La preuve par trois

Non, non, je n'oublie pas...j'ai quelques 'blancs' dans cette fic et j'essaie de trouver comment les compléter sans bâcler le travail. Et, en ffet, les examens approchent. Ajoutons que je dois aussi chercher une uinversité susceptible de m'accepter l'an prochain - pas gané pour le moment- et je voulais trouver un travail pour cet été (mais apparemment le fait de pouvoir resituer n'importe quelle réplique de House, ou encore de reconnaître un doubleur en trois répliques ne sont pas des qualifications très demandées... Les gens sont tellement étroits d'esprit) Donc, vous l'avez compris, je suis surbookée. Sans compter que j'ai trois autres idées de fic qui 'flottent' dans ma tête et m'empêchent de me concentrer... Je suis coincée.

Citation :

Bravo madame, d’ailleurs faudrait que je reprenne mon enquête, je l’ai un peu zappée mdr !

Tu te rends, hein ? Je suis la reine de la multiple personnalité. C'est un peu inquiétant d'ailleurs...

Citation :

Merci Idées mdr, surtout la quittées pas, un talent pareil ne doit pas s’arrêter en si bon chemin !

Oui mais si elles pouvaient se mettre en pause pour ..je ne sais pas...trois semaines. Le temps que je me concentre sur le gothique anglo-normand, les baptistères paléochrétiens et autres joyeusetés...ce serait cool.

Enfin, puisque c'est si gentiment demandé je vous mets encore un morceau... Un peu court, mais je suis bloquée pour juillet et août.

Citation :

’ai fait mon plein de musique, tu as très bon goût très chère, elles sont vraiment chouette, de plus collent trop bien au texte !

Celle-ci 'brand new day' par Life, c'est un tout nouveau coup d ecoeur. Je peux l'écouter des heures, elle met la pêche... Tu l'as trouvera ici : https://www.youtube.com/watch?v=smtKXm7IIvs

Brand New Day - Tim Myers

Stella est de retour. Elle taquine Adam, échange une confidence avec Lindsay et assène un coup sur le bras de Flack qui a, sans aucun doute, fait une plaisanterie douteuse. Elle a ressorti les jupes, les sandales et les chemisiers vert assortis à ses yeux. Et maintenant, c’est de nouveau elle qui vient le tirer du labo les dimanches matins. Elle lui colle d’autorité sa fille dans les bras – afin qu’il oppose le moins de résistance possible et le pousse jusqu’à Central Park. Pendant les 13 minutes que durent le trajet, Stella lui explique qu’il y a beaucoup mieux à faire que de rester enfermé – arguments que le bébé ponctue de joyeux ‘agueu’. La vie est trop courte. Le temps passe trop vite. Souriant bêtement, il se laisse entrainer par l’ouragan…



Mac se dit que le choix de cette église est étrange. Que cela fait presqu’un an jour pour jour. Il y a un an il franchissait les mêmes lourdes portes de bois. Il inclinait respectueusement la tête devant le christ en croix. Il y a un an, il se tenait également auprès de Stella. C’était la même odeur de cierge et d’encens qui lui chatouillait les narines. Et le même homme debout derrière l’autel majestueux. La même voix grave qui montait le long des parois pour aller mourir contre les voutains.

Tout ce qui commence a une vertu qui ne se retrouve jamais plus.
Une force, une nouveauté, une fraîcheur, comme l'aube.

Une larme glisse sur la joue de Stella. Un pleur résonne dans l’église. Un an plus tôt, il y avait aussi eu des larmes.

Une jeunesse, une ardeur. Un élan. Une naïveté.
Une naissance qui ne se retrouve jamais plus.

Un rayon de soleil taquin vient frapper le vitrail, avant d’aller chatouiller le petit nez de sa filleule, la faisant éternuer. Puis un gazouillement heureux brise le silence recueilli de l’assemblée. Et brusquement, le choix de cet église ne lui parait plus si étrange…Séléna Bonasera vient de faire son entrée dans le royaume de Dieu. Le premier jour du reste de sa vie…

Le premier jour est le plus beau jour.
Le premier jour est peut-être le seul beau jour.



* Ce poème est de Charles Peguy.

superbe suite !

j'adore vraiment tous ces moments entre Mac et Stella sans oublier la petite !

Je suis désolée pour le retard...révisions, révisions. Je voulais juste vous poster deux petits 'chapitres' pour vous faire patienter. Je suis dans la dernière ligne droite avant examens. Après je pourrais enfin mettre sur papier les idées de fic que j'ai eues ! Merci de votre patience et de vos messages qui m'encouragent à continuer !



Juillet :

Certains jours, elle se réveille avec une irrésistible envie de pleurer. Le sentiment d’être déjà épuisée par la journée qui s’annonce…En général, ces nuits-là, elle rêve de lui. Il est là, souriant et confiant. Il est beau. Il la serre dans ses bras, l’embrasse. Il lui offre un café. Puis, il parle. Il lui demande comment elle va, si elle est heureuse… Si elle a besoin de quelque chose. N’importe quoi. Puis il s’aperçoit de la présence de la fillette qui gazouille dans sa poussette. Il la fait tournoyer au dessus de sa tête et le rire du bébé éclate comme un milliard de bulles de savon... Les premiers temps, c’est son prénom qu’elle avait sur les lèvres en se réveillant. Brandon. C’est son visage qu’elle voyait. Sa voix, son rire qu’elle entendait. Mais depuis quelques temps, les traits s’effacent doucement. La voix s’unifie, les sourires rappellent ceux d’un autre…Elle ne l’appelle plus la nuit. Il ne reste que cette chaleur diffuse, ce sentiment de confort et d’amour vibrant. Et Stella sent une amertume lui emplir la bouche, mélange de tristesse et de culpabilité.

Puis des cris résonnent à côté. Séléna réclame son biberon, indifférente au malaise de sa mère. Alors, il faut la nourrir, l’habiller, attendre la nourrice et lui dire au revoir. Allez travailler. Comme si tout allait bien…

En arrivant au laboratoire, Mac l’attendra devant son bureau. Un café à la main. « Bonjour, Stella, sourira-t-il. Vous allez bien ? »

Aout :

Stella s’extirpe difficilement du lit douillet, traverse le couloir en soupirant avec la désagréable impression de porter des semelles en béton armé. Ses pieds nus laissent des marques humides sur le linoléum tiède. Il fait encore 30 degré dehors, malgré que ce soit le milieu de la nuit. Et Léna qui a justement choisi ce mois caniculaire pour faire sa première dent…

La petite fille pleure dans son berceau, les joues rouges et le menton couvert de bave. En la voyant dans cet état, Stella se sent coupable de lui en avoir voulu quelque secondes plus tôt. « Eh, ma jolie. Quelle heure crois tu qu’il est ? » Les pleurs se transforment en gargouillis lorsque la fillette parvient à attraper le doigt de sa mère qu’elle mâchouille consciencieusement. « Ça fait mal, hein ? Je suis désolée… » Résignée à ne pas dormir cette nuit non plus, la jeune femme s’installe confortablement dans le fauteuil à bascule et commença à bercer sa fille en fredonnant. En face, la fenêtre lui donne un aperçu de New-York. Il y a des barreaux maintenant. Mac les a fait poser la semaine dernière, quand il a appris que la chaleur monterait encore. Il a su qu’elle ouvrirait les fenêtres la nuit. Il a voulu mettre sa filleule à l’abri… alors, sans qu’elle ne lui demande rien, il a fait mettre ses barreaux aux fenêtres. Stella est rentrée un soir et l’installateur attendait devant la porte. Bien sûr, elles habitent au 5ème étage, il n’y a pas d’escalier de secours de ce côté, et les grandes tiges métalliques ont un côté atrocement déprimant… Pourtant, elle ne peut pas s’empêcher de sourire lorsqu’elle les regarde. Indestructibles, a assuré le vendeur. Avec ça, ma petite dame, il ne vous arrivera rien du tout.

Apparement, je ne vous ait pas trop manqué... Tant mieux, je me sens moins coupable de vous avoir laissé en attente si longtemps. Donc, on touche au bout de cette fic. PLus que deux ou trois posts et vous serez libérés (j'ai entendu un alleluia !
)... Sérieusement, j'ai donc presque fini. Je ne sais pas si vous êtes intéressés mais j'ai quatres autres fics sous le coude - dont deux bien avancées - mais je n'ai pas encore écrit la fin. Je ne sais pas si vous vouliez que je poste tout de même (en prenant le risque que la fin ne vienne jamais) ou bien si vous préfereriez attendre que je sois sûre de ma fin - jour qui pourrait également ne jamais arrivé. C'est un sondage Ipsos-Cifres, merci de m'accorder deux minutes, msieur-dames ! Je raconte n'importe quoi, me dire-vous et vous n'aurez pas tout à fait tort mais je suis très sincèrement intéressée par votre opinion !

Maintenant, place à la lecture !

PS : Je sais qu'il manque un mois, mais j'étais à court d'idées et j'ai préféré laisser tomber plutôt que d'écrire un truc médiocre.

- Let them be little – Lonestar.

Septembre :

Pour ce qui devait être la millième fois en une demi-heure, Mac plonge sous le bureau pour récupérer un lapin violet à l’oreille toute mâchouillée. Puis il le tend à sa filleule qui le remercie d’un sourire édenté.
« Léna, c’est la dernière fois que je le ramasse. » L’avertit-il.
Mais deux secondes plus tard, la brunette le dévisage avec son sourire malin – il pourrait jurer qu’elle se moque de lui- et jette délibérément le lapin à ses pieds. « Cette fois, tu ne l’auras pas. » Les deux yeux verts s’arrondissent de stupeur et s’emplissent de larmes. Elle a du mal à croire à une telle trahison. Comment peut-il être aussi cruel et arrêter un jeu si amusant ? « La La.
- Je t’avais prévenue.
- La la. » Les petites mains s’agitent vers le sol, la fillette se penche dangereusement par-dessus les bords de sa poussette. « La ? » Mac avise la mimique suppliante. Soupire. Puis ramasse la peluche.

« Elle vous mène par le bout du nez, rit une voix au dessus de sa tête. Danny. Dieu seul sait depuis quand il est là… « Enfin, vous me direz : telle mère, telle fille… » Le scientifique fronce les sourcils et le foudroie du regard. « Vous vouliez quelque chose, Danny ?
- Oui…heumm… je…Non, en fait, je vais retourner au travail.
-Sage décision. » A peine le jeune homme a-t-il quitté les lieux que Mac entend le son, trop familier d’un lapin en peluche heurtant le sol. « La la ? »

Novembre :


A l’instant même où elle franchit la porte, évitant délibérément son regard, Mac sent que quelque chose ne va pas. Elle traverse l’appartement sans un mot pour rejoindre la chambre d’amis où il a installé le petit lit de Séléna. Longuement, elle contemple l’enfant endormie avant de prendre la parole. Enfin. « Tout s’est bien passé ? » Stella s’agenouille devant le berceau où dort sa fille. Embrasse le petit front et relève la tête vers Mac. « Nous avons eu un léger désaccord sur l’heure du coucher mais j’ai réussi à la convaincre que mon heure serait la sienne… » Comme elle répond rien, il se penche pour se mettre à sa hauteur. « Comment s’est passé votre rendez-vous ? » Elle soupire. « A ce point-là ?
- …
- Stella ? Est-ce qu’il… Il a été correct avec vous ?
- Bien sûr. Il était très bien, lui. C’est moi qui… » Ses lèvres tremblent dangereusement, et il regrette d’avoir posé la question. « J’ai été au dessous de tout.
- Vous n’étiez peut-être pas prête, tout simplement.
- C’était juste un dîner, Mac. Il était là, attentif, gentil, drôle et avec son sourire charmant. Il me parlait de lui, de films et… de ses enfants. Cela aurait du être un excellent moment. Mais je ne savais pas quoi dire. Ce n’est pourtant pas mon genre, d’être à court de conversation. » Il sourit doucement. «Je n’ai pas été fichue de retenir un quart de ce qu’il disait. Il s’en est aperçu, bien sûr et il m’a demandé à quoi je pensais…
- A quoi vous pensiez ?
- A Franckie. Drew. Brandon. Je me demandais comment les choses allaient pouvoir mal tourner cette fois-ci. » Cette fois encore, il se sait pas quoi répondre. Et son malaise ne fait qu’augmenter lorsqu’elle plante son regard vert dans le sien. « Qu’est-ce qui cloche chez moi, Mac ?
- Il n’y a rien qui cloche avec vous. Vous essayez de vous protéger, c’est normal.
- Vous croyez ?
- J’en suis sûr. » Il l’attire à lui, et elle vient se nicher au creux de son épaule. « Ca finira par s’arranger. »

Décembre :

L’an dernier, il n’y avait pas eu de sapin. Il n’y avait même pas eu de véritable noël. Mais cette année, c’était différent. Le salon était plein d’invités – c'est-à-dire tout le labo- qui multipliaient les attentions pour la petite fille. Les cadeaux s’empilaient déjà au pied de l’arbre majestueux. Selena était aux anges, crapahutant à quatre pattes de l’un à l’autre. En ce moment, elle se cramponnait au pantalon de Flack sur lequel elle avait visiblement jeté son dévolu.

Stella était en cuisine, et enfournait un plat grec – en écoutant les rires et la musique qui venaient de la pièce à côté. « Vous avez besoin d’aide ? » Mac. Il était si prévenant, si attentif depuis la naissance de Léna. Sans lui, elle se serait sans doute effondrée. D’ailleurs, elle s’était effondrée…pas plus tard que la semaine dernière, justement. Et c’est lui qui avait organisé tout ça. Cette réunion joyeuse et bruyante… Le plus beau noël depuis longtemps.
« Non. Je m’en sors, merci. » Il y a quelques jours, Stella pleurait à l’idée que Brandon ne verrait jamais à quel point leur fille était magnifique. Qu’elle ne puisse pas le remercier du cadeau qu’il lui avait fait. Elle pleurait aussi à l’idée que sa fille ne fêterait jamais un noël avec son père. Mais ce soir, en les regardant tous réunis dans son salon…elle se rendit compte à quel point elle s’était trompée… Elles ne seraient jamais seules.

Toujours aussi prenant comme fic ^^. Superbement bien écrit

J'ai lu ta fic d'une traite et j'adore.

Tu écris superbement bien.
J'aime aussi le faite que tu écris du point de vue de Mac.

Si j'oserais je te demanderais la suite...
Bon j'ose S'il te plais

j'adore !

je commençais à désepérer que Stella se rende enfin compte que Mac était toujours là pour elle, et je suis contente qu'elle commence enfin à se poser des questions !!

Plus je li ta fic, plus j'ai des images de Mac avec Selena et j'adore cet idée !!! lol il serai trop chouxxxxx !!! lol si non une suite ou deux ou même trois pourquoi pas...enfin c'est une idée...

Quoi ? Déjà une suite ? Etonnant, non ? Et bien oui... C'est à nouveau moi. Merci pour commentaires sur ce trio un peu atypique. Une suite, je ne pense pas... Il y a d'autres fics en cours, mais dans un genre complètement différent. Wait and see...

He didn’t have to be – Brad Paisley

Janvier

« Léna. Arrête, ce n’est pas hygiénique. » La fillette éclate de rire, sans pour autant arrêter son manège. Sucer ce biscuit jusqu’à ce qu’il soit parfaitement mou. L’écraser sur la table, le bavoir, ses joues, ses cheveux ou même la cravate de son parrain selon ce qui arrivait en premier. Puis récupérer la bouillie infâme et finalement la manger. « Si c’est trop dur pour toi, on peut le tremper dans du lait mais il faut que tu arrêtes ça. Tu vas être malade. »

« Est-ce qu’elle est sensible à vos arguments cartésiens ? » la voix légèrement moqueuse de Stella résonne à son oreille. « Pas vraiment. » La jeune femme sourit en débarbouillant le petit visage poisseux. Puis soulève sa fille de la chaise haute et la dépose au sol. Selena rampa immédiatement vers le tas de jouets et entama une longue discussion avec son lapin en peluche. Les deux adultes la regardèrent faire en souriant Puis Mac se tourne vers son amie. « Tout va bien ?
- Oui.
- Tout à l’heure…au téléphone, vous sembliez…en colère. » Stella écarte une mèche de cheveux. « C’était juste la mère de Brandon se mêlant de ce qui ne la regarde pas. Elle a entendu parler de vous et elle…elle voulait savoir si nous étions ensemble.
- Je serai toujours à vos côtés. » Dit-il avec un calme qu’il n’éprouvait pas. Un sourire éclaire les iris verts. « Ce n’est pas de cela qu’elle voulait parler.
- Oh. Et…que lui avez-vous répondu ?
- Que cela n’était en rien ses affaires ! » Mac prend une longue inspiration. « Peut-être que si… C’est vrai, ajoute-t-il très vite devant son air surpris, je passe beaucoup de temps avec sa petite-fille. Peut-être que je devrais…la voir.
- Vous n’avez pas à le faire. Je…Vous…Non !» Il essaie de deviner si Stella est seulement surprise, ou bien véritablement en colère. « D’accord. C’est vous qui décidez. » La jeune femme se tourne vers l’évier, frottant plus que nécessaire le biberon de Séléna ; prudemment, il s’approche et pose une main sur son épaule. Sent les muscles tendu de contrariété sous sa paume. « Je suis désolé, Stella.
- Ce n’est pas de votre faute. C’est elle…elle…m’a presque accusé d’avoir remplacé son fils. » Alors, c’était ça. Elle se détend soudain. Avec une infinie douceur, le scientifique la tourne vers lui. Bientôt, leurs visages ne sont plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Si proches qu’il peut voir son reflet dans les yeux verts. Sentir son parfum sucré. « Personne n’essaie de remplacer personne, Stella. C’est simplement vous, et moi.
- Et Séléna.
- Oui. Et Séléna. Ce qui se passe…cela n’a rien à voir avec Brandon. Ou sa mère. » Elle le regarde avec intérêt, et il lui semble qu’elle a compris ce qu’il voulait dire. Il n’y a, il n’y aura qu’un seul Brandon. Léna n’aura jamais qu’un seul père. Il n’y a eu qu’une seule Claire Taylor. Le reste… Les Peyton, les Jillian, ou peut-être les Mac… C’était juste une façon de continuer d’avancer. Il tend la main vers les boucles brunes et les yeux verts s’arrondissent de stupeur. « Mac.
- Désolé. Je…
- Non. Mac, regardez. » Il se tourne et découvre sa filleule debout sur ses petites jambes potelées. Qui avance vers eux en riant.

Février


Mac glisse sa clé dans la serrure ; songeant un bref instant à frapper avant pour annoncer sa venue. Il n’est toujours pas habitué à cette idée qu’il puisse entrer et sortir de l’appartement à sa guise. Stella lui avait donné cette clé pour les ‘urgences’ comme l’oubli du doudou ou bien une baby-sitter malade. Ou lui éviter d’attendre un quart d’heure sur le pallier qu’elle puisse enfin sortir Léna du bain et venir lui ouvrir.
Suivant la bonne odeur de chocolat, l’expert se dirige vers la cuisine. Et le spectacle lui arrache un sifflement admiratif. « A quelle heure est passée la tornade ? » Demande-t-il, avisant le désastre. De la farine au sol. Une large trainée de jaune d’œuf baptisait le mur au dessus de l’évier. Sa filleule lui adresse un sourire chocolaté depuis sa chaise haute avant de reprendre l’étalage consciencieux de glaçage rose sur ses vêtements. « Oh, Mac ! Tu es déjà là… » Stella, en tee-shirt et jean froissé, enfourne un gâteau. « Quelle heure est-il ?
- Presque 15h00.
- Oh, bon sang. Je ne serai jamais prête à temps ! Je… » Elle jette un coup d’œil autour d’elle, l’air si sincèrement navrée qu’il sent son cœur se serrer. « Tout le monde va arriver et cette cuisine ressemble à Tchernobyl. Après l’explosion. Quant à Séléna… » Entendant son nom, la fillette relève la tête. « Mama ! To’ Mama !
- Oui, maman a voulu faire un gâteau mais elle n’est vraiment pas douée.
- Tu aurais pu en acheter un tout fait, tu sais. Tu sors à peine du travail. Personne ne s’attendait à ce que tu ne te mettes à la cuisine. » Il essaie de la rassurer tant bien que mal. « Je sais mais…
- Stella ?
- Je voulais le faire moi-même. Lorsqu’elle j’étais petite, il n’y avait jamais de gâteau pour moi… Les sœurs se contentaient de mettre une bougie sur les parts de cake. Je voulais juste que…
- Qu’elle sente que c’était un jour important pour toi aussi. Que quelqu’un s’en souciait. » La jeune femme acquiesce. « Tu l’as fait. Et elle a l’air de s’être bien amusée… Pourquoi vous n’iriez pas vous préparer toutes les deux pendant que je range un peu ?
- Je ne sais pas ce que je ferais sans toi. » Stella considère la bougie rose pailletée qui attend d’être posée au sommet du gâteau et allumée. « Je ne sais pas ce que j’aurai fait sans toi, cette année. »

Une semaine plus tard, Mac sourira en regardant la photo encadrée sur son bureau. Une petite fille en robe verte sur les genoux de sa mère, attablée devant un énorme gâteau au chocolat au sommet duquel brille une bougie. Séléna tente vainement d’attraper la petite flamme vacillante pendant que Danny et Flack redoublent d’effort pour lui expliquer comment la souffler. Adam, Sid, Hawques et Lindsay lui offrent des sourires radieux. Le cliché est peu de travers, mais ils sont tous là. C’est tout ce qui compte.


Et voilà...c'était le dernier chapitre ! Epilogue à suivre bientôt...

C'est quand bientôt????


Non plus sérieusement ce chapitre était extra. Bien que le fait qu'elle ne considère pas plus Mac m'attriste un peu mais bon, Brandon est le père de son enfant, je présume que ceci explique cela.


Vivement l'épilogue en tout les cas.

Un mot "superbe" !!!! Ta vraiment un don pour écrire t'es histoires, elles sont passionnante du début a la fin (quoi que, j'ai pas lu la fin !!! ) Montre le nous en mettant une suite ! mdr :merci:

Le cliché est peu de travers, mais ils sont tous là. C’est tout ce qui compte.

Cette phrase-ci m'a littéralement achevée! Oui, c'est tout ce qui compte

Ta fic est plus que splendide

vraiment super ta fiction ! il me tarde de lire l'épilogue !!

Mac est tellement attentioné dans cette fic J'ai tellement aimé, j'ai hâte de lire l'épilogue!!

Jersey_07 a écrit:

Le cliché est peu de travers, mais ils sont tous là. C’est tout ce qui compte.

Cette phrase-ci m'a littéralement achevée! Oui, c'est tout ce qui compte

Ta fic est plus que splendide

moi aussi, cette phrase m'a boulversé, ta fic est magnifique, j'en avais les larmes aux yeux je n'ai pas de mots ...c'était waouh !!!

mac est super dedans, attentionné et tendre, je le voudrais bien à moi

espérons que dans l'épilogue il aura le droit à un petit bisou (sur la bouche le bisou, ben oui je suis , un vrai donc ...) ou alors que séléna l'appelle papa, ça serait trop mimi, en tout cas j'attend avec impatience.

j'adore ces suites !!!! elles sont sueprbes !

j'attend avec impatience ton épilogue !

Et puis, Log (très mauvais jeux de mots à mettre sur le compte d'une grosse fatigue ) Le voici le voilà, le fameux épilogue tant attendu ! Fallait que je vous le poste, je pars après demain m’enterrer en auvergne – bonne lecture !

- Je m’attendais pas à toi – Patrick Bruel

J'y pensais comme on rêve
J'en rêvais sans y croire
Entre ces coeurs en grève
Et ces histoires "pour voir"


« Arrête, Léna. » Mac retient difficilement les petites mains poisseuses qui tentent de lui agripper les cheveux. Dans ses bras, l’enfant s’agite et donne des coups de pieds lui signifiant qu’elle souhaite vivement être posée à terre. Mais il sait qu’à la seconde même où les petites tennis de toile rouge auront touché le gazon, Selena, alias Léna, va se mettre à courir à droite et à gauche. Elle a commencé à marcher il y a à peine quelques mois mais elle est plus vive qu’une anguille… La suivre dans ce grand espace tient de la séance de marathon. « Mama ! » L’attention de la fillette est momentanément accaparée par la silhouette de sa mère qui se profile à quelques pas d’eux. « Mama mama !!! » Elle agite les bras, comme un supporter miniature et pousse des cris de joie qui résonnent dans le grand ciel bleu de mai. Il devrait lui dire de parler moins fort mais il sait que c’est peine perdue… il n’y parviendra pas.

J'ai posé mille questions
A mon coeur, à ma tête
J'ai planté l'vieux garçon
Au milieu d'ses "peut-être"

« C’est bon, Mac. Tu peux la poser… » Stella les rejoints, les yeux un peu rougis et ses doigts jouant nerveusement avec son pendentif. Elle embrasse la joue sucrée de sa fille, la prend dans ses bras, enfouit son visage dans le petit ventre rond de l’enfant. Fait semblant de la dévorer, plus pour cacher ses larmes qu’autre chose. « Non ! Non ! » Léna proteste vigoureusement entre deux éclats de rire et sa mère finit par la poser par terre. « Ne t’éloigne pas trop. » Recommande-t-elle, mais la brunette s’élance gaiement sur ses petites jambes potelées, sans même un regard en arrière. Et Stella devine déjà ce qu’elle va ressentir le jour où son bébé devra prendre son envol…

Et puis j'ai vu ta tête
Un clown aux yeux qui brillent
Des chagrins dans les fêtes
Et ton rire qui rougit

Si forte d'être fragile
Tes peurs après la nuit
Les princesses que j'ai lues
Etaient moins farfelues

« Ça va ? » La voix tiède de son coéquipier, meilleur ami, et accessoirement, parrain de sa fille, la tire de sa rêverie. Solide comme un roc, Mac Taylor n’a jamais failli dans aucun de ces rôles au cour des ans. La gorge un peu serrée, la jeune femme cherche sa main et se serre contre le torse rassurant. « J’ai du mal à croire que cela fait déjà deux ans…
- C’est passé vite, c’est vrai. Tu as été très occupée, il faut dire. » Ce disant, il désigne la petite Léna qui joue à cache-cache avec un pigeon. « Tu m’as bien aidée. Et je ne t’ai jamais assez remercié pour ça…
- Tu n’as pas à le faire. C’est un honneur. De pouvoir veiller sur vous.
- Brandon t’estimait énormément. Et… je crois qu’il n’aurait pas pu trouver mieux que toi, dans ce rôle-là. » Elle le regarde dans les yeux, et il constate à quel point sa fille lui ressemble un peu plus chaque jour. « Nous n’aurions pas pu trouver mieux. » Ils restent un instant silencieux, les yeux rivés sur la pierre tombale qui luit au soleil. Les lettres dorées sont un peu ternies par les intempéries qui ont secoués les deux dernières années, mais on lit très clairement ‘Brandon Walsh. Mort comme il avait vécu : en héro.’ En dessous, quelqu’un avait récemment fait ajouter ‘Père et ami regretté’.


Soudain, un petit visage rieur apparaît à côté de la stèle grise – Un éclat de rire et un ‘Coucou’ résonnent dans l’immensité du cimetière puis les boucles noires redisparaissent. Une brève seconde seulement. ‘Coucou, Mamac !’ Les adultes ne peuvent retenir un sourire devant l’appellation. Le jeu dure quelques minutes, puis Mac rattrape sa filleule avant qu’elle n’entreprenne d’escalader la tombe. « Allez, viens, terreur, on rentre.
- Maison ?
- Oui, sourit Stella, on rentre à la maison. »

Tous ces jours plus pareils
Tous ces matins parfaits
Où tes yeux me réveillent
Dans un rire un secret
J'm'attendais pas à ça

Et vous, alors ? Vous vous attendiez à ça ? Merci à toutes, d’avoir pris la peine de lire, de laisser de gentils commentaires et de m’encourager à poursuivre…

A poupi27 :

Citation :

espérons que dans l'épilogue il aura le droit à un petit bisou (sur la bouche le bisou, ben oui je suis, un vrai donc ...) ou alors que séléna l'appelle papa, ça serait trop mimi, en tout cas j'attend avec impatience.

Et bien, j’espère que tu n’es pas trop déçue… J’ai beau être plutôt fleur bleue, assez Smack (quoiqu’étrangement, de moins en moins), je n voulais pas dénaturer la série et trahir le travail des scénaristes – qui réussissent avec brio depuis 5 saisons à osciller doucement entre l’amitié et plus ‘si affinités’… En plus, je ne le sentais pas trop ce baiser, je ne sais pas pourquoi. Ça aurait fait bizarre. Désolée. Maintenant, comme pour un épisode, à toi d’interpréter les choses comme tu le sens…
Quant à appeler Mac 'papa', cela me semble impossible... Pour ça, il faudrait que quelqu'un lui donne l'exemple et je ne vois pas Stella présenter Mac comme le 'père' de sa fille... Je pense qu'elle continuerai à se référer à Brandon comme 'papa', auprès le de Séléna. Mais ce n'est que mon avis. Et comme c'est aussi ma fic, j'ai fait mon choix !


A Jersey O7 :

Citation :

Le cliché est peu de travers, mais ils sont tous là. C’est tout ce qui compte.
Cette phrase-ci m'a littéralement achevée! Oui, c'est tout ce qui compte

Thank you very much ! J’espère que la suite a été à la hauteur !

A Aerogirl :

Citation :

Non plus sérieusement ce chapitre était extra. Bien que le fait qu'elle ne considère pas plus Mac m'attriste un peu mais bon, Brandon est le père de son enfant, je présume que ceci explique cela.

Cf voir les explications données à Poupi… Sérieusement, au départ j’avais l’intention de sortir les violons, avec une jolie déclaration d’amour et un baiser ;.. Mais en find e compte, ce n’est pas sorti. Peut-être que les scénaristes ont ‘tué’ le ship en se concentrant uniquement sur Danny et Lindsay… Je ne sais pas. Désolée pour toutes les lectrices dépitées !


Comme je le disais plus haut, je pars en Auvergne. J’ai plein de fics entamées dans mon disque dur mais je ne sais pas si je pourrais les finir un jour… Je ne sais pas non plus si vous voulez que je les poste malgré tout ? A vous de voir !

t'inquiète pas l'épilogue était très beau, tu as su reprendre l'esprit de la série et je t'en félicite

j'espère pouvoir lire prochainement une autre de tes fictions car elles sont très réussies.

en croisant les doigts pour que tu redeviennes smac afin de combler la plupart d'entre nous, mais en tout cas bravo, c'était une très belle histoire.

merci


:merci:

j'adore cette chanson de Patrick Bruel ! bonne idée de la placer dans ta fiction !!

l'épilogue est très beau !
j'ai beaucoup aimé ta fiction ! très bien écrite, agréable à lire... vivement de te lire à nouveau !