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 Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]

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Lindsay
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Lindsay


Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 5 EmptyVen 22 Fév - 22:47

Chapitre 53



Une fois l’adresse écrite et confirmée, il ne fallut pas longtemps à Danny pour voir apparaître sur l’écran la fenêtre d’un site où était hébergé un fichier audio. Celui-ci portait le même nom que l’adresse qu’il venait de taper. Danny soupira avec angoisse. Un message de Sanchez, cela ne faisait aucun doute mais, … quel genre de message ? Il souffla en fermant les yeux et resta ainsi pendant quelques secondes pour réfléchir tant qu’il avait encore toute sa lucidité. Il ouvrit alors les paupières et se mit à chercher à côté de l’ordinateur une clé USB afin d’enregistrer une copie du fichier. Une fois l’enregistrement achevé, il s’empara d’écouteurs qu’il enfila sur ses oreilles. Il fixa intensément l’écran. Un nœud lui tordait le ventre et sa gorge devint soudainement sèche. Danny déglutit difficilement avant de, finalement, se décider à ouvrir le fichier audio. La voix perverse et cruelle de Sanchez se fit aussitôt entendre….

« Salut Messer. Je t’ai manqué ? Tu vois, je suis un homme de parole. Je t’avais promis que je m’occuperais bien d’elle et qu’elle se souviendrait longtemps de moi…. »

Danny serra les poings si fort que les jointures de ses doigts devinrent blanches.

« Et bien c’est fait… Maintenant, elle ne m’oubliera jamais ! Au fait, merci de me l’avoir prêtée….(légers rires) Tu sais, elle a été parfaite et je me suis régalé. C’est dingue, j’ai jamais autant pris mon pied en tirant un coup ! Mais trêve de bavardage, il est temps pour toi aussi d’apprécier le moment…. »

Une vague de frissons déferla en lui, ses poings se desserrèrent et les traits de son visage se muèrent en une expression d’effroi. Il n’avait pas osé ? Il n’avait pas fait ça ? Danny s’apprêtait à porter ses mains sur les écouteurs dans le but de les ôter quand il entendit les dernières recommandations de Sanchez …

« … Juste un petit conseil, si tu veux pouvoir me retrouver, écoute l’enregistrement jusqu’au bout… »

Danny n’en fit donc rien. Il avait bien trop envie de mettre la main sur ce salopard ! Il ne pouvait pas se faire à l’idée qu’il lui échappe sous prétexte qu’il n’aurait pas eu le courage d’écouter une bande sonore jusqu’au bout, si épouvantable soit elle. Et ça, Sanchez l’avait compris. Il l’avait décidément bien cerné. Danny stoppa seulement quelques instants l’enregistrement pour se préparer à ce qu’il allait entendre mais aussi pour vérifier où en était Don. Celui-ci était en train de se choisir un encas dans le réfrigérateur. Le jeune homme souffla fortement, fixa le vide devant lui et remis en marche la bande.

Au début, il n’entendit que le grésillement sourd de l’enregistrement puis soudain… des bruits de lutte, de coups, auxquels vinrent se mêler rapidement des pleurs et des cris perçants de terreur ! Les cris d’une femme. Ceux de Lindsay. Cris entrecoupés de terribles « non !!! » déchirants, d’appel à l’aide et de supplication.

Danny ferma les yeux et serra les dents. La réalité qu’il écoutait était bien plus effroyable que ce qu’il avait pu imaginer dans ses cauchemars. Une larme coula sur sa joue.

« C’est qu’elle a de la ressource la petite ! Une vraie tigresse ! J’aime ça !» balança Alvarez dans un ricanement.
« Tenait la fermement !! » lança Sanchez.
C’est alors que les cris cessèrent brusquement laissant place à un silence voilé seulement des sanglots de Lindsay, comme si quelque chose l’avait obligé à se taire.
« Chuuuut ma belle. Faut pas hurler comme ça, de toute façon personne ne peut t’entendre ici, personne ne viendra te sauver. Alors m’oblige pas à taillader ton joli visage avec cette lame ma princesse ! Tu m’entends ? Sois sage ! , lui rétorqua Sanchez d’une voix calme mais menaçante.
- Pitié, ….. pitié, non ! … Ne faites pas ça ! , implora Lindsay en pleurs.
- Pense à quelque chose d’agréable ! Tiens, pense à ton mec ! Tu sais, celui avec qui tu avais rendez-vous ce soir. …Oui, ….surtout, pense très fort à lui quand on s’enverra en l’air tous les deux ! Pense à lui quand je te caresse ! Pense à lui quand tu me sentiras dans ton corps ! , lui susurra Sanchez d’une voix pleine de perversité et de satisfaction.
- Je vous en prie, non ! , sanglota la jeune femme. »


Danny posa ses coudes sur le bureau et enfouit son visage dans ses mains et il sanglota. Lindsay savait effectivement depuis le début qu’elle avait été violée par sa faute. Comment pourrait-elle lui pardonner l’enfer qu’elle avait vécu ? Comment pourrait-il se le pardonner un jour ?

Le son de vêtements déchirés accompagné d’un « Non !!!! » lancinant se fit alors entendre. Une agitation. Lindsay se mit à crier son refus une nouvelle fois mais ses hurlements et ses sanglots s’étouffèrent comme si on lui couvrait la bouche. Sanchez poussa un long et profond soupir de plaisir.

« Non !!! » laissa s’échapper Danny sans s’apercevoir qu’il venait de prononcer ce mot tout haut. Ses sanglots redoublèrent mais il essaya de les étouffer en collant une main sur sa bouche. Sanchez était en train d’abuser de la femme qu’il aime sans qu’il puisse rien faire pour l’en empêcher ! Et c’était tout bonnement ce que ce monstre désirait. Que Danny assiste au viol sans pouvoir la sauver. Tout comme dans son cauchemar, il était impuissant et avait l’impression qu’un mur invisible et infranchissable le séparait d’elle.

S’en suivirent d’autres soupirs qui s’accélérèrent et s’intensifièrent en râles de gémissements bestiaux et écœurants jusqu’à l’épouvantable jouissance finale.

Danny sentit son estomac et ses boyaux se tordre, l’air dans ses poumons se raréfier et son cœur se broyer dans un étau de douleur. Son corps, quant à lui fut prit de tremblements incontrôlables.

Le monstre reprit son souffle et son rire hideux se mêla à la plainte lancinante de Lindsay à qui on venait manifestement de libérer la bouche.
« Merci ma princesse. J’ai vraiment apprécié ce moment. »
A cet instant, l’enregistrement dans l’entrepôt sembla se couper laissant à nouveau place aux crépitements de la bande sonore jusqu’à ce que l’abject Sanchez reprenne la parole.
« J’espère que ça t’a plus Messer ! Si tu veux qu’on en discute autour d’une bonne bière, Rejoins-moi à l’endroit qu’affectionnait Cécilia quand elle était enfant. Seul. »


Il arracha les écouteurs de ses oreilles et les jeta violemment sur le bureau. Sa vision se troubla et la boule qu’il avait au ventre se fit plus présente que jamais. Danny, prit de nausées, se leva brusquement. Il s’appuya d’une main sur le bureau, se courba et vomit sur le sol.

« Je te tuerai ! Je te tuerai ! » prononça t-il de rage en serrant les dents, avant de ne pouvoir laisser s'échapper une quinte de toux douloureuse.

Il s’essuya ensuite vite la bouche et enleva ses lunettes pour faire disparaître les traces de ses pleurs avant que Don ne s’aperçoive de quoi que soit. C’était décidé. Il fallait qu’il aille au rendez-vous que Sanchez lui avait imposé. Tout cela ne pouvait plus continuer. Il ne le supportait plus. Le jeune homme tenta alors de se calmer et de récupérer toutes ses facultés. Il mit dans la poche de son jean la clé USB, prit le dossier des deux Tanglewoods tués entre ses mains et se dirigea vers Don qui était à présent prêt à entrer dans la salle où il se trouvait. Danny fit un effort incommensurable pour lui dissimuler ce qu’il venait de vivre quand il fut en face de lui.

Danny : Don, je vais devoir aller voir Sid pour vérifier quelques détails sur les corps des deux Tanglewoods.
Don, finissant son sandwich : Ok. Donc on descend à la morgue ?
Danny : Oui mais avant, il faut que je dépose des papiers sur le bureau de Mac. J’en ai pour deux minutes. Tu m’attends à l’ascenseur ?
Don : Ouais. On fait comme ça.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 5 EmptyVen 22 Fév - 22:47

Danny partit alors immédiatement en direction du bureau de Mac. Don le regarda s’éloigner d’un air soucieux. Il avait en effet remarqué ses yeux rougis. Cependant, il ne s’en inquiéta pas outre mesure, étant donné que son ami venait de la pièce où étaient entreposées toutes les affaires de Lindsay. Nul doute que de poser les yeux sur celles-ci devait lui serrer le cœur à chaque fois. Il se dirigea donc vers les ascenseurs pour y attendre patiemment son ami.

Danny arriva et entra dans le bureau de son patron. Il soupira en fixant le fauteuil de celui-ci. Il lui devait tellement. Il baissa les yeux tristement sachant pertinemment que Mac réprouverait avec force ce qu’il s’apprêtait à faire. Il releva le regard et soupira avant de s’approcher du bureau. Il sortit alors de sa poche la fameuse clé USB pour l’y déposer. Il arracha ensuite une page blanche, prit un stylo et y écrivit ce simple mot :

« Pardon ».

Un mot qui était lourd de sens et qui exprimait tous ses regrets, sa peine et son désespoir. Il n’avait pas souhaité en arriver là. Il aurait tellement voulu que tout se passe autrement. Il aurait voulu ne jamais devoir décevoir cet homme à qui il vouait une admiration et un respect infinis. Cet homme qui lui avait donné sa chance un jour et qui lui avait accordé sa confiance. Danny reposa doucement le stylo et porta la main sur sa plaque de flic pour la décrocher de sa ceinture. Il la serra fortement dans sa paume et la fixa intensément. Elle signifiait tant pour lui. Il s’était tant battu pour l’obtenir, pour avoir le privilège et la fierté de la défendre, de la servir. Il ne voulait surtout pas souiller de ses actes ce qu’elle représentait, ni entacher la réputation du laboratoire ou de ses collègues. S’il devait commettre l’irréparable ce ne serait pas en tant que « flic » mais en tant qu’ « homme ». Sur la feuille blanche, il plaça sa plaque et la clé USB. Il ferma les yeux quelques instants, releva la tête et quitta la pièce sans ne plus porter le moindre regard sur le bureau, sur tout ce qu’il laissait derrière lui. Il était trop tard maintenant. Il ne lui était plus possible de faire marche arrière tant sa détermination d’en découdre avec Sanchez était grande.

Il rejoignit Don près des ascenseurs. Les portes s’ouvrirent et Danny le laissa passer en premier. Il soupira légèrement de soulagement. Personne d’autre n’était à l’intérieur. Il appuya alors sur le bouton indiquant l’étage. Il déglutit et les battements de son cœur s’accélérèrent tandis qu’il regardait fixement son ami pénétrer dans l’ascenseur. Il porta alors discrètement sa main dans son dos pour se saisir de l’objet qui n’allait pas tarder à servir son plan. Il fallait qu’il soit précis et rapide. Il n’aurait pas de deuxième occasion. Les portes commençaient à se refermer et Don à se retourner quand soudainement Danny le plaqua violemment contre la paroi du fond. Dans la continuité et la vivacité de son geste, il l’écrasa de tout son poids pour l’immobiliser et lui tordre un bras dans le dos. « Danny, mais qu’est-ce que… ? » lança Don, surpris. Avant même qu’il n’eut le temps de réaliser ce qui venait de se passer, il se retrouva menotté à la barre métallique pour handicapés au fond de l’ascenseur. Après avoir subtilisé la clé des menottes de Don, Danny le lâcha et s’éloigna rapidement pour aller s’adosser à l’autre bout de la cabine contre les portes fermées. Son ami, fou de rage, s’acharna à tirer sur la chaîne des menottes pour essayer de se libérer. Peine perdue. Il était solidement attaché. Il fustigea alors le jeune expert du regard. Un regard dans lequel Danny put lire toute sa colère et son angoisse. Don avait immédiatement comprit ce qu’il comptait faire.

Don, hurlant : Bordel Danny, qu’est-ce que tu fous ? Détache-moi tout de suite ! Tu m’entends !

Le jeune expert, dont la respiration était tremblante, le fixa d’un regard désolé et se contenta de remuer négativement la tête.

Don, hurlant : Danny détache moi ! Merde !

Les yeux de Danny se mirent à briller. Il regrettait ce qu’il était contraint de faire subir à Don mais il n’avait pas le choix.

Danny, secouant la tête, la voix émue : Non. … Je suis désolé.

Don, furieux et inquiet : J’en ai rien à foutre de tes excuses ! Je veux que tu m’enlèves ces putains de menottes ! Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Il t’a contacté c’est ça ? C’est ça hein Danny ?

Celui-ci resta silencieux. Il serra les lèvres et ferma les yeux desquels s’échappa une larme. Don avait sa réponse.

Don : Et qu’est-ce que tu veux faire hein ? Aller le trouver ? Et puis quoi ? Le buter ? C’est ça ? Lui mettre une balle entre les deux yeux ? C’est vraiment ça que tu veux Danny ?

Danny rouvrit les yeux emplis de chagrin.

Danny, hurlant, un sanglot coincé dans le fond de sa gorge: J’en peux plus Don ! Tu comprends j’en peux plus !! (Les larmes inondant son visage) Ce type a détruit ma vie, tous ceux que j’aimais !!! Il faut que tout ça s’arrête !!! (hurlant plus fort) Il faut que tout ça s’arrête !!!

Don, les yeux humides : Mais qu’est-ce qu’il t’a encore fait ce salopard ? C’était quoi son message ?

Danny, ayant toujours l’enregistrement audio qui résonnait en boucle dans sa tête, serra les paupières avant de faire face à nouveau au regard de Don.

Danny, un sanglot dans la gorge : Tout est expliqué sur le bureau de Mac.
Don : Danny, tu peux pas faire ça ! Baisse pas les bras maintenant ! On finira par le coincer…
Danny, le coupant, déterminé : Non, il est trop tard ! … je suis désolé ….. mais j’ai plus le choix…. Ce sera lui … ou moi !
Don : Arrête Danny, tu peux pas parler comme ça ! Tu peux pas faire ça ! T’es pas un assassin ! Tu crois vraiment pouvoir réussir à tuer un type de sang froid !
Danny : C’est pas la peine d’essayer de m’en dissuader. Ça marchera pas….

Don soupira en fermant les yeux pour essayer de se calmer et tenter de reprendre les rennes d’une situation qui lui échappait totalement.

Don, calmement : Ecoute, détache-moi et on va aller à son foutu rendez-vous ensemble !

La réaction de Danny fut vive et immédiate. La seule pensée que Sanchez puisse s’en prendre à Don après Louie, Cécilia et Lindsay le terrifiait et le paniquait.

Danny, effrayé, secouant la tête, haussant la voix : Non ! … Non ! …. Il te tuerait et ça je veux pas ! Je veux plus que les gens qui me sont proches souffrent ou meurent à cause de moi !

Don : Mais Danny, il me fera rien. On le coincera avant ! Il faut que t’appelles Mac..
Danny : Tu crois sincèrement qu’il se montrera si j’y vais avec des renforts ? Et puis après, qu’est-ce qu’il ferait pour se venger de ça ? A qui il s’en prendrait la prochaine fois sans qu’on s’y attende ?
Don, le regard implorant : Danny, je t’en prie ..
Danny, des larmes coulant le long de ses joues : Insiste pas, ça sert à rien ! J’appellerai pas Mac et je te détacherai pas…

Don ferma les yeux, désespéré de ne pas réussir à dissuader son meilleur ami de commettre la plus grosse erreur de sa vie.
Danny entrouvrit la bouche pour reprendre son souffle et apaiser sa peine. Il mit la tête en arrière pour l’appuyer contre les portes. Le doux tintement de l’ascenseur résonna. Ils étaient arrivés à destination. Au sous sol. Là où il y avait peu de monde la nuit. Don secoua la tête. Ce son lui fit comprendre que tout lui échappait. Que son ami allait sortir de l’ascenseur dans quelques secondes et qu’il ne pourrait rien faire pour l’en empêcher. Les portes s’ouvrirent et Danny les bloqua un instant avec sa main. Il regarda son ami désemparé et lui adressa quelques derniers mots.

Danny, le fixant dans les yeux, la voix empreinte de tristesse : … Don, … je voudrais juste te remercier … pour tout ce que t’as fait pour moi, te remercier d’avoir toujours été un ami si présent. T’as toujours été un pote super et j’ai vraiment apprécié toutes nos parties de rigolades …

Le souffle de Don devint soudain alerte. Il déglutit douloureusement. Il avait l’impression d’entendre Danny prononcer ses dernières paroles. La panique le prit.

Don, paniqué, une larme coulant sur sa joue : Arrête….Arrête de parler comme si on allait plus jamais se revoir ! Je t’interdis de me parler comme ça !

Les yeux humides, Danny fixa le vide devant lui puis tourna la tête vers Don. Il souffla et reprit la parole d’une voix très posée mais empli de peine et de désespoir.

Danny : J’aurais voulu que ça se passe autrement…. Mais c’est pas moi qui ai choisi.

Le regard bleu perçant de Don se voila de larmes et un silence assourdissant envahi l’ascenseur avant que Danny ne reprenne finalement la parole, des larmes silencieuses glissant sur ses joues.

Danny, le fixant dans les yeux : Tu peux faire quelque chose pour moi ?.... Dis à Lindsay combien je suis désolé de tout ce qui s’est passé et puis… dis lui que je l’aime.
Don : Non Danny, tu le feras toi-même parce que je lui dirai pas ! (haussant le ton) Tu m’entends je lui dirai pas !
Danny : Tant pis.

Sur ces derniers mots, Danny appuya sur le bouton du 38ème étage et lâcha les portes avant de quitter l’ascenseur sans se retourner.

Don, hurlant sa peine et sa colère : Danny, t’es qu’un ptit enfoiré ! Reviens ! Fais pas ça ! reviens tout suite ici ! Fais pas ça !

Mais les cris de Don n’y firent rien. Danny poursuivit son chemin. Les portes de l’ascenseur se refermèrent.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 5 EmptyVen 22 Fév - 22:47

Chapitre 54


Don, hurlant de colère et de peine : Et merde !

L’ascenseur commença son voyage jusqu’au 38ème étage. Don ferma les yeux, serra les lèvres, les dents puis passa sa main libre sur son visage désespéré. De rage, il tira à nouveau sur cette foutue chaîne qui le retenait prisonnier et qui l’empêchait d’agir. Il s’en voulait de s’être fait piéger aussi bêtement ! Il secoua la tête. Il aurait dû s’apercevoir que quelque chose clochait, que Danny ne jouait pas franc jeu avec lui. Son meilleur ami se précipitait droit dans la gueule du loup et lui était coincé dans ce maudit ascenseur ! Il sortit son portable de la poche de sa veste et rechercha le numéro de Mac. Comment allait-il lui annoncer que Danny lui avait filé entre les doigts une fois de plus ? Il souffla profondément avant d’enclencher l’appel.

Mac : Taylor.

Don soupira en entendant la voix de Mac. Un nœud lui serrait la gorge.

Don : Mac, c’est Don …

Il déglutit et ferma les yeux un instant et balança la nouvelle sans ménagement.

Don : … Danny s’est tiré.
Mac, surpris et inquiet : Quoi ?
Don, la voix muée par l’émotion : Il s’est barré je vous dis ! Il est parti régler ses comptes avec Sanchez et il avait l’air de savoir où le trouver.

Don entendit un crissement de pneu et une sirène se mettre en marche.

Mac, furieux : Mais comment c’est possible ? Vous étiez sensé le surveiller !
Don : Je sais Mac. Je suis désolé mais … il m’a joué un putain de sale tour et je l’ai pas vu arriver !
Mac : Comment sait-il où le trouver? Sanchez l’a contacté ?
Don : Oui. Par téléphone je crois. … (Haussant légèrement le ton, furieux contre lui-même) Je me suis pourtant éloigné de lui que cinq minutes Mac et ce connard a dû l’appeler à ce moment là !
Mac : Il vous a raconté ce que Sanchez lui a dit ?
Don : Non, tout ce qu’il m’a dit c’est que tout était expliqué sur votre bureau.
Mac, énervé : Et bien allez voir ce dont il s’agit !
Don : J’aimerais bien …
Mac : Mais ?
Don : Je suis,… comme qui dirait un peu coincé pour l’instant….
Mac fronça les sourcils : ….. Je ne comprends pas…

Don soupira. Raconter à Mac la façon dont Danny l’avait mis hors course pour échapper à sa surveillance ne lui plaisait guère.

Don, légèrement agacé : Danny s’est arrangé pour me piéger dans l’ascenseur.
Mac, surpris : Il l’a bloqué ?
Don : Non, l’ascenseur fonctionne très bien Mac. C’est moi qui suis … (Agacé et honteux) menotté à l’intérieur.

Mac : Je vois. Essayez de vous sortir de là Don. Nous sommes au labo dans cinq minutes. On vient de cueillir Maestri. Je vais appeler le lieutenant Maka pour qu’elle procède seule à l’interrogatoire.
Don : Ok. A tout de suite.

Les deux hommes raccrochèrent alors que l’ascenseur arriva au 38ème étage. Les portes s’ouvrirent et Don tomba nez à nez avec Adam. La première réaction du scientifique en apercevant le jeune lieutenant menotté au fond de la cabine fut la stupéfaction. La deuxième, … une envie irrésistible de rire. Il se retint cependant de la laisser s’exprimer comprenant rapidement le tragique de la situation.

Don, le pointant du doigt : Surtout, te fous pas moi …
Adam, levant les mains : Non, non, … j’en avais pas l’intention. …. (Fronçant les sourcils) Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Où est Danny ? C’est lui qui t’as attaché ?
Don , exaspéré : Oui, c’est lui. Ce ptit enfoiré m’a eu par surprise et a mis les voiles.
Adam, surpris : Quoi ?
Don : Oui… t'as bien entendu, il a mis les voiles pour retrouver Sanchez ! Ce salopard l’a contacté et a dû tout faire pour qu’il ait envie de me fausser compagnie (furieux contre lui-même) Qu’est-ce que j’ai pu être con !
Adam, fronçant les sourcils : Il l’aurait contacté tu dis ?
Don : Oui.

Adam n’avait maintenant plus du tout envie de rire. Son regard s’assombrit et se porta dans le vide.

Don, fronçant les sourcils : Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Adam, inquiet, comprenant : Je viens juste de…… de remarquer que quelqu’un avait vomi dans la salle d’expertise. (Il soupira) Il a dû lui dire vraiment des trucs horribles pour le rendre malade à ce point ! C’est pas le genre de Danny !
Don, soupira : Oui, c’est certain. Alors justement ne perdons pas de temps Adam, faut agir ! Reste pas planté à me regarder comme ça et trouve un moyen de m’enlever ces saloperies de menottes ! Mac sera là dans moins de cinq minutes !
Adam : Euh….oui, ok, j’y vais.

Après avoir bloqué l’ascenseur au 38ème étage, Adam courut chercher l’outil approprié afin de forcer la serrure des menottes. Il revint rapidement et libéra Don de ses chaînes. Aussitôt le jeune lieutenant sorti de la cabine, ils se précipitèrent vers le bureau du chef des locaux. A peine fussent-ils entrés dans la pièce que Mac et Jack firent leur apparition dans les couloirs du labo. Tous deux se hâtèrent également pour les rejoindre. Quand ils entrèrent à leur tour, ils constatèrent que Flack et Adam fixaient avec inquiétude des objets qui étaient posés sur le bureau. Sans prononcer le moindre mot, Don releva les yeux vers Mac avant de les abaisser à nouveau en direction des objets. Le chef de la scientifique déglutit et s’approcha. Quand il aperçut la plaque de Danny accompagnée de ce simple « pardon » qui lui était adressé, son cœur se serra et son regard devint brillant. Mac savait tout ce que cet insigne représentait aux yeux de son jeune protégé. Il savait combien il avait bataillé dur pour l’obtenir, pour être admis et respecté dans la profession. Il savait également combien Danny avait fait d’efforts pour être digne de sa confiance et pour qu’il soit fier de lui. En effet, au fil des enquêtes tantôt éprouvantes tantôt insolites les deux hommes avaient appris à se connaître et à s’apprécier. Au fil des années, un lien particulier s’était tissé entre eux, un lien basé sur un respect mutuel et une amitié presque filiale. Alors, à la vue de ce petit mot écrit en noir sur cette page blanche, Mac fut bouleversé. Parce qu’il comprenait tout ce que cela impliquait. Parce qu’il comprenait combien sa décision avait dû être pénible à prendre. Il frissonna et eut soudain peur. Pour qu’il en soit venu à cette extrémité, laissant derrière lui tout ce en quoi il croyait, Danny devait avoir atteint le fond du gouffre. Il porta alors un regard empli d’appréhension sur la clé USB que le jeune expert leur avait laissé. Elle devait en effet renfermer la raison pour laquelle Danny avait décidé de tout laisser tomber et d’agir de façon suicidaire.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 5 EmptyVen 22 Fév - 22:48

Mac soupira pour reprendre l’entière possession de ses moyens et s’assit rapidement dans son fauteuil. Il se saisit alors de la clé USB et la connecta immédiatement à son ordinateur. Les trois hommes se placèrent derrière lui. A l’ouverture du média, ils constatèrent aussitôt que le message était un fichier audio. Mac allait ouvrir le fichier quand soudainement quelqu’un frappa à la porte. Ils fixèrent tous les quatre l’intrus qui se révéla n’être que Sheldon. Celui-ci entra. Il avait le regard grave et interrogateur. Il se demandait ce que pouvait bien signifier cet attroupement dans le bureau de Mac . Très certainement rien de bon.

Sheldon, dans l’embrasure de la porte : Mais qu’est-ce qui se passe ?
Don : Sanchez a réussi à contacter Danny et ….. Danny est parti à sa recherche.
Sheldon : Quoi ? C’est pas vrai ! T’étais pas sensé …
Don, énervé : …. Si ! Je sais que tout est ma faute ! … J’ai été trop con !
Mac : Il aurait trouvé un moyen de fuir avec n’importe lequel d’entre nous Don.
Don : Oui, mais c’est moi qui me suis laissé surprendre et qui l’ai laissé filé ! Pas vous ! S’il lui arrive quelque chose Mac, je ne me le pardonnerais jamais !
Mac : On va le retrouver.

Sheldon s’approcha à son tour de l’écran et remarqua ce qui y était affiché.

Sheldon, montrant du doigt l’écran : Qu’est-ce que c’est que ça ?
Mac : Le message que Sanchez a envoyé à Danny. On s’apprêtait justement à l’écouter. Fermez la porte.

Sheldon s’exécuta et Mac mit en route la bande. Quand ils entendirent la voix de Sanchez suggérer à Danny qu’il était tant pour lui aussi d’apprécier le moment, la colère et l’écœurement montèrent en chacun d’eux. Et quand ils entendirent les prémices du viol, un terrible effroi figea les traits de leur visage. Mac stoppa l’enregistrement.

Don, furieux et stupéfait : Le salop ! Il a quand même pas tout enregistré ?

Jack ferma les yeux. Un horrible nœud lui tordait le ventre et lui serrait la gorge.

Adam, déstabilisé et nauséeux, pointant du doigt la porte : Je ….. je crois que je vais sortir.

Mac acquiesça en silence et avec sollicitude. Il comprenait tout à fait la réaction d’Adam et aurait probablement fait de même si cet enregistrement n’était pas le seul moyen de retrouver Danny avant qu’il ne soit trop tard. Il remit en marche la bande. Le moment qui s’en suivit sembla durer une éternité et fut très difficilement supportable pour les quatre hommes.

« …. J’espère que ça t’a plus Messer ! Si tu veux qu’on en discute autour d’une bonne bière, Rejoins-moi à l’endroit qu’affectionnait Cécilia quand elle était enfant. Seul. »

Un silence pesant et angoissant envahit la pièce à l’instant où l’enregistrement s’arrêta. Il leur fallut à tous quelques secondes pour se remettre du choc émotionnel qui les avait frappé mais aussi pour accuser le coup de la déception qu’avait provoqué la fin du message.

Jack, serrant les dents : Ce fils de pute est ignoble ! Je comprends que Messer ait eu envie de lui mettre la main dessus ! Faut qu’on coince ce type !

Don et Mac, surpris par la réaction et les paroles de Jack, tournèrent instantanément le regard vers lui.

Sheldon : Oui, mais le problème c’est que seul Danny peut comprendre de quel endroit il s’agit ! (s’adressant à Don) … A moins qu’il t’en ait déjà parlé ?
Don : Non. Y a un mois je ne connaissais même pas l’existence de Cécilia !
Mac, regardant dans le vague : … Louie …. (Puis se levant et regardant les autres) …Louie sait peut-être.
Don : Exact. Il la connaissait lui aussi.

Mac s’empara aussitôt de son portable et dut appeler plusieurs personnes avant d’avoir la possibilité de parler enfin à Louie Messer qui était toujours à l’hôpital sous bonne garde.

Louie : Lieutenant Taylor ?
Mac : Louie, nous avons de graves problèmes et j’ai besoin d’une information urgente.
Louie : Quel genre d’information ?
Mac : Le genre qui pourrait bien sauver la vie de votre frère.
Louie, soudain mort d’inquiétude : Quoi ? Mais qu’est-ce qui s’est encore passé ?
Mac : Ce serait trop long de tout vous expliquer. Mais pour faire court, disons que Sanchez s’est échappé et qu’il a décidé de se venger et de jouer avec Danny. Pour l’atteindre, … (Mac soupira) … il s’en est pris à sa petite amie…
Louie : à Lindsay ?
Mac : Oui, c’est ça…
Louie : Merde, l’enfoiré ! (appréhendant la réponse)….. Il…… il l’a tuée ?
Mac : Non, elle est en vie …. Mais là, Danny a disparu. Il veut coincer Sanchez et est parti se foutre dans la gueule du loup ! Ce salopard l’a contacté à notre insu en lui envoyant un enregistrement audio et il lui a donné rendez-vous dans un endroit connu d’eux seuls et peut-être j’espère bien de vous.
Louie, inquiet, comprenant l’urgence de la situation : Allez y. Où lui a-t-il donné rendez-vous ?
Mac : Dans un endroit que Cécilia affectionnait dans son enfance. Vous avez une idée de ce que ça peut être ?
Louie : Que Cécilia affectionnait dans son enfance ? (Louie souffla) Vous en avez de bonnes, ça remonte loin !
Mac : Je sais, mais faites un effort Louie. Il ne nous reste que peu de temps avant que Danny ne le tue ou plutôt, je le crains fort, … qu'il ne soit tué par Sanchez.
Louie : J’essaie mais je ne vois pas. Cécilia ne se confiait pas à moi …
Mac : Réfléchissez Louie, Danny ne vous a jamais parlé de ce qu’aimait faire Cécilia ou alors d’un endroit où ils étaient souvent tous les deux ? Même un endroit insolite ….
Louie , réfléchissant : Attendez .... oui, je me souviens maintenant ! Il y a bien un endroit où ils étaient souvent fourrés tous les deux. Un foyer de quartier du côté de Sullivan Park …. . Quand on était gosse, Danny se plaignait toujours que Cécilia voulait y rester des heures. Elle adorait aller écouter ceux qui venaient raconter des histoires à la bibliothèque. Et comme lui, ça le gonflait, pendant c’ temps-là, il allait jouer au Base Ball avec les autres gamins.
Mac : Ok, c’est le seul endroit qui vous vienne à l’esprit ?
Louie : Oui, c’est tout ce que je vois mais y a un bail que c’foyer est fermé maintenant !
Mac : Les bâtiments existent toujours ?
Louie : Ouais, je crois.
Mac : C’est un lieu isolé ?
Louie, fermant les yeux et soupirant, de plus en plus inquiet : Oui.
Mac : Alors, c’est sûrement le bon endroit.
Louie : Bordel Taylor mais qu’est-ce que ce que ce fumier a fait à Lindsay ?
Mac, déglutit et soupira, hésitant : Il … il l’a violée.
Louie, serrant les dents : Le fils de pute ! Si seulement j’étais pas cloué ici, j’peux vous dire que Sanchez passerait un sale quart d’heure ! Faut que vous l’arrêtiez !
Mac : Oui, c'est ce qu'on compte bien faire. Je vous laisse, on file là bas tout de suite.
Louie, les yeux brillants : Sortez le de là Taylor … S’il vous plait sortez-le de là.
Mac : Je ferai tout ce que je pourrais Louie.

Mac raccrocha.

Une fois la conversation terminée, Louie serra si fortement le téléphone dans sa main que tout son bras se mit à trembler. Soudain, de rage, il balança l’appareil contre le mur sur lequel il se brisa. « Salop ! », cria-t-il en accompagnant son geste. Il passa une main sur son visage. Ne pouvoir agir et devoir attendre le mettait hors de lui. Louie avait peur. Il avait terriblement peur de perdre son jeune frère. Il dut cependant rapidement se calmer pour éviter que ses gardiens ne réagissent trop vivement contre lui.

Mac, de son côté, informa aussitôt toute l’équipe du nouvel élément obtenu de Louie. Malgré son interdiction de travailler sur le terrain, Sheldon insista pour les accompagner et Mac finit par céder. C’est ainsi que les quatre hommes s’engouffrèrent et disparurent dans l’ascenseur, sous le regard extrêmement inquiet d’Adam.


Près de Sullivan Park.... 3 h 00

Dans un vieux bâtiment abandonné, dont les fenêtres du rez de chaussées étaient condamnées par des planches clouées, une porte s’entrouvrit. Un faisceau de lumière voilé de poussière s’insinua à l’intérieur et perça l’obscurité. La porte s’ouvrit alors davantage et la silhouette de Danny apparut dans la clarté de la pleine Lune. Méfiant et pointant devant lui son arme accollée à sa lampe torche , il scruta rapidement le moindre recoin de la pièce avant de s’y aventurer. Les battements de son cœur résonnaient dans sa poitrine, sa respiration était alerte, et ses pas prudents. Il souffla, continuant toujours sa progression et regarda tout autour de lui. Il s’agissait d’une sorte d’ancienne salle de jeu. Deux tables de ping-pong délabrées et poussiéreuses trônaient encore sur la gauche. De nombreuses chaises et tables qui avaient fait leur temps étaient empilées le long de murs crasseux et tagués. Danny remarqua également sur le sol la présence de quelques matelas, de débris et de seringues lui indiquant que ce lieu avait déjà dû servir de squatte aux junkies. Sa gorge était sèche. Il déglutit et passa sa langue sur ses lèvres. Il avait du mal à reconnaître l’endroit chaleureux où il avait passé tant de temps avec Cécilia quand il était gamin. Une fois à l’autre bout de la pièce, le jeune homme passa une porte coupe feu et emprunta un long couloir jusqu’à ce qu’il arrive au pied d’un large escalier. Mais où était donc ce salopard de Sanchez ? Pourquoi ne se montrait-il pas ? Pourquoi ce silence ? Un silence si pesant et si peu rassurant. Danny porta le regard vers l’escalier. La bibliothèque. Il se souvint qu’elle se trouvait à l’étage. Il éteignit sa lampe, la clarté de la lune éclairant suffisamment les escaliers depuis les grandes fenêtres de l'étage. Il souffla fortement à nouveau pour tenter d’extirper l’angoisse qui s’était emparée de lui puis commença prudemment à monter les marches. Une fois arrivé en haut, il prit le couloir de droite, celui qui menait à la bibliothèque dont il pouvait distinguer la large entrée faiblement éclairée au bout du couloir. Plus il s’approchait et plus son souffle devenait oppressant. Des gouttelettes de sueur apparurent sur son front et ses mains commencèrent à devenir moites autour de son arme. Le bout du couloir l’obsédait. Sanchez devait très certainement s’y trouver...

... Soudain, un bruit. Un grésillement. Danny sursauta. Des cris, des pleurs, des gémissements monstrueux. Des sons ignobles qui provenaient de la bibliothèque. Plus de doute, Sanchez était bien là. Il entra dans celle-ci. C'était une immense pièce faiblement éclairée où étaient encore disposées des rangées de vieilles et grandes étagères sans aucune valeur. Les livres avaient disparus de leurs étalages. Ses mains se mirent à trembler et ses yeux devinrent brillants. Danny serra les dents. Il devait absolument faire abstraction de cet enregistrement atroce pour rester concentré et ne pas se laisser surprendre. Mais c’était si difficile ! C'était si pénible et douloureux d'entendre à nouveau les cris de désespoir de Lindsay et le souffle écoeurant de Sanchez... Danny n'arrivait pas à les ignorer.... Trop tard. Le jeune homme frissonna soudain. Les traits de son visage se figèrent et chaque parcelle de son corps se paralysa quand il sentit le canon froid d’un flingue se poser sur sa nuque …
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 5 EmptyVen 22 Fév - 22:48

Chapitre 55



Sanchez : C’est vraiment trop facile ! Lâche ton flingue Messer et mets tes mains bien en vue !

Danny tressaillit et ferma les yeux en entendant le déclic de l’arme pointée sur sa tête. Il commença alors à baisser lentement la sienne pour finalement la lâcher avant d’écarter et de lever légèrement les mains. Sanchez fit alors glisser le révolver sur le sol loin de lui avec le pied.

Danny, ne voyant toujours pas Sanchez : Pourquoi t’en finis pas tout de suite ?
Sanchez : Ce serait pas amusant. On a encore des choses à se dire toi et moi ….

Sanchez sourit et approcha son visage de la nuque de Danny qui sentit alors son souffle chaud lui effleurer la peau. L’enregistrement du viol résonnait toujours dans la pièce.

Sanchez, murmurant : Tu l’entends ? Tu crois qu’elle a aimé elle aussi ?

Il s’éloigna et lâcha un rictus écœurant.

Sanchez : En tout cas, je me suis amusé, c’était un sacré bon coup !
Danny : Va te faire foutre !
Sanchez, sèchement : Avance !

Le monstre appuya davantage son arme sur la nuque du jeune homme pour le faire avancer. Les deux hommes progressèrent dans la pièce jusqu’à une grande table où était posé l’appareil qui diffusait l’épouvantable bande audio.

Sanchez : A genoux Messer !

Danny, malgré la peur qui le tenaillait, refusa de se soumettre. Non, il ne se mettrait pas à genoux de son propre chef devant cette ordure.

Danny, secouant la tête, serrant les dents : Non. Sûrement pas !
Sanchez, haussant le ton : J’ai dit « A genoux !!! »

Sanchez lui asséna un violent coup de pied derrière l’une de ses jambes pour le faire plier. Danny poussa un gémissement de douleur alors que ses genoux puis ses mains atterrirent lourdement sur le sol. Son tortionnaire le contourna alors pour lui faire face et plaqua son arme contre son front pour le forcer à se redresser rapidement sur ses genoux. Le sang de Danny se mit à bouillir dans ses veines. Il leva ses yeux emplis de haine vers Sanchez.

Sanchez : Lève tes mains !

Danny s’exécuta lentement et son persécuteur éloigna l’arme de son front.

Sanchez : Voilà qui est mieux. Au fait, je t’ai bien foutu les jetons y a deux jours quand tu traversais la rue ? (ricanant) Ça aussi c’était drôle tu trouves pas ?
Danny, sèchement : Non, désolé, mais ça m’a pas fait rire !
Sanchez : En tout cas, quand je t’ai vu sortir de chez elle si … heureux, je me suis vraiment dit qu’elle devait valoir le coup. (sur un ton pervers) J’avais encore plus envie d’y goûter ! Et je dois dire que je le regrette pas ! J’ai pris un pied d’enfer !
Danny, exaspéré : Ferme-la ! Bute-moi si tu veux mais arrête de parler d’elle comme ça salopard !

Sanchez sourit en mettant un doigt sur sa bouche pour que Danny se taise et prête attention à l’enregistrement.

Sanchez, mettant un doigt sur sa bouche : Chhh ! Ecoute ! Tu vas manquer le meilleur, c’est juste là.

Danny soupira et ferma les paupières, tentant à tout prix d’ignorer les cris bestiaux qu’il entendait.
Une fois l’enregistrement terminé et contre toute attente, Danny ouvrit les yeux et se mit subitement à rire. Un rire moqueur qui eut pour effet de profondément agacer Sanchez.

Sanchez, agacé : Qu’est-ce qui te fait rire Messer ?
Danny, riant : Toi. C’est toi qui me fais marrer.
Sanchez : Ah ouais ? Je te fais marrer ? Et on peut savoir pourquoi ?
Danny, continuant de rire : T’es là, à vouloir me raconter tes exploits minables … mais quel exploit il y a dans le fait d’abuser d’une femme, qui plus est maintenue par deux autres mecs ! T’es simplement qu’un grand dégénéré de plus sur Terre qui essaie de se prendre pour quelqu’un et qui est si nul au pieu qu’il est obligé de violer pour prendre son pied, c’est pathétique !

Sanchez, furieux, s’approcha du jeune expert et le frappa sans ménagement au visage avec la crosse de son arme. Sous la violence du coup, Danny fut projeté durement contre le sol et ses lunettes volèrent à quelques mètres de lui. Une fois remis du choc, il tenta de prendre appui sur ses mains pour se redresser. Du sang coula le long de sa joue.

Sanchez : Tu sais, Cécilia, elle, j’ai pas eu besoin de la forcer ! (riant) On s’est d’ailleurs envoyer en l’air tous les deux ici même, sur cette table ! Tu vois, on a un point en commun Messer, on baise les mêmes femmes !

Danny, encore à moitié en position allongé, se mit à rire de nouveau.

Danny : Ouais mais Cécilia, tu la shootais ! Alors, défoncée, elle pouvait pas vraiment se rendre compte de ce qu’elle faisait !

Le regard de Sanchez se durcit à nouveau et Danny reçut deux violents coups de pied dans l’abdomen qui lui coupèrent brutalement la respiration. Il ouvrit la bouche à la recherche d’oxygène tandis que son corps se recroquevilla sur lui-même sous l’effet de la douleur ! Danny toussa le visage tourné vers le sol et finit par récupérer peu à peu son souffle. Sanchez s’accroupit alors à ses côtés et lui souleva brutalement la tête en le tenant par les cheveux pour lui coller son arme dans le cou.

Sanchez : Mais qu’est-ce que tu crois Messer ! J’en ai rien à foutre de ces gonzesses ! Tu comprends, c’est toi mon œuvre ! Et je dois dire qu’elle est parfaitement réussie. Je t’ai détruit ! … et maintenant il est temps d’en finir.

Sanchez relâcha brusquement Danny et se releva. Le jeune expert s’appuya sur ses mains pour se redresser une fois de plus et revint en position à genoux.

Sanchez : Juste une chose avant que je te bute. Ta chérie, sache que je retournerais la voir. On batifolera encore un peu tous les deux et puis après je la tuerais… lentement.

Danny, regardant toujours le sol et se tenant le ventre, sentit la colère grandir en lui et l’adrénaline se propager dans chacun de ses muscles. Il était hors de question qu’il laisse cette enflure s’en prendre à nouveau à Lindsay ! Il serra les poings et regarda les jambes de son tortionnaire. Sanchez s’apprêtait à pointer son flingue sur sa tête quand Danny se leva brusquement et le plaqua violemment contre une étagère. Il maintint son bras armé et l’écrasa à plusieurs reprises sur le meuble pour lui faire lâcher prise. L’arme chuta sur le sol et se retrouva projetée à plusieurs mètres par les pieds de Sanchez qui repoussa l’attaque du jeune expert en lui assénant un coup de poing en plein visage puis un autre sur le flanc. Danny recula et s’immobilisa quand il devina en plissant les yeux que Sanchez avait à présent entre les mains une autre arme. Une arme finement aiguisée. Un couteau.

Sanchez : Finalement, tu vois, j’ai toujours préféré les armes blanches. Elles sont beaucoup plus intimistes que les flingues et beaucoup plus douloureuses aussi. Je vais me faire un plaisir de te le prouver en t’y faisant goûter.

Le monstre s’approcha lentement de lui tandis que Danny, inquiet, fixait obsessionnellement l’arme blanche qu’il tenait. Son souffle s’accéléra. Une fois assez près, Sanchez tenta une offensive mais Danny réussit à l’esquiver en lui attrapant et détournant le bras. Le jeune homme lui asséna alors un coup au visage mais cela ne fut pas suffisant pour le repousser. Son agresseur, avec une rage et une agilité évidente, lui répondit en lui infligeant un coup cinglant dans la poitrine avant de le plaquer violemment contre le mur. Tout se passa si vite ensuite que Danny ne put que hurler quand une douleur fulgurante lui traversa l’épaule gauche. Sa respiration devint soudainement tremblante et les traits de son visage se crispèrent de souffrance. Sanchez venait de lui plantait la lame de son couteau dans l’épaule. Son bras droit maintenu contre le mur et son bras gauche poignardé, le jeune expert ne put que subir l’horrible torture qu’avait décidé de lui infliger son bourreau quand il commença à tourner la lame dans sa chair. Danny serra les dents. Il sentit son cœur s’emballer et sa vue se troubler plus qu’elle ne l’était déjà. Une douleur atroce se diffusa rapidement dans chaque partie de son corps. Sa respiration se bloqua. Il ouvrit alors la bouche mais ne réussit qu’à inspirer une faible quantité d’air. Il sentit ses membres s’engourdir et un bourdonnement sourd vint soudainement brouiller son ouïe. Il pencha la tête en arrière, laissant s’échapper des gémissements étouffés. Danny était sur le point de tourner de l’œil. S’il ne voulait pas se retrouver à la totale merci de son tortionnaire, il fallait qu’il réagisse au plus vite.
Sanchez, quant à lui, sourire aux lèvres, se délectait du spectacle que lui offrait sa victime. Et qu’elle ne fut pas sa surprise quand il sentit brusquement une forte douleur l’assaillir au niveau de son entrejambe. Après le coup de genoux qu’il venait de lui asséner, Danny le repoussa pour se libérer de son emprise et surtout de la lame qui le faisait souffrir. Il récupéra son souffle en toussant puis poursuivit rapidement son action en lui écrasant sur la figure un immense crochet du droit qui eut pour effet de faire chuter Sanchez jusqu’au sol. Le jeune expert se précipita alors vers une des armes qui gisait à terre pour s’en saisir avant que le monstre ne reprenne entière possession de ses moyens.

Sanchez se releva rapidement mais il était trop tard. Danny le tenait déjà en joue. Cela ne le paniqua cependant pas. Il se mit même à sourire ouvertement à la vue de l’état déplorable dans lequel se trouvait son adversaire. Celui-ci était en effet très légèrement plié en avant, ne pouvant bouger son bras gauche. Son épaule se couvrait de sang à vue d’œil, son souffle irrégulier et sifflant laisser deviner son épuisement et son visage entaillé respirait la douleur. La douleur mais aussi la haine. Danny avait les yeux d’un homme dévoré par ce terrible et sombre sentiment.

Sanchez : On s’est déjà retrouvé dans cette situation. Tu te souviens ?
Danny, la voix déformée par la douleur et la rage de son cœur : Oui, je me souviens, mais c’est différent aujourd'hui parce que je vais te tuer salop ! Tu ne feras plus jamais de mal à personne !

A la surprise de Danny, Sanchez lâcha son couteau et écarta les mains.

Sanchez, toujours aussi calme : Tu veux me buter ? Et bien vas y ! Tire donc sur un homme désarmé !

Danny déglutit ne le lâchant pas du regard.

Sanchez : C’est pas si facile de tuer de sang froid hein ? Surtout quand on est flic … (souriant) parce que vous suivez des putains de règles à la con !
Danny : Tu te trompes, je ne suis plus flic et je ne suis plus aucune règle !
Sanchez : Mais si, bien sûr que si. Celles du cœur. Une fois qu’on a compris ça, c’est tellement facile et jouissif de s’amuser avec toi, de s'amuser à te détruire ! Alors qu’est-ce que t’attends ? Tire ! Vas-y tire ! Parce que je te promets que moi j’hésiterai pas à la tuer !

Danny fulminait. Un feu destructeur le consumait de l’intérieur. Il serra les dents de rage et commença à presser la détente quand il se souvint soudain d’une promesse qu’il avait faite. Une promesse qu’il avait faite à Lindsay. Celle de ne pas la venger de cette façon. Il lui avait fait déjà tellement de mal. Il ne voulait pas ajouter à ses souffrances celle de la culpabilité qu’elle ressentirait s’il tuait Sanchez pour elle. Il ne voulait tout simplement pas déroger à sa promesse … parce qu’il l’aimait.
Danny souffla fortement et détendit son doigt de la gâchette.

Danny : Mets tes mains sur ta nuque et allonge toi sur le sol !
Sanchez, laissant s'achapper un rire : J’en étais sûr ! Je savais que t’aurais pas les couilles de le faire parce que t’es qu’un faible Messer !
Danny : Si tu fais pas ce que je te dis, j’hésiterais pas à tirer !

Danny tituba légèrement et grimaça de douleur. Son épaule lui faisait un mal de chien et le sang qui continuait de s’écouler de sa blessure ne faisait que d’aggraver son état à mesure que les minutes défilaient. Son corps tout entier le faisait souffrir. Il se rendit vite compte qu’il ne tiendrait plus très longtemps debout et que s’il voulait rester en vie, il devait absolument lutter contre l’horrible douleur qui l’assaillait et surtout rester concentré sur celui qu’il avait dans sa ligne de mir. Malheureusement, cela n’échappa pas non plus à Sanchez qui tenta alors de le déstabiliser davantage.

Sanchez : Avant, faut que tu saches quelque chose….
Danny, fulminant : La ferme, je veux pas savoir ! Mets tes putains de mains derrière ta nuque !
Sanchez : Mais si, … faut que tu saches combien j’ai apprécié de briser les os de ton frère, combien j’ai apprécié de me jouer de cette gourde de Cécilia. … Elle était comme toi finalement ! Elle se laissait bouffer par les sentiments. C’est d’ailleurs ceux qu’elle avait pour toi qui l’ont tué…. (Ricanant) Tu vois, c’est de ta faute !
Danny, secouant la tête : Non, c’est toi qui l’as tué ! Pas moi !
Sanchez, parlant vite : Parlons de ta belle alors. Tu sais, j’ai adoré sa façon de se défendre comme une tigresse ! Je dois dire que tu l’as bien choisi …. (Souriant à nouveau) mais dis moi, je suis curieux, tu crois qu’elle te pardonnera d’être responsable de son viol ? Parce que finalement tout est encore de ta faute !
Danny, de plus en plus mal, essayant de ne pas relâcher sa concentration : Ferme la et mets tes mains sur ta nuque ! T’es en état d’arrestation salopard !

Le jeune expert essayait toujours de lutter mais il relâcha l’espace d’un instant son attention sur Sanchez et celui-ci en profita aussitôt. Avant que Danny n’ait eu le temps de comprendre quoi que ce soit, Sanchez sortit une arme qu’il avait caché dans son dos.

Deux détonations déchirèrent le silence de la bibliothèque…..
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 5 EmptyVen 22 Fév - 22:49

Chapitre 56



Son visage resta figer d’effroi et ses yeux devinrent brillants. Il ne comprenait pas ce qui venait de se passer. Il avait toujours son arme dans la main mais … ce n’était pas lui qui avait tiré. Il n’en avait pas eu le temps. Danny relâcha son bras, desserra ses doigts et laissa l’arme glisser nonchalamment hors de sa main. En face de lui, le t-shirt de son ennemi se para d’une tâche rougeâtre. Sanchez s’écroula soudain lourdement sur le sol, atteint d’une balle en pleine poitrine. Incrédule, Danny l’observa s’effondrer devant lui. Une agitation sur sa gauche attira subitement son attention. Il vit alors, dans le flou qui l’entourait, Don et Jack, armes aux poings, se précipiter vers le corps de Sanchez. Don écarta rapidement le révolver du tueur avec son pied tandis que Jack se pencha sur lui pour vérifier ses constantes vitales. Danny fut comme paralysé durant un instant. Mais que faisaient-ils tous les deux ici ? Complètement choqué et abasourdi, il ne semblait toujours pas réaliser ce qui venait de se passer. Il déglutit et ses yeux s’emplirent un peu plus de larmes.

Danny, la voix muée par l’épuisement et par l’émotion : Il … il est mort ?

Jack soupira puis tourna la tête vers Danny. Il fut surpris de constater l’état pitoyable dans lequel l’avait mis Sanchez. Il releva les yeux et croisa son regard. Un regard perdu et empli de larmes qui le suppliait de lui confirmer ses propos.

Jack, avec sollicitude : Oui.

Ce « oui » résonna dans la tête et le cœur de Danny comme une véritable délivrance. Le regard hagard, il se sentit alors submergé par toute la peine, la souffrance et la fatigue qu’il refoulait depuis bien trop longtemps. Sans aucune retenue, il éclata subitement en de longs sanglots déchirants. Ses jambes ne pouvant plus le porter, Danny s’effondra brutalement sur ses genoux et continua à sangloter sur le sol.
Don accourut aussitôt vers son ami, s’agenouilla à ses côtés et le serra dans ses bras. Danny se blottit alors contre lui et se laissa bercer par cette douce étreinte qui le réconfortait. Il n’avait jamais autant éprouvé le besoin de ne pas se sentir seul qu’à cet instant. Le jeune lieutenant ne put retenir bien longtemps ses larmes face à l’immense et effroyable chagrin qui avait foudroyé son ami. Jamais il ne l’avait vu dans un tel état. Sa plainte était si douloureuse et si profonde qu’il en eut le cœur complètement retourné.

Don, des larmes coulant sur ses joues, le serrant dans ses bras : C’est fini Danny. C’est fini….. Il te ne fera plus mal. Tu m’entends ! Il ne te fera plus de mal.
Danny, pleurant et s’accrochant à la veste de Don : Il est mort ? T’es sûr ? Il est vraiment mort ?
Don, d’une voix rassurante : Oui, c’est sûr. Y a aucun doute.

Oui, c’était fini. Mais Danny ne pouvait s’arrêter de pleurer. Trop d’événements tragiques s’étaient produits dans sa vie ces derniers temps, trop de souffrance s’était accumulée dans son cœur à cause de cet immonde être qui gisait maintenant, inerte, sur le sol. Comment allait-il faire pour surmonter tout ce qui s’était passé ? Pour supporter le poids de sa culpabilité ?
Sanchez lui avait tout pris ! Il avait ruiné sa vie en détruisant ceux qu’il aimait ! Son frère, Cécilia et puis Lindsay. Alors oui, il était mort. Mais les dégâts qu’il avait causés étaient irréversibles. Le mal était fait, les vies détruites, bouleversées ou brisées à tout jamais ! Il lui avait volé son amour et son avenir, l’espoir de trouver le bonheur auprès de la femme dont il était amoureux. Comment Lindsay pourrait-elle lui pardonner un jour l’enfer qu’elle avait vécu ?

Jack fut stupéfait et profondément touché par cette réaction à laquelle il ne s’attendait pas. Il s’était trompé. Danny n’était pas l’homme égoïste au bras vengeur qu’il pensait. Il n’avait pas tué Sanchez malgré tout le mal qu’il lui avait fait. Il n’était finalement qu’une victime tout comme Lindsay. Jack s’approcha des deux hommes et enleva sa surchemise. Il en déchira un morceau qu’il roula en boule pour en faire une compresse et s’agenouilla à son tour à leur côté.

Jack, inquiet, à Don : Il faut comprimer sa blessure. Il perd beaucoup de sang.
Don, inquiet : Oui, t’as raison. (Lui frottant le dos avec douceur) Danny ….. Danny calme toi. Faut qu’on te soigne. Tu perds beaucoup de sang.

Danny commença alors à se calmer. Ses sanglots se muèrent en de légers gémissements plaintifs. Il renifla et se frotta les yeux tandis qu’il s’adossa sur le torse de Don pour que Jack puisse regarder sa blessure. Ses yeux étaient rougis et son visage baigné de larmes et de sang.

Jack : Blessure par balle ?
Danny, la voix éraillée par la douleur et les sanglots : Non, cet enfoiré m’a poignardé !

Jack appliqua alors la compresse de fortune sur la plaie pour stopper l’hémorragie. Danny poussa un râle de douleur qu’il tenta aussitôt de réprimer en serrant les dents. Il jeta un œil sur Jack.

Danny, d’une voix épuisée, serrant les dents : ça te fait plaisir hein !
Jack, souriant amicalement : Oui, c’est clair que là, je prends mon pied !
Don, souriant : Ecoutez les gars, si je vous dérange, je dégage !

Les trois hommes se mirent à rire doucement.

C’est alors qu’arrivèrent, armes à la main, Mac et Sheldon. Ceux-ci, qui s’occupaient de chercher Danny au rez-de–chaussée, s’étaient précipités à l’étage à l’entente des coups de feu. Ils furent à la fois soulagé de voir Danny en vie mais inquiet de constater que Sanchez était mort et surtout que Danny était bien mal en point. Jack se releva pour laisser sa place à Sheldon auprès du jeune blessé.

Danny, plissant les yeux : Doc ? Tu devrais pas être ici ! T’es pas en état !
Sheldon, souriant : Et bien mon vieux, excuse moi de te le dire mais je crois que je le suis davantage que toi. Allez, je te promets de t’accompagner à l’hosto et de refaire un bilan … . Pour l’instant laisse-moi jeter un œil à ton épaule ok ?

Danny sourit et acquiesça. Sheldon commença alors à examiner sa blessure.

Mac, rengainant son arme, inquiet, regardant le corps de Sanchez : Qu’est-ce qui s’est passé ?

Don releva la tête vers le chef de la scientifique.

Don : J’ai pas eu le choix Mac. Ce salop allait le tuer !
Jack : C’est la vérité. Quand on est arrivé, Sanchez s’apprêtait à tirer. Ça s’est passé très vite, il nous a vus mais c’est pas pour ça qu’il a baissé son arme le salopard ! Il était déterminé à descendre Messer. Flack a tout simplement réagi plus vite que lui … et il a eu raison.
Mac : Vous avez tiré vous aussi ?
Jack : Non. Le deuxième coup de feu a été tiré par Sanchez. La balle a loupé Messer et s’est logé dans un meuble. Et puis après, il s’est aussitôt effondré.

Danny, faiblement : J’ai eu de la chance alors.
Jack, baissant les yeux vers lui : Ouais, on peut le dire.

Mac s’accroupit aux côtés de Danny posant sur lui un regard plein d’affliction avant de questionner Sheldon.

Mac : C’est grave ?
Sheldon : Danny, tu peux essayer de serrer ta main gauche et de plier légèrement le bras.

Danny soupira puis s’exécuta lentement en grimaçant de douleur mais il parvint à remuer sa main et son bras.

Sheldon : C’est bon, merci. … Non, ça n’a pas l’air trop grave. Ni les nerfs, ni l’artère sous-clavière n’ont été touché. C’est une blessure douloureuse et impressionnante mais elle devrait guérir rapidement.
Danny, souriant mais la voix toujours faible : Ah ben tant mieux, je serais pas obligé de passer des semaines à l’hosto ! (tournant et relevant la tête pour essayer de regarder son ami) … Don, je suis désolé pour … le coup de l’ascenseur.
Don, le charriant, souriant : T’inquiète, tu perds rien pour attendre !
Danny, regardant Mac : Mais au fait, comment vous m’avez retrouvé ?
Mac : Louie.

Danny fut surpris et ému par cette réponse.

Danny, stupéfait : Il, …, il s’est souvenu de ça ?
Mac : Oui. Il s’en est souvenu.

Danny baissa la tête, soupira et ferma les yeux desquels s’échappèrent à nouveau quelques larmes. Il rouvrit les yeux mais ne releva pas son regard.

Danny, pleurant légèrement : Mac, je voulais vous dire que…
Mac, posant sa main sur son bras et le lui serrant : On reparlera de tout ça plus tard Danny.

Danny acquiesça d’un signe de tête puis ferma à nouveau les yeux. Mais cette fois-ci Don sentit son corps se relâcher totalement dans ses bras et cela le paniqua.

Don, très inquiet : Sheld ! Qu’est-ce qui lui arrive ?

Sheldon se saisit aussitôt du poignet de Danny pour prendre son pouls et vérifia le rythme de sa respiration.

Sheldon : C’est rien. Il a juste perdu connaissance. C’est normal après tout ce que son corps a souffert. (Don le regardant une lueur d’inquiétude dans les yeux) Je t’assure que c’est rien de grave !
Don, rassuré : ok.

Des sirènes se firent entendre au dehors.

Mac : Voilà les renforts et les secours. Je vais aller à leur rencontre. Vous me donnez votre arme Don ?

Don acquiesça et tendit aussitôt son arme à Mac.

Peu de temps après, la bibliothèque fut secouée de l’agitation qui régit habituellement les scènes de crime. Les urgentistes se hâtèrent au chevet de Danny, inconscient, et Don dut se résigner à reposer son ami délicatement sur le sol afin de les laisser s’occuper de lui. Hawkes leur rendit compte de ses premières constations et les secouristes, après examen du blessé, vinrent s’aligner sur son diagnostique.
L’équipe scientifique se mit, elle aussi, presqu’immédiatement à pied d’œuvre. Ils commencèrent à relever les empreintes, emportèrent l’appareil ayant émis l’enregistrement cruel du viol et mirent sous sachet les deux armes à feu de Sanchez ainsi que le couteau maculé du sang de Danny. Don regarda cette arme blanche puis le corps du monstre avec répugnance et amertume. Son ami venait de vivre un véritable cauchemar dans cette bibliothèque. S’ils n’étaient pas arrivés à temps … s’ils étaient arrivés quelques minutes, voir même quelques secondes plus tard, les légistes seraient en train d’enfermer dans un sac noir son cadavre tout comme ils s’affairaient à emballer celui de Sanchez. Don soupira puis regarda à nouveau son ami qui était à présent sur une civière, entouré de perfusions. Il sourit. Danny était peut-être mal en point physiquement et psychologiquement mais il allait s’en remettre. Il en était persuadé. Et dans son jeu macabre, cette fois-ci, Sanchez avait définitivement perdu.

Au dehors, un véhicule arriva à vive allure au milieu de tous ceux qui étaient déjà sur place. Il en descendit deux jeunes femmes qui se précipitèrent, inquiètes, vers l’entrée du bâtiment. Avant qu’elles n’aient eu le temps de l’atteindre elles virent en sortir successivement deux civières. L’une entraînée par les secouristes, la seconde par les légistes. Lindsay et Stella se figèrent sur place et leur sang se glaça. Elles étaient encore trop loin pour distinguer le visage de celui qui était emmené vers l’ambulance. Qui était blessé et qui était mort ? La vue de Lindsay se brouilla de larmes à la seule pensée que celui qui était enfermé dans le grand sac noir puisse être Danny. Puis elle vit Don et Sheldon se lancer à la suite de la civière du blessé et comprit que celui qui y était allongé était le jeune expert. Elle ferma les yeux et poussa un profond soupir de soulagement. Puis une autre interrogation vint subitement la frapper. Comment allait-il ? Etait-il grièvement blessé ? Elle se rua donc avec Stella vers l’arrière de l' ambulance. Quand elle vit Danny blessé à la tête, à l’épaule et inconscient, le cœur de Lindsay manqua subitement un battement.

Lindsay, arrivant en courant : Oh mon dieu, Danny !
Stella, inquiète : Comment va-t-il Sheldon ?

Sheldon se dirigea aussitôt vers elles pour les rassurer.

Sheldon : Ne vous inquiétez pas. Ses blessures ne sont pas trop graves. Il va très vite aller mieux.

Les deux jeunes femmes furent soulagées, se sentant soudain libérées d’un poids. Lindsay tendit sa main vers celle de Danny pour la lui serrer tendrement mais elle n’en eut pas la possibilité, les urgentistes se chargeant rapidement de soulever la civière afin de l’installer à bord de l’ambulance. Elle replia ses doigts en ramenant sa main le long de son corps et baissa les yeux tristement.

Sheldon : Je l’accompagne à l’hôpital.
Stella : Ok. On te rejoint là bas très vite.

Hawkes acquiesça puis monta dans l’ambulance dont les portes se refermèrent derrière lui. Lindsay, Stella et Don, soucieux, regardèrent celle-ci s’éloigner rapidement, sirène hurlante et gyrophare tournoyant.

Stella : Où est Mac ?
Don : A l’intérieur du bâtiment je crois.
Stella : Je vais le rejoindre.
Lindsay : Vas y Stella. Je t’attends. Je préfère rester dehors.
Stella, lui souriant : Ok.

Lindsay répondit à son sourire avant que Stella ne la laisse pour disparaître à l’intérieur du bâtiment. En balayant les lieux du regard, la jeune femme croisa à nouveau la vue du grand sac noir dont s’occupaient les légistes et Jack. Elle fixa alors si intensément ce corps emballé que Don finit par s’en apercevoir et par s’en inquiéter.

Don : Linds, ça va ?

Sans accorder la moindre réponse au jeune lieutenant, Lindsay se dirigea d’un pas déterminé vers le cadavre de Sanchez. Inquiet, Don se précipita à sa suite. La jeune femme s’arrêta face au sac noir et le fixa obsessionnellement de ses yeux brillants. Jack, qui se trouvait de l’autre côté de la civière, s’aperçut vite de sa présence. Il soupira et la regarda, le cœur empli de peine, sans trop savoir que dire.

Lindsay, sans lever le regard vers Jack : C’est Sanchez ?
Jack, tristement : Oui.
Lindsay, un sanglot dans la voix : C’est Danny qui l’a …..

Redoutant cet état de fait, elle ne put terminer sa phrase. Jack le fit pour elle en lui répondant avec sollicitude.

Jack : Non, ce n’est pas lui qui l’a tué.

Lindsay releva alors ses yeux emplis de larmes vers Jack.

Jack : Il n’a voulu que l’arrêter Lindsay. Vous aviez raison. Je me trompais à son sujet.
Don : C’est moi Linds, c’est moi qui ai tiré.
Lindsay, fixant Jack dans les yeux, des sanglots dans la voix : Je veux le voir !
Jack, les yeux brillants face à la souffrance de la jeune femme : Je ne suis pas sûr que ce soit …
Lindsay, insistant davantage : Je veux le voir !

Jack serra les lèvres, déglutit puis jeta un œil sur Don et qui lui fit signe d’accéder à sa demande.

Jack, presqu’à voix basse : D’accord.

Il dé zippa alors la fermeture éclair du sac et laissa apparaître le visage du monstre. Jack porta ensuite un regard inquiet sur Lindsay.
Celle-ci fixa un instant intensément son violeur le regard traversé par la haine et la colère. Mais, les souvenirs douloureux de son viol revenant la frapper subitement, elle ne fut pas longtemps à se laisser assaillir par des sanglots déchirants. Jack referma aussitôt le sac tandis que Don, extrêmement touché par la souffrance de sa jeune amie, s’approcha d’elle et la prit dans ses bras . Il caressa son dos pour la réconforter avant de prononcer les mêmes paroles qu’il avait dites à Danny.

Don : C’est fini. Il ne te fera plus jamais de mal Linds.
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Chapitre 57



Le lendemain 13 h 00.

Soucieux, il était assis dans son fauteuil, les bras posés sur son bureau et les yeux rivés sur un objet qu’il tenait entre ses mains. Stella frappa à la porte et Mac lui envoya un sourire l’invitant à entrer.

Stella : Bonjour Mac. Je ne te dérange pas ?
Mac, lui souriant : Non du tout. Ça me fait plaisir de te voir.

Elle s’avança davantage tandis que Mac replongea son regard sur ses mains. Elle se rendit alors compte que l’objet qui avait l’air de préoccuper Mac n’était autre que la plaque de Danny. La jeune femme s’assit sur le coin du bureau.

Mac, regardant la plaque : Il n’a pas tiré Stella. Il aurait pu mais, …, il ne l’a pas fait.
Stella : Tu vas aller la lui rendre ?
Mac : Oui. Hawkes a appelé très tôt ce matin pour m’avertir qu’il était réveillé mais je n’ai pas encore pu me libérer pour aller lui rendre visite. J’irais sans doute cet après midi.
Stella : Sheldon nous a appelés aussi ce matin et je suis passé voir Danny avant de venir ici.
Mac, tournant la tête vers Stella : Et alors ? Comment va-t-il ?
Stella : Physiquement, ça avait l’air d’aller. Enfin, je veux dire, comme quelqu’un qui a été blessé et qui a dormi plus de vingt quatre heures … mais … il était un peu ailleurs, un peu déboussolé, et … triste aussi. Il m’a fait de la peine.
Mac : Lindsay n’est pas venue avec toi ?

Stella soupira et hocha doucement la tête négativement.

Stella : J’y suis allée seule. Elle a prétexté vouloir retourner chez elle ce matin quand je le lui ai annoncé. Comme Sanchez n’est plus un danger, je n’y ai pas vu d’objection.
Mac : Et, Danny ne t’a pas parlé d’elle ?
Stella : Non, j’ai été étonnée, il n’a rien dit à son sujet. En fait, … il n’a pas dit grand-chose tout court.
Mac : Il va avoir besoin de temps pour se remettre de ce qui s’est passé, tout comme Lindsay.
Stella : Oui, je crois. … Ils ont été tous les deux très secoués. Au fait, quand on est passée hier, Lindsay est venue te parler ?
Mac : Oui et j’ai approuvé sa demande. Elle m’a dit qu’elle voulait encore réfléchir jusque demain mais … je crois que sa décision est prise. J’espère juste qu’elle ira le voir pour lui expliquer.
Stella : Moi aussi mais tu sais, … pour l’instant, c’est encore difficile pour elle de lui faire face. Elle ne sait plus très bien où elle en est.
Mac : J’en suis conscient et je comprends.

Les yeux émeraude de Stella commencèrent à devenir brillants.

Stella : Tout ça c’est …. C’est tellement injuste Mac.
Mac : Je sais. …
Stella : Pourquoi cette ordure s’en est prise à eux de cette façon ?
Mac : Comment expliquer la folie meurtrière et la cruauté d’un homme tel que Sanchez ! Il n’y a malheureusement pas d’explication Stella. … Ce type jouissait de ce qu’il faisait subir à ses victimes … sans aucun remord…. (Mac soupira) Les médecins t’ont dit dans combien de temps Danny pourrait reprendre le service ?
Stella : Dans une quinzaine de jours normalement. Peut-être même avant. Tu connais Danny, il va vouloir être actif le plus vite possible.
Mac : Oui, en effet. ... Il faudra d’ailleurs que je parle à la psychologue avant son retour.
Stella, souriant : Encore une chose qui va le ravir !
Mac, soupirant : Je sais, mais je ne lui laisse pas le choix. Avant de reprendre, il devra passer une évaluation psychologique. C’est le règlement et il n’y échappera pas !

Mac eut à peine finit de prononcer ces mots qu’Adam frappa à son tour à la porte. Mac lui fit signe d’entrer.

Adam, dans l’entrebâillement de la porte : Mac, j’aurais quelques papiers à vous faire signer.

Mac acquiesça et Adam s’avança vers le bureau tandis que Stella se releva.

Adam (Regardant Stella) : Salut Stella.
Stella : Salut Adam.
Adam, posant les papiers sur le bureau et remarquant la plaque de Danny : Comment va-t-il ?
Mac, signant les papiers puis relevant les yeux vers Adam : Il s’est réveillé ce matin.
Adam, souriant : Ah cool ! Il faudra que j’aille le voir !
Stella : Oui, ça lui fera plaisir. … Bon Mac, je vais te laisser. J’ai pas mal de paperasse à remplir.
Mac, lui souriant : Ok. A plus tard.
Stella, lui souriant : A plus tard.


*************************************************************

A l’hôpital vers 18 h 00

Mac se tenait debout face à la porte derrière laquelle se trouvait son jeune protégé. Il soupira. Danny devait s’en vouloir d’avoir agi de façon si suicidaire, ne laissant derrière lui qu’un simple « pardon » et son insigne en guise d’adieu. Bien heureusement, rien ne s’était passé comme le jeune expert l’avait imaginé à ce moment là. Il était toujours bel et bien en vie et finalement n’avait pas commis l’irréparable. Mac frappa doucement à la porte avant de pénétrer dans la pièce. Danny était assis dans son lit d’hôpital, adossé à un oreiller, et était toujours perfusé. Il avait la tête tournée vers la fenêtre et le regard totalement absent. L’expert s’éclaircit alors la voix pour lui signaler sa présence, le jeune homme semblant de pas l’avoir remarqué. Aussitôt, Danny sortit de ses pensées et dirigea son attention vers Mac. Les traits de son visage reflétaient encore son état de fatigue et comme l’avait dit Stella, au fond de ses yeux ne brillait que l’éclat de la tristesse.

Mac : Bonjour Danny.
Danny : Bonjour.
Mac : Comment vous sentez-vous ?
Danny : Je vais bien. Merci.

Pendant un instant les deux hommes se fixèrent intensément dans les yeux ne laissant parler que le langage du regard jusqu’à ce que Danny baisse le sien, se sentant mal à l’aise face à son supérieur.

Danny, la tête baissée : Je suis désolé Mac.

Mac soupira. L’observant toujours, il s’avança un peu plus près du lit. Danny releva alors la tête.

Danny : Je suis désolé de m’être comporté de cette façon avec vous, avec Don, d’avoir agi à nouveau seul et sans vraiment réfléchir.
Mac : Le problème n’est pas tant la façon dont vous avez agi avec nous mais plutôt le fait que vous avez failli y laisser la vie.

Danny, le regard plongé dans le vide, garda le silence ne voulant rien ajouter à ces dernières paroles.

Mac : Danny, je suis venu vous rapporter quelque chose.

Mac sortit alors de sa poche la plaque de police du jeune expert pour la lui tendre.

Mac, lui tendant la plaque : Vous l’avez oublié sur mon bureau.

Danny, les yeux brillants, jeta un œil sur l’objet que lui tendait Mac. Il fixa alors intensément sa plaque un instant avant d’en détourner le regard.

Danny, les yeux brillants : Je peux pas la reprendre. Je ne la mérite plus. Je l’ai trahi. Je vous ai trahi.
Mac : Non Danny. Reprenez-la. Je refuse votre démission.

Danny releva soudain les yeux vers Mac.

Danny : Vous comprenez pas ! J’ai vraiment voulu le tuer Mac ! J’ai été à deux doigts de le faire. J’avais commencé à appuyer sur la détente. (il détourna à nouveau son regard brillant en soupirant) J’ai failli tirer sur un homme désarmé … pour me venger. Soyez lucide, Hilborne avait raison. Je ne vaux pas mieux que les autres criminels !
Mac, avec assurance : Non, c’est faux. Parce que vous ne l’avez pas fait et c’est tout ce qui compte. Vous avez su vous raisonner et prendre la bonne décision malgré toutes les souffrances qu’il vous a fait subir. … Vous savez Danny, souhaiter tuer quelqu’un, qui plus est un monstre comme Sanchez, n’a jamais été un crime. Ce n’est même pas une faute professionnelle. Ce n’est … Ce n’est qu’humain. D’autres auraient sûrement craqué à votre place et appuyé sur la détente. Vous n’avez pas déshonorez votre insigne. Loin de là, je vous assure. Et non, vous ne m’avez pas trahi, vous ne m’avez pas déçu. Bien au contraire.
Danny, les yeux brillants, un sanglot dans la voix : Enfin Mac, j’ai agi en fonçant tête baissée sous l’impulsion de la colère.
Mac : Je sais. Mais je dois reconnaître que je suis incapable de dire si je n’aurais pas réagi de la même façon à votre place. (lui tendant à nouveau sa plaque) Reprenez-la Danny ! La police a besoin d’homme tel que vous dans ses rangs. …. Moi, j’ai besoin de vous.

Danny, extrêmement touché par les propos de Mac, ferma les yeux. Il n’arrivait pas à croire que Mac puisse encore lui faire confiance à ce point après tout ce qui s’était passé, après son échappée solitaire et vengeresse. Il rouvrit les paupières et tourna la tête à nouveau vers la main que lui tendait l'expert. Il accepta finalement de se saisir de son insigne et Mac en fut soulagé. Danny regarda sa plaque qu’il avait maintenant entre ses mains et l’effleura du pouce. Elle était si importante pour lui. Il soupira.

Danny, ému : Merci Mac.

Mac, après un bref silence : J’ai vu Mitford cet après-midi. Kingsley a rendu son rapport.

Cette annonce déclencha un sourire sur les lèvres du jeune homme.

Danny : Pourquoi venir me rendre ma plaque Mac ? Je vais probablement être à nouveau mis à pied !
Mac : Non, détrompez-vous. Kingsley a fait un excellent rapport sur l’enquête. Il est resté tout à fait objectif et ne vous a ni chargé ni incriminé. Il n’a même pas fait mention de votre altercation avec lui. Je ne vous dis pas non plus qu’il vous a défendu corps et âme mais il a relaté les faits de façon juste. Il a compris que vous n’étiez qu’une victime dans toute cette histoire et je crois que le procureur l’a enfin compris lui aussi. Et même s’il désapprouve votre action, il n’a pas tenu à vous sanctionner.

Danny fut pour le moins surpris par cette nouvelle. Il avait entrevu un Jack un peu plus compatissant dans la bibliothèque quand il était blessé mais de là à ce qu’il fasse abstraction de ses rancœurs à son encontre dans la rédaction de son rapport, il ne le pensait pas.
Et puis une victime ! Danny secoua la tête en laissant s’échapper un rictus amer. Il ne pouvait se résoudre à se placer en tant que telle. Il était la cause de tous les événements qui s’étaient enchaînés et qui avait engendré le malheur des personnes qui l’entouraient. Alors il était loin de n’être qu’une victime !

Mac : De ce fait, vous pourrez reprendre du service quand vous serez rétabli.
Danny : Super.
Mac : Par contre, avant, il faudra que vous alliez voir le docteur Casey pour passer une évaluation psychologique.
Danny : Oui, je me doutais bien. J’irais. (Souriant) Elle et moi, on va finir par très bien se connaître.

Mac sourit avant de froncer les sourcils et d’aborder un sujet un peu plus délicat. Il soupira puis se lança.

Mac : Danny, Lindsay est passée vous voir ?

Danny soupira tristement et s’humidifia les lèvres avant de répondre très posément.

Danny, tristement : Non. Elle n’est pas venue.
Mac : Elle viendra. Ne vous inquiétez pas.

Danny baissa les yeux et laissa le silence répondre pour lui. Mac le rompit aussitôt.

Mac : Je vais devoir vous laisser. Reposez-vous bien.
Danny : Vous savez, j’ai que ça à faire ici !
Mac, souriant : Et ce n’est pas une mauvaise chose. Vous en avez besoin.

Le jeune expert acquiesça en souriant avant que Mac ne lui dise bonsoir et quitte la chambre. Danny regarda la porte se refermer sur lui puis jeta un œil à nouveau sur son insigne. Son sourire disparut et son visage redevint sombre. Lindsay n’était pas encore venue et il commençait à se demander si elle viendrait….
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Chapitre 58



Trois jours plus tard ….

Il poussa la porte vitrée, la retenant un instant pour que Sheldon puisse passer à son tour. Danny, sac à dos sur l’épaule, sortait de l’hôpital et Sheldon était venu le chercher pour le ramener jusque chez lui. Ils commençaient à s’aventurer hors du bâtiment quand soudainement Danny se mit à ralentir le pas pour ensuite s’immobiliser. Intrigué et un peu inquiet, Sheldon se retourna.

Sheldon : Danny, ça va ?

Il remarqua alors aussitôt que le jeune homme regardait droit devant lui, fixant intensément quelque chose ou plutôt … quelqu’un. Lindsay était sur le parvis de l’hôpital, les mains dans les poches de sa veste. Les deux jeunes gens s’échangèrent aussitôt un regard mêlé d'amour et de peine. Quand Sheldon se rendit compte de la présence de la jeune femme, il soupira et son visage s’assombrit.

Sheldon , s'approchant de Danny : Donne-moi ton sac. Je l’emmène à la voiture.
Danny, lui donnant son sac : Ok, merci.
Sheldon, lui souriant : Je vous laisse.

Le jeune homme acquiesça avant de s’avancer vers Lindsay. Il s’arrêta en face d’elle et la fixa sans que le moindre sourire ne vienne éclaircir son visage. Il le sentait.... Lindsay était là pour lui annoncer une mauvaise nouvelle...

Danny , le visage grave : Salut.
Lindsay, souriant légèrement : Salut. Comment tu vas ?
Danny : ça va. … Tu n’es pas venue me voir.

La jeune femme eut alors beaucoup de mal à soutenir son regard et baissa les yeux.

Lindsay : Je sais. Je suis désolée.
Danny, soupirant : C’est rien, t’es là maintenant. C’est ce qui compte.

A l’entente de ces paroles, Lindsay se pinça les lèvres et serra les paupières pour retenir ses larmes. C’était si difficile de lui faire face et de lui avouer ce qu’elle s’apprêtait à faire ! Danny fronça les sourcils, inquiet. Il ne comprenait pas la réaction de son amie.

Danny, inquiet : Qu’est-ce qui se passe ?

Le klaxon d’un véhicule se fit brusquement entendre et le jeune expert porta instinctivement son attention dans sa direction. Son visage devint blême et un frisson d’angoisse lui traversa le corps quand il commença à saisir la raison pour laquelle Lindsay était venue lui parler.

Danny : Le taxi derrière. C’est toi qu’il attend ? Tu … tu pars, c’est ça ?

Lindsay releva la tête et plongea son regard noyé de larmes dans le sien. Elle devait lui parler mais les mots semblaient être coincés au fond de sa gorge ne pouvant se libérer. Il allait cependant bien falloir qu’elle trouve le courage de lui annoncer la triste nouvelle parce qu’il était là, en face d'elle et qu'il attendait une réponse.

Lindsay, la voix éraillée par la peine : Oui.

Danny sentit soudain son cœur se broyer. Il ferma les yeux un instant, tentant de refouler la peine et le désespoir qui commençaient à l’assaillir.

Lindsay, la voix tremblante : Je repars dans le Montana. … J’ai besoin de m’éloigner d’ici, de m’éloigner de tout ce qui s’est passé …
Danny, attristé : De t’éloigner de moi ?
Lindsay, une larme coulant le long de son visage : Je ne sais plus où j’en suis Danny.
Danny, déglutit : Et ... C’est définitif ?
Lindsay : Je ne sais pas. Mac m’a accordé six mois de réflexion.

Danny poussa un soupir de stupéfaction et d’affliction, ayant de plus en plus de mal à cacher son désarroi.

Danny : Six mois ? (la voix commençant à se voiler de sanglots) Et nous ? Qu’est-ce qu’on devient nous ?

D’autres larmes se mirent immédiatement à glisser sur les joues de Lindsay. Même si Danny essayait de contenir sa peine, elle savait à quel point elle le blessait. Elle aurait tellement voulu ne pas le faire souffrir ! Elle aurait tellement voulu qu'ils puissent continuer à s'aimer ...


Lindsay, la voix mêlée de sanglots : Danny, je crois que … rester ensemble, c'est se faire du mal. Il y a trop de souffrance entre nous. Il s’est passé trop d’événements douloureux. Je ... Je n'y arriverai pas.

Danny baissa les yeux comprenant tout ce que ces paroles impliquaient, comprenant que le petit espoir de bonheur qu’il gardait précieusement dans le fond de son cœur venait de s'envoler définitivement. Il ne put alors dissimuler plus longtemps les larmes qui apparurent dans le coin de ses yeux.

Danny, les yeux brillants : Alors c’est … c’est fini ?
Lindsay, le visage inondé de larmes : Je suis désolée.

Sur ces mots, Lindsay se mit à pleurer. Elle aussi avait terriblement mal. Elle aussi avait le coeur qui saignait. Elle regrettait tant de devoir le quitter, de ne plus réussir à l'aimer comme avant.
La voyant ainsi affligée par le chagrin, Danny n'eut qu'une seule envie : la prendre dans ses bras pour la consoler. Mais il savait qu'il ne le pouvait pas, parce que la séparation en serait alors bien plus pénible et douloureuse pour tous les deux.

Danny, sur un ton compréhensif et triste : Ne le sois pas. … Je comprends. …. J’espère juste qu’un jour, … tu réussiras à me pardonner ce qui t’est arrivé. C’est moi qui suis désolé.

Lindsay ferma les yeux et baissa la tête.

Danny : Je pourrais t’appeler ? Pour prendre de tes nouvelles ?

Elle essuya ses larmes avant d’à nouveau faire face au regard éperdument meurtri du jeune expert.

Lindsay : Je préfèrerais que ce soit moi qui t’appelle. Je te promets que je le ferais.
Danny : Ok. … Ton avion part dans combien de temps ?
Lindsay : Dans un peu moins d’une heure.
Danny, les yeux brillants : Alors tu devrais y aller. (Souriant pour éviter de pleurer) A cette heure-ci, la circulation est un vrai cauchemar à New York ! T’auras au moins pas ce souci dans le Montana.
Lindsay, souriant au travers ses larmes : Oui, c’est vrai.
Danny : Prends soin de toi Lindsay. Et puis si jamais … enfin tu sais … je suis là.
Lindsay : Oui, je sais. Prends soin de toi aussi Danny. … Au revoir.
Danny, retenant un sanglot : Au revoir.

Les deux jeunes gens s’échangèrent un dernier regard plein de douleur et d'affection puis Lindsay se retourna et prit la direction du taxi qui l’attendait. Danny aurait voulu lui hurler son amour et sa peine, lui demander de rester, la retenir mais il savait au fond de lui que cela ne servirait à rien et qu’elle avait raison. Lindsay avait besoin de reprendre pied, de retrouver goût à la vie et ce n’était pas à ses côtés qu’elle y parviendrait.
Elle s’engouffra rapidement dans le taxi et, aussitôt la portière refermée, y fondit en larmes.

Le véhicule démarra puis commença à s’éloigner dans la circulation. Danny le suivit alors du regard avec encore l’infime espoir de le voir faire demi-tour. Les larmes qu’il avait contenues jusque là jaillirent subitement de ses yeux et se mirent à caresser doucement ses joues quand il vit le taxi emporter loin de lui celle qu’il aime et disparaître au coin d’une rue. En cet instant, une sensation atrocement douloureuse s’empara de lui. C’était comme si on venait de lui arracher le cœur. Tout ce qui l’entourait lui sembla soudain terriblement vide et dénué d’intérêt. Les piétons se pressaient, le flot de voitures continuait son ballet incessant mais il ne les voyait plus. Et malgré les chauds rayons du soleil qui venaient effleurer sa peau, Danny avait horriblement froid. Il l’avait perdue et sa vie sembla ne plus avoir de sens.

Sheldon, ayant observé la scène de sa voiture, accourut aussitôt vers son ami quand il s’aperçut à quel point celui-ci était affecté et désorienté.

Sheldon, plein de sollicitude : Danny ?
Danny, le regard humide fixant la rue : Elle est partie Sheld. C’est fini.
Sheldon, attristé : Je suis désolé.
Danny : Tu savais ?

Sheldon baissa les yeux et soupira.

Sheldon : Oui. Elle nous l’avait annoncé hier.

Danny tourna son regard humide vers Sheldon.

Danny : Vous le saviez tous et personne ne m’a rien dit ?
Sheldon, désolé : Elle voulait le faire elle-même Danny. … Tu veux qu’on aille boire un verre quelque part ?
Danny, regardant à nouveau devant lui, la voix éraillée : Merci mais là, je veux juste rentrer chez moi. J’ai besoin de me retrouver seul.
Sheldon : Je comprends. C’est toi qui vois.
Danny, le regardant à nouveau : Demain peut-être.
Sheldon : Ok. Va pour demain. Allez viens, je te ramène chez toi.
Danny : Oui, merci.

Danny enleva ses lunettes pour essuyer ses yeux tandis que Sheldon lui asséna une petite tape amicale dans le dos.
Ils se dirigèrent alors vers leur véhicule, s’y engouffrèrent et celui-ci quitta sa place avant de disparaître à son tour dans la circulation New-Yorkaise….
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Epilogue


Un mois s’était écoulé depuis que Danny était sorti de l’hôpital, depuis que Lindsay était retournée dans la Montana, depuis qu’ils s’étaient séparés.
La semaine qui s’en suivit, Don et Sheldon s’étaient relayés autant qu’ils le pouvaient auprès de leur ami pour qu’il ne s’enferme pas seul dans son chagrin, lui proposant d’aller boire un verre au Sullivan ou passant simplement le saluer pour discuter. Danny avait joué le jeu, ne voulant pas les inquiéter, mais l’étincelle de son cœur s’était éteinte et il n’arrivait plus à sourire comme avant.
Et puis très rapidement il avait voulu reprendre le boulot, ne supportant plus de rester seul chez lui à ne rien faire. Il avait besoin de se sentir utile mais surtout de penser à autre chose et Mac l’avait bien compris. Voilà pourquoi, après avoir eu l’accord de la psychologue que Danny avait su habillement convaincre, il avait accepté le retour du jeune expert au labo beaucoup plus tôt que prévu, le cantonnant uniquement au travail d’expertise.

Ce jour-là, cela faisait trois semaines qu’il avait repris le travail. L’affaire sur laquelle on l’avait assigné dans la matinée était pour le moins difficile et éprouvante. Il s’agissait du meurtre d’un petit garçon de 8 ans, retrouvé sauvagement poignardé dans une poubelle. Danny n’avait pas vu la scène de crime mais c’est lui qui fut chargé d’analyser les vêtements de la petite victime et de récupérer les indices prélevés lors de l’autopsie. Cette affaire l’affecta profondément. Debout devant les effets personnels du gamin décédé, Danny se sentit pris de nausées. Il n’arrivait toujours pas à comprendre comment des êtres humains pouvaient être aussi ignobles et commettre de telles atrocités ! Sanchez était de cette race là lui aussi. Danny serra les poings. Il aurait voulu pouvoir l’oublier mais son esprit le ramenait toujours et indéniablement auprès de son bourreau et de ses crimes abominables. Et comme à chaque fois qu’il y pensait, sa blessure le fit souffrir. Son épaule s’était presque remise de la plaie profonde que Sanchez lui avait infligée en y enfonçant la lame tranchante de son couteau mais une douleur lancinante se réveillait régulièrement.

Durant sa pause-déjeuner, Danny se saisit de son téléphone pour y composer le numéro de Lindsay. Celle-ci était loin et ne lui avait donné qu’une seule fois de ses nouvelles. Alors malgré l’accord qu’ils avaient passé il n’avait pu s’empêcher d’essayer de la joindre à plusieurs reprises. Malheureusement, à chaque appel il tombait sur sa boîte vocale. Encore aujourd’hui, elle ne répondit pas. Il aurait pourtant eu tellement besoin de lui parler, de savoir qu’elle allait mieux. Le cœur meurtri, il raccrocha, et cette fois-ci, sans laisser de message.

Quand il rentra chez lui après cette journée harassante et éprouvante, il était minuit. Danny claqua la porte et lança ses clés sur le petit meuble près de l’entrée. Il resta un moment immobile à fixer le vide devant lui le regard empli d’amertume. Il régnait dans la pièce un silence bien trop bruyant à son goût. Tout lui semblait tellement sans vie, sans saveur. Il enleva son blouson qu’il posa sur le rebord du canapé puis s’avança dans la cuisine pour y manger un morceau. Depuis plusieurs jours, il s’était mis au régime pizza et avait décidé aujourd’hui de changer quelque peu ses habitudes. Ce soir ce serait « spaghettis ». Il ouvrit donc un de ces placards pour y prendre une casserole puis un deuxième en hauteur pour y prendre le sachet de pâtes qui s’y cachait. En se saisissant du paquet, Danny y aperçut, juste derrière, la bouteille en verre de nappage chocolat. Un léger sourire s’esquissa sur ses lèvres mais celui-ci fut vite dissipé par les larmes qui commencèrent soudain à voiler ses yeux bleus. Le jeune homme prit la bouteille. Il soupira et la regarda avec insistance avant de décider finalement de s’en débarrasser. Il lança alors le sachet de spaghettis sur le plan de travail. Il ne mangerait pas ce soir. L’appétit s’était évanoui au fond de la poubelle avec cette bouteille qui lui rappelait de trop douloureux souvenirs.

Il alla donc s’affaler dans le canapé et alluma la télévision. Mais là aussi, il n’y voyait plus d’intérêt. Les images défilaient se reflétant sur les verres de ses lunettes mais lui semblaient complètement dérisoires. Ses yeux le picotèrent bientôt. Il essaya alors de lutter le plus longtemps possible contre ce sommeil qui voulait l’assaillir et dont il refusait d’être l’esclave. Mais malgré ses efforts, ses paupières de plus en plus lourdes se fermèrent peu à peu et il laissa son corps basculer au travers du canapé. Après quelques vingt minutes de repos paisible, Danny commença à s’agiter, sa respiration devint alerte et il se mit à prononcer, avec souffrance, quelques mots sortis du fin fond de son esprit. « Non ! », « Laissez la tranquille ! » « Non ! » « Ne la touchez pas ! Ne la touchez pas ! ». Des gouttes de sueur apparurent sur son front et des larmes s’échappèrent de ses paupières closes tandis que son corps se mouvait de plus en plus sur le canapé. Les traits de son visage se crispèrent. Ils reflétaient une grande angoisse et une grande détresse. Soudain Danny s’éveilla en sursaut. Sa respiration était oppressante et ses mains tremblaient. Il semblait terrifié par les images qui étaient venues hanter son sommeil une fois de plus, comme toutes les nuits, comme à chaque fois qu’il fermait les yeux. Danny s’assit, posant ses pieds sur le sol, et enfouit sa tête entre ses mains avant de se frotter le visage pour effacer les larmes qui l’inondait. Il se tint alors l’épaule gauche et grimaça. Ce sommeil tourmenté et ce réveil abrupt avait brusquement ravivait la douleur de sa blessure.
Il se leva et se dirigea aussitôt vers la salle de bain. Il ouvrit alors le robinet d’eau froide et plongea ses mains sous le jet afin de se rafraîchir. Lorsqu’il releva la tête, il tomba nez à nez avec son reflet dans le miroir. Il le fixa un instant en serrant les dents et les poings. Il détestait ce type qu’il avait en face de lui et qui avait causé tant de malheurs ! Des gouttes d’eau glissaient encore sur son visage marqué de cernes quand ses paupières se plissèrent et ses lèvres se serrèrent à nouveau. Son épaule le faisait décidément horriblement souffrir ce soir. Il ouvrit alors l’armoire à pharmacie à côté du miroir afin de s’emparer d’une boîte d’antalgiques. Dans sa précipitation pour se saisir de celle-ci et l’ouvrir, il la fit tomber et les deux seuls petits cachets qu’elle contenait encore se faufilèrent sous un meuble. « Et Merde ! », cria t-il avec rage. Il se pencha alors pour les chercher sous le meuble et les vit presque aussitôt. Mais quelle ne fut pas sa surprise quand il y vit aussi autre chose. Il récupéra alors difficilement à l’aide d’une brosse à dents les cachets et l’objet « intrus ». Il s’agissait d’un petit sachet translucide, un petit sachet marqué de l’illustration d’un serpent et contenant … de la poudre blanche. Danny fronça les sourcils. Comment ce sachet avait-il bien pu atterrir sous son meuble de salle de bain ? Et puis il se souvint. Il se souvint des deux membres des Tanglewoods qui avaient pénétré chez lui il y a quelques semaines pour y dissimuler une arme. Il se rappela avoir vu au labo la veste rouge déchirée de l’un d’eux et que dans la doublure de cette veste Jack et Sheldon y avaient découvert des doses d’héroïne marqué d’un serpent. Ce sachet avait probablement dû glisser par la déchirure de la veste pendant que les deux hommes cherchaient la cachette la plus appropriée.

Danny déglutit. Il regarda intensément et avec une certaine … envie …. cette poussière blanchâtre prisonnière de ce petit bout de plastique transparent. En effet, il détenait dans ses mains le moyen le plus rapide qu’il connaisse pour étouffer sa douleur et sa peine. Il ferma les yeux en soupirant, replia ses doigts sur le sachet, le serra fort et sortit de la salle de bain avec les antalgiques dans l’autre main. Arrivé dans la cuisine, il posa les médicaments sur le plan de travail et ouvrit immédiatement la poubelle pour y jeter le petit sachet mais … alors qu’il s’apprêtait à desserrer son emprise pour le laisser glisser dans le fond de la poubelle, il aperçut la bouteille de coulis de chocolat. Danny stoppa alors net son geste. Il observa la bouteille et des larmes perlèrent sur le coin de ses yeux. Tout ce qui s’était passé était de sa faute, entièrement sa faute. Son frère Louie, Cécilia et Lindsay. Sanchez s’en était pris à eux à cause de lui. Il était évident pour le jeune expert qu’il était le vrai responsable de tous ces tragiques événements. Et puis pourquoi avait-il fermé son portable quand Cécilia l’avait appelé ? Et pourquoi n’avait-il rien vu par cette putain de fenêtre ce soir-là ? Pourquoi Cécilia était-elle morte ? Pourquoi son frère et Lindsay avaient-ils dû tant souffrir ? Et pourquoi était-elle si loin maintenant, si loin de lui et si loin de son cœur. Et cette épaule qui ne cessait d’être douloureuse ! Toutes ces pensées venaient s’insinuer insidieusement dans sa tête pour le torturer encore et encore chaque jour et chaque nuit le plongeant toujours plus profondément dans les abîmes de la souffrance psychologique.

Danny essayait tant bien que mal de donner le change en présence de ses amis et au boulot, mais il était à bout ! Il n’en pouvait plus ! Il avait besoin par-dessus tout que son esprit lui accorde un peu de répit. Le regard rivé vers le fond de la poubelle, il laissa s’échapper quelques sanglots étouffés. Il la referma alors, gardant le petit sachet dans sa main et s’essuya les yeux avant de poser la drogue sur le plan de travail devant lui. Il la fixa intensément.

Juste quelques heures. Il avait juste besoin de s’éloigner de la réalité et ne plus avoir mal durant quelques heures.
Et puis, il ne s’agirait que d’une seule prise ! Il ne recommencerait pas. Non, bien sûr que non ! Il n’en avait pas l’intention. Il saurait ne pas recommencer.
Mais là, cette nuit, il lui fallait absolument trouver un moyen efficace et rapide qui lui permette de s’évader et de ne plus penser à rien … durant quelques heures.
Un moment de répit. Il voulait juste un moment de répit.
C’était indispensable s’il ne voulait pas devenir fou ou en venir à commettre un acte désespéré qui lui ôterait la vie.

Danny ferma les yeux un instant, soupira puis mit la drogue dans un tiroir et se dirigea vers le salon. Là, il enfila un Sweet à capuche puis son blouson, prit ses clés et sortit de son appartement.
Quelques quinze minutes plus tard, il poussa à nouveau la porte de son domicile. Il sortit alors de sa poche un emballage plastique contenant … une seringue.


Dernière édition par Lindsay le Sam 2 Jan - 17:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 5 EmptyVen 22 Fév - 22:54

Il posa ses clés, toujours sur le meuble près de l’entrée et se débarrassa de son blouson et de son Sweet. Il lança le sachet contenant la seringue stérile sur la table basse du salon et fila aussitôt dans la cuisine. Là, il ouvrit un puis deux tiroirs pour en sortir une cuillère, un briquet et…la drogue. Il emmena tout son précieux matériel dans le salon et le déposa sur la table basse.

Danny était allé chercher la seringue stérile dans un distributeur automatique qui se trouvait dans la station du métro à deux rues de chez lui. Il n’avait alors pas pensé combien ce trajet serait douloureux. En effet, durant son court périple nocturne jusqu’à la station, les souvenirs de cette fameuse soirée et de cette fameuse nuit n’avaient cessé de l’assaillir violemment. Il s’était revu courant hors de son appartement, paniqué, pour tenter de retrouver Lindsay qui était en retard, il s’était revu, visionnant la cassette vidéo du carrefour sur laquelle on distinguait le fourgon qui avait enlevé la jeune femme sous ses fenêtres sans qu’il ne s’aperçoive de rien !

Il enleva de ses passants la ceinture de son jean et défit de son emballage la seringue. Danny étala tout le matériel devant lui puis joignit ses mains tremblantes. Son regard était obnubilé par la l’héroïne sur la table. Mais que s’apprêtait-il donc à faire ? Il avait du mal à le réaliser véritablement, comme si tout ce qu’il faisait était le fait d’un autre que lui. Devait-il vraiment franchir le pas ? Il grimaça de nouveau de douleur et porta la main sur son épaule. Ses épouvantables souvenirs s’emparèrent à nouveaux de son esprit. Les cris de Lindsay ne cessaient de résonner encore et encore dans sa tête ! Ils ne le quittaient plus. Il baissa la tête, ferma les yeux et mit les mains sur ses oreilles. Il voulait que tout ça s’arrête. Il ne supportait plus de l’entendre crier, de l’entendre pleurer ! Il ne supportait plus de la voir se faire violer dans ces cauchemars sous ses yeux sans pouvoir rien faire pour l’empêcher !

Danny releva la tête et se décida finalement à préparer la mixture sensée le soulager. Il sortit la drogue du sachet, la déversa dans la cuillère et la dilua à l’aide d’un peu d’eau et du briquet. Quand celle-ci fut prête, il prit la seringue et la remplit du liquide obtenu de la dilution de la poudre. La respiration rapide et tremblante, il remonta la manche de son tee-shirt pour pouvoir se faire un garrot sur le haut de son bras droit avec sa ceinture. Il se saisit ensuite de la seringue qu’il tint aiguille vers le haut et la pressa légèrement pour vérifier que de l’air ne s’y soit pas introduit inopinément. Il la regarda avec angoisse. Cette seringue l’effrayait mais en même temps le séduisait tellement. Ce n’était probablement pas la chose la plus judicieuse à faire mais là, maintenant, cette nuit, il en avait absolument besoin. Il fallait qu’il chasse pour un temps ces images monstrueuses et insupportables ! Il fallait qu’il chasse cette souffrance aiguë qui se tapissait dans son cœur et dans son âme ! Danny ferma les yeux et soupira fortement. Il rouvrit les paupières et porta ensuite la seringue jusqu’au creux de son bras.
Il arrêta son geste un instant, hésitant une fois de plus, fixa la seringue, déglutit puis … finit par enfoncer l’aiguille dans sa veine.
Par une simple pression, le poison pseudo libérateur commença à se diffuser dans son corps. Danny ne tarda pas à en ressentir les premiers effets. Dix secondes à peine après l’injection, une onde de bien-être fulgurant se propagea en lui et prit entièrement possession de son corps et de son esprit. Il sentit soudain son cœur s’emballer, tous ses sens se troubler et ses pensées sombres s’évanouir. La sensation de plaisir fut si immédiate et intense qu’il révulsa puis ferma les yeux, entrouvrant la bouche comme si la jouissance soudaine et puissante qui l’envahissait lui avait coupé le souffle.
Et, basculant la tête en arrière, il se laissa glisser pour s’adosser complètement sur le canapé en poussant un long soupir de satisfaction. Le corps complètement avachi et murmurant de légers gémissements de plaisir, Danny s’abandonna totalement à la douce illusion que ses cauchemars s’étaient envolés….

Sanchez n’avait finalement pas vraiment perdu ….


FIN



To be Continued



Donc ... si vous en avez le courage et l'envie lol!, RDV pour la quatrième et dernière partie ...

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