Hurt [drama/ship + enquête]

Hello tout le monde !!!

Allez, c'est parti... Je me lance ! Voilà donc le début de ma première fanfic (je n'en avais encore jamais écrit, sur quelque sujet que ce soit...)

J'espère que ça vous plaira !

***
Toute l’équipe est mobilisée pour un after Pay up assez smacked, à l’image de l’ensemble de la saison 5… Avec également pas mal de DL et beaucoup de friendship.

Après la mort d’Angell et la fusillade au bar, Mac s’est juré de faire payer les responsables. Mais tout se complique lorsque son enquête solo tourne au drame…

Disclaimer : Bien sûr, malheureusement, les personnages ne m’appartiennent pas… Je prends quelques libertés vis-à-vis de l’épisode Pay up…

***




Prologue

Mac regardait la neige tomber sur New York, couvrir la ville d’un épais manteau blanc. Il regarda, au pied des grands immeubles, le petit bar où toute l’équipe avait l’habitude de se retrouver de temps en temps. Il n’avait rouvert que depuis peu, ayant subi d’importants dommages lors de la fusillade. Mac ferma les yeux.
Cela s’était passé plusieurs mois auparavant mais il se souvenait parfaitement de ce soir-là… Il était tard. Le matin, Angell était décédée, abattue lors d’une opération qui avait mal tourné. Ils voulaient lui rendre un dernier hommage. Stella avait donné rendez-vous à toute l’équipe au bar après le boulot. Mac, après avoir longtemps hésité, les y avait rejoints. Il était entré dans le bar, avait croisé le regard de Stella. Elle lui avait sourit timidement, le temps pour lui de voir ses yeux verts briller. Elle était heureuse qu’il soit venu… Tous étaient restés silencieux pendant quelques instants, puis elle avait levé son verre…
« A Angell… Une de ces rares personnes à avoir touché chacun d’entre nous… Un excellent flic, c’est vrai, mais surtout une formidable amie… »
Elle avait dit quelques mots… Dehors, une voiture avait ralenti en passant devant le bar. Le passager avait abaissé la vitre. Stella avait poussé un cri.
En l’espace d’un instant, l’enfer s’était déchaîné autour d’eux. Les vitres avaient volé en éclats, les balles avaient fusé, ils s’étaient tous jetés à terre… Lorsque le silence était revenu, Mac avait cherché Stella du regard. Il s’était approché d’elle pour s’assurer qu’elle n’avait rien. Il l’avait aidée à se remettre debout, puis ils s’étaient précipités dehors, mais trop tard. La voiture avait déjà disparu.
Tout s’était passé extrêmement vite et ils n’avaient pu que constater les dégâts. Ce jour-là, Mac s’était juré de faire payer les responsables…
La neige tombait de plus belle. Mac soupira, jeta un coup d’œil à la photo qu’il tenait entre ses mains. Il attrapa un dossier sur son bureau, qu’il glissa dans son sac, avec la photo, puis il enfila sa veste et se dirigea vers l’ascenseur. En traversant le labo, il aperçut Stella discuter avec Adam… Elle le vit, détourna le regard.
Lorsqu’il arriva dans la rue, il inspira profondément. Il sentit l’air glacial s’engouffrer dans ses poumons, ferma les yeux. Ce soir-là, tout serait fini…

***




Chapitre 1

Lindsay ne pouvait s’empêcher de sourire. Danny était assis dans son fauteuil, dans la chambre, tenant tendrement leur petite fille dans ses bras. Plus elle le regardait, plus elle se sentait fondre d’amour pour lui. Elle avait eu très peur après l’attaque, lorsque, alors que chacun se relevait au milieu des débris, Danny, lui, avait été incapable de bouger. Elle s’était précipitée vers lui, l’avait pris dans ses bras. Elle s’était senti défaillir quand, plus tard, à l’hôpital, il avait éclaté en sanglots, prenant subitement conscience d’avoir perdu ses jambes, provisoirement… ou définitivement.
Elle le regardait bercer doucement sa fille. Elle savait que ce qui lui faisait le plus mal, c’était de se sentir incapable de les protéger correctement, elle et leur petite Lucy. Il craignait de faire un mauvais père, un mauvais mari… Elle avait beau tenter de lui faire comprendre qu’il n’avait rien à se reprocher et qu’il restait toujours le même, il demeurait sombre, triste. Et pourtant, cette fois, il souriait, tendrement.
Elle s’approcha de lui, vint poser un baiser sur sa joue, s’assit sur le lit, à côté de lui.
« Ca faisait longtemps que je ne t’avais plus vu ce sourire… Je désespérais… » souffla-t-elle en posant sa main sur celle de son compagnon.
« C’est à cause d’elle… » rétorqua-t-il gentiment en lui désignant la fillette endormie entre ses bras.
Lindsay posa sa tête sur l’épaule de Danny. Elle murmura… « Sois patient… Je suis sûre que tout redeviendra comme avant. Tu seras fort pour elle… n’est-ce pas ? »
Il se tourna vers elle, la regarda. Elle était belle. Belle et amoureuse. Il pouvait le lire dans son regard. Il ajouta… « Et pour toi !... » Lindsay sourit. Il l’embrassa.
Finalement, Danny avait couché Lucy dans son berceau et était parti prendre une douche. Lindsay alla s’asseoir dans le canapé du salon et attrapa un magazine, qu’elle feuilleta pendant quelques instants, avant de s’endormir.
Ce fut la sonnerie de son portable qui la tira de sa somnolence. Machinalement, elle se leva, se dirigea vers le buffet sur lequel était posé son téléphone, décrocha.
« Monroe… »
« Linds’ ? »
« C’est moi, oui… Que se passe-t-il Stella ? »
« Lindsay… Préviens Hawkes… et Flack… Qu’ils viennent sur la scène de crime. »
La jeune femme, encore mal réveillée, se frotta les yeux, fronça les sourcils.
« Stella, qu’est-ce que… ? »
« Vite, Lindsay ! Je n’ai pas le temps de t’expliquer… Pas le temps de les joindre. Appelle-les ! »
Lindsay fit quelques pas dans l’appartement. Le ton pressant de sa collègue la déroutait.
« Attends, attends Stella ! Tu as vu l’heure qu’il est ? C’est si important ? Où es-tu ? Que t’arrive-t-il ? »
« A moi, rien. Ce n’est pas moi… C’est Mac. »
« Mac ? Mais… »
Stella avait raccroché. Lindsay se rua dans la chambre alors que Danny sortait de la douche. Comme elle attrapait nerveusement une veste dans la penderie, il la taquina…
« Héla, héla… Que t’arrive-t-il tout d’un coup ? Tu crois que je vais te laisser filer aussi vite sans une explication ? »
Mais il redevint sérieux sous la violente répartie de sa compagne.
« Ce n’est pas le moment, Danny ! Dépêche-toi de prendre ton téléphone et appelle Hawkes, et Flack. Dis-leur de se rendre immédiatement à l’hôtel, sur la scène de crime. »
« Hey… Qu’est-ce qu’il se passe ? »
« Je n’en sais rien, et c’est bien ce qui m’inquiète ! J’ai eu Stella. C’est elle qui m’a dit de les appeler. Elle avait l’air complètement paniquée. J’ai cru comprendre qu’il y avait un problème avec Mac… »
« Ah ça… C’est sûr qu’après leur petite discussion d’hier… »
« Danny ! le coupa Lindsay brutalement. Garde tes commentaires pour le moment ! Appelle les autres immédiatement ! Moi, je file là-bas… J’ai peur que Stella ne fasse une bêtise. »
« Du genre… ? »
« Du genre perdre patience et, sans nous attendre, foncer seule à l’aveuglette dans un traquenard… »
Sur ce, la jeune femme claqua la porte. Danny se jeta sur son téléphone et entra immédiatement le numéro de Flack.

***
Stella arriva enfin devant le bâtiment. Elle s’arrêta quelques instants, le temps de reprendre son souffle. Et de réfléchir, un peu…
En arrivant chez Mac, elle avait attendu de longues minutes devant sa porte avant de se risquer à sonner. Elle avait peur de sa réaction. Elle le voyait déjà entrebâiller la porte et la claquer quelques secondes plus tard, dès qu’il l’aurait aperçue. A vrai dire, elle ne s’attendait pas à une quelqu’autre réaction. Que faisait-elle là, après tout ? Suite à leur violente dispute, ils étaient partis, chacun de leur côté, ayant tous deux la ferme intention de ne revoir l’autre que si le boulot l’imposait. Et pourtant, quelques heures plus tard, elle se trouvait là, devant chez lui, espérant… Quoi au juste ? Lui expliquer plus calmement les raisons de son inquiétude, se rassurer en le voyant, ou peut-être tout simplement se réconcilier avec son meilleur ami sans avoir à attendre le lendemain…
Comme la porte ne s’était pas ouverte, elle avait sonné à nouveau. Elle avait attendu pendant plusieurs minutes encore mais rien ne se passait. Il n’était peut-être pas chez lui ? C’eût été étonnant : il n’était plus au labo et n’était vraisemblablement pas aller se balader dehors, par ce froid. Néanmoins, dans le doute, et se sentant soudain nerveuse, Stella avait attrapé son téléphone et tenté d’appeler Mac. Elle savait qu’il répondait toujours, où qu’il soit, même tard dans la nuit, et même après une violente querelle entre eux, car il craignait toujours que ce ne soit quelque chose d’urgent à propos du boulot.
Il lui aurait suffi d’entendre sa voix grave au bout du fil, quelques instants seulement, pour qu’elle se soit senti rassurée. Mais il n’avait pas décroché et son malaise avait encore grandi lorsqu’elle avait reconnu la sonnerie du portable de Mac, provenant de son appartement. Elle avait raccroché. Jamais il ne se séparait de son téléphone pour sortir. Il était donc là ? Elle s’était retournée vers la porte, énervée. Renonçant à la sonnette, elle cavait cogné violemment contre le bois. La porte s’était ouverte en grinçant sous le coup. Elle était entré. Tout était éteint. Posant instinctivement la main sur son arme, elle avait allumé la lumière, vu le portable posé sur la table du salon. Comme elle n’entendait aucun bruit, elle avait fait le tour de l’appartement. Il était vide. Elle avait commencé à paniquer mais tenté de se raisonner. Mac était un adulte responsable, et le meilleur flic et scientifique qu’elle connaissait. Que pouvait-elle craindre ? Il était sans doute sorti faire quelques courses et avait oublié son portable. Et pourtant, la porte… ? Il n’y avait pas de signe de fracture mais elle n’était pas fermée à clefs. C’est alors qu’elle avait vu, par terre, dans le salon, un petit bout de papier chiffonné. Elle l’avait ramassé, déplié, et avait senti la panique l’envahir en prenant connaissance du document. C’était une photo d’Angell, sur laquelle quelques mots avaient été écrits à l’encre rouge. Ce soir, l’hôtel, seul, sans arme. Faites ce que l’on vous dit. Pensez à elle… Elle avait regardé machinalement sur la table et vu le dossier Perth, ouvert à la page où se trouvaient rassemblées les photos des différents membres supposés du groupe.
Elle n’avait pas hésité plus longtemps. Elle avait récupéré le portable de Mac, quitté l’appartement, dévalé les escaliers en trombe. En débouchant dans la rue, elle avait jeté un coup d’œil à sa montre : 20h30, impossible de prendre un taxi, le trafic aurait été tel qu’elle n’aurait pas avancé. Elle s’était alors dirigée en courant vers la station de métro la plus proche, pour en ressortir trois quarts d’heure plus tard, à quelques centaines de mètres de l’hôtel où avait été découvert le corps de Vince Brimeson. C’est alors qu’elle avait appelé Lindsay, sachant que la jeune femme réagirait rapidement et ne lui poserait pas trop de questions. Elle avait été brève, sans doute un peu trop. Elle avait raccroché et repris sa course en direction de l’hôtel…

***
Elle inspira profondément. C’était maintenant ou jamais. Il était déjà 21h30. Elle regarda autour d’elle. La rue était peu empruntée, calme, presque silencieuse. Elle tendit l’oreille, espérant percevoir, au milieu des klaxons qui s’élevaient depuis les grandes artères, quelques rues plus loin, les sirènes familières des voitures de police. Mais rien. Aucun gyrophare à l’horizon. Lindsay avait certainement transmis son message, elle n’avait pas le moindre doute là-dessus, mais elle n’avait pas le temps d’attendre. Les autres arriveraient sans doute bientôt et viendraient l’aider, si nécessaire, mais d’ici là… Elle leva la tête vers l’immeuble qui se dressait devant elle. Aucune lumière n’était visible mais plusieurs fenêtres étaient entièrement masquées par d’épais volets. Elle baissa les yeux, porta son attention sur la porte, remarqua qu’elle était entrouverte. Sans plus hésiter, elle s’avança, se glissa derrière les barrières qui interdisaient au public de pénétrer dans l’hôtel, poussa la porte fracturée, se dirigea vers les escaliers.

***
Mac prit appui sur ses poignets et se redressa lentement. Il essaya de se mettre debout mais un coup violent dans les jambes lui fit perdre l’équilibre et il s’affala lourdement sur le sol. Il se retourna vers l’homme qui était en face de lui. Il avait son arme constamment braquée sur lui et se tenait trop loin pour que Mac, désarmé et affaibli, puisse tenter quoi que ce soit. La situation semblait bloquée. L’autre prit la parole.
« Alors, que décidez-vous, Monsieur le détective ? » dit-il avec un rire narquois. « Pour être franc, il est inutile de perdre du temps à songer à votre propre personne. Vous mourrez, quoi qu’il advienne. Néanmoins, vous pouvez à la rigueur choisir d’abréger vos souffrances… Et puis, ce n’est pas comme s’il n’y avait que votre misérable petite vie qui fût en jeu en ce moment… Pensez à elle, aux autres. Seriez-vous réellement prêt à risquer leurs vies à tous pour quelques informations ? » Comme Mac se taisait, il poursuivit. « Eh bien… Je croyais que vous seriez plus éloquent ! On m’avait rapporté que certaines personnes vous étaient chères, et qu’il aurait été regrettable de leur faire du mal,… mais mes informations étaient visiblement erronées. » Il marqua une pause puis, sur un ton menaçant… « Je repose ma question, une toute dernière fois… Me donnez-vous ces noms ? »
Mac toisa la brute qui se tenait face à lui. C’en était fini. Sauf un miracle, Mac Taylor serait mort dans au plus une dizaine de minutes. Il ferma les yeux un bref instant et vit sa vie défiler devant lui. Son enfance peu palpitante, la guerre, Claire, sa mort tragique… Et l’après. Son boulot qui était devenu la seule chose à donner un sens à sa vie… Personne ne se soucierait de sa mort. Il n’y avait personne qu’il regretterait. A moins que… ? Soudain, devant lui, apparut le visage d’Angell. Combien de fois celle-ci avait-elle été pleurée, regrettée ? Elle qui n’avait pourtant pas rejoint l’équipe depuis bien longtemps… Mac songea ensuite à Sid, son vieil ami, à Hawkes, à Adam, ce grand gamin qu’il aimait bien au fond, à Danny et à Lyndsay , et à leur petite Lucy dont il avait accepté d’être le parrain, à Flack, dont il avait sauvé la vie une fois déjà et qui avait besoin de tout son soutien après le décès brutal de sa compagne… Il songea à Stella, à leur dernière dispute… Finalement, elle aurait eu raison, comme souvent… Et ils n’auraient même pas eu le temps de se réconcilier… En fait, il y avait tant de choses qu’il aurait voulu faire. Dans son esprit, tout était soudainement chamboulé. Comment avait-il pu penser un seul instant mourir en toute quiétude, sans rien laisser derrière lui ? Il sentit son estomac se nouer. Il n’avait pas peur de la mort, mais de cette exécution en règle dont il allait faire les frais… La mort aurait pu venir, tant qu’elle ne laissait pas le temps de penser… Mais cette fois…
Mac rouvrit les yeux, releva la tête. Quelques instants seulement avaient passé qui lui avaient semblé une éternité. L’autre attendait toujours, son arme à la main.
« Les noms ! »
« Vous savez… Je pense que si je disais quoi que ce soit, même si c’était pour les protéger, les membres de mon équipe ne me le pardonneraient jamais… »
« Vous n’êtes pas sérieux ?... Nous les abattrons les uns après les autres, ou peut-être tous d’un seul coup, et vous savez que nous en avons les moyens !... »
« Ils préféreraient mourir que de me voir céder au chantage. »
« Nous les tuerons tous ! »
« Eh bien essayez… Ah, et n’oubliez pas de prévoir une petite armée si vous espérez les descendre, parce que, à trois ou quatre, vous n’avez aucune chance contre eux !... Et maintenant, tuez-moi si ça vous chante. Il est inutile de perdre votre temps, je ne parlerai pas… »

***
Un coup de feu. Une douleur aigüe. Le froid.
Mac s’effondra sur le sol carrelé, sentit sa tête cogner lourdement contre le dallage. Il ferma les yeux, les rouvrit et essaya de regarder dans la direction de son agresseur, mais sa vue se brouillait, il commençait à délirer. Il repensait une dernière fois à Stella, la revoyait, ses boucles brunes tombant en cascade autour de son visage. Il rêva qu’elle s’avançait vers lui et réussissait à empêcher l’autre brute de tirer. Mais il était trop tard. Trop tard pour changer les choses. Trop tard pour les rêves.
Mac sombra dans l’inconscience.

***

j'adore ce début, c'est vraiment génial !!

mais Mac .....! il va pas mourir hien ?!

la suite la suite

C'est super pour une première fic.

Mais, tu vas nous laisser Mac en vie, hein?

Hâte de lire la suite.

pour une première, c'est parfait, j'adoooooooooooooooooooore

Mac ne peut pas mourir hein!!!! tu ne vas pas nous tuer notre Macounet
pense un peu à Stella

la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite!!!!!!

très beau début

Hey ! Me revoilà

Je voulais vous dire un trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès grand merci pour vos coms super sympas et très encourageants !!!
J'ai stressé toute la journée... alors je suis vraiment super contente que ça vous plaise !

Et pour toi Melinda...

Citation :

pense un peu à Stella

Ne t'inquiètes pas... Je ne fais que ça !!!

Pour une premiere fic, c'est ... génial...

mais Mac est pas mort, j'espère... Et toute l'équipe va pas mourir ? ? ? ? Ca fait peur sinon...


LA SUITE LA SUITE LA SUITE

C'est encore moi...

En fait, je ne tiens pas à la tentation de vous mettre la suite dès ce soir... Donc voilà le chapitre 2, pour votre plus grand plaisir je l'espère !




Chapitre 2




« Lindsay ! »

La jeune femme se retourna et aperçut Flack et Hawkes qui marchaient rapidement vers elle.

« Danny nous a prévenu. Enfin… Il a essayé de nous expliquer. Qu’est-ce qu’il se passe en fait ? Il nous a parlé de Mac, de Stella… »

« Stella voulait que vous la rejoigniez ici. Elle m’a appelé tout à l’heure, elle était en train de marcher je ne sais où dans New York, de courir même. Elle avait l’air très inquiète. Enfin, je ne sais pas vraiment, disons qu’elle m’a inquiété en tout cas… »

« Ok. Et où est Stella maintenant ? » demanda Flack machinalement.

« Je… » Lindsay ne savait pas quoi dire. Elle avait espéré sans trop de conviction que Stella les attendrait en bas de l’immeuble, mais la scientifique n’était visible nulle part. Elle regarda Hawkes, qui haussa les sourcils. Tous connaissaient le tempérament plus qu’impulsif de leur collègue lorsqu’elle se laissait entraîner par ses émotions. Ils en avaient d’ailleurs fait l’expérience quelques mois auparavant. Flack laissa échapper un juron.

« Et merde… Dans quoi est-elle allée se fourrer ? »

Lindsay prit une profonde inspiration puis attrapa le gilet pare-balles que lui tendait Hawkes. Elle l’enfila, vérifia que son arme était bien à sa ceinture, puis elle fit signe aux deux autres d’y aller. Ils commençaient à monter l’escalier lorsqu’ils entendirent une détonation. Ils se regardèrent tous trois un bref instant et accélérèrent le rythme, se dirigeant avec prudence vers l’endroit d’où était provenu le coup de feu. Lorsqu’ils arrivèrent au quatrième étage, ils entendirent des cris. Flack ouvrit la porte, se glissa dans le couloir, fit signe à Hawkes et à Lindsay de le rejoindre. Le couloir était éteint mais il y avait de la lumière dans l’une des chambres qui se trouvait au bout. Avançant à couvert dans l’obscurité, ils s’approchèrent de la pièce. Ils n’entendaient plus de bruit. Arrivés au bout du couloir, ils pénétrèrent d’un coup dans la chambre, prêts à faire feu au moindre mouvement suspect. Mais à peine étaient-ils entrés que Lindsay retint un cri. Mac gisait par terre, inerte, au milieu d’une nappe de sang. Tandis que Flack veillait à ce que personne n’arrive, Hawkes s’agenouilla auprès de son patron. Aidé de Lindsay, il le retourna pour l’allonger sur le dos et l’ausculta rapidement.

« Il respire… Assez normalement. »

Il déchira la chemise ensanglantée pendant que Lindsay allait chercher dans la salle de bain un gant, de l’eau chaude, du savon et des bandages.

« Ca ira… » assura-t-il pour calmer l’inquiétude grandissante de la jeune femme. « La balle est entrée par le côté et ressortie. Elle n’a fait que traverser la chair, n’a atteint aucun organe… La seule chose qui pourrait être inquiétante, c’est l’épanchement sanguin. Je vais nettoyer sommairement la plaie. Pendant ce temps, appelle l’hôpital. Qu’ils envoient une ambulance. Tu viendras ensuite m’aider à lui faire un bandage. »

Lindsay acquiesça et s’exécuta.

***


Elle se débattit avec rage, parvint à mettre à terre l’un de ses adversaires, mais le second s’empara d’elle aussitôt. Lui tirant les bras vers l’arrière, il la plaqua violemment contre le mur. Elle trembla au contact glacial des parpaings nus contre son visage. Puis elle sentit l’autre lui placer un morceau de tissu sur la bouche et le nez… Elle reconnut immédiatement l’odeur âcre qui émanait de l’étoffe : chloroforme ! Ne pas respirer ! Surtout, ne pas…

Mais c’était trop tard. Sa vue commença à se brouiller, ses jambes se dérobèrent sous elle. Il n’y eut bientôt plus que cet épais voile noir… Puis plus rien.


***


« Mac ?... »

« Danny ? »

« Hey ! Comment allez-vous, patron ? »

Mac cligna des yeux, regarda autour de lui. Des murs et des draps blancs, des appareils de soins… L’hôpital… Comment était-ce possible ? Il se revoyait dans cette chambre, avec l’autre en face de lui qui n’avait qu’à appuyer sur la gâchette pour le tuer. Il entendait encore le coup de feu résonner dans sa tête. Il se retourna vers le jeune homme qui se tenait assis à côté de lui.

« Danny… Je ne veux pas de questions, juste une réponse : je… ne rêve pas ? »

Danny ne put s’empêcher de sourire devant l’air visiblement inquiet de Mac.

« Non, patron… Vous êtes bien là, en chair et en os. On dirait que ça vous attriste ! »

« Non, ce n’est rien… Juste que… Hell, comment est-ce possible ? Il m’a tiré dessus à bout portant ! »

« Hmm… Vous savez, Mac, je ne voudrais pas vous décevoir, mais comme blessure de guerre, vous auriez pu mieux faire : la balle est passée sur le côté, sans aucun risque ou presque. Vous vous en tirez avec un beau trou ! »

« He ? »

« Ben oui… Sheld’ a juste eu à stopper le début d’hémorragie. Bon, vous étiez dans les pommes, mais ça c’est normal. Vous étiez juste en état de choc. »

Hawkes rentra dans la chambre à ce moment-là.

« Hey boss, ça va ? »

« Parfaitement bien, doc, juste une légère douleur dans le flanc. »

Regardant à travers la fenêtre, Mac vit qu’il faisait jour.

« Quelle heure est-il ? »

« 8h… 8h15. »

« Danny, vous ne devriez pas être chez vous, plutôt qu’ici ? Et Lucy ? »

« Ne vous inquiétez pas, Lindsay la garde. Elle avait besoin de se reposer un peu après les évènements d’hier soir. Elle m’a dit d’attendre que vous soyez réveillé pour rentrer et qu’elle irait bosser après. Flack a sans doute dû lui tenir compagnie. Il fallait qu’il vienne prendre deux ou trois trucs chez moi, et je pense qu’il avait besoin de parler un peu. Je m’en veux de ne pas avoir été là hier soir… »

« Il n’y a pas de raison… Et puis, vous êtes convalescent, vous êtes tout excusé. D’ailleurs, il n’y a rien eu d’extraordinaire finalement. Je serai sorti d’ici ce soir… Bon, et sinon, dois-je en conclure que vous laissez Stella bosser toute seule au labo ? Je sais que je lui en veux pour hier, mais de là à lui faire ça ! »

Danny baissa la tête à la remarque de son patron. Il se tourna, regarda Hawkes. Ce-dernier observait Mac avec une expression désolée. Voyant les mines sombres de ses deux détectives, Mac oublia son ton joyeux dans l’attente d’une explication.
« Qu’y a-t-il ? Hawkes, qu’y a-t-il ? Qu’ai-je dit ? »

« Patron, vous devez savoir que… Stella n’est pas au labo. »

« Eh bien !... Pourquoi cela ne m’étonne-t-il pas ?... Miss Bonasera n’en fait qu’à sa tête, voilà tout ! Après ce qu’il s’est passé ces derniers mois, vous devriez avoir l’habitude ! Et je dois avouer que, la connaissant, j’ai dû la vexer suffisamment hier pour qu’elle m’en garde rancune pendant quelque temps… »

Les deux autres se regardèrent encore, avec toujours la même expression étrange sur le visage.

« C’est pas ça Mac… Stella n’est pas au labo, elle n’est pas chez elle, personne ne parvient à la joindre. »

Mac commença à sentir l’inquiétude monter en lui. Mais il ne voulait pas y laisser libre cours.

« Allons donc. Elle sera sortie et n’a pas envie de répondre au téléphone, qu’en sais-je ? »

« Mac… Hier soir… Est-ce que vous vous souvenez de ce qui vous est arrivé ? »

Il fronça les sourcils. Il s’en souvenait parfaitement, oui. Il mettrait du temps avant de parvenir à oublier, si jamais il y parvenait un jour, mais il ne tenait pas à en parler. Hawkes poursuivit.

« Mac… Hier soir, Stella a appelé Lindsay, vers 21h, 21h30… Elle lui a demandé de me contacter, ainsi que Flack, et de nous dire de venir à l’hôtel… Celui où vous étiez. C’est Danny qui nous a appelés et Flack et moi avons rejoint Lindsay devant le fameux hôtel… où elle pensait vraisemblablement retrouver Stella. »

Le sourire moqueur de Mac avait maintenant totalement disparu de son visage. Il gardait les sourcils froncés, les yeux perdus dans le vague. Chaque mot de Hawkes le rendait un peu plus grave.

« Comme Stella n’était pas en bas, nous avons laissé les deux policiers qui nous accompagnaient en bas et nous sommes entrés. C’est là que nous avons entendu un coup de feu. Nous sommes montés, vous avons trouvé étendu dans une chambre, le seul endroit éclairé de tout l’hôtel. Vous étiez blessé. Nous vous avons apporté les premiers soins et avons contacté une ambulance. Etant donné que ça tournait mal, nous avons fait également venir un détachement de la police. Lorsqu’ils sont arrivés et vous ont eu pris en charge, nous avons fouillé toutes les pièces de chacun des étages, les unes après les autres… »

« Mac… » poursuivit Danny, « Lindsay m’a appelé, quatre heures après qu’ils vous aient trouvé. Pendant tout ce temps, ils avaient fouillé l’hôtel de fond en comble. Il n’y avait personne d’autre. »

« Nous n’avons pas trouvé la moindre trace de Stella, à part… Ca. »

Hawkes posa sur le lit un sac plastique dans lequel était emballé un téléphone. Mac attrapa le sachet.

« C’est mon… »

« Avec les empreintes de Stella dessus. » le coupa Danny.

« Flack l’a trouvé deux étages plus haut, dans un couloir. »

Comme Mac ne disait rien, Hawkes prit une profonde inspiration…

« A plusieurs endroits dans l’immeuble, à côté de l’endroit où vous étiez mais aussi dans les couloirs entre le 4ème et le 6ème étage, il y avait des traces de sang, par terre et sur les murs… »

Mac leva la tête, fixa Hawkes.

« Il y avait le sang de deux hommes… et celui de Stella. »


***


Le taxi pila pour ne pas renverser l’homme qui venait de s’engager sur la route à quelques mètres devant lui. Il invectiva le jeune inconscient mais celui-ci ne se retourna même pas et continua à marcher nerveusement dans Manhattan. Il jetait fréquemment de discrets coups d’œil dans les rétroviseurs des voitures pour s’assurer que personne ne le suivait. Il tourna au coin d’une rue et sortit son portable.

« Salut mec ! J’arrive. Je suis là dans cinq minutes. »

« Ok Alf. Personne ne t’as vu ? »

« Tu me prends pour qui ? »

« Héla, doucement frérot ! Je retire ce que j’ai dis, mais tu fais gaffe. A tout de suite. »

La conversation fut coupée et il marcha encore pendant quelques minutes, avant de s’arrêter au pied d’un petit immeuble…


***

Ce chapitre est tout aussi captivant que le premier. Ouff, mac s'en est bien tiré mais maintenant, c'est le sort de Stella qui m'inquiète.

J'ai très très envie de connaître la suite. Bonne continuation pour l'écriture. Et aussi, merci d'avoir eu pitié de tes lectrices et d'avoir posté la suite maintenant.

Merci d'avoir eu pitié de nous.... C'est bon Mac est sauvé, mais maintenant c'est Stella...

LA SUITE LA SUITE LA SUITE (c'est qui le prochain ?? XD XD)

C'est vraiment captivant et très très bien écrit.

Je suis fan!

Vivement la suite

ouf Mac ça va ... mais maintenant c'est Stella qui m'inquiète,
qu'est ce qui en ont fait? où elle est ?

c'est toujours aussi bien en tout cas

j'adore, cette suite est sublime
heureusement que Mac va mieux, mais Stella c'est ça que tu appelle penser à elle
j'ai vraiment peur pour elle

sinon, moi JE SUIS FAN c'est pour cela que je te dis

Merci Selenia

Bravo Selina, sincérement pour une première fic s'est super réussi, !

Je suis contente que Mac aille mieux, mais alors je suis méga méga inquiète pour Stella

J'espère de tout coeur que elle va s'en sortir

Et puis..... Moi aussi je réclame une suiiiite

Wow !!!
C'est génial que vous accrochiez ! Ca me fait super plaisir !!!

Eh oui, Mac a l'air de s'en être pas mal tiré, mais.. En ce qui concerne Stella, je ne peux rien vous promettre...

Vous aurez la suite demain, un chapitre au moins, sans doute deux... Mais en attendant, le boulot m'appelle !

A une prochaine !

deux super chapitres !!
Vivement la suite

Haaan Mais C'est Hyper Stressant !!

punaise désolée poiur le retard mais qu'st ce que tu nous fais à Stella toi ?

et mon pauvre tit Mac

sinon ba j'accorche vachement bien ave ta fic !! on s'y croirait (dans la série)
t'ecris super bien !!
c'est hyper important de trouver LE bon mot, le bon terme pour chaque impression, sentiments, événement, description et toi t'as ien saisi ça et tu t'en sors super bien dans le domaine je trouve !!

oh et j'ai ADORE la scene de Danny et Lindsay avec Lucy ... yen aura d'autres ?

et y aura une titite suite ?

Et voilà la suite...

Je ne me rends pas bien compte de la portée de mes mots donc je préfère ne pas prendre de risques et prévenir : pour les âmes innocentes, mieux vaut peut-être ne pas lire...

Pour tous les autres, j'espère que ce chapitre vous plaira !


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Chapitre 3



Les portes de l’ascenseur étaient à peine entrouvertes qu’il se rua à l’extérieur. Il traversa le labo, se dirigea précipitamment vers son bureau. Il ôta sa veste, la jeta sur le sofa, puis il se mit à chercher un dossier dans son tiroir. Lindsay frappa doucement à sa porte et elle entra avec Hawkes. Elle regarda son patron d’un air ennuyé. Craignant sa réaction, ne sachant pas vraiment quoi dire, elle l’interpela doucement…

« Que faites-vous ici Mac ?... Vous avez pris une balle il n’y a pas 12 heures de cela… Vous devriez encore être à l’hôpital à l’heure qu’il est ! »

Il fronça encore les sourcils, leva la tête, prêt à laisser exploser la rage qui l’envahissait. Cependant, il reprit son calme en voyant l’air réellement affligé de sa jeune collègue…

« Vous perdez votre temps, Lindsay… Vous me connaissez assez, je pense, pour comprendre que je ne puisse pas me trouver ailleurs qu’ici en ce moment… et certainement pas à l’hôpital ! Je n’ai rien ! Demandez à votre mari, c’est lui-même qui me l’a fait remarquer ! Et quand bien même… nous avons un meurtre à élucider et Stella … »

« … à retrouver dans les plus brefs délais. Je sais tout cela Mac. Nous le savons tous. Et nous ne prendrons pas de repos avant de l’avoir retrouvée, saine et sauve ! »

Elle soupira.

« Je sais que vous voulez arrêter ces salauds… Mais vous n’obtiendrez rien en laissant libre cours à votre fureur. Gardez les pieds sur terre, Mac ! C’est tout ce que nous vous demandons… Et surtout, n’oubliez pas que vous n’êtes pas seul, que nous sommes une équipe !... »

Il ferma les yeux. Combien de fois avait-il entendu Stella lui dire ces mêmes mots ? Pas plus tard que la veille, elle les lui avait répétés encore. Il fallait maintenant que ce soit Lindsay qui s’en charge… Il retint une larme de rouler le long de sa joue.

« J’essayerai de m’en souvenir, Lindsay… » murmura-t-il en baissant les yeux. Puis il s’assit à son bureau.

« Mis à part cela, vous vouliez me voir pour une raison particulière ? » Il se tourna vers Hawkes qui était resté légèrement en retrait. « Sheldon ? »

Ce-dernier s’avança vers Mac et lui tendit une pochette cartonnée.

« C’est ceci que vous cherchiez ? »

Son patron prit le dossier et l’ouvrit nerveusement…

« Le dossier Brimeson.. Je n’avais pas pensé que c’était vous qui l’aviez… Où en êtes-vous ? Est-ce que nous avons des éléments nouveaux ? »

Mais Hawkes n’avait rien d’heureux à annoncer à Mac.

« Non, patron. Rien dont vous ne soyez déjà au courant, sinon le rapport sur la disparition de Stell’… Après vérification, le sang trouvé à l’hôtel, autre que celui de Stella, est le même que celui que nous avions prélevé sur le corps de notre dernière victime, Vince Brimeson… Les deux affaires sont liées, c’est indéniable. Mais je pense que vous le saviez déjà, mieux que moi… »

« Qu’insinuez-vous, Sheldon ? »

« Mac… Vous étiez dans l’hôtel… Vous cherchiez forcément quelque chose en rapport avec l’affaire Brimeson ! »

Mac se taisait. Lindsay continua calmement.

« Vous devez tout nous dire, Mac… C’est important ! Vous savez que nous ne sommes pas là pour vous juger… et vous n’avez rien fait de mal. Mais il faut que l’on retrouve Stella ! Ils ont déjà essayé de vous tuer, même s’ils ont incroyablement manqué leur coup… Ils sont dangereux. Si elle est entre leurs mains, je ne donne pas cher de sa peau ! »

Elle s’approcha, posa ses mains sur son bureau, le fixa jusqu’à ce qu’il lève la tête vers elle et croise son regard.

« Faites-le pour elle Mac !… »


***


Malgré les quarante centimètres de neige qui étaient tombés en l’espace de quelques jours, New York grouillait comme à son habitude. C’était à peine si l’épais manteau blanc étouffait quelque peu les klaxons qui résonnaient sans discontinuer. Partout, des embouteillages dans les rues et des trottoirs envahis de femmes et d’hommes d’affaires, courant d’une réunion à une autre, prenant parfois le temps d’avaler un café noir avant de poursuivre leur route. Comme chaque jour de l’année, l’agitation était à son comble.

Le laboratoire de la police scientifique ne faisait pas exception et toute l’équipe de Mac Taylor travaillait d’arrache-pied pour essayer de savoir ce qui avait pu arriver à leur collègue… Sur le terrain ou au labo, chacun s’efforçait de dénicher un indice qui permît de retrouver Stella. Mais les heures avançaient, et aucun ne progressait…


***


« Mac ! Venez vite ! C’est grave… »

Mac releva la tête. Adam se tenait dans l’encadrement de la porte, le regard perdu, affolé. Mac suivit le laborantin jusqu’à son poste de travail, essayant de comprendre ce qui se passait.

« Qu’y a-t-il Adam ? Vous avez trouvé quelque chose ? C’est à propos de Stella ? »

Adam venait d’entrer son mot de passe dans l’ordinateur, l’écran s’alluma. Le jeune homme eut une hésitation, ne sachant quoi répondre à Mac. Il hocha simplement la tête. Comme il allait cliquer pour ouvrir une fenêtre, il retint sa main un instant, murmura…

« Patron… Etes-vous sûr que vous voulez… ? »

Mac regarda le technicien. Dans les yeux d’Adam se lisait une désolation immense. Il posa tendrement sa main sur l’épaule du jeune homme, pour tenter de le calmer, mais lui-même ne parvenait plus à se défaire de la peur qui l’étreignait. Finalement, il fit signe à Adam d’ouvrir la fenêtre.

Il regarda un bref instant la photo qui s’afficha et vacilla, horrifié, dégoûté. Il ferma les yeux, sentit la nausée l’envahir… Lorsqu’il eut quelque peu retrouvé ses esprits, il se força à rouvrir les yeux et se tourna vers l’écran.

« Je suis désolé, Mac… » souffla Adam en baissant la tête.

« Vous n’y êtes pour rien… S’il doit y avoir un responsable ici, c’est moi, moi uniquement… »


***


Flack klaxonna furieusement. Malgré son gyrophare allumé et son alarme sonore enclenchée, il ne parvenait pas à avancer au milieu des embouteillages. Il lui tardait pourtant d’être arrivé !

Lorsque Mac l’avait appelé, une demi-heure plus tôt, il était en train d’interroger les personnes habitant à proximité de l’hôtel où Stella avait disparu. Personne n’avait rien vu. Aucun indice. Il fulminait. La scientifique était une excellente amie et la savoir en danger, si peu de temps après avoir perdu Jess, le mettait hors de lui… En entendant son portable vibrer, il avait coupé cours à la conversation dans laquelle il était engagé et avait décroché. Mac lui avait dit qu’ils avaient du nouveau, qu’il fallait qu’il vienne au labo dès qu’il le pouvait, et il avait aussitôt rappliqué, sentant à la voix de son supérieur qu’il se passait quelque chose de grave…

Il appuya encore une fois sur le klaxon, augmenta le volume sonore de son avertisseur. Les trois voitures qui se trouvaient devant lui daignèrent enfin se décaler légèrement sur leur gauche et il parvint à s’infiltrer entre celles-ci et la file de droite. Un quart d’heure plus tard, il arrivait enfin en vue du labo. Il laissa sa voiture en bas de l’immeuble et se précipita dans l’ascenseur.


***


Stella était allongée sur un lit, les poignets attachés aux montants, entièrement nue, dans une chambre aux murs lézardés qui menaçaient de s’écrouler. Son corps était couvert de bleus, de plaies. Elle avait le visage meurtri, les yeux fermés, laissant échapper ses larmes.
Adam cliqua pour faire défiler les photos. Sur la suivante, on voyait un homme cagoulé, debout à côté du lit, en train de détacher sa ceinture. Il s’en servait ensuite pour battre Stella, qu’un deuxième homme, masqué également, maintenait par les chevilles, lui rendant toute défense impossible. L’on voyait encore les deux hommes se pencher sur elle, monter sur le lit…

Les photos apparaissaient à l’écran, les unes après les autres. Toujours plus dégoûtantes. Sur la dernière, Stella se tenait recroquevillée sur elle-même, assise à même la terre, au milieu de mauvaises herbes et de débris en tous genres, son corps pâle et nu se détachant sur le fond rouge sang d’un mur de briques. Sa tête était enfouie entre ses bras, ses longs cheveux bouclés lui cachant le visage, le mouvement torturé de ses doigts trahissant sa souffrance… Un dernier clic et les photos laissèrent la place à quelques mots, écrits en rouge sur un fond noir : Vous l’aurez cherché…

Mac jeta un coup d’œil instinctif vers la porte, s’assurant que personne d’autre n’avait assisté au visionnage. Puis il porta son regard sur les personnes qui se tenaient devant lui. Danny serrait Lindsay contre lui. La jeune femme avait failli quitter la salle en apercevant la première photo. Elle gardait les yeux baissés, choquée, écœurée. Danny, Hawkes et Sid respiraient nerveusement, se jetant de brefs coups d’œil, tout aussi horrifiés. Quant à Flack et à Adam, ils ne parvenaient qu’avec peine à retenir leurs larmes. Ce fut Flack qui rompit le silence. Perdant soudain toute retenue, il hurla…

« Bande de salauds ! »

Et il s’effondra en pleurs sur une chaise. Lindsay murmura...

« Comment peuvent-ils faire ça ?... Et à Stella… C’est tellement répugnant… Je… »

Elle ne parvint pas à terminer sa phrase. Danny la serra un peu plus fort contre lui.

« Mac… » demanda le jeune homme, comme pour se rassurer lui-même, « on les retrouvera n’est-ce pas ? On va leur faire payer pour ça ? »

« Pourquoi Stella ? Pourquoi elle ? Est-ce qu’elle n’a pas déjà suffisamment souffert ? »

Lindsay s’était tournée vers Mac, comme dans l’attente d’une réponse. Mais Mac se taisait. Il ne parvenait pas à se défaire des images horribles qu’il venait de voir. Il se sentait anéanti, et totalement impuissant. Lindsay avait entièrement raison… Stella avait déjà bien assez souffert par le passé. Il la revoyait, quelques années plus tôt, lorsqu’il l’avait trouvée inanimée dans sa chambre, à côté du corps de Frankie. Il revoyait aussi la douleur sur son visage, quelques mois auparavant, alors que l’homme qu’elle aimait comme un père venait de mourir entre ses bras. Chaque fois, elle avait été brisée, et chaque fois elle en était ressortie plus forte. Mais Mac savait que sous l’armure apparente de sa collègue se cachait un cœur et un corps bien fragiles… Il avait peur. Peur pour elle, de ne pas avoir su la protéger. Peur d’être incapable de lui redonner confiance lorsqu’ils la retrouveraient…

Ce fut Adam qui ramena tout le monde à la réalité. Séchant ses larmes, il se tourna vers les autres…

« Il faut la retrouver ! Il n’y a pas de temps à perdre… ces enfoirés sont capables de tout ! Il faut la tirer de là ! Nous devons la retrouver, c’est quand même notre boulot, non ? »

Comme Mac restait silencieux, Danny prit les choses en mains.

« Ok, guys… Adam, tu files sur ton ordi ! Tu me visionnes ces horreurs autant de fois qu’il le faudra, tu me trouves un indice qui permettrait de la localiser !... Hawkes, Linds, vous me passez le dossier Brimeson au peigne fin et vous récoltez toutes les infos que vous pouvez trouver concernant les deux mecs qu’on voit sur les photos. Les deux affaires sont liées, c’est évident. Il faut savoir combien ils sont, qui ils sont, où ils sont ! Don, tu ratisses la zone autour de l’hôtel : si vous êtes arrivés avant le coup de feu, ils n’ont pas pu emprunter l’escalier normal ni sortir par la porte, vous les auriez obligatoirement vus… Ils ne se sont pas évaporés ! Tu questionnes le voisinage, tu inspectes l’arrière-cour de l’hôtel… Il faut qu’on sache comment ils ont pu quitter les lieux !... Quant à moi, je vais voir ce que je peux tirer du portable de Mac !... »

Il avait été direct, clair, concis,… brutal. Tous avaient écouté, sans rien dire. Ils le regardaient maintenant avec une expression étrange. D’une voix tendre mais triste, il ajouta…

« Allez les gars… Pour Stella ! »

Ils hochèrent la tête et quittèrent la salle, les uns après les autres, pour se mettre au travail. Bientôt, il ne resta plus que Sid et Mac.

« Mac… ? »

Sid s’était approché de lui, avait posé la main sur son épaule, dans un geste réconfortant, mais Mac ne bougeait pas. Il regardait dans le vide, fronçait les sourcils, semblait torturé. Sid connaissait bien cette expression sur le visage de son ami, il ne l’avait que trop souvent vue, quelques années auparavant, lorsque Claire était tragiquement décédée.

« Mac… On se connaît depuis longtemps, vous et moi… Je sais que vous en pensez bien plus que vous ne dites… »

Mais l’expert se taisait toujours, le regard perdu.

« Mac ?... Je ne veux pas vous reprocher quoi que ce soit mais…comment se fait-il que vous ayez été présent ce soir-là à l’hôtel ? Ce n’était pas qu’un hasard !... Vous nous cachez quelque chose… »

Mac murmura quelques mots que Sid ne parvint pas à entendre. Puis il se redressa, s’appuya sur le dossier de sa chaise, ferma les yeux.

« Sid… Ils vont la retrouver ? »

Mac rouvrit les yeux, regarda le légiste, implorant.

« J’en suis persuadé. »

Le détective acquiesça et enfouit sa tête dans ses mains, sentant les larmes lui monter aux yeux.

« Pourquoi vous êtes-vous encore cherché querelle hier ? »

Mac ne répondit pas tout de suite. Il ne voulait pas répondre. Il se souvenait parfaitement de la dispute, il s’en rappelait les moindres détails…


***

poignant ... intense... triste... beau

voila tous els mots qui m'on traversé l'esprit quand j'ai lu cette superbe suite

j'angoisse a mort pour Stella
pauvre Mac ...
pauvre Don ...
Pauvre Linds...
Puavre Danny ...
Pauvre Sheldon ...
comment ils vont faire ???


j'ose reclamer la suite !!
c'est sublime continue comme ça !!!!!!!!!!!!

Ouah... Ca fait chaud au coeur de s'entendre dire ça ! Merci beaucoup Alixmarion !!!

La suite ne tardera pas, c'est promis, mais là faut que j'aille bosser... A dans quelques heures alors !!!

Bande de s****ds comment il peuvent faire sa à Stella, je suis d'accord avec Lindsay elle n'a pas assez souffert ?
J'espère qui vont vite la retrouvé !!!!!!!

Je ne donne pas cher de leurs peau quand l'équipa va les retrouvé

Moi aussi j'ose réclamer une suiiite :d

de rien ça venait du fond du coeur

une suite dans quelques heures ???
pas de problemes
j'attends !!!!

mais srx ta fic punaise !! les mots me manquent !!
c'est telllement ...
tu decris tellement bien les sityuations les persos, les evenements c'est tellement bien ecrit
bon t'auras compris que je suis faaaaaaaaaaaaaaaaan

Super suite, je suis de plus en plus accroc à ta fic. C'est super bien écrite et ça décrit bien ce que les personnages doivent ressentir.

J'espère qu'ils paseront un sale quart d'heure quand nos csi les auront retrouvé

BANDE DE Qu'est ce qu'ils ont osé de faire à Stella !!!!!

J'en connais un qu'il va falloir retenir quand ils vont retrouver ces


Pauvre CSI tout triste... Enfin d'un côté c'est normal....

ces s******** ont osé lui faire ça à notre chère Stella
j'ai vraiment peur pour elle
le CSI est tout triste, et Mac qui arrive même plus à dire quelque chose

j'aimerais pas être à la place de ces deux hommes quand ils les retrouveront

très belle suite,triste, déprimante mais tellement sublime et émouvante, j'en reste sans voix
Selenia je n'ai qu'une chose à dire

impatiente de lire la suite