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 Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange

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Poune
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Poune


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MessageSujet: Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange   Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange EmptyVen 5 Oct - 0:15

Vivre et Oublier de mourir II : La fin de l'Ange



Notes de l’auteur : En relisant ma première fic, je me suis dit qu’il y avait beaucoup de choses que je n’avais pas dites et qui pourtant me tenaient à cœur dans cette fic. Alors j’ai pris la décision de tout reprendre et d’en faire une seconde. Je ne pouvais pas écrire une autre fic sans avoir vraiment clôturée celle ci. Ce n’est pas une réécriture, et elle est absolument différence de la première. Elle va à la suite, mais pas chronologiquement, pour éclairer certaines choses, certains aspects. Nous ne sommes plus dans le cadre de la série, le seul personnage que vous retrouverez est Danny (/pourquoi perdre les bonnes vieilles habitudes).
Personnellement, la lecture de la première fic peut-être utile, ne serait-ce que pour la fin… l’histoire, le cadre (/elle se trouve catégorie ship –fics finies).
n’hésitez pas à me laisser vos commentaires (/pierres, briques, cailloux, insultes, portes…acceptés !)

En tout cas merci à Perl’ de m’encourager… voir même de me pousser un peu brutalement (/yo arrête, tu aime la violence !) pour cette fic !! Merci mille fois…

Bonne Lecture !
Poune !

---- ----- -------- ---- ----

La voix lointaine de ma mère m’arrivait petit à petit aux oreilles. Sur le coup, j’ai bien tenté de l’ignorer… de me dire : ce n’est qu’un rêve Danny, laisse tomber ! Mais c’était trop fort. Je crois qu’au bout d’une dizaine de minutes, la voix lointaine devint trop proche et le bruit d’un grincement de porte qui m’était trop familier me tira définitivement de mon sommeil. Et cette voix, agaçante au réveil et pourtant tellement douce au quotidien devint réalité.

- Danny Messer… j’ai dit debout !

Belle et bien réelle !



------

en fait, j'ai oublié de préciser que je n'ai écrit que les premières lignes pour l'instant Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil
Entend la voix harcelante de Perlnoir....
Ecris... Ecris... Ecris...

Pffff.... j'entends paaasss!!! lol! (/imbécile, pas besoin d'entendre pour lire!! / Oo' )


Dernière édition par Poune le Mer 29 Oct - 20:31, édité 3 fois
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Poune
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MessageSujet: Re: Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange   Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange EmptyVen 5 Oct - 1:42

Au nom de toutes les Pounes : REVOLUTION (la personne concernée se reconnaitra...)

Bonne lecture à tous!!

---- ---- ----

La lumière aveuglante de la lampe murale me fit faire un bon dans mon lit, la vue de ma mère debout sur le pas de la porte de ma chambre n’arrangea pas la chose. Debout, droite, les poings sur les hanches, elle me regardait de haut avec dans le regard cette même phrase qu’elle n’avait même plus besoin de me dire : « Ca fait une éternité que je t’appelle »… ou encore « A quoi ça sert de faire sonner ton réveil si tu ne te lèves pas… tu es arrivé à réveiller tout l’immeuble sauf toi ! »

- C’est bon… j’arrive !
- Il n’y a pas de c’est bon…
- …lève toi tout de suite ! oui je sais !

A première vu, un réveil « made in Madame Messer » peut paraître désagréable, mais au final à force, on en prend l’habitude, elle autant que moi, et cela devint plus un jeu pour nous. Pour ma part, c’était le simple plaisir de l’embêter un peu dès le matin… pour elle, elle m’avoua un jour que c’était pour le simple plaisir de pouvoir réveiller un de ses fils et d’en rire ensuite.
Il est clair que sortir du lit Louie revenait plus à un exploit sportif qu’à un jeu. Mais bon ceci est une autre histoire.
Justement, ce matin là, après m’être difficilement extirpé du lit, je pus remarquer son absence. Louie n’était pas dans son lit, et sa présence ne put être prouver nulle part dans notre modeste appartement et tout ça fut confirmé par la question accusatrice de maman, à peine m’ai-je installé à table.

- Où est ton frère ? demanda-t-elle en me servant mon petit déjeuné.
- J’en sais rien !
- Je commence à en avoir assez qu’il parte en plein milieu de la nuit. Il se croit où !
- Maman…
- Et s’il lui arrivait quelque chose ! hein ? tu peux me le dire…
- Maman, l’interrompais-je en haussant légèrement le ton, pourquoi tu me dis ça à moi. Et puis, il ne lui arrivera rien… je ne sais pas comment il fait, mais il ne lui arrive jamais rien.
- Donc tu es d’accord sur le fait qu’il risque quelque chose.
- Mais j’en sais rien moi…

Elle me regarda encore un peu avec des yeux marqués par la colère. Elle n’était pas en colère contre moi, je le sais, je l’ai toujours su. Le comportement de Louie vis-à-vis de mes parents avait toujours été excessif, et maman parfois se sentait obligée de me faire participer malgré moi à tout ça. Je ne lui en veux pas, l’essentiel était que mon père ne fasse pas de même… car ses colères à lui étaient de loin bien différentes de celles de ma mère.
Apparemment Louie avait quitté son chez lui pendant la nuit pour rejoindre son nouveau groupe de copain, pour faire allez savoir quoi. Quoique, je le savais, bien sûr…mais du haut de mes 14ans, j’étais sûr d’une chose : il fallait savoir garder certaines choses pour soi. J’avais confiance en Louie, je savais qu’il ne voulait pas faire de mal aux parents et avant tout à maman, et ainsi qu’il faisait tout ce qu’il pouvait pour ne pas s’attirer des ennuis. Bon après, il avait 18 ans… et par la force des choses…

Le bruit de petits pas traînant m’avait sorti de ma réflexion. Je n’avais pas besoin de me retourner, ni besoin de regarder le regard de ma mère se métamorphoser… ces petits pas timides, marqués encore pas un sommeil dont elle avait du mal à se débarrasser était la signature même de ma petite sœur le matin.
Elle se dirigea sans un mot vers maman et se blottit dans ses bras.

- Ca va ma puce ?
- Voui…

Elle se dégagea des bras réconfortant de maman et se plaça devant moi. Et là, arrivait le meilleur moment de la journée, de ma journée. Je n’y peux rien, c’était comme ça, un simple et ridicule rituel qui s’était mis en place entre elle et moi, tout seul. Un petit truc de rien du tout, qui faisait que ma journée pouvait enfin commencer, et en plus bien commencer.
Elle entoura ses deux petits bras autour de ma nuque un court instant et me gratifia d’un de ses plus beaux sourire avant de me tourner le dos et d’aller s’asseoir. Rien de plus…rien de moins. Rien de plus simple qu’un sourire venant d’elle pour éclairer ma journée.
Je me suis toujours demander pourquoi ma petite sœur avait pris autant d’importance dans ma vie. Je me rappelle le jour où nos parents nous avait annoncé que maman était enceinte. Louie et moi étions content…l’arrivée d’un bébé allait nous laisser le champs libre pour faire beaucoup de choses ! Bon, certes, cette idée nous a bien vite quitté…mais voilà. Mais le jour où maman est rentrée de la maternité avec Angelina dans les bras, fut pour moi un jour tout particulier. Elle était tellement petite. Il ne me fallut pas plus de dix minutes pour m’attacher à elle. J’étais devenu un « grand frère », peut-être pas comme Louie était pour moi, car tous les deux n’avons que deux années de différence, mais un grand frère quand même. Grand frère avec tout ce que ça apportait avec.
Je l’ai très vite prise sous mon aile, et ensuite Louie fit de même, mais pas au même niveau je crois. Nos parents travaillaient toute la journée, donc automatiquement, en rentrant de l’école s’était nous qui devions s’occuper de la petite dernière.
Je cache pas que parfois elle était agaçante, capricieuse. C’était une petite fille, de 8 ans de différence avec moi, la petite dernière, la plus gâtée…on connaît tous la suite. Comme toujours, il y avait des hauts et des bas.

- C’est Danny qui t’emmènera à l’école aujourd’hui !annonça brutalement Maman
- Quoi ? avais-je lancé
- C’est toi qui emmène Angie à l’école.
- Mais pourquoi ?
- Tu vas pas commencer Danny !

La voix grave de mon père se fit entendre. Angie lui sauta dans les bras, Maman alla l’embrasser et moi je baissais la tête en me pinçant les lèvres.
Il n’était pas méchant, loin de là ! Il nous a toujours bien traiter, et bien éduqués. Mais c’est vrai qu’il a toujours eu ce petit côté autoritaire qu’un père devrait toujours avoir avec lui, pour nous remettre en place dès qu’on dépassait les bornes. Voilà, c’était un père… j’était un fils.
Je ne savais pas à ce moment là ce qu’il allait faire. Me faire la leçon sur ma manière de m’adresser à ma mère, sur ma tendance à discuter les ordres ?En tout cas je m’attendais à une remarque. A mon plus grand étonnement, une fois qu’Angie fut à nouveau assise devant son bol, il s’approcha de moi, posa une main sur mon épaule et me souhaita une bonne journée. Il partit travailler tout de suite après, accompagnée de maman qui me laissa les dernières instructions pour Angie… comme si c’était la première fois que je devais m’occuper d’elle le matin. Et avant que la porte d’entrée ne se ferme je pus entendre une dernière remarque de maman à l’attention de papa, et une dernière fois gronder la voix grave de mon père.

- Et tu diras à Louie que j’ai à lui parler.

Mon pauvre frère…
Un large sourire se dessina sur mon visage, chose qu’Angie remarqua.

- Ce n’est pas bien de se moquer. Fit-elle remarquer la bouche pleine.
- Ca dépend les situations.



edit du 22/10/07 : petit changement dans l'âge de Louie!! Après réflexion avec les deux grandes spécialistes incontestée de notre Messer national, il est plus logique de donner un minimum de 4 ans d'écart entre Danny et Louie. Et encore... Bizzz à vous!!


Dernière édition par le Lun 22 Oct - 22:56, édité 1 fois
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perlnoir
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MessageSujet: Re: Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange   Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange EmptyLun 8 Oct - 1:27

panda panda panda panda panda panda

J'ai ma suite, j'ai ma suite, j'ai ma suite!

Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Alalalalalalalalalala je l'attendais celle-là *bave

Alors on a osé te harceler?

Quel honte, non mai franchement je suis vraiment dég pour toi, non mais y'a plus de respect pour les auteurs mdr!



Une Révolution de la part, de tes 105 Minipounes, du moins celles qui se sont manifesté mdr!

Ca doit faire du bruit, 105 folles criant à la révolution mdr!

Mais bon, désolé les files, mais c'est pour la bonne cause, que je lui ai suggérer, mdr, j'ai bien dit suggérer, ce n'est pas mon genre de harceler les gens pour avoir une suite mdr!

Donc, ben je suis ravit de lire enfin la suite de ta première merveille dont j'en suis encore toute émue!

Là, encore je te retrouve!

La qualité est plus que présente, la première personne, punaise, comment tu assures grave!

Parce que vraiment, je te promets, on a vraiment l'impression de lire le journal intime de Danny Messer, écrit alors à ses 14 ans!

C'est vraiment sublime, touchant, drôle, pleins de petites choses très personnelles, très intimes, qui font que cette fic est vraiment bien écrite!

On arrive a facilement visualiser les choses, les sentiments qu'éprouvent Danny à tel ou tel moment, c'est bluffant de réalisme!

Bravo pour ça ma belle!

Donc Louie a fait la maison buissonnière mdr, ben vi il était sensé entre chez lui mdr!
Pour retrouvé Sony Sasonne, j'imagine que c'est eux ses nouveaux meilleurs amis!
C'est le début des ennuis ça mdr!


M'entoutcas, j'adore ta vision de sa famille, subliment bien imaginer, chapeau bas ma belle!

Bon, ben je vais pas m'éterniser, comme tu n'as écrit que quelques lignes ptdr cdrolemais tu sors je vais attendre la suite, pour m'éterniser tusors la porte

Je crois que je vais y aller, avant de me faire incendiez par les Pounes révolutionnaires tusors la porte

Bravo encore ma belle!

La suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
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GwenLuna
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MessageSujet: Re: Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange   Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange EmptyLun 8 Oct - 2:34

Raaa j'essaye desespérement de me faire une idée de la tête de Danny à cet age là^^... En tout cas, je trouve que le caractére des parents correspond bien à l'idée qu'on s'en fait dans la série d'après ce que dis Danny^^. On sait tous qu'il aime sa maman :).. après tout, un italien ne peut pas faire sans aimer sa mère Very Happy.

En tout cas, j'aime bien le début^^... Danny la marmotte Very Happy
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Poune
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MessageSujet: Re: Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange   Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange EmptyLun 15 Oct - 0:50

On reprend les bonnes vieilles habitudes... et on met une plombe pour poster les suites!!!
Encore merci à Perl'... pour son aide!

Bonne lecture!!
PouneS!!

La matinée se passa normalement, sans embrouille entre Angie et moi ! de toute façon, quand elle était seule avec moi, elle était toujours très sage. J’ai pu la conduire tranquillement jusqu’à son école, par contre, pour aller au collège, j’ai du forcer le pas, voire même courir.
Quand je fus arrivé, enfin, devant l’établissement, je me suis trouvé nez à nez avec mon frère. Ce n’était pas une grande surprise ! Il pouvais découcher…mais sécher les cours en plus dans la même journée, il était absolument au courant que cela signerait son arrêt de mort. Il marcha à mes côtés jusqu’à l’intérieur du bâtiment.

- Tu vas te faire allumer par papa… tu le sais ?
- J’ai pas eu le choix Danny ! avoua-t-il
- Je t’ai toujours couvert jusque là…pas de problème ! Mais avant c’était quand tu quittais la maison, mais au moins tu essayais de rentrer avant que maman ne se lève ! Imagines sa tête ce matin.
- Elle t’a posé beaucoup de questions ?
- Devine.
- Danny, je…
- Je voudrais au moins savoir ce que tu fais… c’est bien jolie, le frangin de toute façon il est là pour calmer les parents… mais mets moi dans le coup au moins ! J’en ai ma claque d’être toujours à l’écart.
- C’est plus difficile que tu le penses, crois moi !
- Te croire ? je t’ai cru hier soir quand tu m’as dit que de toute façon tu serais rentré avant que les parents soient debout ! J’ai failli tout prendre.
- Failli ! J’ai encore un service à te demander.

Nous étions arrivés devant ma salle de classe lorsque cette phrase que je détestais entendre quand c’était Louie qui la prononçait, arriva à mes oreilles. Je me retournai vivement vers lui, les sourcils froncés, le regard assombri au maximum, pour lui faire comprendre le plus de choses, sans me fatiguer à lui répéter pour la énième fois tout ce que je pensais.

- C’est la dernière fois.
- Mais bien sûr ! avais-je dit dans un rire semi-nerveux.
- Il faut que je parte ce soir… je ne sais pas quand je rentrerais !
- Non… je te le dis tout de suite… c’est non !
- D’accord… lâcha-t-il lentement.

Sans rien ajouter, il tourna les talons pour s’enfoncer dans le couloir qui le menait à sa salle de classe. Moi de mon côté, j’entrais dans la mienne, m’excusant auprès du professeur pour mon retard.
Le cours de maths ne prit même pas la peine de laisser un trace de son passage dans mon cerveau. J’avais l’esprit ailleurs… et cela depuis quelques jours déjà.
Louie…
Je savais qu’il tournait mal à cette époque. Mais je n’étais que le petit frère, et en plus j’avais l’étrange impression qu’il s’éloignait de moi, alors que jusqu’ici on était toujours fourré ensemble.
Je n’aurais jamais cru ceci possible, et encore moins ressentir une telle impression au fond de moi. Mon frère grandissait et, à ses yeux je n’étais encore qu’un gosse, qui ne servait qu’à étouffer les cris des parents. Je ne voulais pas être à l’écart…


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perlnoir
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MessageSujet: Re: Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange   Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange EmptyLun 15 Oct - 1:20

:002: ALALALALALAALALALALA

Ca fait vraiment du bien de lire une fic de cette qualité!

Vraiment très plaisant!

On a vraiment cette impression d'être dans sa tête!

J'adore tous ces petits détails qui font toute la différence, et cette façon de le faire dire parler, penser, vraiment ça le fait vraiment bien!

C'est que du bonheur, on sent tout le mal être de Danny, quand son frère lui demande un nouveau service, mais aussi le fait qu'il sait qu'il est entrain de le perdre, et que doucement un fossé se creuse entre eux, malgré tout le mal qu'il se donne pour faire partie encore de la vie de sou frère!

Encore une superbe plume, un texte subliment bien retranscrit, avec toute l'émotion qu'il doit y avoir dans cette circonstance!

Tout est fait avec justesse et classe, bref, c'est du grand art!

J'en redemande, tout simplement!

La suite !!!! ma Belle!
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MessageSujet: Re: Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange   Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange EmptyMer 24 Oct - 16:02

Bonjour les Gens!!! Alors voilà une chtite suite... enfin je dis "chtite" elle est quand même un peu plus longue (/oui, mais si on écoute ta bétâ... c'est toujours aussi court... Rolling Eyes )!
Le style ne change pas... vous êtes encore et toujours dans la teté de Danny!
On avance un peu plus dans l'histoire. Il y aura un lien direct avec la 1ere fic (Vivre et oublié de Mourir), et je pense que vous comprendrez (du moins ceux qui ont lu la première), pourquoi je fais cette suite!!

Je n'ai plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture, et vous préciser que tout commentaire, bon et mauvais, sont acceptés!!
Encore merci à Perl et Linds pour leurs conseils!!! coeur

Toutes Les Pounies au complet!!!


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Etre à l’écart, une chose que je ne pouvais supporter venant de Louie.
Est-ce que c’était de la jalousie que je ressentais ? Je ne le sais pas. Une chose est sûre, c’est que j’avais du mal à admettre qu’il puisse un jour véritablement s’éloigner de moi, me laisser derrière lui.
Jusque là, on avait toujours tout fait ensemble et j’étais bien décidé à ce que cela ne change pas.
Ce jour là, cette pensée occupa mon esprit toute le journée. J’étais déchiré, même si cette expression peut paraître excessive, entre mon cœur qui refusait de perdre ma complicité que j’avais depuis toujours avec Louie et ma raison, qui me répétait sans cesse que blesser mes parents étaient sans aucun doute la pire chose qui pouvait m’arriver. Je savais, et ceci grace à toutes les fois où ma mère a pu le me répéter, que mes choix avaient toujours une incidence directe ou non sur ma vie, présente ou future.
Mais d’un autre côté, je n’avais que 14 ans. Je n’étais qu’un adolescent, et même si je savais certaines choses, la réflexion philosophique sur le bien et le mal n’était pas trop dans mes habitudes.
C’est pour cela que le soir, tranquillement assis à mon bureau, griffonnant au mieux que je pouvais ma feuille d’exercices, j’attendais impatiemment que ma mère eut fini « de régler ses comptes » avec mon frère. Papa n’était pas rentré, il devait finir plus tard à cause d’un problème au travail. Alors ce fut maman qui se chargea de l’affaire Louie Messer.

- Je sais… l’avais-je entendu soupirer après une énième remarque moralisante venant de notre mère.
- Ah oui, tu sais ? alors pourquoi tu recommences ? je te le demande Louie…
- C’est pas ce que tu crois ?
- Comment ça ? Tu crois vraiment que je ne sais pas avec qui tu traînes ?
- Je n’étais pas avec eux ! Je te l’ai déjà dit.
- Alors avec qui ?
- J’ai rencontré quelqu’un… une fille…

Penchée sur ma feuille, le stylo à la main, je tendis l’oreille pour entendre mieux le mensonge ultime qui allait le sauver d’une mort certaine.

- …elle…elle n’est plus à l’école. Ce n’est pas le genre de fille que tu souhaite pour ton fils aîné, elle ne fait pas d’études…

Petit ricanement nerveux de maman.

- …elle travaille dans un bureau pas loin d’ici, elle y fait des ménages et cette fois ci elle devait y aller assez tôt. Elle m’a demandé de l’emmener…
- Et en bon gentleman tu as accepté.
- Maman, les rues ici, à cette heure du matin, ne sont pas vraiment fréquentables.
- C’est pour ça que je ne veux pas que tu sortes si tôt. Pourquoi ne pas nous l’avoir dit ?
- Car je savais que tu allais refuser, toi et papa.
- Tu le savais ?
- Du moins, je croyais.

Encore une fois, il avait sauvé sa tête. Comment pouvait-elle le croire ?
Enfin, aujourd’hui, je crois qu’elle ne faisait que semblant de le croire, espérant au plus profond d’elle, que son fils aîné n’était pas un cancre de première classe et que derrière ses échecs scolaire, se cachait un génie.
Louie était un génie…surtout quand il s’agissait de se sortir du pétrin… alors là oui, il avait un don sans limite.
La conversation continua encore un peu, tranquillement. Le ton des deux protagoniste était descendu, la tension aussi. Je crois même avoir entendu maman rire. Et puis la porte de la chambre s’ouvrit.

- Comment tu fais pour lui mentir sans scrupule ? lui avais-je demandé une fois que Louie avait fermé la porte.
- Ne vas surtout pas croire que je fais ça par plaisir.
- A t’entendre, on dirait le contraire. Et maintenant, raconte moi comment tu as l’intention de faire pour ce soir.
- Je vais au cinéma avec ma copine.
- Tu n’as pas de copine Louie !
- Et alors, d’abord t’en sais rien du tout et ensuite maman crois que si.
- T’es un malade.
- Je serais rentré juste avant papa. Comme ça, il ne remarquera rien. Quand il rentrera il verra l’appartement vide, tout le monde au lit. Maman lui fera son rapport. Il me fera encore la morale demain matin. Le tour est joué.
- Emmènes moi avec !

La phrase était sortie toute seule de ma bouche. Sans même que je le veuille. La curiosité de savoir où irait Louie était plus forte que tout… je voulais savoir…je voulais voir… il devait m’emmener.

- Alors là, petit frère, tu rêves.

Il avait dit ceci sans me regarder, je pense même qu’il avait tourné le regard volontairement.

- S’il te plait ! T’as rien à y perdre.
- C’est une menace ?! lança-t-il brutalement
- Quoi ? Bien sûr que non ! Louie… je veux venir.
- Ne joue pas les sales gosses gâtés avec moi Danny.
- C’est pas ça…je veux juste en savoir un peu plus… je veux juste avoir un autre rôle que celui qui tourne l’attention des parents.

Il ne nous a fallu pas plus de dix longues minutes de débat pour que Louie plis. Enfin, il accepta, avec un voile de regret dans la voix. Deux heures plus tard, Louie convainquit maman de me laisser « aller au cinéma avec lui », Angélina était au lit, maman finissait le linge, et les fils Messer partaient une fois de plus à l’aventure.

Le jeune homme que nous devions rejoindre était un peu près de la même taille et du même âge que Louie, mais visiblement plus à même de se défendre si quelqu’un lui cherchait des ennuies. Sony Sassonne, à peine âgé de 19ans, avait déjà de quoi imposer son autorité physiquement. Grand, costaud, un regard sombre et malin, laissant imaginer une ruse sans limite. Le genre de gars qui dans ce genre de quartier pouvait soit faire fortune d’une manière peu recommandable, soit mourir brutalement en ayant essayer de faire fortune d’une manière toujours aussi peu recommandable. C’était lui le fameux nouvel ami de mon grand frère, celui dont il ne jugeait que par lui.
Pour être honnête, je le comprenais : Sonny Sassonne aux yeux d’un gosse comme moi ne pouvait être qu’impressionnant et donc ne pouvait être mis que dans la liste des personnes qu’il fallait fréquenter.

Sassonne nous regarda arriver, et stoppa son regard sur moi. Immédiatement, Louie me fit signe de m’arrêter et s’avança vers lui, et un court débat commença entre les deux. J’avais l’étrange peur que ma présence allait apporter des ennuis à mon frère, chose dont je n’aurais jamais pu me pardonner. Mais cette peur, infondée, s’envola rapidement lorsque Sonny et Louie me firent face à nouveau. Ils s’avancèrent vers moi, Sonny avait son bras autour des épaules de mon frère et rigolait vivement avec lui. Puis en passant à côté de moi, il se contenta de me faire signe de les suivre tout en baissant la voix afin de glisser quelques mot à l’aîné des Messer discrètement.
Les sourcils froncés, les mains enfoncées dans mes poches, le dos courbé, je suivais les deux jeunes hommes d’un pas rapide, sans pour autant pouvoir et vouloir arriver à leur hauteur. Je savais de toute façon que je n’étais accepté ce soir là qu’en simple observateur. Cela faisait parti des conditions que Louie m’avait donné quelques minutes plus tôt. Je ne devais rien dire, rien faire, je devais me contenter de regarder ou détourner la tête, selon ma volonté, mais surtout garder un silence de mort. Je ne devais en aucun cas risquer de ridiculiser Louie devant ses potes.

J’étais en tout cas curieux de savoir ce qui était assez important pour pousser Louie à mentir à maman pour sortir si tard. En général, si vraiment il voulait aller voir ses amis et qu’il ne pouvait pas sortir avant le repas du soir, car avec papa, sortir après c’était déjà une idée à bannir de notre esprit, il se débrouillait pour sortir plus tôt le matin, voire même très tôt.

Les deux avançait toujours aussi rapidement, lorsque brusquement, Louie me fit signe de m’arrêter et de rester à l’écart. Il ne s’était même pas retourné pour voir si je suivais, ou si j’allais bien. Il se contenta d’un petit geste du bras simple, que je compris très rapidement. Eux, continuèrent à avancer, mais cette fois ci plus lentement. Plus loin devant eux, un autre type attendait, debout adosser à une vieille voiture grise claire, cabossée de toutes parts. Lorsqu’il les vit arriver, il se redressa, adressa un chaleureux signe de salut à Sony et serra la main de Louie.
J’inclinais un peu la tête de côté, pour me permettre de mieux voir la scène qui se jouait devant moi. Malheureusement, l’obscurité environnante ne m’aidait pas, et je n’avais comme seuls alliés dans cette étrange aventure nocturne que mes deux yeux, encore intact et libres de lunettes à cette époque là.
Encore une fois, les paroles qui étaient échangées entre les trois protagonistes avaient l’air calmes, parfois l’un d’eux, même les trois en même temps, rigolaient à plein poumons. Puis brutalement, ils reprirent leur sérieux, Sonny fit un signe au type qui se dirigea vers son coffre. Lentement et discrètement il en sortit un sac à dos, comme tous les collégiens et lycéens portent. En même temps, alors que Sonny gardait les yeux rivés sur le sac, Louie scrutait les environs à la recherche peut être d’un mouvement suspect. Son regard croisa le mien… et mes yeux se détournèrent. Ce n’était pas le même, ce n’était plus le même… quelque chose avait changé, et je me promis dans mon moi intérieur de faire en sorte que cela ne s’aggrave pas.
Mais de toute façon, j’avais donné ma parole d’honneur que je dirais rien, peu importe ce que je voyais. La seule chose que j’avais réellement vu ce soir là, c’est la métamorphose de mon frère…et comme promis, je n’ai rien dit. Je n’en ai jamais parlé.
Ce regard qui m’était si étranger, venant de la personne que je connaissais le mieux au monde, se grava lentement en moi durant tout le chemin du retour, qui se déroula de la même façon que l’allé. Ce regard, je ne l’ai toujours pas oublié…mais une chose est sûre, c’est qu’il ne me la adressé qu’une seule fois après ce soir là. Une fois en trop, quelques années plus tard, lors d’une scène un peu près similaire, la violence en plus, avec les mêmes protagonistes.

Sonny Sassonne nous abandonna au coin de la rue qui nous séparait de notre modeste appartement, il souhaita une bonne nuit à mon frère, en fit de même avec moi, bafouillant quelques paroles à mon attention, mais dont je ne fis aucune effort pour les comprendre.

Nous sommes rentrés sur la pointe les pieds. L’appartement était plongé dans le noir, la voiture de papa n’était toujours pas garré devant l’immeuble, une chance pour nous. De plus, à notre grand étonnement, maman avait abandonné l’idée de nous attendre, et c’était apparemment couché, épuisée par sa longue journée de travail.
Louie posa délicatement ses clefs sur la commode dans le couloir d’entrée et se dirigea directement vers notre chambre. Tout en avança, je lui donnai un coup de coude pour lui faire remarquer que la lumière venait de brutalement s’éteindre dans la chambre d’Angélina.
Il secoua négativement la tête. Je lui fis signe que je m’en chargeai. Il voulu m’en empêcher, prétextant le risque de réveiller maman, mais je fis semblant de ne pas entendre ses paroles et posa doucement la main sur la poignet de la porte.

La chambre d’Angie était juste à côté de la mienne, que je partageais avec Louie depuis la naissance de la petite. Elle était un peu plus petite, mais avait au moins l’avantage d’avoir une porte qui ne grinçait pas à chaque fois qu’elle s’ouvrait ou se fermait.
Très vite, mes yeux s’habituèrent à nouveau à l’obscurité et je pouvais alors apercevoir quelques formes et couleurs dans cette petite pièce d’enfant.
Lorsque j’avançai doucement, je pu la voir. Elle était là, allongée devant moi, dans son nouveau pyjama tout rose dont elle était si fière. Dans la précipitation elle avait oublié de mettre la couverture. Alors elle était simplement allongée sur son lit, les yeux clôt. Son visage était si paisible, si petit, si innocent. Qui aurait pu lui faire du mal?

Lui!
En effet... mais pas à ce moment là. Elle était encore devant moi, elle était encore avec moi, auprès de moi, à éclairer tous les jours un peu plus ma vie d'adolescent.
Et elle dormait, comme un ange. Ses longs cheveux blonds étaient éparpillés sur son oreiller et donnaient l'impression de lui offrir une auréole en or.
J'entrepris alors la délicate mission de m'approcher de son lit pour ramener l'épaisse couverture sur elle. Les nuits étaient encore fraiches. Puis sans quitter son visages des yeux, je pus remarquer qu'au fur et à mesure que je m'avançais, un large sourire grandissait sur son visage.
La chipie faisait semblant de dormir.

-Dites moi Mademoiselle... tu crois pas qu'il se fait tard pour toi.
-Je voulais t'attendre.
-Pourquoi?
-Parce que, maman a dit que tu rentrerais tard avec Louie, je veux être sûre qu'il ne t'arrive rien.

Elle s'était assise sur son lit, et essayait de me regarder autant qu'elle le pouvait, dans l'obscurité de cette petite chambre.

-Les petites filles de ton âge ne se préoccupe pas de ça. Les petites filles de ton âge dorment à point fermé à 22h !
-Les petites filles de mon âge n'ont pas des grands frères qui sortent tard.
-Dors maintenant Angie. Tu vas être fatiguée demain pour aller à l'école.

Elle s'allongea et se laissa couvrir sans rien dire. Je devinais un large sourire sur son visage, des petits yeux verts marqués par la fatigue et l'effort qu'elle a du faire pour rester éveiller si longtemps.

-Bonne nuit mon petit ange! Lui avais-je dit en déposant un baiser sur son front.
-Bonne nuit Danny.

Ces quelques phrases échangées étaient arrivées à m’ôter le poids qui s’était brutalement posé sur mes épaules. Le pas léger, un petit sourire au coin des lèvres, je rejoignis Louie dans notre chambre.
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Poune
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MessageSujet: Re: Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange   Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange EmptyMer 29 Oct - 20:40

Les pounies, pour
Perl' a écrit:
Spoiler:


Ah la vache (/et tout la ferme avec) Un an (/pfiou... on ne te félicite pô). Il valait mieux tard que jamais pour pondre une petite souitounette (/et ressortir cette fic des abîmes du site).


Ca m'avait manqué d'écrire (/et de ne plus sortir de conneries dans nos notes), alors avec plaisir (/et sadisme/cela va de soit/ca fait un an...y'en a qui te connaissent pas!), je reprends ma plume (/déjà tu n'écris pas avec une plume, mais avec un bic/ et ensuite c'est un clavier que tu as sous tes mains/Fermez là/ JAMAIS)

Alors c'est repartit pour l'adolescence de Danny Messer (/sale gosse)


Bonne lecture


REEEEVVOOOOLUUUUUTTTIIIIIOOOONNN !!!!
(/hey, ça c'est nous qui le dit, pas toi!/ je fais ce que je veux/
REVOLUTION!)




Poune et ses Pounies incontrôlables!




--------------------------




J'entrai dans la chambre, en essayant de faire grincer la porte le moins possible.
Ce fut un échec des plus total.
Louie était sur son lit, le visage crispé par le bruit et la peur de réveiller maman. Il me regarda, comme s'il attendait de moi quelque chose. Une parole peut-être. Un commentaire sur ce que j'avais vu. Une multitude de questions. Car c'est bien ce que j'avais au fond de ma gorge : une curiosité qui me chatouillait les cordes vocales.
Mais je ne fis rien.
Bien sûr, quelques mois plus tôt, je l'aurais inondé sous mes questions, mais ce soir là, ce fut différent. Alors que je voulais absolument éviter que ce maudit fossé ne se creuse entre nous, voilà qu'était apparu un gouffre sans fond.

Mes habits enlevés, j'éteignis la lumière et me glissais sous les couvertures, très vite imité par Louie. Une seconde plus tard, papa rentrait.
Lorsque les parents rentraient tous les deux tard, on pouvait deviner dans le noir, qui venait de franchir le pas de la porte. Au fur et à mesure des années, ce fut comme un jeu silencieux entre Louie et moi.
Le bruit d'un imposant trousseau cognant sur la porte, puis posé sur le meuble, lentement. Le son des pas lourds d'un homme fatigué qui finissait enfin une longue journée, guidé automatiquement par ses jambes dans le noir, vers sa chambre à coucher.
Tel était le rituel d'entrée de mon père.

Une fois que le calme était revenu,j'entendis Louie souffler.
- On a eu chaud! Murmura-t-il
J'esquissai un timide sourire dans mon lit, comme je ne voulais pas qu'il le voie, alors que l'on était plongé dans la plus parfaite des obscurité.
En effet, à quelques minutes près, nous étions arrivés en même temps!

Il bougea dans son lit, qui grinça.
-Tu ne dis rien?
-Qu'est-ce que tu veux que je te dise? Lançais-je enfin.
-C'est toi qui as voulu venir.
-Je sais....et parle moins fort!
-Y a un truc qui te dérange?
-C'est quoi ce trafique?
-Quel trafique?
-Fais pas semblant Louie.
-Ce sont les affaires de Sonny...il a quelques petits trucs à régler.
-Ca sent mauvais ses histoire. Tu vas avoir des problèmes.
-Ho... écoute moi ce petit fiston à papa. Faut que t'arrêtes Danny. Vis un peu. Détaches toi des parents.
-Je voudrais bien t'y voir. Si je le fais...il n'y aura plus personne pour te couvrir.
-On a une petite soeur, qui te voue un culte sans limite.
-Je veux même pas entendre la suite.

La porte s'ouvrit, la lumière s'alluma. L'imposante carrure de notre père, éclairée de face par la lampe murale, nous apparut brutalement.
Il n'avait pas l'air content.
Je découvris à ce moment là, que Louie était assis sur son lit. Il fut fusillé d'un simple regard paternel, et se coucha brutalement, tel un soldat mort, touché au front.
-On vous entend jusque dans la chambre.
Angie dort à côté. Et vu l'heure, je vous conseille de faire le même chose.
Son regard se posa sur nous, l'un après l'autre. Il ne devait pas avoir entendu distinctement la conversation. Il nous l'aurait fait comprendre sinon.
-Que je n'entende pas un seul se plaindre au réveil.
Sans rien dire d'autre, il éteignit la lumière et disparu derrière la porte. Le silence qu'il laissa derrière lui, nous laissait, à Louie et à moi, prévoir ce qui allait se passer le lendemain matin : Papa allait être debout avant nous, et donc on allait prendre le petit déjeuné ensemble. Au pire des cas, on pouvait s'attendre à une leçon sur les sorties nocturnes. Au meilleur des cas: un petit dèj paisible.
J'espérais du fond du coeur que la seconde hypothèse se réalise.

Cinq minutes plus tard, Louie ronflait.
Moi de mon côté, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. La scène de ce soir défilait sous mes yeux. Et puis le regard de Louie...
Au fond de moi résonnait encore ses paroles « détaches toi des parents! »
Et si c'était ce qu'il fallait faire pour retrouver mon frère? Pour nous retrouver?







Les Pounies a écrit:
Et Linds dans tout ca: pas de favoritisme chez les admins
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange   Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange EmptyMer 29 Oct - 21:53

respect respect respect respect respect respect

coeur coeur coeur coeur coeur coeur

bravo bravo bravo bravo bravo bravo

panda panda panda panda panda

Trop contente qu'on ai enfinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn une suiteeeeeeeeeeeeeee

Merci Poune


J'avais même aps vu que j'avais pas commé ton avant dernier Post le mur pourtant je l'avais lu mdr!

Je peux pas tout oublié non plus mdr!

En tout cas, que c'est bon de te relire!

C'est toujours un plaisir immense que de rentrer dans la tête de Dannyyyyyyyyyyy et de penser toutes ces petites choses!

Ce que j'adore aussi chez toi, c'est ton soucis du détail, cette manière de nous parler d'un truc complètement anodin et de lui donner une dimension vie quoi!

C'est vraiment génial parce qu'après tout devient important, chaque chose, objet sensation à sa place dans ton histoire!

Tes descriptions sont un bijou, super réaliste et les émotions super réalistes mdr fufufu

Bravo en tout cas, se profile en tout cas à la fin de ton post quelque chose de pas très catholique parce que Danny pense que pour resserrer les liens avec son frère il faut qu'il s'éloigne de sa famille !

Bravo en tout cas, j'ai adoré tout le passage sur l'entrée des parents, notamment du père et aussi son entrée dans la chambre des frangins mdr, j'ai grave imaginé la tête de Danny et Louie et surtout Louie mdr qui se recouche!

Vraiment chouette comme d'hab ma belle

C'est du grand art!

Bravoooooooooooooooooooooo


La suiteeeeeeeeeeeeeeeee

révolutionnnnnnnnnnnnnnnnn mdr
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MessageSujet: Re: Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange   Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange EmptyJeu 30 Oct - 13:15

RRRhhhhhhaaaa tes com's m'avaient manqués!!! panda Trop!
Encore une fois merci pour tes encouragement.
Et voilà encore une suite.... faut que je me calme sinon je vais caller au mileu et tu devras encore attendre 1 an (/ma paaaaauuuuuvre!)

Allez...suite et Bonne Lecture
panda panda Gros bisous panda panda

Poune (/et pas nous?/non pas envie/REVOLUTION!)
panda panda panda panda panda panda (/j'adoooooore ce smiley/on s'en fiche)

-------------------------------------------------
Le réveil fut brutal.
Quelque chose me tomba dessus.
C'était de taille moyenne, moue, ça sentait mauvais.
Puis o me hurla dans les oreilles.
- Debout frangin!
Je renvoyai à Louie son coussin et m'extirpai du lit lentement après qu'il ait quitté la pièce.
Dans la cuisine, les parents étaient déjà debout. On les salua.
Apparemment papa n'avait rien à nous dire. Tant mieux pour nous. Intérieurement je remerciais maman de ne pas lui avoir dit qu'elle nous avait laissé sortir après 20h.
Tous les deux avaient l'air près à partir et avant même que je ne puisse poser la question, mon père nous informa du programme de la journée.
- Votre mère et moi commençons plus tôt ce matin. L'un de vous pose Angie à l'école.
- Les deux! proposa la petite avec un petit sourire malin à l'attention de Louie.
- Une double escorte pour la princesse! répondit-il avec un ton bourgeois et amusé.
- Et il faudra la chercher à l'école à 16h. Louie tu finis plus tôt je crois.
- Oui.
- Tu sais ce qu'il te reste à faire!
- Oui...chercher son Altesse Royale.
Il disait ça sur le ton de la plaisanterie, car il savait que cela faisait rire Angie. Mais au fond, il y avait un peu de vérité. Angélina avait toujours été gâtée, comme tout petite dernière qui se respecte, par nos parents, et Louie n'hésitait jamais à faire remarquer, voir à leur reprocher. Mais ce n'était pas pour autant qu'il ne l'aimait pas sa petite soeur, je crois qu'au fond, il devait être un peu jaloux. D'un autre côté je pense que moi aussi.

Le départ à l'école se fit, un peu après leur départ pour le travail. Tous les trois, armés de sacs lourds de cultures, nous nous dirigâmes vers l'école d'Angie. Tout se passa bien jusqu'à ce que Louie quitta notre chemin. Il prit à droite, nous à gauche.
- Tu fais quoi là. Avais-je lancé
- J'te laisse la petite. Je vais rejoindre Sonny.
- MErde Louie!
L'exclamation partit tout seule, ce fut presque un cri. Le regard de Louie se fit plus sombre. Je crois qu'Angie prit peur, ou qu'elle ne voulait tout simplement pas qu'on se dispute, car elle attrapa ma main et essaya de me tirer vers le chemin.
- Ecoute Danny, ça sert à rien qu'on soit deux à l'emmener. Tu la déposes, je la cherche. C'est le deal.
- Tu as la grande gueule devant moi, mais devant Papa...nada.
- La ferme... tu me parle pas sur ce ton. OK.
- Qu'estce que tu vas faire...hein... m'en coller une?
- Danny...supplia Angie
- Me cherche pas. prévint-il en me pointant du doigt.
Il me tourna le dos et continua son chemin tout seul, d'un pas rapide, les mains dans les poches.
- Ca va te retomber sur le coin de la fugure un jour. Avais-je crié à son attention.
Je n'ai jamaus su s'il m'avait entendu. Angie par contre, oui. Elle serra un peu plus ma main.
- On va être en retard.
Et on reprit la route.
- Il est allé où Louie?
- Voir un pote.
- C'est qui Sonny?
- Son pote.
- Tu es en colère?
- Oui.
- Contre moi?
La queston fut posée d'une voix si tremblante que je m'arrêtai net dans ma marche et me mis ne face d'elle. je pris cosncience du ton glacial vec lequel je lui avais répondu, et de la peur qu'il y avait dans ces petits yeux.
- Pourquoi je serais en colère contre toi mon ange?
- Car tu dois m'emmener.
- Je suis fâché contre Loui, pas contre toi.
Elle soupira profondément et me sourit. Elle me prit dans ses petits bras et continua son chemin, précédé par son idiot de grand frère, moi.

Lorsuqe je fus arrivé à mon collège, je rejoingnis tout de suite ma classe, qui venais juste d'entrer en salle. le professeur de physique me regarda avec dans les yeux une phrase non prononcée du genre : "tu as encore failli être en retard".
Louie en avait fait voir de toutes les couleurs à ce prof, lorsqu'il était du collège. Il avait don gardé un mauvais souvenir du spécimen Messer, et il n'hésitait pas à se venger sur moi.
La journée fut longue, et j'avais presque oublié ce qui c'était passé le matin. Puis vint le moment, où je devais changer de bâtiment, pour aller au sport. Il devait être dans les environs de 16h. Je m'avançais, avec un groupe de copains, jusqu'au moment où une voix que je connaissais trop bien, m'interpela. Je n'eus aucun problème pour reconnaître la voix de Louie. Les mains dans les proches je me dirigeaix vers lui, sans conviction. il était derrière le grillage, qui séparait l'enceinte de l'école au monde libre.
Il me regarda, me sourit.
- Qu'est-ce que tu veux.
- Je suis déolé pour ce matin. avait-il avoué. J'ai pas assuré
- Tu crois? mais je pense que tu sois venu ici, rien que pour ça.
- Je peux pas chercher Angie.
- Enfoiré...je le savais.
- Danny!
- Et le deal alors.
- Sonny m'a demandé un service. Si je refuse, je vais passer pour une tafiole. Je peux pas.
- Papa m'a demandé de chercher Angie. Si tu ne le fais pas, tu vas passer pour quelqu'un de mort.
- Tu peux le faire toi.
- Ce qui supposerai que je sèche les cours.
- C'est le dernier service que je te demande.
- Avant le suivant.
- S'il te plait. Je peux pas y aler de toute façon. Alors soit tu vas, et tout passe inaperçu. Soit Angie devrai attendre...on est tous les deux mots, car maman dira tout à propos de hier soir.
- Tu me fais chanter ou je rêve.
- Je te demande juste de sauver notre peau.
- La mienne est facile à sauver, car je suis loin de faire autant de conneries que toi.
"Bon Messer tu te magne!" cria le type un peu plus loin, accoudé à une voiture
- A toi de voir frangin.
Et il s'éloigna. Me laissant en plan devant le grillage.

un quart d'heure plus tard, j'arrivais à l'école d'Angie, pil au moment de la sortie. j'étais en nage, essouflé par le marathon que je venais de faire pour traverser le quartier. Au même moment dans le gymnase de mon collège, mon professeur devait noter mon absence.
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MessageSujet: Re: Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange   Vivre et oublier de mourir II: La fin de l'Ange EmptyJeu 30 Oct - 14:10

affraid affraid affraid affraid

T'es pas gentil Louie!

A cause de toi, Danny fait des bêtises, comment veux tu qu'il devienne ce qu'ile st deviendu si tu lui fais sécher les cours à tout bout de champs sans vraiment lui donner le choix!

J'adore Angie, elle est extra cette pitchoune, et j'adore sa relation avec Danny!

Louie, Louie, Louie, tu es entrain de merdouiller mon enfant, et tu vas le regretter!

En tout cas, c'est dur pour Danny, se retrouver entre ses parents, Louie, ses besoins personnels (en passant mdr, pourquoi il en aurait mdr) et sa petite sœur!

Tu t'ennuis pas Danny dis-moi!

Je t'engage comme nounou!

M'enfin, n'empêche, il va se faire coller, convoquer, disputer mdr, un super programme en perspective pour avoir sécher les cours!

Merci Louie, ou devrais-je dire Sonny!

Bravo ma belle, parce que c'est toujours aussi génial!

Grande fan que je suis je veux une suiteeeeeeeeeeeeeeee!

ptdr
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