Bonjour à toutes, je vous propose une autre fic, d'un genre diffèrent des autres.
Pas d'enquetes, juste nos experts. Mais pas tous.
C'est le point de vue de Stella durant toute la fic.
Ce sera du Smac, friendship ou plus que ça, vous verrez
Disclaimer: Aucun personnages ne m'appartiens et ne touche rien en écrivant cette fic.
Merci à Ma poupi, pour son temps passée à me corriger
Voici donc le début:
Un petit coup de blues
Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas envie de rentrer chez moi.
Sans doute à cause de l’enquête sur laquelle je travaille.
Une femme retrouvée morte chez elle.
Elle vivait seule, sans mari, sans enfant et personne n’a remarqué son absence.
C’est le facteur qui alerta la police, inquiet que son courrier s’entasse.
Quand je suis arrivée sur les lieux, je me suis sentie mal.
J’ai dû retenir mes larmes. Personne ne devrait mourir seul.
Je me suis dépêchée de relever les indices et suis retournée au bureau.
Les indices ont dévoilé une mort naturelle.
Son enterrement a été organisé par la mairie. Il n’y avait personne pour y assister, sauf moi.
Je m’y suis rendue, je ne sais pas pourquoi, je ne la connaissais pas, mais c’est comme si, je me voyais en elle.
Nous avions le même âge. Elle n’avait plus de parents, ni de frère et sœur, ni de petit-ami, ni même d’enfant.
Elle avait travaillé dur toute sa vie. Elle était juge pour enfants. Ne sortait pas beaucoup, je l’ai vu en détaillant ses relevés de comptes, il n’y avait que des chèques correspondants à des factures.
Elle n’avait pas de vie sociale, en dehors de son travail. Tout comme moi.
Je me suis sentie proche d’elle, on se ressemblait.
Sa mort m’a mis un coup au moral, je me dis que ça aurait pu être moi.
C’est pour cela que ce soir, je rôde, dans les locaux.
Je passe devant le bureau de Mac, il est en pleine conversation avec la nouvelle laborantine.
Il ne rentrera pas seul ce soir, encore.
A vrai dire depuis un mois, il ne rentre plus jamais seul.
Il a trouvé chaussure à son pied, j’en suis ravie pour lui.
Il ne me voit pas passer et repasser devant son bureau, trop occupé.
Mais je ne lui en veux pas. Depuis qu’il l’a rencontré, ce n’est plus le même homme.
Il sourit de plus en plus. Ce sourire que moi seule arrivait à lui arracher, désormais c’est elle qui le fait sourire de cette façon. Et cette façon qu’il a de la regarder, me donne des frissons dans tout le corps.
Quand je le vois, mon cœur bat la chamade, mais depuis qu’il la côtoie, je n’existe plus pour lui.
Il passe devant sans un regard, ni même une parole.
Alors je retourne à mon bureau, tire les stores, et verse quelques larmes.
Puis après je me sens mieux.
J’ai juste besoin d’un peu de temps pour me faire à l’idée que Mac, mon ami, m’est quelque peu abandonnée.
Normale après tout je ne suis que son amie, rien de plus.
Je le regarde quitter son bureau, la nouvelle à son bras. Elle est collée à lui, la tête contre son épaule.
Et moi de loin, je bouillonne. Je serre le poing très fort. Je n’ai qu’une envie frapper mon poing contre ce mur.
Ce pauvre mur qui me nargue depuis si longtemps.
Une fois dans l’ascenseur, je regarde mon poing et au moment où celui-ci aurait dû rencontrer le mur, la nouvelle me rentre dedans.
J’essaie de ne pas tomber mais ma tête heurte le coin de la table.
Je saigne mais bizarrement, je ne sens rien.
Je rigole même. Cette douleur qui me transperçait le cœur a complètement disparu.
Je passe mon doigt sur mon arcade, je saigne.
Je devrais ressentir quelque chose mais je n’ai pas mal, je n’ai plus mal.
Elle s’excuse, me demande si ça va. Je lui réponds que oui.
Elle veut m’aider à me relever mais je décline son aide.
Je vais bien lui dis-je. Elle passe son chemin s’excusant une dernière fois.
J’essaie de me relever mais la tête me tourne et je me retrouve de nouveau au sol.
Je souris encore lorsque les portes de l’ascenseur se rouvrent sur un Mac tout sourire.
Il retourne à son bureau et en sort avec son portable en main. Je le regarde toujours en souriant.
En me voyant il s’arrête. Il fronce les sourcils.
Je le vois hésiter.
TBC...