Voilà donc la fin de cette fic.
Merci de l'avoir suivis
Je vous embrasse toutes très fort.
Pour ce passage je remercie Ma Poupi qui m'as trouvé une super citation
Voici donc la suite:
Je sursaute, comment sait-il que j’étais ici ?
Il se tourne vers moi.
« - Votre parfum Stella, je sais quand vous êtes dans la pièce. »
Je rougis. Il tapote le canapé et m’y installe.
« - Vous n’arrivez pas à dormir ? »
« - Non. »
« - Ce n’est pas la télé qui… »
« - Non, non rassurez-vous. »
Je me mets à regarder le film, puis au bout de quelques minutes je ferme les yeux.
Soudain ma tête atterrit sur l’épaule de Mac.
Je me réveille en sursaut.
« - Excusez-moi, je… »
« - C’est rien Stella. Si poser votre tête sur mon épaule, vous permettez de dormir, faites le. »
« - Non, je ne veux pas vous déranger. »
« - Stella, si je vous le propose c’est que cela ne me dérange absolument pas. »
Il me sourit et je repose ma tête sur son épaule.
Je sens la fatigue m’envahir de suite.
Je ne me rappelle plus de rien, juste que le lendemain, je me suis réveillée dans mon lit.
Comment suis-je arrivée là ? Aucune idée.
Je me lève et sens immédiatement la bonne odeur de café et de croissant.
Je m’installe à table, il me sert une tasse, tout en m’offrant un croissant.
Je le remercie d’un sourire.
« - Vous ne vous êtes pas levé plus tôt, exprès pour aller acheter des croissants quand même ? »
« - Si. »
« - Et vous n’en mangez même pas ? »
« - Non, je n’aime pas trop ce qui est à base de beurre. »
« - Vous les avez donc achetés exprès pour moi ? »
Il rougit, qu’il était adorable lorsqu’il rougissait de cette façon.
Je pourrais rester des heures à le regarder.
Mais comme il se sent vite gêné, je détourne le regard ne voulant pas le gêner davantage.
Une fois le petit déjeuner engloutit, je file dans la salle de bains.
Mais une chose à laquelle, il n’a pas pensé en me ramenant ici c’est que je n’ai rien pour me laver.
« - Mac je suis désolé de vous embêter avec ça mais je n’ai rien pour… »
Il me tend un sac, plein de produits de maquillage, de produits de douche, de shampooing.
Il y a même une brosse à dents et du dentifrice.
Je le regarde ébahie.
« - Je…Heu…J’ai pensé à ça cette nuit et…Et comme je ne connais pas vos goûts, j’ai pris un de chaque. »
Il est vraiment adorable, il a pensé à tout.
« - J’aurais pu retourner chez moi, vous savez ? »
« - Oui en effet mais… J’avais peur que vous ne vouliez plus revenir ici après. »
Oh, c’est donc ca ! Il tient vraiment à moi et ça me fait chaud au cœur.
Je lui dépose un baiser sur les lèvres.
« - Merci. Dis-je. »
Je file me préparer et une fois prête, nous partons au travail.
Je passe toute la journée dans son bureau, il m’a interdit de faire quoi que ce soit tant que ma mémoire me ferait défaut.
Alors je me contente de faire la paperasse qu’il cumule depuis des semaines.
Je dois avouer que cela n’est pas excitant mais au moins, j’ai le plaisir de passer ma journée avec lui.
A midi nous sommes sortis manger rien que tout les deux.
Je suis super heureuse, j’ai même peur de retrouver la mémoire.
Peur de me rappeler des détails sur lui, sur moi, sur nous, qui me ferait le repousser.
Mais là pour le moment, je ne pense à rien d’autre qu’à lui et moi.
Je me sens si bien dans ses bras, je suis en sécurité comme dans un cocon, rien ne peut m’arriver.
Au fur et à mesure des semaines, je parviens à me rappeler de petits moments.
Mais bizarrement c’est souvent des moments où nous sommes qu’à deux.
La fois où nous avons été voir ce concours canin, la fois où il m’a apporté un café alors que mon appart’ avait brûlé, la rose qu’il m’avait offerte.
Bref tous ces moments, me rapproche encore plus de lui.
Puis plus d’un mois après, ma mémoire est complètement revenue.
Lorsque je lui annonce, je lis dans ses yeux la peur.
Il doit avoir peur que je le quitte.
Je me dois de le rassurer.
Je lui demande de s’assoir.
« - Tu me quittes c’est ca ? »
« - Mais non ! Idiot, comment après tout ce que nous avons vécu, je pourrais te quitter ? »
« - Ce qui s’est passé avant ton accident… »
« - C’est de l’histoire ancienne Mac. »
« - Pas pour moi, tu aurais pu mourir Stella… »
Je pose ma main sur sa joue.
« - Je vais bien maintenant. »
Je l’embrasse pour lui faire comprendre que je ne souhaite aller nulle part que dans ses bras.
Je lui souris et me lève.
Je lui tends la main et le conduis vers la chambre.
Je suis décidée à lui faire comprendre que désormais nous serons deux et qui sait peut-être qu’un jour nous serons trois ou même quatre.
NULLE PAROLE N’EST NÉCESSAIRE ENTRE DEUX CŒURS QUI S’AIMENT.
FIN