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 Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]

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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:30

C’est alors qu’Emily commença à raconter les sorties au cinéma, les sorties dans les petits bars sympas, les moments de fous rire et de complicité, les petites disputes aussi et les moments difficiles quand Cécilia se retrouvait en situation de manque. Elle lui parla également des rares sorties qu’elles avaient pu faire à la campagne afin de souffler un peu, de s’éloigner un temps de la vie tumultueuse de la ville.

Danny sourit, il se souvenait que Cécilia adorait la nature, que quand elle était enfant, elle s’amusait à soigner les animaux du quartier blessés, qu’elle récupérait les chats de gouttières, les petits chiens perdus, elle avait même ramené un jour chez elle un petit rat blanc probablement échappé d’un appartement. Celui- ci avait fait bondir sa mère qui s’était réfugiée sur la table de la cuisine, hurlant à sa fille de mettre cette chose hors de sa maison !
Danny et Emily se mirent à rire avec toujours cette émotion et cette douleur que provoquent l'évocation des souvenirs d'une personne disparue. Le jeune expert se mit alors à narrer, lui aussi, tous ses souvenirs , évoquant des personnes qui l’avait marqué. Il commença par ce bon monsieur Alfredo, l’épicier de leur quartier, à qui ils n’avaient cessé de faire de gentilles blagues et de chiper des bonbons. Jamais ils n’avaient été pris sur le fait. Ils étaient bien trop doués ou alors ce bon vieux monsieur Alfredo faisait tout simplement semblant de ne rien voir. C’était un vieil homme dont la bonté transparaissait dans le regard et qui appréciait beaucoup les gamins. Il leur racontait souvent des histoires de son jeune temps et Cécilia aimait beaucoup les écouter, contrairement à Danny qui, impatient, la pressait toujours, la tirant par le bras pour qu’ils s’en aillent. Malheureusement, celui-ci aussi était mort maintenant, tué, lors d’un braquage dans son magasin, par des jeunes, à qui il avait donné toute son affection. Cette disparition avait beaucoup affecté Danny à l’époque. Il l'aimait beaucoup et il ne comprenait tout simplement pas comment tout cela pouvait arriver.

Puis, il vint à parler du Père Antonio. Lui aussi avait du subir les mille et une farces des jeunes garnements du quartier. Une fois, Danny avait changé le vin de la messe en un mélange assez particulier et écoeurant de son cru. Les prémices de sa vocation de scientifique étaient déjà à l'oeuvre. Ils avaient aussi tenté, avec d’autres de repeindre quelques statues religieuses en des couleurs plus gaies, mais pour cette affaire, la police était intervenue et les enfants responsables avaient du toutes les nettoyer. Contrairement à M. Alfredo, le père Antonio n’avait rien de sympathique, il était sectaire et rigide. Il se mettait facilement en rogne, les poursuivant dans l’église et jurant que dieu les punirait pour leurs bêtises ! Danny et Cécilia couraient pour lui échapper et n’avaient que faire de ses menaces. Ils ne croyaient pas en ce dieu qui permettait que des gens innocents qu’ils connaissaient bien se fassent tuer au détour d’un carrefour, dans un tir croisé, tout ça parce qu’ils avaient eu le malheur de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Puis un sourire plus large vint éclairer subitement le visage du jeune homme. Un souvenir plus que mémorable lui revenait. Cécilia et lui avaient bien failli causer la mort de ce pauvre curé. Ils avaient alors treize ans. Après une querelle avec des jeunes du quartier, ils avaient du fuir pour ne pas se faire tabasser. Danny s’était une fois de plus mêlé d’affaire qui, selon certains, ne le concernait pas, voulant défendre un enfant racketté. Il avait entraîné alors Cécilia dans l’église pour échapper à leurs poursuivants et avaient couru jusque derrière l’hôtel pour s’y cacher. Là, tous les deux, ils s’étaient mis à genoux, se regardant et essayant d’étouffer leurs rires. Puis les rires se calmèrent et les deux jeunes adolescents se jetèrent un regard complice. Sans que Danny n’ait le temps de réaliser ce qu’il se passait, Cécilia déposa sur ses lèvres un baiser. Il fut surpris mais ravi. Ils renouvellèrent alors l’opération, tentant de s’appliquer davantage comme le faisaient les grands. Ce fut pour tous les deux, …leur premier vrai baiser. Malheureusement, celui-ci fut vite interrompu par le cri de stupéfaction et d’indignation du curé qui venait de les surprendre ! Danny et Cécilia en furent déséquilibrés et tombèrent à la renverse ! Ils se relevèrent rapidement et déguerpirent voyant l’état déplorable dans lequel ils venaient de mettre le Père Antonio, outré, rouge de colère, hurlant au sacrilège et qui avait du mal à reprendre son souffle. Ils se sauvèrent, étant une fois de plus, assénés de menaces de châtiment divin ! Tous les deux étaient sortis de l’église à une vive allure et aussitôt à nouveau à l’abri, avaient éclaté de rire.

Danny parla ensuite brièvement de la période où lui et Cécilia étaient sortis ensemble. Cela fut un échec. Ils éprouvaient un profond amour l’un pour l’autre mais, pas celui-là, pas de cette façon là. C’était d’ailleurs assez difficile d’expliquer le lien qui les unissait. Puis il en arriva à évoquer, sa dispute avec Louie et sa décision très réfléchie d’entrer dans la police scientifique. Il savait à l’époque qu’il allait devoir essuyer les regards malveillants et les menaces de ceux qui se prétendaient autrefois ses amis. Mais cela n’avait en rien entamé sa détermination. Il avait alors quitté son quartier, quitter Cécilia pour aller suivre de longues études. Elle l’avait, au début, encouragé mais, en son absence, Roberto avait usé de son influence. Cécilia avait toujours eu une immense admiration pour son frère et elle s’était manifestement laissée prendre dans ses filets. Un jour où Danny était venu, comme à l’habitude lui rendre visite, il avait eu pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient, l’impression que Cécilia et lui ne se comprenaient plus aussi bien qu’avant. Après l’obtention de son diplôme, c’était officiel, Danny était passé de l’autre côté de la ligne. Danny était désormais un flic. Pour tout le monde dans le quartier de son enfance, il n’était plus des leurs. Puis, à mesure que le temps passait, à mesure des visites de plus en plus espacées due à la somme de travail que le jeune policier devait abattre chaque semaine, il avait vu son amie changer. Il avait vu son regard pétillant s’éteindre. Cécilia ne lui racontait plus tout ce qu’elle faisait. Il le savait. Il le sentait. Roberto avait encore agi, il en était sûr. Son esprit de flic commençait à s’affiner et il prit soudain peur qu’il n’est entraîné Cécilia dans je ne sais quelle combine illégale. Voilà pourquoi, il y a cinq ans, alors qu’il était venu annoncer qu’il avait été embauché dans l’un des laboratoires les plus réputés de New York, il avait voulu en savoir plus. Il avait alors appris de Cécilia qu’elle travaillait dans un bar géré par le père de Sonny Sassonne et cela ne lui avait guère plu . Il connaissait ces types et savait qu’ils étaient dangereux. Il avait donc essayé de le faire comprendre à Cécilia, essayé de lui ouvrir les yeux sur son frère mais en vain. Celle-ci, rongée probablement par la douleur de l’absence grandissante de Danny dans sa vie, lui avait balancé à la figure des reproches et des mots qui dépassaient sa pensée. La dispute avait débuté. Une dispute comme jamais ils n’en avaient connu tous les deux. Le ton est vite monté. Cécilia, pleurant de rage, avait fini par dire à Danny qu’elle n’était pas la seule à avoir changé, qu’ils n’appartenaient plus au même monde désormais, qu’il avait choisi un camp et qu’elle en avait choisi un autre ! Elle lui demanda dans un dernier emportement, de sortir de chez elle, de sortir de sa vie ! Danny, blessé, en colère aussi, quitta l’appartement en claquant la porte. Ils ne se sont alors plus jamais revus.

Dans le salon d’Emily, sur le petit canapé vert, Danny avait de nouveau des larmes qui coulaient sur le visage à l’évocation de cette dispute qu’il regrettait tant. Emily, pour le réconforter, lui expliqua, que Cécilia n’avait jamais pensé ce qu’elle lui avait dit ce jour-là. Mais Danny le savait déjà et c’est bien pour ça qu’il avait tenté de lui écrire, de reprendre contact avec elle, une fois la rancœur et son amour propre mis de côté. N’ayant jamais reçu aucune réponse, il s’était mis à douter. Les avait-elle pensés finalement ces mots ? Alors le temps s'est écoulé et la vie a repris son cours. Il avait décidé de laisser derrière lui cette période de sa vie et n’en avait jamais parlé à personne, même pas à son meilleur ami, Don.
Le jeune expert regarda sa montre et pensa qu’il était tant qu’il prenne congé. Deux heures s’étaient écoulées depuis qu’il avait franchi le seuil de la porte d’entrée d’Emily. Il se leva donc.

Danny, se levant : Je vais devoir y aller. Merci pour le café. Et surtout, merci pour cette conversation. Ça m’a fait beaucoup de bien de parler d’elle avec vous.
Emily, se levant et se dirigeant vers Danny : Je crois que je dois vous remerciez moi aussi. J’ai également vraiment été heureuse de partager ces moments avec vous
Danny : Je…je vais y aller.

Danny se dirigea donc vers la porte mais fut arrêté dans sa progression par Emily qui l’interpella.

Emily : Attendez ! …J’ai failli oublier. …J’ai quelque chose à vous donner. Vous pouvez encore patienter deux petites minutes.
Danny, intrigué, souriant : Oui, bien sûr.

Danny patienta donc près de la porte. Il ne dut pas attendre longtemps, Emily refaisant très rapidement son apparition, …une enveloppe à la main.

Emily : Quand ils ont débarrassé son appartement, j’ai eu l’autorisation de prendre quelques effets personnels de Cécilia. Sur son meuble de cuisine, il y avait cette lettre. (lui tendant la lettre). Elle vous est adressée.

Danny prit l’enveloppe cachetée dans ses mains et regarda l’adresse au dos. C’était celle du laboratoire. Il prit une forte respiration, et sentit des frissons lui parcourir le corps. Il avait entre les mains peut-être les dernières pensées, les derniers mots que Cécilia voulait lui adresser et bizarrement, malgré la joie qu'il aurait du ressentir, une angoisse se mit à l’envahir et la douleur aussi, beaucoup de douleur. Il sentait l’émotion le submerger au toucher de ce bout de papier qui détenait le dernier lien qu’il avait encore avec elle.

Emily : Reprendre contact avec vous n’était pas une vague idée. Elle le voulait réellement. Cette lettre en est la preuve.
Danny, les yeux brillants : Merci.
Emily , posant ses mains sur celles de Danny : Ouvrez là quand vous serez prêt.... (très émue devant la trsitesse de Danny) Elle vous aimait vous savez. Vraiment.

Danny acquiesça, et le clignement de ses yeux fit s'échapper une nouvelle larme. Il rangea ensuite la lettre dans la poche intérieure de sa veste, puis ouvrit la porte pour sortir et se retrouver sur le pallier. Il retira ses lunettes pour s'essuyer les yeux, les remit puis se retourna vers Emily.

Danny : Merci encore d’avoir été là pour elle.... Merci d’avoir veiller sur elle à ma place.
Emily, les larmes aux yeux : Elle me manque.
Danny , les yeux brillants : Oui,... à moi aussi.
Emily, posant sa main sur le bras du jeune homme : Prenez soin de vous Danny.
Danny : Vous aussi.

Il fouilla dans ses poches et en sortit une carte de visite.

Danny, lui tendant sa carte : Si vous avez le moindre souci un jour, si vous avez besoin d'aide. Appelez-moi. N’importe quand.
Emily : Merci. Je la garde précieusement.
Danny ; Au revoir Emily.
Emily : Au revoir Danny.

La porte se referma, séparant les deux coeurs endoloris par la peine de la perte d'un être cher, et Danny commença son chemin vers la sortie de l’immeuble. Il était encore bouleversé par tout ce qui venait d’être dit dans cet appartement. Il lui restait cependant une dernière chose à faire. Une chose qu'il repoussait depuis trop longtemps. Il fallait maintenant qu’il trouve le courage de faire ses adieux à celle avec qui il avait tant partagé, à celle qu'il avait tant aimé, qu'il fasse ses adieux à sa jumelle de coeur, sa douce Cécilia…..
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:30

Chapitre 33



L’astre lumineux qui brillait dans le ciel déversait en cette douce après-midi d’été des rayons qui se faisaient caressants. Une légère brise venait, elle, tel un souffle d’apaisement, effleurer sa peau. Danny marchait lentement au milieu de cette allée, tapissait de gazon, où, de part et d’autre étaient alignées, en bon ordre, des pierres sur lesquelles on pouvait voir un nom, parfois même une photo. Cécilia Rodriguez -11/12/74 – 22/06/06. Voilà ce que l’on pouvait lire sur la pierre tombale devant laquelle Danny s’arrêta. Il s’accroupit, ne posant qu’un seul genou à terre, et y déposa précautionneusement un bouquet. Des roses blanches. Il leva les yeux et fixa ce nom si familier gravé en lettres, elles aussi, blanches. Il secoua légèrement la tête comme s’il se refusait encore à croire que tout cela soit réel. Et pourtant,….il savait bien que oui. Il l’avait vu lui-même, morte, à la morgue. Danny déglutit. Ses yeux bleus se voilèrent peu à peu de peine. Il les ferma, libérant une larme qui se mit à glisser lentement le long de sa joue pour aller mourir sur ses lèvres. Il soupira en baissant la tête. Il avait si mal ! Mais….il fallait qu’il le fasse. Il devait se résoudre à la laisser partir, à laisser son passé, ici, dans ce cimetière, s’il voulait être capable de regarder à nouveau vers l’avenir. Il releva la tête, enleva ses lunettes qu’il rangea soigneusement dans la poche intérieure de sa veste. Puis il prit une forte respiration et se mit à parler, à lui parler, la voix tremblante et débordante d’émotion.

Salut Cécilia. Ça fait un bail ! ça fait bien trop longtemps même. Je suis désolée de ne pas être venu avant. Je crois que …sur ce coup là, j’ai été assez lâche ….mais…c’est tellement difficile de devoir regarder cette pierre à la place de tes yeux, …de ton sourire ! ….Il paraît que, pour mon bien, il faut que je me libère de ce que j’ai sur le cœur. C’est un très bon ami qui me l’a conseillé et …je crois qu’il a raison.
Cécilia, ….pourquoi la vie nous a-t-elle séparés ainsi, nous qui nous entendions si bien ? Pourquoi cette dispute ? Pourquoi le destin s’est-il acharné sur nous ?
On a vécu tellement de choses ensemble, partagé tellement de moments inoubliables ! Jamais je n’aurais cru que tout s’arrêterait aussi... brutalement.

Danny dut s’arrêté un instant, sa souffrance était trop grande, les larmes se mirent à perler dans le coin de ses yeux.
Quand je t’ai vu allongé sur cette table d’autopsie dans le labo où je travaille, je n’ai d’abord pas voulu y croire. Pendant un instant, je me suis dit que non,... je devais me tromper, ça ne pouvait pas être toi, là, devant moi…..
Ses larmes ne purent être retenues plus longtemps et commencèrent à déferler sur son visage. Danny se mit à pleurer.
… Je ne voulais pas que ce soit toi, je refusais que ce soit toi ! Parce que … ça voulait dire que tout était fini, qu’il n’y avait plus d’espoir ! Ça faisait cinq ans qu’on ne s’était pas croisé et j’avais toujours espéré te revoir mais …..pas comme ça !
Affligé par le chagrin, le jeune homme enfouit sa tête dans ses mains, essayant d’étouffer les sanglots qu’il n’arrivait plus à contenir. Il releva la tête, le visage inondé de larmes. Il continua sur un ton affectueux.
. ….Et puis, j’ai reconnu ce petit grain de beauté dans le creux de ton épaule, tu sais, celui qui te donnait tant de charme et de sensualité quand tu mettais un haut qui le dénudait. Le doute n’était plus possible ! C’était bien toi.... Mon cœur... un instant s’est arrêté ce jour-là... et s’est brisé….J’avais compris que je venais de te perdre et qu’il n’y avait plus de retour en arrière possible. J’aurais eu encore tellement à te dire, on aurait eu encore tellement de choses à vivre ensemble !
Puis Danny posa sa main sur le sol qu’il agrippa, resserrant ses doigts comme pour y enfermer un peu de l’herbe qui recouvrait son amie. Il se mit à crier son chagrin.
Pourquoi tu m’as laissé ? Pourquoi tu es partie ? Ça me fait un mal de chien ! Si tu savais combien tu me manques !
Il tenta de se calmer, les yeux rougis et les joues humides.
La vie est injuste ! Tu ne méritais pas ça ! Tu ne méritais pas cette fin ! Je m’en veux Cécilia ! Je m’en veux tellement de ne pas avoir été présent, de t’avoir abandonné à ton triste sort ! ….
Le jeune expert ferma les yeux, resta un moment silencieux et immobile puis il essuya ses larmes du revers de la main.
….Mais on ne réécrit pas le passé….. Il est trop tard. Tu n’es plus là…. Et j’en crève…..
Danny éclata une nouvelle fois en sanglots. Après avoir déversé sa douleur, il souffla et essuya encore son visage. Après un silence, il reprit son monologue posément.
J’ai fait la connaissance de ton amie Emily aujourd’hui, une fille très bien, très généreuse elle aussi. Je suis content que tu n’aies pas été seule dans les durs moments de ta vie. Je suis heureux que vous ayez partagé une si forte amitié toute les deux. On a beaucoup parlé .. de toi. Et ça m’a fait du bien. Mine de rien, ça m’a réchauffé à l’intérieur.
Et puis,... j’ai oublié de te dire merci pour ton message, merci pour avoir essayé de me prévenir, pour avoir voulu de me sauver la vie. C’est quelque chose d’inestimable à mes yeux comme l’amour que je t’ai toujours porté.
(une larme coula) Pourquoi je te l’ai jamais dit d’ailleurs ? Pourquoi je t’ai jamais dit combien je tenais à toi ? Je t’ai tellement aimé ! Si tu savais à quel point je t’ai aimé Cécilia ! J’aimais ton naturel, ta façon de passer ta main délicatement dans tes cheveux, la façon dont tu me souriais avec ce petit regard malicieux, j’adorais t’entendre rire, j’adorais nos fous rires, j’étais touché par ta bonté et j’admirais ton courage ! Et puis, tu sais, il y a une chose qui me faisait craqué, c'était quand tu fronçais les sourcils, parce que je t’appelais « ma petite sauvageonne ». Tu te souviens, hein, de ce surnom que je t’avais donné ? Tu avais fini par t’y habituer même... par l’aimer.
(regardant dans le vide) C’est drôle, j’ai rencontré quelqu’un, une fille géniale avec qui je travaille et qui te ressemble un peu par certains côtés ! Elle s’appelle Lindsay et, à elle aussi j’ai donné un surnom : (souriant) Montana..... Je crois,… je crois que je l’aime. Je ne le lui ai pas dit. Pourquoi ces trois mots me font si peur ?
Danny ferma les yeux, profitant de la douce caresse de la brise sur son visage et se laissant bercer par le doux bruit que faisait celle-ci en venant effleurer ses oreilles. Les tourments de son cœur semblaient peu à peu s’apaiser. Il rouvrit les yeux, rougis par le chagrin et se releva. Il sortit de sa poche son téléphone portable. Il activa alors sa boîte vocale et y chercha un message bien particulier, celui que Cécilia lui avait laissé la veille de sa mort. Il n’avait pu se résoudre jusque là à l’effacer parce que, quand il écoutait sa voix, il avait l’impression qu’elle était encore là, qu’elle était encore en vie. Il écouta le message une dernière fois. La voix enregistrée était empreinte d’émotion et d'angoisse.
« Salut Danny. C’est Cécilia. Je sais que ça fait longtemps, que tu m’en veux sûrement. Je me suis débrouillée pour avoir ton numéro au service du personnel de ton labo. Tu te dis peut-être que j’aurais pu le faire avant mais, là, c’est devenu urgent. Je ne peux rien te dire au téléphone, mais il faut que je te parle, c’est très important. Voilà. J’espère que tu auras ce message. Je dois te laisser mais s'il te plait, rappelle moi. »
Mais Danny n’a jamais pu la rappeler. Ce soir là, il était au chevet de son frère à l’hôpital et avait coupé son portable. Il n’avait écouté le message que vers les trois heures du matin quand il était rentré chez lui. Il avait été surpris, touché et un peu inquiet aussi par celui-ci mais s'était dit qu'il ne pouvait pas la rappeler en pleine nuit. Et puis, ensuite, au petit matin, il avait été appelé par Hawkes qui lui signifiait qu’il était en retard et qu’il l’attendait rapidement sur les lieux d'un homicide sur Broadway. Il ne la rappela alors pas non plus à ce moment là. Mais de toute façon, cela n’aurait rien changé ni à trois heures, ni à l'aube. Le corps de Cécilia gisait déjà depuis un moment dans une ruelle de Washington Heights.
Après avoir écouté le message, Danny regarda fixement ce qui était indiqué sur l’écran de son portable, les yeux humides. « Supprimer ce message ? ». Il hésita. Quand il l’aurait fait, il ne pourrait plus écouter la voix de celle qui lui était si chère. Il avait peur, avec le temps, de l’oublier. Mais il pensa aux paroles de Don « Rien de ce que tu pourras faire ne la ramènera » « il faut que tu la laisses partir ». Alors, une larme tomba sur le téléphone, il ferma les yeux et effaça le message. Puis il remit l'appareil dans sa poche et se souvint qu’il lui restait encore de son amie la lettre que lui avait remise Emily. Il la sortit et la regarda intensément. Danny avait déjeuné dans un petit snack le midi, seul. Il avait posé l’enveloppe devant lui sur la table à laquelle il s’était installé, essayant de se décider à l’ouvrir, mais, …il n’y était pas arrivé. Elle était donc toujours fermée. Et, devant la tombe de Cécilia, il s'en sentait encore moins le courage. Il soupira. Il était temps pour lui de s’en aller mais il se devait de dire quelques derniers mots.

Cécilia, tu laisses un grand vide dans ma vie…. je t’ai aimé, je t’aime... et tu auras pour toujours une place particulière dans mon cœur... Je ne t’oublierai jamais.

L’encre de l’adresse sur l’enveloppe que Danny tenait encore dans ses mains, se brouilla au contact des quelques gouttes qui vinrent la frapper. Il s’essuya une fois de plus les yeux. Il ne lui restait plus qu’un seul mot à prononcer mais c’était un mot qui lui déchirer le coeur, celui qui indiquait vraiment que tout était fini, qu’il acceptait la mort de Cécilia, qu’il acceptait de la laisser partir. Comment ce simple petit mot arrivait-il à lui faire autant de mal. Puis, Danny soupira à nouveau et finit par le murmurer péniblement.

Danny, versant une larme : Adieu Cécilia.

Il ferma les yeux et se détourna de la tombe de son amie. Il marchait à nouveau au milieu de cette allée, ornait de pierres tombales, le soleil brillait toujours, la brise lui caressait toujours le visage mais dans son cœur, quelque chose avait changé. Il venait de commencer à tourner une page de sa vie.
Danny regarda à nouveau l’enveloppe. Il allait bien falloir qu’il trouve le courage de l’ouvrir mais il ne se sentait pas capable d’affronter ce pénible moment seul. Il avait besoin de soutien. Il avait besoin de sentir quelqu’un qu’il aime et qui l'aime à ses côtés....
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:31

Chapitre 34




Danny se tenait devant la porte de l’appartement de Lindsay et il restait là, immobile, à la contempler. Il essaya d’abord d’imaginer Lindsay de l’autre côté. Que pouvait-elle bien faire en ce moment ? A cette heure, elle était probablement en train de se préparer à dîner tout en s’inquiétant pour lui et se demandant où il pouvait bien être. Danny avait en effet passé le reste de l’après-midi à flâner dans Central Park pour essayer de s’aérer l’esprit, de penser à autre chose. Il avait eu besoin d’observer les familles se promener, les enfants jouer, les amoureux s’embrasser assis dans l’herbe verte. Il avait eu tout bonnement besoin d’un peu de simplicité dans sa vie devenue plus que tourmentée ces dernières semaines. Et maintenant, devant cette porte, il essayait de trouver le courage de parler à Lindsay, de lui parler de Cécilia et de lui demander son soutien et son aide. Il sortit de sa poche la fameuse lettre et y jeta un regard insistant, la tournant et la retournant dans ses mains plusieurs fois avec nervosité. Il soupira en fermant les yeux alors qu’il cessa de la manipuler. Il les rouvrit et finit par remettre bien au chaud contre son cœur le bout de papier qui lui était si précieux et qui lui faisait si peur en même temps. Il se décida à sonner. Il entendit aussitôt quelques petits pas se précipitaient vers la porte et cela le fit sourire. Manifestement, Lindsay devait attendre ce coup de sonnette depuis un long moment déjà. La porte s’ouvrit laissant paraître la jeune femme. Elle était en tenue plutôt décontractée. Elle portait un ensemble training prune composé d’un pantalon souple, un peu large et d’une petite veste cintrée dont la fermeture éclair était remontée à moitié et sous laquelle on devinait un petit débardeur rose pâle. Son visage s’illumina quand elle vit qui se trouvait en face d’elle. Danny le lui rendit bien, laissant lui aussi ses lèvres se fendre d’un délicieux sourire. Il la déshabilla du regard. Il aimait sa façon de lui sourire, la tête légèrement penchée sur le côté. Il aimait ses cheveux ondulés qui tomber sur sa nuque et son cou, il aimait ses yeux pétillants et plein de douceur. S’apercevant de l’immobilité du jeune homme, trop occupé à la scruter, Lindsay, bien que flattée, rompit le silence de cet instant.

Lindsay : Tu entres ? Tu ne vas pas passer toute la nuit sur le pallier ?
Danny, souriant plus largement, sortant de son admiration : Non. En effet. Non pas que je doute de la qualité de ton paillasson, mais je crois qu’il serait un peu inconfortable.

Lindsay sourit tandis que Danny ne se fit pas prier plus longtemps et entra. La jeune femme referma la porte derrière lui. Aussitôt dans l’appartement, il put constater qu’en effet, elle s’était fait un petit plateau repas. Celui-ci était posé sur la table basse du salon et Lindsay y avait à peine touché. Le visage du jeune homme était marqué par la fatigue et une lueur de tristesse transparaissait dans ses douces prunelles bleues malgré le sourire qu’il tentait d’afficher pour faire bonne figure. Cela inquiéta Lindsay qui mourrait d’envie de lui demander ce qu’il avait fait de sa journée et plus précisément qui il était allé voir, mais, elle préférait qu’il aborde le sujet de lui-même. Elle lui faisait confiance et pensait qu’il lui en parlerait tôt ou tard si cela était nécessaire.

Lindsay : Comment tu vas ?
Danny : ça va.

Elle fut peu convaincue par cette réponse. Elle devinait par les traits de son visage que Danny venait de vivre une fois de plus une journée éprouvante. Elle décida donc de lui laisser le temps de se poser un peu.

Lindsay : Tu as faim ? Tu veux que je te prépare quelque chose ?
Danny : Non. Merci. Ça va aller. Tu vas peut-être être étonnée mais j’ai pas vraiment faim.
Lindsay, souriant : Oui, ça m’étonne. Tu es sûr que ça va ?
Danny : Oui, mais toi, finis de manger.
Lindsay : Non j’ai pas vraiment faim moi non plus. Tu veux peut-être quelque chose à boire ?
Danny : Je veux bien une bière si t’as.
Lindsay : Je dois encore avoir ça au frais.

Lindsay se dirigea vers la cuisine pour aller chercher deux bières. Danny ne tarda pas à la rejoindre. Il s’appuya contre le chambranle de la porte de la cuisine. Pendant qu’elle leur sortait et ouvrait deux canettes, il soupira. Il cherchait désespérément une façon appropriée d’engager la conversation au sujet de la lettre. Celle-ci lui hantait l’esprit depuis qu’il l’avait eu pour la première fois entre les mains chez Emily. Lindsay lui tendit la boisson. Il la remercia et en bu une gorgée. Elle en fit de même, se tenant non loin de lui appuyée contre un des meubles de la cuisine.

Danny : Comment s’est passée ta journée ? Tu t’es reposée j’espère.
Lindsay, souriant : Oh oui alors, ne t’inquiète pas pour ça ! J’ai joué la marmotte une bonne partie de l’après-midi.
Danny : C’est bien. Tu as eu raison. Je vous ai fait une fois de plus courir dans tous les sens ! Et …je suis vraiment désolé de vous avoir causé à tous autant de soucis. (souriant) Je dois être ce qu’on appelle un aimant à problème !
Lindsay : T’en fais pas pour ça. Le principal, c’ est que tu sois sorti de ce cauchemar. Tu m’as fait encore une sacrée peur Danny Messer !

Danny posa sa bouteille sur le meuble contre lequel Lindsay était appuyée et s’approcha d’elle. Il lui caressa la joue avec toute sa paume de main.

Danny, lui caressant la joue : Pardon. C’est pas ce que je voulais.
Lindsay, lui souriant tendrement, posant sa bouteille : J’espère bien.

Danny rapprocha alors ses lèvres de celles de Lindsay et l’embrassa tendrement en fermant les yeux. Puis il les rouvrit tout en s’éloignant lentement du visage de sa Montana. Il porta son regard vers le sien. Un regard doux et tourmenté à la fois. Il posa ensuite son front contre celui de Lindsay, mettant ses mains de chaque côté de son visage, caressant chacune de ses joues avec ses pouces. Il soupira fortement, comme si la sentir, comme ça, si près de lui, lui donnerait plus de force pour lui parler. Lindsay posa alors ses mains sur celles de Danny. Son comportement lui semblait étrange, inhabituel pour le jeune expert qu’elle connaissait bien. Elle sentait qu’il avait mal, elle sentait qu’il avait envie de se confier mais qu’il n’y arrivait pas. Elle se décida donc à prendre les devant pour lui faciliter un peu la tâche. Elle releva la tête légèrement, désunissant leurs deux fronts pour pouvoir regarder à nouveau Danny dans les yeux.

Lindsay, doucement, et caressant sa joue à son tour : Qu’est-ce qui se passe Danny ? J’ai l’impression que quelque chose te tourmente. Tu veux m’en parler ?

Danny s’humidifia les lèvres et baissa les yeux. Cela lui était si difficile de lui avouer qu’il avait besoin d’aide, qu’il avait besoin de son soutien pour surmonter la mort de Cécilia. Il avait peur, peur de cette faiblesse qu’il ne pouvait plus cacher, peur de faire entrer Lindsay avec lui dans sa douleur et son chagrin. Il sentait la peine s’emparait à nouveau de lui, il sentait qu’il ne lui était plus possible de la dissimuler. Il finit par pénétrer à nouveau le regard de Lindsay, lui effleura à nouveau les cheveux. Il la prit alors dans ses bras et la serra, très fort. Il avait tellement besoin de la sentir contre lui, de la sentir présente en cet instant, de sentir son cœur battre tout contre le sien. Lindsay se laissa happer par cette étreinte soudaine. Elle mit une main sur sa nuque et l’autre sur son dos le caressant pour le réconforter.
Elle n’avait jamais vu Danny dans un tel état d’affliction. Elle sentait sa souffrance lui transpercer le cœur sans qu’il ait besoin de prononcer le moindre mot. Lindsay aussi avait mal, elle avait mal pour lui. Le jeune expert, qui savait d’ordinaire si bien dissimuler ce genre d’émotion, lui sembla soudain si vulnérable que cela lui fendit le cœur.

Lindsay, le serrant dans ses bras, inquiète : Parle moi Danny. Qu’est-ce qui t’arrive ?

Mais Danny continuait de l’enlacer et ses yeux commençaient à briller. Le silence envahit alors la pièce. Au bout de quelques minutes, Danny desserra ses bras, faisant face à nouveau à la jeune femme. Il soupira fortement, baissant les yeux.

Lindsay : Est-ce que cela a un rapport avec ce que tu devais faire aujourd’hui ?

Danny acquiesça.

Lindsay : Si tu ne veux pas m’en parler, tu sais je comprendrais. Prends ton temps Danny.
Danny, la regardant, la gorge comme nouée par l’émotion : Non, …je veux t’en parler maintenant…..je…..je suis allée voir Emily Suez ce matin. ….C’est…enfin…c’était …la meilleure amie de Cécilia. Don était allé l’interroger pour l’enquête et il m’a filé son adresse.

Lindsay se tenait devant lui et l’écoutait se confier, les yeux plein de compassion et de tendresse.

Danny : Ensuite, …(il soupira tristement) ….je suis allé la voir …elle.
Lindsay : Tu n’y étais pas encore aller ?

Danny hocha la tête négativement, serrant les lèvres et baissant la tête.

Lindsay, posant sa main sur son bras : Tu as bien fait….d’aller les voir toutes les deux.

Danny sortit alors de la poche intérieure de sa veste la lettre de Cécilia.

Danny, montrant l’enveloppe, les yeux emplis de larmes : Emily m’a remis cette lettre de Cécilia. Elle…elle me l’a apparemment écrite peu de temps avant sa mort mais (un sanglot s’étouffant dans sa gorge)… n’a jamais pu me l’envoyer. J’ai essayé de l’ouvrir je ne sais combien de fois aujourd’hui, mais ….. j’y arrive pas.

Lindsay ne savait que lui répondre. Elle était tellement triste pour lui et elle ressentait un tel malaise et mal être face à sa souffrance que son regard devenait humide également.

Danny : Je voudrais…….j’aimerais que nous l’ouvrions ensemble et…j’aimerais que …….(la voix pleine de tristesse) …Pourrais-tu me la lire ?

Lindsay fronça les sourcils et entrouvrit ses lèvres. Elle était surprise et assez décontenancée par la demande de Danny.

Lindsay, secouant la tête et montrant la lettre d’une main, la voix muée par l’émotion : Non…..non, Danny. Cette lettre est pour toi. Ces mots sont pour toi. Ils t’appartiennent. Ce que Cécilia t’a écrit est tout à fait personnel. Je n’ai rien à y voir.
Danny : Si justement….parce que je voudrais partager ce moment avec toi. Parce que je voudrais tu saches ce qu’elle a été pour moi, combien elle a pu compter dans ma vie. Cécilia est une partie de mon passé, elle est une partie de moi et je ne veux pas te le cacher. Je ne veux pas que tu es peur non plus de ce lien si fort qui nous unissait. Je ne veux pas que son souvenir soit une ombre entre nous.(une larme se mit à glisser sur sa joue)…Je t’en prie Lindsay, ne me dis pas non. Je…..je n’y arriverais pas tout seul !!

Danny ferma les yeux en baissant la tête et versa une nouvelle larme. Il semblait tellement désarmé et si fragile. Lindsay était émue et avait le coeur serré de le voir oser ainsi baisser sa garde devant elle. Une larme s’échappa bientôt aussi de ces prunelles noisette. Elle s’approcha de lui et lui prit la main.

Lindsay, doucement : D’accord. Je….Nous… allons la lire ensemble.

Danny releva les yeux vers les siens et lui lança un regard plein de reconnaissance. Son visage s’éclaira d’un léger sourire que lui rendit la jeune femme. Et, sans un mot, Lindsay emmena Danny par la main dans le salon où ils prirent place l’un à côté de l’autre sur le canapé. Une fois assis, Danny prit une profonde respiration. Lindsay était proche de lui, une main posée sur le genou du jeune homme. Elle lui transmettait par ce simple geste toute son affection et son soutien. Il entreprit alors d’ouvrir la lettre de Cécilia…
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:31

Danny se mit à déchirer le rebord de l’enveloppe. Il respira à nouveau profondément et en sortit un papier plié soigneusement en trois qu’il déplia. Mais quand il fit ce geste, ce qui semblait être une bande de papier glacé tomba à ses pieds. Lindsay se pencha immédiatement pour la ramasser et son attention fut attirée par ce qui y était imprimé. Quatre photos. Il s’agissait de quatre petites photos les unes en dessous des autres prises dans un photomaton. Quatre photos de Danny et Cécilia. Elle les lui montra aussitôt les tenant toujours dans ses mains.

Lindsay : C’est elle ?
Danny, ému de revoir ces photos, souriant tristement : Oui c’est elle.
Lindsay, lui transmettant les photos : Elle était belle.
Danny, les regardant intensément, les yeux brillants : ….très belle. (Souriant) Je …..Je me souviens de ce jour-là. On avait 17 ans. C’était peu de temps avant Noël. Avec une bande de copains, on avait décidé de sécher les cours de l’après-midi au lycée pour aller zoner au centre commercial…….là-bas, Cécilia avait vu ces petits bonnets rouge de Père Noël en vitrine. Elle en voulait un mais on n’avait pas un sou en poche, alors …(souriant) j’en ai chipé un pour elle.
Lindsay, souriant : Tu l’as chipé ?
Danny, portant son regard vers Lindsay, lui souriant : Oui. Il y a deux, trois choses peu louables que je faisais à cette époque. Mais, je dois avouer que ….j’étais plutôt doué !
Lindsay, souriant : Pourquoi ça ne m’étonne pas !
Danny : Parce que tu sais que je suis vraiment doué dans tout ce que je fais !
Lindsay, riant : Ce n’est pas la modestie qui t’étouffe Daniel Messer ! (Danny sourit puis Lindsay reporta son attention vers les photos, redevenant sérieuse) En tout cas, c’est incroyable, même sur photos, ce lien entre vous saute aux yeux. Elle avait l’air d’avoir beaucoup d’humour. Ça devait être vraiment quelqu’un de bien.
Danny, soupirant : Oui. Elle l’était. Et puis, en effet, de l’humour, elle en avait à revendre !

Danny sourit en se remémorant les circonstances dans lesquelles ces photos avaient été prises. Cécilia avait un bonnet rouge de Père Noël sur la tête, ses longs cheveux noirs tombant gracieusement de chaque côté de son visage. Danny, lui, avait un T-shirt blanc sous une veste de sport bleue et portait une casquette à l’envers. Ils s’étaient bien amusés ce jour-là. La première photo était ratée ….si l’on peut dire. Danny, de profil n’était pas tout à fait dans le cadre mais on distinguait qu’il riait aux éclats, tandis que Cécilia, sourcils froncés, semblait lui asséner une tape sur l’épaule. Danny se souvint alors que pour la première photo, il avait voulu faire peur à son amie en poussant un énorme cri derrière elle espérant qu’elle bondirait à l’instant du flash mais ce fut le moment suivant qui fut figé pour l’éternité. Le moment où la jeune fille, furieuse de s’être ainsi fait surprendre, donna une tape sur l’épaule de Danny, hilare et fier de l’effet qu’il avait produit. Mais Cécilia s’était rapidement laissé gagner par un fou rire elle aussi, et avait bien vite attiré Danny vers elle en le tenant par sa veste. La deuxième photo était donc celle où tous les deux se regardaient en riant aux éclats, leurs visages étant proches l’un de l’autre, Cécilia tenant la veste de Danny de ses deux mains. La troisième photo fut celle de la déconnade. Les deux amis, serrés joue contre joue, fixant l’appareil, faisaient chacun une belle grimace, tous les deux louchant et tirant la langue. Et enfin, la dernière photo, elle, était la plus sérieuse et la plus touchante aussi. Danny regardait l’objectif, affichant l’un de ces plus beaux sourires, un sourire simple, doux et ses yeux pétillaient de joie. Il était derrière Cécilia, l’enlaçant de ses bras, la tête au dessus de son épaule. La jeune fille aussi laissait paraître un magnifique sourire, les yeux rieurs fixant l’appareil. Elle était appuyée contre Danny et tenait ses bras qui l’entouraient. Danny posa son regard sur cette dernière photo et il sentit la douleur revenir dans son cœur et les larmes inonder ses yeux. Ils étaient si heureux sur ces photos, ils avaient été si heureux à cette époque. Pourquoi la vie était-elle venue les tourmenter de ses malheurs ? Lindsay s’aperçut vite de l’émotion du jeune homme. Elle posa une main sur son épaule.

Lindsay, posant sa main sur son épaule : Danny, ça va aller ?

Danny acquiesça en posant les photos sur la table basse. Il prit alors la lettre et la tendit à Lindsay.

Danny : Tu es toujours d’accord ?
Lindsay : Oui, bien sûr.
Danny : Merci.

Lindsay enleva ses chaussons et se plaça en tailleur sur le canapé, tandis que Danny s’adossa complètement contre celui-ci, le visage légèrement tourné vers Lindsay mais le regard se perdant dans le vide. Lindsay vint alors poser sa main sur celle de Danny pour la serrer et lui faire ressentir son soutien. Danny répondit à son geste en levant les yeux vers elle et en lui caressant la main de son pouce. Puis leurs mains se délièrent et Lindsay déplia à nouveau la lettre qui était écrite recto verso. Danny était près à l’écouter. Lindsay se mit alors à lire.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:32

Salut Danny,

Je ne sais pas vraiment par quoi commencer. Ça fait si longtemps maintenant. Cinq ans. Cinq longues années que l’on ne se parle plus, que l’on ne se voit plus. Le temps passe si vite Danny. J’espère que tu vas bien. J’ai su pour ton frère. Je suis désolée de ce qu’il lui est arrivé, mais il est fort et je suis sûre qu’il s’en sortira. En tout cas, sache que je pense à vous deux.

Tu dois te demander pourquoi je t’écris maintenant. Et bien c’est simple, justement, il y a quelques mois j’ai croisé Louie par hasard. On a bu un verre ensemble, on a parlé de nos vies, on a parlé de toi, de l’époque où nous nous entendions tous si bien. Il m’a dit que ça faisait deux ans que vous ne vous étiez plus échanger le moindre mot. Louie ne me l’a pas avoué, c’est Louie, tu le connais mieux que moi, mais j’ai bien senti que cela l’attristait beaucoup. Il m’a dit qu’il avait l’intention d’essayer de te joindre et qu’il espérait que tu acceptes de le revoir. J’espère que depuis, vous vous êtes reparlés.

Danny fut ému. Il pensa à Louie, qui était dans sa chambre d’hôpital, dans un triste état mais bien vivant et sorti du coma. Il pensa également à la peine qu’avait du causer à son frère leur séparation. Le jeune expert soupira.

En tout cas, le fait de le revoir a ravivé en moi de merveilleux souvenirs ! Tu te souviens de ce jour dans l’église où nous avions failli provoquer une crise cardiaque à ce pauvre père Antonio ? Louie m’a dit nous avoir vus sortir de l’église en courant comme jamais il ne nous avait vus courir ! Ce jour fait parti des plus beaux moments de ma vie et je suis heureuse que mon premier baiser, dans cette église, ait été pour toi. J’ai d’ailleurs joint à cette lettre des photos d’un autre superbe moment que nous avons vécu. Je pense que tu dois t’en rappeler aussi. C’était l’année de nos 17 ans, juste un peu avant Noël. Je les ai souvent regardées ces photos. J’ai souvent pensé à toi en les regardant et j’espère qu’elles te feront plaisir.

Danny se mit à sourire nostalgiquement. Oui, bien évidemment qu’il se souvenait de ce premier baiser. Bien évidemment qu’il se rappelait de tous les bons moments qu’ils avaient passés ensemble, comment aurait-il pu oublier.

Enfin bref, c’est donc cette rencontre avec Louie qui m’a décidé moi aussi à reprendre contact avec toi, mais je ne pouvais pas le faire tout de suite, pas dans l’état dans lequel j’étais. Il fallait et il faut que je mette un peu d’ordre dans ma vie parce que j’ai honte de ce que je suis devenue. J’ai honte de ce que je fais pour vivre.

Danny baissa la tête. A ce moment-là, il repensa aux traces d’aiguilles qu’il avait pu constater sur le corps de Cécilia à la morgue. Elle n’avait bien sûr, et cela se comprend, pas voulu avouer ce fait dans sa lettre mais Danny comprit tout de suite de quoi il s’agissait. Il savait aussi que ce boulot dont elle n’était pas fière était celui de stripteaseuse et aussi des extras qu'elle devait sûrement faire avec les cilents pour pouvoir se payer ses doses... Cela l'écoeurait. Il avait du mal à accepter que Roberto l'ait soumise à cet abominable jeu. Il ferma les yeux.

Je voudrais repartir du bon pied. Je voudrais reprendre un nouveau départ. J’ai pris de grandes résolutions tu sais. Je vais quitter mon job actuel, essayer de m’éloigner de ce milieu qui m’écoeure et qui n’a jamais vraiment été le mien. Je voudrais tellement redevenir celle que j’étais, celle que tu as connue. Je voudrais …

Une larme s'échappa des yeux fermés de Danny, tandis que Lindsay avait la voix qui commençait à chanceler sous l’émotion des mots qu’elle lisait. Elle dut s’interrompre pour prendre une respiration afin de continuer.

… Je voudrais que tu sois fière de moi Danny autant que je le suis de toi. Oui, parce que, malgré tout ce que j’ai pu te dire la dernière fois que l’on s’est vu, je suis fière de toi Danny, fière de ta réussite, de ta première place à l’école de police scientifique, de ce poste que tu as su décrocher dans ce laboratoire dirigé par le lieutenant Taylor. Tu as eu le courage d’aller jusqu’au bout de tes convictions et je t’admire pour ça.

Danny se pencha soudain en avant pour s’accouder sur ses genoux, il retira ses lunettes qu’il posa sur la table basse et passa sa main sur sa figure pour s’essuyer les yeux. Lindsay stoppa sa lecture et posa une main sur le dos de Danny.

Lindsay : Danny, si c’est trop difficile, je peux arrêter. Tu devrais peut-être laisser un peu de temps s’écouler.
Danny, secouant la tête : Non, …non. Continue. Ça ira. Ça ne sera pas moins pénible plus tard, je le sais bien.
Lindsay : D’accord.

Et Lindsay reprit la lecture.

Tu as eu le courage d’aller jusqu’au bout de tes convictions et je t’admire pour ça. Moi, je ne l’ai pas eu. J’ai su que tu travaillais toujours dans ce même labo, voilà pourquoi, c’est là que tu reçois cette lettre. J’espère que tout se passe bien pour toi là-bas, que tu as des amis sur qui tu peux compter, peut-être même une femme dans ta vie que tu aimes. Si c’est le cas, j’espère qu’elle se rend compte de la chance qu’elle a, qu’elle t’aime en retour et qu’elle te rend heureux.

Un petit sourire s’esquissa sur les lèvres de Danny et Lindsay en cet instant alors qu’ils ne se regardaient pas. Mais, la même pensée venait manifestement de leur traverser l’esprit. Bien sûr que Danny avait des amis sur qui ils pouvaient compter. Ils le lui avaient prouvé une fois de plus la nuit dernière. Et puis oui, il avait quelqu’un à présent dans sa vie, quelqu’un à qui il tenait énormément, à qui il tenait tellement qu’il avait décidé de se dévoiler devant elle, laissant paraître toute sa fragilité. Et cette personne tenait également à lui et elle l'aidait actuellement à surmonter ce douloureux moment .

Quant à moi, je regrette de ne plus faire partie de ta vie et que tu ne fasses plus partie de la mienne. Si tu savais Danny combien je regrette cette maudite dispute ! Si tu savais combien je regrette ce silence qui s’est installé entre nous.

Lindsay sentit l’émotion la submerger, une larme s’échappa bientôt de ses doux yeux noisette. Au fil de la lecture, elle en apprenait plus sur le lien quasi fusionnel qui existait entre Danny et Cécilia. Au fil de la lecture, elle se rendait compte à quel point Danny avait du s’en vouloir toutes ces années, à quel point il avait du souffrir sans jamais en parler à personne, à quel point son cœur devait se meurtrir en ce moment à mesure que les mots de Cécilia résonnaient dans sa tête. Lindsay continua la voix un peu tremblante.

J’ai su bien trop tard que tu m’avais écrit. Pardon de ne jamais t’avoir répondu, je n’ai malheureusement pas reçu tes lettres. Je n’ai eu connaissance de leur existence que récemment, mon frère m’ayant avoué qu’il les avait brûlées à l’époque. Depuis que je sais, je me suis posé mille fois la question. Que se serait-il passé si je les avais reçues ? Tout aurait été sûrement différent. Je t’aurais bien sûr répondu. On se serait revu et j’aurais sûrement commis moins d’erreurs dans ma vie parce que tu aurais été là et que tu m’aurais empêché de les commettre. Mais ne culpabilise surtout pas, je t'en prie, tout est ma faute Danny, pas la tienne. J’aurais du comprendre que tu ne cherchais qu’à m’aider.

Les larmes coulèrent à nouveau sur les joues du jeune homme.

Louie aussi m’a mise en garde contre Sonny et sa clique. Vous aviez raison. Je sais bien maintenant qui est Sonny. Je m’en suis rendu compte à mes dépends. Comment ai-je pu me laisser abuser par Roberto à ce point ? Comment a-t-il pu m’entraîner dans tout ça ? Mais, Danny, malgré le fait que Sonny soit en prison maintenant, je dois à mon tour de te mettre en garde . Te mettre en garde contre un de ses hommes de main. Il s’appelle Ricardo Sanchez. Quand je l’ai connu, j’ignorais qui il était. Je l’ai aimé. L’amour rend aveugle, c’est indéniable. Si un jour tu croises son chemin de par ton métier, méfie toi de lui. C’est un homme très dangereux, capable de tout qui n’a aucune limite, aucune morale ni aucune pitié. Je sais de quoi je parle, je t’assure ! Mais, ne t’inquiète pas trop pour moi, je me suis sortie de ses griffes.

Danny repensa au corps de Cécilia à la morgue, à son visage tuméfié par les coups, à cette piqûre mortelle que ce salopard lui avait faite. Cécilia ignorait alors qu’il serait la cause de son trépas. Lindsay quant à elle repensa à Danny, à ce moment où elle avait cru le perdre, à son corps sans vie l’espace de quelques minutes allongé dans cet entrepôt, à cause de ce même homme. Oui, ce Ricardo était l’une des ordures de la pire espèce et ils le savaient tous les deux. Mais fort heureusement, il avait été mis hors d’état de nuire par toute l’équipe du Lieutenant Taylor.

Par contre, j’ai quelques soupçons quant à son implication dans ce qui est arrivé à ton frère. J’ai un mauvais pressentiment. Je sens qu’il est en train de manigancer quelque chose de pas net. Il faudra que je t’en reparle. Enfin, si tu acceptes de me revoir, vu toutes les horreurs que je t’ai dites. Je m’en veux. Je m’en veux tellement. Je ne les pensais pas Danny. Je n’en ai jamais pensé un mot. J’aurais du t’écouter. Mais j’étais perdue à l’époque. Je sentais que tu t’éloignais de moi et cela me faisait si mal. Par orgueil ou revanche, je ne sais pas trop, je crois que j’ai voulu te faire mal moi aussi.

Les larmes se mirent à glisser également sur les pommettes de Lindsay. Elle jeta un coup d’œil sur Danny qui se tenait la tête et qui essayait de retenir ses sanglots. Elle continua la lecture. Elle ne devait pas craquer. Pas maintenant en tout cas. Danny comptait sur elle. Sa lecture fut désormais entrecoupée de silence, indiquant combien elle avait du mal à contenir son émotion elle aussi.

Je suis désolée, tellement désolée. Mais, laissons le passé au passé et pensons à l’avenir, tu veux bien ? Parce qu’on peut encore s’écrire un avenir pas vrai ? …….J’aimerais te revoir Danny. Tu me manques tellement ! ………Ta franchise, ta fougue, ton humour, ta tendresse et ton amitié me manquent. J’ai besoin de toi Danny. …….. J’aimerais tellement refaire partie de ta vie. On efface tout et on recommence. D’accord ?

L’avenir. Quel avenir maintenant ? Danny aurait lui aussi tellement aimé pouvoir écrire une nouvelle page de sa vie où Cécilia aurait tenue une place. Il aurait tellement aimé pouvoir tout effacer et tout recommencer. Mais maintenant, plus rien de cela n’était possible et le fait de savoir que son amie voulait tellement le revoir, qu’il lui avait tellement manqué ne fit qu’accentuer la douleur qui s’était emparé de son cœur. Il ne put retenir ses larmes plus longtemps. Danny se mit à pleurer, se voilant le visage de ses mains. Lindsay déplia ses jambes du canapé pour pouvoir s’approchait de lui. Elle entoura ses épaules d’un bras tandis qu’elle tenait la lettre de l’autre main. Il fallait qu’elle termine de la lire. C’est ce que Danny souhaitait. Elle souffla et prit alors son courage à deux mains pour lire les derniers mots.

Je ne me suis pas rendue compte que cette fichue lettre était si longue. Tu vois j’ai fait des progrès en littérature. Non, ne ris pas ! En fait, j’avoue, je n’ai fait aucun progrès, j’ai mis des heures à l’écrire et la poubelle est maintenant inondée de papier froissé. J’espère simplement que tu la liras et que tu y répondras. Je te laisse un numéro de téléphone où me joindre et une adresse dans Morningside Heights où j’habite depuis trois ans.
Voilà. J’aurais encore un tas de choses à te dire mais j’aimerais autant que ce soit de vive voix. J’espère de tout cœur te revoir très bientôt. J’espère que tu m’auras pardonnée.

Tu me manques. Je pense très fort à toi
Je t’aime et je t’embrasse.


Ta petite sauvageonne, ta Cécilia
.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:32

Avertissement : ce passage comporte une scène Hot !!!!

*************************************************************

Lindsay replia la lettre. Les larmes glissaient aussi sur ses joues. Elle la posa sur la table basse entourant toujours d’un bras Danny ...qui pleurait , et, lui caressant tendrement la joue de l'autre main. C’est alors que celui-ci se redressa et se blottit contre son corps. Danny l’enlaça et elle le serra bien fort tout contre elle, posant une main dans son dos et l’autre sur sa nuque. Il était secoué de sanglots et avait besoin de réconfort. Il avait besoin d’elle en cet instant et il était heureux qu’elle soit là. Lindsay ferma les yeux et ils restèrent ainsi un long moment. Puis Danny se calma, ses larmes cessèrent mais il restait toujours blotti contre Lindsay. Il l’avait encore, elle. Et il ne voulait pas la perdre. Il poussa un long soupir et finit par se détacher de cette étreinte. En s’éloignant, il regarda Lindsay dans les yeux, il effleura ses cheveux d’une douce caresse et lui sourit.

Danny , doucement et presqu'en murmurant : Merci....merci.

Lindsay lui sourit également. Ils étaient là, assis tous les deux dans ce canapé, les regards plongés l’un dans l’autre et.... ils ne s’étaient jamais sentis aussi proches. Danny baissa les yeux puis les releva. Il savait qu’il fallait qu’il lui parle, que c’était maintenant qu’il devait le lui dire. Il lui caressa sa joue puis lui prit les mains pour les serrer dans les siennes. Il parla très posément.

Danny : Je ne lui ai jamais dit.
Lindsay, fronçant les sourcils : Quoi donc ?
Danny : Je ne lui ai jamais dit combien elle était importante pour moi. Combien je tenais à elle.
Lindsay : Elle le savait Danny. Tu n’avais pas besoin de le lui dire. Tes gestes, ton affection l’ont fait pour toi.
Danny : Mais j’aurais aimé lui dire, j’aurais voulu qu’elle le sache, j’aurais voulu qu’elle l’entende et... il est trop tard maintenant.

Lindsay, peinée pour Danny, baissa légèrement les yeux.

Danny , fixant toujours Lindsay : Je ne veux pas faire deux fois la même erreur.

Lindsay regarda alors à nouveau Danny dans les yeux. Elle fut dès lors suspendue à ses lèvres.

Danny : Lindsay, toi et moi, je sais que c’est récent, je sais qu’on en est qu’au tout début , mais …..je sens bien que quelque chose de particulier se passe entre nous. Je n’ai jamais ressenti ça auparavant, pour personne. J’ai aimé Cécilia c’est sûr, mais nous deux ….c’est différent. Quand je suis avec toi, je me sens bien, je me sens moi. Enfin ....ce que j'essaie de te dire c'est....je voudrais te dire à quel point…(il soupira) enfin.... Quand t'es proche de moi, j'ai le coeur qui bat comme un fou . Tu me plais Lindsay. J’espère que je ne te ferais pas peur en te l'avouant si tôt, mais il faut vraiment que je te le dise, je ne peux plus le garder pour moi, plus maintenant, plus après tout ça. Parce que …je veux que tu le saches, je veux que tu l’entendes.

Danny lui caressa la joue tendrement, tout en s’apercevant que le regard de Lindsay s’était mis à pétiller.

Danny, lui caressant la joue : Je t’aime.

Aussitôt ces mots prononcés, le visage de la jeune femme s’illumina d’un doux sourire, Danny continuant de noyer son regard dans le sien.

Lindsay , souriant, parlant presque à voix basse : Moi aussi je ressens cette alchimie entre nous , moi aussi je suis bien avec toi. Moi aussi …je t’aime.

Danny soupira de joie et lui sourit. Ils rapprochèrent alors leur visage l’un de l’autre pour joindre leurs lèvres et sceller ainsi leurs doux aveux et leur amour par un tendre baiser. Ce baiser avait en ce jour un autre goût, une autre couleur que les baisers précédents qu’ils avaient pu échanger parce que c’était le premier après qu’ils se soient dit les trois plus beaux mots du monde, parce que, c’était le premier après qu’ils se soient dit : « je t’aime ».

Danny embrassait Lindsay ses deux mains tenant son visage. Leur baiser tendre se mua progressivement en un baiser plein de passion et de désir, leur langue valsant l’une avec l’autre. Danny enfouit alors une main dans les cheveux de la jeune femme et fit glisser l’autre le long de son dos. Lindsay quant à elle avait enlacé son cou, nouant ses mains derrière sa nuque. Danny fit alors basculer Lindsay sur le canapé pour se retrouver au dessus d’elle. Leur respiration devenait plus profonde, les battements de leur cœur s’accéléraient à mesure que leurs caresses et leurs baisers s’intensifiaient. Danny entreprit de taquiner de sa langue le cou de celle qu’il aime tout en faisant glisser une main le long de son corps jusque ses jambes, puis il remonta ses caresses et passa sa main sous la petite veste et le débardeur qu’elle portait pour pouvoir apprécier le doux contact de sa peau. Lindsay elle aussi partit à la découverte du corps de son amant, faisant vagabonder ses mains sous son t-shirt et soupirant à chacun de ses baisers, à chacune de ses caresses, à chacun de ses petits mordillements d’épaule.
Tous les deux, pris dans le désir de se posséder l’un l’autre, commençant à se mouvoir de plus en plus, ne s’aperçurent pas qu’ils étaient dangereusement au bord du canapé. C’est alors que Danny en chuta, se cognant la tête à terre et entraînant avec lui Lindsay jusqu’au sol. Celle-ci se retrouva alors au dessus de lui. La jeune femme s’empressa de s’enquérir de son état après cette petite chute.

Lindsay : ça va Danny, tu ne t’es pas fait mal ?
Danny, souriant : Non, ça va, j’ai la tête dure, mais par contre, tu m’as écrasée !
Lindsay : Arrête un peu, je ne suis pas si lourde !
Danny, souriant, la regardant dans les yeux : Ce que j’aime te charrier !

Lindsay sourit. Danny s’humidifia les lèvres et remit les cheveux de Lindsay derrière sa nuque.

Danny : Au moins on ne tombera pas plus bas.

Lindsay l’embrassa à nouveau avant d’ajouter…

Lindsay : Peut-être mais, je pense que le lit sera plus confortable que le lino !

Puis Danny se mit à rire, laissant Lindsay s’interroger un instant.

Lindsay : Qu’est-ce qu’il y a ?
Danny : Non, je viens juste de penser à un truc.
Lindsay, souriant : A quoi ?
Danny : J’ai toujours pas de vêtements de rechange ici !
Lindsay : C’est pas grave, tu bosses pas demain.
Danny : Oui, mais faudra qu’on règle ce petit détail.
Lindsay : Tu es en train de me demander un tiroir là ?
Danny : Pourquoi pas ? Ce serait plus pratique non ?
Lindsay, souriant : On verra ça plus tard. Debout Cow-boy !

Danny lui sourit. Lindsay se redressa et se leva prenant la main du jeune homme pour l’aider à se relever également. Celui-ci fut vite debout et s’empressa aussitôt de s’emparer ardemment des lèvres de son amante et tous les deux reprirent immédiatement et de plus belles leurs caresses enflammées. Petit à petit ils se dirigèrent vers le couloir tout en ne cessant d’accentuer leur désir l’un pour l’autre, soupirant de plus en plus à chacun de leurs gestes. Danny plaqua alors Lindsay contre le mur du couloir et dé zippa la fermeture éclair de sa veste qu’il fit ensuite glisser le long de ses bras, tout en chatouillant et mordillant de ses baisers son cou . Lindsay agrippa son T-shirt et lentement le remonta, en effleurant de ses mains chaque muscle du corps de Danny. Quand le T-shirt fut remonté au maximum, Danny l’enleva d’un geste rapide avant de s’atteler lui-même à enlever frénétiquement le débardeur de Lindsay. Ils continuèrent alors leur progression vers la chambre, se couvrant de baisers et s’arrêtant à nouveau le long du mur de l’autre côté du couloir. Là, alors que leurs langues s’entrelaçaient de nouveau, Danny dégrafa le soutien-gorge de sa partenaire et le fit glisser le long de ses épaules puis de ses bras tout comme la veste. Lindsay fit se promener ses mains sur la poitrine de Danny puis sur son ventre, ses reins pour finalement atteindre la ceinture de son jean qu'elle enleva de ses passants. Elle s'empressa ensuite de défaire le bouton et de descendre la fermeture éclair du pantalon . Ils se déplacèrent à nouveau à petits pas vers la chambre tout en continuant de s’entrelacer et de s’embrasser avec passion. Ils entrèrent dans la pièce.

Danny se retrouva alors contre le mur de la chambre, Lindsay commençant à glisser ses lèvres voluptueusement sur son corps, l’inondant au passage de caresses plus sensuelles les unes que les autres. Elle taquina alors son nombril de sa langue, tandis que Danny soupirait de plaisir enfouissant ses doigts dans la chevelure de Lindsay et basculant la tête en arrière. Elle commença à descendre son jean et ses sous-vêtements qui glissèrent alors jusque sur ses chevilles. Le jeune expert s’en débarrassa complètement par des petits mouvements de pieds puis Lindsay remonta lentement vers son cou et ses lèvres. Danny sentait l’excitation l’assaillir de plus en plus. Il retourna Lindsay contre le mur et se fut à son tour d’embrasser et d'explorer son corps en descendant jusqu’à ses reins, pour finalement amorcer la descente du pantalon de training prune et des derniers sous-vêtements. Lindsay s’en débarrassa alors de la même façon que l’avait fait Danny. Le jeune homme gravit ensuite lentement le long de son corps, goûtant une nouvelle fois avec sa langue et ses lèvres la peau délicieusement douce de son amante qui se laissait enivrer par ses baisers voluptueux. Il caressa et embrassa sa poitrine puis finit par repartir à la conquête de ses lèvres. Il l’enlaça alors laissant leurs peaux nues et brûlantes s'épouser parfaitement. Impatient, Danny fit descendre une main jusqu’à la cuisse de Lindsay qu'il caressa puis qu’il souleva pour pouvoir mieux la sentir contre lui, mieux sentir leurs zones érogènes entrer en contact. Danny, dévoré par le feu du désir, ne souhaitait qu'une chose : prendre totalement possession de son corps ! Mais la jeune femme, qui voulait faire durer le plaisir, en décida autrement. Elle fit glisser sa jambe le long de celle de Danny pour la reposer à terre et le fit reculer doucement vers le lit. Danny, sentant le lit lui bloquer les jambes, jeta un coup d’œil en arrière puis s’y assit, Lindsay l'y rejoignant immédiatement.

Elle le poussa alors en arrière pour qu'il se retrouve allongé. Là, Lindsay se fraya un chemin jusque ses lèvres, leurs deux corps nus s’effleurant entièrement. Elle entrelaça ses doigts à ceux de Danny et plaqua ses deux mains de chaque côté de sa tête sur le matelas moelleux. Après lui avoir mordillé les lèvres et le cou ; Lindsay fit à nouveau déambuler sa langue sur son torse, lâchant ses mains et faisant glisser les siennes le long des avant-bras de Danny qui lui, se pressa d’asséner de nouvelles caresses au dos, à la nuque puis aux cheveux de sa partenaire. La tête en arrière, fermant les yeux et serrant les dents, il se mit à pousser des gémissements de plaisir au contact des lèvres et des effleurements sensuels de Lindsay sur sa peau. Quand celle-ci revint alors jusqu’à son visage, il emprisonna sa tête entre ses mains pour posséder à nouveau ses lèvres et commencer un nouveau ballet harmonieux et profond de leur langue, mélangeant leur salive et accentuant encore le désir et l’excitation.

Danny fit se balader ses mains dans le dos de son amante mais de façon plus oppressante, sentant qu'il ne pourrait plus tenir très longtemps avant de la conquérir définitivement. Leur souffle était haletant. Leur cœur palpitait puissamment. Lindsay se mit à califourchon sur Danny puis se redressa au dessus de lui. Et, tout en caressant son torse délicieusement dessiné et tout en se noyant dans son regard, elle l’invita enfin à envahir son corps. Ils libérèrent tous deux un gémissement intense tandis que Danny pénétra en son amante. Ils commencèrent à se mouvoir l’un contre l’autre de concert, amplifiant leur délectation et leurs soupirs à chaque mouvement. Danny inonda de ses caresses la poitrine et le ventre de Lindsay jusqu’à ce qu’il se cambra, s’emparant de sa taille pour approfondir le plaisir et accompagner le mouvement de leurs corps. Lindsay posa ses mains sur le lit de chaque côté du visage de Danny et se courba pour aller embrasser ses lèvres. Les deux corps devinrent luisants et leurs gémissements renchérirent ! Lindsay se redressa soudain, mit la tête en arrière, enfonçant le bout de ses doigts dans la peau de Danny. Celui-ci ne tarda pas à la rejoindre, se redressant également, ayant tout d’abord faim de ses lèvres puis la serrant ensuite très fort tout contre lui en l’enlaçant. Il posa une main sur ses cheveux et fit vagabonder frénétiquement l’autre dans son dos humide tandis qu’il vint couvrir de baisers ardents son cou et son épaule. Lindsay, quant à elle, passa ses jambes autour des reins du jeune homme et, la tête également blottie dans son cou, fit vagabonder ses doigts dans le dos luisant et perlant de son amant. Serrés fort dans les bras l’un de l’autre, se mouvant de plus en plus rapidement, se délectant de chaque coup de rein qu’ils s’accordaient, ivres de jouissance, ils finirent par atteindre l’apogée du plaisir dans un râle de gémissements intenses.

L’extase passée, essoufflé, son corps tremblant encore, Danny déposa de doux petits baisers sur l’épaule de Lindsay, caressant tendrement la peau de son dos, avant de se détacher progressivement et légèrement de leur étreinte pour pouvoir plonger son regard dans celui de celle qu’il aime. Il lui remit en place une mèche de cheveux humide qui était collée sur son visage et il lui envoya un tendre sourire. Lindsay, toute tremblante et le souffle court, le regarda elle aussi intensément dans les yeux. Elle lui sourit et lui caressa la joue. Il la serra à nouveau tendrement dans ses bras, leur respiration redevenant progressivement plus sereine. Danny se laissa alors tomber doucement en arrière dans le lit, tenant toujours Lindsay contre lui. Elle posa sa tête contre son cœur, ferma les yeux et sourit. Elle se sentait si bien. Danny caressa délicatement la peau de ses bras et déposa un baiser sur ses cheveux avant de l'enlacer à nouveau. Au bout d’un instant, Lindsay tourna la tête et remonta légèrement pour que son visage puisse faire face à celui de Danny. Ils se fixèrent dans les yeux et elle descendit vers ses lèvres pour l’embrasser . Après ce tendre baiser, Danny fit basculer leur deux corps sur le côté. Là, il se saisit des draps pour les remonter sur eux et surtout pour recouvrir Lindsay afin qu’elle ne prenne pas froid. Ensuite, leur tête appuyée sur le matelas, ils s’échangèrent un nouveau regard intense et doux à la fois, comme s’ils étaient envoûtés par les yeux de l’autre. Danny se mit alors à caresser du bout des doigts le visage de son amante, ses cheveux, ses joues, ses lèvres, celles-ci lui souriant. Il s’approcha d'elles lentement et y déposa un dernier doux baiser. Il s’éloigna se replongeant immédiatement dans le regard de Lindsay et, après un silence, ajouta simplement dans un murmure quelques mots auxquels répondit la jeune femme.

Danny : Je t’aime.
Lindsay : Je t’aime.

Lindsay se blottit dans les bras de Danny et tous les deux entrelacés, se serrant l’un contre l’autre comme si leur vie en dépendait, fermèrent les yeux et se laissèrent progressivement envahir par le sommeil.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:33

Chapitre 35




Appartement de Stella. 19 h 55

Stella était en train de finir de se préparer. Elle portait un jean noir avec un petit haut décolleté très sympa à motifs noir et blanc et des chaussures à hauts talons. Elle passa devant la glace pour se regarder une dernière fois et mettre une dernière petite touche à son maquillage très léger. Son cou était orné d’un petit pendentif doré très fin. Elle avait à peine enfilé une veste cintrée de cuir noir que son interphone se mit à sonner. Elle sourit et se précipita alors pour répondre. Elle décrocha.

Stella : Oui.
Mac : Stella c’est Mac. Est-ce que tu es prête ?
Stella : Oui, ne bouge pas j’arrive !
Mac : Ok, je t’attends.

Stella se pressa alors hors de son appartement et descendit les étages en ascenseur. Arrivée au rez-de-chaussée, elle en sortit et se dirigea vers la porte vitrée de son immeuble au travers de laquelle elle aperçut aussitôt Mac habillé d’un jean, d’un t-shirt noir et d’une veste. Elle ouvrit la porte et lui envoya aussitôt un magnifique sourire que celui-ci lui rendit.

Stella : Bonsoir Mac.
Mac : Bonsoir Stella. Tu es ravissante.
Stella, souriant : Merci. Tu n’es pas mal non plus en tenue décontractée ! Ça change !
Mac, souriant : Merci. Disons que, dans l’endroit où je joue le costume n’est pas de rigueur.
Stella : On y va ?
Mac : Allons-y !
Stella : J’ai hâte de t’entendre jouer !
Mac : Tu me mets la pression là. J’espère que tu ne seras pas déçue.
Stella, lui frôlant la joue comme elle le faisait si souvent : Aucun risque.

Ils se regardèrent dans les yeux, se sourirent puis Mac offrit son bras à Stella et la mena jusqu’à sa voiture. Arrivés, il lui ouvrit la portière afin qu’elle puisse y prendre place. La jeune femme en fut toute heureuse. Puis, Mac monta à son tour dans le véhicule et ils démarrèrent.

Sur la route, ce fut d’abord le silence qui régna puis Stella engagea la conversation.

Stella : Tu as réussi à te reposer un peu au labo ?
Mac : Oui, ne t’inquiète pas. J’ai un peu dormi.
Stella : Et alors quelle nouvelle du front ?
Mac : Le procureur est passé cet après-midi.
Stella : Ah oui ?
Mac : Il est venu pour me tenir au courant de la tournure des événements en ce qui concerne l’affaire de Danny. Ellen Morgan a archivé toutes les preuves dans son laboratoire et a fait un premier rapport sur l’enquête. Danny n’a vraiment plus de soucis à se faire. Toutes les charges contre lui ont été abandonnées. Et puis, il m’a dit qu’il avait eu un entretien avec Hilborne ce matin au sujet de tout ce qui s’était passé, au sujet de son attitude envers Danny et il lui a conseillé de prendre quelques jours de vacances pour y réfléchir.
Stella : Fort bien. Mais ça me fait rire ! C’est quand même bien lui qui a signé les papiers pour ouvrir l’enquête interne non ?
Mac : Oui, mais Hilborne avait commencé à lui montrer des éléments de l’affaire Rodriguez avec les empreintes de Danny sur les lieux du crime. Alors pas étonnant qu’il est ouvert une enquête. Il avait lui aussi envie d’en savoir plus.
Stella : Oui, et maintenant il retourne sa veste ! Mac, je crois malheureusement qu’il n’y a pas que Hilborne qui doute de Danny dans nos services.
Mac, soupira : Je sais. D’ailleurs Mitford ne retourne pas sa veste. Il m’a conseillé de veiller à ce que Danny se tienne à carreaux désormais. D’après lui, il y a bien trop d’affaires auxquelles il est relié ces temps-ci.
Stella : C’est ridicule, ce n’est quand même pas de sa faute si des ordures lui en veulent ! Tu sais, j’ai l’impression qu’à cause de son passé et du milieu duquel il vient Danny est sur la sellette depuis le jour où il est entré dans la police ! Et je ne comprends pas ! C’est absurde !
Mac : Oui, peut-être mais son comportement en certaines occasions leur donne raison.
Stella, surprise : Tu es d’accord avec eux ?
Mac : Non, bien sûr que non, mais tu admettras qu’il a parfois des attitudes qui frôlent les limites du raisonnable et cela ne plait pas Stella.
Stella : Oui, il ne réfléchit pas toujours avec sa tête je te l’accorde.
Mac : En effet. Danny agit et réagit en fonction de ce qu’il ressent et malheureusement cela lui attire souvent des problèmes.
Stella : Et pour le meurtrier de Rodriguez et le deuxième type de la vidéo ?
Mac, secouant la tête, inquiet : Toujours rien.
Stella : Tu m’as l’air soucieux. Ça t’inquiète ?
Mac : Je dois te dire que je préfèrerais savoir ces types derrière les barreaux. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai un étrange pressentiment.
Stella : Ne t’inquiète pas pour lui. Il est sorti d’affaire maintenant. Ça va aller. Et ça m’étonnerait que ces types s’en prennent à lui une deuxième fois.
Mac : Oui, je me fais peut-être du souci pour rien.

Ils arrivèrent en face d’un petit restaurant dans lequel Mac avait réservé une table. Il se gara, coupa le moteur et lâcha le volant.

Stella : C’est bien que tu lui aies donné quelques jours. Il a besoin de faire le point et de se reposer. Il avait vraiment l’air épuisé le pauvre.
Mac : Il a vécu de rudes épreuves ces dernières semaines. Je suis impressionné de voir à quel point il a tenu le coup.
Stella : Plus d’un aurait craqué c’est vrai mais c’est Danny ! Il est solide.
Mac, soupirant : Peut-être …mais pas autant qu’on le croit. Il est fragile en ce moment. Il souffre beaucoup de la mort de son amie.
Stella : Cécilia.
Mac : Oui. …Il l’aimait, c’est évident. S’il est allé voir Rodriguez ce jour-là, c’est uniquement pour essayer de comprendre, d’avoir des réponses à toutes ses questions. Et…je sais ce qu’il ressent. C’est tellement dur de devoir rester dans le noir, dans le flou, de ne jamais savoir, de ne pas comprendre pourquoi ça vous arrive, pourquoi ça arrive à ceux que vous aimez. Il n’y a rien de plus terrible que de perdre quelqu’un qu’on aime.

Mac baissa la tête, ferma les yeux et soupira tristement. Ses pensées s’envolèrent aussitôt auprès de Claire. Il l’avait tant aimé lui aussi et l’histoire de Danny et Cécilia lui avait rappelé de pénibles moments. Stella, qui avait toujours su lire dans le cœur et les yeux de Mac, s’aperçut vite de sa tristesse. Elle posa une main sur son épaule pour le réconforter. Quand Mac sentit ce doux contact, il posa à son tour sa main sur celle de Stella et la lui serra délicatement tout en continuant de fermer les yeux. Il y eut un moment de silence au bout duquel Mac les rouvrit. Il tourna son regard vers Stella dont les prunelles vertes devenaient brillantes. Un tendre sourire s'esquissa sur ses lèvres. Il lui sourit également et brisa le silence ambiant.

Mac : Nous sommes là pour passer une bonne soirée. Pas pour se morfondre. Alors allons-y.
Stella, lui souriant tendrement : Oui. Je meurs de faim.

Ils descendirent tous deux de la voiture et se dirigèrent vers l’entrée du restaurant. A l’intérieur, on les conduisit vers une des petites tables carrées et on leur apporta les menus. Il s’agissait d’un petit restaurant français très sympathique et sans prétention. La décoration était assez épurée. Mac et Stella commandèrent leurs mets et dînèrent tranquillement, le repas étant arrosé d’un zest de vin « français » bien évidemment. Durant ce dîner, ils avaient ri, parlant de tout et de rien mais, fait rarissime, surtout pas de boulot. Leurs regards s’étaient croisés, révélateurs de leur complicité et de toute l’affection qu’ils se portaient. A la fin du repas, Stella prit la main de Mac dans la sienne et plongea ses yeux émeraude dans les siens. L’échange fut intense, tous les deux se caressant la main de leur pouce. Ils se sourirent tendrement. Mac était heureux que Stella soit en face de lui. Elle le comprenait si bien. Elle seule était capable de lire au fond de son âme, au fond de ses yeux et il le savait. Il ignorait comment elle faisait mais elle arrivait toujours à apaiser les tourments de son coeur. Et là, maintenant, aujourd’hui, après tout ce qui venait de se passer, il avait vraiment besoin d’elle, de la sentir présente à ses côtés. Stella, elle aussi était heureuse. Elle aimait ce lien si fort et indéfectible qu’il y avait entre eux. Mac avait toujours été là pour elle et elle savait qu’en ces temps plutôt durs, c’était à son tour de le soutenir afin de le soulager un peu du poids de ses responsabilités et de son inquiétude. Mac soupira d’aise et demanda l’addition en levant la main, s’apercevant que l’heure tournait et qu’il était temps pour eux de se rendre au Cozy’s où il devait jouer. Ils sortirent alors du restaurant et reprirent la route jusqu’à ce petit bar de Jazz à l’ambiance chaleureuse.

Une fois à l’intérieur, Mac fut accueilli très amicalement par les membres du personnel et de fidèles clients qui vinrent le saluer. Beaucoup de monde avait l’air de le connaître dans ce bar. Il présenta Stella qui était ravie de faire la connaissance de tout ce petit monde dont elle ignorait l’existence et qui faisait partie de la vie de son ami. Ils se dirigèrent ensuite vers une des tables devant la scène et s’y installèrent côte à côte. Mac leur commanda deux bières.

Stella, sourire aux lèvres : Alors, tu joues dans combien de temps ?
Mac : D’ici une demi-heure environ. Le temps pour nous de prendre un verre.
Stella : J’aime beaucoup l’ambiance de cet endroit et, tu vois, cela ne m’étonne pas que tu t’y sentes bien. Ça te ressemble finalement. Je savais que tu aimais beaucoup le jazz et que tu touchais un peu à la musique mais je suis étonnée que tu ne m’aies jamais dit que tu passais sur scène !
Mac : ça ne fait pas si longtemps que je joue ici. Deux ans tout au plus et puis, chacun a son petit jardin secret.
Stella : Laisse-moi te dire que ton jardin n’est pas si secret que ça !
Mac, haussant les sourcils d’étonnement : Comment ça ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
Stella : Et bien Lindsay et Danny sont déjà venus t'écouter jouer ici !
Mac : Tu plaisantes ?
Stella, surprise : Ils ne t’ont rien dit ?
Mac : Non. Bien sûr que non ! (n’ayant pas l’air d’y croire) Ils sont vraiment venus ?
Stella, sourit : Oui, c’est Lindsay qui m’en a parlé. Ces deux là vraiment ! Quand même, ils auraient pu te féliciter !
Mac, fronçant les sourcils, sourire aux coins des lèvres : Peut-être que cela ne leur a pas plu, vu qu’ils se sont éclipser discrètement.
Stella : Non je ne crois pas que ce soit ça. Moi, je dirais plutôt que Lindsay n’a pas voulu se retrouver dans la situation gênante de devoir t’expliquer qu’elle avait mené sa petite enquête pour découvrir ce que tu faisais le mercredi soir.
Mac , souriant : Oui, évidemment, vu sous cet angle. Il est vrai que si je les avais vus et qu’ils m’avaient dit être là par hasard, je ne les aurais sûrement pas crus. Mais, … je peux savoir pourquoi elle a fait ça au juste ?
Stella : Apparemment, c’était pour impressionner Danny.
Mac, souriant : Ah oui je vois !

On vint leur apporter leur boisson et tout en se délectant du breuvage, ils se mirent à écouter le groupe de jazz qui était en train de passer sur scène. Une fois leurs verres vides et la demi-heure passée, il fut temps pour Mac d’aller se préparer pour jouer à son tour.

Mac : Bon et bien je crois que je vais devoir y aller. J’espère ne pas trop te décevoir.
Stella, souriant : Ne t’inquiète pas, je ne suis pas mauvaise spectatrice. Je ne te jetterai pas de tomates si tu es nul.
Mac, souriant : Ah je suis rassuré alors. Essaie de ne pas t’éclipser non plus.
Stella : Pas de risque. C’est toi qui a les clés de la voiture.
Mac : Très juste.

Puis elle déposa un doux baiser sur sa joue avant qu’il ne se lève. Mac baissa les yeux et profita pleinement de l’effleurement des lèvres de Stella sur sa peau.

Mac, souriant : C’était pour quoi ?
Stella, souriant : Juste pour te donner du courage. Allez vas y ! Ils t’attendent !
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:33

Mac se leva et se dirigea vers la scène. Là, il enleva sa veste qu’il mit sur une chaise et prit sa basse qui était posée non loin de là contre un mur. Il enfila la sangle de celle-ci autour du cou et des épaules et parla quelques secondes avec les autres musiciens qui allaient jouer avec lui. Ils devaient bien sûr se mettre d’accord sur les morceaux qu’ils interpréteraient ce soir. Une fois ces modalités réglées, il prit place sur un haut tabouret au milieu de la scène, un micro disposé devant lui. C’est alors que Mac prit la parole en s’en approchant pour s’adresser au public, un léger sourire aux lèvres avec une voix posée.

Mac : Mesdames et Messieurs, bonsoir. Heureux que vous soyez toujours aussi nombreux à venir nous écouter. Ce soir est une soirée spéciale pour moi. Une amie qui m’est très chère est venue m’écouter pour la première fois alors, vous comprendrez que j’ai un peu peur de ne pas être à la hauteur.

A ces mots, le public se mit à siffler, à crier et à applaudir pour l’encourager et lui faire comprendre qu’ils n’en croyaient rien car bien évidemment il serait à la hauteur. Stella regarda autour d’elle et se mit à rire en constatant l’enthousiasme qui avait envahi la salle, puis elle dirigea à nouveau son regard vers Mac. Celui-ci plongea alors ses yeux dans les siens.

Mac : Je tenais donc à dédicacer les quelques morceaux qui vont suivre à une amie qui a toujours été là pour moi dans les moments difficiles, à une amie sur qui j’ai toujours pu compter, à une amie que j’affectionne particulièrement et que je ne veux surtout jamais perdre.

Stella lui sourit et elle sentit l’émotion l’assaillir jusqu’aux bords des yeux. Elle fut énormément touchée par les mots de Mac et un peu décontenancée aussi. Elle avait l’impression de découvrir une nouvelle facette de sa personnalité. Après toutes ces années, il arrivait encore à la surprendre. Elle connaissait l’homme, chef d’un des laboratoires de la police scientifique les plus réputés de New York, droit, rigoureux, exigeant envers lui-même et son équipe. Elle connaissait l’homme humain, discret et pudique que Mac était en dehors du labo. Et là, elle le découvrait totalement à l’aise sur une scène ouvrant son cœur devant un parterre d’inconnus. A croire que la musique faisait tomber les barrières.

Mac et les autres musiciens se mirent à jouer. Le scientifique semblait en effet formidablement à l’aise dans son rôle de bassiste et était en osmose avec le reste du groupe. Les morceaux de Jazz qu’ils interprétèrent furent splendides et à chaque fois, ils furent ovationnés par des applaudissements bien mérités. Mais ceux qui intéressaient Mac ce soir étaient surtout ceux de Stella, qui paraissait vraiment ravie de ce qu’elle écoutait. Elle le regardait avec un regard émerveillé. Ce genre de regard qui vous réchauffe le cœur.
Après quelques morceaux, d’autres musiciens vinrent prendre le relais. Mac alla donc ranger sa basse dans son étui et reprit sa veste. Il s’avança alors à nouveau vers Stella, tout en remettant le col de sa veste.

Mac : Alors ? Pas trop déçue ?
Stella : Absolument pas. C’était magnifique ! Tu m’avais caché tes formidables talents de bassiste ! Tu m’as impressionné, sincèrement ! Je ne te connaissais pas sous ce jour.
Mac, un peu gêné : Merci. J’ai toujours eu ce goût pour la musique, c’est une véritable passion. Et puis, j’aime me retrouver ici. Les gens sont simples et chaleureux.
Stella : Oui, et puis ça change du boulot.
Mac : Oui, c’est un autre monde.
Stella, le fixant dans les yeux : Merci pour la dédicace Mac. Ça m’a fait très plaisir.
Mac, la fixant dans les yeux : Mais je le pensais. J’ai vraiment de la chance de t’avoir.
Stella : Et moi de t’avoir.

Ils se tinrent à nouveau la main, tout en continuant à se regarder. Ensuite ils reportèrent à nouveau leur attention sur la scène pour écouter les derniers morceaux de la soirée, tout en prenant un second verre. A la fin du spectacle, ils applaudirent de concert avec les autres spectateurs pour féliciter les jeunes musiciens puis se levèrent pour se diriger vers la sortie. Mac alla payer leurs consommations et fit un signe d’au revoir à ceux qu’il connaissait avant de sortir en passant sa main dans le dos de Stella. Ils se rendirent jusqu’à leur voiture. Il se faisait tard et il était temps que Mac raccompagne Stella chez elle.
De nouveau devant l’immeuble de la jeune femme, Mac, en véritable gentleman, descendit le premier du véhicule pour aller ouvrir la portière de Stella. Il la raccompagna ensuite jusqu’à la porte principale. Là, ils se firent face et mélangèrent leur regard.

Stella, souriant : J’ai passé une excellente soirée Mac. Merci.
Mac : Moi aussi j’ai passé une excellente soirée. Cela faisait d’ailleurs bien longtemps que je n’avais pas passé une aussi bonne soirée. Alors merci à toi.

Mac, qui fixait intensément les yeux verts de Stella, approcha sa main pour lui caresser la joue. Il lui sourit et elle le lui rendit. C’est alors qu’il s’avança lentement plus près d’elle jusqu’à ce que ses lèvres viennent effleurer les siennes dans un tendre baiser. Il s’éloigna ensuite tout aussi lentement qu’il s’était approché et sans quitter le regard de la jeune femme. Leurs yeux pétillaient.

Stella, souriant tendrement : Et là c’était pour quoi ?
Mac : Simplement parce que …j’en avais envie.

Ils se sourirent à nouveau tandis que Mac continua de caresser doucement son visage.

Mac : Bonne nuit Stella.
Stella, posant sa main sur celle de Mac : Bonne nuit Mac.
Mac : A demain.
Stella : Oui. A demain.

Mac détacha alors son regard de celui de Stella pour s’en retourner jusqu’à sa voiture. Stella resta sur le pas de la porte d’entrée de l’immeuble à l'observer. Arrivé à son véhicule, il se retourna pour jeter un dernier regard à la jeune femme et lui fit un petit signe de la main en guise d’au revoir. Stella lui répondit et tout en entrant dans son immeuble, regarda sa voiture s’éloigner.
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Chapitre 36


Appartement de Lindsay

6 h 00. Le radio réveil de Lindsay se mit en marche. « Unintended » de Muse était en train d’être diffusée. Lindsay ouvrit lentement les yeux au doux son de la musique.

You could be my unintended,
Choice to live my life extended,
You could be the one I'll always love.


Elle sourit tendrement quand elle vit Danny à ses côtés. Il était allongé sur le ventre, la tête sur l’oreiller et tournée vers elle. Les draps le couvrait jusqu’aux reins. Son bras tatoué était posé délicatement sur la taille fine de son amante. Son souffle était serein et son sommeil semblait respirer la quiétude. Il avait l’air de ne pas avoir entendu le réveil se mettre en marche. Voir Danny si paisible, après tout ce qu’il avait vécu la veille, tout ce qu’il avait souffert, réchauffait quelque peu le cœur de Lindsay.

You could be the one who listens,
To my deepest inquisitions,
You could be the one I'll always love
.

En effet, lui, qui paraissait en temps normal si inébranlable, s’était révélé si vulnérable et tellement fragile que Lindsay en avait été complètement bouleversée. La peine du jeune expert, accumulée dans son cœur au fil des semaines, des jours et des heures avait eu finalement raison de son armure. Il s’était alors abandonné à son chagrin dans les bras de celle qu’il aime. Maintenant, il était là, allongé à ses côtés. Elle l’observait et caressait d’un regard amoureux ses yeux clos, ses lèvres entrouvertes qu’elle savait si douces, son visage tout entier et, paradoxalement, elle sentit soudainement la tristesse l’envahir et les larmes monter jusqu’au coin de ses yeux. En effet, elle savait que les blessures profondes ne guérissaient pas du jour au lendemain et qu’il faudrait du temps à Danny pour refermer les plaies béantes qui saignaient encore dans son cœur.

I'll be there as soon as I can,
But I'm busy mending broken,
Pieces of the life I had before.


Cela l’attrista, mais, elle se jura qu’elle l’aiderait du mieux qu’elle pourrait à surmonter toutes ses souffrances, à surmonter la mort de son amie, parce qu’elle l’aimait et qu’elle souhaitait voir disparaître ou tout du moins s’estomper cette lueur si triste qu’il tentait de dissimuler mais qui brillait néanmoins désormais dans le bleu de ses yeux. Lindsay sécha ses larmes et se fit la promesse de le rendre heureux tout comme le souhaitait Cécilia. Elle tendit alors sa main vers lui et tendrement lui effleura la joue du revers de ses doigts. Elle le regarda et un frisson lui parcourut le corps. Elle l’aimait tellement. Comment était-il possible d’aimer quelqu’un à ce point, au point de ressentir ses douleurs et ses joies sans avoir besoin que le moindre mot ne soit prononcé, au point de ne pas pouvoir s’imaginer le perdre un jour sans se perdre soi-même totalement, au point de se dire que s’il venait à mourir, elle en mourrait elle aussi.

First there was the one who challenged,
All my dreams and all my balance,
She could never be as good as you.


You could be my unintended,
Choice to live my life extended,
You could be the one I'll always love.


I'll be there as soon as I can,
But I'm busy mending broken,
Pieces of the life I had before.



Danny se réveilla sous les caresses de Lindsay. Il ouvrit légèrement et difficilement les paupières et poussa un petit gémissement.

Lindsay, s’en voulant : oh, pardon, je t’ai réveillé.

Quand il aperçut Lindsay, il se mit sur le côté et lui sourit. Il paraissait néanmoins encore fatigué.

Danny, la tête toujours sur l’oreiller : C’est pas grave, j’adore ce genre de réveil…. (Souriant) Salut.

Lindsay lui sourit et s’approcha pour embrasser délicatement ses lèvres.

Lindsay, après son doux baiser : Salut.

Danny se mit alors à balader tendrement sa main le long des hanches de la jeune femme.

Danny, la regardant amoureusement : Tu as bien dormi ?
Lindsay : Oui, très bien, mais toi, tu as des petits yeux, tu as l’air encore fatigué (lui caressant le bout du nez) Tu devrais te rendormir. Il est encore tôt.
Danny : Il est quelle heure au juste ?

Lindsay allongea son bras de son côté du lit pour éteindre le radio-réveil.

Lindsay : Il est 6 h 05
Danny : Et tu commences à .. ?
Lindsay : 7 h 00.
Danny, lui souriant : Tu as encore un peu de temps devant toi alors ?

Sur ces mots, il approcha ses lèvres de celles de Lindsay et l’embrassa tendrement la faisant basculer doucement sur le dos. Puis, tenant délicatement son visage entre ses mains, il se mit à le couvrir de doux petits baisers pour finalement s’emparer tendrement à nouveau de ses lèvres. Il s’éloigna légèrement pour plonger son regard dans celui de son amante et lui caressa les cheveux tandis qu’elle effleurait sa nuque et ses épaules de ses mains. Il reposa ensuite la tête sur le lit, la regarda et dans un soupir profond se mit à l’enlacer en la serrant fort tout contre son coeur, passant une de ses jambes au dessus de celles de la jeune femme comme pour mieux la savoir près de lui. Lindsay se blottit alors dans ses bras. Elle le sentit frissonner. Elle comprit immédiatement que Danny, probablement assailli par de sombres et tristes pensées, avait besoin d’elle, avait besoin de son affection, de son amour, là, maintenant. Ils restèrent alors ainsi quelques instants, instants après lesquels ils desserrèrent leur étreinte.

Lindsay, souriant : Je dois aller me préparer Danny, je vais être en retard.

Danny acquiesça et desserra complètement ses bras de Lindsay. Il se mit sur le dos dans le lit et c’est alors Lindsay qui vint chatouiller ses lèvres de doux baisers et ses joues de douces caresses.

Danny, amusé : Je pensais que tu allais être en retard !
Lindsay, la tête au dessus de Danny, souriant : Oui, je sais. (L’embrassant une dernière fois) J’y vais.
Danny, lui effleurant les cheveux : Ce soir, on dîne chez moi. Je te ferais la cuisine comme je t'ai promis.
Lindsay : Cool. J’ai hâte d’être à ce soir.
Danny : Et puis on reparlera des petits détails pratiques.
Lindsay s’asseyant dans le lit alors que Danny était toujours allongé, souriant : Comme ton tiroir !
Danny, riant : Oui, comme mon tiroir. Rassure-toi, je te ferais aussi une petite place chez moi.
Lindsay : C'est sympa. Bon, là, je dois vraiment aller prendre ma douche.

Elle se pencha pour l’embrasser une nouvelle fois furtivement.

Lindsay : Rendors-toi. Reste le temps que tu voudras mais claque la porte en sortant ok ?
Danny : ok !

Puis elle se leva en caressant le bras de Danny, jusqu’à ce que leurs mains se lient puis se détachent glissant l'une sur l'autre. Danny regarda Lindsay disparaître dans la salle de bain qui était accolée à la chambre.

Il était allongé dans le lit, un bras légèrement plié sur le matelas moelleux et l'autre main sur son ventre. Il entendit les portes de la douche s’ouvrir et se refermer puis écouta le son relaxant que produisait le jet d’eau. Il ferma les yeux et se laissa peu à peu happer à nouveau par le sommeil.

Quand Lindsay sortit de la salle de bain, habillée, elle constata que Danny s’était rendormi. Elle sourit puis disparut de la chambre pour y réapparaître quelques dix petites minutes plus tard. Elle déposa alors un mot à côté de Danny, sur le deuxième oreiller, puis, se dirigea de l’autre côté du lit. Là, elle remonta précautionneusement les draps au dessus de lui avant de se pencher pour déposer un tendre baiser et une petite caresse sur son front. Elle sortit de la chambre sur la pointe des pieds non sans lui lancer un dernier regard attendri puis quitta l’appartement en prenant soin de claquer la porte doucement.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:34

Chapitre 37


Un bruit sourd résonna au loin, à peine perceptible, sur les rives d’un rêve qui allait peu à peu s’évanouir. Un rêve ou plutôt un souvenir. Un de ces doux souvenirs qui venait se rappeler à Danny jusque dans son sommeil. Un souvenir d’enfance parfumé d’odeurs sucrées, teinté de douceur et embelli d’un merveilleux sourire, celui d’une petite fille brune aux yeux noisette scintillants comme des étoiles. Des cris, des rires, des jeux, des enfants, une cours d’école. Cécilia était perchée sur un petit muret et saluait en se penchant en avant, une main sur le ventre, son jeune spectateur qui riait. Elle avait toujours aimé faire le pitre avec Danny, imitant les petites manies de Mme Johnson, leur institutrice. Un sourire s’esquissa sur les lèvres du jeune homme encore endormi tandis qu’au pays des songes, le flou sembla soudain l’envelopper. C’est alors que, les bâtiments, la cour, les enfants, tout ce qui les entourait disparut progressivement, laissant les deux amis seuls dans une brume emmitouflée de silence. La fillette se redressa et plongea son regard perçant dans celui de son ami et lui tendit la main. Danny s’en saisit. Ils se sourirent affectueusement et elle s’approcha de lui pour déposer sur sa joue un tendre baiser. Puis elle s’éloigna de son visage et se mit à reculer lentement. Doucement, leurs bras se tendirent jusqu’à ce que leurs mains se mettent à glisser l’une sur l’autre pour finalement se séparer du bout des doigts. La petite fille souriait toujours, fixant toujours le bleu des yeux de Danny mais s’éloignant irrémédiablement de lui. Inquiet, il voulut la rejoindre mais ses pas ne le faisaient guère avancer, il cria son prénom mais aucun son ne semblait vouloir sortir de sa bouche, il voulut la retenir mais ne pouvait rien faire pour l’empêcher de partir. Elle lui tourna soudain le dos et amorça une petite course qu’elle stoppa rapidement pour se retourner lentement, sur lui. Là, le visage illuminé par tout l’amour qu’elle lui vouait, d’un geste enfantin, elle lui fit un petit signe de la main et, d’un léger souffle dans le creux de ses petites paumes, lui envoya un dernier baiser. Danny, les yeux emplis de larmes, laissa finalement ses lèvres se fendiller d’un léger sourire tandis que leurs visages et leurs corps se mirent soudain à changer comme si le temps s’était mis brusquement à défiler. Les deux jeunes gens, comme hypnotisés l’un par l’autre se regardèrent une dernière fois puis Cécilia murmura ces quelques mots … « Adieu Danny » ….avant de lui sourire à nouveau et de reprendre son chemin pour s’évaporer dans le brouillard qui devint alors subitement sombre, lugubre et inquiétant. Danny sentit des frissons lui envahirent le corps ; il avait si froid tout d’un coup ! Il restait néanmoins debout à regarder le vide que venait de laisser derrière elle Cécilia, il restait là, à regarder cette ombre qui venait, sous ses yeux impuissants, de la dévorer toute entière et qui semblait maintenant s’avancer dangereusement vers lui. Une larme s’échappa de ses yeux fermés et vint frapper le drap du lit. ….Soudain, son attention fut attirer par des rires, des rires joyeux, des rires de gamins qui se faisaient de plus en plus présents dans sa tête. Il entendit à nouveau mais plus distinctement cette fois-ci ce bruit sourd qui avait déjà résonné au bord de ses rêves, et il reconnut le retentissement d’un klaxon. Puis ce fut au tour du ronronnement des moteurs des voitures et de petits jappements aigus de faire leur intrusion dans le fin fond de son esprit le ramenant petit à petit sur le chemin du réveil. L’ombre s’effaça alors peu à peu laissant place à la clarté du jour qu’il pouvait deviner sous ses paupières encore closes. La vie, tout autour de lui, était en train de s’activer et de reprendre ses droits. Il ouvrit doucement les yeux. Sa tête était posée sur l’oreiller. Une légère et chaude brise lui balaya le visage et le corps. Lindsay avait pris soin, avant de quitter son appartement, d’entrouvrir la fenêtre de la chambre, afin d’y laisser l’air s’y engouffrer et par la même occasion les sons provenant de la rue. En effet, une journée ensoleillée et suffocante avait été annoncée la veille dans le bulletin météo. Danny soupira. Il repensa à son rêve et ferma les yeux. La souffrance due à la perte de Cécilia était toujours présente et il savait que cela lui serait difficile de la soigner. Il prit conscience que ses souvenirs allaient très probablement hanter ses nuits désormais et qu’il faudrait qu’il s’y fasse jusqu’à ce que la douleur s’estompe avec le temps. Il savait qu’il n’oublierait pas, jamais, mais il fallait qu’il apprenne à vivre avec.
Il remarqua soudain un bout de papier sur l’oreiller de Lindsay, accompagné de ses lunettes. Il fronça les sourcils en se redressant légèrement posant son coude sur le lit pour se tenir sur son flanc et attrapa ses lunettes qu’il replaça sur son nez puis le mot. Celui-ci était plié en deux. Il l’ouvrit et sourit du coin des lèvres en y découvrant l’écriture de Lindsay. Oui, il en était sûr maintenant. Elle était la personne qui l’aiderait à faire son deuil, à faire taire la douleur qui était encore à vif dans son coeur. Sa seule présence à ses côtés suffisait à le réconforter et à l’apaiser. C’était déjà beaucoup. Il n’avait jamais envisagé de construire quelque chose de vraiment sérieux avec une femme jusque là. Mais Lindsay lui faisait voir les choses différemment, parce qu’il avait envie, pour la première fois de sa vie d’avancer avec quelqu'un à ses côtés, parce qu’il avait envie de regarder avec elle dans la même direction, vers l’avenir, vers cet avenir encore vierge qui s’ouvrait à eux et qu'il leur suffisait d' écrire.
Danny se mit à lire le mot de Lindsay.

« Salut Danny,
J’espère que tu as bien dormi. Je ne sais pas à quelle heure tu te réveilles mais si tu veux manger un morceau, il y a tout ce qu’il faut dans le réfrigérateur et dans le placard au dessus de l’évier. Prends ce que tu veux et régales toi. Je serais étonnée que tu n’ais pas faim !


Danny sourit à ces mots. Oui, en effet, il mourrait de faim ce matin ! Il reprit la lecture.

Et puis, j’ai une surprise pour toi. Tu vois la commode à côté de la porte de la salle de bain ? Tu dois te trouver en face de toute façon. Vas jeter un œil dans le deuxième tiroir.

Danny s’humecta les lèvres en secouant la tête. Il avait comme une vague idée de ce que pouvait être cette surprise. Il se leva et se dirigea aussitôt vers la commode, ouvrit le deuxième tiroir et ne fut pas déçu. C’était bien ce à quoi il pensait. Un tiroir vide. « Son » tiroir vide. Danny éclata de rire. Sacrée Montana !

Le jeune expert se frotta les yeux comme pour mieux se réveiller puis continua sa lecture.

Bon, voilà, je crois que je t’ai tout dit.
Ah non, c’est vrai, vu que tu m’invites ce soir chez toi, pense à faire disparaître quelque peu les poussières s’il te plait. Si tu n’as pas de tablier ou de plumeau, passe voir Don, je crois qu’il a une magnifique panoplie à te proposer ! Et puis aussi tu devrais peut-être réapprovisionner ton réfrigérateur qui m’a semblé un peu vide avant hier ! Je te rappelle que tu as promis que tu me ferais la cuisine ! En tout cas, j’ai hâte ! J’ai vraiment trop hâte !


Bon, je te laisse, je vais vraiment être en retard sinon.
Passe une bonne journée.

Tu me manques déjà. Je t’embrasse
Je t’aime. A ce soir
Ta Montana.


Danny soupira, sourit en se mordillant les lèvres. Ces trois dernières petites lignes l’émurent et lui réchauffèrent le cœur. Il était si heureux de pouvoir les lire, si heureux qu’elles aient été écrites par Lindsay. Et puis, il repensa à ces trois mots qui lui avaient toujours fait si peur. Mais cette crainte, il l’avait dépassé aujourd’hui. Ces mots il les avaient prononcés hier et ils étaient désormais devenu ses alliés parce qu’il avait finalement trouvé la bonne personne à qui les avouer. C’est alors qu’il s’aperçut que sa Montana avait inscrit un post scriptum.

PS : Je me fiche complètement de la poussière ! .

Danny laissa s’échapper un nouveau rire puis posa le mot sur la commode. Il prit ensuite ses vêtements que Lindsay avait soigneusement rassembler au bout du lit et se dirigea vers la salle de bain pour y prendre une douche. Quand il en sortit, il se sentait prêt à apprécier cette journée qui s’annonçait pour le moins…tranquille. Et dieu qu’il en était heureux ! Il prit la direction de la cuisine et grâce aux indications de Lindsay, y trouva de quoi se restaurer correctement. Cette situation lui semblait étrange. Il s’était vraiment très rarement, et en y réfléchissant bien, même jamais, retrouvé seul au petit matin dans l’appartement d’une de ses conquêtes, attablé dans la cuisine, prenant un petit déjeuner copieux et surtout en s’y sentant si bien. Oui, il se sentait tellement bien chez elle, il se sentait comme chez lui et il adorait cette impression. Mais l’heure tournait et il devait ne plus trop tarder car il avait malgré tout pas mal de choses à faire. Il ne voulait pas décevoir Lindsay et avait même la ferme intention de la surprendre et de l’impressionner ce soir.

Il mit sa veste, quitta l’appartement en claquant bien la porte selon les recommandations de sa Montana puis descendit les étages par les escaliers. Il ouvrit la porte principale au rez-de-chaussée et sortit de l’immeuble. Là, il se posa un instant et prit une profonde inspiration en fermant les yeux. Il était 11 h 30 et les chauds rayons du soleil venaient lui caresser la peau. Il ouvrit les yeux et observa les gens qui marchaient autour de lui. Il eut alors une agréable sensation. Depuis hier, quelque chose avait changé en lui alors que rien n’avait vraiment changé à l’extérieur. Pour la première fois de sa vie, il n’avançait plus seul. Il n’était plus seul. Lindsay et lui formaient un « nous ».désormais.

Il sortit alors de ses rêveries pour se déplacer sur le trottoir jusqu’au passage pour piétons afin de rejoindre la bouche de métro qui se trouvait de l’autre côté de la rue.

A quelques dizaines de mètres de là, un homme, tout de noir vêtu l’observait, assis au volant d’une Jaguar, elle aussi, noire. Il avait le coude appuyé contre le rebord de la fenêtre qui était abaissée. Il tenait entre ses doigts une cigarette dont il prit une bouffée avant de rejeter lentement la fumée en dehors de sa bouche tout en ne quittant pas Danny des yeux. Les traits de son visage reflétaient une grande froideur. On ne pouvait rien lire dans ses yeux hormis peut-être du mépris. Quand il vit Danny, seul, à attendre au passage piétons que le feu lui donne l’autorisation de traverser, le coin droit de ses lèvres se plissa pour dessiner sur sa figure un petit sourire en coin de satisfaction. Il jeta alors le mégot par la fenêtre dans un geste brusque et démarra. Le véhicule sortit alors de la place où il était garé et commença à rouler doucement en direction du carrefour.
Danny, lui, attendait toujours sur le trottoir que le flux de voiture soit stoppé pour pouvoir traverser en toute sécurité. Voilà qui ne se fit pas attendre. Le feu passa au rouge pour les voitures et au vert pour les piétons. Le jeune expert amorça alors son déplacement sur la chaussée. La Jaguar, à quelques mètres de là, accéléra soudain et se rapprocha dangereusement du carrefour.......
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:35

La Jaguar se rapprochait toujours du carrefour et le conducteur, au travers de lunettes noires qu'il avait enfilé, fixait obsessionnellement le jeune expert qui traversait. Danny était maintenant au milieu de la chaussée et, trop absorbé par les tendres pensées qui assaillaient son esprit en cette belle matinée d’été, ne vit pas la voiture qui fonçait droit sur lui à vive allure. Il ne s’en aperçut que quand celle-ci grilla le feu rouge pour passer devant lui, le frôlant de si près qu’il en fut déséquilibré. Il s’en était fallu de peu. Danny, surpris, le cœur battant fortement subitement, le souffle coupé tourna instinctivement la tête vers le bolide qui avait bien failli le faucher et essaya aussitôt d’y lire la plaque d’immatriculation afin de la mémoriser.

Danny : Mais quel connard ce type !

Des klaxons retentirent, un accident impliquant la Jaguar et d’autres véhicules venait d’être éviter de justesse. Danny, au milieu de la rue, regarda la voiture disparaître dans la circulation. Il se passa les mains sur le visage et souffla essayant de se remettre de la frayeur qu’il venait de subir. Il quitta ensuite la chaussée pour rejoindre le trottoir afin de ne pas bloquer plus longtemps le flux de voitures. Des passants, témoins de l’incident se précipitèrent vers lui pour s’enquérir de son état. Il s’agissait d’une dame d’une soixantaine d’années habillée en tailleur et de deux jeunes hommes d’une vingtaine d’années, sac à dos sur l’épaule.

Dame, légèrement paniquée : Monsieur, ça va ? Vous n’avez rien ?
Danny, soufflant encore une fois : Non, ça va. Merci.
Dame : Quel chauffard quand même !
Jeune 1 : Il a bien failli vous tuer ce con !
Danny : Oui en effet, j’ai eu chaud. Vous avez vu ce qui s’est passé ? Enfin, je veux dire, avant que la voiture arrive au milieu du carrefour ?
Jeune 2 : Non, moi j’ai juste vu la voiture griller le feu, c’est tout.
Dame : Même chose.
jeune 1 : Moi par contre, j’ai vu la voiture accélérer avant le carrefour alors que le feu était rouge et puis, elle semblait vraiment se diriger vers vous jusqu’au moment où elle vous a évité.
Jeune 2 : Le conducteur a sûrement du vous voir au dernier moment.
Dame : Encore un automobiliste sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiant !
Jeune 1 : Non, je ne dirais pas ça moi !
Danny, intrigué : Ah oui ? Comment ça ?
Jeune 1 : C’est vraiment bizarre ce qui s’est passé parce que...peut-être que je me trompe mais la trajectoire de la voiture avait l’air d’être tout à fait "contrôlée", comme si le conducteur savait bien ce qu’il faisait et pas comme quand on est surpris et qu’on évite quelque chose ou quelqu’un de justesse parce qu’on ne l’a pas vu !
Danny, fronçant les sourcils, inquiet : Vous êtes sûr de ce que vous dites ?
Jeune 1 : Sûr, non, c’est ce qu’il m’a semblé, c’est tout. J’y ai pensé en voyant cette bagnole parce que je connaissais un débile de ma classe qui s’amusait à ce genre de jeu stupide l’an dernier. Je l’avais vu à l’œuvre. Et ça s’est très mal terminé. Il a fini par vraiment renverser un piéton.
Dame : Vous savez, vous devriez aller porter plainte à la police.
Jeune 1, se tournant vers la dame : Pff ! Et vous pensez que les flics feront quoi ? (montrant Danny) Il n’est pas blessé, on ne connaît pas le type et on a à peine vu sa bagnole ! Ça ne servira à rien ! Ils se contrefoutent complètement de ce genre de trucs !
Danny : Non pas toujours. Et puis, j’ai pu lire la plaque.
Jeune 2 : oh la vache ! On a failli vous foncer dessus et vous, vous avez eu le temps de lire la plaque ?
Danny, souriant : Oui, ….un vieux réflexe… de flic.
Jeune 1, surpris : Ah, parce que vous êtes flic ?
Danny, souriant : Oui, je suis de la police scientifique.
Jeune 1 : ça change tout alors. On va s’intéresser à votre cas. Désolé pour ce que j’ai dit mais ça se passe malheureusement souvent comme ça. Je suis allé porter plainte une fois et je me suis fait gentiment envoyer balader ! A croire qu’il faut un mort ou un blessé pour être pris au sérieux !
Danny : C’est rien, je comprends. Est-ce que l’un de vous a vu le conducteur ? Ce à quoi il ressemblait ?
Dame, mettant une main sur sa poitrine : Non, moi je n’ai rien vu. J’ai eu bien trop peur pour vous. C’est vous que je regardais. J’ai cru que cette voiture allez vous faucher.
Jeune 2 : Moi tout ce que j’ai vu, c’est que c’était un type blanc et il avait des lunettes de soleil.
Danny, se tournant vers le 2ème étudiant : Et vous ?
Jeune 1 : Moi non plus, je l’ai pas bien vu, ça s’est passé trop vite. Mais oui c’était bien un homme blanc.
Danny : Ok. Merci. Je peux prendre vos noms ?

Les trois personnes donnèrent leur accord. Danny sortit alors de sa poche un calepin et ils lui communiquèrent leurs noms et adresses.

Jeune 1 :J’espère que vous lui mettrez la main dessus à ce salop !
Danny : Oui moi aussi j’espère. Bon, et bien merci encore. (Sortant deux cartes de visite) Je vous laisse ma carte. Si l’un de vous se souvient de quelque chose d’autre, appelez-moi.

Les trois passants s’emparèrent de sa carte, acquiescèrent puis reprirent leur chemin. Danny, lui, resta là, à observer un instant le carrefour qui avait à présent repris son activité normale. Il aurait pu y laisser la vie sans même avoir vraiment le temps de s’en rendre compte. Le temps d’un claquement de doigts et tout aurait pu être fini. Danny soupira. Il se rendit compte qu’il venait d’éviter le pire et s’en voulait de n’avoir rien vu arriver et d’avoir été aussi distrait. Comment avait-il pu faire pour ne pas apercevoir ou entendre cette voiture s’approcher de lui ? Ce qui l’agaçait par-dessus tout, c’est que c’était la deuxième fois en peu de temps que cela lui arrivait. Il n’avait pas vu non plus la voiture qui les avait percutés lui et Sheldon. Danny n’aurait rien pu changer, ni maintenant, ni il y a 2 jours mais il détestait se sentir aussi impuissant face à un tel événement. Il repensa ensuite à sa conversation avec les trois témoins et l’inquiétude vint soudain accaparer son esprit. Il n’arrêtait pas de se repasser en boucle les paroles du jeune homme en regardant les voitures défiler devant lui. Et si ce qui venait de se passer n’était pas le fait du hasard ? Danny secoua la tête. Il ne voulait pas, il n’avait pas envie de croire en cette hypothèse. Ce jeune homme n’était d’ailleurs pas sûr de ce qu’il avait vu ! Il s’agissait très probablement et simplement d’un chauffard qui avait grillé un feu comme on en croise tous les jours, dans toutes les rues, à tous les carrefours ou alors, il s’agissait d’un jeune qui s’amusait à un jeu stupide avec les piétons. Mais alors pourquoi son intuition lui criait-elle tout autre chose ? Il essayait désespérément de se convaincre du contraire car ce qu’elle lui criait ne lui plaisait pas, pas du tout. Il ne pouvait s’empêcher de penser que si cet acte était prémédité, cela signifiait que quelqu’un cherchait à lui nuire, à lui faire peur et cela l'inquiétait. Et puis qui ? Qui pourrait se délecter d’un tel jeu ? Le meurtrier de Roberto ? Pourquoi ? Son plan était tombé à l’eau, Danny n’était plus soupçonné, alors quel intérêt de s’approcher de lui aussi dangereusement juste pour lui faire peur et en risquant du même coup de se faire prendre ? Trop de questions se bousculaient à nouveau dans son esprit, il lui fallait des réponses. Et la seule façon d’en avoir le cœur net était d’aller à la brigade et de faire des recherches sur le propriétaire de la Jaguar. Peut-être se faisait-il du souci pour rien et qu’il ne s’agissait que d’un banal incident de la route. Si c’était le cas, le propriétaire allait entendre parler de lui mais, au moins, il serait rassuré, rassuré que cela ne soit qu’un événement de la vie courante ni plus, ni moins. Danny se décida alors à prendre la direction de la bouche de métro, mais au lieu d’aller à l’hôpital rendre visite à Sheldon et à son frère comme il l’avait prévu au départ, il se dirigea vers la ligne le menant à la brigade criminelle. Il y avait une foule innombrable à cette heure dans les sous terrains de New York. C’était l’heure du déjeuner et les travailleurs se précipitaient pour rentrer chez eux ou aller dans les petits snacks ou restos afin de se rassasier et de décompresser un peu la reprise du boulot l’après-midi. Il y avait aussi tous les touristes étrangers venus, durant la période estivale visiter la ville sous la chaleur suffocante. Danny attendait sur le quai jusqu’à l’arrivée de la rame en repensant encore à ce qui lui était arrivé. Quand celle-ci s’immobilisa en face de lui, il y grimpa et se tint à l’une des barres métalliques. Il souffla. Le métro démarra avec une légère secousse. Plus les stations défilaient, plus il se rapprochait de la brigade, et plus les événements qu’il y avait vécu dernièrement refaisaient surface. Il appréhendait d’y remettre les pieds. En effet, le souvenir des regards et des remarques que lui avaient envoyé certains de ses collègues policiers se faisait de plus en plus présent. Il savait bien qu’il serait à nouveau dévisagé, peut-être plus de la même façon qu’il y a 2 jours, mais sa présence dans les locaux ne passeraient sûrement pas inaperçue. En tout cas, lui, n’avait pas envie de passer inaperçu car il n’avait rien oublié de ce qui s’était passé. Il ne pouvait pas oublier ce que certains avaient murmuré sur son passage, les regards méprisants qu’ils lui avaient lancés, il ne pouvait pas oublier ce qu’il avait alors ressenti. La blessure était là et il savait qu’il aurait du mal à en faire abstraction une fois en face de ces officiers de police qui l’avaient aussi vite désavoué. La rame s’immobilisa une fois de plus. C’était le bon arrêt pour Danny. Il descendit du train et remonta rapidement à la surface par les escaliers. Arrivé à l’extérieur, il vit au loin la façade de brigade criminelle. Il soupira et se décida à avancer vers le bâtiment.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:36

Chapitre 38



Danny se trouvait maintenant face à l’entrée de la brigade. Il prit une grande inspiration puis y pénétra. Il se mit à parcourir les couloirs, résolu à soutenir le regard de ceux qui l’avaient méprisé deux jours auparavant. Comme il l’avait prédit, il ne passa pas inaperçu. Sur son passage, nombre de paires d’yeux se retournèrent vers lui. Les réactions furent diverses, et peu de ses collègues policiers restait indifférent à son entrée dans les locaux. Alors qu’il avançait, il croisa des officiers qu’il avait entendus médire sur son compte quand il était arrivé menotté à la brigade. Danny les fusilla du regard et il eut la satisfaction de les voir baisser les yeux devant lui mais ceux-ci se gardèrent cependant bien de venir lui présenter des excuses. Il continua alors son avancée et fut agréablement surpris de s’apercevoir que d’autres, au contraire, l’accueillaient en le saluant, lui souriant comme s’ils étaient eux aussi heureux que tout se soit arrangé pour lui. Il en fut soulagé. Il n’y avait pas que des abrutis dans cette brigade !
Après avoir longé les couloirs, Danny arriva enfin dans une des grandes salles où étaient installés les bureaux des inspecteurs ainsi que leurs ordinateurs. Quand il entra, beaucoup de regards se braquèrent sur lui mais furtivement car ils furent aussitôt noyés dans l’agitation ambiante, les différents inspecteurs ou agents en uniforme étant fortement occupés à répondre au téléphone, interroger des témoins, prendre des dépositions, taper des rapports d’enquête ou à emmener des suspects en détention provisoire. Finalement, le jeune expert ne fut pas mécontent de pouvoir se fondre dans tout ce remue ménage. En revanche, il espérait ne surtout pas croiser Don, qui, il se doutait bien, désapprouverait de le voir en ces lieux alors qu’il était censé se reposer chez lui. De plus, il savait que son ami ne manquerait pas de le questionner pour connaître la raison de sa présence et Danny n’avait pas vraiment envie de lui raconter de ce qui s’était passé presque une heure plus tôt . Il ne désirait pas l’inquiéter outre mesure et inutilement parce qu'il lui avait déjà causé assez de soucis ces derniers temps. Le jeune homme scruta donc la pièce et quand il eut confirmation de son absence, se dirigea vers l’ordinateur qu’il avait l’habitude d’utiliser. Il s’y installa et tapa son mot de passe sur le clavier afin d’avoir accès à la banque de données de la police concernant les plaques d’immatriculation des véhicules. Il entra alors le numéro de plaque qu’il avait mémorisé et attendit impatiemment la réponse. C’est alors que trois autres inspecteurs firent leur entrée se dirigeant vers un bureau qui se situait non loin de celui où se trouvait Danny, un peu en arrière sur sa droite. Ils étaient entrain de parler de l’arrestation de deux criminels mafieux et des preuves qu’ils avaient trouvées à leur encontre quand soudain, l’un d’eux aperçut Danny.

Meyers : Attendez les gars, faut faire gaffe à ce qu’on dit ici. La mafia a des oreilles partout ! Vous voyez ce que je veux dire ?
Baker : ouais, on voit très bien !

Danny reconnut les voix qui se faisaient entendre dans son dos et fut aussitôt intrigué par cette conversation. Son intuition lui soufflait qu’il en était l’objet. Il détourna alors le regard de l’écran pour regarder du coin des yeux les trois hommes debout à pas plus de quatre mètres derrière lui. C’est alors qu’un « bip » provenant de l’ordinateur lui indiqua que l’information qui l’intéressait venait de s’afficher. Il reporta donc son attention sur l’écran afin d’y lire le résultat de ses recherches. Il soupira de déception, secouant la tête. Mais ce sentiment ne fut que courte durée laissant place bientôt à la colère ! En effet, la suite des propos de Meyers, que Danny écoutaient toujours attentivement, ne laissait plus de doute. L’inspecteur était bel et bien en train de parler de lui et d’une façon fort déplaisante. Danny détestait ce que ses paroles sous-entendaient. Il était clair pour le jeune expert que Meyers cherchait à le provoquer.

Meyers : C’est dingue ! Ils ont même trouvé le moyen de s’infiltrer jusque dans les labos de la scientifique !

La réaction de Danny fut immédiate. Il se leva soudain et se retourna pour faire face aux trois hommes puis s’avança vers eux.

Danny, en colère : T’as un problème avec moi Meyers ? Tu veux qu’on en discute ?
Meyers, souriant : Tiens donc ! Tu te sens cocerné par mes propos Messer ? C’est étrange ça, vous trouvez pas les gars ?
Danny, le fixant dans les yeux : Je ne vois pas d’autres agents de la scientifique ici. Alors oui, je me sens concerné ! Vas-y ! Balance donc ce que t’as à me dire ! Ou alors…. t’es peut-être trop lâche pour le faire en face ?
Meyers, en colère aussi : Et bien puisque t’insiste, je vais te dire ce que beaucoup pense ici. T’es bien trop souvent impliqué dans de sales histoires de gangs mafieux Messer et tout le monde connaît les liens de ta famille avec eux !
Danny : Moi, je n’ai jamais traîné avec ces types !
Meyers : Ah oui ? Tu me fais bien rire ! Il y a un mois, t’as quand même bien réussi à remonter jusqu’au Romany’s club sans l’aide de personne ! A moins que ….en fait, tu savais déjà où chercher !
Danny, fronçant les sourcils : Qu’est-ce que t’insinues là ?
Meyers : Je crois que t’as bien compris ! Tu devais forcément être au courant de ce qui allait se passer !
Danny : Attends, je te suis pas. (Riant sarcastiquement) T’es en train de sous entendre que je suis de mèche avec eux et que mon enlèvement était bidon ? C’est ça ?
Meyers : Bravo, tu piges vite !
Danny : C’est complètement absurde ! Tu sais que j’ai failli crever dans cette histoire ! Ça aussi je l’aurais prémédité ?
Meyers : Ils auront voulu éloigner les soupçons !
Danny : Tu ferais mieux de la fermer au lieu de dire n’importe quoi !
Meyers : Et puis, s’il n’y avait que ça ! Mais non, il y a eu ce meurtre aussi !
Danny, serrant les dents : J’ai été complètement blanchi !
Meyers : Oui, et comme par hasard justement, tu t’en sors encore ! Heureusement que Taylor est là ! Il a quand même réussi miraculeusement par deux fois à sauver tes petites miches de la taule ! Au fait, comment il a fait dis-moi, alors que tout t’incriminait !
Danny : Parce que t’insinue en plus que le lieutenant Taylor aurait falsifié des preuves pour me disculper ? (s’avançant plus près de Myers et haussant le ton, la rage dans les yeux) ça, tu vois, je t’interdis même de le penser ! Mais t’as quoi dans la tête Meyers pour débiter des conneries pareilles ?
Meyers, haussant le ton également : Je suis loin d’être le seul à le penser !
Danny : La connerie même collective reste de la connerie. Dis moi, tu dois avoir un sacré dysfonctionnement synaptique, pour que tes neurones soient si mal connectés entre eux ! Excuse, j’oublie à qui je parle ! C’est vrai que ce ne sont pas des mots que tu peux comprendre ! En fait, tu vois, ce que j’essaie de te dire Meyers, c’est que t’es qu’un pauvre crétin qui ferait mieux d’aller agiter les bras au milieu d'un carrefour ! T'auras pas trop besoin de réfléchir là ! Abruti !

C’est à ce moment que Don fit son apparition dans la pièce, y entrant précipitamment. En effet, il avait reconnu la voix de Danny alors qu’il longeait le couloir. Quasiment tout le monde dans la salle avait les yeux braqués sur les deux policiers. Don s’aperçut vite que la situation était très tendue entre Danny et Meyers et que les deux hommes étaient prêts à en venir aux mains. Il se décida alors d’intervenir avant que la situation ne dégénère totalement.

Meyers, fulminant : Retire ça tout de suite Messer ou alors…
Danny : Ou quoi ? Tu veux peut-être qu’on aille régler ça dehors ?

Don s’interposa entre les deux hommes pour les éloigner l’un de l’autre.

Don , autoritairement : ça suffit maintenant tous les deux !
Meyers : Flack, mais comment tu peux être ami avec ce type ! Ouvre les yeux putain ! C'est évident qu'il est pas net ! Il a rien à foutre chez nous ! Il salit notre réputation !

Danny s’avança alors vers Meyers, le visage toujours empli de colère mais il fut stoppé dans sa progression par Don.

Danny : Va te faire foutre Meyers !

Don , haussant le ton : Danny, calme toi ! (se retournant pour faire face à Meyers) Meyers ! Je crois que t’as un rapport à taper ! Alors tu ferais mieux de t’y mettre ! Et tous les autres, au boulot ! Il n'y a plus rien à voir !

Meyers obéit donc aux ordres de Don et s’installa à son bureau. Tout le monde s’affairait à nouveau au travail quand le capitaine de la brigade, Gerrard, sortit de son bureau en furie.

Gerrard, criant : Mais qu’est-ce qui se passe ici ?
Don : C’est rien capitaine. Un léger différend. C’est déjà réglé !
Gerrard : J’espère bien ! (S’apercevant de la présence de Danny et s’avançant vers les hommes). Ah oui je vois. Et on peut savoir ce que vous foutez ici Messer ? Vous n’êtes pas censé être chez vous ? Il me semble que le lieutenant Taylor vous a donné quelques jours non ?
Don : Oui, d’ailleurs, on allait justement partir. C’est ma pause déjeuner. Je lui avais dit de passer.
Gerrard (à Don) : C’est ça ! Qu’il sorte tout de suite de ma brigade !
Danny, sur un ton peu sympathique : Vous inquiétez pas, je sors !
Don , le tirant par le bras : Allez, viens Danny, on y va.

Don et Danny se dirigèrent alors vers la sortie de la salle puis de la brigade. Aussitôt dehors, Don fut bien évidemment avide d’explications. Ils s’arrêtèrent sur le trottoir.

Don , haussant le ton : Tu m’expliques maintenant ? Qu’est-ce que t’es venu faire ? Gerrard n’a pas tord, t’es censé être chez toi ou du moins ailleurs qu’ici !
Danny, d’un air désolé : Je sais.
Don : Danny, mais qu’est-ce qui t’as pris de foutre un bordel pareil !
Danny , haussant le ton : Meyers m’a cherché et il m’a trouvé ! C’est pas plus compliqué que ça !
Don : Je sais comment est Meyers. T’aurais du le laisser dire !
Danny : Mais Don ce fumier remettait en cause le travail de Mac ! S’il commence à colporter de tel ragot c’est tout le labo et notre boulot qui risquent d’être discrédité !
Don : Je comprends mais fais gaffe Danny. A avoir ce genre d’emportement, tu vas encore t'attirer des ennuis !
Danny , se calmant : Je sais. (il soupira) Je suis désolé. J’aurais pas du réagir comme ça.
Don , se calmant également : Bon, alors, maintenant, tu me dis ce que tu étais venu chercher.
Danny : Si je te dis que je suis venu effectivement simplement pour te voir. Ça te va ?
Don, le regardant fixement, bras croisés : Non. Trouve autre chose…. ou alors dis moi la vérité, ce sera plus simple !
Danny, soupira : D’accord. En fait je suis venu pour identifier le propriétaire d’une bagnole.
Don : Pourquoi ?
Danny : Parce que …(hésitant encore à le lui dire) en sortant de chez Lindsay ce matin, cette même bagnole a failli me faucher.
Don : Quoi ? Et pourquoi tu ne m’as pas appelé tout de suite, tu sais très bien que j’aurais fait la recherche pour toi.
Danny : Oui, je sais.
Don : Alors pourquoi ? Tu ne voulais pas que je sois au courant c’est ça ? Qu’est-ce qui s’est passé exactement ? Qu’est-ce que tu me caches ?
Danny : C’est rien. C’est très probablement rien du tout.
Don : Non, parce que si c'était le cas, tu n'aurais pas hésité à m'en parler tout de suite. Alors ?
Danny : Un témoin de la scène dit avoir vu la voiture me foncer délibérément dessus et m’avoir évité au dernier moment.
Don : Quoi ?
Danny : Je te l’ai dit, c’est ridicule. Ce gamin n’a pas du bien voir ce qui s’est passé, c’est tout. J’ai été victime d’un banal incident de la route.
Don, le regard inquiet : Pourquoi j’ai l’impression que t’essaie toi-même de t’en convaincre ? Et pour la voiture, ça a donné quoi ?
Danny : Rien. Voiture volée, il y a deux jours.
Don : Tu me donneras le numéro de la plaque. J’irais quand même rendre une petite visite au propriétaire et puis on va la rechercher activement cette voiture. Ok ?
Danny : Ok.
Don : Bon, puisque c’est effectivement ma pause déjeuner, on va manger un morceau ?
Danny : Oui. Je crève de faim moi aussi. Je te laisse le choix du Snack !

Les deux jeunes hommes reprirent leur marche à la recherche d’un endroit sympathique pour s’y rassasier.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:36

Les deux amis choisirent un petit snack sympa pour y déjeuner. Ils s’installèrent à une table, enlevèrent chacun leur veste et prirent commande. Quelques minutes plus tard, la serveuse leur apporta leurs plats : au menu « cheese burger ». Ils se délectèrent tous les deux de ce plat typiquement américain, et, pendant le repas, Danny voulut savoir où en était l’avancée de l’enquête concernant les deux hommes qui avaient voulu le piéger. Don ne put que lui répondre qu’ils en étaient toujours au même point n’ayant pour l’instant aucune piste leur permettant de remonter jusqu’à eux. Le jeune expert soupira et fixa le vide. Il avait été innocenté mais le fait que ces deux hommes, qui avaient osé pénétrer dans son appartement, se baladaient toujours dans la nature, ne lui plaisait guère. Après un bref silence, Don aborda un sujet on ne peut plus délicat et douloureux, mais il le devait. Il savait bien que Danny ne le ferait pas de lui-même et que, par conséquent, s’il voulait savoir comment il allait depuis leur dernière conversation de la veille, il devrait le lui soutirer, quitte à, peut-être, faire remonter à la surface de pénibles moments. Don ne voulait surtout pas que Danny s'enferme seul avec sa peine.

Don : Alors dis-moi au fait, hier, …tu es allé voir Emily Suez ?

Danny releva soudain les yeux vers Don. Il s’attendait bien évidemment à ce qu’il lui pose cette question et celle-ci eut l’effet qu’il redoutait. L’évocation de ce moment passé chez Emily Suez fit immédiatement ressurgir une lueur de tristesse dans son regard. Il s’était peut-être libéré quelque peu du poids qu’il avait sur le cœur, mais la douleur n’en était pas moins présente pour autant. Don se demanda un instant si Danny allait réellement répondre à sa question, il craignait qu’il refuse à nouveau de se confier. Mais ses doutes et ses craintes s’envolèrent aussitôt que le jeune expert se mit à parler.

Danny, tristement : Oui, …j’y suis allé.
Don : Et alors ? Ça s’est bien passé ? … Ça t’as … aidé ?
Danny, soupirant à nouveau : Disons que… (S’humidifiant les lèvres) disons que tu avais raison. Je crois que j’en avais effectivement besoin… (Souriant) Emily est une fille vraiment très sympa.
Don, léger sourire aux lèvres : Oui, c’est ce qu’il m’avait semblé aussi.
Danny : On a beaucoup parlé….de Cécilia. En fait, j’ai pas vu le temps passé, je suis resté chez elle un peu plus de deux heures. On avait tellement de choses à se raconter, et ça nous a semblé si naturel…alors qu’en fait, on ne se connaissait même pas.
Don : Mais vous avez aimé la même personne. Ça compte ça, tu crois pas ?
Danny : Je crois oui. C’est drôle, je me suis souvenu d’un tas d’anecdotes auxquelles je n’avais plus pensé depuis longtemps. Un tas de souvenirs a rejailli sans que je m’y attende vraiment. (De plus en plus ému) Et c’est ça qui fait mal finalement, ce sont tous ces bons moments que j’ai pu vivre avec elle et qui font à jamais parti du passé maintenant parce qu’il n’y en aura plus. (Danny baissa la tête)
Don, le regard compatissant : Mais c’est bien aussi de se souvenir des bons moments Danny. Ça te fait mal aujourd’hui parce que sa mort est récente, mais, avec le temps, tu verras que tu seras heureux de ne pas les avoir oubliés.
Danny, relevant la tête : Probablement. …Tu sais, ce qui est terrible dans cette histoire, c’est qu’en fait, ni elle, ni moi, n’avions voulu ces cinq années de séparation et de silence. Tout a été contre nous. Je lui avais écrit. Tu vas me dire que j’aurais pu l’appeler mais ….quand je me suis décidé à reprendre contact avec elle à l’époque, je n’ai pas eu le courage de lui parler. Alors, comme elle ne répondait pas à mes lettres, j’ai laissé tomber…. Et je n’aurais pas dû. J’ai cru qu’elle ne voulait plus me voir … alors qu’en fait, elle n’a tout simplement jamais reçu mes lettres … (de la rancœur dans la voix) à cause de son putain de frère ! Celui-là, je peux te dire,… j’espère qu’il croupit en enfer !
Don : Tu vois, c’était pas ta faute.
Danny : J’aurais dû plus insister quand même, essayer d’aller la voir ! Je ne l’ai pas fait Don !
Don : Danny, tu pourrais imaginer mille et un scenarii que ça ne servirait à rien. Laisse ce qui appartient au passé derrière toi. Tu ne peux plus rien changer de toute façon. Et quand bien même, qui te dis que la situation ne serait pas identique aujourd’hui ?
Danny, se passant les mains sur le visage et soupirant : Je sais, mais je peux pas m’empêcher de penser que si j’avais été à ses côtés, elle serait peut-être encore en vie.
Don, compatissant : Mais ça tu sauras jamais, alors laisse tomber ! Tu te fais du mal pour rien.
Danny, les yeux brillants : je l’aimais tu sais ! Je l’ai vraiment beaucoup aimé. Elle était ma meilleure amie, ma confidente, ma sœur de cœur. On était très lié depuis l’âge de nos 10 ans et pendant un long moment on a été inséparable. Si je ne t’ai jamais parlé d’elle,... ce n’est pas que je ne voulais pas mais … que je ne pouvais pas. C’était trop dur d’évoquer tout ce qui s’était passé, de penser à nouveau à elle. Je préférais oublier.
Don : T’inquiète, je comprends.
Danny : Hier, je suis allé au cimetière aussi, pour lui faire mes adieux. … Et je n’y retournerai plus.
Don : Même si ça a dû être pénible, tu as bien fait d’y aller. Il fallait le faire. Tu sais, accepter la mort de quelqu’un qu’on a aimé, c’est le premier pas qui permet aux blessures de cicatriser. Tu dois penser à ton avenir maintenant, plus au passé.
Danny : Oui, tu as « encore » raison.
Don, souriant : Oui, c’est évident, j’ai « toujours » raison tu veux dire. Et justement, en parlant d’avenir, ça a plutôt l’air sérieux avec Lindsay !

Les lèvres de Danny se fendillèrent instantanément d’un délicieux sourire et il se mordilla la lèvre inférieure. A la simple évocation du prénom de celle qu’il aime, envolés les pensées négatives et les souvenirs douloureux, car un doux sentiment amoureux vint soudain lui apaiser et emplir l’esprit et le cœur.

Danny, souriant : Oui, ça l’est. C’est si évident que ça ?
Don : Disons que les regards que tu lui lances sont sans équivoque. Depuis que je te connais, je ne t’ai jamais vu poser les yeux de cette façon sur une femme.
Danny : C’est vrai. Je sais pas vraiment comment l’expliquer mais je peux te dire que … j’ai jamais ressenti ça pour personne avant. Enfin, je veux dire ….quelque chose d’aussi fort. Je pensais même pas que c’était possible et que ça m’arriverait un jour. C’est dingue, parce qu’en fait, ça fait à peine trois jours qu’on est ensemble et j’ai l’impression que je peux déjà plus me passer d’elle. C’est quasi incompréhensible et, pour tout t’avouer, ça me fait même un peu flipper.
Don, souriant : Danny, je sais que t’es un scientifique mais faut pas toujours vouloir chercher à tout expliquer et à tout comprendre. Ce que tu ressens c’est vieux comme le monde. T’es amoureux mec ! Tu l’aimes ! Pourquoi veux-tu avoir peur de l’amour ? Y a que du bon à prendre, alors prends-le comme il vient et vis-le à fond.
Danny : Oui, mais je sens que si je devais la perdre, …
Don : Arrête tu veux ! Pourquoi tu la perdrais ? Elle t’aime elle aussi, ça crève les yeux ! Tu sais, c’est normal d’avoir peur pour l’autre ou pour l’avenir de votre relation mais faut pas que ça te bouffe ! …Et là, j’ai encore raison pas vrai ?
Danny, souriant largement : Oui, d'ailleurs faut que je veille à ce que ça ne devienne pas une habitude !
Don, souriant : Alors, vous avez des projets pour ce soir ?
Danny , souriant : Oh que oui !
Don : Vu ta tête, une belle soirée en perspective en tout cas ! On peut savoir ce que vous avez prévu ?
Danny : Elle vient chez moi et je lui ai promis que c’est moi qui cuisinerais.
Don : Oula ! Et elle n’a pas pris ses jambes à son cou après ça ? Pas de doute c’est qu’elle t’aime vraiment ! Non, parce que tu lui as quand même déjà fait manger des plats où la nourriture frétillait dans l’assiette !

A l’évocation de ce moment mémorable, Danny, amusé, sourit de bon coeur. Il avait, en effet, à la fin d’une enquête sur un restaurant un peu particulier, rapporté au labo quelques échantillons des plats qui y étaient servis. En toute générosité et humour, il avait voulu en faire profiter ses collègues ! Au menu : brochette de tarentules, petits vers marinés, beignet de criquets, feuilleté de mille pattes, fourmis braisées et têtes de scarabées ! Et, bizarrement, au vu de ces petites bêtes qui frétillaient dans les plats, tous avaient gentiment refusé la petite dégustation. Enfin ….tous, non, pas tous. Car c’était bien sûr sans compter sur la petite du Montana qui, elle, se laissa volontiers tenter par l’expérience, surprenant agréablement une nouvelle fois Danny qui avait parié avec Mac qu’elle n’oserait pas y goûter. Lindsay et le jeune expert s’étaient alors attablés dans la salle de repos pour y déguster, dans une excellente bonne humeur, les mets spéciaux du restaurant tandis que Mac avait invité le reste de l’équipe à se régaler d’une pizza avec l’argent du pari.

Danny : ça c’était exceptionnel ! Une occasion à ne pas manquer ! Et puis, qu’est-ce que tu racontes, je cuisine très bien ! Enfin…certains plats quoi !
Don : Oui, les recettes de ta mère !
Danny : Et alors ? Ma mère a de très bonnes recettes !
Don : Je n’en doute pas mais je préfère quand même quand c’est elle qui les prépare !
Danny : T’es qu'un enfoiré ! Tu m’as jamais dit que c’était dégueu !
Don : Bon, on va dire que ça se laisse manger alors. Tu comptes lui préparer quoi ?(avec un sourire moqueur) Des pâtes ? Une pizza ?
Danny : Ah ouais, tu te fous de moi, et bien puisque c'est comme ça, je te dirais rien !
Don : C’est pas grave, je lui demanderai demain ! Et puis pense à faire le ménage aussi parce que, à entendre parler Lindsay hier, y a pas mal de boulot à faire de ce côté là chez toi !
Danny, légèrement vexé : Bon, si on arrêtait de parler de moi ! D’après ce que j’ai cru comprendre, t’es plus avec ….comment déjà ? Stacy ? C’est ça ?
Don, portant la main au front : Oh non pitié, ne me parle plus d’elle !
Danny : ça s’est si mal terminé ?
Don : Mal terminé … non. On a décidé d’un commun accord qu’il valait mieux qu’on en reste là, ... définitivement !
Danny, souriant : Je vois. Alors dis-moi, qu’est-ce qu’elle a encore fait de bizarre ?
Don : Tu veux parler de la fois où elle m’a dit que je devrais l’accompagner à une de ses séances de Yoga pour purifier mon esprit ou alors de la fois où elle a changé de place tous les meubles de mon appart pour harmoniser les énergies positives ?
Danny, éclatant de rire : C’est pas vrai ? Elle a fait ça ? J’aurais bien voulu voir ta tête !
Don : Oui, j’ai complètement halluciné tu veux dire ! Il est hors de question que je laisse à nouveau une fille seule chez moi !
Danny : Je t’avais pourtant dit qu’elle était grave. Je le sens tout de suite ce genre de trucs !
Don : Mais je t’assure qu’elle était tout à fait normale et très attachante au début ! Et puis, je voulais juste passer quelques bons moments. C’est elle qui s’est incrustée !
Danny, se moquant : Oui, bien sûr. J’en doute pas.
Don : Vas y, moque-toi ! C’est facile de dire ça quand on a trouvé chaussure à son pied !
Danny, essayant de s’empêcher de rire : Désolé. Non, je te promets que je ne me moque pas !

Ils se mirent soudain à éclater de rire tous les deux.

Don, riant : T’as raison, elle était grave ! Pauvre de moi, je les attire ! (redevenant u peu plus sérieux) Bon, c’est pas tout ça, mais je dois retourner bosser, sinon, je vais me faire allumer par Gerrard.
Danny : Ok.
Don, sortant son calepin : Tu me files le numéro de la voiture de ce matin ?

Danny acquiesça et lui dicta les numéros de la plaque d’immatriculation de la Jaguar qui avait bien failli le tuer dans la matinée.
Ils se levèrent ensuite, enfilèrent leur veste, payèrent leurs repas et se dirigèrent vers la sortie.

Don : J’essaierais de m’en occuper dans la journée.
Danny : Tu me tiens au courant si tu as du neuf ?
Don : Oui, bien sûr, si je découvre quelque chose, je t’appelle tout de suite, mais, en attendant, sois prudent d’accord ?
Danny : Oui. T’inquiète, je vais surveiller un peu mieux mes arrières. Merci Don.
Don, souriant, lui assénant une petite tape sur l'épaule : Allez file maintenant, je crois que t’as une super soirée à préparer là, non ?
Danny, souriant : Ouais, en effet. Bonne aprèm. A demain !
Don : A demain ! Et bonne soirée !

Ils se sourirent et chacun partit de son côté dans des directions opposées. Aussitôt le dos tourné à Danny, le visage de Don s’assombrit. Ce qui était arrivé à son ami dans la matinée l’inquiétait mais il espérait néanmoins que tout ne soit que coïncidence fortuite. Quant à Danny, son après midi promettait d’être chargée. La première chose qu’il se décida à faire fut d’aller rendre visite à Sheldon et son frère qui étaient, par chance, soignés dans le même hôpital. Mais auparavant, il ne put s’empêcher de faire un petit détour fort agréable…
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:37

Chapitre 39




Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent au trente-huitième étage, laissant place à l’habituelle agitation qui régnait dans les couloirs du laboratoire. Les scientifiques, tels des fourmis, se déplaçaient en une succession d’allées et venues bien organisées. Danny s’avança légèrement hors de l’ascenseur, regardant dans un premier temps tout autour de lui, un peu anxieux à l’idée de revenir en ces lieux qu’il avait quitté en bien fâcheuse posture. Il hésita un instant, souffla, puis s’aventura au milieu de ce ballet ordonné de blouses blanches qu’il connaissait bien. A sa grande surprise, beaucoup de regards forts sympathiques et de sourires de bienvenue se posèrent sur lui. Ses collègues scientifiques le connaissaient et n’avaient manifestement pas voulu croire aux accusations proférées à son encontre. Danny, soulagé par ces réactions à son égard, soupira en souriant. Il porta ensuite immédiatement son attention vers le bureau de Mac. Celui-ci était vide. Mais il eut à peine le temps de se demander où pouvait être son supérieur qu’il entendit quelqu’un l’interpeller avec enthousiasme. Il n’eut aucun mal à identifier la voix de la personne qui se dirigeait vers lui. Il tourna la tête vers elle et eut confirmation de ce qu’il pensait : ce cher Adam !

Adam, ouvrant ses bras et souriant : Salut Danny ! Bienvenue à nouveau dans la jungle et les affres de la science !
Danny, avec un large sourire : Merci Adam ! Heureux de te voir aussi mais pour la jungle et les affres je vais attendre.
Adam : Je savais bien qu’on te reverrait très vite par ici !
Danny : Tu ne croyais quand même pas pouvoir te débarrasser de moi comme ça ?
Adam, lui faisant une tape sur l’épaule : Non, non, je ne l’ai jamais cru, rassure toi ! Comment tu vas ?
Danny : ça va merci …. dis moi, alors, quoi de neuf sur le front ?
Adam : Si tu veux parler du meurtrier de Rodriguez, tout ce que je peux te dire c’est que Mac est activement sur le coup et qu’il est sorti sur le terrain pour ça d’ailleurs.
Danny, très intrigué : Ah oui ? Il est sur une piste ?
Adam : J’en sais rien mais je pense qu’il essaie de rassembler un maximum d’infos…. Tu étais venu pour le voir ?
Danny : Non, je crois d'ailleurs qu’il n’apprécierait pas trop de me voir traîner par ici en fait.
Adam : Oui, c’est vrai ça (croisant les bras et fronçant les sourcils) T’es pas sensé être en repos ?
Danny : Si si, en effet. Je ne reprends pas du service aujourd’hui t’inquiète.
Adam : Qu’est-ce que tu fais ici alors ? On te manque tant que ça ?
Danny : Euh…non, pas vraiment. En fait, je suis venu voir si on peut me filer un véhicule de remplacement en attendant que le mien soit à nouveau en état de marche.
Adam : Ah c'est pour ça, je suis déçu. Moi qui pensais que tu venais pour me voir. Mais dis moi, le garage ne se trouve pas au 38ème étage que je sache ?
Danny, souriant en se moquant : Adam, tu es tout à fait perspicace ! Que ferait la science sans toi ?
Adam, souriant : La science serait bien mal en point sans mes lumières, je te l’accorde. Mais ça ne répond pas à ma question, qu’est-ce que tu es venu faire au 38ème étage si ce n’est pas pour voir Mac ?
Danny, voyant Lindsay apparaître au bout du couloir : La réponse se trouve juste derrière toi.
Adam, se retournant, apercevant Lindsay et un autre de leur collègue : Comment ? T’es venu voir John ?
Danny, regardant Adam de coin, riant : Mais qu’est-ce que vous avez tous aujourd’hui à vouloir vous foutre de moi ?
Adam : Oh ! Désolé, tu n’es pas là pour John ! Alors la rumeur est fondée ? Toi et Lindsay ?
Danny, souriant : La rumeur est peut-être bien fondée en effet.
Adam : Mince alors, ça veut dire que je n’ai plus aucune chance ?
Danny : Non, aucune. (Mettant son bras autour des épaules d’Adam) Tu vois, si elle t’a fait un semblant de gringue, c’était uniquement pour que tu lui dises le prénom de la copine de Hawkes.
Adam : Ah, alors elle te l’a dit ?
Danny, souriant : oui, elle me dit tout.
Adam : De toute façon, j’en étais sûr. Elle est maligne, elle a joué avec ma corde sensible.
Danny : Et tu t’es laissé avoir ! Il faut te méfier plus que ça des femmes mon cher Adam.
Adam, souriant : oui, je tâcherais de m’en souvenir, merci Danny. Bon et bien je vous laisse. J’ai encore pas mal d’analyses qui m’attendent. Soyez sages ! Profite bien de tes quelques jours !
Danny : Oui, pas de soucis pour ça ! A plus Adam ! Bon courage.

Adam s’en retourna donc dans une des salles du labo, croisant Lindsay au passage. Celle-ci, des documents en main, avait remarqué du bout du couloir la présence de Danny et vint jusqu’à lui en souriant.

Lindsay, souriant : Mais qu’est-ce que tu fais ici ?

Danny lui prit la main pour l’entraîner légèrement sur le côté du couloir, afin d’être plus à l’abri des regards indiscrets.

Danny, souriant, passant sa main dans les cheveux de Lindsay : Je viens te remercier pour le petit déj et pour … mon tiroir !
Lindsay, souriant : J’étais sûre que ça te plairait mais, ça ne pouvait pas attendre ce soir ?
Danny, la dévorant du regard : Non, …ça ne pouvait pas attendre. J’avais envie de te voir. T’as pas deux minutes là ? Je t’offre un café !
Lindsay, souriant, déçue : Je suis désolée Danny mais je ne vais pas pouvoir. Stella va arriver d’une minute à l’autre. On doit aller faire une perquiz.
Danny : Ok. Je comprends, c’est pas grave. Vous êtes sur quoi ?
Lindsay : Un jeune qui a été retrouvé mort dans son lycée, mais apparemment, il s’agirait d’un suicide. On doit aller chez lui pour inspecter sa chambre.
Danny, sérieux : Suicide. Pas facile pour les parents.
Lindsay : Non, c’est vrai.
Danny : Sinon, pour ce soir, ça tient toujours ?
Lindsay : Plus que jamais oui ! Mais au fait, tu nous as prévu quel genre de cuisine ?
Danny : Italienne bien évidemment !
Lindsay : Et quel menu exactement ?
Danny : Tu ne me fais pas confiance ?
Lindsay, souriante : Mais si, bien sûr que si ! Disons juste que ... je suis curieuse.
Danny : Montana, on ne t’a jamais dit que la curiosité était un vilain défaut !
Lindsay : Si, mais que veux-tu, déformation professionnelle ! Dis-moi au moins quel sera le dessert ? ... Allez, s’il te plait ...
Danny, haussant les sourcils : Un dessert ? Comment ça un dessert ? Tu veux dire que je ne te suffis pas comme dessert ?

Danny sourit, fier de son effet, ne s’attendant pas à la réponse de sa Montana.

Lindsay, regard et petit sourire coquins : Tu seras nappé de chocolat au moins ? J'adore le chocolat.
Danny, surpris, éclata de rire : Euh… oui, …c’est une idée …euh …plutôt alléchante ….. mais….j’aimerais autant qu’on garde ça pour la prochaine fois chez toi. Tu comprends, j’ai déjà bousillé ma bagnole, ma veste, vous avez bousillé ma serrure, alors je ne vais pas en plus bousiller mes draps !
Lindsay, s’approchant de lui pour lui murmurer à l’oreille : On n’est pas vraiment obligé de faire ça sur le lit et puis si t’es mon dessert, je serai le tien.
Danny, souffla puis souriant : Oula, Linds, arrête de me mettre des idées pareilles dans la tête ou je ne vais plus pouvoir me tenir là !
Lindsay, lui tapotant la joue en souriant : Mais si, tu attendras ce soir…. Comme moi pour le menu !
Danny, souriant en s’humectant les lèvres : ah oui, bien joué. (Et riant de plus belle) Et maintenant, j’ai plus qu’à ajouter à ma liste de course, du nappage chocolat.

Lindsay et Danny étaient en train de rire quand Stella arriva près d’eux sans qu’ils s’en aperçoivent

Stella : Salut Danny. ça semble appétissant ce dont vous parlez !

Danny et Lindsay s’arrêtèrent soudain de rire, tous les deux surpris et froncèrent les sourcils, priant intérieurement que Stella n’ait pas entendu le début de leur conversation.

Danny : Salut Stella. … on parlait de… dessert.
Lindsay , gênée : Oui,... j’essaie de savoir ce qu’il va me préparer ce soir !
Stella, enthousiaste : Un dessert au chocolat ! Très bonne idée Danny ! Moi aussi, le chocolat est mon pêcher mignon ! Vous savez que c'est un aphrodisiaque ?
Danny, amusé et regardant Lindsay qui souriait, un peu gênée : Oui, ... on sait.
Stella : Bon, c’est pas tout ça mais, désolée, je dois t’enlever Linds, il faut qu’on y aille !
Danny : Oui, bien sûr.

Stella les quitta alors aussi précipitamment qu’elle les avait abordés. Danny et Lindsay se regardèrent et éclatèrent de rire.

Lindsay : Tu crois qu’elle a entendu ?
Danny : J’en sais rien. Mais bon, c’est Stella, elle saura être discrète. (La regardant intensément) Tu sais que t’es cruelle ! Je ne vais jamais pouvoir tenir jusque ce soir ! (s’approchant d’elle et posant sa main sur sa joue et soupirant) Je ne vais pas arrêter d’y penser.

Il déposa alors sur les lèvres de Lindsay un baiser. Pris dans l’excitation du moment, Danny se saisit de son autre joue et se mit à l’embrasser passionnément, mêlant sa langue à la sienne, sans se soucier de l’endroit dans lequel ils se trouvaient. Lindsay dut se résoudre, bien à contre cœur, à réfréner ses ardeurs, quand elle sentit que Danny passait sa main sous son haut. Elle s’éloigna de ses lèvres en soupirant et en fermant les yeux pour tenter, elle aussi, de reprendre ses esprits. Elle posa sa main sur la poitrine de Danny.

Lindsay, le regardant, s'humidifiant les lèvres : Danny, calme toi. On est au labo là.
Danny, reprenant son souffle et souriant : Je sais mais c’est de ta faute. Fallait pas me mettre des idées pareilles en tête.
Lindsay, souriant : Rassure-toi, je risque d’y penser aussi. Bon, je dois vraiment y aller. Stella ne va pas être ravie que je la fasse attendre.
Danny, la dévorant des yeux : Vivement ce soir ! Tu finis à quelle heure ?
Lindsay : 17 h.
Danny : On dit 20 h chez moi parce que là, je dois passer voir Sheld et Louie.
Lindsay : Ok. Va pour 20 h ! (petit sourire aux lèvres) T’oublie pas le nappage chocolat hein !
Danny, affichant un large sourire : T’inquiète, j’oublierai pas !
Lindsay : A ce soir.

Ils se sourirent puis Lindsay s’éloigna de Danny, non sans lui avoir caressé la joue auparavant. Tout en se dirigeant vers l’ascenseur, elle se mordilla la lèvre inférieure en pensant à la soirée qui l’attendait, avec ou sans chocolat, peu importe. Elle aussi avait vraiment trop hâte d’être chez Danny. Dieu que l’après midi allait être longue mais il fallait qu’elle se re-concentre sur son travail. Elle ne pouvait pas se permettre de commettre la moindre erreur. Danny, quant à lui se dirigea vers la salle de repos pour y prendre un soda. Il avait manifestement besoin de se rafraîchir les idées.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyJeu 21 Fév - 22:37

Chapitre 40




Il revenait d’une pénible et énième séance de rééducation assis dans son fauteuil roulant. Quand l’infirmier qui l’avait raccompagné jusque sa chambre voulut l’aider à se réinstaller dans son lit, Louie refusa catégoriquement, lui faisant clairement comprendre en parole et en geste qu’il saurait très bien s’en sortir seul cette fois-ci. L’infirmier le laissa donc faire non sans garder un œil attentif sur son patient. Louie déglutit, se concentra fermement en fixant le vide et tenta avec persévérance et courage de s’appuyer sur les rebords de son fauteuil à la seule force de ses bras tremblants afin de pouvoir s’agripper au lit pour y faire basculer son corps. La douleur était intense et se lisait clairement sur son visage mais cela ne suffisait pas à anéantir la hargne qu’il avait dans le cœur pour réussir ce nouvel exploit, franchir cette nouvelle étape. Voilà bientôt un mois que Louie avait ouvert les yeux dans cet hôpital, un mois qu’il était sorti de ce si long et profond sommeil, et, à la surprise des médecins, ses progrès avaient été fulgurants. Bien sûr il était encore bien loin de pouvoir retrouver une autonomie complète et des soins devraient encore très longtemps lui être prodigués mais il avait cette volonté qu’ont ceux qui ont envie de se battre ! C’est cette force qui l’avait fait reprendre son souffle sur les lieux du drame, cette même volonté qui l’avait maintenue en vie durant ces longs mois de coma et qui finalement l’avait ramené petit à petit vers les vivants. Depuis, un autre combat avait commencé, un combat tout aussi difficile mais qu’il s’était juré de gagner lui aussi, celui de retrouver toutes ses capacités physiques. C’est à ce moment là qu’un homme entra dans la pièce. Louie leva les yeux vers lui. Celui-ci s’avança un peu plus dans la chambre et posa sur lui un regard grave et plein de compassion. Louie le reconnut. Il ne l’avait vu qu’une seule fois, il y a plusieurs mois, avant son agression, mais il n’avait pas oublié ce visage. Il n’avait pas oublié le visage de celui qui avait tout fait pour sauver son jeune frère. L’infirmier sortit de la pièce.

Louie : Lieutenant Taylor. Que me vaut le plaisir ?
Mac : Bonjour Louie. Comment allez-vous ?
Louie : ça peut aller. Comme vous voyez, ça pourrait être pire ! Mais je suppose que vous n’êtes pas venu jusqu’ici juste pour prendre de mes nouvelles ?
Mac : Non, en effet. Votre frère est passé vous voir ces deux derniers jours ?
Louie, fronçant les sourcils, soudainement inquiet : Non, la dernière fois que je l’ai vu c’était il y a quatre jours. Pourquoi ?
Mac : Il ne vous a donc encore rien dit.
Louie : Me dire quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?
Mac : Roberto Rodriguez est mort. Je pense que vous le connaissiez.
Louie, surpris : Roberto ? Ouais. Je l’ai même plutôt bien connu mais ça faisait un bail que je ne l’avais pas vu tout comme Sonny. Comment est-il mort ?
Mac : On l’a tué d’une balle en pleine poitrine à bout portant.
Louie : Et quel rapport avec Danny ? De quoi aurait-il dû me parler ?
Mac : Les Tanglewoods ont voulu le piéger Louie. Ils sont venus jusque chez lui pour cacher l’arme du crime afin de l’accuser du meurtre.
Louie, inquiet : Ils ont fait ça ? Mais vous l’avez sorti de là, n’est-ce pas ?
Mac : Oui, rassurez-vous, nous avons réussi à le mettre hors de cause mais il s’en est vraiment fallu de peu pour qu’il rejoigne Sonny à Sing Sing !

Louie ferma les yeux. A la pensée que son frère aurait pu se retrouver là bas, seul, à la merci de Sonny, des frissons lui parcoururent l’échine !

Louie : Comment vos putains de collègues ont-ils pu le relier à ce meurtre ? Car je suppose que s’ils ont retrouvé l’arme chez lui, c’est qu’ils avaient des éléments leur permettant d’avoir une commission rogatoire je me trompe ? (Mac répondit d’un hochement de tête) je comprends pas, ça faisait un bail aussi que lui et Roberto ne se croisaient plus !
Mac : Jusqu’à récemment. Danny était allé le trouver au Romani’s club cinq jours avant que Roberto ne soit tué. Ils ont eu une violente altercation au sujet de ….
Louie : …. Cécilia ?
Mac : Oui, Cécilia.
Louie : Danny était très attaché à elle.
Mac : C’est ce que j’ai cru comprendre.
Louie : Je me souviens que gosses, ils étaient inséparables, toujours fourrés ensemble. C’est triste. C’était vraiment une chouette fille ….mais…..vous me dites que ce serait un Tanglewood qui aurait tué Roberto ?
Mac : C’est ce que porte à croire les éléments de l’enquête.
Louie : « Ce que porte à croire » ? ça veut dire que vous n’avez pas encore mis la main dessus ?
Mac : Non, c’est exact, d’où ma présence. J’aurais besoin que vous regardiez quelques photos.
Louie : Allez-y ! Montrez-les-moi.

Mac sortit alors les photos du dossier qu’il avait emmené avec lui et les lui tendit.

Mac, montrant la photo de la chevalière : Vous avez déjà vu cette chevalière avant ?
Louie : Non, jamais.
Mac : vous êtes sûr ?
Louie : Oui, sûr et certain.
Mac, montrant des photos faites à partir des bandes vidéos : Et sur celles-ci, vous reconnaissez quelqu’un ? Un détail vous interpelle ?
Louie, observant bien attentivement les photos : Non, je suis désolé mais ils ne me disent rien …. De toute façon on voit que dal sur ces photos !
Mac, déçu : Et vous n’avez pas une idée de qui aurait pu en vouloir à Roberto ? Danny dit qu’il aurait pu peut-être aller reprocher la mort de sa sœur à ses assassins !
Louie : Roberto ? S’opposer à Sonny ? Non ! Jamais. Même pour sa sœur, il l’aurait pas fait, je vous assure. Il s’est toujours servi d’elle et ça avait d'ailleurs le don de foutre Danny en pétard. Roberto était aussi pourri que Sonny peut-être même plus. Ils se sont toujours très bien entendus. Si c’est un membre des Tanglewoods qui l’a tué, c’était sûrement pas commandité par Sonny.
Mac : A moins que Roberto ne soit devenu trop gourmand et ait voulu prendre la place de Sonny à la tête du gang ?
Louie : Peut-être, mais j’y crois pas trop. A mon avis celui qui a buté Roberto a cru qu’en faisant accusé Danny ça allait racheter sa connerie. Et comme en plus, il s’est lamentablement planté, je donne pas chère de sa peau. (Lui rendant les photos) Si j’étais à vot’ place, je chercherais l’assassin plutôt du côté de la morgue !
Mac, fronçant les sourcils : Je vois. Merci pour votre aide.
Louie : Et au fait….comment va t-il ?
Mac : Pardon ?
Louie : Danny. Il me parle pas vraiment de lui quand il vient ici.
Mac : ça ne m’étonne pas trop de sa part. (Mac soupira) Pour Danny, se retrouver en cellule pendant presque vingt quatre heures n’a pas du être facile je pense. Vous savez, étant donné son passé et les affaires auxquelles il a été mêlé, de plus en plus de bruits courent sur son compte parmi ses collègues de la police.
Louie, attristé et énervé : Ce sont tous des cons ! Danny a toujours était droit. Il n’a jamais fait quoique ce soit qui mérite la taule !
Mac : Je sais. Mais on ne peut pas empêcher les rumeurs de circuler malheureusement.
Louie, baissa la tête, se sentant quelque peu responsable, puis la releva : Et au sujet de Cécilia, il vous a dit quelque chose ? Parce que, ….depuis qu’elle est morte, il n’a pas décroché un mot à son sujet !
Mac : Et bien, comme vous l’avez dit, il était très attaché à elle et sa mort l’a profondément affecté. Bien plus que, moi-même, je ne l’avais cru au départ. Danny ne se confiera pas si vous ne faites pas le premier pas. Parlez-lui Louie. Poussez-le à se confier. Je crois qu’il en a besoin.
Louie : C’est dingue… Vous avez l’air de le connaître mieux que moi. (Secouant légèrement la tête) C’est bête quand même toutes ces années qu’on a perdu. J’ai été con. J’ai pas joué correctement mon rôle de frangin.
Mac : Comment pouvez-vous dire ça ? Vous lui avez sauvé la vie par deux fois Louie et ce n’est pas rien. Danny en est conscient.
Louie, surpris : Deux fois ?
Mac : Vous l’avez sauvé non seulement en enregistrant cette bande, mais aussi en le chassant du stade il y a 15 ans. Vous avez joué parfaitement votre rôle de frère. C'est grâce à vous s'il est devenu ce qu'il est aujourd'hui. Et je suis certain que Danny vous en sera éternellement reconnaissant.
Louie : C’est lui seul qui s’est chargé de faire les bons choix. J’y suis pour rien.
Mac : Vous lui avez permis de le faire. Croyez-vous qu’il soit devenu flic si vous n’aviez pas agi comme il le fallait au moment où il le fallait ?
Louie, souriant : Et c’est un bon flic pas vrai ?
Mac, souriant : Oui, excellent. Danny est l’un des meilleurs de mon équipe. Il est parfois un peu impulsif mais rigoureux, déterminé et courageux. (Haussant les sourcils en souriant) ça, je crois que c'est de famille !
Louie, souriant à ces propos : Je suis content qu’il bosse pour vous. Vous m’avez l’air d’un mec réglo et je crois bien qu’il vous admire beaucoup. … Vous l’avez aidé vous aussi et vous lui avez appris énormément. Vous dites qu’il est impulsif mais, il m’a l’air bien plus réfléchi et calme qu’avant !

Mac et Louie sourirent tous les deux puis le visage de Louie redevint progressivement plus grave.

Louie :….Vous … vous pouvez faire quelque chose pour moi ?
Mac, intrigué : Quoi donc ?
Louie : Continuez de veiller sur lui ok ? Je ne vous demande pas de le surveiller, de toute façon il détesterait ça, … mais gardez un oeil sur lui, faites gaffe aussi à ce qu’il ne fasse pas de conneries. Sonny a beau être en prison, …..je crois que vous avez appris à le connaître. Il n’abandonne jamais. Et moi, d’ici ou d’une cellule de 3 m sur 4, je pourrais pas le protéger.
Mac, inquiet : Vous pensez qu’il tentera autre chose ?
Louie : Peut-être, peut-être pas ou alors pas tout de suite, j’en sais rien. Sonny est imprévisible et c’est bien pour ça qu’il est dangereux. Je l’ai trahi et en plus je m’en suis sorti vivant. Perdre est quelque chose qu’il déteste. Il a jamais réussi à encaisser la défaite. J’ai peur qu’il ne cherche à s’en prendre à Danny pour m’atteindre moi, vu que je suis sous surveillance 24 h sur 24. Alors vous veillerez sur lui ?
Mac : Oui. Je vous en fais la promesse Louie.
Louie : Je vous fais confiance parce que Danny vous fait confiance. Faites gaffe vous aussi. Le gang des Tanglewoods aujourd’hui est loin d’être le petit groupe que nous formions il y a 15 ans. Le gang s’est développé et ils ont mis la main sur un large business : des clubs, des bars, des entreprises, et puis, ils font aussi dans le trafic de drogue, la prostitution, et j’en mettrai ma main à couper la vente d’armes également.
Mac : C’est ce qu’il m’a semblé en effet mais nous n’avons pas de preuves nous permettant de mettre fin à tous leurs trafics. Et puis, ne vous inquiétez pas, nous resterons prudents.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyVen 22 Fév - 22:32

Soudain, quelqu’un toqua à la porte et entra. Danny, qui venait d’aller rendre visite à Sheldon, lança un regard étonné vers Mac.

Danny : Mac ?
Mac : Bonjour Danny.
Danny : Qu’est-ce que vous faites ici ?
Mac : J’avais quelques points à éclaircir avec votre frère.
Danny : Vous êtes à la pêche aux infos si je comprends bien ! (Mac acquiesça)
Louie, sur un ton acerbe : Je peux savoir pourquoi j’étais toujours pas au courant de ce qui t’es arrivé ?
Danny, sur le même ton : Excuse-moi d’avoir eu d’autres trucs à faire, je n’ai pas pu passer avant, et puis je suis là non ? Je ne vais pas non plus te faire un rapport détaillé des banalités que je fais tous les jours !
Louie : Parce que pour toi, faire un ptit séjour en taule pour meurtre, c’est un truc banal ? Surtout quand ça concerne les Tanglewoods Dan, je veux être au courant !
Danny, soupira mais continua sur le même ton : Ok. C’est vrai, j’aurais peut-être dû venir avant. Mais ça n’aurait rien changé ! T’es cloué dans un lit de toute façon, qu’est-ce que t’aurais bien pu faire ?

Louie, blessé, baissa les yeux. Mac, stupéfait, regarda son protégé puis Louie d’un œil compatissant. Danny, se rendant compte et regrettant aussitôt les paroles blessantes qu’il venait de prononcer, s’humecta les lèvres, soupira puis reprit la parole.

Danny, navré : Pardon. …..J’aurais pas dû dire ça. ….Je regrette.
Louie, sur un ton sec : C’est rien et puis t’as pas tord. C’est vrai que je suis cloué ici et que je peux rien faire.

Danny baissa la tête un instant, honteux puis il la releva.

Danny : Alors, tu connais les types qui sont venus chez moi ?
Louie : Non, je les connais pas mais ça fait des années que j’ai plus de contacts avec les Tanglewoods Dan !
Danny, déçu, à Mac : Alors l’enquête continue de piétiner !
Mac : On dirait oui, mais Louie ne pense pas que le meurtre de Roberto Rodriguez soit lié à Sonny Sassonne ni même le complot contre vous. Il pencherait plutôt pour un acte isolé de certains membres du gang.
Danny, n’en croyant rien, laissant s’échapper un rire : Pff ! Comment ça ?
Louie : Dan, Roberto et Sonny sont potes depuis toujours et ils ont plutôt intérêts à coopérer ensemble !
Danny : Tsss, Sonny n’a jamais eu aucun pote ! Il ne pense qu’à lui et à son profit personnel ! Et puis, qu’est-ce que t’en sais ? Tu dis toi-même que t’as plus de contact avec eux depuis longtemps ! Peut-être que les choses ont changé ?
Louie : Je ne fais que dire ce que j’en pense, rien de plus.

Les deux frères se regardaient avec un léger agacement pour l'autre dans le regard. Mac décida donc d'intervenir, afin de désamorcer la dispute qui semblait à nouveau s’engager, en leur annonçant une bonne nouvelle.

Mac : Louie, je n’étais pas venu vous voir uniquement pour cette affaire, et ça tombe bien que vous soyez là aussi Danny. J’ai reparlé de votre cas au procureur aujourd’hui et j’ai appris une bonne nouvelle. Votre transfert en prison ne sera effectif qu’après votre procès. Vu votre état de santé, il a consenti à ce que vous restiez dans cette aile de l’hôpital pour passer votre détention provisoire.
Danny, ferma les yeux et soupira, soulagé : Dieu soit loué ! Et après le procès ?
Mac : Si vous devez aller en prison, par contre, ce sera à Sing Sing.
Danny, inquiet : Non Mac, pas là bas !
Mac : C’est la prison la plus équipée point de vue médical Danny !
Danny, haussant le ton : Mais vous semblez oublier qu’à Sing Sing, il y a tous les membres des Tanglewoods !
Mac : Non, je n’oublie pas, mais votre frère sera dans un bloc différent.
Louie : Ils ne pourront rien me faire Dan.
Danny, les yeux brillants, exaspéré : Ah oui ? Tu connais la prison ? Tu sais comment ça fonctionne ? T’as vu comment ils t’ont arrangé et tu voudrais me faire croire qu’ils ne tenteront rien parce que t’es dans un bloc différent ! Foutaise !
Mac : Ecoutez. De toute façon, on n’en est pas encore là. Je connais un très bon avocat, voici sa carte (Mac tendit la carte à Louie) C’est un ami. Appelez le de ma part, il est déjà au courant. Avec de la chance et une bonne défense ainsi qu’avec mon témoignage et mon appui, vous pourriez peut-être même ne jamais y mettre les pieds !
Danny : Avec de la chance comme vous dites.
Louie : Danny, la ferme ! Je crois que ton boss fait tout pour m’aider là !
Danny : Je sais. Désolé. Merci Mac.
Mac : Le jury sera sensible à tout ce que vous avez fait pour aider la justice, j’en suis certain !
Danny : Moi j’aurais préféré que le procureur laisse tomber les charges de complicité de meurtres !
Mac : Moi aussi Danny, mais pour l’instant c’est tout ce que j’ai pu obtenir. Je n’ai pas dit mon dernier mot. Louie, je repasserai pour qu’on reparle de tout ça.
Louie : No problemo. Repassez quand vous voudrez, de toute façon, je bouge pas.

Mac sourit et s’avança près du lit pour lui serrer la main et Louie lui tendit la sienne.

Louie, lui serrant la main : Vous m’avez promis.
Mac, le fixant dans les yeux : Et je tiendrais parole.

Mac se détourna de Louie, jeta un regard sur Danny, lui sourit puis se dirigea vers la porte.

Mac : Danny, je ne vous dis pas à demain. Passez une bonne soirée et reposez vous bien.
Danny : Merci Mac. Bonne soirée aussi. Vous me tenez au courant si vous avez de nouveaux éléments ?
Mac : Oui, bien sûr Danny.

Et Mac sortit de la chambre laissant seuls, Danny et son frère.

Danny : Avec tout ça, je ne t’ai même pas demandé comment tu allais aujourd’hui !
Louie : ça va Dan, t’inquiète. C’est plutôt à moi de te poser la question après tout ce qui t’es arrivé tu crois pas ?
Danny : J’ai passé quelques journées pénibles mais tout ça, c’est fini. J’ai été blanchi et c’est tout ce qui compte. Je veux oublier maintenant et tourner la page.
Louie : Tu sais Dan, je suis désolée que tu doives subir les soupçons de tes collègues à cause de mes conneries et … des autres conneries familiales !
Danny, soupira en s’asseyant dans un siège à côté du lit : Je préfère pas qu’on parle de ça. D’accord ?
Louie : Pourquoi ?
Danny : Parce que je t’ai dit que je voulais tourner la page. C’est pas assez clair !
Louie : D’accord…. donc ça va ?
Danny : Oui, je t’ai dit que oui !
Louie : Et comment t’encaisse la mort de Cécilia ?

Danny se pencha en avant, posant ses coudes sur ses genoux et passa ses mains sur son visage. Puis il tourna la tête vers son frère.

Danny, le regardant : T’as décidé de me faire chier aujourd’hui avec toutes tes questions ?
Louie : Non, c’est pas le but.
Danny : Alors arrête s’il te plait.
Louie : Elle te manque ?

Danny détourna son regard, ferma les yeux et baissa la tête. Il prit alors une profonde respiration avant de s’humecter les lèvres.

Danny, fixant le sol devant lui, la voix empreinte d’émotion : Oui, elle me manque. (tournant la tête vers Louie) T’es content maintenant, ça te va comme réponse ?
Louie , ne prêtant pas attention à ses dernières paroles : Je l’aimais bien moi aussi Cécilia. Une chouette fille avec beaucoup de cran en plus. (Danny re-fixa le sol devant lui) Tu sais que je l’avais vu il y a plusieurs mois de ça !
Danny : Oui, j’ai su. Et d’ailleurs pourquoi tu ne m’en as pas parlé quand on s’est revu ?
Louie : Parce que je lui avais promis que je ne te dirais rien. Elle voulait d’abord faire le ménage dans sa vie à ce que j’ai compris et elle voulait reprendre contact avec toi qu’après !

Danny soupira. Il fixait toujours le sol et ses yeux étaient devenus brillants, tellement brillants que sa vue se troubla. Louie observait son frère et put alors devinait l’étendue de sa peine.

Danny : C’était effectivement une fille très chouette. Pour moi, tu sais qu’elle a beaucoup compté, je te l’apprends pas.
Louie : Oui, je me souviens que vous étiez toujours collés l’un à l’autre.
Danny, souriant : C’est vrai, on faisait pas mal de trucs ensemble
Louie : ça me faisait marrer parce que je me disais, putain, le ptit frangin est doué, il a déjà trouvé la femme de sa vie.
Danny, sourit : Non. De ce point de vue là, ça n’a pas collé du tout entre nous. Et pourtant….et pourtant je l’aimais. …tu sais j’ai vraiment eu du mal à accepter sa mort au début, à accepter le fait que je ne la reverrai plus mais maintenant ça va. Je t’assure. Ça va.
Louie, devinant la sincérité de Danny : Tant mieux parce que là aussi il faut tourner la page. Tu ne l’oublieras jamais, c’est sûr, mais tu vas apprendre à vivre avec son souvenir. Et en général, on garde que les bons.
Danny, souriant : Ouais, t' as raison.
Louie : Au fait, dis-moi ta ptite collègue ? Lindsay c’est ça ? T’as pas abandonné j’espère !
Danny , souriant : En fait c’est elle qui a changé d’avis. Le soir où on en a parlé, elle m’attendait dans le hall de l’hôpital !
Louie, souriant : Alors ça y est ? T’es macqué ?
Danny , laissant s'échapper un rire : Ouais, on dirait bien.
Louie, lui tapotant le dos : ça c’est cool Dan. En plus, ça crevait les yeux quand elle est venue me voir. Elle est dingue de toi cette gonzesse ! Et puis... je l’aime bien et tu sais que je suis difficile.
Danny, large sourire aux lèvres : Tant mieux alors. Ça fait déjà une personne de convaincue dans la famille !
Louie : Tu la vois ce soir ?
Danny : Oui ! D’ailleurs il est quelle heure ? (regardant sa montre) 17 h 35 ! Merde ! Je dois y aller. Elle arrive chez moi à 20 h et j’ai encore rien acheté ni rien préparé.
Louie, amusé : C’est toi qui cuisine ?
Danny : Oui M'sieur !
Louie : Et qu’est-ce que tu lui fais de bon ?
Danny, se levant : Le Bocconcini de Maman.
Louie : Ah oui, bonne idée. Simple à faire et excellent ! Enfin, en tout cas, quand c’est la maternnelle qui le prépare.
Danny : Don me l’a déjà faite celle-là. Alors, tu repasseras.
Louie : Et comme dessert, t’as prévu quoi ?

Danny ne put s’empêcher d’éclater de rire sous l’œil surpris et interrogateur de Louie.

Louie : J’ai dit quelque chose de drôle ?
Danny, souriant : Je préfère pas te parler du dessert, enfin, tout ce que je peux te dire c’est qu’il y aura à coup sûr du chocolat.
Louie : C’est déjà un bon début et après ?
Danny : Disons que, ….je vais improviser.
Louie, souriant : L’improvisation c’est pas un peu risqué ?
Danny , s'humidifiant les lèvres en souriant : Non. Ça va aller. J’assure très bien de ce côté là, t’inquiète !
Louie : J’ai comme l’impression qu’il y a un truc de louche la dessous !
Danny : Bon, allez, je te laisse. Là, je dois vraiment y aller ! Je suis à la bourre !
Louie : Passe une bonne soirée frangin !
Danny : Pas de problème, elle va être excellente ! Bye !
Louie : Bye !

Danny sortit de la chambre, laissant Louie s’interroger sur ce que pouvait être ce fameux dessert.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyVen 22 Fév - 22:33

Chapitre 41



20 h 00

Le soleil, déjà bien bas, déversait ses derniers rayons avant que la pénombre du crépuscule ne vienne envahir la ville. Un petit terrain vague à proximité d’un chantier sur les bords du quartier de Yonkers. D’immenses grues venaient de s’immobiliser, ayant soulevées leur dernière charge de parpaings ou de poteaux métalliques pour la journée. Au milieu de la poussière qui tourbillonnait sous l’effet du léger souffle d’une brise, Mac s’avançait, mallette grise à la main vers la bande jaune délimitant la scène de crime. Don Flack était en train de distribuer ses consignes à ses hommes. Quand il vit arriver le scientifique, il alla aussitôt à sa rencontre.

Don : Salut Mac.
Mac : Bonsoir Don. Où sont les victimes ?
Don : Suivez-moi.

Don mena donc Mac aux côtés des deux victimes qui se trouvaient entre deux gros blocs de matériaux entreposés dans le terrain pour les travaux.

Don : ça risque de vous intéresser.
Mac : Vous m’intriguez là.

Les deux policiers arrivèrent finalement près des deux victimes. Il s’agissait de deux jeunes hommes. Ils étaient allongés, face contre terre et leurs mains étaient liées dans le dos. Ils avaient chacun un trou bien net qui traversait leur crâne de part en part. Don s’accroupit près d’un des corps tout en enfilant des gants blancs afin de pouvoir le toucher sans risque de compromettre un indice. Il prit alors l’initiative de montrer à Mac l’une des mains attachée. Mac s’accroupit à son tour et comprit immédiatement pourquoi Don était si sûr que ces deux corps allaient l’intéresser. En effet, à l’index de cette main que tenait le lieutenant, était enfilée une chevalière, et celle-ci ressemblait à s’y méprendre à celle qui avait laissé sa marque sur le corps de Roberto Rodriguez. Mac leva les yeux vers le jeune policier.

Don : C’est bien la même non ?
Mac : On dirait bien que oui.
Don : Et il porte une veste de sport rouge !
Mac : Il faut vérifier si elle présente un accroc correspondant aux fibres rouges qu’on a retrouvées sur le clou chez Danny. Qui a découvert les corps ?
Don : Des ouvriers du chantier. Ils les ont découverts après avoir déplacé une charge de matériaux avec la grue. Les corps étaient cachés derrière.
Mac : Pas si cachés que ça. Celui qui les a tués voulaient qu’on les retrouve. Ça ne fait aucun doute.
Don, montrant la blessure à la tête de la victime : En tout cas, ça m’a tout l’air d’être une exécution faite dans les règles de l’art.
Mac : Oui. Tir probablement à bout portant à l’arrière du crâne. Je crois bien que les Tanglewoods sont en train de régler leurs comptes. Louie avait raison. (Observant avec minutie chaque corps l’un après l’autre). Je ne vois aucun autre indice à relever. Détachons-les et retournons-les.

Après que Mac ait pris de nombreux clichés, ils entreprirent de défaire les liens qui maintenaient attachées les mains des deux victimes. Avant de retourner l’homme à la chevalière, Mac tira légèrement sur l’encolure de son T-shirt afin de dévoiler le haut de son épaule droite. Il remarqua aussitôt la présence du fameux tatouage des Tanglewoods. Don vérifia alors sur le deuxième corps et le constat fut identique. Ils retournèrent alors délicatement l’homme à la veste rouge et Mac commença à examiner le vêtement. Il ne tarda pas à trouver un petit trou sur le bas de celui-ci.

Mac : J’ai trouvé un accroc. Il faudra analyser au labo les fibres de ce tissu et les comparer à celles retrouvées chez Danny pour avoir confirmation de la présence de cet homme dans l’appartement.

Mac prit alors la main droite de l’homme et scruta attentivement le doigt serti de l’anneau.

Mac : Ils doivent être morts depuis un bon moment déjà. Le corps a commencé à enfler. On ne pourra enlever la bague que lors de l’autopsie.

Mac remarqua des traces rouges sur la bague. Il sortit alors une coton tige qu’il imbiba de Luminol et le frotta précautionneusement sur une partie de l’anneau. La couleur du coton vira au rose.

Mac : Du sang. Probablement celui de Roberto Rodriguez.
Don : Il a des papiers sur lui ?
Mac, fouillant les poches de la veste et du pantalon : Non, rien. On lancera une recherche dans les fichiers « empreintes » et « ADN ». Ça m’étonnerait qu’il ne soit pas fiché.
Don : On s’occupe du deuxième ?

Mac acquiesça et les deux policiers retournèrent le deuxième corps. Malgré le trou par balle qui lui ornait le centre du front et le sang séché qui était étalé sur son visage, Mac et Don reconnurent l’homme qui se trouvait devant eux.

Don : Eliot Santini, l’as du cambriolage ! On a donc mis la main sur nos deux acolytes Mac !
Mac : Oui. Mais qui les as tués ?
Don : Bonne question. On n’a plus qu’à chercher et à trouver ! (regardant quelqu’un descendre d’une voiture) On dirait que le chef de chantier vient d’arriver. Je vais aller l’interroger lui et certains de ses hommes et voir s’ils n’auraient pas remarqué des types traîner dans le coin ces derniers jours.
Mac : Entendu. Moi je vais inspecter les environs en espérant que le ou les tueurs nous auront laissé des indices.

Don alla donc rejoindre le chef de chantier pour l’interroger tandis que Mac se mit à scruter minutieusement chaque recoin du sol autour des deux victimes.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyVen 22 Fév - 22:33

18 h 45

Danny, les bras chargés de paquets, s’appuya contre la porte de son appartement pour la re-claquer correctement. Il était passé acheter tout ce dont il avait besoin pour réaliser le dîner qu’il avait en tête ! Il déposa ses courses sur le plan de travail de la cuisine. Maintenant, il s’agissait de ne plus perdre une minute. En effet, dans seulement un peu plus d’une heure Lindsay serait là ! Danny ferma les yeux afin de se concentrer et de réfléchir à la première chose à faire pour être le plus efficace possible ! Il décida donc de préparer le Bocconcini. Il s’agissait d’une recette italienne plutôt simple : des filets de volaille rehausser de tranches de Bacon et aromatisées d’une sauce tomate aux petits légumes faite maison, le tout parsemé d’herbes de Provence et de fromage à gratiner au four. Pour accompagner ce plat, Danny avait choisi des tagliatelles dont la cuisson se devrait d’être al dente bien sûr ! Il enleva sa veste qu’il jeta sur le canapé puis commença à déballer toutes les courses contenues dans ses paquets. Il s’attela en premier lieu à mettre au congélateur les glaces vanille et chocolat qu’il avait achetées pour confectionner un rapide et véritable dessert cette fois-ci, enfin tout du moins, comme la plupart des gens l’entendait. Ensuite il sortit en souriant une petite bouteille de nappage chocolat, qu'il n'avait pas oubliée, ainsi qu’une bouteille de vin qu’il posa sur le plan de travail. Il jeta un coup d’œil à sa montre. 18 h 50. Mais quelle idée lui était passée par la tête quand il avait promis à Lindsay de lui faire la cuisine ? Et pourquoi ce fichu temps passait-il une fois de plus si vite ? Celui-ci devait décidemment avoir une dent contre lui. Il rassembla alors sans perdre une minute les légumes qu’il nettoya, éplucha et coupa en petits morceaux afin de pouvoir les faire mijoter dans un fameux concentré de tomate. 19 h20. Danny remonta ses lunettes sur son nez. Il venait de terminer de préparer la sauce. Il la goûta et en était, pour le moins, assez fier, un sourire satisfait s'affichant sur son visage. Il fallait maintenant qu’il s’occupe du reste du dîner, autrement dit, il fallait absolument qu’il trouve ou plutôt qu’il retrouve un plat compatible avec la cuisson au four et dont il ne se servait jamais ! Mais il en était sûr, il en avait un quelque part, il suffisait simplement de remettre la main dessus. Danny commença alors à ouvrir une à une chaque porte de ses placards qui se trouvaient en hauteur dans la cuisine et fit quelques grimaces d’étonnement à chaque ouverture de porte. En effet, ne les ouvrant, pour ainsi dire jamais, Danny fut surpris de constater tout ce qui pouvait s’y cacher. En fait, la raison de sa surprise et de son ignorance était simple : par manque évident de temps, Danny cuisinait plutôt rarement. Il connaissait donc bien mieux son congélateur, son réfrigérateur et son micro-onde. Il était, en effet, bien plus simple de mettre un plat surgelé ou une pizza à réchauffer quand il revenait, affamé et harassé après une journée de boulot de plus 12 heures ! Finalement, à force de persévérance, Danny finit par retrouver le fameux plat. Il se dépêcha donc de poursuivre sa recette.
A 19 h50, le Bocconcini était prêt à mettre au four, les Tagliatelles, prêtes à subir la cuisson. Danny se hâta donc dans l’installation d’une très simple mais jolie table et à peine eut-il terminé de mettre les couverts que son portable sonna. Il l’attrapa aussitôt et eut la surprise d’y voir le nom de "Montana" s’afficher. Il fronça les sourcils puis décrocha.

Danny, sourire aux lèvres : Oui. Salut Montana.
Lindsay : Salut Danny. Je t’appelle pour te prévenir que je vais être un peu en retard, enfin un peu beaucoup même. Je ne pourrais arriver chez toi que vers 20 h 45-21 h !
Danny : A cause du boulot ?
Lindsay : Oui. J’ai terminé bien plus tard. Avec Stella on a dû aller interroger plusieurs personnes, l’affaire du suicide s’étant révélée un peu plus compliquée que prévue. Je suis désolée de ne t’appeler que maintenant mais je n’ai vraiment pas eu le temps avant.
Danny : Ok. Y a pas de soucis. Je comprends. (Souriant) Je ne bouge pas de toute façon.
Lindsay : Je te promets que je me dépêche.
Danny : C’est bon, prends ton temps. Je te dis qu’il n’y a pas de soucis.
Lindsay : Ok. Bon, alors, à tout à l’heure….(sur un ton doux) je t’aime.
Danny, souriant instantanément : Je t’aime.

20 h 00. Alléluia !!!! Le retard Lindsay était providentiel ! Il arrangeait plus que bien notre cher expert qui n’était pas vraiment prêt lui non plus. Cela lui laissa ainsi le temps de passer rapidement un chiffon sur les étagères poussiéreuses de son salon ainsi que de prendre une douche et de se changer.
20 h 40, Danny sortit de la salle de bain habillé d’un jean et d’une chemise bleue ciel qui laissait entrevoir très légèrement le maillot blanc qu’il portait en dessous. Il s’avança ensuite vers sa chaîne Hi-fi pour y programmer une ambiance musicale jazzy. Il regarda sa montre et sourit. Lindsay ne devrait plus tarder maintenant. Il avait vraiment hâte qu’elle soit là. Pour l’attendre, il s’installa dans le canapé et se saisit de la télécommande de la télévision afin de regarder les résultats des matchs de Baseball sur une chaîne sportive. Il ne manquait plus que l’élue de son cœur pour que cette magnifique soirée puisse enfin réellement commencer.

**********************


20 h 00. Lindsay venait de raccrocher. Elle se précipita vers la salle de bain pour y prendre une douche et s’habiller. Elle n’avait qu’une envie, se retrouver le plus vite possible chez Danny. Quelques quarante minutes plus tard, elle sortit de la pièce dans laquelle elle avait disparue, vêtue d’une jolie robe d’été toute simple de couleur vert clair. Sa tenue respirait la fraicheur. Elle avait décidé de laisser ses cheveux ondulés tomber sur ses frêles épaules et ne s’était maquillée que très légèrement. Elle mit une paire de chaussures, assortie élégamment à sa robe et enfila une petite veste cintrée en jean. Elle se regarda une dernière fois dans la glace avant de quitter son appartement. Elle prit son sac. A peine eut-elle claqué la porte qu’elle se frappa le front de la main . Elle avait complètement oublié d'appeler un taxi. Que cela ne tienne, tans pis, elle prendrait le métro. Elle descendit alors très vite les escaliers et sortit de son immeuble. Dehors, elle traversa la rue et s’engouffra dans la bouche du métro........
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyVen 22 Fév - 22:33

20 h 55 terrain vague de Yonkers.

Don, qui avait fini d’interroger le chef de chantier ainsi que les ouvriers qui avaient découverts les corps, rejoignit Mac. Celui-ci avait terminé quant à lui ses investigations autour du corps. Il vit Don arriver vers lui.

Mac : Alors ? Qu’ont-ils vu ?
Don, soupira, déçu : Absolument rien. Aucun d’eux n’a vu quoi que ce soit, ni aujourd’hui, ni les autres jours. Et pour vous, ça a donné quoi ?
Mac, l’inquiétude sur le visage : Rien non plus. Ils ont bien été tué ici vu la position des corps et le sang sur le sol mais je n’ai trouvé aucune douille, aucune balle. Le tueur les a très probablement emportées.
Don : Vous avez l’air soucieux.
Mac : Ce qui me préoccupe, c’est qu’il a voulu qu’on trouve les corps mais n’a laissé aucune trace de son passage. A part celle laissées par les ouvriers, il n’y a même pas de traces de quoi que ce soit ! Il a tout effacé. J’espère simplement que l’examen plus approfondi des corps lors de l’autopsie pourra nous en apprendre davantage.
Don : Vous pensez à un professionnel qu'ils auraient embauché pour faire le sale boulot ?
Mac : Oui. Les Tanglewoods ne sont pas si méticuleux ! Et puis, ce ne serait pas la première fois.
Don : Et qu’est-ce qui vous inquiète exactement ?
Mac : Cet après-midi, quand je suis allé voir Louie, il m’a confié qu’il avait peur que Sonny s’en prenne à nouveau à Danny. Et là, avec ce nouveau tueur qui travaille probablement pour Sassonne....
Don, soupira en fermant les yeux : C’est pas vrai !
Mac, ne comprenant pas : Qu’y a-t-il ? Cette fois-ci c’est vous qui m’avez l’air inquiet.
Don : Mac, il s’est passé quelque chose ce matin. Il est arrivé un truc bizarre à Danny.
Mac, fronçant les sourcils, de plus en plus inquiet : Quoi donc ?
Don : Une voiture l’a frôlé alors qu’il traversait la rue et a bien failli le faucher. D’après des témoins, le chauffeur a eu l’air de foncer sur lui et de l’éviter au dernier moment et tout ça délibérément.
Mac, haussant le ton : Et pourquoi ne pas m’en avoir parlé plus tôt ?!!
Don : Parce que, de toute manière, on n’était sûr de rien et puis on n’a aucune piste ! Cette bagnole a été volée et je suis allé voir le propriétaire. Il est tout ce qu’il y a de plus clean.... Vous pensez que c’est le même type ?
Mac : On ne peut pas en être sûr. Alors tant qu’on n’ en sait pas plus, on reste vigilent. Il faut prévenir Danny pour les deux Tanglewoods.
Don : Oui, je m’en charge.
Mac : Très bien. Appelez le tout de suite et dites lui d’être prudent surtout. Je file au labo voir ce que l’autopsie peut nous révéler. Je vous rappelle si j’ai du nouveau.
Don : Ok.

Mac s’éloigna donc pour rejoindre son véhicule pendant que d’autres CSI s’occupaient d’emballer les deux corps pour les conduire à la morgue. Don s’écarta un peu de l’agitation ambiante et prit son téléphone portable. Il composa le numéro de Danny.

****************************


Danny était en train de regarder les rétrospectives de différents matchs de Baseball qui avait eu lieu dans la semaine quand son téléphone portable retentit de nouveau. Il se leva pour aller prendre l’appareil qu’il avait laissé sur le rebord de la fenêtre après l’appel de Lindsay. Il décrocha tout en jetant un coup d’œil au dehors en collant sa main sur la vitre puis regarda sa montre. 21 h 03. Il tourna ensuite le dos à la fenêtre contre laquelle il s’adossa.

Danny : Messer.
Don : Danny c’est Don. J’espère que je te dérange pas trop, enfin …que je ne « vous » dérange pas trop !
Danny, souriant : Salut Don. T’inquiète, c’est rien, Linds n’est pas encore là. Elle a terminé plus tard que prévu. Mais grouille toi quand même parce qu’elle devrait arriver d’une minute à l’autre.
Don : Ok. Je fais vite. Tu voulais être au courant si on avait de nouveaux éléments pour le meurtre de Rodriguez ?
Danny : Oui, bien sûr. Allez, vas y, accouche ! Qu’est-ce que vous avez trouvé ?
Don : Et bien… eux. C’est eux qu’on a trouvé.
Danny : Tu rigoles ? C’est génial !!
Don : Mais morts Danny. Ils ont été exécutés d’une balle dans la tête.
Danny , l'air grave : Louie avait donc raison.
Don : C’est ce qu’on pense aussi. Et puis c’est pas tout Danny. D’après Mac, celui qui les aurait tués serait un professionnel. Il n’a apparemment laissé aucune trace derrière lui. Et avec ce qui t’es arrivé ce matin, …
Danny : Tu en as parlé à Mac ?
Don, soupira : Oui, je suis désolé mais je le devais.
Danny, soupira : C'est rien. Et alors, pour la bagnole ?
Don : J’ai rien trouvé. Le propriétaire est tout ce qu’il y a de plus honnête. Danny, il faudrait que tu sois vraiment prudent. (Inquiet) Ne sors pas de chez toi ce soir, d’accord ?
Danny, soucieux : Vous croyez que celui qui m’a joué le sale tour de ce matin est le tueur des Tanglewoods c’est ça ?
Don : On ne peut pas être sûr mais oui, c’est ce qu'on croit. Mac est parti au labo. Il me tient au courant s’il apprend quoi que ce soit d’intéressant concernant l’autopsie.
Danny : Ok, et dans ce cas, tu…
Don : Oui, je te préviens immédiatement. Désolé de venir assombrir ta soirée vieux.
Danny : C’est rien. Je préfère savoir.
Don : Bonne soirée. A demain.
Danny : A demain.

Danny raccrocha. 21 h 12. Il se retourna et regarda à nouveau par la fenêtre. Lindsay était décidemment en retard sur son retard. Il soupira et alla se réinstaller dans le canapé. Il regarda l’écran de la télévision mais à présent, les images défilaient devant lui sans qu’il y prête réellement attention. Il pensait à ce qui lui était arrivé ce matin, il pensait aux deux membres des Tanglewoods morts, exécutés d’une balle dans la tête. Et Lindsay qui n’arrivait toujours pas. 21 h 25. Danny se leva et prit à nouveau son téléphone portable. Il composa le numéro de Lindsay. Il tomba sur sa boîte vocale.

Danny, inquiet mais tentant de paraître décontracté : Montana, je t’ai dit que tu pouvais prendre ton temps mais faut pas non plus que ce soit toute la nuit ! Ce serait bien si tu pouvais me rappeler dès que tu as ce message, ok ! A tout de suite.

Danny raccrocha. Les traits de son visage avaient totalement changé. Ils étaient crispés par l’inquiétude qui commençait à le ronger. Sa respiration et les battements de son cœur étaient devenus plus rapides. Il fit nerveusement plusieurs va –et vient dans son salon, téléphone à la main. Danny n’arrivait plus à tenir en place. Il regardait avec insistance l’appareil et ne désirait qu’une seule chose : Que ce putain de portable qu’il avait si souvent méprisé se mette enfin à sonner, affichant le nom de « Montana » ! Il regarda l’heure. 21 h 30 et toujours aucune nouvelle. Danny essaya alors de téléphoner chez elle. Là aussi il tomba sur la messagerie.

Danny : Lindsay. C’est Danny. Rappelle-moi s’il te plait. Je commence sérieusement à m’inquiéter là.

Il raccrocha. Ses mains devinrent moites, des frissons lui parcoururent le corps et un froid glacial s’insinua en lui. Il avait si froid, et pourtant, des gouttes de sueur se mirent à perler sur son front. Il frottait ses mains l’une sur l’autre mais n’arrivait pas à les réchauffer. Quoiqu’il fasse, le bout de ses doigts restait invariablement gelé. Il sentait un nœud lui serrer la gorge. Il essaya de se convaincre qu’il y avait très probablement une bonne raison à ce retard. Si elle avait pris le métro et qu’il était malheureusement tombé en panne, elle ne pouvait pas l’appeler, c’était évident, aucun appel ne pouvait passer de là dessous. Mais, le fait est qu’il avait un tout autre pressentiment qui lui traversait le cœur et l’esprit, un pressentiment qui lui faisait horriblement mal. Il soupira fortement et enleva quelques secondes ses lunettes pour passer la main sur son visage. 21 h 37. Danny ferma les yeux, essayant à tout prix de chasser la panique qui commençait à s’emparer de lui. Il fallait qu’il puisse disposer de toutes ses facultés de réflexion s’il voulait agir au mieux. Il ne pouvait donc pas lui permettre de s’installer. Il devait réagir, ne pas la laisser l’envahir. Dans un élan soudain, il prit alors sa veste et quitta son appartement en claquant la porte….
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyVen 22 Fév - 22:34

Aussitôt dans la rue, Danny, la respiration alerte et le cœur battant plus fort qu’à l’ordinaire, jeta un œil attentif à tout et tous ceux qui l’entouraient. Mais non, Lindsay n’était pas là. Il se précipita alors vers son véhicule, rappelant une, deux, trois, quatre fois le portable de Lindsay, … sans succès. Celle-ci ne répondait toujours pas. Il grimpa sans ne plus attendre dans son PicK up noir et démarra en trombe en direction de l’appartement de la jeune femme. Il connecta immédiatement sa radio sur la fréquence de la police, même si l’idée d’avoir des nouvelles de Lindsay de cette façon ne lui plaisait guère et lui faisait peur. Les lumières scintillantes et multicolores de la ville de New York se reflétaient et défilaient à vive allure sur le pare brise et les vitres de la voiture. Danny lança son regard une fois à droite, une fois à gauche, sur chacun des côtés de la rue qu’il empruntait, observant les gens sur les trottoirs. A un moment, il ralentit, croyant l’avoir vu, …mais non, ce n’était pas elle. Plus que de l’inquiétude, une terrible angoisse lui tiraillait le ventre. Il avait l’impression que celle-ci lui dévorer les entrailles de l’intérieur. Son esprit était assailli de pensées plus en plus ténébreuses et inquiétantes et le sentiment qu’il était arrivé quelque chose de grave à Lindsay avait désormais bien fait son chemin et était profondément encrée en lui. Il n’arrivait plus à s’en défaire. Il freina brusquement en se garant sur le trottoir près de l’immeuble de la jeune scientifique, faisant crisser les pneus. Il descendit de la voiture et se hâta en courant jusque chez elle. Peut-être lui était-il arrivé quelque chose dans son appartement, un accident est si vite arrivé, et quand on vit seule, personne n’entend vos appels à l’aide. Il monta les marches de la cage d’escaliers quatre à quatre. Une fois devant la porte de Lindsay, il sonna plusieurs fois avec insistance. Aucune réponse. Il se mit alors à tambouriner la porte avec force et fracas, tout en hurlant son prénom. Danny tapait du poing et fit tellement de bruit que plusieurs voisins sortirent sur le pallier.

Voisin de droite, plutôt costaud : Mais ça va pas de faire un boucan pareil ! Vous n’êtes pas bien ! Faut vous faire soigner mon vieux ! Si elle ne veut pas vous ouvrir, c’est son droit ! Vous n’allez quand même pas défoncer cette porte !
Danny : Ecoutez, je suis désolé, mais vous vous méprenez !
Voisin (s’avançant vers Danny, d’un air menaçant) : Vous allez lui foutre la paix à cette jeune fille ou j’appelle les flics !
Danny, mettant ses mains devant lui pour faire comprendre à l’homme de ne pas s’approcher, lui-même étant prêt à réagir : Oh ! Oh ! Du calme ! Restez où vous êtes d’accord ! (Danny déglutit) Je ne veux lui faire aucun mal ! Je la cherche, c’est tout. On devait se voir ce soir et elle n’est pas venue. C’est pas normal !
Voisin : Elle a peut-être changé d’avis ! Et puis, je vous conseille de cesser ce tapage et de foutre le camp d’ici ! Si elle n’a plus envie de vous voir, laissez la tranquille !
Danny : Mais vous êtes bouchés ou quoi ! Puisque je vous dis qu’elle a disparu ! Et je me fous carrément de vos menaces ! (sortant sa plaque) Je suis flic ! Ça vous va ?

Le voisin se calma, recula de quelques pas en arrière. Danny s’adressa alors à tous les voisins sortis sur le pallier.

Danny : Vous n’avez rien entendu d’anormal provenant de son appartement ?
Voisin : Rien entendu ? Vous voulez dire à part le boucan que vous faites depuis tout à l’heure !
Danny , exaspéré : Si je tambourine à la porte c’est pour qu’elle m’entende au cas où elle aurait fait un malaise !
Voisine de gauche, venant à peine de pénétrer sur le pallier : Mais vous avez beau frapper, elle ne vous ouvrira pas ! Je l’ai croisé en bas tout à l’heure. Elle sortait de l’immeuble.
Danny, suspendu aux paroles de la voisine : Ah oui ? C’était vers quelle heure ?
Voisine : Il devait être aux alentours de vingt et une heure moins vingt, moins le quart peut-être.
Danny, les yeux remplis d’inquiétude : Vous êtes sûre ?
Voisine : Oui, oui, c’est l’heure à laquelle je suis rentrée des courses avec mes enfants. On s’est dit bonsoir comme d’habitude. Elle était très souriante. (Souriant) Je me suis même dit qu’elle devait avoir rendez-vous ce soir cette petite parce qu’elle était élégante et enthousiaste. (Son sourire disparaissant) C’était sans doute avec vous.
Danny, les yeux brillants, il déglutit et soupira : Oui….. J’ai besoin d’une description. Comment était-elle habillée ?
Voisine : Elle portait une jolie robe vert pâle et une petite veste en jean.
Danny : Ok, et vous ….Vous avez vu si elle a pris un taxi ?
Voisine : Ah non, elle n’a pas pris de taxi. Je l’ai vu se diriger vers le métro. Je le sais parce que pendant que je prenais mon courrier, j’ai jeté un œil sur elle.
Danny : Merci pour votre aide.
Voisine, inquiète : J’espère vraiment qu’il ne lui est rien arrivé.
Danny : J’espère aussi
Voisine : Elle est gentille cette jeune fille. Je l’aime bien.
Danny, acquiesça et sourit tristement: Merci encore. Je vous laisse.

Danny s’empressa alors de sortir de l’immeuble, passant au milieu des voisins, postés dans le couloir, qui semblaient à leur tour inquiets. Une fois dehors, il se dirigea vers la bouche du métro et prit la décision de suivre le chemin que Lindsay avait dû emprunter pour aller jusque chez lui. Arrivé dans son quartier, il retourna jusqu’à son appartement. Sans trop y croire, il se dit qu’elle y serait peut-être, mais toujours aucune trace d’elle. En face de sa propre porte, Danny enfouit sa tête entre ses mains avant de l’appuyer contre sa porte. Il se mit alors à crier sa douleur dans le couloir, quelques sanglots étranglant sa voix.

Danny, frappant du poing sa porte : Merde ! C’est pas vrai ! T’es où Lindsay ?

Danny ferma les yeux, s’éloigna de la porte, retira ses lunettes pour essuyer les larmes qui perlaient dans son regard puis poussa un long soupir afin de se calmer et remit ses lunettes. Il ne pouvait pas se résoudre à remettre un pied dans son appartement tant qu’il ne saurait pas ce qui se passe. Il sortit à nouveau de son immeuble et fit le trajet par la ligne de métro en sens inverse. Durant le trajet retour, Danny, désespéré, se décida finalement à se saisir de son téléphone pour appeler tous les hôpitaux de la ville, un à un. Chaque appel était un déchirement pour lui parce qu’à chaque fois il devait posait la même question « Est-ce qu’une jeune femme du nom de Lindsay Monroe aurait été admise chez vous ? » et redonner la même description et à chaque fois, en attendant la réponse de la secrétaire, il fermait les yeux suppliant de tout son cœur qu’on ne lui annonce pas la nouvelle qu’il redoutait le plus, qu’on ne lui annonce pas …sa mort. Non, pas ça ! Surtout pas ça ! Il le savait, si tel devait être le cas, il ne s’en relèverait jamais. Mais, cette recherche dans les hôpitaux s’était malheureusement révélée elle aussi infructueuse. A nouveau dans le quartier de la jeune scientifique, Danny se dirigea directement vers son véhicule et y monta. Il claqua la portière, s’adossa sur le siège et fixa le vide devant lui, restant un moment complètement immobile, inerte, tenant toujours fermement son téléphone entre ses mains. Le silence avait envahi l’habitacle. Danny baissa la tête, ferma les yeux et laissa glisser une larme le long de sa joue. Il était en train de vivre un véritable cauchemar ! Cette soirée, qui, au départ, aurait dû être l’une des plus merveilleuses qui soit était devenue la pire de sa vie ! Il se sentait si vide, comme si, sans Lindsay, plus rien n’avait d’importance, comme si sans elle, sa vie n’avait désormais plus de goût, plus de couleur, plus de parfum, plus de saveur, plus de sens. C’était plus qu’un vide, il était soudain comme mort à l’intérieur. Son cœur battait mais ne vivait plus, il respirait mais avait la sensation d’étouffer à chaque inspiration, sa vie se fanait à mesure que le temps passait. Il se sentait si désemparé… il n’avait plus le choix, il avait besoin d’aide. Il était maintenant incapable de faire face seul aux cours des événements. Il regarda son portable, soupira et finit finalement par composer le numéro de Don. Celui-ci décrocha mais Danny, accablé par l’angoisse, le désespoir et la douleur eut toutes les peines du monde à lui répondre, à exprimer tout haut sa détresse, à prononcer ces quelques mots qui lui déchiraient le cœur, ceux qui avouaient son impuissance et son désarroi face à la disparition de celle qu’il aime.

Don : Flack.
Danny, ferma les yeux et déglutit difficilement : ….
Don : Danny ? Danny qu’est-ce qui se passe ? (inquiet) Réponds moi bordel !
Danny, la voix muée par la peine et la peur : Don…Don, Lindsay a disparu…
Don, surpris et inquiet : Quoi ? Qu’est-ce que tu me racontes ?....Danny, c’est quoi cette histoire ?
Danny : Elle a disparu Don ! Elle n’est pas venue ce soir ! Et elle est injoignable et introuvable ! Je l’ai appelé je ne sais combien de fois chez elle et sur son portable mais je tombe toujours sur ses boîtes vocales, j’ai parcouru le chemin qu’elle aurait dû suivre de chez elle jusque chez moi ! (la voix de plus en plus paniquée) Je l’ai cherché partout où elle aurait pu être, et elle est nulle part !
Don, inquiet : Ecoute Danny, calme-toi. Elle a peut-être eu un empêchement, un imprévu et la batterie de son portable est peut-être à plat !
Danny : Non, elle aurait trouvé un moyen de me prévenir. Je te dis qu’elle a disparu !!! (la respiration plus rapide et commençant à sangloter) Et je sais plus quoi faire ! J’ai appelé tous les hôpitaux, y a de traces d’elle nulle part ! …Don, j’ai peur ! ……J’ai peur qu’il lui soit arrivé quelque chose ! Et si elle était …
Don, ferma les yeux : Arrête ! Ne dis pas de conneries ! Tu es où Danny ?
Danny, se calmant : Je suis en face de son appartement.
Don : Ok, alors tu ne bouges pas, j’arrive.
Danny : D’accord. Je t’attends.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyVen 22 Fév - 22:34

22 h 25

Stella était confortablement installée dans son canapé, un mug de café à la main. Un tas de livres et documents divers était étalé sur sa table basse, photos, rapport d’autopsie, résultats d’analyses, …. Elle était en train de remettre au clair les différents éléments d’une de ses enquêtes afin de pouvoir en rédiger le rapport. Elle but une gorgée du chaud breuvage puis le reposa sur la table. Elle était très concentrée sur sa tâche, écrivant des annotations sur le bord de certains papiers, cherchant à faire se correspondre les résultats de plusieurs analyses, surlignant au marqueur des passages intéressants dans un livre scientifique. Soudain, la sonnerie de son portable se fit entendre. Stella sursauta. Elle ne s’attendait pas à ce qu’on l’appelle à cette heure si tardive et elle soupira fortement. Probablement qu'il s'agissait une fois de plus du boulot. Elle se pressa de se saisir de l’appareil et à sa grande surprise, elle ne connaissait pas le numéro qui s’affichait. Elle fronça les sourcils et décrocha. Rien. Il n’y avait que le silence qui se faisait entendre à l’autre bout du fil.

Stella : Allo ? Qui est à l’appareil ? Répondez ! Qui êtes-vous ?

Stella n’appréciait pas du tout ce genre de situation. Elle détestait ces coups de fil donnés par des petits plaisantins et visant à faire trembler les personnes qui leur répondaient. Elle allait raccrocher quand elle entendit comme un souffle de petits sanglots. Cela ne ressemblait finalement pas à une plaisanterie. Les pleurs étouffés et entrecoupés de silence se firent entendre légèrement plus distinctement. La personne à l’autre bout du téléphone avait l’air d’avoir manifestement besoin d’aide. Stella resta prudente, ne sachant à qui elle avait réellement affaire mais fut néanmoins émue par cette plainte douloureuse qui se propageait jusqu’à ses oreilles.

Stella, sur un ton plus doux : Qui êtes-vous ? Donnez-moi votre nom…
Voix tremblante, entre deux sanglots : Stella…

La voix se tut laissant à nouveau s’exprimait toute sa douleur et sa peine contre lesquelles elle ne pouvait lutter. Stella écarquilla les yeux de stupéfaction et son souffle en fut coupé. Ses yeux commencèrent à devenir brillants. Il lui semblait avoir reconnu cette voix.

Stella, inquiète : Lindsay ? Lindsay c’est toi ?

Mais comme réponse, Stella ne put qu’obtenir une nouvelle salve de sanglots. Il lui semblait cependant qu’elle ne s’était pas trompée.

Stella, de plus en plus inquiète : Lindsay, qu’est-ce qui se passe ? Dis-moi où tu es ?
Lindsay : ….je sais pas. (Elle éclata en sanglots) ….je ne sais pas Stella !!!
Stella, les yeux aux bords des larmes : Ecoute, c'est rien, reste où tu es d’accord. Et surtout ne raccroche pas. Je lance une recherche pour te localiser. Et puis, je viens te chercher !
Lindsay, paniquée, pleurant : Me laisse pas toute seule !
Stella : Ne t’inquiète pas, je ne raccroche pas, je ne te laisse pas mais je dois juste m’éloigner quelques secondes pour lancer la recherche ok ?

Lindsay ne pouvait en dire plus. Les mots lui semblaient si difficiles à prononcer. Stella se hâta de téléphoner de son fixe afin de localiser l’appel qu’elle recevait sur son portable. Quand elle eut en sa possession l’information qu’elle désirait , elle reprit son portable et demanda une fois de plus à Lindsay de ne surtout pas bouger, et lui dit qu’elle arrivait immédiatement. Stella enfila rapidement une veste, prit ses clés et quitta son appartement.

*************************


23 h 15

Danny attendait, seul, le regard vide, l’arrivée de Don. Tout lui paraissait à nouveau tellement irréel. Il repensa au doux réveil qu’il avait vécu avec Lindsay ce matin. Il se revoyait la serrant dans ses bras, sentant sa peau si douce contre la sienne, et se remémora leurs baisers tendres ou passionnés. Il repensa à son parfum si délicieux, à son sourire plein de tendresse, à ses yeux emplis d’amour dans lesquels il aimait se perdre. Il l’aimait d’un amour si incommensurable qu’il lui semblait impossible d’imaginer sa vie sans elle sur cette Terre. Les larmes s’échappèrent de son regard perdu dans le vague, caressant lentement son visage. La sonnerie de son portable retentit mais il resta impassible, comme s’il ne faisait déjà plus parti de ce monde, fixant toujours le vide, et ignorant la sonnerie qui cessa finalement de crier. Mais elle ne tarda pas à se remettre à résonner, obligeant finalement Danny à sortir de sa torpeur. Il tourna la tête lentement vers le siège passager, regarda un instant le téléphone qui brillait en rythme dans l’obscurité profonde de l’habitacle de la voiture. Il s’essuya les yeux, remis ses lunettes, se saisit de l’appareil et décrocha.

Don : Danny, merde ! Pourquoi tu décrochais pas !
Danny : T’appelle pour quoi ?
Don : J’ai des nouvelles de Lindsay ! Et elle est en vie Danny ! Tu m’entends, elle est en vie !

Danny se redressa soudain sur son siège et son regard redevint vif. L’espoir était à nouveau de mise.

Danny : Où est-elle ?
Don : Elle a été admise à l’hôpital de la Pitié il y a pas moins de 10 minutes !
Danny, paniqué : Quoi ? La Pitié ? Comment tu le sais ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui lui est arrivée ? Comment va-t-elle ?
Don, déglutit : J’en sais rien Danny, ils n’ont pas voulu me le dire ! Tout ce que je sais c’est qu' elle est bien en vie.
Danny soupira fortement : J’y fonce tout de suite. Rejoins-moi là bas !

Et Danny raccrocha, mit le contact et démarra à toute allure, direction l’hôpital !

Don : Danny, attends … (s’apercevant qu’il venait de raccrocher) Et merde !

Il composa alors aussitôt le numéro de Mac.

Don : Mac ! Il est en route pour l’hôpital ! J’aurais peut-être dû attendre d’être arrivé pour le lui dire mais… il semblait tellement mal tout à l’heure qu' il m’a foutu les jetons.
Mac, très inquiet : Bon, écoutez, je préviens immédiatement Stella de son arrivée mais il serait quand même préférable que nous arrivions avant lui là bas.
Don, presque en murmurant : Oui, je sais.
Mac : Que lui avez-vous dit au juste ?
Don : Que Lindsay était à l’hôpital et qu’elle était en vie.
Mac : Rien d’autre ?
Don, ému, les yeux brillants : Mac, comment voulez-vous que je lui dise ça au téléphone ? (‘Mac, le visage triste et le cœur serré ne répondit rien) Mais…, quand il va l’apprendre….. Vous auriez dû l’entendre tout à l’heure ! Il était déjà complètement anéanti !
Mac, soupira et serra les lèvres un instant : D’où le fait qu’il vaille mieux que l’on se dépêche.
Don, peiné : Comment va-t-elle ? Vous avez des nouvelles ?
Mac : Non, je n’ai pas eu Stella depuis tout à l’heure alors je ne sais rien de plus pour l’instant. Don, je suis en route pour l’hôpital. Rejoignez-nous-y vite !
Don : Je suis déjà sur la route moi aussi. A tout de suite.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyVen 22 Fév - 22:34

Chapitre 42


Un véhicule noir gyrophare tournoyant et sirène hurlante arriva à vive allure aux abords de l’hôpital de la Pitié. Celui-ci s’arrêta après un freinage brutal sur le parking des urgences. Danny sortit de la voiture et se rua à l’intérieur du bâtiment, évitant de justesse, dans sa course, de bousculer des personnes qui se trouvaient sur son passage. Une fois dans le hall, il se précipita vers l’accueil. Manifestement Don et Mac n’étaient toujours pas là. La secrétaire médicale qui s’occupait de l’accueil était en train de classer des papiers. Le jeune expert, le regard impatient et rongé par l’inquiétude, lui signala aussitôt sa présence en frappant plusieurs fois sa main sur le bureau.

Danny ; Excusez-moi !

La femme leva les yeux vers lui. Elle remarqua aussitôt la nervosité et l’angoisse du jeune homme.

Secrétaire : Oui.
Danny, époumoné : Une jeune femme du nom de Lindsay Monroe a été admise ici il y a un peu moins d’une demi-heure et j’aimerais la voir !
Secrétaire : Attendez, je vérifie ça tout de suite. Je viens juste de commencer ma garde.

La secrétaire se hâta donc de rechercher quelles étaient les dernières entrées en urgence dans son ordinateur. Danny attendait, appuyé contre le comptoir, faisant tapoter nerveusement ses doigts sur celui-ci.

Danny, impatient : Alors ?
Secrétaire : Une minute Monsieur. Je cherche.

Danny soupira.

Secrétaire : Oui, il y a bien une Lindsay Monroe qui vient d’être admise.
Danny : Pour quelle raison ? Qu’est-ce qu’il lui est arrivé ?
Secrétaire : Il semblerait qu’il s’agisse d’une agression.
Danny, angoissé : Quoi ? Quel genre d’agression ?
Secrétaire : Rien n’est précisé.
Danny : Où est-elle ? Je veux la voir.
Secrétaire : Non, je suis désolée, vous ne pouvez pas la voir pour l’instant. Les médecins doivent être en train de s’occuper d’elle.
Danny, s’emportant : Comment ça je ne peux pas la voir ? Vous vous foutez de moi !
Secrétaire : Ecoutez Monsieur, je comprends votre inquiétude mais les médecins s’occupent d’elle. Vous devriez vous calmer !
Danny, haussant la voix : Je me calmerais quand vous me donnerez le numéro de cette putain de chambre !
Secrétaire, fermement : Je suis désolée. Je ne peux pas !
Danny, sortant sa plaque : Et avec ça vous pouvez !
Secrétaire : ça, c’est de l’abus de pouvoir ! Et ça ne me fera pas changer d’avis !
Danny , s'énervant : Vous allez me dire où je peux la voir bordel !
Secrétaire : Calmez-vous ou j’appelle la sécurité !

Danny se pencha alors en avant, tourna l’écran de l’ordinateur vers lui sans que la secrétaire s’y attende, et par un bref mais attentif coup d’œil put voir à quel étage et dans quel service se trouvait Lindsay. Aussitôt cette information en sa possession il courut vers les escaliers pour monter à l’étage du service des « soins intensifs ».

Secrétaire, se levant et criant : Non, Monsieur, vous ne pouvez pas monter la voir ! Monsieur ! Attendez !

Danny n’avait que faire de ses appels et ne se retourna pas. La secrétaire se saisit alors de son téléphone.

Alors qu’il gravissait les marches, son cœur palpitait violemment dans sa poitrine et son inquiétude lui nouait toujours plus le ventre. « Agression », ce mot ne cessait de raisonner dans sa tête et d’amplifier son angoisse. Qu’était-il donc arrivé à Lindsay ? Comment allait-elle ? Était-elle grièvement blessée ? Il fallait qu’il sache ! Il fallait absolument qu’il la voie ! Il arriva à l’étage des soins intensifs. Quand il en franchit la porte et commença à s’avancer dans le couloir, il fut très étonné d’y apercevoir une personne qu’il connaissait bien se diriger dans sa direction. Des frissons l’envahirent alors brusquement, sa respiration se bloqua l’espace d’un instant et les traits de son visage se crispèrent marquant son étonnement, son incompréhension et sa crainte. Mais que faisait Stella ici ? Stella avançait, elle, dans le couloir semblant perdue dans ses pensées. Elle ne l’avait pas vu arriver.

Danny, se dirigeant vers Stella, d’une voix pleine d’inquiétude : Stella ? Mais…mais qu’est-ce que tu fais ici ?

Stella soupira et releva la tête à l’entente de son prénom prononcé par la voix de son jeune collègue. Elle stoppa alors net sa progression et le regarda se diriger vers elle avec angoisse. Remarquant les hommes de la sécurité arrivés dans le couloir, elle leur fit signe discrètement de le laisser tranquille. Elle déglutit, serra les dents et ferma les yeux un instant pour se donner du courage. Il fallait qu’elle soit forte pour affronter le regard de Danny. Mac l’avait prévenue de son arrivée imminente mais elle avait vraiment espéré qu’il soit là avant le jeune expert. Elle aurait préféré en effet ne pas se retrouver seule face à lui pour lui annoncer la triste et terrible nouvelle. Comment allait-elle faire pour le lui dire ? Quels mots utiliser ? Elle avait déjà, à maintes reprises, annoncé ce genre de drame dans son boulot, mais cette fois-ci, c’était différent. Ce qui se passait la touchait elle – même profondément et elle devait, qui plus est, se faire l’horrible messagère auprès d’un ami qu’elle affectionnait. Comment allait-il réagir ? Elle savait combien Danny et Lindsay s’étaient rapprochés ces derniers jours et combien ils semblaient s’aimer. Après tout ce que Danny avait vécu durant le mois qui venait de s’écouler, elle craignait par-dessus tout que cette nouvelle épreuve ne le brise totalement. Danny s’arrêta en face d’elle, la fixant droit dans les yeux. Son regard brillant la transperçait et était sans équivoque. Il voulait savoir, il attendait des réponses et il ne bougerait pas ni ne baisserait les yeux avant d’en avoir eu. Stella eut toute la peine du monde à soutenir son regard et à contenir ses larmes, mais elle s’était jurée de ne pas craquer devant lui.

Danny, respiration et voix tremblantes : Stella, dis moi ! Qu’est-ce qui se passe ? Comment va t-elle ? Qu’est-ce qui lui est arrivé ? Quelle ge… quelle genre d’agression ?
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyVen 22 Fév - 22:35

Danny la suppliait du regard, il la suppliait de lui répondre, de mettre fin à ses interrogations à défaut de pouvoir mettre fin à ses souffrances. Car il le savait, il le lisait dans les yeux de son amie. Ce qui allait sortir de sa bouche allait lui faire mal, très mal, allait probablement même lui arracher le cœur, mais, il ne supportait plus d’être tenu dans l’ignorance. Stella se l’était jurée mais pourtant, elle ne put s’empêcher de faillir à sa promesse. Les larmes qui étaient apparues sur le bord de ses prunelles émeraude se mirent à glisser lentement sur ses joues. Elle ferma les yeux puis les replongea dans ceux de Danny. Après un silence douloureux, elle se décida à parler, la voix emplie de peine. Elle posa sa main sur un des bras du jeune homme et le lui serra.

Stella : Danny, …(elle soupira fortement, les yeux brillants).., Lindsay, ….., Lindsay a été battue …et …. violée.

Un viol. Non. Pas ça. Lindsay, sa douce et tendre Lindsay avait été violée. Quelqu’un avait osé la frapper, …la toucher dans son intimité contre sa volonté. La nouvelle le foudroya sur place. Le monde sembla soudain s’écrouler tout autour de lui. Il fixait toujours Stella, ne détournant pas son regard du sien mais il n’entendait plus rien, ne voyait plus tout ce qui l’entourait. L’effroi et la stupéfaction se lisaient dans ses yeux où commençaient à naître des larmes. Il pensa aussitôt à Lindsay et à la souffrance, la détresse et la terreur qui devaient être les siennes actuellement. Il savait combien le viol pouvait anéantir une personne. Il savait que c’était une horrible empreinte indélébile pour celui ou celle qui le subissait et que Lindsay en serait à tout jamais changée. Elle, qui était si douce, si gaie, si pleine de vie, comment surmonterait-elle cette épreuve si difficile ? Comment quelqu’un avait osé la briser et lui voler cette magnifique étincelle qui brillait dans son cœur et dans ses yeux ! Les larmes déferlèrent sur son visage mais Danny resta immuablement inerte. Stella, inquiète de le voir ainsi assommé, choqué par la nouvelle s’empressa de lui parler mais il ne répondait pas, il ne pouvait pas puisqu’il ne l’entendait pas. Stella insista alors davantage, serrant son bras dans sa main. Danny chancela légèrement. Stella prit peur.

Stella : Danny ! Danny ! Danny mais réponds-moi !

La voix de Stella parvint finalement jusqu’à ses oreilles. Danny cligna des yeux.

Danny, les yeux emplis de larmes et serrant les dents : Où ? Comment ? Qui ? Qui a osé lui faire ça Stella ?
Stella, rassurée qu’il lui réponde enfin, soupira.

Stella : On ne sait pas.
Danny : Comment va-t-elle ?
Stella : Elle est très choquée, tu imagines bien ! Elle ne se souvient pas de tout ce qui s’est passé pour l’instant. Tout ce qu’elle a pu dire, c’est qu’ils l’ont emmené dans un entrepôt près des docks de L’East River où je l’ai retrouvée.
Danny, soudainement effrayé par ce qu’il venait d’entendre : Comment ça « Ils l’ont emmené » ? Ils étaient plusieurs ?

Stella, grimaça. Elle ne s’était pas rendu compte de ce qu’elle venait de dire.

Stella, doucement : Oui. …Trois.
Danny, plein de douleur dans le cœur, écoeuré : Et ils l’ont tous ….
Stella, secouant la tête, les yeux en larmes : Non. Un seul s’en est pris à elle, les deux autres l’ont (Stella ferma les yeux) ....maintenue.

S’en était trop pour Danny qui s’imaginait la scène de deux hommes tenant Lindsay fermement pendant qu’un troisième la brutalisait dans sa chair et abusait d’elle. Dans un geste vif, il retira ses lunettes, détourna son regard et se retourna enfouissant son visage dans ses mains comme s’il voulait effacer de sa tête ces images cauchemardesques qui n’arrêtaient pas d’affluer dans son esprit. Danny se mit à pleurer. Stella baissa la tête puis s’avança vers lui. Elle posa sa main sur son épaule pour le réconforter quelque peu. Il essuya alors ses larmes et se tourna à nouveau vers la jeune femme.

Danny, déterminé : Je veux la voir !

Il essaya alors de contourner Stella pour s’avancer davantage dans le couloir. Mais celle-ci se mit aussitôt au travers de sa route.

Stella : Non, Danny, ce n’est pas une bonne idée. Pas pour l’instant.
Danny : Stella, laisse-moi passer, je veux la voir !
Stella, le regardant avec tristesse : Danny je t’en prie !
Danny : Mais elle a besoin de moi Stella !
Stella : Tu la verras mais pas maintenant. (Stella hésita à poursuivre mais se lança finalement) Elle…elle ne veut pas que tu y ailles.
Danny, surpris et blessé : Quoi ? Pourquoi ? Je ne comprends pas !
Stella : Ecoute Danny. Ce qu’elle a vécu ce soir est une chose terrible et elle est anéantie ! Elle ne désire pas te voir parce qu’elle ne veut pas que tu la vois comme ça ! Elle a besoin de se retrouver, elle va avoir besoin de temps. (Le suppliant à son tour du regard, pleurant) S’il te plait Danny, respecte son choix ! C’est déjà un moment assez pénible à vivre pour elle.

Danny ferma les yeux, laissa s’échapper une nouvelle larme et acquiesça en silence. Le regard de Stella fut soudain attiré vers le fond du couloir. Don et Mac venait de franchir les portes de l’étage. Ils se rendirent aussitôt compte que Danny avait été mis au courant. Ils n’étaient malheureusement pas arrivés à temps et Stella avait dû lui annoncer seule la triste nouvelle. Mac s’en voulait. Il savait qu’elle était déjà très affectée par ce qui était arrivée à Lindsay, ayant été elle-même agressée et il aurait aimé lui éviter ce pénible moment.

Mac, à Don : Ecoutez, vous allez restez avec Danny. Ne le laissez surtout pas seul ! Moi je vais aller voir Lindsay avec Stella pour essayer de comprendre ce qui s’est passé..
Don, inquiet : Ok. Vous pensez que tout ça a un rapport avec les Tanglewoods ?
Mac : Très honnêtement, j’espère que non. Car si toute cette affaire devait se révéler liée à eux, …
Don : Danny aurait beaucoup de mal à le supporter Mac.
Mac : Je sais.

Ils se turent quand ils arrivèrent au niveau de Danny et Stella. Le jeune expert ayant remarqué que le regard de son amie se posait sur quelqu’un derrière lui se retourna. Il vit alors aussi Mac et Don arrivaient jusqu’à eux.

Danny, s’approchant de Don, haussa la voix : Tu le savais hein ! Tu le savais et tu ne m’as rien dit !
Don : Oui je le savais mais je ne pouvais pas t’annoncer ça au téléphone ! ça n’aurait pas été prudent tu crois pas ?
Mac, s’interposant entre les deux hommes : Danny arrêtez ! C’est moi qui lui ai demandé de ne rien vous dire.
Danny, soupira fortement, puis regarda Mac, de la colère dans la voix, bougeant nerveusement : Il faut qu’on coince ces salops Mac !
Mac : C’est ce qu’on va faire. Ils ne nous échapperont pas, je vous le promets, on les retrouvera.
Danny, toujours les yeux humides, fixant le regard de Mac : Je tiens à vous prévenir tout de suite ! Il est hors de question que je sois mis à l’écart de cette affaire !
Mac : Je n’en avais pas l’intention Danny…Néanmoins, vous êtes conscient que ça risque d’être très pénible pour vous.
Danny, s’humectant les lèvres, opinant de la tête : Oui. J’en suis conscient (de la haine mêlé à de la tristesse dans la voix) mais je veux mettre la main sur ces fils de pute !

Mac regarda alors Danny dans les yeux avec insistance comme pour essayer de sonder ses pensées. Quelles étaient ses réelles intentions ? Que ferait-il, une fois face aux agresseurs de Lindsay ? Mac commençait à sérieusement se poser la question et une crainte irrépressible lui emplit le coeur. Il savait que dès lors, il allait devoir le surveiller et peut-être devrait-il l’empêcher de faire un geste qu’il regretterait toute sa vie. Danny baissa les yeux. Il devina que Mac essayait de lire en lui.

Mac : Par contre, j’ai appelé le procureur. Il ne nous laisse la charge de l’enquête que si nous acceptons une personne supplémentaire pour nous aider dans cette affaire.
Danny, exaspéré : Pff ! Pour nous aider ? Pour nous fliquer ouais !
Mac : Ecoutez Danny, je n’ai pas eu le choix ! C’était ça ou on nous retirait l’enquête.
Stella : Et on peut savoir qui il prévoit de nous envoyer ?
Mac : Je n’en sais rien pour l’instant. Nous verrons bien quand cette personne arrivera. (à Stella) Comment va Lindsay ?
Stella : Elle est encore sous le choc. Une infirmière est en ce moment avec elle pour réaliser tous les …. prélèvements.

A l’entente de ces mots qui lui soulevait le cœur et l’indignait, Danny ferma les yeux et soupira de douleur. Il était bien plus facile de parler de prélèvements, d’empreintes, de peau laissée sous les ongles, de …sperme quand il s’agissait d’une personne qui leur était étrangère.

Mac : Très bien. Dès que l’examen sera terminé, j’irais avec toi l’interroger. Nous essaierons de faire remonter à la surface ses souvenirs.
Stella, presqu’à voix basse : Oui.
Mac, se tournant vers Danny : Danny, …, cela m’ennuie beaucoup de vous demander ça mais ça nous permettra de distinguer les profils…(Mac soupira) …Avez-vous eu des rapports avec Lindsay durant les dernières 24 heures ?
Danny, répondit péniblement, les larmes aux yeux : Oui.... La nuit dernière.
Mac, le regard désolé : Bien. Merci.

Le silence commençait à s’installer quand l’infirmière qui s’était occupée de Lindsay arriva à son tour. Elle tendit à Mac un grand sachet, qui renfermait tous les prélèvements qu’elle avait pu faire sur Lindsay ainsi que la tenue qu’elle portait et les clichés de ses blessures. Danny fixa ce sac un instant puis s’en détourna en fermant les yeux. Cette vision lui était douloureuse.

Mac, à Stella : On y va ? (inquiet, posant sa main sur son bras pour le lui caresser) ça va aller Stella ?
Stella : Oui. … Oui, ça va aller, merci. On doit retrouver ces types Mac !

Mac acquiesça.

Mac, à Don et Danny : Vous nous attendez ici. Dès que Lindsay nous en aura dit plus sur les lieux exacts de l’agression, vous vous y rendrez. Danny, vous êtes sûr que ça ira ?
Danny : Oui, faites-moi confiance Mac. Ça ira. Je ne laisserais rien passer.
Mac : Ok.

Stella et Mac commencèrent donc à se diriger en direction de la chambre où était Lindsay.

Danny : Attendez !

Mac et Stella se retournèrent.

Danny : Dites lui que je suis là. Que si elle a besoin de moi j’arrive….(des sanglots dans la voix) .Dites lui que je pense à elle et surtout dites lui que je l’aime.

Mac et Stella acquiescèrent tristement puis continuèrent leur chemin. Danny les regarda s’éloigner puis disparaître au détour d’un couloir sur la gauche. Il aurait tellement aimé aller la voir, la serrait tendrement dans ses bras, lui dire combien il l’aime et soulager la douleur de son cœur et les souffrances de son âme, mais il devait rester loin d’elle, là, à attendre et cela lui était pénible. Don s’approcha de lui, posa une main sur son épaule et la lui serra pour lui transmettre tout son soutien. Il lui indiqua ensuite de la tête les sièges qui étaient le long du mur du couloir et sur lesquelles ils pourraient patienter. Danny se décida donc à suivre son conseil et partit s’y asseoir. Don prit place à côté de lui. Il fallait maintenant qu’ils attendent le signal de Mac et Stella pour pouvoir, à leur tour, commencer à agir.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyVen 22 Fév - 22:35

Chapitre 43



Danny, à peine assis, se pencha en avant posant ses coudes sur ses genoux et joignant ses mains. Il fixa alors le sol devant lui et soupira, secouant la tête légèrement comme s’il ne voulait toujours pas croire tout ce qui venait de se passer, tout ce qu’il avait entendu. Comment cela pouvait-il être possible ? Comment cela avait-il pu arriver ? Pourquoi tout cela lui était arrivée à elle ? Il se sentait si impuissant et si désorienté ! Il aurait tellement aimé pouvoir l’aider, la soutenir dans cette épreuve traumatisante et lui prouver son amour ! Mais comment faire alors qu’elle refusait de le voir ? Quoique surpris, Danny comprenait sa décision. Toutefois, cette distance qu’elle lui imposait lui était tout simplement insupportable ! Il avait, lui, besoin de la voir, de lui parler, de s’enquérir de son état. Il avait finalement lui-même besoin d’être rassuré et, là, son inquiétude ne faisait que de s’accroître. Il baignait à nouveau dans un véritable cauchemar et se désespérait de savoir s’il réussirait à en sortir cette fois-ci ! Il ferma les yeux et enfouit la tête dans ses mains puis se frotta le visage avant de replonger son regard vers le sol.


Danny, regardant droit devant lui : Un Bocconcini.
Don, tournant la tête vers lui : Quoi ?
Danny, tournant la tête vers Don : Tout à l’heure, tu voulais savoir ce que je lui avais préparé pour ce soir. …Un Bocconcini.
Don, souriant, sur un ton doux : Très bon choix.
Danny, le regard brillant : Elle aurait aimé.
Don : J’en suis sûr. …Danny, …vous en aurez encore des soirées.

Danny détourna le regard à nouveau et baissa la tête.

Danny : Pourquoi refuse t-elle de me voir ?
Don : Tu sais, … il faut la comprendre. Elle est choquée, très certainement complètement perdue et elle doit vouloir t’éviter cette vision d’elle dans cet état. Les victimes de viol sont souvent honteuses bien qu’elles n’y soient pour rien. Elle ne veut que te préserver.
Danny, le regardant : Mais moi, je veux juste la voir, savoir comment elle va !
Don : Je sais Danny…je sais.
Danny, le regardant : Pourquoi ça nous arrive ? C’est pas juste Don !

Don ne sut que répondre et se contenta de regarder son ami tristement puis baissa les yeux.

Danny, détournant le regard et murmurant : C’est pas juste.
Don, après un silence : Tu veux un café ?
Danny : Ouais, …je veux bien et serré s’il te plait.
Don : Ok, alors j’y vais. Deux cafés. Tu ne bouges pas d’accord ?
Danny : Où veux-tu que j’aille ?
Don : Tu as très bien compris.
Danny, se redressant sur son siège : Je reste ici t’inquiète pas. Mais dépêche-toi, le café se fait attendre.

Don sourit puis se dirigea vers l’ascenseur afin d’aller chercher deux cafés.

*************************************


Dans le couloir de l’hôpital, Mac et Stella se trouvaient maintenant proche de la porte de chambre dans laquelle Lindsay était soignée. Stella s’arrêta et respira fortement. Mac la regarda, inquiet.

Mac : Stella, tu es sûre ? Ça va aller ?
Stella : Oui. C’est elle qui a besoin d’aide, pas moi.

Mais, malgré tout, la jeune femme dut s’essuyer les yeux, des larmes ayant envahi son regard. Mac s’avança alors vers elle et lui caressa tendrement la joue. Elle lui sourit tristement et affectueusement, reprit une grande inspiration, sécha ses larmes puis ils s’avancèrent à nouveau vers la porte et entrèrent dans la pièce.

Lindsay était assise sur le lit et portait une blouse d’hôpital. Son regard, tourné vers la fenêtre par laquelle dominait la nuit, était vide, éteint et rougi par toute la souffrance qui s’était déversée le long de ses joues. Les larmes continuaient de s’échapper lentement de ses yeux comme s’il ne lui était plus possible de les faire taire. Elle serrait ses bras tout contre elle et avait repliée ses jambes sous le léger drap qui les dissimulait. Quand Mac et Stella pénétrèrent dans la chambre, elle ne réagit pas, trop plongée dans d’horribles et insoutenables souvenirs. Stella l’interpella doucement. La jeune femme tourna alors la tête vers eux et baissa instantanément ses yeux voilés de larmes quand elle vit Mac, comme si une honte et une culpabilité irrépressibles l’habitaient désormais. Sa pommette droite était coupée et sa lèvre inférieure était tuméfiée par un violent coup qui la lui avait ouverte jusqu’au sang. Un pansement recouvrait également son front, entaillé lui aussi par un coup qui lui avait été asséné. Des hématomes s’étalaient le long de ses bras mais aussi de ses jambes qui étaient cachées aux yeux de ses deux amis experts.
Mac fut extrêmement touché et peiné par la vision de sa jeune collègue et amie, blessée dans sa chair et dans son âme. Stella s’approcha d’elle, s’assit sur le rebord du lit et posa sa main délicatement sur son épaule pour la lui caresser et lui apporter un peu de réconfort.

Stella : Lindsay, je sais à quel point c’est difficile, crois moi,….mais Mac et moi sommes là pour t’aider à te rappeler exactement ce qui s’est passé ce soir.

Lindsay acquiesça puis releva les yeux vers Mac.

Mac, ému : Je suis désolée Lindsay de ce qui vous est arrivé….On va les retrouver, je vous le promets. Mais pour ça on a besoin de votre aide, de vos souvenirs. Vous vous sentez prête ?
Lindsay, soupira : Oui. Allez-y.
Mac : Bien.
Stella : Lindsay, je t’ai rejoint sur les docks de l’East River à côté d’un petit snack qui n’est ouvert que la journée pour les dockers, tu te souviens ?

Lindsay acquiesça en silence, une larme coulant sur sa joue.

Flash Back

Stella se gara sur les docks près de l’endroit où avait été localisé l’appel de Lindsay. On pouvait entendre d’autres voitures de police ainsi qu’une ambulance arriver au loin. La communication avec la jeune scientifique avait été coupée depuis près de cinq minutes. En effet, celle-ci appelait d’un téléphone public à proximité d’un petit snack et les unités de sa carte étaient malheureusement épuisées. Stella avait bien essayé de la re-contacter sur le trajet, mais la ligne sonnait désespérément occupé. Son inquiétude n’avait alors cessé de grandir durant ce laps de silence. Ce qui ne faisait aucun doute pour Stella, depuis l’instant où elle avait entendu la voix pleine de détresse de son amie à l’autre bout du téléphone, c’est que Lindsay avait été victime d’un enlèvement et probablement d’une agression. Elle savait que la jeune femme devait retrouver Danny chez lui ce soir et qu’elle n’aurait manqué cette soirée pour rien au monde. Aussitôt son véhicule immobilisé, elle se précipita vers le snack, cherchant tout autour de celui-ci l’emplacement des téléphones publics, une lampe torche à la main. Elle finit par s’arrêter brusquement quand il lui sembla distinguer, dans l’obscurité de la nuit, une ombre au pied d’un des deux postes téléphoniques. Elle l’éclaira et s’aperçut qu’il s’agissait d’une silhouette humaine. Stella baissa sa lampe et s’approcha doucement, la gorge et le ventre noués par la peine et l’angoisse. Quand elle fut assez près, elle constata que la personne en question était bien son amie. Les larmes lui voilèrent les yeux quand elle découvrit l’état effroyable dans lequel se trouvait Lindsay. Il était évident que la jeune femme venait de vivre l’enfer d’un viol. Elle était en effet complètement prostrée au pied du téléphone, les genoux recroquevillés contre sa poitrine. Son corps tout entier tremblait et était secoué de sanglots étouffés. Elle serrait très fort contre elle le combiné du téléphone comme s’il s’agissait de la chose la plus précieuse qu’elle n’ait jamais possédée. Voilà pourquoi Stella n’avait pu la rappeler. Sa belle robe verte était déchirée, salie de poussière et tâchée de sang tout comme ses bras et ses jambes qui étaient en plus couverts d’ecchymoses. Lindsay était complètement terrorisée et fixait le vide devant elle. Elle avait l’air totalement absente. Stella avança plus près en prenant garde de ne faire aucun geste brusque qui pourrait l’effrayer davantage. Elle s’accroupit à ses côtés, la regarda avec tristesse et tendit sa main vers son visage pour en écarter les mèches de ses cheveux décoiffés qui le recouvrait. Lindsay eut un petit mouvement de recul au contact de la main de Stella sur sa peau. La scientifique stoppa son geste et essaya de la rassurer.

Stella : Lindsay, c’est moi, Stella. Tu n’as plus rien à craindre.

Lindsay sortit alors quelque peu de sa léthargie et tourna la tête vers son amie. Son visage était inondé de larmes mêlées au sang qui coulait des plaies de son front, de sa pommette et de sa lèvre. Elle la fixa d’un regard meurtri par la terreur, la douleur et la détresse. Ses yeux la suppliaient de l’aider. Elle savait que Stella avait compris. Lindsay desserra ses mains lâchant ainsi le téléphone et éclata subitement en de terribles sanglots qui déchirèrent le manteau de silence qui les entourait. Stella la prit instinctivement dans ses bras. Elle la serra bien fort lui caressant les cheveux et la berça pour la consoler. Lindsay laissa alors s’échapper toute sa souffrance et sa peine. Stella ferma les paupières desquelles jaillirent des larmes.

Lindsay, pleurant : Pourquoi Stella ?!!!
Stella, une main posée sur sa tête et la berçant : Chhhh ! chhh ! ça va aller Lindsay. Je suis là maintenant. C’est fini. Il ne t’arrivera plus rien, je te le promets. Chhh ! Calme-toi. On va bien s’occuper de toi.

Mais les paroles de Stella n’eurent aucun effet, Lindsay ne pouvait s’arrêter de pleurer. Des secouristes arrivèrent à proximité des deux femmes. L’aînée des deux releva les yeux vers eux.

Stella, s’écartant légèrement de Lindsay : Lindsay, il faut que tu ailles à l’hôpital. Tu as besoin de soin.
Lindsay, pleurant : Me laisse pas !
Stella : Non, bien sûr que non. Je ne te laisse pas. Je vais t’y accompagner. (Lui caressant les cheveux) On y va ?

Lindsay acquiesça, les lèvres serrées par ses pleurs.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] - Page 3 EmptyVen 22 Fév - 22:36

Stella : Ton agression n’a pas eu lieu près de ce snack. Tu as dû te déplacer jusque là ou alors peut-être t’y ont-ils laissé ?
Lindsay, se souvenant vaguement : Non, c’est moi. Je me souviens avoir marché. Je cherchais un téléphone. En plus de mon portable, j’ai toujours une carte téléphonique sur moi.
Stella : Où est ton portable ?
Lindsay : Je ne sais pas.
Mac : Vous vous souvenez de l'endroit duquel vous êtes partie ?
Lindsay : non.
Mac : Peut-être alors vous souvenez-vous du temps pendant lequel vous avez marché avant de trouver un téléphone.
Lindsay : Je sais pas….dix peut-être quinze même vingt minutes ! J’en sais rien.
Mac : Ok. Ce n’est pas grave. ... Vous avez réussi à fuir vos agresseurs ?
Lindsay : Non. Non….C’est eux qui m’ont laissé.
Mac : Et vous avez vu l’un d’eux ?
Lindsay, fronçant les sourcils, se remémorant douloureusement ses souvenirs : Je ne pouvais pas les voir. J’avais les yeux bandés…avec de l’adhésif.
Mac : Qu’ont-ils fait juste avant de partir ?
Lindsay, des larmes silencieuses déferlant sur son visage : Ils….ils m’ont lâché. Celui qui m’a ……, m’a attrapé par les cheveux (pleurant) et j’ai senti la pointe d’un couteau sous ma gorge. Il m’a dit quelque chose à l’oreille, …il m’a dit qu’il avait apprécié le moment. (Ses pleurs redoublant) J’ai cru qu’il allait me tuer…

Stella baissa la tête et s’approcha davantage pour passer son bras autour des épaules de la jeune femme traumatisée.

Lindsay : et puis …et puis, il m’a lâché en me jetant sur le sol et je les ai entendus s’éloigner.
Stella : Qu’as-tu fait alors ?
Lindsay, fermant les yeux : J’ai enlevé l’adhésif de mes yeux et je suis restée assise un long moment à terre… avant de finalement me lever et sortir à la recherche de quelqu’un ou d’un téléphone.
Mac : Vous vous trouviez où ?
Lindsay : Dans un petit entrepôt il me semble.
Stella : Qu’y avait-il dans cet entrepôt ?
Lindsay : Des caisses, beaucoup de caisses, mais il faisait sombre, je n’ai pas bien vu.
Mac : En sortant vous avez vu le numéro de cet entrepôt ?
Lindsay : Je ne me souviens pas avoir regardé….(baissant la tête) J’aurais dû regarder.
Stella, lui caressant les épaules : C’est rien Lindsay… Qu’y avait-il devant toi quand tu es sortie ?
Lindsay, réfléchissant les yeux dans le vague : Des containers.
Mac : Rien d’autres ?
Lindsay, fronçant les sourcils essayant de se souvenir : Si. A gauche, il y avait deux grandes grues identiques et puis pas très loin sur la droite je crois, de grandes citernes cylindriques ou des silos je ne sais pas trop.

Mac sortit alors le plan du port qu’il avait rapporté et le déplia sur le lit. Il chercha où pouvait être l’endroit décrit par Lindsay en se référant à son temps approximatif de marche ainsi qu’à sa description des lieux. Il ne tarda pas à délimiter une zone ne regroupant pas plus de trois entrepôts côte à côte.

Mac : La porte de cet entrepôt est donc restée ouverte quand vous avez quitté les lieux ?
Lindsay : oui…je pense.
Mac, sortant son portable : Bien. Je vais prévenir Flack et Danny. Ils vont essayer de retrouver cet entrepôt.
Lindsay, surprise : Quoi ? Danny est sur l’enquête ?
Mac, soupira : Oui.
Lindsay : Mais Mac ….il ne doit pas…je ne veux pas..
Mac : Lindsay, je comprends votre réticence mais vous savez combien Danny peut être déterminé et surtout s’il s’agit de vous. Il est très affecté par ce qui vous arrive et lui plus que quiconque veut vous apporter son aide. Il m’était impossible de le lui refuser. De toute façon, vous le connaissez, il se serait arrangé pour contourner mes ordres.

Lindsay baissa la tête et acquiesça.

Lindsay, relevant la tête : Vous ne le laisserez pas faire n’importe quoi hein Mac !
Mac : Non, bien sûr que non.
Stella : Il est là si tu veux le voir.
Lindsay, secouant la tête : Non. Je ne veux pas qu’il vienne.
Stella, fronçant les sourcils : Pourquoi ?
Lindsay, regardant avec supplication Mac puis Stella : S’il vous plait ! (pleurant) Je ne veux pas qu’il vienne. Je ….je ne veux pas qu’il me voit comme ça. Non, pas comme ça, pas maintenant. Je ne peux pas le voir maintenant…
Stella : D’accord, calme toi. Il ne viendra pas. …Néanmoins, il veut que tu saches qu’il pense à toi …..et qu’il t’aime.

A ces mots Lindsay baissa la tête en fermant les yeux.

Mac, soucieux face à la réaction de Lindsay vis-à-vis de Danny, détourna son regard et sortit de la chambre.

*******************************


Dans un couloir de l’hôpital, Don était assis, serrant son gobelet de café entre ses mains et observant Danny qui faisait nerveusement les cents pas devant lui. Le jeune lieutenant avait du mal à avaler les dernières gouttes de sa boisson. Un nœud lui serrait la gorge. Il était profondément écoeuré et touché par ce qui était arrivé à Lindsay. Le jeune expert, quant à lui, au contraire de son ami, eut vite fini de boire le chaud breuvage, broyant aussitôt le gobelet dans sa main avant de s’en débarrasser en le lançant dans une poubelle à proximité. Entre deux déplacements, impatient et inquiet, Danny jetait régulièrement un œil vers ce couloir de gauche où avaient disparu Stella et Mac, espérant, à chaque pas qui résonnait contre les murs, les voir réapparaître avec des nouvelles de Lindsay. Les deux hommes ne se parlaient pas. C’était inutile. Que dire ? Don se faisait lui-même beaucoup de souci pour Lindsay et savait qu’aucun mot ne pourrait consoler ou rassurer son ami en pareille situation. Danny, quant à lui, n’avait de toute façon aucune envie de parler. Il fallait donc juste attendre. Une attente interminable et pesante aussi bien pour l’un que pour l’autre. Ils regardèrent passer un homme, soutenu de béquilles et de sa femme. De nouveaux pas se firent soudain entendre au bout du couloir. Danny regarda dans leur direction, mais ce n’était que deux infirmières qui déplaçaient un chariot médical. Il baissa la tête en soupirant, soudain une voix l’interpella…

Mac, s’approchant de lui : Danny !

Le jeune homme releva aussitôt la tête et se précipita vers Mac. Don se leva de sa chaise et en fit autant.

Danny : Mac, vous l’avez vu ?
Mac : Oui.
Danny : Elle a dit quelque chose ?
Mac : Elle commence à se souvenir de plus en plus de détails.
Danny, triste : C’est à se demander si c’est vraiment une bonne chose.
Mac : Pour coincer ceux qui lui ont fait ça. Oui, c’est une bonne chose.
Danny , soupira : Oui bien sûr, je sais.
Don : Et alors ? Elle a su vous dire où son agression avait eu lieu ?
Mac : Non, mais on a pu le déterminer grâce aux descriptions qu’elle nous en a faites.
Danny : Ok. Et c’est où ?
Mac : Un entrepôt sur les docks de l’East River.
Don : Pourquoi l’avoir emmenée sur les docks ?
Mac : Oui, je me suis posé aussi la question. Peut-être parce que c’est loin de l’agitation de la ville…. (Sortant et montrant le plan). A cet endroit, il y a trois petits entrepôts entourés de silos. C’est sûrement l’un des trois. L’entrée a très certainement était fracturée et doit être encore grande ouverte.
Don, s’éloignant en saisissant son portable : Très bien. J’appelle une équipe et on y va.
Mac : Bien. Je retourne près d’elle. Je vous communiquerai les nouveaux éléments par téléphone au fur et à mesure que ses souvenirs referont surface.
Danny : Je peux la voir Mac avant d’y aller ?
Mac, embarrassé : Je suis désolé Danny mais non….Elle n’est pas prête pour ça je pense.
Danny, le regard rempli d’incompréhension : Pourquoi ?
Mac, le regard désolé : Je n’en sais rien. Laissez-lui du temps. Elle finira par demander elle-même à vous voir.

Danny opina de la tête tristement et n’insista pas mais il ne se satisfaisait plus des "semblant" d'explications que chacun s'évertuait à lui donner pour justifier l'attitude de Lindsay à son égard. Un étrange pressentiment le rongeait à présent. Don revint vers eux.

Don : C’est bon. Mes gars sont en route.
Mac : Danny, passez au labo prendre tout ce qu’il vous faut et les personnes dont vous aurez besoin.

Danny acquiesça restant toujours silencieux. Il était présent et absent à la fois. Il avait très bien entendu ce que venait de lui dire Mac, pourtant, ses pensées étaient auprès de Lindsay. Il commençait sérieusement à s’inquiéter de la raison pour laquelle elle refusait de le voir.
Danny et Don se dirigèrent ensuite vers l’un des deux ascenseurs sous le regard tourmenté du chef de la scientifique. Les deux hommes s’y engouffrèrent et à peine les portes furent-elles refermées sur eux que celles de l’ascenseur voisin s’ouvrirent, laissant un jeune homme en descendre. Mac fronça les sourcils, étonné, à la vue de cette personne qui s’avançait vers lui.

Mac : Lieutenant Kingsley ?
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