télécommande et commença à zapper au hasard. Elle tomba sur une émission où cinq ou six femmes exposaient leurs problèmes de couple, et grimaça. Il ne manquait plus que le pot de glace taille géante, et le tableau serait complet... Soucieuse de ne pas déprimer dans la minute suivante, elle se leva et se prit une bière fraîche. En revenant sur place, elle entendit une quadragénaire blonde déblatérer sur sa vie désastreuse et son refuge, l’alcool. Perplexe, Stella regarda sa bouteille avant de lever les yeux au ciel. Elle éteignit la télé et avala une gorgée. Où fallait-il en être de la vie pour exposer des problèmes pareils en public ?
Elle sursauta. Qui venait déranger ses réflexions, pour le moins philosophiques ? Surtout à une heure pareille... Elle ouvrit machinalement la porte et se figea de stupeur. Mac attendait devant. Il paraissait aussi impassible que d’habitude, si ce n’était la nervosité qui transparaissait de ses yeux verts. Comme il ne semblait pas vouloir faire le premier pas, Stella l’invita à entrer. Il accepta mais resta près de la porte. « Mon fauteuil ne va pas t’avaler, Mac. Installe toi. » Déclara Stella en souriant. Il baissa la tête pour dissimuler son rire, avant de plonger son regard envoûtant dans celui de Stella. Un délicieux frisson lui parcourut l’échine, mais elle essaya de rester neutre. « Je vais... te chercher quelque chose à boire. »
Elle retourna dans sa cuisine, espérant se rafraîchir quelque peu les idées, pendant que Mac retirait sa veste. Mais elle ne dépassa pas le pas de la porte qu’un corps chaud se colla à son dos. Mac enroula ses bras autour de la taille de Stella, déposant ça et là de petits baisers le long de sa nuque. Stella se sentit défaillir. Elle rejeta sa tête en arrière pour mieux savourer les caresses de Mac qui continuait doucement son exploration.
N’y tenant plus, elle se retourna dans ses bras et embrassa passionnément Mac, glissant ses mains fines derrière sa nuque pour approfondir leur baiser. Elle le sentit sourire contre ses lèvres avant qu’il ne réponde avec passion. Il glissa ses mains chaudes sous le chemisier de Stella, caressant avidement sa peau douce. Il la sentit frissonner sous ses doigts, et resserra son étreinte, la chaleur de ses entrailles augmentant dangereusement.
Sans savoir comment, Stella réussi à les entraîner jusqu’à sa chambre, laissant au passage la chemise de Mac sur le sol. Son chemisier la rejoignit rapidement, et ils purent enfin goûter à la peau tant convoitée de l’autre. Ainsi enlacés, ils passèrent le seuil de la chambre, et Mac referma derrière eux, par un coup de pied savamment dosé. La nuit leur appartenait.
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| | | laurence0311 Gary, un point c'est tout !!!!!
Perso(s) Préféré(s) : MAC Nombre de messages : 1443 Age : 53 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19154
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mar 2 Oct - 21:18 | |
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| | | Wolfinette "Let's shake some dust"- Samson
Perso(s) Préféré(s) : Lindsay,Danny, Don Nombre de messages : 1807 Age : 33 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19858
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mer 3 Oct - 14:09 | |
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| | | anne-gabrielle
Nombre de messages : 31 Age : 37 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 18795
| | | | Flo Serial Series
Nombre de messages : 2230 Age : 34 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 19152
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Jeu 4 Oct - 20:54 | |
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| | | ludi "Officier Smack badge N°8433, meilleur enquêteur de la police de NY pour résoudre les crimes."
Perso(s) Préféré(s) : Mac et Stella. Nombre de messages : 16861 Age : 51 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 32733
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Jeu 4 Oct - 21:43 | |
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| | | stell' Folle en voie de disparition accessoirement 100% Smac
Perso(s) Préféré(s) : Stella, Mac Nombre de messages : 325 Age : 36 Date d'inscription : 21/09/2007 Réputation : 0 Points : 18844
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Ven 21 Déc - 23:59 | |
| ah ce que je l'aime cette fic ! merciiiii | |
| | | Spooky
Perso(s) Préféré(s) : Stella Nombre de messages : 4236 Age : 33 Date d'inscription : 19/02/2009 Réputation : 0 Points : 21435
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Sam 21 Fév - 19:10 | |
| J'ai adorée!!! C'était géniale!! Merci! | |
| | | Chl0yeii
Perso(s) Préféré(s) : Lindsay & Danny mais aussi Mac & stella et enfaite un peu tous ^^ Nombre de messages : 78 Age : 35 Date d'inscription : 22/01/2009 Réputation : 0 Points : 17382
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mer 1 Avr - 15:28 | |
| WOuAhh géniale cette fic ! vraiment superbe !!! bravo ... | |
| | | lili38
Perso(s) Préféré(s) : MAC TAYLOR Nombre de messages : 461 Age : 36 Date d'inscription : 13/06/2009 Réputation : 0 Points : 17398
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Sam 13 Juin - 14:13 | |
| Alors sa c ce qu'on appelle de la fanfic. Merci pour mon piti coeur qui a failli ne pas tenir la cadence. On a beau dire qu'il faut pas être folle pour être sur ce forum mais après ce genre de texte comment ne pas devenir dingue? Pourquoi ce genre d'épisodes n'existe pas en vrai. Il est temps que bruckheimer et zuiker se mettent en tête de nous faire ce foutu rapprochement entre stella et mac mince alors | |
| | | soann62
Perso(s) Préféré(s) : danny-lindsay Nombre de messages : 18 Age : 45 Date d'inscription : 14/06/2009 Réputation : 0 Points : 16918
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Dim 14 Juin - 23:22 | |
| merci ! je n'ai pas tout compris avec l'histoire du rétroprojecteur, mais par contre j'ai adoré comment tu racontes ce qui se passe dans leur tête. encore merci ! | |
| | | Jersey_07 "Auteure siphonée du bocal"
Perso(s) Préféré(s) : Adam Ross & Don Flack Nombre de messages : 2496 Age : 36 Date d'inscription : 09/06/2009 Réputation : 0 Points : 19444
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Lun 15 Juin - 15:03 | |
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| | | Audrey
Perso(s) Préféré(s) : Lindsay, Danny Nombre de messages : 173 Age : 33 Date d'inscription : 24/08/2009 Réputation : 0 Points : 16859
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mar 25 Aoû - 14:24 | |
| J'ai énormément cette histoire. Vraiment très bien écrite. | |
| | | alixmarion
Perso(s) Préféré(s) : Linds ¤ Danny. Nombre de messages : 221 Age : 29 Date d'inscription : 27/11/2009 Réputation : 0 Points : 16632
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs Mer 6 Jan - 21:19 | |
| ouaaaaah c'est trop bien écrit !!!!! on a l'impression d'y être !! cette fic m'a mi du baume au merciii !! Pour une fois, j'ai bien aimé le Smac, je veux dire, j'aime bien aussi d'hab' mais là c'etait tellement bien écrit que ba je sias pas mais on sentait vraiment qu'il y avait quelque chose et que c'était vraiment une belle histoire d'amour qui se passait entre eux j'ai adoooré !! merci | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs | |
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| | | | Smac et DL : *Confiance* Auteur Kibbs | |
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