Je suis pleine de surprises XD. Bon voilà la suite de ma fic ( désolée pour le temps mais elle m'était un peu sortit de la tête). J'espère qu'elle va vous plaire avec l'apparition de mon petit chouchou =).
--------------------------------------------------
Chapitre 7: Dans le bureau mal-éclairé flottait l’odeur âcre du sang. Lorsque Stella Bonasera pénétra par la porte vitrée, ces yeux se posèrent immédiatement sur la moquette gris perle, tachée d’une épaisse flaque de sang coagulée. Avec le temps, la scientifique avait su s’habiter à cette ambiance morbide. Valise en main, elle s’approcha du bureau de bois noir d’où dépassait une main amochée. Jay Miller était étendu de tout son long, une plaie béante au niveau du front. Après avoir enfilé une paire de gant, elle retourna le cadavre encore tiède. Sa chemise de soie blanche était déchirée à plusieurs endroits. De petites gouttes gravitationnelles avait séché ici et là ce qui interpella la jeune femme. Du bout des doigts, elle déboutonna le vêtement et découvrit le torse puis l’abdomen du mort. Sa peau était lisse et dure comme du marbre. Aucune contusion ni marque.
Stella: « Ce n’est pas normale » dit elle pour elle même.
Des bruits de pas résonnèrent dans le couloir et un jeune homme à la bouille ronde et aux cheveux ébouriffés débarqua dans la pièce. Adam Ross était un petit nouveau sur le terrain mais son intelligence et son esprit espiègle étaient devenu indispensables sur certaines enquêtes.
Adam Ross: « Salut la compagnie. »
Bonasera ne quittait pas des yeux le torse découvert de la victime. Devant l’indifférence de sa collègue et supérieur, le jeune scientifique ravala une blague qu’il s’apprêta à lancer. Posant sa mallette d’investigation à quelques mètres de lui, le technicien de Phœnix s’approcha du corps.
Adam: « Un problème ? »
Posant un regard tout autour de lui, Ross dut ravaler une bile amer qui lui montait dans la gorge. Dans son labo de verre et d’acier, seules les odeurs de formol et de désinfectant venaient titiller son odora. La vue et l’odeur du sang lui faisait regretter de s’être proposé sur le terrain. Afin de s’ôter de la tête une idée aussi peu encourageante, il se concentra sur la masse bouclée que formait la chevelure de Stella.
Stella: « Pourquoi le tueur s’est-il embêté à marquer une femme vivante et consciente alors qu’il avait un cadavre à quelques mètres. Ce n’est pas logique il aurait du s’en prendre à Miller, c’était beaucoup plus simple… »
Adam: « Il n’a peut-être pas eu le temps, il comptait peut-être le faire après avoir tuer la femme ? »
Elle hochait la tête peu convaincue. En presque dix années de carrières dans la scientifique, elle avait appris à penser comme un malfaiteur. Rare étaient ceux qui prenaient leur temps, beaucoup cédaient à la précipitation. Le temps était la clés de leur liberté; une seconde pouvait suffire pour les envoyer derrières les barreaux. Voilà pourquoi la plupart choisissaient les issues les plus faciles. Dans ce cas, le meurtrier dérogeait à la règle.
Stella: « Oui peut-être »
La scientifique se releva sans prévenir bousculant Adam au passage. Après s’être excusée, elle contourna le bureau pour inspecter la pièce. Le peu d’objet présent jonchait le sol. Elle remarqua un peu de sang sur un coupe papier quelle avait trouvé sous le bureau de Montgomery. Était-ce l’objet dont le tueur s’était servi pour marquer la jeune femme ? Nan, il y avait trop peu de trace sur la ’garde’. Bonasera soupçonnait cet objet d’avoir été en contact avec le sang du tueur. L’une des deux victimes auraient très bien pu s’en servir comme arme défensive. Glissant l’indice dans un petit sac frappé aux initiales de l’équipe, elle se promit de l’analyser en priorité.
De son coté Adam étudiait le bac du broyeur à papier. D’après ce que lui avait dit Flack, le ménage avait été fait une ou deux heures auparavant. Ross jugeait étonnant que la machine contienne autant de document. Le technicien poussa un soupire à l’idée de devoir reconstituer une dizaine de document qui n’avaient peut-être aucun rapport avec l’enquête. Parfois, il se demandait bien pourquoi il avait choisit cette voie. Il était intelligent et aurait sûrement pu s’engager dans une orientation moins prenante. Il aurait pu devenir médecin avec de belles horaires fixes et un salaire dix fois plus élevé. Mais un tel emploie ne pouvait pas satisfaire sa curiosité