La feuille de papier [Once Upon A Time]

Hello
J'ai eu une idée de fic OUAT hier soir, ce qui ne m'était encore jamais arrivé Voici le premier chapitre, en espérant que cela vous plaira ^^

Genre : Family/Drama
Personnages : Emma Swan & August W. Booth
Synopsis : Quand August découvre un papier appartenant à une jeune Emma Swan, il réalise que les choses pourraient être très différentes de ce qu'il avait pensé au premier abord...
Cela se passe après la Saison 1 mais ce n'est relié à aucun épisode de la saison 2. C'est juste ce qui aurait pu se passer, en résumé ^^

J'ai déjà rédigé ma fic en anglais ici donc si vous préférez la langue de Shakespeare à celle de Molière...

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Quelques mois après que le sort ne fut brisé, Emma décida d'avoir son propre chez-elle à Storybrooke. Mary Margaret et David lui avaient dit maintes fois qu'elle pouvait rester avec eux autant qu'elle le souhaitait mais elle préférait avoir son propre appartement, comme toujours. Les nouveaux venus n'étaient pas légion dans la région. De ce fait, cela ne lui prit pas longtemps pour trouver l'endroit parfait. C'était un petit appartement situé non loin de la maison du maire. Non que cela l'enchantait d'avoir Regina comme voisine, mais cela lui permettait au moins d'être proche de Henry.

Un matin, elle prit ses affaires de chez Mary Margaret et conduisit jusqu'à sa nouvelle maison. Lorsqu'elle arriva, elle fut surprise de voir August attendre devant sa porte.

"Hey ! Qu'est-ce que tu fais là ?"
"J'ai entendu que tu déménageais aujourd'hui et que tu ne voulais aucune aide."
"Tu n'as probablement pas très bien compris cette partie-là."
"En fait, je suis juste venu pour t'entendre répondre quelque chose comme ça. Bon, on peut rentrer maintenant ?"

Moitié énervée, moitié amusée, Emma ouvrit la porte. Avant qu'elle n'ait pu dire quelque chose, August lui passa devant et entra dans l'appartement. Tandis qu'il visitait et faisait des commentaires sur chaque pièce, Emma revint à sa voiture et prit les quelques cartons qu'elle avait. Quand elle revient, August était assis sur le canapé.

"Wow,c'est tout ce que t'as ?"
"Pourquoi tout le monde trouve ça bizarre ?"
"C'est pas bizarre, c'est juste... surprenant."
"C'est aussi pratique quand on a à déménager souvent. Maintenant sors de là, je dois mettre ces trucs là où il faut."
"Je ne peux vraiment pas t'aider ?"
"Oh, qu'importe..."

Elle lui montra un carton rempli de vieilles affaires, pensant que cela le tiendrait occupé pour un moment. Ensuite, elle prit un autre carton et se dirigea vers ce qui devrait être sa chambre. Lorsqu'elle revint environ une demi-heure plus tard, August était toujours sur le canapé et le carton était bien loin d'être vide.

"C'est ça que tu appelles m'aider ?"
"Oh, tu es déjà de retour ?"

Elle remarqua qu'il tenait un morceau de papier dans sa main droite.

"August, qu'est-ce que tu as à la main ?"
"Rien."

Le voyant rougir juste après sa réponse, elle comprit.

"T'AS PRIS QUELQUE CHOSE DANS MON CARTON !"
"J'ai pas fait exprès. Mais ce truc est tombé et..."
"Tu l'as lu !"
"Peut-être que je n'aurais pas du."
"PEUT-ÊTRE ? C'est évident que tu n'aurais pas du, c'est à moi."
"Ce n'était pas ce que je voulais dire."

Emma ne put s'empêcher de remarquer un changement dans sa voix. Léger, mais quand même un changement. Serait-ce... de la tristesse ?

"August, qu'est-ce que tu as lu ?"

Il savait que cela ne servait à rien de résister - elle le découvrirait de toutes façons - et il lui tendit donc le papier.

Merci les filles, contente que ça vous plaise
Voici la suite
(Quand je pense que cette petite chose ne devait être qu'un OS )

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C'était une histoire que Emma avait du écrire quand elle était encore au collège. Le sujet était de raconter un souvenir d'enfance et de dire ce que l'on en pensait. Emma s'assit à côté de August et commença à lire à gaute voix.

"Quand j'avais six ou sept ans, j'ai lu Blanche-Neige et les Sept Nains, comme j'imagine que cela a été fait par chaque petite fille. C'est devenu par la suite mon conte de fées préféré. J'adorais pénétrer dans ce monde enchanté empli de magie. Mon passage préféré était bien évidemment la réunion de Blanche-Neige et du Prince Charmant après le baiser. Je me souviens que je lisais cette histoire tous les soirs avant d'aller au lit. Et une nuit, j'ai fait ce rêve. Je n'étais qu'un bébé. Je dirais même un nouveau-né. Je peux encore sentir la couverture m'enveloppant. Et il y avait ces deux personnes avec moi. Je ne pouvais pas reconnaître leurs visages mais je savais que c'était Blanche-Neige et le Prince Charmant. Et je savais qu'ils étaient mes parents. Ensuite, le souvenir commence à se brouiller. Je sais qu'il y avait un combat à l'épée. Puis un arbre, et un petit garçon. Et c'est tout.
Quand je me suis réveillée, cela semblait tellement réel ! Et puis j'ai réalisé que j'étais toujours dans mon foyer d'accueil, sans parents. Alors maintenant vous me demandez ce que je pense de cela ? Et bien je pense que les contes de fées, c'est nul ! Ce ne sont que de faux espoirs. Ils font croire à l'enfant que vous êtes que le monde est un très bel endroit. Mais ça n'est pas le cas. Et mes parents ne sont ni Blanche-Neige ni le Prince Charmant, juste deux lâches qui m'ont abandonné au bord d'une route."

Le silence qui suivi la lecture fut l'un des plus lourds auxquels August ait assisté. Aucun d'eux ne pouvait dire un mot. Puis Emma, visiblement secouée, murmura :

"Wow, j'avais complètement oublié ça."
" "Oublier" n'est pas le mot que j'aurais employé..."
"Qu'est-ce que tu veux dire ?"
"Regarde le rêve que tu as fait, regarde le souvenir d'enfance que tu as choisi, regarde l'une des seules choses de ton passé que tu as choisi de garder. Tu ne vois pas Emma !? Tu te souvenais ! Les instants que tu as passé dans la forêt enchantée étaient gravés dans ta mémoire. Tu n'avais rien oublié, ça a toujours été là."
"C'est vrai qu'au vu des circonstances, tout cela prend son sens, dans le genre très confus, mais ce qui n'a pas de sens August, c'est le fait que tu pleures."
"J'aurais dû être là, Emma ! J'avais promis que je veillerais sur toi et j'ai échoué. J'ai échoué parce que quand tu t'es réveillée après ce rêve, j'aurais dû être là pour te dire que ce n'était pas un rêve ordinaire. J'aurais dû être là pour te dire que c'était un souvenir. J'aurais dû être là pour te dire que l'histoire que ton livre racontait sur Blanche-Neige et le Prince Charmant ne s'arrêtait pas après le mot "Fin". J'aurais dû être là pour te dire que Blanche-Neige et le Prince Charmant étaient tes parents et qu'ils t'avaient envoyé dans ce monde pour être la sauveuse. On aurait dû affronter tout ça ensemble, Emma. Mais j'ai échoué et je suis tellement, tellement désolé."

En voyant la profonde tristesse de August, Emma passa un bras autour de ses épaules et lui dit :

"Ça va, August."
"Non, ça va pas. Je n'aurais jamais dû te laisser toute seule dans cet endroit. J'étais là pour te protéger."
"Tu ne pouvais pas savoir. Tu pensais que je serais en sécurité et je ne peux pas t'en vouloir pour ça. Tu n'étais qu'un enfant, August. Nous n'étions que des enfants."

Emma sourit légèrement à August et cela sembla l'apaiser quelque peu.

"Regarde-toi, Emma, c'est toi qui me protège maintenant. Tu es vraiment une sauveuse.
"Alors ça veut dire que tu n'as pas échoué."

Emma jeta à nouveau un coup d'oeil à la feuille et dit :

"Mon Dieu, Mary Margaret et David me détesteraient s'ils apprenaient ça !"


[TBC]

Merci Voici la suite

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"Non, ce n'est pas vrai."

Emma et August n'entendirent pas cette réponse car ils riaient trop fort, essayant de faire partir la tension. De la même façon qu'ils n'avaient pas entendu, ils n'avaient pas remarqué que juste avant qu'Emma ne commence à lire son histoire, Mary Margaret et David étaient arrivés à l'appartement pour aider Emma. Avant qu'ils ne frappent à la porte et n'entrent - car la porte était toujours grande ouverte -, ils entendirent Emma. Ils se cachèrent alors derrière le mur à l'angle du couloir et écoutèrent. Quand Emma eut fini, ils se regardèrent, tous deux blancs comme un linge. Ils restèrent silencieux car ils voulaient entendre la réaction de August mais surtout parce qu'ils étaient incapables de parler. Mais quand Mary Margaret entendit la dernière affirmation d'Emma, les mots lui sortirent de la bouche. Elle voulut se ruer dans l’appartement mais David l'en empêcha au dernier moment.

"Non."
"David, regarde ce qu'elle pense."
"Ce n'est pas ce qu'elle pense, Blanche, c'est ce qu'elle pensait. Elle sait maintenant. Elle sait que nous avons fait cela pour la protéger."
"Non, elle ne le sait pas. Tu sais ce que je penserais si c'était moi ? Que c'était pour nous sauver. Et quand on y pense un instant, ce que l'on n'a probablement pas fait la dernière fois, c'est exactement ce que l'on a fait ! On a envoyé notre fille dans un endroit inconnu, tout seule, alors qu'elle n'était qu'un bébé."
"Tu sais que nous devions le faire."
"Nous ne l'avons pas fait parce que nous devions. Nous l'avons fait parce que Rumplestiltskin nous a dit qu'elle était la sauveuse."
"Et il avait raison."
"Mais il aurait pu avoir tort ! Imagine un instant que pour une quelconque raison, il ait travaillé avec la Reine, cela aurait été la vengeance parfaite. Nous piéger en nous faisant croire que notre fille était une sorte d’héroïne et l'envoyer dans un autre monde, pour que nous soyons à jamais séparés. Nous aurions pu la perdre à jamais."

David ne put s'empêcher de penser que sa femme n'avait pas tort sur ce point. Puis il déclara :

"Ok, voilà ce que nous allons faire. D'abord, nous allons nous calmer. Ensuite, nous allons partir, en espérant qu'ils ne nous remarquent pas. Et demain, nous allons revenir et avoir une conversation avec Emma. C'est d'accord ?"
"C'est sûrement la bonne chose à faire. Si tant est que l'on sache prendre de bonnes décisions."
"Blanche..."
"Je suis désolée, tu as raison. Demain."

Ils descendirent es escaliers aussi silencieusement qu'ils le pouvaient et rentrèrent chez eux. Lorsque la nuit tomba, Blanche ne pouvait pas trouver le sommeil. Elle n'arrêtait pas de penser que quelque chose n'allait pas mais elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Puis, aux alentours de trois heures du matin, elle comprit le problème.

"David ! DAVID ! Réveille-toi !"
"Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?"
"Quelque chose ne colle pas."
"Quoi ?"
"Cet homme, August. Tu as entendu ce qu'il a dit sur le fait qu'il était désolé parce qu'il avait promis de protéger Emma et qu'il avait échoué, et qu'il était désolé de n'avoir pas pu l'aider à se rappeler de notre monde."
"Oui."
"Hé bien dis-moi comment cela est possible alors qu'Emma est la seule personne qui ait été envoyée ici."

Merci Zat

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David regarda Mary Margaret. Elle avait raison : comment était-il possible que cet homme connaisse à la fois Emma quand elle était un bébé et la Forêt Enchantée ? Cela n'était pas possible. À moins que...

"Il y avait quelqu'un d'autre dans l'armoire.", murmura-t-il.
"August."
"Oui. Mais quand j'y ai mis Emma, il n'y avait personne d'autre. Et l'armoire n'était pas si grande que ça, je l'aurais vu s'il avait été dedans."
"Alors il a été envoyé ici avant Emma."
"Mais qui aurait fait ça ? De qui est-il l'enfant ?"
"Je l'ignore. Mais je sais qui nous a menti."
"La Fée Bleue."
"Elle nous a dit qu'il n'y avait de la place que pour une personne."
"Peut-être qu'elle ne savait pas. Je veux dire, si cela qui a construit l'armoire lui a dit ça, elle ne pouvait pas savoir."
"Donc tu penses que c'est Gepetto qui nous a menti."
"Je n'en sais rien, Blanche. Honnêtement, je ne vois aucun d'eux faire une chose pareille."

Ils restèrent silencieux un moment, cherchant dans leurs mémoires les raisons d'un tel mensonge quand Blanche, faisant sursauter David, cria :

"Rumplestiltskin !"
"Quoi ? Tu penses qu'il sait ?"
"Oui, parce que c'est lui. Forcément ! Il nous dit de construire l'armoire et par un quelconque sort, il s'assure que son fils..."
"C'est le problème, Blanche. Rumplestiltskin n'avait pas de fils dans notre monde."
"Des rumeurs disaient qu'il en avait un."

David se leva du lit et appuya sa tête contre la fenêtre. De là, il pouvait sentir le vent froid du matin sur sa peau, ce qui était une très agréable sensation. Quelques minutes plus tard, Snow le rejoint et ils regardèrent tous deux la ville se réveiller.

"Tout cela n'a pas de sens, Blanche. Même s'il avait un fils, il savait qu'Emma était la sauveuse. Il n'avait pas de raison d'envoyer son fils aussi."
"Tu as entendu le garçon. Il a dit qu'il avait promis de veiller sur Emma. Rumplestiltskin voulait être sûr que le sort serait brisé. Et c'est vrai qu'il savait que le sort allait arriver. Mais il ne pouvait pas être entièrement sûr qu'Emma nous sauverait et il ne savait pas ce que serait ce sort."
"Alors il a fait en sorte que son fils soit sain et sauf, comme nous l'avons fait."
"Je sais que cela n'a pas vraiment de sens, mais cela paraît plus probable que le menteur de cette histoire soit Gold et non pas Gepetto ou Bleue."

David sut que sa femme avait raison, alors il décida :

"D'accord, allons voir Gold à sa boutique !"

TBC

Merci
Voici la suite, enjoy

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Lorsque Blanche et David arrivèrent à la boutique de Gold, ils furent assez surpris de le trouver en train de discuter avec une jolie jeune femme. Tous deux semblaient très heureux. Blanche et David se regardèrent une seconde mais il n'y avait pas de temps pour hésiter, alors ils entrèrent. Dès qu'ils entrèrent, Gold se tourna vers eux, agacé de cette interruption. La jeune femme, après avoir assisté à cette entrée, le regarda, puis regarda les deux étrangers, avec un regard interrogateur.

"Belle, permets-moi de te présenter Blanche-Neige et le Prince Charmant."
"Ravie de vous rencontrer."

Elle leur sourit, ravie de connaître deux nouvelles personnes dans la ville. Instantanément, Blanche la trouva adorable. De ce fait, elle ne comprenait pas vraiment ce qu'elle faisait dans un tel endroit. Elle se hasarda donc à demander :

"Donc, vous et Gold êtes...."
"Je suis sa petite amie, oui."
"Je suis sûre qu'ils ne sont pas venus pour entendre parler de nous, ma chère."

Même s'il tentait de le cacher, Gold était légèrement embarrassé. Remarquant cela, David s'empressa de répondre :

"En effet, nous sommes venus à propos d'un homme nommé August."

En entendant ce nom, Gold fronça les sourcils. Il était évident qu'il savait de qui ils parlaient et que ce n'était pas une conversation qu'il était enchanté d'avoir. Blanche supposa que Gold serait un peu réticent à parler de cela devant Belle, alors elle lui proposa :

"Hé, pendant que nos hommes se parlent, pourquoi on n'irait pas chez Granny commander ses délicieux pancakes ?"
"Bonne idée !"

Elle embrassa rapidement Gold, dit au revoir à David et partit avec Blanche. Une fois qu'elle eurent fermé la porte, David dit :

"Je crois que vous savez qui est August."
"En effet."
"C'est votre fils."
"Comment ?"
"C'est pour cela vous nous avez demandé de construire l'armoire. Pour le sauver. Seulement vous ne vouliez pas que l'on sache qu'il partirait avec Emma donc, je ne sais pas comment, mais vous avez piégé Gepetto et Bleue. Vous les avez peut-être même menacés. Et vous leur avez fait dire qu'il n'y avait de la place que pour une personne, alors que votre fils serait déjà parti."
"David, ce n'est pas ce qu'il s'est passé. J'ai toujours cru qu'Emma et Mary Margaret partiraient ensemble. Le garçon qui est venu dans ce monde avec Emma n'était pas mon fils."

Son visage s'assombrit alors qu'il continuait :

"J'avais un fils, en effet, mais je l'ai perdu bien avant la malédiction. Je n'ai pas pu le sauver."
"Je suis désolé. Mais..."
"Cela semblait probable, je sais. Je ne vous en veux pas."
"Vous avez dit que vous saviez qui il est, par contre."
"Il est venu me voir avant que le sort ne soit brisé. Il m'a même fait croire qu'il était mon fils. Mais je savais que ce n'était pas Bae. Néanmoins, j'ai des raisons de penser qu'il s'agit du fils de Gepetto, si cela peut vous aider."
"Je pense que oui. Merci, Gold."

Gold hocha la tête et David quitta la boutique. Alors qu'il se dirigeait vers chez Granny, il tomba sur Belle et Blanche qui retournait à la boutique. Belle laissa Blanche avec son mari, après lui avoir promis qu'elles retourneraient très vite chez Granny.

"Vous semblez très bien vous entendre toutes les deux."
"Elle est adorable ! Je l'avais déjà vue quelques fois par ici, je veux dire après que le sort n'ait été brisé, mais je ne savais pas qu'elle était avec Gold."
"C'est difficile de penser que Rumplestiltskin peut tomber amoureux."
"Je pense que le Mal lui-même pourrait tomber amoureux de Belle."

Après avoir dit cela, Blanche s'arrêta de marcher et agrippa le bras de David :

"Oh mon Dieu, c'est la Belle et la Bête ! Il faut que je le dise à Henry."
"Il a probablement déjà dû le deviner."
"Oui, tu as raison. En parlant de Gold, comment cela a été avec lui ?"

David lui relata leur conversation et demanda à sa femme :

"Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?"
"Je pense que l'on devrait en revenir à notre première intuition et aller parler à la Fée Bleue."

TBC

Merci Zat
Voici la suite, avec un peu de retard !

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Bleue et les autres fées avaient décidé de rester dans leur couvent. De ce fait, c'est là que Blanche et Charmant se rendirent. Quand ils arrivèrent, ils virent tout d'abord Grincheux en train de parler à une autre fée qu'ils ne connaissaient pas. Blanche murmura :

"D'abord, Gold qui a une copine. Ensuite Grincheux dans un couvent. Que se passe-t-il ?"
"Je n'en ai aucune idée.", répondit David en rigolant.

Ensuite, ils aperçurent Bleue entrain d'allumer quelques bougies. Ils se dirigèrent vers elle.

"Blanche ! David ! Qu'est-ce qui vous amène ici ?"
"Nous avions quelques questions au sujet de ce qu'il s'est passé juste avant la malédiction."
"Oh je vois. De quoi s'agit-il ?"
"Est-ce que tu savais qu'il y avait de la place pour deux personnes dans l'armoire ?"

Au vu du regard qu'elle leur adressa, Blanche et David réalisèrent que Bleue ne s'attendait pas du tout à cette question. Après un moment d'hésitation, elle décida de ne pas leur mentir. Cela ne servait à rien, ils connaissaient déjà la réponse.

"Oui, je le savais."
"Ecoute, je ne vois pas pour quelle raison tu nous aurais menti. Est-ce que c'est Rumplestiltskin qui t'a dit de le faire ?"
"Non ! Ce n'était pas lui."
"Tu en es sûre ? Avec David, nous pensions qu'il aurait pu avoir fait cela pour protéger son fils mais il nous a dit que ce n'était pas ce qui s'était passé. Cependant, je ne suis pas sure que ce soit la vérité."
"Ça l'est. Rumplestiltskin a perdu son fils Baelfire il y a longtemps. J'ai même eu quelque chose à voir avec ça."
"Alors si ce n'était pas lui, qui était-ce ?"
"Gepetto."

Blanche et David se regardèrent. Le nom de Gepetto ressortait encore. Il était de plus en plus certain que August était le fils de Gepetto, qu'ils connaissaient sous le nom de Pinocchio. Avant qu'ils ne puissent ajouter quelque chose, Bleue poursuivit :

"Il a dit qu'il ne construirait l'armoire que si son fils partait aussi. J'ai essayé de l'en dissuader, tout comme Jiminy, je veux dire Archie. Je lui ai dit que la seconde place était pour Blanche et que l'enfant avait besoin de sa mère. Mais il n'abandonnait pas. Je suis tellement désolée mais vous devez comprendre, nos vies étaient en jeu et je ne voulais pas mettre tout le monde en danger."

Quand Bleue eut fini, Blanche frémissait de rage. D'une voix plus froide que tout ce que David aurait pu imaginer, elle déclara :

"David, nous allons chez Gepetto. Maintenant."

Avant même que David ne s'en rende compte, Blanche était déjà sortie. Il remercia brièvement Bleue et lui dit qu'elle n'avait rien à se reprocher, puis il se mit à courir pour rattraper Blanche.

"Blanche ! Attends !"

Elle ralentit un peu. Quand David arriva à sa hauteur, il lui attrapa le bras pour qu'elle s'arrête :

"Attends, on doit être sûrs..."
"On l'est déjà, David. Rumplestiltskin nous l'a dit, Bleue aussi. Qu'est-ce que tu veux de plus ?"
"Une preuve que August est bien le fils de Gepetto. Si ce n'est pas le cas, cela n'a pas de sens."
"D'accord, très bien, alors allons voir Henry !"
"Pourquoi Henry ?"
"Parce que si quelqu'un connait l'identité de tout le monde ici, c'est bien lui."

Lorsqu'ils arrivèrent chez Regina, Henry fut très surpris de les voir, autant qu'il en était heureux. Cependant, Blanche ne lui laissa pas le temps de parler :

"Henry, nous avons une question pour toi."
"Ok, qu'est-ce que c'est ?"
"Tu connais l'homme qui s'appelle August ?"
"Oh tu veux dire Pinocchio ?"
"Tu es sûr que c'est Pinocchio ?"
"Oui, pourquoi ?"
"On te dira plus tard."

Et, sous le regard incrédule de Henry, Blanche et Charmant se rendirent enfin chez Gepetto.

TBC

Merci
Voici la suite

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Il ne fallut pas beaucoup de temps à Gepetto pour comprendre la raison de la visite de Blanche et Charmant. Dès qu'ils entrèrent, il leur dit, d'une voix emplie de tristesse :

"Je savais que vous viendriez un jour."
"Vous savez pourquoi nous sommes là ?"
"L'armoire."

Aussi furieuse qu'elle ait pu être en arrivant, Blanche se radoucit en voyant à quel point il semblait éprouver du remords. Gepetto posa l'horloge qu'il était en train de réparer et ajouta :

"Je ne veux pas que cela sonne comme une comme une excuse pour ce que j'ai fait, mais vous devez comprendre. J'avais enduré tellement de choses avant de l'avoir. C'était mon petit garçon, ma vie. Je ne voulais pas le perdre. Je ne pouvais pas prendre ce risque, pas quand j'avais une chance de le sauver. Je ne savais pas ce qui allait arriver et je voulais qu'il soit en sécurité. Et c'était la seule façon pour que l'on soit réunis un jour."

Il marqua une pause puis continua :

"Je comprendrais si vous étiez furieux contre moi mais sachez juste que si j'avais à le refaire, je ne le referai pas. J'étais aveuglé par la peur mais je vois désormais que Bleue et Jiminy avaient raison, la seconde place t'appartenait, Blanche. Et maintenant, je sais que, malgré la malédiction, nous aurions été ensemble. Ici, il aurait toujours été mon fils. J'ai peut-être causé plus de dégâts que la Reine elle-même car j'ai déchiré des familles, y compris la mienne. En fin de compte, la véritable malédiction a été de vieillir sans nos enfants."

Lorsque Gepetto eut terminé, lui, ainsi que Blanche et David, pleuraient. Après un moment de silence, Blanche sécha ses larmes et lui dit :

"Je ne vais pas prétendre que je peux vous pardonner. Du moins, pas maintenant. Mais sachez que je comprends, car je sais que l'on ferait n'importe quoi pour protéger nos enfants."
"Elle a raison, Gepetto.", ajouta David, "et maintenant nous sommes tous réunis, c'est ce qui importe."

Une fois de plus, le visage de Gepetto s'assombrit.

"Que se passe-t-il ?"
"Je n'ai pas vu Pinocchio depuis que le sort a été brisé."
"Vous voulez dire qu'il n'est jamais venu vous voir ?"
"Il est arrivé il y a si longtemps, il pourrait être n'importe où dans ce monde."
"Mais il était chez Emma hier."

Gepetto leva les yeux vers eux, une lueur d'espoir dans son regard :

"Vous voulez dire... qu'il est ici ?"
"Oui et il se pourrait qu'il soit encore chez Emma aujourd'hui. Allons-y."

TBC

Merci Eddie Merci Zat
Désolée du retard, en plus je vous poste une suite courte ! Mais je vous rassure, les suites sont déjà presque entièrement rédigées

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"Emma, quelqu'un a frappé à la porte."
"Ha oui ? Je n'attends personne."
"Ça doit être Henry ou tes parents."
"Ouais... tu peux ouvrir ?"
"Attends, ils ne me connaissent pas vraiment. Je ne vais pas ouvrir ta porte, porte de la maison où tu viens d'emménager il y a juste quelques jours. Ça ferait bizarre."
"D'accord, d'accord, j'y vais."

Emma jeta le livre qu'elle était en train de lire sur son lit et et sortit de sa chambre. Elle jeta un regard agacé à August, paresseusement allongé sur la canapé.

"Tu sers à rien, tu le sais ça ?"
"Tu ne dis pas ça quand je t'aide à ranger cet appartement. Allez va ouvrir, tu fais attendre tes invités."
"Tu perds rien pour attendre."

Quand Emma finit par ouvrir, elle trouva Mary Margaret en train d'attendre sur le pas de sa porte. Mère et fille s'embrassèrent.

"Hey, qu'est-ce qui t'amène ici ?"
"Emma, il faut qu'on parle."
"Ça semble sérieux."
"Ça l'est."
"Ok. Entre."
"Non... enfin, avant, il faut que je te demande. Est-ce que... August est là ?"
"Oui mais comment sais-tu... ?"
"Laisse tomber ! Je reviens dans une minute, ne va nulle part !"
"Où est-ce que tu veux que..."

Avant qu'elle ne puisse finir sa question, Mary Margaret était déjà partie.

"... j'aille ?"
"Qu'est-ce que c'était ?"

Emma se retourna pour trouver August juste derrière elle. Elle lui relata brièvement sa conversation avec Mary Margaret. August se demandait pourquoi elle voulait le voir. Il n'eut pas longtemps à attendre pour avoir la réponse. Avant qu'il n'ait pu le remarquer, Mary Margaret était de retour avec David et Gepetto, et le vieil homme se retrouva face à son fils pour la première fois depuis bien des années.

TBC

Merci Zat
Voici le Chapitre 9

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Ils se regardèrent en silence. Puis, Gepetto murmura :

"Pinocchio."
"C'est moi, père."
"Mon garçon, c'est toi. C'est vraiment toi."

Un instant plus tard, Gepetto serrait August dans ses bras. Il s'accrochait à lui, comme s'il ne voulait plus jamais le laisser partir à nouveau. Ils étaient trop submergés par l'émotion pour parler mais il n'y avait rien à dire : père et fils était réunis et leur amour était le meilleur message de retrouvailles qu'ils pouvaient se donner. Après un long moment, les deux hommes se reculèrent un peu l'un de l'autre. Gepetto posa sa main sur la joue d'August, comme s'il ne pouvait toujours pas en croire ses yeux. Puis, il se souvint :

"Tu étais venu me voir à mon atelier, en me disant que c'était ton père qui t'avait appris à réparer les horloges."
"J'étais en train de redevenir en bois, j'avais envie de passer du temps avec toi."
"Oui, bien sûr. Mais... alors... mon fils, je ne veux pas que ça sonne comme un reproche mais..."
"Tu te demandes pourquoi je ne voulais pas que tu me voies après que le sort ait été brisé."
"Oui."
"Parce que je t'ai laissé tombé, papa. Il y a toutes ces années, je t'ai promis que je prendrais soin d'Emma et je ne l'ai pas fait. Je me suis perdu, j'ai échoué et je ne voulais pas affronter ta réaction une fois que tu en serais venu à le comprendre. Je ne voulais pas voir à quel point je t'avais déçu. Alors une fois que le sort a été brisé et que je suis redevenu un homme en chair et en os, j'ai décidé de faire ce pour quoi je suis le meilleur : je me suis enfui."
"Mon fils, quand tu es arrivé ici, tu étais si jeune. Ce que je vois aujourd'hui, c'est que tu es revenu. Tu t'es rendu compte que tu avais fait une erreur en laissant Emma et tu as essayé de te rattraper et tu es revenu. Tu lui as permis de croire et cela a marché, elle a brisé la malédiction. Non, c'est moi qu'il faut blâmer pour t'avoir envoyé ici en premier lieu."
"Désolée de vous interrompre mais il faut que vous arrêtiez de vous excuser. Tous les deux."

August et Gepetto sursautèrent. Ils avaient totalement oublié qu'Emma et ses parents étaient encore là. Emma regarda successivement tous ceux présents dans la pièce et répéta :

"Personne dans cette pièce ne doit s'excuser parce que personne dans cette pièce n'est à blâmer pour ce qui s'est passé."

Gepetto s'avança vers Emma et lui dit :

"À cause de moi, tu as grandi sans ta mère, comme tu aurais du le faire. Et c'est de ma faute."
"Je n'ai pas grandi avec mes parents à cause du sort que Regina a jeté. Vous n'avez pas créé la malédiction. Et ensuite, vous avez fait ce que vous pensiez devoir faire pour protéger votre famille. J'ai presque perdu mon fils il n'y a pas si longtemps. Je sais que j'aurais fait n'importe quoi pour le sauver. Je ne vous en veux pas, Marco."

En entendant les paroles d'Emma, Gepetto ne put résister plus longtemps à l'envie de pleurer qu'il avait depuis qu'il était entré dans cet endroit.

"Merci, Emma. Ce que tu as dit compte beaucoup pour moi."
"Et pour moi aussi.", ajouta August, qui s'était approché de son père.
"Pas de problèmes. Maintenant, je ne voudrais pas donner l'impression que je veux vous mettre à la porte mais vous devez probablement avoir des choses à rattraper."
"Oui", dit August en rigolant, "tu as raison."

Il entoura de son bras les épaules de son père et tous deux marchèrent jusqu'à la porte. Passant devant Mary Margaret et David, Gepetto s'arrêta et dit :

"Merci de m'avoir aidé à retrouver mon fils."
"Je vous en prie.", répondit David en souriant, "Il n'y a rien de mieux qu'une famille réunie."

Une fois qu'ils furent partis, Charmant, Blanche et leur fille se retrouvèrent seuls dans le salon. Le temps de la conversation était arrivé. Emma fut la première à briser le silence.

"Comment savait-il pour August ? Et comment saviez-vous qu'il serait ici ?"
"Nous étions ici hier. Nous avons tout entendu."

TBC

Merci Zat Voici l'avant-dernière suite

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"Oh, je vois.", répondit Emma, embarrassée.

Elle fit signe à ses parents de s'asseoir sur le canapé que August venait de quitter. Elle prit une chaise de la cuisine et s'assit en face d'eux. Remarquant que ses parents ne savaient pas vraiment par où commencer, elle décida de le faire :

"Ecoutez, je suis désolée que vous ayez entendu ça, en plus de cette façon. Quand j'ai écrit ça, je devais avoir quelque chose comme douze ou treize ans. Vous savez, l'époque où les enfants commencent à ne pas être d'accord avec leurs parents pour n'importe quelle raison... À l'époque, j'étais très en colère. L'espoir que j'avais quand j'étais plus jeune que vous reviendriez me chercher s'était envolé. C'est dur, vous savez, de perdre vos rêves d'enfants. Comme je ne pouvais rien vous reprocher, parce que vous n'étiez pas là, je m'en suis pris à la seule chose que je pouvais : le livre de contes que j'avais reçu pour mon septième anniversaire, le livre qui m'avait fait croire que j'étais, hé bien, votre fille. Je ne peux pas croire que ça se soit avéré vrai ! Bref, je sais que je l'ai jeté et ensuite, quelques semaines plus tard, j'ai eu ce travail à faire et vous savez ce qui s'est passé ensuite. Je veux juste que vous sachiez que maintenant, je sais. Je ne dirais pas que grandir sans vous n'était pas difficile : la vérité, c'est que c'était parfois horrible. Je ne comprenais pas pourquoi vous faisiez ça. Et puis, plus tôt que je ne le pensais, j'ai donné naissance à Henry et j'ai commencé à comprendre vos raisons, même si je n'étais pas prête à vous pardonner. Et depuis que je suis arrivée ici, je sais ce que c'est d'avoir un enfant dont on doit prendre soin en toutes circonstances. Je comprends à quel point cela a dû être dur pour vous aussi."

Elle s'arrêta, juste le temps de prendre les mains de ses parents dans les siennes, et reprit :

"Maintenant, je veux que, tous les deux, vous soyez sûrs, et que vous ne doutiez jamais, que je ne vous en veux pas. Je sais que c'était la faute de Regina. Et je suis désolée si ce que vous avez entendu vous a blessé."

Blanche, ses yeux brillant d'émotion, serra un peu plus fort la main d'Emma. David, au moins aussi ému que sa femme, murmura :

"Tu es aussi gentille que ta mère, Emma."

Tous trois sourirent, heureux d'être ensemble. Ils savaient que le pire était derrière eux et que si d'autres mauvaises choses devaient leur arriver, ils seraient ensemble pour leur faire face. Emma se leva, disparut un moment dans sa chambre, puis revint avec la feuille de papier. En la voyant, David plaisanta :

"Au fait, tu n'as pas eu trop d'ennuis en écrivant ça ?"
"Un peu, oui.", admit Emma.
"C'est drôle, quand même.", fit remarquer Blanche, "cette histoire de nous découvrant pour Gepetto et August, puis eux se retrouvant, et notre conversation... tout cela a commencé parce que tu as lu un livre de contes de fées. Cela a commencé avec la lettre, mais tu ne l'as écrite en premier lieu qu'à cause de ce livre. Tout comme Henry. Il a commencé à croire et à te rechercher après avoir lu le livre que je lui avais donné."
"C'est vrai. Je n'avais jamais réalisé ça."


Emma prit un peu de temps pour penser à ce que Blanche venait de dire. Puis elle haussa les épaules et ajouta :

"Je suppose qu'il y a des choses auxquelles on ne peut pas échapper."
"Probablement pas.", acquiesça son père, gravement.
"Qu'est-ce que tu vas faire de cette lettre maintenant ?", demanda Blanche.
"Je vais la garder. Pour qu'elle me rappelle chaque jour qu'il peut y avoir des fins heureuses, mais si l'on pense qu'il n'y a plus d'espoir pour cela."

TBC