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 Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]

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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 16:05

Notes de l'auteur :

Arrow Fic ship DL et légèrement Smac
Arrow "Prisonnier du passé" est la suite de "l'Innocence Assassinée" où Danny, le pauvre chou, en bave sacrément. Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Oui, il n'a vraiment pas de chance !!! snif snif Mais il n'y a pas que lui qui trinque cette fois-ci !!!

Arrow Rating : Déconseillée au moins de 15 ans pour présence de scènes violentes.

Arrow L'histoire comporte au début deux enquêtes : d'un côté Danny, Don et Sheldon et de l'autre Mac, Stella et Lindsay. Adam et Kaile font des apparitions.
Mais très vite la situation va se compliquer avec une troisième affaire et une fois celle-ci résolue, pour parfaire le tout, il y en aura même une quatrième !!!! lol! Oui, je sais, je suis folle ! :safapa: geek
Bon, entre deux j'accorde quand même aux personnages quelques brefs moments de répit. lol!
Arrow Dans cette troisième partie des personnages et des événements des deux premières fics réapparaissent.



Résumé de "Comptes à rebours"

Spoiler:


Dernière édition par Lindsay le Dim 29 Nov - 23:18, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 16:12

Résumé de "L'Innocence Assassinée"

Spoiler:

DISCLAIMER: Les personnages et les événements des zods de CSI NY ne m'appartiennent pas.... merci à CBS de me les prêter !! Mais Cécilia, Emily, Sanchez, Rodriguez, Jack ... et toutes les catastrophes, les malheurs et la peine de Danny et des autres personnages dans cette fic m'appartiennent !!! lol!

RESUME : Tandis que Mac, Stella et Lindsay enquêtent sur le meurtre d'un riche promotteur immobilier, le reste de l'équipe doit élucider ceux de deux jeunes membres de gang de Harlem. Cette affaire se révélera plus que compliquée, mettant en danger la vie de nos héros qui devront tout faire pour éviter qu'une nouvelle guerre des gangs ne débute. Et comme si cela ne suffisait pas toute l'équipe devra affronter les agents des affaires internes pour soutenir Danny, rattrapé par son passé, et le sauver des griffes de Hilborne.....
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 16:12

Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Untitl11

Chapitre 1


Samedi 15 juillet.

6 h 00. Danny fut réveillé, une fois de plus, par la sonnerie retentissante de son portable. Il se frotta les yeux et les ouvrit difficilement jetant un coup d’œil sur l’heure. Seulement, contrairement à d’habitude, ce matin, il répondit à l’appel, se leva, s’habilla et partit rejoindre les lieux du crime qu’on lui avait indiqués sans râler et sans maudire l’inventeur de ce foutu appareil qu’était le téléphone ! De même, sur la route, étonnamment, il resta très calme face aux multiples indélicatesses des automobilistes New-yorkais et aux embouteillages, qui ne cessaient de croître, dans les grandes avenues, à cette heure pourtant bien matinale. Oui. Danny semblait de bonne humeur.

Tout ceci pouvait manifestement s’expliquer par l’excellente soirée qu’il avait passé la veille avec une certaine Lindsay Monroe. En effet, après l’enquête éprouvante de ces deux derniers jours, celle-ci était venue le voir à l’hôpital où il rendait visite à son frère. Là, elle lui avait ouvert son cœur et lui avait prouvé qu’elle tenait à lui autant qu’il pouvait tenir à elle. Après ces doux aveux, le jeune homme avait emmené la demoiselle dans un petit resto italien bien sympathique, le Next Door, dans Greenwich Village.

La lumière tamisée, les plafonds ornés de vieilles poutres en bois et l’espace restreint conféraient à ce petit restaurant une ambiance tout à fait particulière et chaleureuse. Des petites bougies se consumaient au centre des tables voilées de petites nappes rouges tandis que quelques notes de musique s’envolaient au dessus de ceux qui étaient venus apprécier les qualités gastronomiques de l’endroit. Et quoique les spaghettis et les pizzas y fussent délicieux, Danny et Lindsay n’avaient pu finir les plats qu’ils avaient commandés. Il était en face d’elle. Elle était en face de lui. Ils se tenaient et se caressaient la main au dessus de la petite nappe rouge et c’est tout ce qui comptait. Ils avaient rêvé de ce moment privilégié depuis déjà bien longtemps sans jamais oser se l’avouer. Et cette fois, ils pouvaient pleinement profiter de la présence de l’autre. Danny usa, bien sûr, de son humour habituel pour faire rire la jeune femme et, durant cette soirée merveilleuse, leurs regards n’avaient cessé de se croiser se révélant tantôt pétillants de joie, tendres ou passionnés.

A la sortie du restaurant, le jeune expert avait raccompagné Lindsay jusque chez elle. Une fois arrivés, Danny descendit de voiture pour lui ouvrir la portière. Lindsay en fut d’ailleurs bien étonnée et ravie. Elle ne pensait pas que Danny puisse être aussi attentionné. C’est sur le seuil de la porte d’entrée de l’immeuble que prirent fin ces fabuleux moments. Ils se quittèrent alors sur un baiser aussi long que langoureux, se serrant l’un contre l’autre. En effet, la jeune femme n’avait pas souhaité aller plus loin pour l’instant. Elle n’avait pas eu besoin de le dire, Danny l’avait deviné. Il n’insista d’ailleurs pas, connaissant les tourments qui avaient secoué le cœur de celle qu’il aime ces trois dernières semaines. Il lui fallait du temps et il le comprenait. Pour elle, il saurait être patient. Il s’en alla alors non sans lui lancer un dernier regard amoureux et un petit signe de la main.

Et maintenant, il était là, au volant de sa voiture, se dirigeant inexorablement vers les lieux d’un crime pour débuter une journée qui allait, une fois de plus, bouleverser la vie de chacun de nos experts. Mais, ne se doutant de rien, il était heureux et cela faisait un moment qu’il n’avait pas éprouvé cette sensation. Oui, il avait passé une très agréable soirée et il en avait savouré chaque instant. Ça y est. Il arriva enfin. Hawkes et Flack l’attendaient déjà. Il se gara, descendit de son véhicule et se dirigea vers eux, sa mallette à la main. Il avait décidément bien eu raison de profiter de cette soirée…

************************************************************

Harlem, 7 h 00

Le quartier de Harlem dans lequel avaient eu lieu les nouveaux homicides était l’un des plus pauvres de la ville. Il était connu pour être l’un des fiefs de la criminalité de Manhattan : prostitution, trafic d’armes, trafic de drogue et bien d’autres choses encore. Certains des vieux bâtiments qui longeaient la route étaient couverts de Graffitis. Des sans abris étaient couchés sur les trottoirs. Les dealers et les prostitués qui y circulaient d’ordinaire avaient fui l’arrivée de la police. De nombreux badauds se pressaient autour de la scène de crime tandis que d’autres observaient le spectacle depuis leurs fenêtres. Beaucoup parmi ces personnes semblaient ne plus avoir de lueur d’espoir dans les yeux. La précarité et les turpitudes de la vie le leur avaient volé.
Danny passa sous la banderole jaune « Crime Scene – Do not cross », montra son insigne aux policiers qui étaient sur place puis s’approcha de Hawkes et Flack qui l’attendaient sur le bord de la route.

Danny, gaiement et souriant : Salut les gars ! Vous savez que vous m’avez tiré du lit alors que je bossais pas ce matin ? Mais vous avez de la chance, j'vous en veux pas.
Sheldon : Salut Danny. j’suis étonné là, t'es à l'heure, t’as l’air bien réveillé et même de bonne humeur !
Flack, intrigué : C'est vrai ça, ça cache quoi ce sourire béat ?
Danny, souriant : Rien du tout. J'me suis simplement levé du bon pied (s’adressant à Sheldon) Toi par contre t’as pas l’air d’avoir dormi ton compte ! (le narguant, un grand sourire aux lèvres) Elle a l’air d’être sympa … Angie ! (lui faisant une tape dans le dos) En tout cas, félicitation, elle est très canon !
Flack, souriant et intrigué : C’est qui cette Angie ?
Sheldon : Bon, on est ici pour bosser, pas pour débattre de ma vie sentimentale ! Alors on s’y met Messieurs !
Danny : Comme tu veux. J’disais ça comme ça, juste pour parler !
Sheldon , regard en coin vers Danny : Ouais, ouais, c’est ça !
Danny, redevenant sérieux : Alors qu’est-ce qu’on a ?
Flack : Un double homicide par arme à feu.

Les trois hommes se dirigèrent vers les deux victimes qui gisaient sur le trottoir. L’une d’elle était allongée sur le dos tandis que l’autre était face contre terre. Il s’agissait de deux jeunes black qui portaient à peu de choses près les mêmes vêtements : des jeans bleus délavés et amples, des baskets dernier cri, un T-shirt ainsi qu'une veste de sport noire. Un bandana noir recouvrait leurs cheveux et de grosses chaînes en or ornaient leur cou.

Danny et Sheldon enfilèrent leurs gants blancs. Flack, quant à lui, ouvrit son petit carnet pour leur rendre compte des informations qu’il avait pu recueillir avant leur arrivée.

Danny : Quelqu’un a vu quelque chose ?
Flack : Oh Oui, ça c’est sûr, seulement, la moitié des témoins se sont tirés avant qu’on arrive.
Sheldon : Et pour l’autre moitié ?
Flack : Et bien, l’autre moitié dit avoir vu un 4*4 noir avec des vitres teintées noires, arriver à vive allure et s’arrêter à côté des victimes. De là, quatre hommes cagoulés en sont descendus.
Danny, grimaçant : Pas de bol. On pourra pas compter sur des portraits robots. Et après ?
Flack, montrant les victimes : Après, ils ont fait feu sur ces deux types et sont repartis aussi vite !
Sheldon : Et quelqu’un a réussi à lire la plaque ?
Flack : non. Y avait aucune plaque.
Danny : ça m’étonne pas trop. Ça ressemble assez à un règlement de compte.
Sheldon : Faudra qu’on vérifie sur la route, il y a peut-être des traces de pneus.

Danny acquiesça puis les deux experts s’accroupirent chacun à côté d’un des corps et se mirent à examiner méticuleusement les victimes. Sheldon se chargea de celle qui était allongée face contre terre.
.
Sheldon (montrant une arme qu’il venait de trouver sur la victime) : Mais regardez moi ça !
Danny, tournant la tête vers lui : Sympa comme joujou.
Sheldon : Un Berreta 92, Messieurs.
Flack siffla puis ajouta : Mais dis moi t’en fais des belles découvertes ! Et toi Danny, t’as quelque chose du même style ?
Danny (trouvant également une arme) : Ouais, un peu. Ça a l’air d’une arme plus récente, un SIG.

Ils prirent des petits sachets plastiques et ils y mirent les armes avant de continuer leurs investigations. Sheldon retourna lentement le corps dont il s’occupait et fut effaré quand il vit à quel point la victime était jeune.

Sheldon : C’est qu'un gosse ! Il a quel âge 15, 16 ans à tout casser ! Qu’est-ce qu’il faisait avec cette arme sur lui ?
Danny , souriant : T’as remarqué les vêtements qu’ils portent tous les deux ? Pour moi, c’est clair, ils faisaient partie d’un gang.

Danny releva doucement les manches de sa victime et s’aperçut qu’elle avait, sur l'avant bras gauche, un tatouage.

Danny : Qu’est-ce que je disais ! (il y lu l’inscription) Et bien nous avons affaire à des fauves !

Sheldon et Flack le regardèrent avec une certaine incompréhension dans le regard.

Danny : Les Black Panthers. C’est le nom de leur gang !
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 16:13

Sheldon, relevant également la manche gauche du jeune garçon : Je crois que tu as raison. Il a le même tatouage lui aussi.
Danny (désignant de la main sa victime) : Celui-là doit avoir une vingtaine d’années.
Flack : Je suppose qu’on ne va pas tergiverser pendant des heures pour connaître la cause de la mort cette fois-ci !
Sheldon : Non, là, en effet, ça me parait assez clair, vu qu’ils ont au moins cinq balles chacun dans le corps.
Danny : Les tueurs ont du se servir d’armes automatiques. De toute façon, on fera les tests balistiques au labo pour connaître quelles armes ils ont utilisées.
Sheldon : Je n’ai pas trouvé de papier sur lui et toi ?
Danny : Non, moi non plus. Mais y a sûrement un des deux qui doit être fiché (Continuant de fouiller dans les poches, et sentant soudain qu’il touchait un papier)……. Par contre…. J’ai trouvé un papier plié …enfin ….plutôt chiffonné dans la poche droite de sa veste. (le défroissant délicatement) Il y a quelque chose d’écrit dessus. Ça ressemble à une adresse mais je n’arrive pas bien à la lire. Le papier est tâché de sang et l’encre a l’air de s’y être mélangée.
Sheldon : Une chose de plus pour le labo. J’vais voir sur la route pour les traces de pneus.
Danny : Ok. Moi je vais essayer de retrouver des douilles de balles intactes.

Sheldon et Danny se relevèrent. Sheldon se dirigea vers la route tandis que Danny scruta la façade du magasin qui était à côté d’eux. Celle-ci était couverte d’impacts de balles.

Danny : Vu le nombre d’impacts, ça ne devrait pas être trop difficile. Y en a bien une qui traîne à terre.

Ils s’attelaient chacun à leur tâche quand Danny et Flack remarquèrent une certaine agitation autour du périmètre de sécurité de la zone de crime. Ils s’avancèrent aussitôt pour se rendre compte de ce qu’il se passait. Trois jeunes Black d’une vingtaine d’années tous vêtus de la même façon que les victimes étaient en train de se quereller avec les forces de l’ordre.

Flack : Hey ! Qu’est-ce qui se passe ici ! Vous n’avez pas le droit d’avancer ! C’est une scène de crime !
L’un d’eux, qui semblait être le chef, lança : Hé mec ! Ce sont mes frères qui sont couchés là bas alors tu me dis pas ce que je dois faire ! Ok !
Flack : Ah ce sont tes frères ! Bah alors tu vas peut-être pouvoir nous expliquer ce qui s’est passé ?
Homme : Hé ! Tu m’as bien regardé. J’parle pas aux queufs.
Danny, s’avançant, sur un ton piquant : Tu vois, j’crois que ce serait bien si t’étais un peu plus coopératif avec nous parce que tout ça (désignant les victimes), ça sent pas très bon pour toi et ta bande de ptits copains. Qu’est-ce que c’est ? Une nouvelle petite guéguerre entre gangs rivaux ?
Homme : T’es qui toi pour me parler comme ça ?
Danny : Lieutenant Messer, police scientifique. Tu sais ce qu’on a retrouvé sur tes deux potes ? De jolis petits jouets, genre qui tirent des balles, tu vois ! Tu te promènerais pas avec un de ces joujoux sur toi j’espère !
Homme, écartant ses mains : Vas y ! Fouille mec ! J’ai rien à cacher ! Mais comme tu dis, ce sont mes potes et j’voudrais savoir ce qui leur est arrivé.
Flack : (montrant la scène de crime) C’est pas assez clair ce qui leur est arrivé ? Ils se sont fait descendre. (S’adressant à la bande). Mais vous n'auriez pas, par hasard, une vague idée de qui aurait pu faire ça ? (devant le silence des jeunes qui restèrent de marbre)… Vous pouvez peut-être au moins nous donner le nom de ces deux là !
Homme : Le ptit c’est Mike et l’autre c’est Marty
Flack : Mike et Marty comment ?
Homme : Carlson. Ils étaient frères.
Flack, un peu moqueur : Et ton ptit nom à toi c’est …. ?
Homme, se moquant à son tour : J’crois que j’suis dans vot' bottin, .
Flack , souriant : Ah tu veux dire que t’es fiché. Tu crois pas que ça irait plus vite si tu me le disais direct ?
Homme : Démerdez-vous. C’est vot’ boulot non ?
Danny : Et c’est qui le gang rival dans le coin ?
Homme : On n’a plus rien à vous dire. A part peut-être que ceux qui ont fait ça vont le regretter. Personne touche à un de nos membres. Ils ont bafoué l’honneur du gang.
Danny, exaspéré : Tu veux les venger, c’est bien ça ?Je te le déconseille. Parce que vous allez forcément nous trouver sur votre chemin !

L’homme toisa Danny du regard. Il fit signe à ses compères qu’il était temps de partir quand Danny les interpella.

Danny, exaspéré : Hey ! Tu veux que je te dise. T’es en train de nous sous entendre là que tu vas les venger.... mais est-ce que tu t’es demandé si t’avais pas ta part de responsabilité dans tout ça !
Homme, se retournant vers Danny : Fais gaffe à ce que tu dis mec !

Don commençait à regarder Danny, qui s’emportait, d’un œil inquiet et désaprobateur.

Danny, en colère : Tu vois ces mômes ! Ce ne sont plus que des corps inertes et sans vie et c'est comme ça que vous finirez. Tu crois vraiment que c'est ce dont ils rêvaient ! Ils auraient sûrement préféré terminer autrement ! Mais ils ont eu le malheur de te croiser. Ils t’ont suivi les yeux fermés parce que tu leur as promis monts et merveilles. Et maintenant…. qui va aller annoncer à leurs parents qu’ils n’ont plus de fils ? Toi peut-être ? Bien sûr que non. T’es trop lâche pour ça !
(L’Homme commençait à regarder Danny d’un air menaçant)
Danny : Tu vois les parents de ces gamins, j’suis sûr qu’ils se contrefoutent de l’honneur de ton gang !
Homme , sur un ton menaçant : J’crois sincèrement que tu devrais la fermer !
Danny , sèchement: J’ai fini.
Homme, regardant Danny de Haut en bas : Allez les mecs, on s'casse. Ça put le flic par ici.
Flack : Un dernier petit conseil : restez tranquilles ! (à Danny alors que les trois membres du gang s’éloignaient) Mais qu’est-ce qui t’as pris, bordel Danny ! Ils ne sont plus là de coopérer maintenant !
Danny : Ils n’auraient jamais coopéré de toute façon. (agacé) Non mais t’as vu à quel point ils étaient touché par la mort de leur soit disant « potes » !
Flack : J’crois que tu devrais te re-concentrer sur l’affaire.
Danny (soupirant) : J’fini avec les douilles et je demande qu’on nous emballe les corps.
Flack : Ok.

Pendant tout ce temps, Sheldon était allé examiner la route pour essayer de repérer des traces de freinage récentes. Il en trouva finalement une dont il prit des clichés.

Sheldon (à Flack) : De là où j’étais, ça avait l’air assez mouvementé. C'était qui ces types ?
Flack : C’était les autres membres du gang. Et toi t’as trouvé quelque chose ?
Sheldon : Oui. On n’a pas de plaque, mais au moins on saura avec quelle sorte de pneus ils roulent. Et puis regarde, j'ai trouvé des traces de peintures noires sur le poteau métallique là-bas (montrant le poteau) Avec un peu de chance, c'est notre 4*4 noir qui l'a heurté !
Flack : Génial ! Danny a demandé qu’on emmène les corps à la morgue. Moi j’vais aller interroger le voisinage voir si je peux récolter quelques infos sur les bandes rivales du coin et qui sait peut-être en savoir un peu plus les Blacks Panthers.
Sheldon : Ok. On ne va pas tarder à partir pour le labo.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 16:13

Chapitre 2



Appartement de Lindsay.


7 h 15. Lindsay fut réveillée par la sonnerie de son téléphone portable. Quand elle ouvrit les yeux, un petit sourire vint poindre sur le coin de ses lèvres. En effet, ses premières pensées s’envolèrent aussitôt vers un certain Danny Messer. Quelle soirée merveilleuse ils avaient passée ensemble la veille ! Elle soupira et se leva. Danny avait été tellement lui-même et quelqu’un d’autre à la fois. Il l’avait taquinée et parfois même agacée gentiment, comme à son habitude, mais il s’était montré également compréhensif, tendre et attentionné. Elle l’avait toujours soupçonné mais elle ne s’en était jamais autant rendu compte que ce soir-là. Elle rêva un instant à ce doux regard bleu azur qui lui avait transpercé le cœur. Elle soupira à nouveau. Alors oui, c’est vrai, le travail l’appelait, mais cela ne la dérangeait pas étant donné qu’elle espérait bien croiser le jeune homme au laboratoire. Elle se prépara donc assez rapidement, se regarda dans la glace une dernière fois avant de partir puis claqua la porte de son appartement pour se rendre sur les lieux d’un nouvel homicide.


East village 8 h 00

Lindsay rejoignit Stella et Mac dans le quartier de East village. Elle pénétra alors dans une grande demeure. En entrant, elle fut surprise par l’immense Hall duquel partait un grand escalier paré d’un tapis rouge. Un vase était cassé sur le sol. Des tableaux de peintres célèbres recouvraient les murs d’un blanc éclatant et les plafonds étaient ornés de moulures artistiques. A droite et à gauche du hall, deux grandes portes blanches en bois étaient ouvertes. Lindsay emprunta celles de gauche pour rejoindre Stella. Elle se retrouva alors dans un petit salon. Une cheminée en marbre tapissait le mur du fond de la pièce tandis que sur celui d’en face était accrochée une immense télévision 16/9ème écran plat. Sur la cheminée étaient posées de petites sculptures blanches représentant des femmes et des hommes dénudés. Au milieu de la pièce, trônait un immense canapé de cuir beige devant lequel se trouvait une table basse dont le dessus était en verre. A côté de celle-ci, sur le sol, on pouvait remarquer la présence d’un téléphone.

Lindsay, avec un large sourire : Bonjour Stella.
Stella : Bonjour Lindsay. (Remarquant sa bonne humeur) On dirait bien que tu as finalement réussi à te faire pardonner.
Lindsay arborant un petit sourire gêné : C’est un peu ça, oui.
Stella , lui souriant : Je suis contente pour vous deux.
Lindsay : Sinon, où est la victime ?
Stella : Par ici.

Stella emmena Lindsay de l’autre côté du canapé. La victime était un homme d’une quarantaine d’années. Il portait un pantalon gris classique et une chemise blanche. Il était allongé face contre terre la main droite tendue en direction du téléphone.

Stella : M. Rippert, un grand promoteur immobilier.
Lindsay : On comprend mieux le luxe de cette maison (puis ayant observé la position du corps) Il a du vouloir appeler les secours ou la police !
Stella : Oui, mais il n’en a pas eu le temps. Aucun appel n’a été enregistré au central des secours. Bon, occupons nous du corps. Mac s’occupe du premier étage.
Lindsay : Il y a une autre victime ?
Stella : Non mais tu as sûrement remarqué en entrant le vase cassé dans le hall près de l'escalier. (Lindsay hocha la tête positivement) Et bien, on a pensé que la lutte avait peut-être commencè là haut.

Les deux femmes s’accroupirent alors à côté du corps.

Stella (scrutant le corps) : Regarde, on voit nettement qu’il a reçu un coup derrière la tête.

Lindsay se leva pour se saisir de l’appareil photo et prendre des clichés.

Lindsay : Et il a d’ailleurs beaucoup saigné. Peut-être le coup fatal.
Stella : Peut-être. Mais avec quoi l’a-t-on frappé ? Aide-moi. Retournons-le. (Elles retournèrent alors le corps) Il a du batailler dur avec son agresseur.
Lindsay : Oui, il a reçu des coups au visage.(Elle reprit aussitôt à nouveau quelques clichés)
Stella, montrant la zone avec sa main : Il a des marques de strangulation dans le cou aussi. On dirait que ça a été fait avec une sorte de petite corde. (elle s’empara alors de sa lampe torche pour regarder les yeux de la victime) Il a des pétéchies dans les yeux.
Lindsay : Donc, ça pourrait être également la cause de la mort.
Stella : Oui. L’autopsie nous le dira.
Lindsay : Il faudra qu’on passe au peigne fin ses vêtements. Sait-on jamais, peut-être que le meurtrier a été négligeant.

Lindsay se leva à nouveau et porta toute son attention sur la cheminée.

Lindsay : En tout cas, très jolie cheminée. (Puis elle fronça les sourcils ayant remarqué quelque chose d’étrange) Dis-moi Stella, il n’y a rien qui te semble curieux sur cette cheminée.
Stella, regardant à son tour attentivement la cheminée : Tu as raison. Il y a trois sculptures d’un côté et deux de l’autre.
Lindsay : Oui, Comme s'il en manquait une.
Stella : Peut-être notre arme du crime !
Lindsay : Mais le tueur a probablement du l’emporter et s’en débarrasser.
Stella : Peut-être en effet. Tu te charges de relever les empreintes dans la pièce. Je vais voir où en est Mac au premier.
Lindsay : Ok.

Stella alla rejoindre Mac au premier étage. Celui-ci se trouvait dans la chambre de la victime. Il était entrain de scruter les draps du lit avec l’ALS.

Stella : Salut Mac ! Tu as du nouveau de ton côté ?
Mac : Oui. La lutte a effectivement bien commencé au premier.
Stella : Dans la chambre ???
Mac : Non, dans le bureau de M. Rippert. Il y a de nombreux objet à terre et aussi une chaise renversée.
Stella : Cela pourrait donc peut-être avoir un rapport avec les affaires qu’il menait en ce moment.
Mac : En effet c’est possible. D’autant plus qu’il n’y a pas de trace d’effraction. M. Ripper devait connaître son assassin. Il l’a laissé entrer. Il faudra que nous menions notre petite enquête au siège de sa société. Qu'on obtienne la liste de ses parteneires et des ses clients. Sinon, ce n’est pas tout. Sur un coupe-papier, j’ai trouvé un peu de sang.
Stella : ça pourrait tout aussi bien être le sang de M. Ripper. Ça arrive de se couper avec ce genre de chose.
Mac, tout en poursuivant son investigation : Les analyses nous le diront….On dirait que M. et Mme Rippert ne s’ennuyaient pas. Je vais faire des prélèvements. Qu’avez-vous trouvé en bas ?
Stella : Et bien M. Rippert a été soit étranglé soit mortellement frappé à la tête. Lindsay a remarqué qu’il manquait une sculpture sur la cheminée.
Mac : Il a peut-être été frappé avec.

Stella acquiesça.

Mac : Tu as contacté sa femme ?
Stella : Oui, en fait c'est Kaile qui s'en est chargée. Elle ne devrait pas tarder. C’est bizarre qu’elle ne se trouve pas chez elle si tôt le matin ?
Mac : On pourra en effet lui poser la question ! Bon, et bien, j’en ai fini avec la chambre. Allons rejoindre Lindsay.

Les deux scientifiques descendirent alors les escaliers.

Stella, observant Mac avec tendresse et souriant : Dis moi Mac. On n’a pas reparlé de la soirée d’hier et je voulais te remercier encore pour les très bons moments que nous avons passé. Ce ptit resto était vraiment sympa.
Mac, souriant : Oui. Moi aussi je suis content de cette soirée.
Stella, enthousiaste : Et puis maintenant que je sais que tu joues dans un club de jazz. Je demande à entendre !
Mac : Tu sais, je ne joue rien d’extraordinaire.
Stella, lui souriant : Ne sois pas si modeste Mac. Je suis sûre que tu es un excellent musicien et j’ai vraiment envie de te voir sur scène.… on prend donc rendez-vous pour une prochaine sortie si tu es d’accord ?
Mac : J’en serais ravi.
Stella : A la fin de cette enquête !
Mac : D’accord. J’vais commencer à accorder ma guitare alors.

Cette remarque fit rire Stella, quand soudain, le téléphone de Mac sonna. Il répondit aussitôt.

Mac : Taylor.…..Quoi ?......(soupir) C’est ce que je craignais……Faites les patienter, ne vous inquiétez pas Adam j’arrive immédiatement.

Stella : Un problème ?
Mac : Oui, et pas des moindres. Je dois retourner tout de suite au labo. Continuez l’enquête sans moi, toi et Lindsay.

Mac commença à se précipiter vers la sortie.

Stella, tenta de le suivre, inquiète : Mac ! Mais qu’est-ce qui se passe ?
Mac : Je t’expliquerai tout ça tout à l’heure! Promis ! Mais là il faut que j’y aille !

Et Mac quitta la demeure de la victime pour se presser vers sa voiture. Il se mit au volant et démarra le plus vite qu’il put.

************************************************************

Au laboratoire 10 h 30

Danny et Sheldon revenaient de Harlem pour analyser tous les éléments qu’ils avaient pu récolter sur les lieux du crime. Une fois passés les portes de l’ascenseur, ils se dirigèrent vers une des salles du laboratoire et passèrent devant le bureau de Mac, quand soudain celui-ci en sortit pour interpeller Danny.

Mac : Danny ! Pourrais-je vous voir un moment s’il vous plait !

Celui-ci s’arrêta et se retourna. Mac semblait assez soucieux et cela n’échappa pas à Danny qui commençait également à se faire du souci.

Danny (à Sheldon) : Je ne sais pas pourquoi, j’ai comme un mauvais pressentiment là.
Sheldon : T’aurais pas dû t’énerver tout à l’heure. Mac a des oreilles partout.

Danny souffla et entra dans le bureau. Mac s’assit tandis que Danny resta debout.

Danny : Mac, si c’est pour tout à l’heure, j'vais vous expliquer…
Mac : Comment ça pour tout à l’heure ???
Danny : Euh… bien, non, en fait rien. Vous vouliez me voir pour quoi alors ?
Mac : Asseyez vous Danny.
Danny souffla puis lança tout en s'asseyant : Oula , ça ne présage jamais rien de bon quand on vous demande de vous asseoir !
Mac ; En effet, je n’ai rien de bon à vous annoncer.
Danny : Arrêtez ce suspens Mac. Qu’est-ce qui se passe ?
Mac soupira puis se décida à parler : Danny, une enquête interne a été ouverte sur vous.
Danny, stupéfait : Quoi ? Mais sous quel prétexte ?
Mac : D'après Hilborne, vous accumulez les fautes professionnelles et vous n'êtes pas fiable ! Bref, il doute de votre honnêté. Je viens de l’apprendre il y trois quart d’heure. C’est Adam qui m’a prévenu que Hilborne était dans nos locaux avec son équipe et avec des papiers officiels. Quand je suis arrivé, je n’ai pu que constater que tout était bien en règle. Je n’ai pas eu d’autre choix que de les laisser s'installer dans un de nos bureaux.
Danny : Mais Mac, c'est n'importe quoi !
Mac : Je sais Danny.

Le jeune expert ferma les yeux, baissa la tête et se passa les mains sur le visage. Puis il se redressa, soupira et regarda Mac. Son regard criait son angoisse.

Danny, abattu par la nouvelle : Et qu’est-ce qui va se passer ? Je suis mis à pied ?
Mac : Non, c’est une enquête et aucune charge sérieuse ne pèse contre vous pour l’instant…mais Danny…. il va falloir jouer franc jeu avec moi..... Hilborne a –t-il des chances de trouver quoique soit de compromettant s’il fouille votre passé ?
Danny : Mac, je vous l’ai déjà dit ! Je vous jure que je n’ai jamais rien fait qui soit répréhensible devant la loi. Croyez-moi ! Bien sûr comme tous les gamins, j’ai chippé des bonbons et des cartes de base ball dans les magasins, mais, de toute façon, il y a prescription, ça fait plus de vingt ans !
Mac : Danny, ne plaisantez pas, c’est sérieux. Vous pouvez perdre votre emploi.
Danny : Je sais. J’en ai conscience. …..Alors comment va se dérouler cette enquête ?
Mac : J’ai du leur fournir tous les rapports d’enquêtes sur lesquelles vous avez travaillé depuis que vous êtes chez nous. Ils vont tout éplucher dans le moindre détail. Etant donné vos liens étroits avec des gangs autrefois, ils enquêteront aussi de ce côté-là. Ils interrogeront vos collègues un par un et moi-même pour que nous leur parlions de votre travail, de votre attitude. Ils vont aussi vérifier la liste de vos appels téléphoniques, vos habitudes et puis bien sûr ensuite ils demanderont à vous parler…

Au fur et à mesure de l’énumération que lui faisait son supérieur le jeune homme semblait être de plus en plus nerveux et inquiet.

Mac : … Et quand ce sera le cas, coopérez en répondant le plus concisément possible aux questions qui vous seront posées. Et surtout Danny, ...essayez de garder votre calme. Sinon, cela jouerait en votre défaveur.

Danny soupira à nouveau et acquiesça en silence.

Mac : Alors maintenant dites moi ce qui s’est "encore" passé ce matin afin que je ne l’apprenne pas par Hilborne !

Danny : Notre affaire avec Sheldon…. Ça concerne un règlement de compte entre gangs rivaux et ... les membres du gang auquel appartenaient les deux victimes sont arrivés et ont commencé à faire du grabuge. Alors …disons que……je me suis un peu accroché avec le meneur.
Mac, mécontent : Danny, il faut apprendre à vous maîtriser ! Comment voulez vous que je vous aide s’il faut sans cesse que je rattrape vos erreurs ! Ne vous faites pas d’illusion, c’est encore une chose qu'Hilborne saura !
Danny, baissant la tête loin d’être fier de lui et n’osant pas le regarder dans les yeux : Je sais Mac. Je suis désolé.
Mac : Alors maintenant, je vous conseille de ne plus faire aucun écart !

Quand soudain Mac leva les yeux vers la porte. Hilborne frappa puis entra.

Hiborne : Lieutenant Messer.

Danny qui était dos à la porte reconnu immédiatement cette voix. On pouvait lire de la colère dans ses yeux mais il regarda Mac et essaya de se calmer. Il se leva et se retoura.

Danny : Chef Hilborne.
Hilborne : Il faudra que l’on parle vous et moi mais avant je vais commencer à éplucher votre dossier. Il est très...instructif.
Danny, regardant Hiborne dans les yeux et très calmement il dit : Vous pouvez passé au crible mon passé, ma vie, les affaires que j’ai résolues ! C’est pas un problème. Vous ne trouverez rien. Parce qu’il n’y a rien à trouver.
Hilborne : C’est ce qu’on verra Messer.
Danny : Mac, je vais rejoindre Hawkes au labo.
Mac : Ok Danny.

Danny quitta alors la pièce.

Mac : Qu’est-ce que vous voulez encore ?
Hilborne : Il me manque quelques papiers sur l’affaire « Tanglewood » !
Mac : Je vais voir ça.
Hilborne : Très bien. (se dirigeant vers la porte et se retournant ) Oh et puis au fait je vous communiquerais dans une heure la liste des personnes que je désirerais interroger. Merci de les rendre disponibles à un moment ou à un autre.
Mac : Pas de problème. J'essaierais.
Hiborne, avec un faux sourire : Merci de votre coopération.

Puis il sortit et Mac s’adossa complètement sur le dossier de son fauteuil, le regard soucieux et haineux vis-à-vis de cet homme qui s’obstinait à s’acharner sur un des membres de son équipe.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 16:14

Chapitre 3


Chez M. Rippert

Après le départ de Mac, Stella, soucieuse, retourna voir Lindsay qui était en train de relever méticuleusement les empreintes dans le petit salon.

Lindsay (voyant Stella entrer) : Alors qu’est-ce que ça donne au premier ?

Stella, songeuse, ne répondit pas à la question de Lindsay.

Lindsay : Stella ?
Stella, sortant soudain de ses pensées : Excuse-moi Lindsay. Tu disais ?
Lindsay, intriguée : Quelque chose ne va pas ?
Stella : Mac a dû partir précipitamment au labo. Adam l’a appelé.
Lindsay : Pour quelle raison ?
Stella : Je ne sais pas et je me demande ce qui se passe. Ça n’avait pas l’air d’être une bonne nouvelle…... Enfin sinon, tu as terminé ?
Lindsay : Oui presque. Et au premier, qu’est-ce que ça a donné ?
Stella : La lutte a apparemment bien commencé à l'étage, comme on le pensait, dans le bureau de M. Rippert plus précisément, puis elle a dû se poursuivre dans les escaliers pour se terminer dans ce salon où il a été tué.

C’est alors qu’apparut le détective Kaile Maka.

Kaile : Salut les filles ! Alors vous avez avancé ?
Lindsay : Oui, on a presque fini.
Stella : Et de ton côté, quoi de neuf pour le voisin qui a découvert le corps ?
Kaile : En fait, M. Stevens, le voisin, est un ami du couple Ripperts et il avait l’habitude de faire un footing matinal avec M. Rippert avant que l’un et l’autre ne partent travailler. Donc, ce matin comme tous les matins, il partait faire son footing.
Lindsay : Il venait donc chercher M. Rippert ?
Kaile : Non, justement. Il n’a fait que passer devant la maison car il affirme que M. Rippert avait une importante réunion en Floride et qu’il aurait dû être parti depuis hier après-midi.
Stella : Un mari censé être parti en voyage d’affaire mais qui est toujours là, sa femme plutôt censée être chez elle à une heure si matinale qui est absente. C’est étrange tout ça.
Kaile : Oui, ça sent l'adultère !
Stella : Et donc comment a-t-il découvert le corps au juste ?
Kaile : Et bien, il m’a expliqué que M. Rippert était très à cheval sur la sécurité, alors, quand il a vu que la porte principale était toute grande ouverte à 6 h 30, cela a piqué sa curiosité. Il s’est donc approché de la porte, a essayé d’appeler ses amis mais comme il n’y avait aucune réponse, il s’est avancé un peu. Et c’est quand il a aperçu le vase brisé au sol qu’il s’est vraiment inquiété et qu'il est entré. En effet, d'après ses dires, M. Rippert y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Il m'a expliqué que ce vase du XVIIème siècle ne coûtait pas moins de 15.000 Dollars !
Stella : Et bien je comprends pourquoi il y tenait tant !
Lindsay : J’comprends aussi pourquoi il était à cheval sur la sécurité. Cette maison est un véritable musée ! A-t-il touché à quelque chose ou au corps ?
Kaile : Il dit que non.
Stella : Et bien nous verrons bien si les témoignages et les preuves viennent confirmer sa version.
Kaile : Mme Rippert ne devrait plus tarder.
Lindsay : Comment as-tu su où la joindre ?
Kaile : M. Stevens avait son numéro de portable.

Kaile venait à peine de prononcer ces mots qu’un agent vint les avertir que Madame Rippert était arrivée. Tandis que Lindsay allait demander qu’on emballe le corps, Stella et Kaile partirent à la rencontre de l’épouse de la victime. Celle-ci semblait calme et peu peinée par ce qu’elle venait d’apprendre. Mme Rippert était une magnifique jeune femme brune aux yeux verts, habillée très fashion. Elle n'avait pas plus d'une trentaine d'années. Un policier la conduisit vers les deux détectives qui étaient dans le hall.

Kaile : Bonjour Madame. lieutenants Maka et Bonasera. Nous vous présentons toutes nos condoléances pour votre mari.
Mme Rippert , un peu sèchement : Oui. Merci. Mais qu’est-ce qui s’est passé ?
Stella : C’est ce que nous essayons de comprendre et pour cela nous allons devoir vous poser quelques questions.
Mme Rippert : Quel genre de questions ?
Kaile : Et bien pour commencer, M. Stevens nous a appris que votre mari était censé être en Floride aujourd’hui pour un voyage d’affaire. Est-ce exact ?
Mme Rippert : Oui, c’est juste. D’ailleurs je n’arrive pas à comprendre ce qu’il faisait ici ! Je l’ai conduit moi-même à l’aéroport hier en fin d’après-midi !
Stella : De toute évidence, pour une raison que nous ignorons encore, votre mari a rebroussé chemin. Et… pouvez-vous nous expliquer d’où vous arrivez à cette heure. Désolée mais je vais être assez directe. Auriez-vous un amant Mme Rippert ?
Mme Rippert : NON, bien sûr que non….mais... je ne vous cacherai pas qu’en ce moment notre couple battait sérieusement de l’aile. On se disputait beaucoup ces temps-ci.
Stella : Pour quelle raison ?
Mme Rippert : John était de plus en plus souvent absent et il aurait voulu que je reste seule à me morfondre ici. Moi j'aime bouger. Sa jalousie m'exaspérait ! Sinon, avant que vous ne posiez la question, je ne l’ai pas tué si c’est là que vous voulez en venir.
Kaile : Nous verrons bien. Qu’avez-vous donc fait cette nuit ?
Mme Rippert : Et bien, en fait, mon mari étant très souvent absent pour ses affaires, moi et quelques amies, abandonnées aussi par leur conjoint, ou célibataires, avons pris l'habitude de profiter des occasions qui nous étaient offertes pour sortir dans les clubs. L'ambiance y est géniale. Ici, toutes les vieilleries accrochées aux murs me dépriment. Vous savez, je me suis mariée très jeune alors je rattrape le temps perdu.
Kaile : Pourquoi ne pas être rentrée chez vous après votre petite fête ?
Mme Rippert : Comme j’ai pas mal bu hier soir, je suis restée dormir chez l’une de mes amies.
Stella : Quelle amie ?
Mme Rippert : Vous n’allez pas lui causer d’ennuis j’espère !
Stella , sèchement : Ne vous inquiétez pas. Son nom !
Mme Rippert : Brittany Moore.
Stella : Dans quel club êtes vous allées ?
Mme Rippert, soupira : « Le Paradise », sur Madison avenue.
Stella, incrédule : Et vous allez me faire croire que vous êtes toutes rentrées sans compagnie masculine ?
Mme Rippert : Effectivement. Oh, je ne vous dis pas qu'on ne s'est pas rincé l'oeil ni même que je n'ai pas un peu aguichée certains mais, nous n'allons là-bas que pour nous amuser, danser et rien de plus.
Stella : Et ces petites soirées se déroulent-elles souvent ?
Mme Rippert : Oh, ça doit bien faire la quatrième fois que nous sortons ainsi.

Madame Rippert s’aperçut alors qu’on emportait le corps de son défunt mari recouvert. Elle soupira mais aucune larme ne coula sur ses joues.

Mme Rippert, froidement : Tous ces policiers vont occuper encore pendant combien de temps ma maison ?
Stella, stupéfaite par la froideur de la jeune femme : Ils resteront ici le temps qu’il faudra !
Mme Rippert : Très bien, dans ce cas, je peux y aller ?
Stella : Encore une question. Combien de statuettes sont exposées sur la cheminée de votre salon d'ordinaire ?
Mme Rippert : Six. Et chacune d'elle coûte la bagatelle de 1000 $. (regardant son mari) Quelle gachis ! Je peux y aller maintenant ?
Kaile : Et bien oui. Nous allons bien sûr vérifier tout ce que vous nous avez dit et si nous en avons besoin, nous vous re-contacterons.
Mme Rippert : Mais allez y, vérifiez, vérifiez ! En tout cas, moi, je vous laisse.

Mme Rippert quitta alors la demeure. Elle se dirigea vers son magnifique coupé sport noir. Kaile et Stella, restées sur le seuil de la porte, la regardèrent partir.

Kaile : Ce n'est pas la peine qui l'étouffe.
Stella : Et je serais assez tentée de dire qu’elle ne nous dit pas toute la vérité.
Kaile : Toi aussi, tu as eu cette impression ? On aura sûrement besoin de la re-convoquer.
Stella : Oui. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à trouver ce qui s'est passé. Moi et Lindsay, on retourne au labo voir ce qu’on peut tirer des indices puis on passera examiner le bureau de M. Rippert au siège de sa société.
Kaile : Moi je vais tâcher d’enquêter sur ses employés, ses partenaires et ses clients et je vais aussi m'occuper de vérifier s'il n'y aurait pas une assurance vie cachée dans un tiroir !
Stella , souriant : Ok. On se retrouve plus tard.

Kaile sortit à son tour de la maison tandis que Lindsay vint rejoindre Stella.

Lindsay : ça y est, j’ai fini ! (montrant un petit objet noir de la taille d’un petit pois) J’ai encore trouvé ça à terre. J’ai bien failli marcher dessus.
Stella, fronçant les sourcils et observant l’objet : Qu’est-ce que c’est ?
Lindsay : Je n’en ai aucune idée mais on dirait que c’est une pièce électronique. Je ferai des recherches au labo. Et avec Mme. Rippert, ça s’est bien passé ?
Stella : Oui, si on veut. Elle n’a en tout cas rien d’une veuve éplorée. Allez ! Ne tardons plus, retournons au labo.

************************************************************

Au laboratoire

Sheldon se trouvait depuis peu de temps dans une des salles du laboratoire. Il avait enfilé une blouse blanche et s’apprêtait à relier son appareil photo à l’ordinateur quand Adam fit son entrée dans la pièce. Sheldon le remarqua aussitôt.

Sheldon : Tiens, Adam ! (un sourire malicieux au coin des lèvres) Je voulais te voir justement. Dis moi, je peux savoir exactement ce que tu es allé raconter à Danny sur ma vie privée ??
Adam, grimaçant : …Oh. T’es au courant.
Sheldon : Tu connais Danny ! Il s’est vite empressé de venir m’en parler.
Adam : J’te jure, ….c’était pas volontaire, ça m’a échappé dans une conversation tout ce qu’il y a de plus banale à vrai dire ! Je lui demandais simplement s’il avait bien profité de ses quinze jours de repos forcé et on en est arrivé à parler des week-ends et des vacances. …J’suis vraiment désolé.
Sheldon : Ok. ça va. J’te pardonne. De toute façon, Lindsay et lui ont fait la connaissance d’Angie hier.
Adam : Tant mieux. Comme ça ils ne viendront plus tous les deux me harceler pour assouvir leur curiosité.
Sheldon : Comment ça « tous les deux » ? Tu veux dire que tu l’avais aussi raconté à Lindsay ? ça t’avais encore échappé, c’est ça ?
Adam , s'apercevant qu'il avait encore fait une gaffe : Non, non, non, Lindsay, elle, est venue me voir hier après-midi. Elle était déjà au courant pour le week-end.
Sheldon : Juste par curiosité, j’peux savoir ce qu’elle voulait vu qu’ elle était déjà au courant ?
Adam, hésitant : Euh… juste connaître son prénom.... (grimaçant) Elle m’a regardé avec des ptits yeux de chien battu et elle m'a offert un café. J’ai pas pu résister.
Sheldon , souriant : T'es vraiment corruptible ! (regardant dans le vide en souriant) Décidément ils font la paire ces deux là !
Adam : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Sheldon : Non, non rien. Moi, je sais être discret.
Adam : Au fait, en parlant plus sérieusement, tu es au courant de ce qui se passe dans le labo ?
Sheldon : Non, mais vu ta tête, ça n’a pas l’air d’être une bonne nouvelle. Alors, qu’est-ce qui se passe ?
Adam : Et bien, tout à l’heure, j’ai dû prévenir Mac en catastrophe parce que les mecs des affaires internes se sont pointés ici.
Sheldon : Les affaires internes ? Mais qu’est-ce qu’ils veulent ?
Adam : Tout ce que j’ai réussi à savoir c’est qu’il démarre une enquête sur quelqu’un de notre service.

Soudain, Sheldon se rappela qu’en arrivant au laboratoire, Mac avait voulu parler à Danny en urgence et qu’il avait l’air grave. Il soupira alors tout en espérant que ses soupçons ne se vérifieraient pas. Malheureusement, il en eut confirmation quelques secondes plus tard quand il vit Danny franchir la porte le regard rempli d’inquiétude. Danny s’affala en soupirant sur la première chaise qu’il eut sous la main.

Sheldon : ça n’a pas l’air d’aller Danny. Que t’as dit Mac ?
Danny souffla puis dit : De toute façon, vous n’allez pas tarder à le savoir, comme tout le reste du labo, alors autant que je vous le dise…..Une enquête interne a été ouverte sur moi.
Sheldon, abattu et révolté : C’est complètement dingue cette histoire ! Et sous quel prétexte ?
Danny : D’après Hilborne, il semblerait que je ne sois pas fiable !
Sheldon : C’est vrai que tu déconnes un peu parfois mais de là à dire que tu n’as pas ta place parmi nous, c’est vraiment n’importe quoi !
Adam, abasourdi par la nouvelle : Mince alors ! J’suis vraiment désolé Danny. Je ne pensais pas que c’était toi ! Je comprends pas non plus.
Danny , souriant : Merci les gars. De toute façon, ne faites pas une croix trop vite sur moi, je compte bien rester vous ennuyer encore un peu ! Et puis, on a une affaire à résoudre.
Sheldon : Très juste.

Adam prit un produit dont il avait besoin puis en quittant la pièce : Bon, et bien, je vous laisse. A plus tard.

Sheldon et Danny levèrent leur main en guise de salut.

Sheldon : J’allais commencer à analyser les clichés qu’on a pris sur les lieux dont ceux des traces de pneus. Tu te charges de l’adresse sur le bout de papier ?
Danny : Ok. Pas de problème.
Sheldon : Et... t'en fais pas Danny, je suis sûr que ça ira.

Danny lui répondit par un sourire puis tous les deux s’attelèrent à leur tâche respective. Sheldon brancha l’appareil photo sur l’ordinateur. Les photos se transférèrent directement et s’affichèrent à l’écran. Il sélectionna celles des traces de pneus et lança une recherche comparative avec le fichier répertoriant toutes les sortes de pneus connues. Danny quant à lui commença par enfiler une blouse, des gants puis sortit délicatement de l’enveloppe plastique le petit bout de papier froissé. Il le mit à plat sur la table et l'aspergea d'un produit chimique, une sorte de révélateur. Il passa ensuite le papier sous un laser, en prit une photo qu’il transféra aussitôt sur l’ordinateur. Une adresse apparut alors sous l'encre et le sang mélangés.

Danny : Bingo ! J’ai une adresse ! 219 Boulevard Martin Luther King Jr à Harlem !
Sheldon : Et bien, de mon côté, j’ai trouvé que les traces laissées sur la route ont été faites par des pneus Continental xp 2000. Sinon, qu’est-ce qu’il y a à l' adresse que tu as trouvée ?
Danny : Un club plutôt chic : le « club 44»
Sheldon : ça te dirait qu’on aille y faire un petit tour,
Danny : J’suis partant !
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 16:14

Vers 11 h 15, Lindsay et Stella pénétrèrent dans les locaux du laboratoire. Elles y croisèrent quasiment immédiatement Mac qui se dirigeait vers l’ascenseur, un dossier à la main.

Mac : Alors ça s’est bien passé au domicile de M. Rippert. Vous avez pu interroger son épouse ?
Stella : Oui et Kaile est partie enquêter de son côté. Nous, on a fait emmener le corps à la morgue….mais Mac….
Mac : Je sais. Vous voulez savoir les raisons de mon départ précipité tout à l’heure.

Mac soupira et baissa la tête avant de la relever.

Lindsay : C’est si grave que ça ?
Mac : Hilborne…. Hilborne a réussi à faire ouvrir une enquête interne sur Danny.
Lindsay, stupéfaite : Quoi ? Mais pourquoi ?
Mac : Il a été très convainquant. Le cumul des erreurs de Danny fait que le procureur a souhaité une enquête plus approfondie à son sujet afin de déterminer s’il avait toujours sa place dans la police.

Lindsay sembla désarmée face à cette nouvelle.

Stella : Mais Mac, c’est insensé ! Danny fait très bien son boulot.
Mac : Je sais mais, en tous les cas, sachez que Hilborne va vouloir tous vous interroger. Je vous conseille donc de répondre aux questions posées en toute franchise. Son but sera de vous déstabiliser alors préparez vous y et ne vous laissez pas impressionner.
Lindsay soupira : Entendu. Où est Danny ?
Mac : Il doit être dans la salle du fond avec Sheldon. Bon, je dois vous laisser, ces messieurs attendent ce dossier.(levant le dossier) Tenez-moi au courant de l’évolution de l’enquête sur M. Rippert.
Stella : Sans soucis Mac. A tout à l’heure.

Sur ces paroles, Mac laissa les jeunes femmes qui se dirigèrent vers la salle du fond. C’est alors qu’elles tombèrent nez à nez avec Danny et Sheldon qui, justement, en sortaient .
Les regards de Danny et Lindsay fusionnèrent aussitôt. Danny comprit, juste en lisant dans ses yeux, qu’elle était au courant. Ils se sourirent tendrement comme pour se réconforter l’un l’autre mais ils ne savaient pas réellement comment se comporter devant leurs collègues qui n’étaient pas censés être au courant de leur idylle naissante. Ils n’osèrent donc pas s’avancer l’un vers l’autre.

Stella et Lindsay : Salut.
Danny et Sheldon : Salut.
Stella : Danny, Mac nous a mises au courant pour Hilborne.
Danny : La nouvelle se répand comme une traînée de poudre mais j’espère juste qu’il n’y aura pas d’explosion à la fin.
Sheldon , souriant : c'est que tu deviendrais presque poète !

Danny sourit.

Stella : Une chose est sûre Danny. On ne te laissera pas tomber. On est tous avec toi.
Danny : Merci Stella. ça fait du bien de se sentir soutenu.

Stella s’apercevant des regards persistants que s’échangeaient Danny et Lindsay finit par trouver le moyen de s’éclipser discrètement. Elle s’avança alors vers Danny et posa une main sur le bras du jeune homme.

Stella : Ne t'en fais pas Danny. Tous ensembles, on s’en sortira.

Stella avait vraiment un don, le don de trouver les mots qui allaient droit au cœur des gens, de trouver les mots qui touchent. Danny soupira. « Tous ensembles », « On ». Non. Il ne se sentait pas seul. Il avait une fois de plus de graves ennuis et ses amis étaient bien présents à ses côtés. Ce qui lui arrivait les concernaient tous. Il répondit à Stella par un sourire avant que celle-ci ne continue son chemin vers la salle du fond du couloir. Sheldon lui, donna une petite tape amicale dans le dos de son ami et se dirigea vers l’ascenseur.

Sheldon : Bon, allez Danny, il faut qu'on y aille.

Danny acquiesça de la tête. Voilà. Lindsay et Danny se retrouvaient maintenant seuls au milieu du couloir pour quelques secondes.

Lindsay s’avança alors vers lui : Comment tu vas ?
Danny : ça va. T’inquiète pas. Il n’aura pas raison de moi aussi facilement.

Lindsay : Je …. Je vais devoir y aller. Stella m’attend.

Danny : Moi aussi, Sheldon m'attend. On se voit tout à l’heure.

Lindsay opina de la tête et ne put s'empêcher de poser sa main tendrement sur la joue du jeune homme.

Danny , voyant son inquiétude : T'en fais pas. ça va aller.

Il aurait eu envie de la serrer dans ses bras mais ce n’était ni le lieu ni le moment. Avant de se quitter, la main de Lindsay glissa le long du bras de Danny pour venir se lier à celle du jeune expert. Ils avaient besoin de ce contact tous les deux. Puis ils s’éloignèrent l’un de l’autre dans des directions opposées. Un instant, tout en avançant, Danny se retourna pour regarder Lindsay puis se fut au tour de Lindsay, de jeter un dernier regard , sur l’être qu’elle aimait.


*************************************************************

Chapitre 4



Harlem, 219 Boulevard Martin Luther King, vers 14 h 30.

Après s’être arrêtés rapidement dans un petit snack pour emporter un semblant de déjeuner, Danny et Hawkes se rendirent au Club 44. Ils s’étaient renseignés sur l’endroit et avaient appris que ce club était ouvert l’après-midi et le soir. Ils descendirent de voiture et se dirigèrent vers celui-ci.

Sheldon, regardant Danny du coin des yeux : Au fait Danny, toi et Lindsay, c’est plus vraiment la guerre comme il y a deux jours entre vous !
Danny, souriant à la remarque : Non, c'est vrai, on a signé l’armistice.
Sheldon, souriant : Et les négociations du traité de paix ont l’air de s’être plutôt bien passées on dirait !

Ils arrivèrent face à une grande porte noire sur laquelle on pouvait voir une petite ouverture rectangulaire fermée par un clapet.

Danny, sourire au coin des lèvres, pensant à Lindsay : Plutôt bien , oui.
Sheldon : Et vous avez donc conclu quel genre d’accord ?
Danny : J’te savais pas si curieux Sheldon ? Tais-toi et sonne.
Sheldon : Je vois, je vois…Mais tu sais (lui tapant sur l’épaule) question curiosité, j’ai un excellent professeur !
Danny : Je vois vraiment pas de quoi tu parles !

Sheldon sonna tout en continuant de regarder Danny avec un sourire malicieux. Les deux experts virent alors le clapet de l’ouverture rectangulaire s’ouvrir rapidement. Deux yeux les scrutèrent puis une voix grave et sèche se fit entendre.

Voix : C'est un club privé. Vous n’avez pas de carte de membres, alors vous n’entrez pas.

Et le clapet se referma aussitôt, laissant Danny et Sheldon stupéfaits. Ils se regardèrent, rirent et Danny se mit alors à tambouriner la porte avec fracas. Le clapet s’ouvrit à nouveau et Danny y plaqua son insigne.

Danny : C’est ma carte de membre !

C’est alors que la porte s’ouvrit. Les deux policiers pénétrèrent dans le club. L’ambiance y était plutôt soft et huppée. Le bar, qui se trouvait à gauche, était serti de chromes. Deux tables de billards se côtoyaient dans le fond de la salle et quelques jeunes hommes y jouaient. D’autres préféraient user d’astuces aux tables où se déroulaient des parties de poker tandis que d'autres encore, adossés dans des petits sofas de velours rouge, se délectaient d’une bière ou d’un cocktail maison, en charmante compagnie, autour de petites tables, disposées sur le pourtour de ce qui semblait être une petite piste de danse. Nos deux experts se firent bientôt dévisager par tout ce petit monde. Celui qui les accueillit était un homme assez grand et costaud, vêtu d’un costume noir.

Homme à l’entrée : Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
Sheldon : Nous souhaiterions parler au gérant de ce charmant endroit.
Homme, toisant Sheldon, sur un ton sec : Je vais voir ce que je peux faire. Attendez là.
Danny, sourire aux lèvres : Merci. Ne vous inquiétez pas, on ne bouge pas !

Leur interlocuteur s’éloigna et disparut derrière une porte dans le fond de la salle.

Sheldon, ironisant : Il a l’air sympathique !
Danny sourit puis regardant autour de lui : Ce club sent le fric à plein nez ! Mais qu’est-ce que ces mômes faisaient avec cette adresse sur eux ?
Sheldon : C’est vrai que c’est bizarre.

Au bout d’une dizaine de minutes, ils virent enfin le gorille de l’entrée revenir avec un autre homme. Ce dernier était un beau et élégant jeune homme d’une quarantaine d’années à peine. Ses courts cheveux blonds coiffés en vrac apportaient un magnifique contraste avec ses yeux d’un bleu absolument fascinant. Il portait un pantalon classique noir et un T-shirt blanc au dessus duquel venait s’ajouter une veste noire qui était restée ouverte. Sa démarche était assurée et il arriva rapidement en face des deux experts. Ceux –ci furent surpris par son apparent visage angélique qui tranchait avec la froideur de son regard.

Homme : Bonjour Messieurs. Cédric Newman. Il paraît que vous désirez me parler.
Danny : Surtout, fallait pas vous pressez pour nous !
Sheldon : Lieutenant Hawkes et Messer, police scientifique. Cet endroit est à vous ?
Newman : En effet. Si on en venait au fait. Je n’ai pas de temps à perdre.
Sheldon : Et bien, nous aimerions savoir si vous connaîtriez par hasard ces deux jeunes gens.

Sheldon lui montra alors les photos des deux victimes.
Newman porta un regard méprisant sur Sheldon. Celui-ci le remarqua mais fit comme si de rien n'était. Puis, Newman jeta un coup d’œil rapide aux photos.

Newman : Jamais vu. Mais dites moi, sur ces photos, ils sont….
Danny : morts. Oui. Regardez les mieux, imaginez les vivants. Vous êtes sûrs de ne jamais les avoir vus ?
Newman : Certain.
Sheldon, s’adressant à l’autre homme : Et vous non plus ?
Homme, regarda les photos : Non, leurs têtes ne me disent rien.
Danny : C’est bizarre parce que, figurez vous qu’on a trouvé l’adresse de votre club dans la poche de veste de l’un d’eux.
Newman, se mettant à rire : Vous rigolez ! (et sur un ton méprisant) Ces gens là ne seraient jamais autorisés à entrer ici.
Sheldon, agacé : Et par ces gens là, vous sous-entendez quoi ? de cette catégorie sociale ou alors de cette couleur de peau ?

Danny regarda Sheldon, surpris par sa réaction.

Newman, fixant Sheldon dans les yeux : Je veux dire le genre de types qui mettent la pagaille …et moi …je n’aime pas les ennuis. Regardez autour de vous ! C’est pas vraiment le style de la maison !
Sheldon : En effet.
Danny : Donc il faut être « membres » pour entrer c’est ça ?
Newman : C’est exact. Toute personne doit s'inscrire et payer son affiliation. C’est un club privé. Il n’est pas ouvert à n'importe qui !
Sheldon : Et comment vous expliquez qu’ils étaient en possession de cette adresse alors ?
Newman : Je n’en sais rien. (Un sourire moqueur au coin des lèvres) Le hasard peut-être ?
Danny, sarcastique : Voyez-vous, le problème Monsieur Newman, c’est que nous, on ne croit pas au hasard. …Et bien sûr, je suppose que vous n’avez jamais entendu parler des Black Panthers ?
Newman, se moquant ouvertement d'eux : C’est quoi, une équipe de foot ? Je suis désolé mais, je suis très peu l’actualité sportive.

Danny laissa s’échapper un rire nerveux et agacé.

Sheldon : Mais peut-être que vos employés et vos clients savent quelque chose, eux ?
Newman : Vous n’allez pas ennuyer ma clientèle quand même ! Vous avez un mandat pour ça ? (et devant le silence des deux policiers) Dans ce cas, l’entretien est clos. Messieurs je ne vous retiens pas. (Leur montrant la sortie de la main)
Danny : Vous savez que votre non coopération ne joue pas en votre faveur.
Newman : Convoquez-moi au poste et je serais ravi de répondre à vos questions. Là, je n’ai pas vraiment le temps.
Danny : Ne vous en faites pas. On reviendra !

Danny et Sheldon sortirent du club et se dirigèrent vers leur véhicule.

Sheldon : Ce type ne me plait pas Danny !
Danny : A moi non plus. Je crois qu'il nous cache des choses.
Sheldon : Et tu as remarqué quel était le type de sa clientèle ?
Danny : Tous friqués.
Sheldon : Non, Danny, tous blancs.
Danny : Tu ne crois pas que t’extrapoles un peu là. C’est vrai qu’il n’est pas sympathique mais de là à dire…
Sheldon : Crois-moi Danny. Je sais de quoi je parle pour en avoir assez souffert. Et je dois dire que ça faisait un moment que je n’avais pas senti ce genre de regard se poser sur moi. Je sais reconnaître quand on me méprise tout court ou quand on me méprise pour la couleur de ma peau. J’t’assures, ce type fait de la discrimination raciale !
Danny : Peut-être mais on n’a absolument rien qui nous permette de l’affirmer à part ton intime conviction.
Sheldon, soupirant : Je sais. Et nous voilà toujours au même point. On ne sait toujours pas quel est le lien concret entre ce club et nos victimes.

Le téléphone de Danny se mit alors à sonner. Le jeune expert répondit.

Danny : Messer. ….. ok. On arrive. (à Sheldon) C’était Don, il a appris quel était le gang rival des Black Panthers. Il nous demande d’aller le rejoindre.
Sheldon : Ok, c’est parti.
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 16:15

Chapitre 5


Pendant ce temps au laboratoire.

Lindsay vint rejoindre Stella dans la pièce. Celle-ci commençait à disposer sur une table les différents éléments sous enveloppe découverts chez les Ripperts.

Lindsay : Tu crois que Hilborne pourrait arriver à ses fins ?
Stella : Je ne vais pas te mentir, il y a toujours un risque. Mais ne t’inquiète pas, je suis sûre qu’il ne trouvera rien.
Lindsay : J’espère.
Stella : Bon, allez, revenons à notre affaire. Moi, je vais descendre à la morgue voir ce que Sid peut nous apprendre sur la mort de ce cher John Rippert !
Lindsay : Ok. Et bien moi pendant ce temps, je vais commencer à analyser toutes les empreintes qu’on a pu relever et je vais envoyer à l’expertise ADN les échantillons de sang et de sperme que Mac a prélevé au 1er étage.
Mac, entrant à son tour dans la pièce : Ce ne sera pas pour tout de suite Lindsay. Hilborne vient juste de m’avertir qu’il désirait vous parler.
Lindsay : Quoi déjà ?
Mac : Oui. Allez y. Je m’occupe de tout ça.
Lindsay : Ok. Où dois-je me rendre ?
Mac : A l’étage inférieur. Bureau 56.

Lindsay eut un long soupir.

Mac : ça va aller. Contentez vous de répondre aux questions.

Lindsay acquiesça et quitta la pièce en direction du bureau 56 tandis que Stella fila voir Sid.

************************************************************

Lindsay arriva face à la porte du bureau 56. L’angoisse lui tenaillait le ventre. Sa plus grande crainte était de faire un faux pas, de formuler des réponses qui pourraient être mal interprétées et donc de porter préjudice à Danny. D’un autre côté, elle se devait d’être franche et honnête. Cruel dilemme. Elle savait qu’elle était susceptible d’être interrogée sur deux affaires en particulier : celle de la mort de Cécilia, l’amie d’enfance de Danny, liée à Sonny Sassone ainsi que celle du tueur de fillettes, Shawn Clifford qui les avait menés jusque dans les égouts de la ville. Cela ne l’enchantait guère. Elle prit une profonde inspiration et frappa à la porte. On lui demanda alors d’entrer. La jeune femme s'exécuta. Elle se retrouva alors en face d’un bureau austère, encombré de dossiers et de papiers divers. Derrière ce bureau, Hilborne, un grand homme noir dont on ressentait immédiatement la grande froideur.

Hilborne : Lieutenant Monroe. Bonjour. Prenez place (lui indiquant une chaise)
Lindsay : Bonjour.

Elle ne se fit pas prier plus longtemps et s’assit. Hilborne resta silencieux un instant faisant mine de finir de lire certains documents puis il finit par commencer son interrogatoire.

Hilborne : Rassurez vous je ne vais pas vous retenir trop longtemps. Je sais que vous êtes sur une affaire et que vous êtes par conséquent très occupée. Notre conversation est bien évidemment enregistrée. Donc, commençons. Si je ne me trompe pas, cela fait maintenant un peu plus d’un an que vous avez été affectée à l’équipe du lieutenant Mac Taylor ?
Lindsay : Oui. C’est exact. Un an et deux mois.
Hilborne : Les rapports de vos supérieurs du Montana ainsi que ceux du lieutenant Taylor sont élogieux envers vous.
Lindsay : J’essaie de faire au mieux mon travail comme tout le monde.
Hilborne : Etre la petite nouvelle n'a pas été trop difficile ?
Lindsay : Non, pas du tout. J'ai été très bien acceptée et l'équipe de Mac Taylor est très compétante et professionnelle.
Hilborne : Justement, vous avez déjà été amenée à travailler avec le Lieutenant Messer n’est-ce pas ?
Lindsay : Oui, bien sûr.
Hilborne : Dans les enquêtes que vous avez menées, n’est-il jamais arrivé qu’il, disons,….qu’il se montre un peu brutal avec les suspects.
Lindsay : Non, pas que je me souvienne.
Hilborne : Même pas lors de l’affaire Kidman ? Vous vous rappelez sûrement de cette affaire ?
Lindsay : Oui. Il me semble qu’il s’agissait d’un homme qui avait tué ses enfants et sa femme sous l’effet de l’alcool.
Hilborne : C’est exact. Et, dans le rapport de l’officier de police présent lors de l’interrogatoire de M. Kidman, il est clairement précisé que le Lieutenant Messer a fait usage de la force sur le suspect !
Lindsay , stupéfaite : « Faire usage de la force » est une bien forte expression ! Il n’a fait que de le prendre par le col de sa chemise.
Hilborne : Et l’a fait se lever de sa chaise puis l'a plaqué contre le mur avant que vous ne l’arrêtiez ! Que ce serait-il passé si vous n’aviez pas été là pour le raisonner ?
Lindsay : Il se serait repris de lui-même. Le Lieutenant Messer s’est laissé emporter sur le moment mais il connaît parfaitement son métier ! Vous savez, moi-même ce jour là je fulminais à l’intérieur face à cet homme qui semblait n’avoir aucun regret.
Hilborne : En effet, cela doit être rageant ! Mais dans ce métier vous vous devez de respecter certaines règles ! …Voyez-vous, ce qui est désolant dans tout ça, c’est qu’il semble que les manières d’agir du Lieutenant Messer déteignent petit à petit sur vous. Brillante comme vous êtes, ce serait dommage que vous tombiez à son niveau !
Lindsay : Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
Hilborne : Allons, agent Monroe. Faites un effort, cela ne s’est passé qu’il y a à peine 2 jours ! J’ai ici un rapport précisant que lors de l’arrestation de Shawn Clifford, vous l’auriez menacé de votre arme !
Lindsay, inquiète et détestant mentir à nouveau : Le suspect délirait quand il a dit ça. Je l’ai mis en joue pour éviter qu’il ne s’enfuie et il y a mis une tout autre interprétation.
Hilborne : Soit. Admettons. Mais, vous avez également, vous et le Lieutenanat Messer, désobéi à un ordre du lieutenant Taylor en descendant dans le tunnel d’évacuation des eaux !
Lindsay , un peu exaspérée : C’est moi qui ai désobéi à un ordre, pas le Lieutenant Messer. Il n’a fait que de me suivre pour tenter de me ramener à la surface. C’est tout !
Hilborne , se levant et faisant le tour du bureau : Vous voyez, quand je vous disais que vous commenciez à suivre son exemple ! ....Et pour l’affaire Cécilia Rodriguez ? Qu’allez-vous lui trouver comme excuse agent Monroe ? Il me paraît clair que, quand on s'engage dans ce travail, on en accepte les règles ! (près de Lindsay, haussant le ton) Or, il a une fois de plus ignoré un ordre de son supérieur ! Il a voulu faire sa propre enquête ! Est-ce comme ça que nos services devraient fonctionner ?
Lindsay : Non, bien sûr que non.
Hilborne , se pencha vers elle, sur un ton légèrement plus calme : Pourriez vous répéter je n’ai pas très bien entendu agent Monroe !
Lindsay , sèchement : Je vous ai dit que non.
Hilborne , se redressant et retournant de son côté du bureau : Bien. En effet, imaginez si chacun faisait toujours comme bon lui semble, ce serait l’anarchie et on ne ferait plus la différence entre la police et les truands que nous pourchassons ! N’êtes-vous pas d’accord ?
Lindsay : Bien sûr qu’il faut respecter les règles, mais, le Lieutenant Messer était touché personnellement par cette affaire. Il s’est laissé aveugler par son chagrin. C’est humain !
Hilborne , posant violemment les mains sur le bureau : Parce que se faire vengeance est une solution d’après vous ?
Lindsay : Vous n’y êtes pas du tout…. Il a peut-être eu tord d’agir ainsi, je vous l’accorde, mais, il n’a jamais eu l’intention de se venger ou de régler des comptes ! Tout ce qu’il souhaitait c’était retrouver l’assassin de Cécilia Rodriguez et l’arrêter afin que justice soit faite !
Hilborne : Mais ça,... nous ne le saurons jamais agent Monroe ! (s'asseyant à nouveau) Pouvez-vous affirmer qu’il n’aurait rien tenté s’il ne s’était pas fait kidnapper ? Bien sûr que non ! Parce qu’il est imprévisible et vous le savez très bien ! Prenez garde également de ne pas vous laisser aveugler. Ne suivez pas le même chemin que lui ! Cela ne ferait que vous conduire à votre perte !
Lindsay : Vous savez, je l’ai vu travailler sur le terrain et je peux vous affirmer que Danny Messer est un excellent enquêteur et scientifique.
Hilborne sur un ton glacial : Nous n’avons pas la même définition de ce qu’est un excellent policier je crois. Ce sera tout Lieutenant Monroe. Vous pouvez disposer.
Lindsay soupira : Très bien.

Lindsay se leva et commença à se diriger vers la porte.

Hilborne : Lieutenant Monroe ! (Lindsay se retourna) Réfléchissez quand même à ce que je vous ai dit.
Lindsay, avec un sourire : Ne vous en faites pas. C’est tout réfléchi.

Et Lindsay sortit de la pièce. Dans le couloir, elle souffla, soulagée que cet interrogatoire soit terminé mais elle restait inquiète pour Danny. Pourquoi ce type tenait-il tant à le virer de la police ?

************************************************************

Stella entra dans la morgue. Elle vit que Sid était occupé à faire l’autopsie d’une autre victime.

Stella : Bonjour Sid.
Sid, levant les yeux vers elle et tenant un coeur dans la main gauche : Bonjour. Comment allez vous ?
Stella, grimaçant puis souriant : Très bien merci. (désignant le coeur du regard avec un sourire) Joli !
Sid : Oh oui. Excusez-moi. (posant le coeur dans un bocal) Je pense que vous ne venez pas pour voir l'état de mon cœur. (Stella haussa les sourcils en souriant, Sid se rendit compte de l’ambiguïté de sa phrase) … enfin je veux dire ce cœur là ... qui n’allait manifestement pas très bien d'ailleurs.
Stella, souriant : Non, en effet, je viens pour M. Rippert.

Tous les deux se dirigèrent alors vers la table où M. Rippert était allongé.

Stella : Alors, qu’avez-vous à m’apprendre ?
Sid, mettant ses lunettes : Et bien, ce cher M. Rippert est mort il y a environ 15 heures
Stella : Ce qui place l’heure de sa mort aux alentours de 1 heure du matin.
Sid : Il s’est battu : il a des traces de coup sur le visage ainsi que sur le torse et il a reçu un violent coup sur la tête au niveau du lobe occipital.
Stella : C’est la cause de la mort ?
Sid : A vrai dire … non. Il a du être sonné et avoir sa vision troublée, ça c’est sûr, mais le coup n’a pas été assez violent pour le tuer. Il n'a pas causé de dégats irréverssible au cerveau. La cause de la mort est l’étouffement.
Stella : Par strangulation donc ?
Sid : C’est exact. Et regardez, la marque de strangulation se situe sur la partie haute du cou. Il était allongé face contre terre quand vous l’avez trouvé. C'est bien ça ?
Stella : Oui.
Sid : Et bien, à mon avis, votre tueur a étranglé sa victime alors qu’elle était déjà au sol en se maintenant au dessus d'elle.
Stella, réfléchissant : Alors en fait, le tueur aurait tenté de tuer Rippert en le frappant sur la tête d'abord, ce qui le fit tomber mais il était toujours en vie, essayant d’attraper le téléphone.
Sid : Alors il s’est mis au dessus de lui pour l’étrangler.
Stella : Tout a du se passer très vite. Avec quoi a-t-il pu l’étrangler justement ?
Sid : Avec quelque chose de faible diamètre. Vous n’avez rien trouvé sur les lieux qui aurait pu être utilisé comme arme du crime ?
Stella : Non, rien du tout. Ce devait être quelque chose à portée de main du meurtrier peut-être même quelque chose lui appartenant. ...Sinon, rien d’autre ?
Sid : Et bien, à part que notre M. Rippert fumait beaucoup trop et avait un peu trop de cholestérol. Non, rien.
Stella, souriant : Ok. Merci Sid. (Avant de quitter la pièce) Et prenez soin de votre cœur ! Je parle de celui du bocal !

Sid sourit avant de s’atteler à nouveau à l’examen du cœur en question.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 16:15

Chapitre 6




Harlem, 15 h 30

Danny et Sheldon arrivèrent dans un autre quartier de Harlem où Don les attendait une fois de plus. Celui-ci vint à la rencontre de leur véhicule.

Don : Salut les gars ! Vous pouvez sortir vos ptites mallettes. Vous en aurez besoin.
Danny : Mais tu m’as dit au téléphone que tu avais trouvé les membres du gang rival ?
Don : Oui, oui, c’est exact, en fait.... j’ai retrouvé trois d’entre eux !
Sheldon , souriant : Morts, si je comprends bien !
Don , avec un petit sourire : Bravo, t’as deviné !

Danny et Sheldon se saisirent alors de leur matériel puis les trois hommes se mirent à avancer en direction de la scène de crime qui se trouvait à l’intérieur d’un immeuble au premier étage.

Danny : Et comment s’appelle ce gang rival ?
Don : Les Bloods,. C’est un gang dont tous les membres sont d’origine mexicaine. Signe distinctif : un bandana rouge
Danny : Logique. Et probablement un tatouage aussi.
Sheldon : Comment as-tu su que c’était bien la bande rivale des Blacks Panthers ?
Don, soupirant : En fait, je suis allé rendre visite à Mme Carlson, la mère des deux jeunes victimes pour lui annoncer la mauvaise nouvelle.(ému) La pauvre femme s’est littéralement effondrée. Heureusement que sa fille était là. Elles m’ont fait beaucoup de peine toutes les deux.
Sheldon : C'est triste. Et le père ?
Don : M. Carlson est mort dans un accident de voiture il y trois ans.
Danny : Et donc, t’as appris quelque chose d’elles ?
Don : Mme Carlson ne savait rien, par contre sa fille, Anna, m’a conseillé d’aller voir un certain James Wilkins sur le terrain de basket du coin. C’est un ancien membre des Blacks Panthers qui s’est reconverti en éducateur. Il essaie de remettre les jeunes du quartier dans le droit chemin maintenant. Et, vous voyez, ce qui est rageant dans cette affaire, c’est que, d'après Wilkins, le ptit Mike avait apparemment l’intention de quitter le gang.
Danny , soupirant : Misère. Quel gâchis !
Sheldon : Et ce Wilkins a été coopératif ?
Don : Oui. C’est le seul qui a osé me parler dans le quartier. Les autres ont trop peur. C’est lui qui m’a appris que les principaux rivaux des Black Panthers étaient les Bloods. Et, quelle ne fut pas ma surprise quand je me suis rendu compte que le triple meurtre qu'on nous signalait un peu plus tard concernait trois membres des Bloods.
Danny , inquiet : Tout ça, c’est très mauvais signe ! Je le sens très mal ! Si une nouvelle guerre des gangs débute, on va avoir du boulot parce qu'on va ramasser les cadavres de ces jeunes à la pelle, sans compter les nombreuses victimes collatérales !
Don : C'est ce que Wilkins craint également.

Les deux experts et le détective arrivèrent enfin sur les lieux. Don les avait menés dans un appartement très délabré, tout comme l'était l’immeuble qui l’abritait. Trois corps gisaient dans la pièce principale.
Le premier était allongé sur un canapé à droite de l’entrée, le deuxième, était adossé contre le mur en position assise, en dessous d’une des fenêtres brisées, et le troisième était couché, face contre terre, à proximité du réfrigérateur à gauche dans la pièce. Le sol était jonché de débris de verre, les murs, de quelques impacts de balles. Des bouteilles vides étaient renversées et quelques petits sachets plastiques vides étaient éparpillés sur une grande table qui se trouvait au milieu de la pièce.

Don : La seule chose positive, c’est qu’encore une fois on connaît tout de suite la cause de la mort.
Danny, tournant la tête vers Don, souriant : On dirait (Il soupira) Bon, allez, au boulot.

Les deux scientifiques enfilèrent leurs gants et se mirent à marcher précautionneusement dans la pièce. Ils s’accroupirent chacun à côté d’un corps et commencèrent à les fouiller. Danny s’occupa de celui sous la fenêtre et Sheldon de celui à côté du réfrigérateur.

Sheldon : Pas de témoin ?
Don : Non, c’est un petit immeuble désaffecté alors à part quelques squatters et nos lascars, personne n’y habite.
Danny : Squatters qui ont du se tirer vite fait quand ils ont entendu les premiers coups de feu. Qui vous a prévenu ?
Don : Un appel anonyme passé de la cabine téléphonique du coin de la rue il y a une heure.
Danny : Celui-là a reçu deux balles dans le torse dont une en plein cœur. Il y a plein de petits bouts de verre sur lui, sûrement des débris provenant des fenêtres.

Danny prit les bouts de verre à l’aide d’une pince à épiler et les mit dans une petite enveloppe.

Sheldon : Le mien a pris trois balles : deux dans la poitrine et une dans la jambe. Je crois que l’artère fémorale a été touchée. Il y a une marre de sang à côté de lui. D’ailleurs, quelqu’un y a gentiment laissé ses traces de pas.
Danny : De mon côté aussi, quelqu’un s’est approché du corps, les débris de verre au sol ont été manifestement déplacés.
Don : Peut-être les tueurs ou le reste du gang. Rien d’autre ?
Danny : Si, les Bloods nouent leur bandana au poignet droit.
Sheldon : Exact (il remarqua alors quelque chose sous le bandana et le dénoua) Danny, enlève le bandana et regarde la face intérieure du poignet.
Danny, s’exécutant : Et bien le voilà notre petit tatouage : une tête de mort, un poignard et des gouttes de sang qui en coulent. Charmant ! Bon, je vais scruter les alentours et prendre les clichés. Tu t’occupes du 3ème corps ?
Sheldon : Aucun problème.

Danny prit alors l’appareil photo et se mit à faire des clichés de la pièce, des victimes, du sol, avec les débris de verre et les empreintes de pas, et, de la table. Quand soudain il lui sembla remarquer un peu de poudre blanche sur celle-ci. Il alla vers sa mallette et en sortit des petits papiers filtre, un tube et une solution chimique. Il ramassa la poudre à l’aide des fins papiers puis la mit dans le petit tube qu’il remplit de la solution transparente. Il referma le tube, le tint entre le pouce et l’index et le secoua. C’est alors que la solution transparente vira au mauve. Sheldon eut vite fini d’examiner la troisième victime. Il s’occupa alors d’emballer soigneusement les quelques bouteilles et les petits sachets qui traînaient sur la table. Il regarda Danny entrain d’analyser la poudre.

Sheldon : Alors ?
Danny : Apparemment c’est de la coke.
Sheldon : Pas vraiment étonnant.
Don : Ils se shoutaient d’après vous ?
Sheldon : On verra avec l’analyse toxicologique mais, en tout cas, je n’ai pas remarqué de piqûres sur ces deux là.
Danny : Le troisième n’en a pas non plus. Vu les sachets vides sur la table, je dirais plutôt qu’ils étaient entrain de préparer des doses pour leur ptit business.
Sheldon : On devrait inspecter le reste de l’appart pour voir s’il n’y a pas quelque part une quantité plus importante de cette marchandise.
Danny : Ok mais je te parie qu’on ne trouvera rien.
Don (à Danny) : Le ou les tueurs ont du tout emporté ! C’est peut-être ça le mobile des crimes : le vol de la coke ?
Danny : Possible….
Don, devinant que Danny n’avait pas fini sa phrase : Mais …
Danny : Il y a un truc qui me dérange dans tout ça.
Don : Explique.
Danny : Tu vois, s’il y avait eu une grosse quantité de coke ici, le lieu aurait été mieux protégé, et surtout mieux caché. Et pourquoi tenter une telle opération pour presque rien.
Sheldon : T’as pas tord.
Don : Vous croyez que ce sont les Blacks Panthers qui ont fait le coup par vengeance pour les deux types de ce matin ?
Danny : J’sais pas. Peut-être mais il doit bien y avoir une raison à l'escalade de violence. En tout cas, j’espère que les tueurs nous ont laissé de belles empreintes.
Sheldon : Tu t’occupes de les relever et je m’occupe de la fouille du reste de l’appart.
Danny : Ok.
Don : Et bien moi je vais demander à ce qu’on emmène ces trois corps à la morgue.
Sheldon : C’est Sid qui va être content !

Les trois hommes sourirent.

Sheldon se dirigea alors vers les deux seules autres pièces que contenait l’appartement : une minuscule salle de bain crasseuse et une autre pièce contenant une armoire et un tas d’autres choses entassées, pendant que Danny sortit un pinceau, de la poudre noire et des bouts d’adhésif transparents pour effectuer les relevés d’empreintes. Don venait de sortir et commençait à descendre l’escalier quand la sonnerie de son portable retentit. Il décrocha.

Don : Détective Flack. Salut Mac !.... Oui. …. Quoi ? Quel enfoiré ce type ! (Il passa sa main sur son visage)....Non, il ne m’a rien dit, vous le connaissez…. Ok j’arrive.

Don raccrocha et remonta rapidement les marches pour se rendre à nouveau dans l’appartement.

Don inquiet et furieux : Tu comptais m’en parler quand ?

Danny qui était afféré à coucher de la poudre sur le dessus de la table, leva les yeux vers Don, surpris.

Danny , haussant les sourcils : Tu m’expliques parce que là, j’ai du mal à comprendre.
Don : Arrête de jouer à ça Danny ! Tu comptais m’en parler quand de cette enquête interne !
Danny, grimaçant : Ah. Ça.
Don, toujours furieux : Oui, ça comme tu dis. Tu ne trouves pas que c'est suffisamment important pour m'en toucher un mot !
Danny : J’allais t’en parler mais ….avec notre enquête, j’ai juste pas trouvé le bon moment… Qui t’as mis au courant ?
Don : Mac. Il vient de m’annoncer que Hilborne souhaitait me voir dans la journée.
Danny : Toi aussi ? J’pensais pas qu’il t’interrogerait. J’suis désolé, j’aurais du t’avertir tout de suite.
Don, soupira : ça ira pour cette fois Messer mais essaie plus de me cacher des trucs pareils. OK ! Sinon toi, tu prends ça comment ?
Danny : ça va. J’essaie juste de pas trop y penser. Et puis t’inquiète pas, je suis clean.
Don : Oui, mais avec ce genre de type, on ne sait jamais. De toute façon, faut pas trop qu’il compte sur moi pour t’enfoncer !
Danny, se mettant à rire : J’espère bien !
Don : J’y vais. A tout à l’heure.
Danny : Ouais. A tout à l’heure.
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Chapitre 7



Mac était entrain de comparer au fichier chaque empreinte prélevées dans la maison des Ripperts quand il vit entrer Lindsay dans la pièce suivie de très près par Stella qui revenait de la morgue.

Mac (à Lindsay) : Alors, comment ça s’est passé ?
Lindsay, soupira : A vrai dire, j’en sais rien. Il a essayé de me convaincre que Danny exerçait une mauvaise influence sur moi.
Stella ne put s’empêcher de rire : Ah vraiment ! Une mauvaise influence ? Une influence, oui, mais mauvaise, je ne pense pas non !

Lindsay se mit à rire également au propos de Stella. Les deux jeunes femmes se jetèrent un regard complice, ce qui laissa perplexe Mac. Celui-ci, ne comprenant pas les allusions en question, fronça les sourcils.

Stella : Ne t’inquiète pas Mac. C’est un truc…
Mac : …entre vous. Oui, je sais, tu m’as déjà fait le coup. Et sinon, rien d’autre Lindsay ? Il ne vous a pas parlé de charge qu’il aurait à son encontre.
Lindsay (redevenue sérieuse) : Non, tout ce qu’il a fait c’est de revenir sur différentes affaires pour essayer de me prouver et me faire dire que Danny ne se contrôlait pas suffisamment face à certains suspects et qu’il avait pris l’habitude de désobéir aux ordres.
Mac : Il fallait s’en douter. (Soupir) Bon, et bien, reprenons notre affaire. Alors Stella, quoi de neuf de la part de Sid ?
Stella : M. Rippert est mort par strangulation. Il a été étranglé alors qu’il était allongé, à moitié assommé par le coup qu’il avait reçu sur la tête.
Lindsay, regardant les clichés pris dans la matinée : Vu la position du corps, il essayait probablement d’atteindre le téléphone et le meurtrier a voulu l’en empêcher.
Stella : Oui, c’est ce que j’ai pensé aussi.
Mac : Et pour l’arme du crime ?
Stella : Un fil de faible diamètre que le tueur avait probablement à portée de main.
Mac : Un lacet de chaussure peut-être.
Stella : Possible. Et pour les empreintes, tu as trouvé quelque chose ?
Mac : Malheureusement non. Toutes les empreintes relevées correspondent à M ou Mme Rippert.

Soudain, le téléphone de Mac sonna.

Mac : Lieutenant Taylor. …..Oui. Je vous l’envoie.(Il raccrocha) Stella, C’est à ton tour. Hilborne t' attends.
Stella, ironiquement : Génial.
Mac : Je vais aller faire un saut avec Lindsay au siège de la société de M. Rippert et toi Stella, tu essaieras de trouver, quand tu seras revenue, ce qu’est cette petite pièce électronique. (montrant la petite pièce noire)
Stella : Entendue. Bon, et bien, je me rends à la chambre des tortures.
Mac, souriant et regardant Stella sortir de la salle : A tout à l’heure Stella. (Puis regardant Lindsay) Nous, en route Lindsay !

Et les deux experts quittèrent la pièce à leur tour.

************************************************************

Stella était maintenant face à la porte du bureau 56. Elle frappa et entra.

Hilborne : Bonjour agent Bonasera. (montrant la chaise) Installez-vous.
Stella, sèchement : Bonjour.
Hilborne : Je pense que vous connaissez la raison de votre présence ici. Alors commençons. Comment définiriez-vous le travail du lieutenant Messer ?
Stella : Le lieutenant Messer est très consciencieux et rigoureux dans son travail. Il a de grandes compétences scientifiques, sa réflexion est pertinente et il aime aller au bout des choses.
Hilborne : Donc, il aime que justice soit rendue n’est-ce pas ?
Stella, méfiante, ignorant où Hilborne voulait en venir : Oui, bien sûr. Comme nous tous. Ne faisons nous pas ce boulot dans ce but ?
Hilborne : Evidemment mais, en ce qui concerne le lieutenant Messer, ne pensez-vous pas que son comportement lors de certaines enquêtes frise le jusqu’auboutisme extrême ?
Stella, regardant Hilborne avec mépris : Le lieutenant Messer veut que justice soit faite, oui, mais pas à n’importe quel prix ! On voit que vous ne le connaissez pas. Il a des réactions un peu vives parfois mais il n’a jamais franchi la limite si c’est ce que vous voulez insinuer. Pour rien au monde il ne risquerait qu’un coupable s’en tire parce qu’il n’aurait pas fait les choses dans les règles.
Hilborne : Ce n’est pas ce que semble raconter l’un de ses tous premiers rapports d’évaluation, rédigée de votre main. Je vais vous rafraîchir la mémoire. Je cite : « Le Lieutenant Messer a des compétences scientifiques indéniables et fait preuve d’un bon esprit de déduction mais il faut qu’il apprenne à maîtriser ses ardeurs et à se baser plus sur les indices que sur son intuition. Ceci pourrait l’amener à négliger certaines pistes lors d’affaires futures. » Vous vous souvenez de ce rapport ?
Stella, sèchement : Je me souviens l’avoir écrit, oui, mais, vous déplacez les choses de leur contexte. C’était la première fois que je travaillais avec lui. Il sortait depuis peu de l’école de police quand il a été engagé ici et c’était son premier poste important. Alors bien sûr, il était impétueux, plein de motivation et impatient de faire ses preuves comme le sont beaucoup de nouveaux. Si vous aviez un peu mieux cherché, vous vous seriez sûrement aperçu que j’ai écrit bien d’autres rapports de ce genre, seulement, ils ne concernaient pas Danny Messer mais d’autres nouveaux jeunes collègues.
Hilborne : Cependant, ce genre de remarque se retrouve aussi dans un des rapports du lieutenant Taylor. De plus, on ne peut pas mettre ce qui s’est passé il y a trois semaines sur le compte de l'inspecteur débutant ! Il a manifestement voulu suivre une fois de plus son intuition, sans tenir compte des procédures, des preuves et négligeant le fait que vous et le lieutenant Taylor étiez déjà sur l’affaire !
Stella : Cette affaire était particulière pour le lieutenant Messer…
Hilborne, haussant le ton et se levant de sa chaise et posant ses 2 mains sur son bureau : Je sais agent Bonasera ! Vous allez me dire qu’il était affecté par ce meurtre parce qu’il connaissait la victime. L’agent Monroe m’a déjà servi le même refrain ! Je vais vous dire ce que je pense : oui, le lieutenant Messer a soif de justice mais d’une justice qui lui est propre, une justice qu’on appelle « vengeance » !
Stella, haussant un peu le ton également : C’est ridicule ! Tout ce que vous dites est complètement absurde !
Hilborne : Je vous assure que non et je pense que vous tomberez tous de très haut quand vous ouvrirez enfin les yeux !
Stella : Vous faites fausse route. Vous vous trompez lourdement sur son compte.
Hilborne, la fixant dans les yeux : Nous verrons. …L’entretien est clos. Vous pouvez disposer.

Stella ne se fit pas prier. Elle se leva et se dirigea vers la porte.

Stella, avant de sortir : S'il était réellement comme vous le dites, ne penseriez-vous pas qu'il aurait déjà tenté de se venger quand les Tanglewoods ont tabassé son frère ?

Puis elle sortit de la pièce non sans lancer à Hilborne un dernier regard méprisant.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 16:16

Chapitre 8



Au siège de la société de M. Rippert dans son bureau. 17 H 00

Mac et Lindsay, parés de leurs gants blancs, s’afféraient à scruter précautionneusement les moindres recoins de la pièce. Chaque papier, chaque dossier, chaque objet était susceptible d’apporter un élément nouveau leur permettant de résoudre l’affaire. Lindsay regardait dans les armoires pendant que Mac fouillait le bureau. Quand soudain, Mac tomba sur un tiroir fermé à clé. Lindsay se retourna vers lui.

Lindsay : Un tiroir vous résiste ?
Mac : Pas pour très longtemps. (Souriant) Rien ne me résiste.(Mac sortit alors un jeu de clés) J’ai pensé à emmener le trousseau de clés que j’ai trouvé chez M. Rippert. Il ne reste plus qu’à espérer que l’une d’elles ouvre ce tiroir.
Lindsay, souriant : Si vous n’y arrivez pas, je connais un autre moyen d’en venir à bout !
Mac, haussant les sourcils et souriant : Je n’en doute pas.

Mac essaya alors une à une les plus petites clés jusqu’à ce que, finalement, l’une d’elle ouvrit le fameux tiroir.

Mac , retirant des objets du tiroir : Voyons ce que vous vouliez tant cacher M. Rippert. (Surpris) Des chocolats,… des contrats et ....une enveloppe.

Lindsay s’approcha alors de Mac qui était entrain d’ouvrir l’enveloppe trouvée.

Mac, découvrant le contenu : Tiens, tiens, tiens.
Lindsay : Que contient-elle ?
Mac : Des photos. Des photos sur lesquelles Mme Rippert est en bien charmante compagnie. Regardez. (Montrant un à un les clichés à Lindsay)

Les photos étaient manifestement prises de l’extérieur. On pouvait y voir Mme Rippert dans les bras d’un beau jeune homme brun derrière une fenêtre ouverte. Les deux jeunes gens s’embrassaient, elle étant en soutien-gorge et lui torse nu.

Lindsay : Mais ce n’est pas M. Rippert ! Et qui plus est, elle l'a trompé chez eux !
Mac : Ces photos ont été prise de l’extérieure, mais on reconnaît effectivement facilement la maison.
Lindsay : En tout cas, elle nous a menti. D’après Stella, elle a juré qu’elle n’avait pas d’amant.
Kaile, entrant alors dans le bureau : Oui, je confirme, c'est ce qu'elle nous a dit.
Mac : Il faut la convoquer. Mme Rippert va devoir nous donner quelques explications.
Kaile : D’autant plus que je viens d’apprendre qu’elle est l’unique bénéficiaire de la fortune de son mari et comme si cela ne suffisait pas, M. Rippert avait contracté une assurance vie au nom de sa femme.
Lindsay : Dis donc, ça nous fait deux sacrés bons mobiles !
Mac : Et pour les clients, employés ou partenaires, ça donne quoi ?
Kaile : Pour l’instant, pas grand-chose. Comme tous les promoteurs immobiliers, ils n’avaient pas que des amis mais jusque là on a pu vérifier tous les alibis. (jetant un coup d’œil aux photos) Mais dites moi, elle n'a pas l'air de s’ennuyer là-dessus !
Lindsay : Il faudrait qu’on sache qui a pris ces photos.
Mac, tournant les pages de l’agenda de M.Rippert : ça m’étonnerait fort qu’il les ait pris lui-même. Vu son emploi du temps, il n’aurait jamais pu ! Il était bien trop occupé !
Lindsay : Vous pensez à un détective privé ?
Mac : Oui. D’ailleurs, il y a un nom qui apparaît souvent sur l’agenda et il ne me semble pas l’avoir déjà lu dans les fichiers clients, partenaires ou employés.
Kaile : Qui est-ce ?
Mac : Joe Ladkins.
Kaile : Tiens donc, ce cher Joe !
Mac : Vous le connaissez ?
Kaile : Bien sûr, qui ne connaît pas Joe à la brigade. C’est un petit bonhomme, détective privé qui s’est spécialisé dans l’adultère et il se retrouve assez souvent témoin de tentative de meurtre ! Il nous a déjà aidés sur plusieurs enquêtes.
Mac, souriant : Et bien, il vous aidera donc une fois de plus.
Kaile : Il va s’en faire un plaisir ! Il a toujours rêvé de devenir flic mais son état de santé ne le lui a pas permis. Et puis …(sourire au coin des lèvres) je crois qu’il a un faible pour moi.

Mac et Lindsay sourirent aux propos de Kaile

Mac, souriant toujours : Très bien. Bon, on emporte tout ça ! (à Kaile) Vous vous chargez de Ladkins ?
Kaile : Ok. Je suis déjà partie.

Mac et Lindsay emballèrent tout ce dont ils avaient besoin et se préparèrent à repartir pour le labo.

************************************************************

Après avoir fini leurs investigations sur la scène de crime, Danny et Sheldon revinrent au laboratoire afin de pouvoir essayer de mieux comprendre, à l’aide des indices, les deux affaires dont ils avaient la charge et qui semblaient être liées.

Dans une salle du laboratoire, 18 h 30

Danny était devant un des écrans d’ordinateur de la salle, les coudes posés sur le bureau et les mains jointes. Il attendait la dernière réponse sur l’identification des 3 nouvelles victimes, quand Sheldon, revenant de la morgue, entra dans la pièce.

Sheldon : Alors, t’as les noms ?
Danny, les yeux toujours rivés sur l’écran : Oui, j’attends la dernière réponse. (l’ordinateur afficha la dernière identité) ça y est ! Facile, ils étaient bien évidemment tous les trois fichés pour vol de voiture, agression et j’en passe.
Sheldon : Alors ?
Danny : Et bien, nous avons donc Diego Pérez, Pablo Garcia et Juan Varez. J’ai aussi envoyé à l’expertise ADN les 4 bouteilles vides qu’on a trouvé sur la table. Et toi, qu’est-ce que tu rapportes comme infos ?
Sheldon : Après être passé voir Sid, je suis passé faire les tests balistiques.
Danny : Et ?
Sheldon : Et les balles qui ont tué nos victimes de ce matin proviennent d’un M12, arme automatique. De plus, les balles que Sid a extraites des corps de nos 3 dernières victimes ont été tirées aussi par un M12.
Danny : ça alors ? Les 2 gangs ont le même type d’armes ?
Sheldon : Ils ont peut-être le même fournisseur ou alors c’est juste une coïncidence.
Danny : Mouais. C’est bizarre.
Sheldon : Attends, j’ai encore mieux ! Figure toi que, d’après Sid, la mort de Diego, Pablo et Juan est antérieure à celle de Mike et Marty !
Danny : Ce qui voudrait dire que ce sont les Black Panthers qui auraient ouvert les hostilités ? Mais alors pourquoi ils avaient l’air si surpris des représailles ce matin ? Il faudrait qu’on ait une petite conversation avec eux.
Sheldon : Et par la même occasion, on pourrait leur demander de nous laisser leurs empreintes de chaussures et leur ADN parce qu'on a reçu la commission rogatoire que nous avons demandée tout à l'heure.
Danny , souriant : Génial !

Danny eut à peine terminée sa phrase que Don fit son entrée dans la salle.

Don : Salut les gars. Alors vous avancez ?
Danny : Don ? T’en as fini avec Hilborne ?
Don : En fait non, j’y suis pas encore allé. J’ai expliqué à ce cher Hilborne que ma priorité était l’enquête en cours et donc que j’irai le voir quand j’en aurais le temps.(Danny se mit à rire) En fait, j’vous donne les dernières infos et j’y vais.
Sheldon : Quelles infos ?
Don : J’ai le nom des 2 chefs de gangs : Peter Jackson pour les Black Panthers et Carlos Ruiz pour les Bloods.
Danny : Et t’aurais pas appris par hasard où on peut les trouver ?
Don , souriant fièrement : Il suffit de le demander ! Les Black Panthers ont leur quartier général dans un bar pas loin de l’endroit où ont été tué les deux frères. Quant aux Bloods, ils ont élu domicile dans un petit hangar. (Tendant un papier) Je vous ai noté les deux adresses exactes. Et de votre côté ?
Sheldon : Nous avons appris que ceux qui ont manifestement commencé à tirer les premiers sont les Black Panthers et non pas les Bloods comme on le croyait au début.
Don : Tiens donc !
Danny : Oui et justement, on se disait qu’il faudrait qu’on leur parle.
Don : J’suis désolé mais je ne vais pas pouvoir vous accompagner à cause de cette foutue convocation. Par contre, j’vais prévenir mes gars, il ne vaut mieux pas que vous alliez seuls là-bas.
Danny : Pas de problème.
Sheldon, à Danny : Bon, et bien, on y va ?

Danny enleva sa blouse et enfila sa veste.

Danny : On y va.
Don : Hé Danny ! Essaie de pas péter les plombs comme ce matin d’accord ?
Danny, souriant : J’essaierai. ( et faisant le geste des mains qui accompagné ses paroles) C’est le mot d’ordre aujourd’hui. « Rester zen »

Danny et Sheldon partirent alors en direction de la sortie tandis que Don se rendit dans le bureau 56.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 16:16

Chapitre 9


Dans un bar de Harlem, 19 h 15

Danny et Sheldon entrèrent dans le bar suivit de quelques policiers en uniforme. Ils n’eurent aucune difficulté à localiser les membres du gang qui semblaient avoir une conversation assez vive dans le fond du bar, à côté d' un jeu de fléchettes.

Les deux experts s’approchèrent de la bande.

Danny, sourire aux lèvres : Salut les gars. Alors, quoi de neuf ?

Peter Jackson, le chef du gang, se leva alors et s’avança vers Danny.

Peter : Encore toi ! Qu’est-ce que tu fous ici ?
Danny : C’est pas très gentil de nous recevoir comme ça. L’hospitalité, tu connais pas ?
Peter : T’as apporté un dico ? Parce que, non, je connais pas.
Danny , souriant sarcastiquement et pointant du doigt Peter : T'es un ptit marrant toi !
Sheldon, s’avançant à son tour, passant son bras droit devant Danny,sourire en coin : Danny, souviens toi de ce que t’as dit Don ! (À Peter) Nous voudrions simplement vous poser quelques questions.
Peter : Vous êtes bouchés ou quoi ? J’vous ai déjà dit que j’ parlais pas aux flics !
Sheldon : Si vous le prenez comme ça, c’est au poste que vous allez finir la nuit et répondre à nos questions parce que nous avons une commission rogatoire. (la montrant) On essaie juste de trouver qui a tué deux de vos membres.
Peter : Pourquoi chercher ! Nous, on sait qui a fait le coup !
Danny : Les Bloods ?
Peter , souriant : T’es peut-être plus malin que t’en as l’air finalement !
Danny : Joue pas à ça avec moi tu veux ! Parce que là, toi et tes potes, vous allez devoir nous expliquer pourquoi on a retrouvé 3 cadavres des Bloods cet après-midi.
Peter, surpris : Quoi ? Mais qu’est-ce que tu me racontes mec ! On n’a pas bougé du quartier de toute la journée !

Danny et Sheldon se regardèrent. Peter semblait réellement surpris d’apprendre la nouvelle.

Danny : ça ne prouve rien. Les trois membres des Bloods ont été tués vers 1 h du mat. Vous auriez très bien pu commettre ces crimes.
Peter : Impossible. A cette heure là, on était tous, sauf Mike et Marty, à une teuf dans le Queens !
Billy, un autre membre : Vous pouvez vérifier, (riant) On avait un coup dans le nez et sur le retour, on a un peu rigolé avec les caméras des carrefours.
Peter , fier de l'effet produit : Vous avez vraiment pas de peau les mecs. Vous allez pas pouvoir nous coller ça sur le dos.
Sheldon : Nous vérifierons. Mais pour l’instant, on aimerait avoir vos empreintes de chaussures.

Sheldon sortit alors de sa mallette tout le matériel nécessaire à la prise des empreintes de pas.

Peter : Hé, qu’est-ce que tu fous mec ? Il est hors de question que je pose mes pieds là-dessus ! Tu sais combien coûtent ces pompes ! Ton truc va me les bousiller.
Danny : Fais pas d’histoire tu veux ! Et pose ton pied ! De toute façon je doute que tu les ais payé !

Peter s’exécuta donc en maudissant les flics. Danny fit signe aux quatre autres membres du gang de se prêter également au petit jeu de la prise d’empreintes. Le jeune expert sortit également des cotons tiges et des petits tubes.

Peter : Qu’est-ce que c’est que ça encore ?
Danny : On a besoin aussi de votre ADN. T’inquiète pas, ça fait pas mal. Ouvre la bouche.

Danny et Sheldon prélevèrent donc les échantillons d’ADN dont ils avaient besoin.

Sheldon : Une dernière chose. Si vous êtes tous allés à cette petite fête, pourquoi Marty et Mike n'étaient pas de la partie.
Peter : Ils avaient des trucs à faire.
Danny : Quel genre de trucs ?
Billy : Marty devait aller toucher 2 mots à ce traitre de Wilkins !
Sheldon : L'éducateur ?
Peter : Bordel la ferme Billy !
Danny : C'était pour parler de Mike c'est ça ? (mais ni Peter ni Billy ne donnèrent de réponse) Dis moi Billy, t'as un facheux cocard. Tu t'es fait ça comment ?
Billy, souriant et ironiquement : J'suis tombé.
Danny , souriant, incrédule : Bien sûr. Bon, on va vous laisser mais inutile de vous dire que si vous n’avez encore rien fait de complètement stupide, c’est pas la peine de commencer ! Des flics vont rester dans le coin pour y veiller. (se mettant face à Peter) T’y vois pas d’inconvénient Pete !
Peter dévisageant Danny de haut en bas : Vous avez ce que vous voulez alors vous pouvez dégager maintenant. On respire très mal depuis que vous êtes dans le coin ! Et puis, c’est sûrement pas un flic qui va me dire ce que je dois faire.

Danny secoua la tête en souriant, comme pour se dire : « Il est vraiment irrécupérable ! » Puis il suivit Sheldon vers la sortie. Et tous les deux, toujours accompagnés des officiers de police se rendirent à la deuxième adresse.

************************************************************

Laboratoire, 18 h 30

Don se dirigeait vers le fameux bureau 56. Il n’aimait pas mais alors pas du tout cette histoire d’enquête interne impliquant son meilleur ami et le chef Hilborne allait vite le comprendre. Don frappa énergiquement à la porte. Une voix lui demanda alors d’entrer.

Hilborne : Lieutenant Flack. Vous avez quand même pu trouver le temps de passer finalement.
Don : Vous faites pas d’illusion. J’suis là uniquement parce que mes supérieurs me l’ont ordonné. Honnêtement j’ai rien à vous dire sur Danny Messer.
Hilborne : Vous êtes amis à ce que j’ai entendu dire ! J’comprends pourquoi. Vous me semblez avoir quelques points communs tous les deux. Asseyez-vous !
Don, s’asseyant, sèchement : Allez y. Posez vos questions qu’on en finisse. J’vous écoute.
Hilborne : Bien. Vous avez eu l’occasion de travailler fréquemment avec le Lieutenant Messer ?
Don , sur un ton légèrement moqueur : C'est une question ça ? Non, je demande parce que, en y réfléchissant, si ce n'était pas le cas, je ne me trouverais pas en face de vous, je me trompe ?
Hilborne : Je vous conseille de coopérer et de prendre un autre ton avec moi si vous ne voulez pas que je vous colle un rapport Lieutenant Flack !
Don , restant calme malgré tout : Faites le ce rapport. Et puis après. Vous allez faire quoi ? Ouvrir une enquête interne sur moi ? (riant) ça me fait rire. Dites moi, qu'est-ce qui vous a poussé à en ouvrir une sur Danny ?
Hilborne : Le Lieutenant Messer est incompétent et accumule les fautes professionnelles !
Don , haussant légèrement la voix : Comment ? Danny ? Incompétent ? Vous ne l’avez jamais vu travailler d’arrache pied pour qu’on puisse coincer un suspect ! Je peux vous citer des dizaines d’enquêtes qui vous prouverez à quel point il a sa place parmi nous. Tenez, ces 5 meurtres, par exemple, commis dans un petit restaurant de Brooklyn ! Vous avez sûrement dû en entendre parler ! Une sale affaire ! Et bien, Danny l'a menée et l'a résolue avec brio ! Il avait même été proposé pour une promotion après ça !
Hilborne : Je me souviens de cette affaire. Mais je me souviens également que le Lieutenant Messer a été rayé de la grille des promotions après une bavure !
Don , sèchement, s'avançant près du bureau : Il n’était pas responsable de la mort de ce flic !
Hilborne : Peut-être mais il n’a pas hésité à mentir lors de sa déposition. Quelle belle preuve de compétence ! Et puis, vous connaissez aussi bien que moi, peut-être même mieux son passé plus que trouble.
Don : Si vous faites référence au gang des Tanglewoods, il ne les a jamais fréquenté !
Hilborne : Il a pourtant été mêlé au meurtre de Bobby Manning.
Don : Mais qu’est-ce que vous racontez ! Vous savez bien que, là encore, il n’y était pour rien.
Hilborne : La bande audio a prouvé qu’il n’était pas l’auteur du meurtre mais un doute persistera toujours quant à son niveau d'implication dans toute cette affaire !
Don : Dans votre tête oui. Il faut que vous arrêtiez vos délires ! J’vais vous dire moi qui est Danny Messer. Danny est quelqu’un qui, à un moment de sa vie, a du faire un choix difficile. Deux chemins s'offraient à lui. L’un évident, tout tracé et qui aurait sucité le respect des gars de son quartier : suivre son frère et tous ses amis sur la voix de la délinquance. Et puis il y en avait un autre. Oh, celui-là était beaucoup moins drôle ! S’il décidait de le prendre, cela signifiait qu'il devrait quitter son frère, être considéré comme un traître par ses amis, et cependant, c’est celui-là qu’il a choisi. Ça n’a pas été facile. Il s'est jeté dans de longues et pénibles études et s’est battu pour sortir premier de sa promotion à l’école de police scientifique. Il a eu le choix entre être hors la loi ou travailler pour elle. Et il a su prendre la bonne décision. Danny Messer a bataillé dur pour en arriver là. Alors, c’est sûrement pour tout foutre en l’air à la première occasion !
Hilborne : Tout ça est bien touchant mais cela n’explique pas certains faits. Je ne crois pas en sa parfaite intégrité.
Don , énervé, se levant : Vous me parlez de faits. Alors montrez-les moi ces faits ! Parce que là, ( posant les deux mains sur le bureau face à Hilborne, le fixant dans les yeux) je crois que vous n’avez rien ! Vous n'avez que des suppositions et quelques petites incartades avec des suspects ou avec son supérieur. Voilà ce que vous avez et ce n’est pas suffisant pour le virer ! Par contre, je suis curieux de connaître la raison qui vous pousse à tant le détester et à vouloir détruire sa vie !
Hilborne , se levant de sa chaise à son tour, énervé : Il n’y a aucune raison particulière. Je fais mon boulot avec conviction. C’est tout ! Et ne vous en faites surtout pas pour les faits Lieutenant Flack ! Cette conversation ne nous mène à rien. Vous pouvez sortir !
Don , écartant les bras : Tiens! Vous ne voulez plus me poser vos ptites questions ? La vérité ne vous convient pas c’est ça ?
Hilborne : Votre attitude n’aide pas le lieutenant Messer.
Don , laissant s'échapper un rire avant de répondre : En quoi mon attitude pourrait-elle lui être fâcheuse ? Vous n’allez quand même pas lui faire porter le chapeau de ma mauvaise humeur ! Ce serait le comble !
Hilborne , fulminant : Sortez !

Don, sèchement : Je sors, ne vous inquiétez pas. Je n’ai aucune envie de m’éterniser ici.

Don sortit en claquant la porte et commença à marcher dans le couloir. Il repensa alors à tout ce qui s’était dit dans la pièce. Peut-être y était-il allé un peu fort. Il aurait sûrement un blâme pour non respect d’un supérieur, mais…. après tout, Hilborne l’avait bien cherché ! Don se mit alors à imaginer la réaction de Danny quand il lui raconterait son entretien et cela le fit rire. Danny lui dirait sûrement qu’il a eu tord de réagir ainsi, lui reprochant de ne pas s’ appliquer ses propres conseils, avant finalement d’en rire et de reconnaître qu’il aurait bien aimé voir la tête de Hilborne. Mais le sourire de Don fut bientôt chassé par une interrogation pesante : Pourquoi Hilborne tenait-il tellement à faire plonger Danny ? Cette question commençait à lui hanter l’esprit. Il fallait qu’il le découvre.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 16:17

Chapitre 10


Don prit l’escalier et remonta d’un étage. Il voulait voir Mac afin de lui parler de ses soupçons concernant les motivations de Hilborne. Mais ne voulait pas lui en parler simplement au téléphone. Il ne le trouva pas dans son bureau. Il essaya alors de le chercher dans les différentes salles du labo et tomba, dans l’une d’elle sur Stella. Celle-ci était entrain de lire les résultats ADN concernant le sang retrouvé sur le coupe-papier de M. Rippert ainsi que ceux concernant l’échantillon de sperme prélevé sur les draps.

Don : Salut Stella.

Stella, surprise, eut un léger sursaut, puis leva les yeux vers Don.

Stella, souriant : Salut Don.
Don, souriant à son tour : Désolé de t’avoir fait peur. C’était pas le but.
Stella : Tu reviens de ton entretien avec Hilborne ?
Don, soupirant : Oui. C’est ça.
Stella : Et alors, ça s’est passé comment ?
Don : Et bien.... Je dirais qu’il n’a pas dû avoir les réponses qu’il attendait. Il avait plutôt l’air furax quand je suis sorti.
Stella, riant : Qu’est-ce que t’as bien pu lui dire pour le mettre dans cet état ?
Don : Pas grand-chose. Juste la vérité mais il n’a pas vraiment apprécié de l’entendre. Et toi, tu y es déjà passé (Stella acquiesça) Et alors ?
Stella : Idem. Il aurait préféré que j’aille dans son sens. ...Je crois qu’il essaie de trouver une personne du service qui pourrait enfin médire sur le compte de Danny afin de pouvoir étayer sa thèse.
Don : C’est vrai que dans beaucoup de services, on se bouffe le nez mais il est manifestement très mal tombé avec nous !
Stella , souriant : En effet.
Don, inquiet : J’espère que ce sera suffisant.
Stella, posant sa main sur le bras de Don, d'une voix douce : T’inquiète pas Don. Danny se sortira de ce mauvais pas.
Don : Oui. C'est ce que j'essaie de me dire mais ce type ne me plait pas du tout. Il est fourbe et on ne sait jamais ce qu'il va bien pouvoir inventer. (Soupir) T’es sur l’affaire du promoteur immobilier avec Mac ?
Stella : C’est bien ça.
Don : Et vous avancez ?
Stella : Au vu des résultats que je viens de lire, disons que l'affaire se complique.
Don : Tu saurais pas où est Mac ?
Stella : Il est dans Midtown avec Lindsay. Mais il ne devrait plus tarder et j’espère qu’ils reviendront avec de nouveaux éléments.
Don : Bon, c’est pas grave, je lui parlerai demain. Là je vais tâcher de rejoindre Danny et Sheldon pour une perquiz.
Stella : L' affaire des gangs ?
Don : Oui, et pas des plus simples non plus à ce qu’il semble.

Soudain, un Bip provenant d’un ordinateur se fit entendre. Stella avait en effet lancé une recherche informatique sur la pièce électronique trouvée à côté de la victime. Elle se précipita vers l’écran pour y lire le résultat.

Stella : ça alors ! Voilà qui change la donne.
Don : Bon, je crois que je vais te laisser travailler, mais, rentre chez toi pour te reposer quand même ! T’amuse pas à faire du Mac Taylor !
Stella : N’aie crainte. J’aime encore mon lit. A demain Don.
Don , lui souriant : A demain. Bonne soirée et bonne nuit.

Don quitta alors la pièce et prit son téléphone. Il appela Danny.

Don : …. Danny. C’est Don….Vous en êtes où ?... Ok. Je vous rejoins là-bas…. Ça a été plutôt vite… J’te raconterai. A tout de suite.


************************************************************

Harlem, 19 h 30, au squatte des Bloods.

Danny et Sheldon arrivèrent sur les lieux de la 2ème adresse où ils furent rejoints quasiment immédiatement par Don.

Don : Alors, qu’est-ce que vous avez appris ?
Danny : Que l’affaire se complique encore.
Don : Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
Danny : Et bien que ce ne sont peut-être pas les Blacks Panthers qui sont responsables des trois meurtres des Bloods.
Don , surpris : Quoi ?
Sheldon : Et oui, nous aussi, ça nous a surpris.
Don : Sinon, ils n’ont pas fait trop de difficultés pour les prélèvements dont vous aviez besoin.
Sheldon, sur le ton de la moquerie : Disons que Monsieur le chef de gang avait un peu peur de salir ses jolies chaussures.
Don, riant : C’est pas vrai ! Ces types sont prêts à tuer s’il le faut mais salir leurs pompes les dérange ! On aura tout vu !
Danny : Voyons maintenant ce que vont nous raconter ceux-ci !
Sheldon : Il faudrait peut-être qu’on vérifie s’il n’y aurait pas un 4*4 noir un peu écorché dans le coin.
Don : J’vais charger certains mes hommes de faire le tour du propriétaire. (s’adressant à un de ses hommes) Matthews ! Prends 3 hommes avec toi et regardez si vous ne trouveriez pas le fameux 4*4 noir dans les parages.
Matthews : Ok, on y va tout de suite.

Les trois détectives s’avancèrent et toquèrent à la plus petite porte du hangar. En effet, celui-ci était en fait un ancien petit garage. Il comprenait donc deux portes, une grande, pouvant laisser passer les voitures et une autre à gauche, de taille normale. Une musique assourdissante de rap sortait de l’endroit.

Don : Y a une sacrée ambiance là dedans !

La porte s’entrouvrit. Un jeune homme type mexicain, mâchouillant un chewing-gum apparut dans l’embrasure. Il était habillé d’un T-shirt et d’un jean délavé. Il portait une boucle d’oreille et avait un bandeau noir dans ses cheveux mi-long sans, oublier qu’était noué à son poignet droit un bandana rouge. Il dévisagea les trois hommes qu’il avait en face de lui d’un regard méprisant. Don tendit sa plaque et Sheldon la commission rogatoire.

Don : On peut entrer ?
Homme, criant, maichouillant son chewing gum : Carlos, c’est les flics !

Danny poussa la porte pour l’ouvrir davantage et pénétrer dans l’endroit. Carlos vint alors à leur rencontre. Il avait un peu la même allure que le jeune homme ayant ouvert la porte sauf qu’il avait les cheveux courts sans bandeau sur la tête. Dans le fond de la pièce principale qui était aménagée de façon très rudimentaire, on pouvait voir cinq membres des Bloods ainsi qu’un tas de matériel et une voiture rouge.

Carlos : Mais qu’est-ce que vous venez foutre ici ? On peut pas passer une soirée tranquille !
Danny, s’adressant aux hommes à côté de la radio en le pointant du doigt : Hé vous là-bas, baissez moi ça tout de suite, compris ! (Les hommes firent comme s’ils n’avaient pas entendu) Faut que je vienne le faire moi-même !

Danny s’avança alors mais le passage lui fut bientôt barrer par Carlos qui posa une main sur sa poitrine. Danny regarda la main de Carlos sur sa poitrine puis Carlos dans les yeux.

Danny : Tu fais quoi là ? Tu retires ta main tout de suite.
Carlos, retirant sa main et regardant Danny dans les yeux : Eteignez la radio les gars ! (s’adressant à Danny) C’est moi qui donne les ordres ici.

La radio s’éteignit. Danny, sourire au coin des lèvres, secoua la tête.

Don : Bon, et bien maintenant qu’on peut enfin s’entendre. Tu vas peut-être pouvoir nous parler des deux Black Panthers qu’on a retrouvés morts ce matin à moins que tu ne préfères nous parler des trois Bloods qui se sont fait descendre cette nuit ? T’es au courant quand même que trois de tes potes sont restés sur le carreau ?
Carlos : Bien sûr que oui. Tu me prends pour qui ?
Sheldon : Leur mort n’a pas l’air de vous toucher énormément.
Carlos : On a notre propre façon de réagir à la mort d’un des nôtres.
Danny , laissant s'échapper un rictus : Et cette façon c’est de descendre à votre tour les types que vous pensez responsables ? Seulement, laisse-moi te dire que vous avez sûrement fait une belle gourde cette fois-ci !
Carlos : J’vois vraiment pas de quoi tu parles.
Danny : Et bien je parle du fait que l’enquête vise à penser que les Black Panthers n’ont rien à voir avec les meurtres de Pablo, Juan et Diego.
Don, remarquant que Carlos plissa légèrement les yeux comme s’il était surpris : Ben quoi ! ça te surprend ? Et oui, vous vous êtes salement gourés. Et votre petite connerie a peut-être mis le feu aux poudres. Vous pouvez en être fier ! Adieu la tranquillité !
Carlos : Si vous aviez des preuves de ce que vous avancez, on ne serait pas là entrain d’en discuter non ?
Sheldon : Mais, c’est pour ça qu’on est là. Pour trouver les preuves. On a d’ailleurs besoin de vos empreintes de pas à tous et d’un prélèvement ADN.
Carlos : Si ça vous amuse, on va se prêter à vot’ petit jeu mais, vous ne trouverez rien parce qu'on n'a rien à voir avec les meurtres des 2 connards de Balck Panthers ! Même si je dois dire que ça me réjouit pas mal que d'autres font ce boulot pour nous !
Sheldon : On verra.

Don : Bon, allez, on va un peu fouiner dans ce charmant endroit voir ce qu’on pourrait trouver !

Une équipe de policiers, gantés, se mit alors à retourner tout le hangar tandis que Danny et Sheldon s’occupaient des prises d’empreintes de chaussures ainsi que des prélèvements ADN.
Deux heures plus tard, l’équipe avait tout inspectée dans les moindres recoins et n’avait rien trouvé pouvant inculper les Bloods des meurtres de Mike et Marty. Les recherches du 4*4 n’avaient rien donné non plus. C’est alors que Don, Danny et Sheldon ainsi que tous les policiers présents durent se résoudre à quitter les lieux sans plus d’indices que quand ils étaient arrivés. Une grande déception pour les deux experts et le détective Flack qui comptaient bien trouver au moins des armes ou de la drogue. Cela les aurait permis de les embarquer. Ils quittèrent donc le hangar sous les regards réjouis des Bloods.

Don , une fois dehors : Chou blanc une fois de plus. Cette affaire commence à m’agacer. Si on ne trouve pas rapidement quelque chose, les tensions vont monter et c’est tout Harlem qui risque de s’enflammer.
Sheldon : C’est sûr. Il va falloir qu’on examine tout ça très vite.
Danny, souffla puis lança à Sheldon : Ouais, bon, écoute, ce qu’on va faire, c’est qu’on va retourner au labo pour tenter de trouver quelque chose.
Sheldon : T’as l’air déçu Danny ! (souriant) T’avais quelque chose de prévu ce soir ?
Danny : Non, ça ira. Je vais repporter.
Sheldon sourit : Alors, tu ne veux toujours pas nous dire de qui il s’agit ?
Danny, souriant : Tu ne dois pas prévenir Angie de ton retard ?
Sheldon, soupirant : Danny ou l’art d’éluder les questions gênantes !
Don : En tout cas, moi, je ne peux pas vous être d’une grande aide sur ce coup alors je vais rentrer retrouver mon lit douillé, …seul.
Sheldon, tapotant l’épaule de Don : T’en fais pas. Je compatis. Allez, à demain.
Don : A demain.
Danny , souriant : Ouais, salut Don !

La nuit commençait sérieusement à envelopper la ville de sa douce fraîcheur. Les voitures de patrouille s’éloignèrent une à une. Don monta dans la sienne et démarra. Danny et Sheldon prirent place également dans leur véhicule et démarrèrent à leur tour en direction du labo. Danny était au volant. Il tourna à gauche puis à droite et emprunta une rue qui allait enfin les mener en dehors du territoire des Bloods. Mais bien sûr, c'était sans compter sur ce qui les attendait au détour d'un carrefour……….

Les 10 prochains chapitres ... demain Wink
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 19:27

J'ai finalement un peu de temps, donc je poste la suite Wink

**********************************************************************************

Chapitre 11


Laboratoire, un peu après le départ de Don.

Aussitôt que Mac et Lindsay furent revenus de Midtown., ils se dirigèrent vers la salle où se trouvait Stella. Ils pénétrèrent dans la pièce. Stella avait toujours les yeux rivés sur son écran d’ordinateur, faisant manifestement des recherches. C’est alors qu’elle s’aperçut de leur présence.

Stella : Tiens ! Vous voilà ! Je commençais à m’ennuyer. Vous avez du nouveau ?
Lindsay : Mme Rippert nous a menti. Elle a bel et bien un amant.
Stella : J’le sais déjà
Lindsay : Comment ça ?
Stella : L’ADN correspondant au prélèvement de sperme sur les draps n’est pas celui de M.Rippert.
Mac : Et tu as un nom ?
Stella : Malheureusement pas. Inconnu au fichier ! Mais vous, comment l’avez vous appris ?
Mac, sortant l’enveloppe contenant les photos : Grâce à ces photos plutôt explicites !
Stella , haussant les sourcils : C’est le moins qu’on puisse dire.
Mac : Elles se trouvaient dans un des tiroirs de son bureau et ont été prises par un détective privé, Joe Ladkins. Le Lieutenant Maka est partie se renseigner plus amplement auprès de lui.
Stella : Et vous ne savez pas qui est-ce ?
Mac : Non mais on compte sur Mme Rippert pour nous l’apprendre.
Lindsay : De plus, Kaile nous a informés que Mme Rippert allait devenir très riche grâce à la mort de son mari. Ce qui nous conduit de plus en plus vers la thèse du mobile pécunier.
Stella : Alors là, je reste septique.
Lindsay , surprise : Pourquoi ?
Stella, prenant la petite pièce électronique dans ses mains : A cause de ça.
Mac : Tu as trouvé d’où elle provient ?
Stella : Oui. C’est une partie d’un système électronique visant à neutraliser les alarmes les plus sophistiquées sans laisser de traces. Et on trouve comment le fabriquer sur internet.
Lindsay : Tu penses à un cambriolage ?
Stella : De plus, regardez la photo de l’appareil. Pour neutraliser l’alarme, il faut relier convenablement les 2 fils électriques que vous voyez à l’alarme. Les fils sont de faibles diamètres.
Mac, commençant à comprendre : L’arme du crime ?
Stella : C’est ce que j’ai pensé aussi.
Mac : Et donc, pour le sang, ça a donné quoi ?
Stella : ADN différent de celui du sperme et lui aussi, inconnu au fichier.
Lindsay : Même s’il s’agit d’un cambriolage qui aurait mal tourné, comment les voleurs ont-ils su que M. et Mme Rippert seraient absents ?
Mac : Bonne question.
Lindsay : Et au fait, pour la petite soirée de Mme Rippert ?
Stella : J’ai vérifié. Son alibi tient la route.
Mac : Mais il n’empêche qu’elle paraît être le seul lien entre toutes les pièces du puzzle. Nous la convoquerons demain matin.
Stella : Elle va en avoir des choses à nous expliquer.
Mac : Bon, allez, je vous libère. La journée a été plutôt longue et nous devons tous nous reposer.
Stella, surprise : Tous ? Toi aussi Mac ?
Mac : Je finis quelques petites choses et puis, oui, je vais rentrer. Je dois accorder ma basse je te rappelle.
Stella, riant de bon cœur : C’est vrai. Tu fais des progrès. Je te félicite.
Mac, souriant : A demain. Bonne nuit.
Stella et Lindsay : Bonne nuit Mac.
Lindsay , souriant : Dis moi Stella,… pourquoi Mac a-t-il parlé d’accorder sa basse ? Tu vas aller l’écouter jouer dans son club de Jazz ?
Stella, surprise : Oui, mais …tu étais au courant pour le club de jazz ??
Lindsay : En fait, j’avoue avoir été curieuse et avoir fait ma petite enquête.
Stella, intriguée et souriant : Et pourquoi ça ?
Lindsay : Disons que ... je voulais prouver quelque chose à Danny.
Stella , souriant : Dis plutôt que tu voulais l’impressionner !
Lindsay, souriant timidement : Peut-être, c’est vrai. Au fait, tu ne saurais pas où il est par hasard ?
Stella : Il est sorti et je crains qu’il en ait encore pour un moment. J’ai vu Don juste avant que vous n’arriviez et je crois qu’il partait le rejoindre pour une perquisition. Pourquoi ? Vous aviez quelque chose de prévu ce soir ?
Lindsay : Non, enfin, pas vraiment. On s’était juste dit qu’on passerait la soirée ensemble. Mais c’est pas grave. Je vais attendre son coup de fil….
Stella : Bon, allez, sortons tout de suite d'ici avant qu’un nouveau cadavre nous tombe sur les bras.
Lindsay sourit : Tu as raison.

Et les deux scientifiques quittèrent la salle et se dirigèrent ensemble vers la sortie.

************************************************************

La route sur laquelle circulaient Danny et Sheldon était déserte. Leur véhicule s’approchait d’un carrefour plutôt sombre. Danny était au volant. Sheldon était assis à ses côtés et cherchait désespérément une station de radio qui lui convienne. Il finit par abandonner et l’éteignit.

Sheldon : Alors Danny, tu ne m’as pas répondu tout à l’heure ! Ta bonne humeur de ce matin a bien rapport avec une femme, une femme que je connais, je me trompe ?
Danny, souriant : C’est pas vrai ! T’abandonnes jamais ! Tu te venges c’est ça ? Tu te venges parce que j’ai su pour Angie ?
Sheldon, souriant : Œil pour œil, dent pour dent Danny ! Moi aussi je veux savoir maintenant !
Danny soupira et rit : Elle va me tuer si je t’en parle avant de l’en avoir avertie !
Sheldon : Elle n’en saura rien. Promis, juré, crach…
Danny : Non s’il te plait, crache pas dans ma bagnole tu veux !

Le véhicule commença à franchir le carrefour. Danny allait finalement assouvir la curiosité de Sheldon quand un choc violent lui fit perdre le contrôle de la voiture. On venait de les percuter au niveau de l’aile arrière droite. La voiture partit en tête à queue et fit alors des vrilles au milieu de la route jusqu’à ce que, finalement, elle finisse par s’immobiliser. A l’intérieur, les deux experts étaient plutôt secoués mais allaient bien.

Sheldon , secouant la tête pour reprendre ses esprits : Bon dieu mais qu’est-ce qui s’est passé ?
Danny , respirant fortement : Je crois qu’on nous a percutés. (haussant le ton et frappant ses mains contre le volant) Merde ! Mais elle sortait d’où cette bagnole, j’l’ai même pas vu arriver !
Sheldon : Il faut qu’on aille vérifier si les occupants de l’autre voiture vont bien !
Danny : Oui mais je lance un appel radio avant. Don ne doit pas être loin. (se mettant sur la bonne fréquence de la radio) Don, Don, est-ce que tu m’entends ?

Don, au volant, lui aussi de sa voiture, entendit soudain la voix de Danny dans sa radio. Celle-ci était étrange. Inquiet, il répondit aussitôt.

Don : Danny ? Qu’est-ce qui se passe ?
Danny : On vient d’avoir un accident au niveau d’un carrefour de la 119ème.
Don, inquiet et surpris : Vous allez bien ?
Danny : Oui mais on doit aller s’assurer de l’état de santé des passagers de l’autre véhicule.
Don : Je fais demi-tour. J’arrive.

Pendant ce temps, Sheldon chercha dans l’obscurité à localiser l’autre véhicule et s’apprêter à sortir quand il jeta un coup d’œil dans le rétroviseur droit. Son visage devint soudain blême. Ce qu’il y vit ne lui dit rien qui vaille.

Sheldon , criant : Danny redémarre. C’est pas un accident !

Danny fut assez surpris par les propos de son collègue mais il s’exécuta immédiatement tout en regardant lui aussi dans le rétroviseur. Danny eut beau essayer, il n’arrivait pas à faire redémarrer ce fichu moteur. Il sortit alors son arme.

Sheldon : T’es sûr que c’est une bonne idée ? Ils sont plus nombreux que nous et on est pris au piège !
Danny, parlant rapidement (à la radio) : Don, rapplique vite, on a de sérieux problèmes !

Soudain, la vitre arrière se fracassa puis, presqu' aussitôt, se fut au tour de la vitre côté conducteur puis de celle côté passager de se briser. Danny, tenant toujours la radio et son arme, et Sheldon se protégèrent le visage à l’aide de leur bras . De l’autre côté de la vitre brisée, un homme les tenait en joue avec un M12 qu’il enclencha. A la vue de cette arme braquée sur lui et au bruit de l’amorçage qui se mit soudain à raisonner dans sa tête, les yeux de Danny s’emplirent de crainte. Son corps se paralysa. Il détourna alors son regard pour le fixer devant lui et déglutit difficilement avant de fermer et de serrer les paupières. Il crut un instant que cette rue sombre au travers du pare-prise serait la dernière image qu’il verrait, quand soudain, l’homme se mit à lui parler.

Homme, hurlant : Raccroche cette putain de radio et pose ton flingue tout de suite !

Danny ouvrit les yeux puis inquiet, s’exécuta.
Au même moment, Don, qui avait tout entendu de ce qui était en train de se passer, accéléra, prévint des renforts et mit en route sirène et gyrophare. L’inquiétude se faisait grandissante sur son visage et dans son coeur. Ses amis étaient en danger et l’idée qu’il n’arriverait peut-être pas à temps pour les sauver lui était insupportable ! Mais pourquoi cette voiture lui semblait-elle avancer si lentement ce soir ?

*************************************************************

Les assaillants étaient au nombre de cinq. Ils étaient vêtus de noirs et portaient des gants et des cagoules, qui ne laissaient entrevoir que leurs yeux. Ils ouvrirent les deux portières avant et extirpèrent brusquement les deux experts du véhicule en les empoignants par leur veste. Tout cela rappelait à Danny de bien mauvais souvenirs. En effet, environ trois semaines et demi auparavant, c’est de cette façon qu’il avait été kidnappé par les hommes de Sonny Sassone. Ceux-ci l’avaient séquestré et tenté de le tuer en lui injectant une forte dose de drogue. Mais cette fois-ci, c’était différent. Un des hommes amena violemment Sheldon du côté de la voiture où se trouvait Danny. Deux hommes étaient armés de M12, deux autres de battes de base Ball et le dernier, qui semblait diriger les opérations, d’un Berreta.

Danny, sur un ton mélangeant la peur et la colère : Mais qu’est-ce que vous voulez ?

L’homme qui tenait en joue Danny lui asséna un coup dans le ventre avec son arme. Danny se courba et tomba à genoux sous le coup de la douleur. Aussitôt, Sheldon voulut intervenir pour tenter de l’aider. Il en fut tout de suite empêché par un coup porté dans son dos avec une batte de Base ball. Sheldon s’écroula à terre.

Homme2 : Vous ne pouvez vraiment pas rester à votre place vous autres !

Puis il infligea encore un coup à Sheldon puis un autre tantôt avec la batte tantôt avec les pieds.

Danny : Sheldon ! …Arrêtez !

Danny révolté, se releva, oubliant la douleur. Voulant se diriger vers Sheldon, il donna au passage un violent coup dans le visage de l’homme qui se tenait à ses côtés. Mais à peine eut-il fait un pas que l’homme au Berreta lui infligea un autre coup, le plaqua contre la voiture et pointa son arme sur sa jugulaire. Sheldon tenta de se relever difficilement. Il avait à peine réussi à s’accroupir qu’il reçu un coup au visage. L’ancien médecin légiste retomba lourdement sur le sol sous les yeux impuissants de Danny. Pendant ce temps, les deux derniers hommes s’affairaient à fouiller la voiture et à détruire tout ce qu’ils y trouvaient. Sheldon ne bougeait plus. Son agresseur allait encore lui infliger un coup de batte …..

Homme à la batte, prêt à frapper : J’aime déjà pas les flics mais alors là, toi tu cumules, espèce de sale nè….

Danny , paniqué et ne pouvant rien tenter : Non !

…..quand l’homme qui menaçait Danny intervint.

Homme, hurlant, avant que l’homme prêt à frapper n’ait le temps de finir sa phrase : Marcus ! Ça suffit ! Je crois qu’il a son compte ! (à Danny, le regardant froidement dans les yeux). Qu’est-ce qu’on veut ? J’vais te répondre. Ce qui se passe ici ne regarde pas les flics ! Tu vois, j’ai décidé de vous épargner …pour cette fois. Seulement, si vous continuez toi et tes petits collègues à mettre votre sale nez de fouine dans nos affaires, la prochaine fois, on risque d’être moins sympas. Tu piges ! (à un de ses hommes) Prends leur portefeuille. (à Danny) Et maintenant, j’ai vos adresses.

Danny fixait l’homme dans les yeux. Celui-ci appuya davantage l’arme contre sa gorge. Le jeune homme reporta alors son attention sur le bras gauche qui le menaçait d’un Berreta. Il fronça les sourcils. Il venait de remarquer quelque chose sous la manche légèrement remontée de la veste noire que portait l’homme. Un bandana rouge.

Homme menaçant Danny : Ici, on règle nos comptes à notre façon ! Ok ! (une sirène de voiture de police se fit entendre au loin) On s’casse ! Et oublie pas, je sais où tu crèches !

Avant de partir, l’homme donna à Danny un coup de cross de révolver sur la tête. Danny s’écroula à son tour sur le sol.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 19:28

Danny était maintenant allongé, face contre terre. Le coup qu’on lui avait asséné ne lui avait pas fait perdre connaissance mais il lui fallut cependant quelques instants pour reprendre ses esprits et réaliser ce qui venait de se passer. Il entendit la voiture de leurs agresseurs démarrer en trombe et s’éloigner tandis que la sirène de la voiture de Don se faisait de plus en plus présente. Il ressentait une horrible douleur à la tête et porta alors sa main sur son front. C’est alors qu’il s’aperçut, en regardant sa main tachée de sang, qu’il y avait une entaille. Puis l’inquiétude lui envahit le coeur : Sheldon ! Comment allait-il ? Le jeune expert se releva difficilement. Quand il vit son ami, gisant à terre, dos au sol, inconscient, il se précipita vers lui en vacillant légèrement.

Danny , inquiet : Sheldon ! (voyant son état) C’est pas vrai !

Danny s’accroupit alors à ses côtés et vérifia immédiatement son pouls. Le jeune homme ferma les yeux et soupira de soulagement quand il sentit, sous ses doigts, les battements de la jugulaire. Sheldon était vivant mais beaucoup de sang coulait sur son visage. Son état n’était visiblement pas brillant.

Danny : Sheldon ! Est-ce que tu m’entends ? Sheld, j’t’en supplie réponds moi !

Don arriva au niveau de la voiture de Danny qui était au travers de la route. Celle-ci lui dissimulait les deux experts. Les vitres étaient toutes brisées et il ne perçut aucun mouvement ni à l’intérieur, ni aux environs. Il fixa un instant la voiture, le regard livide. Trop tard. Il arrivait trop tard. Une horrible crainte s’empara de lui. Qu’était-il advenu de ses amis ? Qu’allait-il découvrir en approchant de cette voiture ? Il sortit son arme et descendit de son véhicule prudemment. Peut-être les agresseurs étaient-ils encore sur les lieux. Il avança doucement arme au poing jusqu’à ce qu’il entende la voix tremblante de Danny entrain d’appeler Sheldon. Don soupira. Oui, cela ne faisait aucun doute, c’était bien la voix de Danny mais les paroles qu'il prononçait lui laissait présager le pire. Il s’avança encore un peu, toujours en restant sur ses gardes quand il vit Danny de l’autre côté de la voiture, accroupi aux côtés de Sheldon. Il se dépêcha de les rejoindre.

Don, s’apercevant de l’état de Sheldon : Oh non, merde ! Mais qu’est-ce qui s’est passé ?
Danny, très inquiet : Don, il faut appeler les secours ! (le regardant et criant) Tout de suite !
Don : T’inquiète, je m’en occupe.

Don prit alors son téléphone et prévint sans plus tarder les secours. Au même moment, il vit arriver au loin les renforts, sirènes hurlantes et gyrophares tournoyants. Danny restait à côté du jeune expert blessé et ne cessait de vérifier ses constantes vitales. Don, ayant raccroché, s’approcha des deux hommes.

Don : Comment va-t-il ?
Danny, regardant toujours Sheldon : Pas très bien.
Don : Et toi ?
Danny : Moi, ça ira.
Don : Tu es blessé Danny.
Danny : Je sais mais ça ira.
Don : Qu’est-ce qui s’est passé exactement ?

Les voitures de patrouille étaient à présent tout autour d’eux.

Don : Je reviens.

Don se dirigea aussitôt vers eux pour donner ses instructions, sans attendre la réponse de Danny.

Don, s’adressant à ses hommes : Bon, écoutez bien. Faites moi un large périmètre autour de cette voiture. Je veux que cet endroit reste intact, vous m’entendez. (Don prit à nouveau son téléphone. Il fallait maintenant avertir Mac) (soupir) (d’une voix calme) Mac ! C’est Flack. Désolé de vous déranger surtout que je n’ai pas de bonnes nouvelles à vous annoncer. …Danny et Hawkes ont été attaqués par des types sur la 119ème….. Danny va bien mais….(il soupira. D'une voix attristée) Hawkes semble être dans un sale état…. Très bien, j’vous attends.

Puis il se dirigea à nouveau vers ses deux amis. Il s’accroupit de l’autre côté de Sheldon, faisant ainsi face à Danny.

Danny, secouant la tête, l’air un peu perdu : J’ai rien vu venir Don ! J’l’ai pas vu cette bagnole ! Elle nous a percutés de plein fouet et...J’aurais dû la voir ! J’aurais dû …
Don : C’est pas ta faute Danny ! Ils avaient sûrement éteint leurs phares.
Danny : J'ai pas réagi assez vite ! J'aurais dû me douter ...
Don : Hé ! Arrête ça tu veux, t'y es pour rien ! Qu’est-ce qu’ils voulaient exactement ces types ?
Danny : Qu’on laisse tomber l’affaire des gangs. Qu'on leur foute la paix !
Don : De l'intimidation ?
Danny , sèchement : Tu parles ! Ils sont carrément stupides ouais ! ça ne fait que renforcer ma détermination à les coincer ces salops ! (puis reportant son attention sur Sheldon vérifiant une fois de plus son pouls et mettant une main sur sa tête) : Sheldon ! Tiens le coup d’accord ! (entendant la sirène de l’ambulance) Les secours arrivent.

Don aussi semblait très inquiet pour Sheldon mais l’ambulance était enfin là. Les secouristes se dépêchèrent d’arriver jusqu’à eux. Danny et Don se levèrent et laissèrent les médecins s’occuper de leur ami.

Les médecins s’accroupirent près de lui, l’examinèrent, lui attachèrent une perfusion au bras et le mirent sur une civière, sous les regards inquiets de Don et Danny qui suivirent ensuite les secours jusqu'à l'ambulance.

Danny (suivant la civière jusqu’à l’ambulance) : Comment va-t-il ?
Secouriste : Il a des contusions multiples mais ses constantes sont stables pour l’instant. Ecoutez, on en saura plus à l’hôpital…. (voyant la blessure de Danny) Vous devriez venir vous aussi.
Danny : ça va aller. J’dois rester. Mes collègues ont besoin de ma déposition.
Secouriste : Vous avez une méchante plaie à la tête, vous perdez beaucoup de sang. ça pourrait être grave. On vous emmène.
Don : Il a raison Danny. Va à l’hôpital avec Sheldon. Mac et moi, on te rejoint là-bas dès qu’on a fini ici, ok ?
Danny : Mais ….
Don, sur un ton autoritaire, pointant du doigt l'ambulance : Danny, ne discute pas ! Monte dans cette ambulance !

Danny, partagé entre le désir de vouloir se rendre utile immédiatement et celui de suivre l’évolution de l’état de Sheldon, finit par acquiescer. Il monta dans le véhicule. Les portes de l’ambulance se refermèrent. Celle-ci partit à vive allure vers l’hôpital. Don soupira en la regardant s’éloigner. Il pensait à Sheldon, il pensait à Danny et il se dit avec une rage intérieure : « Pourquoi une fois de plus je suis arrivé trop tard ! »
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 19:28

Chapitre 12


Voilà près d'une heure que Danny et Sheldon étaient arrivés à l’hôpital. Danny était maintenant assis sur une chaise dans un des couloirs. Il était penché en avant, coudes sur les genoux et mains jointes, regardant dans le vague. On lui avait fait passer un scanner et un médecin avait soigné sa blessure, celui-là même qui l’avait examiné deux jours auparavant après sa petite baignade dans les eaux glaciales des égouts de New York. Ce qui lui valut une petite remarque.

Docteur, quand il reconnut Danny : Encore vous ! Décidément, il va falloir que vous preniez un abonnement ! Vous passez plus de temps ici que chez vous !
Danny : Je trouve aussi que j’y suis bien trop souvent ces derniers temps. Vous avez des nouvelles de mon collègue ?
Docteur : Non, mais il est entre de bonnes mains.

Environ toutes les 5 minutes, depuis qu’on l’avait examiné, le jeune homme se levait du banc et allait demander à une infirmière si elle n’aurait pas quelques informations à lui communiquer mais la réponse était toujours la même : « Le médecin viendra vous voir dès que cela lui sera possible Danny ». Le jeune homme était si souvent venu voir son frère dans cette partie de l’hôpital quand il était dans le coma que quelques membres du personnel, avec qui il avait fait connaissance, l’appelait maintenant par son prénom.
Le temps qui passait lui semblait durer une éternité. Et Mac et Don qui n’arrivaient toujours pas ! Danny se sentait totalement inutile et il détestait ça. Il se redressa et vint s’adosser dans le fond du siège, plaquant ainsi sa tête contre le mur. Il leva les yeux au ciel et soupira. Il regarda ensuite la porte au bout du couloir, celle derrière laquelle les médecins et les infirmières avaient disparu avec Sheldon. Il regarda l’horloge au dessus de cette même porte. Le temps lui paraissait long, trop long, si long ! Il fixa à nouveau le vide devant lui, tapant du pied nerveusement quand il entendit une voix féminine qu’il connaissait bien l’interpeller.

Lindsay, se précipitant vers le jeune homme : Danny !

Danny se leva et s’avança vers elle. Quand Lindsay fut en face de lui, elle passa sa main sur le front du jeune expert, remarquant sa blessure à la tête. Son cœur avait bien failli défaillir quand Danny l’avait appelé pour lui annoncer la nouvelle. Elle aurait pu le perdre une fois de plus ! Cette idée l’avait fait tressaillir. C’est d’ailleurs pour cette raison que Danny avait préféré l’appeler aussitôt arrivé à l’hôpital. Il avait voulu la rassurer sur son sort avant qu'elle n'apprenne ce qui s' était passé par Mac. Il savait que Lindsay se serait angoissée pour lui et il ne voulait pas lui infliger cela une nouvelle fois. Danny avait néanmoins une mine affreuse. Il était cerné et avait vraiment l’air épuisé.

Lindsay, passant sa main sur le front du jeune homme : Tu vas bien ?
Danny, lui caressant la joue, avec un petit sourire : Oui, t’inquiète pas, moi ça va.
Lindsay , inquiète : Et Sheldon ? Tu as des nouvelles ?
Danny, secouant la tête : Non. J’attends toujours.

Danny l’enveloppa de ses bras et déposa un doux baiser sur ses lèvres puis lui caressa les cheveux.

Danny, plongeant son regard dans celui de Lindsay : Je suis content que tu sois là.

Danny porta soudain son attention vers le fond du couloir, en effet Mac et Don venaient d'y apparaître. Tous les deux furent surpris par l’étreinte plus qu’amicale de leurs deux amis mais ils tentèrent de faire comme si tout cela était plus ou moins naturel.

Danny et Lindsay se détachèrent lentement l’un de l’autre quand ils virent Mac et Don arriver. En se dégageant des bras de Danny, la jeune femme remarqua quelque chose.

Lindsay, fronçant les sourcils : Danny, il y a une trace de sang derrière la manche droite de ta veste. C’est bizarre, tu es blessé du côté gauche de ton visage. Le sang n’a pas pu couler à cet endroit !
Danny, regardant la manche de sa veste : T' as raison.

Danny retira alors sa veste au moment où Mac et Don arrivèrent à leur rencontre.

Mac (souriant à Lindsay) : Je vois que vous avez déjà été prévenue ! (Lindsay sourit puis Mac s’adressa à Danny) Vous allez bien ?
Danny : Y a pas de soucis pour moi Mac.
Don : Et Sheldon ?
Danny , soupira : Toujours pas de nouvelles.
Mac : J’ai appelé Stella et elle s’occupe de la scène de l’agression. Je suis venu aussi vite que j’ai pu. Il va falloir que vous nous racontiez tout ce qui s’est passé Danny.
Danny : Pas de problème. A ce sujet, juste quand vous êtes arrivés, Lindsay me faisait remarquer qu’il y a une tâche de sang sur ma veste qui n’a rien à faire là.
Mac : Du sang d’un des types ?
Danny : Je pense oui, je me souviens en avoir frappé un dans la figure.
Mac : Et il a peut-être saigné du nez. C’est déjà un bon point pour nous. On va emmener votre veste au labo.
Don : Bon, alors Danny, on t’écoute.
Danny : Sheldon et moi roulions et on a été percuté par l’arrière au carrefour. Je t’ai tout de suite appelé et là Sheldon s’est aperçu que c’était pas un banal accident.
Mac : Il avait remarqué quelque chose ?
Danny : Oui, il avait vu dans le rétro des types arriver derrière nous. J’ai essayé de redémarrer mais… rien à faire. Après, ils nous ont fait sortir de la voiture et... il m’ont frappé, (soupir) Sheldon a voulu m’aider et y a un de ces salopards qui a commencé à le tabasser… (secouant la tête, l’air attristé) j’ai rien pu faire. … J’ai bien essayé mais un autre gars, probablement celui qui commandait m’est tombé dessus et m’a pointé un berreta sous le nez…J’m’en veux Mac !
Lindsay, le regard compatissant et peiné : Danny, tu n’y es pour rien.
Mac : Lindsay a raison. Qu’auriez-vous bien pu faire ? …..Sinon, vous n’avez rien remarqué de spécial, la marque de la voiture, la plaque ou autre chose ?
Danny : Je n’ai pas vu la voiture mais ces types étaient habillés de noir et étaient cagoulés.
Don : Comme ceux qui ont tué les deux Black Panthers ?
Danny : Peut-être…..et puis, j’ai remarqué aussi autre chose : quand le gars m’a collé son arme sous la gorge, j’ai pu voir en dessous de la manche de sa veste un bandana rouge.
Don : Ce serait donc un coup des Bloods ?
Danny : Justement non.
Mac, ne comprenant pas, fronça les sourcils : Comment ça ?
Danny : Celui qui m’a mis en joue tenait son arme de la main gauche.
Mac : Il est donc gaucher. Je ne vois pas où vous voulez en venir.
Danny : Son bandana rouge était noué sur son poignet gauche. C’est illogique !
Don, comprenant : Oui les Bloods attache leur bandana au poignet droit.
Danny : C’est ça. Vous voyez Mac, les gangs ont des codes de reconnaissance unique. Dans ce gang précisément le signe de reconnaissance est le tatouage dessiné sur l’intérieur de leur poignet droit autour duquel il lie un bandana rouge. Aucun Bloods ne peut ignorer ça ou tout bonnement se tromper.
Mac : Ce qui veut dire que ce ne sont pas les Bloods qui vous ont attaqué.
Danny, hochant la tête pour confirmer : Quelqu’un s’est fait passé pour eux.
Lindsay : Des personnes qui ont sûrement un intérêt certain à ce qu’une guerre des gangs s’engage…
Don : Des personnes qui pourraient être les auteurs des trois meurtres des Bloods !
Danny : Oui. Je pense qu’ils ont voulu mettre le feu aux poudres. Ils sont sûrement responsables des trois premiers meurtres, laissant quelque chose sur place indiquant aux Bloods que les Black Panthers étaient dans le coup.
Don : Et les Bloods ont riposté en tuant deux Black Panthers.
Mac : ça tient la route mais à qui profite une guerre des gangs ?
Danny : Les trafiquants d’armes ou alors un nouveau gang qui veut annexer leur territoire et leur business !
Don : Comme la vente de drogue par exemple.
Danny : Par exemple. Et …. J’ai remarqué autre chose. Je sais que vous n’aimez pas que je suive mon intuition Mac mais…
Mac : Dites toujours.
Danny : Les deux Blacks Panthers avaient sur eux l’adresse d’un club assez huppé quand on les a trouvés. On est allé y faire un tour avec Sheldon et il a eu l’impression que le type qui gérait le club le regarder avec mépris à cause de la couleur de sa peau.
Mac : Du racisme ?
Danny : Oui, c'est bien l'impression qu'il a eu.
Lindsay : Et alors ? Quel est le rapport avec ce qui vous est arrivé ?
Danny : Attends, j’y viens justement. Le gars qui a tabassé Sheldon a tenu des propos qui m’ont fait pensés qu’il s’agissait de propos racistes. Je suis sûr que c’est pour cette raison qu’ils s’en sont prisaussi violemment à lui .
Mac : Et qu’a-t-il dit exactement ?
Danny : Quelque chose du genre « Vous ne pouvez pas rester à votre place » et puis « j’aime pas les flics mais toi tu cumules, espèce de sale », …. Et là il n’a pas terminé sa phrase mais le mot commençait par un N-è.
Don : Et tu penses à « nègre »
Danny acquiesça puis ajouta : Enfin, comme je vous l’ai dit j’ai aucune preuve de ce que j’avance, juste des suppositions.
Mac : Mais nous allons en tenir compte. Don, vous allez me faire une recherche sur ce club. Il pourrait peut-être s’agir d’une couverture pour du blanchiment d’argent.
Don : Ok. C’est noté.
Danny : Une dernière chose, j’ai entendu un prénom aussi : Marcus.
Mac : Très bien.
Danny : Et puis, ils nous ont pris nos porte-feuilles aussi. Ces fils de pute pensaient que ça allait me faire peur !
Don , souriant : Oui, ils te connaissent plutôt mal en effet !
Danny (énervé) : Ces types, je veux plus que jamais les coincer Mac !
Mac : Et c'est ce que nous ferons.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 19:29

Les trois experts et le jeune policier attendirent ensemble des nouvelles de Sheldon. Après 45 minutes supplémentaires d'attente la porte du fond du couloir s’ouvrit et le médecin qui avait pris en charge Sheldon à son arrivée apparut. Il s’avança vers eux. Mac, Danny, Don et Lindsay le fixèrent, inquiets.

Danny : Alors ? Comment va-t-il ?
Médecin : ça va aller. Vous n’avez plus de soucis à vous faire.
Mac : Quel est son état de santé ?
Médecin : Et bien, il a reçu des coups plutôt violents. Il a des contusions dans le dos et sur le torse. Il a plusieurs côtes cassées et un léger traumatisme crânien sans grande gravité. Une hémorragie interne dans la région pulmonaire nous a fait craindre le pire un moment mais tout est rentré dans l’ordre à présent.

Les quatre amis furent soulagés d’entendre que Sheldon allait s’en sortir mais attristés des souffrances qu’il avait du endurer.

Danny : On peut le voir ?
Médecin : Je préfèrerais que vous passiez demain matin. Il dort encore. Nous lui avons fait une transfusion sanguine et il a besoin de récupérer. Je vous assure que tout ira pour le mieux. Lieutenant Taylor, nous vous avons préparé toutes ses affaires dans un sac qu’on ne devrait pas tarder à vous apporter.
Mac : Merci Docteur mais il va falloir que je passe quand même dans sa chambre pour prendre quelques clichés de ses blessures. Je n’en aurais pas pour longtemps.
Docteur : Très bien. Bon, je vous laisse, j’ai encore pas mal de patients à voir.
Mac : Entendu. Au revoir docteur.
Médecin : Au revoir.

Le médecin s’éloigna alors qu’une infirmière apporta les affaires de Sheldon. Mac en prit la charge.

Lindsay : Danny, j’y pense, il faudrait peut-être prévenir Angie !
Mac : Qui est Angie ?
Danny : La copine de Sheldon.
Mac : C’est exact, il faudrait la prévenir. Vous avez son numéro ?
Lindsay : Non, on a fait sa connaissance hier.
Mac : Je vois. On devrait pouvoir le trouver dans le portable de Hawkes.

Mac mis ses gants et prit le téléphone dans le sac plastique contenant les affaires de Sheldon. Il chercha alors dans les contacts répertoriés une certaine Angie. Elle était la première de la liste. Il emprunta à Flack une feuille de son carnet et un crayon pour noter le numéro.

Lindsay : Laissez Mac. Je m’occupe de la prévenir.
Mac : Merci Lindsay.

Mac lui transmit le numéro et Lindsay s’éloigna des trois hommes pour appeler Angie.

Mac : Bon, et bien, je vais le voir et je retourne au labo.
Danny, sur un ton assuré : J’ vous attends.
Mac, secouant la tête : Non Danny, vous, vous rentrez chez vous !
Danny, riant faussement : Vous rigolez Mac j’espère ! Je continue cette enquête !
Mac : Bien sûr que vous la continuez mais demain ! Vous savez que vous avez une sale tête ! Vous venez à peine de reprendre et c’est déjà la deuxième fois que vous vous retrouvez à l’hôpital. Il faut vous reposer un peu. Surtout qu’il vaut mieux que vous soyez en forme pour répondre aux questions de Hilborne demain.
Danny : (souffla, et dit ironiquement) Merci de me le rappeler Mac. Avec tout ça, j’l’avais complètement oublié celui-là.
Mac : Mais lui ne vous oubliera pas.
Danny : Ce serait trop beau en effet !
Mac : Flack, je compte sur vous pour les renseignements ! Et vous Danny, je ne veux pas vous voir au labo ce soir !
Danny : Ok Patron. Mais je serais là à la première heure demain matin !
Mac, souriant : Mais j’y compte bien. Euh…. Danny, vous me laissez votre veste ?
Danny : Ah oui, pardon Mac. (lui tendant la veste)
Mac : A demain.
Danny et Don : A demain.

Don regardant Lindsay puis se tournant vers Danny : Dis-moi Danny, c’est la deuxième fois que tu me fais des cachotteries aujourd’hui !
Danny : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Don : C’est ça, fais l’innocent en plus ! Je veux parler de toi et Lindsay !
Danny, souriant : Ah. Ça.
Don : Oui. Ça comme tu dis. (Lui donnant une tape sur la tête) Espèce de faux frère !
Danny , râlant et portant ses mains à la tête : Aïe, putain Don tu sais que j'ai déjà la tête qui résonne comme un tambour !
Don : Désolé, mais tu le mérites ! Et alors, ça fait combien de temps que tu me tiens dans l’ignorance ?
Danny, souriant, se tenant toujours la tête : T’inquiète, c’est tout récent. Ça date que d’hier soir.
Don, un sourire aux coins des lèvres : Ah ! Je comprends mieux le sourire béat que t’avais ce matin maintenant ! Et alors ? Elle était comment cette soirée ?
Danny soupira un sourire aux lèvres : Extra, mais, rêve pas Don, je t’en dirais pas plus.

Lindsay vint alors les rejoindre.

Lindsay : ça y est. Angie est prévenue. J’ai essayé de la rassurer du mieux que j’ai pu. Elle arrive. Je pense qu’on devrait prévenir les infirmières.
Danny : Ouais, on le fera en sortant.
Don : Bon, c’est pas tout ça mais moi j’ai encore du boulot ! (s’approchant de Lindsay avec un large sourire et lui faisant un clin d’oeil) J’te laisse le raccompagner ! (aux deux experts) Bye ! Passez une bonne soirée.(Lindsay lui sourit en guise de réponse comprenant évidemment à quoi il faisait allusion.)
Lindsay et Danny : Bye Don !

Don s’éloigna, laissant Danny et Lindsay seuls.

Danny , souriant : C’est dingue ! Au début, c’était moi et Hawkes qui étions sensés avoir du boulot jusqu’à plus d’heure ce soir et il se trouve que finalement c’est ce pauvre Don qui s’y colle. Mais par contre il a raison, faut que tu me raccompagnes, ma voiture est… comme qui dirait légèrement indisponible !
Lindsay : ça tombe bien parce que j’t’invite à dîner !
Danny, content et intrigué : Génial ! Et tu m’invites où ?
Lindsay : Chez moi. J’te ferais la cuisine !
Danny : Alors là, j’suis impatient de voir ça !
Lindsay, sourire aux lèvres : Allez, j’t’emmène Cow-boy !
Danny, tout sourire : Je te suis Montana !
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 19:29

Chapitre 13


Laboratoire, 23h30

Mac était dans une salle du laboratoire entrain de recueillir un échantillon de sang sur la veste de Danny quand Stella arriva. Il leva les yeux vers elle.

Stella : Alors, tu as vu Sheldon ?
Mac : Oui mais il dormait. Je n’ai pas pu lui parler. Je suis reparti quand son amie Angie est arrivée.
Stella : Le principal c’est qu’il aille mieux. C'est vraiment dingue cette histoire !
Mac : Merci d'être venu nous prêter main forte sur cette affaire. Il faut qu’on coince ceux qui lui ont fait ça ! Pour la voiture, ça donne quoi ?
Stella : J’ai pas trouvé d’empreintes. Ils ont quasiment tout démoli à l’intérieur.
Mac, exaspéré : Danny et Hawkes venaient de faire deux perquisitions et tout leur boulot a été balayé !
Stella : En fait pas tout. J’ai quand même réussi à récupérer les prélèvements ADN et quelques empreintes de pas. Ils doivent bien être ignorants. Les petits cotons-tiges ne leur ont pas paru importants à détruire.
Mac : Tant mieux pour nous. Et pour les empreintes, espérons que celles de l’appartement des seconds meurtres correspondent à l’une d’elles sinon, on sera obligé de refaire une demande de commission rogatoire et pas sûre qu'on l'obtienne une deuxième fois.
Stella : Et toi, qu’est-ce que tu fais ?
Mac : Lindsay a remarqué une goutte de sang sur la veste de Danny et il y a des chances pour que ce soit le sang d’un des assaillants.
Stella : ça c’est une bonne nouvelle !
Mac : Oui. Je vais aller porter tout ça à l’analyse ADN. Nous n’aurons les résultats que demain matin.
Stella : Donc, on peut aller se coucher ?
Mac, lui souriant : Oui je pense.
Stella : Super. Et comment va Danny au fait ?
Mac : ça ira. Je crois qu’il doit être en bonne compagnie ce soir.
Stella , souriant : Ah oui ? Comment ça ?
Mac , intrigué : Tu savais pour lui et Lindsay ?
Stella : Ne me dis pas que tu n’avais rien remarqué Mac !
Mac : Je ne dis pas ça mais je ne savais pas que tout était, disons, officialisé.
Stella : C’est officiel depuis hier soir seulement.
Mac, fronça les sourcils : C’était donc ça ces fameux petits secrets entre toi et Lindsay !
Stella : On ne peut rien te cacher !
Mac : Quand j’y pense, je me suis un peu douté de quelque chose hier moi aussi.
Stella : Ah bon ? Pourquoi ?
Mac : Parce que Danny m’a posé de drôles de questions sur les femmes.
Stella , stupéfaite, souriant : Toi et Danny avait eu une conversation sur les femmes ? J’aurais bien voulu être une petite souris pour entendre ça ! ça devait être sacrément intéressant !
Mac , souriant : ça l'était.

Mac sourit puis s’assit et se frotta les yeux d’une main. Stella vint alors prendre place sur une chaise juste à côté de lui. Elle lui caressa la joue.

Stella, attendrie et inquiète pour lui : Tu as l’air fatigué. Ça a été une journée difficile.
Mac : Oui. Et en plus avec Hilborne dans nos pattes…
Stella : Tu t’inquiètes pour Danny ?
Mac acquiesça de la tête : Hilborne doit avoir quelque chose contre lui sinon, il n’aurait jamais pu ouvrir une enquête aussi sérieuse aussi facilement. Alors oui ça m'inquiète.
Stella : Tu doutes de Danny ?
Mac : Non. Bien sûr que non, mais, j’ai peur que toute cette enquête ne soit qu'un prétexte et que Hilborne ait réussi à le relier à une sombre affaire tout comme avec l'histoire de Bobby Manning. (soupir) De toute façon, on sera fixé demain.
Stella : Tu devrais rentrer chez toi te reposer un peu.
Mac : Tu as raison…Finalement….. je n’aurais pas pu accorder ma basse aujourd'hui.
Stella, sourit : Ce n’est que partie remise !

Mac prit la main de Stella dans la sienne. Stella en fut surprise.

Mac, plongeant son regard dans celui de la jeune femme : Merci….Merci d’être toujours là pour moi. Tu ne peux pas t’imaginer à quel point ton soutien est important.
Stella, émue : Mac, c’est normal. Toi aussi tu as toujours été là quand j’en avais besoin.
Mac : Mais, je crois que sans toi, je ne serais pas aussi fort.
Stella : J’suis flattée. Vraiment. Ça me touche énormément .

Un long silence s’installa entre les deux experts qui se regardèrent intensément jusqu’à ce que Mac se lève faisant face à Stella qui était toujours assise et le suivait du regard. Et cette fois-ci, contrairement à l’ordinaire, ce fut Mac qui prit l’initiative de caresser tendrement la joue de la jeune femme. Il lui sourit et elle en fit autant. Stella se leva. Il aimait plus que tout, les doux yeux verts de la scientifique.

Mac : Je te raccompagne après avoir fini si tu veux.
Stella : J’en aurais été ravie mais je suis venue avec ma voiture.
Mac : Tant pis pour moi.
Stella : Pour cette fameuse soirée au club, tu n’y échapperas pas, tu auras même le droit de passer me prendre.
Mac, sourit : Pas de problème.
Stella, soupirant : Bon, et bien, je vais y aller.

Elle déposa un tendre baiser sur la joue de Mac qui ferma les yeux pour profiter pleinement de cet instant. Puis Stella lui murmura à l’oreille « A demain » avant de quitter la pièce, un doux sourire inondant son visage. Mac la regarda s’éloigner avec un petit sourire au coin des lèvres, regrettant un instant de ne pas avoir eu le courage d’aller plus loin une fois de plus. Puis il pensa à Sheldon et se re-concentra sur son travail. Il devait aller porter l’échantillon de sang à l’expertise ADN.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 19:30

Appartement de Lindsay.

Lindsay ouvrit la porte de son appartement. L’entrée donnait directement sur le salon. Celui-ci comprenait un canapé de teinte marron, une table basse en bois rustique, une télévision avec lecteur DVD posée sur un meuble bas en accord avec la petite table, une étagère remplie de CD et de livres où trônait la chaîne Hifi et une autre étagère joliment ornée de lierre ou étaient exposées quelques photos. Les murs étaient de couleurs jaune orangé pâle et quelques reproduction de tableaux contemporain y été accrochées ainsi qu’un petit miroir dont le tour en fer forgé noir représentait un soleil. Quelques plantes venaient mettre une touche de verdure. Du salon, on pouvait voir la cuisine, les deux pièces n’étant séparées que par un mini bar qui servait de plan de travail et accessoirement de table. Lindsay n’alluma que quelques petites lampes pour donner à la pièce une ambiance tamisée et chaleureuse. En entrant, Danny regarda tout autour de lui. Il n’était jamais venu chez Lindsay et il fut tout de suite charmé.

Danny : C’est sympa chez toi !
Lindsay : Merci. Assied toi Danny. Ça te dit une bière ?
Danny : Oui, je crève de soif !
Lindsay : Je ne te débarrasse pas de ta veste !
Danny, souriant : Ah ah ! Très drôle !

Alors que Lindsay partit chercher deux bières dans son réfrigérateur, Danny fit le tour du salon et s’arrêta, mains dans les poches, devant l’étagère où étaient exposées quelques photos dans de jolis cadres en bois. Une photo en particulier attira son attention. Celle d’une famille. On pouvait y voir un homme et une femme accompagnés d’une fillette d’une dizaine d’années qui riait aux éclats. Cette photo respirait le bonheur. Un léger sourire se dessina sur le visage du jeune homme. Quand Lindsay revint avec les boissons, elle vit Danny arrêté devant son étagère et comprit ce qu’il regardait. Elle posa les bières sur la table basse et s’approcha de lui.

Lindsay : C’est mon frère, Tim, sa femme, Cynthtia, et Cathy.

Danny soupira. Une pointe de tristesse s'imissa dans son regard. Quelle tragique histoire ! Quelle blessure pour Lindsay. Une blessure qui, il le savait, n’était pas totalement refermée. Cathy, la fameuse petite Cathy, c’était donc elle. Elle avait de longs cheveux bruns, des yeux bleus scintillants, une peau hâlée par le soleil de la campagne et un magnifique sourire. C'était elle, cette petite fille que la mort était venue prendre de la façon la plus horrible qu'il soit. C’est pour elle que Lindsay était entrée dans la police scientifique. C’est à elle, c’est à eux que Lindsay n’avait cessé de penser durant l’enquête sur le tueur de fillettes. Maintenant, il pouvait mettre un visage sur chacune des personnes dont Lindsay lui avait parlé, elles n'étaient plus anonymes. Il eut alors l'impression de pouvoir ressentir toute la douleur qui avait du emplir le coeur de sa petite Montana au moment du drame.

Danny : Ils avaient l’air heureux.
Lindsay, les yeux brillants : Oui. Ils l’étaient.

Danny se retourna vers Lindsay et s’aperçut qu'une larme s'était échappée de ses beaux yeux noisettes. Il s’approcha d'elle et d'une caresse la lui essuya.

Danny : Je suis désolé. Je te rappelle de mauvais souvenirs. J’suis stupide. Excuse moi.
Lindsay : Non, c’est rien Danny. J’ai mis cette photo pour ne pas oublier justement. (montrant une autre photo) Tu vois, sur celle-ci, ce sont mes parents.
Danny, se tournant à nouveau vers l’étagère : Ils ont l’air sympa !
Lindsay, souriant se remémorant quelques souvenirs : Oui. Très. Ma mère fait la meilleure tarte aux pommes du Montana. Et mon père monte à cheval comme personne !
Danny, d’une voix douce : Ils te manquent ?
Lindsay : Oui. Parfois. Mais je leur téléphone régulièrement. …Bon, on la boit cette bière ?
Danny, d’un geste de mains : Après toi.
Lindsay : Merci. Installe-toi. Tu peux mettre de la musique si tu veux. Je nous prépare un petit quelque chose. Tu as toujours faim ?
Danny : Bien sûr !
Lindsay : Je n’en ai pas pour longtemps. Fais comme chez toi.
Danny : Oula ! Faut pas me dire ça Montana ! Tu risquerais de ne plus reconnaître ton appart après ! Tu veux un coup de main ?
Lindsay : Non Danny, tu es mon invité, ok !
Danny : Ok.

Pendant que Lindsay s’attelait à la cuisine, Danny jeta un coup d’œil à sa collection de livres et de CD. Il eut un petit sourire malicieux quand il vit une compile de chansons douces. C’est le CD qu’il choisit de mettre. Puis il alla s’asseoir dans le canapé, feuilletant les quelques magazines posés sur la table basse.

Danny, riant : Magazines scientifiques ! Mais tu t’arrêtes jamais de bosser ?
Lindsay, arrivant avec le plat qu’elle avait préparé : Je me tiens au courant Danny, c’est tout !
Danny, surpris : Des spaghettis Bolo ?
Lindsay : Oui. En vingt minutes, tu t’attendais à ce que je te fasse quoi ? Tu n’aimes pas ?
Danny : Si si, c’est très bien. En tout cas, ça a l’air drôlement appétissant. J’adore la cuisine italienne. Mais, la prochaine fois, c’est moi qui t’invite. Et je te montrerais ce que c’est que de la vraie cuisine.
Lindsay : Tu sais cuisiner ? Toi ?
Danny : Mais oui Mademoiselle Monroe !
Lindsay : Je demande à voir ou plutôt à goûter !
Danny : Le rendez-vous est pris ! Tu seras pas déçue, j’te promets ! (mangeant) En tout cas, elles sont délicieuces tes pattes !

Le repas fut vite terminé. Danny prit une dernière gorgée de bière et après avoir reposée la bouteille sur la table, son regard se perdit dans le vague.

Lindsay : Danny ? (mais aucune réponse) Danny ? ça va ?
Danny , sortant de ses pensées : Oui, oui. J’pensais,... j’pensais juste à Sheldon.
Lindsay, lui prenant la main : Ne t’inquiète pas. Le médecin nous a dit que tout irait bien maintenant.
Danny : Je sais mais,... j’arrête pas de me repasser la scène dans la tête et... je peux pas m’empêcher de penser que j’aurais dû faire quelque chose. C’est moi qui conduisais ! Si j’avais vu cette bagnole qui nous attendait en embuscade, tout ça ne serait peut-être pas arrivé.
Lindsay : Danny, il faut que tu t’enlèves cette idée de l’esprit.

Après un silence, Danny se décida à raconter ce qui le rongeait.

Danny : Tu sais, (soupir) quand j’ai vu ces types le tabasser, j’ai cru….J’ai cru qu’ils allaient le tuer sans que je ne puisse rien faire pour l’empêcher. Et puis... j'ai pensé à Louie. ça paraît dingue à ce moment là, mais ça a été le cas. (ses yeux devenant brillants) Quand je regardais Sheldon, je voyais l'ombre de mon frère derrière lui, je voyais tout ce qu'il avait du subir pour me sauver la mise.
Lindsay , lui caressant la main : Danny tu n'es pas responsable non plus pour ton frère. Il faut que tu cesses de te torturer ainsi.

Danny souffla, ferma les yeux et serra plus fort la main de Lindsay. Cela lui faisait du bien de la sentir près de lui. Il avait besoin d’elle. Il ouvrit les yeux, décidé à ne plus se morfondre dans de sombres pensées, tourna la tête vers la jeune femme et lui envoya un sourire.

Danny : Tu danses ?
Lindsay, surprise : Quoi ? Danser ? Ici ?
Danny : Oui. Il y a de la musique. On a la place et on est deux ! ça tombe bien !
Lindsay, secouant la tête et souriant : D’accord. T'es vraiment surprenant.
Danny : Oui, ça fait parti de mon charme.

Ils se levèrent alors tous les deux, Danny tenant délicatement la main de Lindsay pour l’entraîner au milieu du salon. Là il enlaça sa taille de ses bras tandis que Lindsay enveloppa son cou des siens. Ils commencèrent à danser sur un slow « Immortal » de Evanescence. Leurs regards se noyèrent l’un dans l’autre. Ils arboraient tous les deux un doux sourire jusqu’à ce que celui-ci disparaisse pour laisser place à l’expression du désir. Les deux jeunes amoureux rapprochèrent lentement leurs lèvres jusqu’à ce qu’elles se scellent en un tendre baiser. Baiser qui devint vite de plus en plus intense, de plus en plus passionné, de plus en plus profond. Danny commença alors à caresser le dos de sa partenaire qui, elle, enfouit ses fins doigts dans la chevelure du jeune homme et caressa sa nuque. Le jeune expert fit alors glisser ses lèvres dans le cou de la jeune femme la faisant soupirer de plaisir. Leur respiration devenait haletante. Lindsay fit vagabonder délicatement ses mains sur le torse et le dos du jeune homme. Danny remonta jusqu’aux lèvres de Lindsay pour s’en emparer ardemment de nouveau. Puis il se détacha de cette emprise et lui caressa les cheveux.

Danny : Si on continue comme ça, je te préviens tout de suite, je ne réponds plus de rien.
Lindsay , d'une voix douce : C'est la deuxième porte à droite Danny.
Danny, surpris : Quoi ?
Lindsay, avec un petit sourire malicieux, murmurant à son oreille : La chambre.

Danny sourit instantanément en se mordillant la lèvre inférieure de contentement. Il l’embrassa alors de nouveau avec ardeur. Puis Lindsay lui enleva délicatement ses lunettes qu’elle jeta sur le canapé et aida son amant à se débarrasser de son T-shirt. Danny déboutonna quant à lui le chemisier de sa Montana qu'il fit glisser lentement le long de ses bras. A un moment où ils interrompirent leurs baisers pour reprendre leur souffle, le jeune expert souleva la jeune femme pour la prendre dans ses bras, et, tout en continuant leurs baisers brûlants, l’emmena dans la chambre. Là, il déposa son amante précautionneusement sur le lit et prit place au dessus d'elle. Il la regarda amoureusement puis fit glisser ses doigts sur son visage en en dessinant les contours. Il l’aimait. Il l’aimait tant. Il lui sourit et elle le lui rendit, il effleura ses lèvres du bout des doigts et en reprit possession avec les siennes. C'est alors qu'il partit à la découverte de son corps, le couvrant de baisers voluptueux et faisant soupirer de plaisir la jeune femme qui se délectait de cette douce torture. Il remonta ensuite jusqu’à son cou, ennivré par son parfum délicieux, puis jusque ses lèvres qu’il s’empressa de joindre à nouveau aux siennes. Danny fit glisser ses mains dans le dos de Lindsay pour lui dégrafer son soutien gorge tandis qu’elle parcourait son dos de ses doigts délicats. Elle l' embrassa langoureusement dans le cou tandis qu'il faisait glisser lentement les brettelles sur ses douces épaules. Leurs deux corps brûlants frissonnaient, tellement ils se désiraient l’un l’autre. Ils se débarrassèrent bientôt de leurs derniers vêtements. Danny caressa les jambes de la jeune femme, tout en continuant de consumer ses lèvres avec frénésie. Elle avait la peau si savoureuse. Il était si doux et passionné à la fois. Elle était si affectueuse, si sensible à chacun de ses gestes. Leurs mains se joignirent et leurs doigts s’entrelacèrent alors que leur deux corps, embrasés par le désir, fusionnèrent intensément pour atteindre le plaisir. Cette nuit là, ils firent l’amour passionnément, mais surtout amoureusement. Oui, amoureusement car même s’ils ne s’étaient pas encore dit les trois plus beaux mots du monde, ils s’aimaient.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 19:30

Chapitre 14


Le lendemain, appartement de Lindsay.

Les premiers rayons de l'aube venaient poindre au travers des rideaux et commençaient doucement à chasser la nuit. Les deux jeunes amants dormaient paisiblement encore enlacés l’un contre l’autre, les draps les recouvrant partiellement. Un calme reposant régnait dans la chambre qui les abritait. Lindsay était blottie dans les bras de Danny, sa tête tout contre son cœur. Lui, avait une de ses mains posée délicatement sur sa taille. Danny ouvrit les yeux. Quand il aperçut Lindsay dans ses bras, sa peau contre la sienne, un petit sourire attendri apparut sur ses lèvres. Il joua délicatement avec une mèche de ses cheveux si soyeux tout en la caressant du regard. Lindsay était si belle. Il se sentait si bien en cet instant qu’il aurait voulu que ce moment dure éternellement. Il l’aimait et ne voulait pas la perdre. Cette idée sombre le fit tressaillir et resserrer son étreinte autour d’elle comme pour mieux la sentir, comme pour mieux la retenir, comme pour mieux la protéger. Comme si la serrer plus fort dans ses bras aller empêcher la vie et ses turpitudes de les rattraper. « Si tu savais Lindsay, tu es ma bouée de sauvetage, celle qui me permet de garder la tête hors de l’eau quand la vie ne cesse de vouloir m’attirer vers le fond, tu es la lumière qui m’éclaire dans l’obscurité et c’est désormais toi qui guide mes pas et qui me sauve des écueils de la vie. Je suis si bien avec toi. Je n’ai jamais été aussi bien. Tu as réussi ce qu’aucune femme n’avait réussi avant, tu as emprisonné mon cœur. Je ne veux pas te perdre ma petite Montana. J’en mourrais. » Il déposa un tendre baiser sur ses cheveux. Lindsay se réveilla à ce doux contact, se tourna légèrement et leva les yeux vers lui. Elle lui sourit.

Lindsaydoucement, avec un sourire : Salut.
Dannydoucement, souriant : Salut.
Lindsay : ça fait longtemps que tu es réveillé ?
Danny, caressant ses cheveux un peu ébouriffés : Juste assez longtemps pour m’apercevoir que tu ronfles.
Lindsay, avec un sourire lui asséna une petite tape sur la poitrine : Idiot !
Danny, riant : Aïe, mais t’es violente au réveil !

Danny et Lindsay approchèrent alors leur visage pour être presque front contre front, et pouvoir ainsi se délecter chacun du regard envoûtant de l’autre. Le jeune homme entourait toujours la jeune femme de ses bras lui caressant doucement les hanches. Ils se sourirent.

Lindsay, jouant avec la chaîne que Danny avait autour du cou : Tu sais Danny… Cette nuit … C’était … C’était parfait.

Lindsay s’attendant à une réplique typiquement Messerienne du genre « Mais tu es tombé sur le meilleur en la matière Montana ! » fut agréablement surprise par les propos de Danny.

Danny, soupira et s'humecta les lèvres, le regard rempli d’amour : Je n'ai jamais vécu de plus belle nuit.

Lindsay sentit son cœur déborder d’émotion. Danny rapprocha alors à nouveau le corps de la jeune femme tout contre lui. Il soupira et laissa s’échapper de petits gémissements d’aise.

Danny, serrant Lindsay : J’ai pas envie de me lever…. J’ai pas envie de te quitter.
Lindsay, se sentant infiniment bien dans les bras de son amant : Moi non plus...

Danny, tout en conservant Lindsay dans ses bras se mit au dessus d’elle. Il posa ses coudes de chaque côté de son visage et le lui caressa. Il la regarda intensément de ses doux yeux bleus.

Danny, presqu’en murmurant : Tu es belle Lindsay.

Il approcha ses lèvres et l’embrassa langoureusement, faisant glisser ses mains à nouveau le long de son corps. Le jeune homme alla ensuite taquiner sensuellement de sa langue son cou. Lindsay soupira et caressa sa nuque.

Danny soupira , la voix pleine de désir : Tu me rends fou !

Danny intensifia alors ses baisers et ses caresses.

Lindsay, entre deux gémissements : Danny….Danny… bien que j’en aie très envie… on ne peut pas…..on doit se lever…

Danny revint alors embrasser ses lèvres puis au bout d’un instant s'éloigna lentement d'elles. Il entoura à nouveau de ses mains le visage de Lindsay.

Danny : Mais pourquoi j’ai dit à Mac que j’arriverais à la première heure ce matin ??
Lindsay , souriant : Parce que tu es quelqu'un de pro Danny et que tu tiens parole.

Danny sourit : Oui. Il faut que j’y aille.

Il plongea alors profondément son regard amoureux dans celui de Lindsay . « Je t’aime Lindsay, mais pourquoi ces trois mots me sont si difficiles à dire. J’ai peur. Et je ne sais pas de quoi. »
Lindsay le fixait avec le même regard. « Je t’aime Danny mais j’ai tellement peur de te perdre si ces mots viennent à être prononcés tout haut. »

Danny, déterminé : Bon, allez, je me lève !

Ils se redressèrent tous les deux pour se mettre en position assise. Danny prit le visage de Lindsay entre ses mains pour y déposer un dernier baiser fugace qui se transforma rapidement en un tas de petits baisers fugaces jusqu’à ce que l’expert se décide finalement à réellement quitter le lit.
Il s’assit sur le bord et s’activa à s’habiller. Lindsay, qui avait remonté les draps jusqu’au dessus de sa poitrine était assise dans le lit, les genoux recroquevillés sur elle. Elle observait la scène d'habillage avec un certain amusement.

Danny, mettant son pantalon : J’prendrai une douche au labo. J’suis déjà en retard. (riant) Je vais même pas avoir le temps de passer chez moi pour me changer ! (regardant tout autour de lui) ... Ah oui, c’est vrai ! (amusé) Je crois que mon T-shirt est dans le salon !

Il courut jusqu’au salon.

Lindsay, criant pour qu’il l’entende du salon : Tes lunettes sont sur le canapé !

Après ces mots, Lindsay éclata de rire avant de se lever à son tour, un drap autour d’elle, pour aller prendre sa douche. Danny revint dans la chambre, habillé et ses lunettes à nouveau sur son nez. Il mit ses chaussures puis s’approcha une fois encore de Lindsay, lui prenant à nouveau le visage pour l’embrasser.

Danny, l’embrassant rapidement puis lui souriant : A tout à l’heure.

Il se dirigeait vers la sortie quand Lindsay aperçut sur le sol de la chambre le portable de son amant. Elle le ramassa et courut jusqu’à la porte.

Lindsay : Danny ton portable !

Danny, qui s’apprêtait à refermer la porte derrière lui, la rouvrit.

Danny : Heureusement que t’es là. J’avais pas vu qu’il était tombé de ma poche. Allez je te laisse. J'suis vraiment à la bourre ! Bye.
Lindsay, souriant : Bye.

Elle referma la porte et s’y adossa, leva les yeux au ciel et sourit en se mordillant la lèvre inférieure. Elle poussa un long soupir de joie. Elle était heureuse. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas été si heureuse ! « Danny, si tu savais combien je t’aime ! Je t’ai cherché toute ma vie et je t’ai enfin trouvé. Si je devais te perdre, j’en mourrais »


*************************************************************


Au laboratoire

Danny arriva au laboratoire. Il se dirigea aussitôt vers les vestiaires pour y prendre une rapide douche et se changer mais il eut la mauvaise surprise de contaster qu'il avait oublié de remettre des T-shirt de rechange dans son casier. Il enfila donc à nouveau celui qu'il portait la veille. Quand ce fut fait, il se renseigna auprès d’un collègue pour savoir où se trouvait Mac. une fois renseigné, il alla rejoindre son supérieur dans la salle du labo qu’on lui avait indiquée.

Danny, entrant : Salut Mac !
Mac : Bonjour Danny. Je vois que vous êtes... (regardant sa montre puis souriant) presque à l’heure.
Danny : Vous avez eu des nouvelles de Sheldon ce matin ?
Mac : Oui. Son amie m’a appelé. Il va mieux. Il est encore faible mais il va très vite récupérer.
Danny : Mac, j’me demandais. Ce serait possible que je m’absente un moment dans la matinée ? J’aimerais assez aller lui rendre visite.
Mac : Oui. Vous pourrez aller le voir dès que possible. Nous devons faire le point avec Flack pour l'instant. Il ne devrait pas tarder.
Danny : Entendu. Merci Mac.
Mac : Bon. Revenons à notre affaire. Quand vous êtes arrivés, je venais juste de recevoir les résultats de l’expertise ADN des 4 bouteilles que vous avez trouvées sur les lieux des trois meurtres des Bloods.
Danny : Et alors ?
Mac : Les ADN de 3 des bouteilles correspondent à ceux de nos 3 victimes.
Danny : Et pour la 4ème ?
Mac : L’ADN de la 4ème personne n’est pas fiché mais ses empreintes oui.
Danny : Ne faites pas languir plus longtemps Mac. Vous avez un nom ?
Mac : Asis Chavez, un junkie. Il ne fait pas parti des Bloods.
Danny : Alors soit il a participé au massacre....
Mac : ....Soit il en a été témoin.
Danny : Et pour les empreintes de pas des bloods et des Black panthers ?
Mac : Certaines sont intactes, d’autres ont été mises en pièce par vos assaillants d’hier soir.
Danny : Mais de toute façon, celles de l'appartement pourraient tout aussi bien appartenir à Asis Chavez.
Mac : Exact. Mais pour le vérifier, il nous faut d’abord lui mettre la main dessus. Flack s’en chargera.

Flack arrivant alors dans la pièce, souriant : On parle de moi ?
Mac : Bonjour Don.
Flack : Bonjour.
Danny : Salut.
Mac : Il faudrait que vous nous retrouviez Asis Chavez. C’est un junkie. Il a sûrement un rapport avec les meurtres des 3 Bloods.
Don : Pas de problème. Je verrai ça. Comment va Sheldon ?
Mac : Il va mieux.
Don : Bonne nouvelle. Ah au fait Danny, j’ai vérifié et à part nos deux victimes, tous les membres des Blacks Panthers sont bien allés à une fête dans le Queens et ils ont bien fait les marioles sur la route. Les vidéos surveillances ont enregistrées toutes leurs conneries.
Danny : Ce qui les rayent définitivement de la liste des suspects. Billy, un des Blacks Panthers nous a dit que Mike et Marty n’étaient pas allés à la petite fête parce qu’ils sont allés voir l’éducateur Wilkins.
Mac : Et vous avez parlé à ce Wilkins ?
Don : Oui, hier matin mais, apparemment, il aurait oublié de me mentionner qu’il avait vu les 2 victimes peu avant leur mort.
Mac : Il faudrait le convoquer.
Danny : Et pour le sang sur ma veste ?
Mac : Je n’ai pas encore eu les résultats…. Don, vous avez réussi à avoir des infos sur le club ?
Don : Je n’ai pas pu apprendre grand-chose. Le club 44 est géré par Cédric Newman. Il a ouvert il y a à peu près un an et la clientèle est assez fortunée. Mais pour avoir accès à la compta et à la liste des clients, il nous faudrait un mandat. J’ai bien essayé d’en avoir un mais on n’a pas assez d’éléments pour ça.

Mac : Bon, vous et moi allons interroger Wilkins. Pendant ce temps Danny, vous récupérez les résultats ADN du sang sur votre veste et vous vous chargez de reconstituer et de comparer les empreintes de pas que vous avez récupérer hier.
Danny : Ok.
Don : ça marche.
Mac : Je m’occupe de la convocation de Wilkins.
Flack : J’vous attends.

Mac quitta la pièce un instant.

Don, regarda Danny avec un petit sourire en coin : Dis moi Danny, tu ne porterais pas les mêmes fringues qu’hier ? T’as pas su indiquer le chemin à Lindsay pour rentrer chez toi ?
Danny, souriant : Très drôle !
Don : Donc, ça roule entre vous ?
Danny , un large sourire sur les lèvres : Oui, plutôt même très bien !
Don, amusé : Je vois.
Mac, revenant : En route Flack. J’ai passé un coup de fil. Des agents sont partis le chercher. On part pour la brigade.
Don : Je vous suis.

Mac et Don se dirigèrent vers l’ascenseur. Les portes s’ouvrirent et ils virent en sortir Lindsay. Celle-ci les salua.

Don, avec un petit regard et sourire taquins : Salut Lindsay !

Lindsay s’aperçut très vite du regard que portait Don sur elle. Cela piqua sa curiosité. C’est alors qu’elle vit Danny sortir de la salle du labo. Elle s’avança vers lui.

Lindsay : Danny !
Danny se retourna, écartant les bras et affichant un large sourire : Tu ne peux déjà plus de passer de moi ?
Lindsay sourit en faisant rouler ses yeux : Je viens de croiser Don. Il m’a regardé bizarrement. Tu lui as dit quoi au juste ?
Danny : Rien du tout. (Riant) C’est pas très compliqué de deviner que j’ai pas dormi chez moi vu que je porte les mêmes vêtements qu'hier.
Lindsay : Tu as des nouvelles de Hawkes ?
Danny : D’après Mac, il va mieux mais je vais aller le voir tout à l’heure.
Lindsay : Tu lui diras que je l’embrasse.
Danny : Ok, mais je l'embrasse comment ? Pas comme tu le fais avec moi quand même ?
Lindsay , souriant mais agacée : Danny !

Le jeune homme rit de bon coeur, ravi de l'effet produit. C'est alors que Stella, pressée, sortit de l’ascenseur à son tour. Quand elle vit le jeune couple au loin un sourire amusé illumina aussitôt son visage.

Stella, s’arrêtant furtivement à leurs côtés : Salut, (regardant Danny de haut en bas) Dis moi Danny, tu ne portais pas déjà ces vêtements hier ? (puis lança un petit sourire à Lindsay)

Danny s’humecta les lèvres et sourit. Lindsay, elle, était plutôt gênée.

Stella, redevenant sérieuse : Lindsay, je vais chercher les pièces à conviction et on part pour la brigade. Mme Rippert y sera dans moins d’une heure.

Lindsay acquiesça tandis que Stella reprit son chemin.

Danny : J’étais sûr qu’elle me ferait la remarque.
Lindsay, lui tapotant la joue avec la main : Et bien, quand tu iras voir Sheldon, sois gentil, profites en pour faire un saut chez toi et te changer. D’accord !
Danny, sourit, amusé de la situation qui gênait sa petite amie : J’essaierai.

Ils se quittèrent alors, chacun allant vaquer à ses occupations.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 19:31

Chapitre 15


Brigade criminelle. Salle d’interrogatoire.

Mac et Don entrèrent dans la salle alors que James Wilkins était déjà assis de l’autre côté de la table qui se trouvait au milieu de la pièce.

Don : Bonjour M. Wilkins. Voici le Lieutenant Taylor.
Wilkins : Vous m’avez convoqué pour quelle raison ? J’ai déjà répondu à vos questions. Je vous ai dit pour les Bloods.
Don : Exact, mais pourquoi ne pas m’avoir dit que Marty et Mike étaient venus vous voir la veille de leur mort ?
Wilkins : Vous ne me l’avez pas demandé et puis... je ne vois pas le rapport avec leur mort ?
Mac : Et bien, nous pensons qu’il y en a peut-être un justement.
Wilkins : J’en étais sûr ! C’est pour ça que je ne vous en ai pas parlé ! Parce que je savais bien que si je vous disais les avoir vu avant qu’ils ne meurent j’allais être soupçonné ! Vous avez dû lire dans vos fichiers que j’ai déjà été suspecté et accusé à tord une fois.
Mac : Oui. Vous avez fait de la prison pour meurtre jusqu’à ce que vous soyez innocenté.
Wilkins : Oui et ça a pris 2 longues années pour que je sois blanchi ! La prison est l’expérience la plus horrible que j’ai jamais vécu. Je ne veux plus jamais y remettre les pieds !
Don : C’est pour ça que vous êtes devenu éducateur ?
Wilkins : Oui. J’essaie de me rendre utile mais je ne fais pas confiance aux flics pour autant.
Don : Votre boulot consiste en quoi exactement ?
Wilkins : Vous savez, ces jeunes des quartiers comme le mien trainent dans la rue, volent des voitures, dealent. Tant qu’ils ne se font pas choper, ils pensent qu'ils ont une vie de rêve avec du fric plein les poches mais ils vivent au jour le jour sans penser la moindre seconde à ce qui les attend au bout du chemin ! Et moi, j’essaie de leur faire comprendre que de mourir pour un gang n’a rien de glorieux, que de finir ses jours en prison n’a rien de cool. Je m’en suis aperçu à mes dépends ! Alors voilà, j’essaie de leur faire percevoir un avenir différent, peut-être moins payant immédiatement mais un peu plus réjouissant pour leur futur et si j’arrive à en convaincre ne serait-ce qu’un, j’en suis heureux.
Mac : Et vous aviez réussi à convaincre Mike c’est bien ça ?
Wilkins soupira : Oui. Ça m’a fait un choc quand j’ai appris sa mort. Lui qui s’était renseigné pour reprendre des études. Il voulait devenir architecte. Il savait superbement bien dessiner vous savez. Quel gâchis ! Ce gamin avait la vie devant lui.
Mac : Et pour quelle raison Mike et Marty étaient-ils venus vous voir ?
Wilkins : Marty voulait que je foute la paix à son frère. Il disait que je lui mettais de sales idées dans la tête. Que de toute façon son frère n’était pas un traître et qu’il ne laisserait jamais tomber le gang. Alors, on s’est un peu disputé et puis ils sont partis.
Mac : Et quand vous voyiez Mike, il vous parlait du gang ?
Wilkins : Oui. Parfois.
Don : Et il n’a rien dit ces derniers temps qui vous aurez interpellé, une querelle, un désaccord avec une bande rivale, avec une autre personne ou voir même à l’intérieur du gang.
Wilkins : Attendez. Maintenant que vous le dites. Oui cette semaine il m’a bien parlé d’une bagarre qui a eu lieu dans un bar.
Mac : Que s’est-il passé dans ce bar ?
Wilkins : Et bien, d’après Mike, quelques membres du gang se sont frittés avec des types qu’ils n’avaient jamais vus avant. Ils les avaient insultés… avec des propos racistes.
Don , regardant Mac : Et bien je crois que l’intuition de Danny et Sheldon se vérifie !
Wilkins : Mike m’a raconté que les types avaient donné une bonne raclée à Billy. Et puis, cette semaine, Marty les a revus dans le coin. Il les a suivi jusqu’à un club mais Mike ne m’a pas donné le nom. Il ne s’en souvenait plus.
Mac, soucieux : Probablement le club 44.
Don : Oui, c’est pour ça que Marty avait cette adresse dans la poche.
Mac : Merci M. Wilkins. Vous pouvez y aller.

************************************************************

Quasiment au même moment, à la brigade criminelle, dans une autre salle d’interrogatoire.

Mme Rippert était déjà installée quand Lindsay et Stella entrèrent dans la salle avec des enveloppes, contenant des papiers, dans les mains. Elle était habillée d’un petit tailleur jupe/veste rouge très fashion. Elle était magnifiquement bien maquillée et ses cheveux étaient remontés en un petit chignon laissant s’échapper quelques mèches de cheveux. Elle croisait les jambes et faisaient claquer ses longs ongles sur la table.

Mme Rippert : Ah enfin ! J’ai cru que j’allais passer la matinée ici !
Stella, stupéfaite par l’audace de la jeune femme ne tarda pas à lui répondre sur un ton sec : Mme Rippert, vous allez peut-être passer beaucoup plus que la matinée ici.
Mme Rippert : Mais comment ça ? Qu’est-ce que vous voulez dire?
Stella : Et bien pour commencer, vous nous avez menti. Vous avez bel et bien un amant.
Mme Rippert : Je ne vois pas de qui vous voulez parler.
Lindsay, sortant les photos prises par le détective : Et bien, de lui. Vous avez l’air de drôlement bien vous connaître tous les deux sur ces photos.
Mme Rippert : Comment avez-vous eu ces photos ?
Lindsay : Votre mari ne devait pas avoir une grande confiance en vous parce qu'il vous a fait suivre par un détective privé.
Stella : Et puis nous avons trouvé des échantillons de sperme sur votre lit et le problème, c’est qu’il ne s’agit pas du sperme de votre défunt mari. Tout ce qui nous manque c’est son nom.

Mme Rippert s’obstinait à vouloir garder le silence.

Stella : Mme Rippert, dois-je vous rappeler que votre mari a été tué et, que, par conséquent votre obstination à vous taire nous mène à croire que vous y êtes pour quelque chose.
Mme Rippert : Mais non voyons ! Je n’ai rien à voir avec la mort de John !
Lindsay : Et bien, prouvez le nous, parce que pour l’instant tout vous accuse et vous avez un excellent mobile.
Mme Rippert : Et lequel ?
Stella : L’argent. Votre mari a contracté une assurance vie dont vous êtes bénéficiaire. Vous ne devez certainement pas l'ignorer !
Mme Rippert : Vous savez bien que j’étais de sortie toute la nuit !
Stella : Mais vous auriez pu commanditer le meurtre vous servant de votre soirée comme alibi.
Mme Rippert, sentant qu’elle n’avait plus la maîtrise de la situation :... Will Haynes.
Stella : Et bien voilà qui est mieux. Vous devenez raisonnable. Savait-il que votre mari devait partir en voyage d’affaire ?
Mme Rippert, ferma les yeux et soupira : Oui. Je le lui avais dit. Mais vous ne pensez quand même pas qu’il aurait pu faire ça ? C’est impossible. Il en est incapable.
Lindsay : Vous vous êtes rencontré où et comment ?
Mme Rippert : Au « Paradise ».
Lindsay : Lors d’une de vos petites soirées entre copines ?
Mme Rippert : Oui.
Stella : Quelle est sa profession ?
Mme Rippert : Je ne sais pas.
Lindsay : Vous ne savez pas ?
Stella : Où habite t-il ?
Mme Rippert : Je ne sais pas.
Stella : Non plus ?
Mme Rippert : Je ne le connais que depuis peu de temps.
Stella : Et vous prétendez être sûres qu’il est incapable d’une telle chose ?
Mme Rippert, ayant perdu son assurance habituelle, le regard inquiet : Mais je l’aime.
Stella, avec un regard assuré, sur un ton sec : Et il s’est peut-être jouer de vous.

Sur ces mots, Stella sortit de la pièce, suivie de Lindsay. C’est à ce moment également que Mac et Don eurent fini d’interroger Wilkins. Les deux jeunes femmes s’en aperçurent et se dirigèrent vers eux.

Stella : Alors Mac, vous avancez ?
Mac : Je pense que Wilkins n’y est pour rien. Mais,(soupir) on semble toujours en revenir à ce fameux Club 44.
Stella : Et alors, c’est super. Vous allez pouvoir obtenir un mandat.
Don : Non, parce qu’en fait, Wilkins n’a pas nommé le club.
Stella : Je vois.
Don : Mac, je vais me renseigner pour savoir où en sont les recherches en ce qui concerne Chavez.

Mac aquiesça et Don s'éclipsa quelques instants.

Mac à Stella et Lindsay : Et vous en êtes où sur l’affaire Rippert ?
Lindsay : Mme Rippert nous a donné le nom de son amant, Will Haynes.
Stella : On va faire la demande d’une commission rogatoire pour un test ADN et puis on demandera à Kaile de nous l’emmener au labo.
Mac : Très bien. Vous me tenez au courant de l’évolution de l’affaire.
Stella : Pas de problème. A plus tard
Mac : A plus tard.

Stella et Lindsay sortirent de la brigade au moment où Don revint avec l’information qu’ils attendaient.

Don : Mac, on l'a trouvé.
Mac : Très bien. On y va. Je vais appeler Danny pour savoir où il en est de son côté.

Mac prit son téléphone et composa le numéro de Danny.

************************************************************

Au laboratoire.

Danny venait de recevoir les résultats ADN du sang sur sa veste. Par chance, l’homme correspondant au profil ADN était fiché. Le jeune expert poussa alors un peu plus loin ses recherches sur ordinateur pour en connaître davantage sur leur suspect. A la lecture de ce qu’il trouva, un sourire satisfait s’afficha sur son visage.

Danny : J’vous tiens bande de salops !

Il prit alors son portable mais à peine l’eut-il dans les mains que celui-ci se mit à sonner.

Danny : Messer.
Mac : Danny, c’est Mac.
Danny : J’allais justement vous appeler.
Mac : Vous avez du nouveau ?
Danny, sur un ton très satisfait : Oui, et pas qu’un peu ! Le sang retrouvé sur ma veste est celui de Trévor Curtis, ancien Marine, viré avec deux autres types de son unité pour manquement à l’honneur. Ils avaient humilié et tabassé deux prisonniers irakiens quand ils étaient en mission dans le Golfe. Après enquête, ils avaient écopé chacun de trois ans de prison.
Mac : Quel est le lien avec le club 44 ?
Danny , enthousiaste : Attendez, j’y viens. Figurez- vous que les deux autres acolytes se nomment Marcus Smith et David Newman, qui n’est autre que le frère de Cédric Newman !
Mac : Bon boulot Danny. Cette fois-ci, on a notre mandat.
Danny : Et de votre côté ? Que vous a raconté Wilkins ?
Mac : En fait, je pense qu'il n'y ait pour rien dans cette histoire, néanmoins Mike lui a parlé cette semaine d’une altercation assez virulente qu'il y a eu entre des membres des Blacks Panthers et des types dans un bar. Marty aurait suivi ces types jusque dans un club…
Danny, sourire aux coins des lèvres : Le club 44.
Mac : Et il nous a dit aussi que d'après Mike un certain Billy avait plutôt été bien amoché.
Danny : Oui, en effet, je l’avais remarqué. Il a un superbe cocard ! Et pour Asis ?
Mac : Flack l’a trouvé. Nous sommes en route pour l’interroger. Quoi de neuf au sujet des empreintes de pas ?
Danny : De ce côté-là, nada !
Mac : Espérons que l’on voit juste pour Asis, il pourrait peut-être ainsi nous expliquer ce que viennent faire les Bloods dans toutes cette histoire.
Danny : Oui, ce serait bien. Euh…Mac, vu que j’ai fini au labo et que vous n’avez plus vraiment besoin de moi pour l’instant …j’peux me rendre à l’hôpital ?
Mac : Oui. Bien sûr. Vous pouvez y aller.
Danny : Merci Mac.

Ils raccrochèrent. Danny enleva sa blouse. Il s’apprêtait à partir quand deux officiers vinrent à sa rencontre.

Homme : Lieutenant Messer.
Danny : Oui.
Homme : Pourriez-vous nous suivre s’il vous plait. Le chef Hilborne souhaiterait s’entretenir avec vous.

Danny soupira. Ça y est. Le moment qu’il redoutait tant était arrivé.

Danny : Et vous avez besoin d’être deux pour venir me chercher ? Je suppose que vous saviez que j’étais ici alors, vous ne pouviez pas appeler sur le téléphone du labo ?
Homme , sèchement : Ne faites d’histoire. Suivez-nous !
Danny : Du calme les gars. J'vous suis, vous inquiétez pas.

Danny sembla soudain très soucieux. L'inquiétude se lisait sur son visage. Il eut comme un très mauvais pressentiment. Pourquoi ces deux officiers venaient le chercher de cette manière ? Il avait la désagréable impression d'être sous escorte....
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Chapitre 16


Danny entra dans le bureau 56, suivi des deux policiers. Hilborne l’attendait assis de l'autre côté du bureau.

Hilborne : Asseyez-vous Lieutenant Messer.
Danny, prenant place et regardant les deux hommes qui restaient debout derrière lui : Je vous fais si peur que vous avez besoin de deux gardes du corps ?
Hilborne , enclenchant le magnéto : Gardez votre humour pour d’autres. (Le ton était donné) Commençons.
Danny, joignant ses mains sur la table : Oui. Commençons, j’suis vraiment curieux de savoir ce que vous allez me reprocher.
Hilborne , ironiquement : En tout premier lieu, je dois vous féliciter. Vous avez su berner tous vos collègues. Ils vous ont tous défendu bec et ongle.
Danny : Peut-être tout simplement parce que, eux, me connaissent.
Hilborne , joignant lui aussi ses mains sur le bureau, ragardant Danny dans les yeux : Mais moi aussi, je vous connais. Vous êtes un manipulateur qui aime se rendre justice. Vous vous complaisez à désobéir aux ordres et vous n’êtes pas fiable Lieutenant Messer ! Vous n’auriez jamais dû faire partie de la police !
Danny , laissant s'échapper un rire d'exaspération : ça fait plaisir à entendre autant de compliments mais.... je crois sincèrement que vous devez me confondre avec quelqu’un d’autre !
Hilborne rit puis lança : Ah oui, alors discutons un peu de votre comportement, de votre soit disant professionnalisme. Ne vous est-il jamais arrivé de bousculer un suspect ?
Danny : Pourquoi me fatiguer à répondre. Vous devez sûrement avoir la réponse sous les yeux !
Hilborne : En effet. Plusieurs rapports concernant vos enquêtes font mention de manque de patience, de manque de contrôle face à certaines situations.
Danny : « Danny, pense à ce que t’as dit Mac ! Coopère et reste calme ! »Je m’énerve peut-être un peu trop vite parfois, je le reconnais, mais je n’ai encore jamais cogné qui que ce soit en salle d’interrogatoire si c’est ce que vous sous entendez !
Hilborne : Et si on parlait de cette fusillade dans le métro où vous avez tiré sur un agent sous couverture.
Danny , reculant pour s'appuyer sur le dossier: Il me semble que nous en avons déjà discuté !
Hilborne : En effet, et vous m’aviez fait une déposition mensongère.
Danny , s'avançant à nouveau vers la table : Ce jour là, j’ai commis une erreur. Oui. J'ai mal apprécié la situation, mais tout s'est passé très vite et j’étais convaincu avoir vu l’officier Minas me menacer.
Hilborne : Vous ne pouviez pas le voir de là où vous étiez ! De plus cet officier de police s’était identifié !
Danny , s'énervant légèrement : Je ne l’avais pas entendu, vous le savez bien ! Et ce n’est pas moi qui l’ai tué !
Hilborne : Oui et heureusement pour vous que le Lieutenant Taylor a réussi à le démontrer ! Il n’empêche que nous n’avons jamais retrouvé votre deuxième balle ! Vous avez tiré dans le tas et auriez pu blesser des passants innocents ! Chez vous, on tire d’abord et on réfléchit après pas vrai Lieutenant Messer !
Danny : Ce n’est absolument pas comme ça que je fonctionne.
Hilborne : Ah bon ? Parce que, quand vous avez décidé d’enquêter en solo sur la mort de Cécilia Rodriguez, vous avez réfléchi avant d’agir ? Non. Vous n’avez cherché qu’à appliquer la fameuse devise de la rue : Oeil pour œil, dent pour dent. Exactement comme les criminels de Yonkers. Vous ne valez pas mieux qu’eux !
Danny , laissant à nouveau s'échapper un rire avant de redevenir sérieux : Et bien voilà, on y est. Pourquoi tourner autour du pot ? Vous voulez que je vous parle des Tanglewoods ! Avouez que depuis le début vous êtes persuadés que j’ai eu des liens étroits avec eux dans le passé ! Et bien laissez moi vous dire que vous vous trompez lourdement !
Hilborne : Il me semble pourtant que vous les connaissez plutôt bien.
Danny : Bien sûr que je les connais mais uniquement parce que j’ai grandi dans le même quartier qu’eux ! Je n’ai jamais traîné avec ces types !
Hilborne : Pourtant votre frère faisait parti de ce gang.
Danny : Je ne copie pas tout ce que fait mon frère !
Hilborne : Oui, je sais, le Lieutenant Flack m’a déjà servi ce joli refrain avec une longue tirade très touchante sur les choix que vous avez dû faire dans la vie ! Néanmoins, pour l’affaire Cécilia Rodriguez, vous avez su sans problème joindre les bons contacts pour remonter jusqu’au Romani’s club où elle travaillait en tant que Stripteaseuse. Votre amie avait d'ailleurs de bien mauvaises fréquentations. Ne vous leurrez pas, elle faisait partie de ce milieu et participait probablement à toutes les magouilles illégales !

Danny se réappuya contre le dossier de sa chaise, s'humectant les lèvres nerveusement. Il soupira d'énervement et regarda son interlocuteur avec colère et mépris.

Hilborne : Et puis, elle était junkie. Comment croyez-vous qu'elle se payait ses doses ? Son boulot de stripteaseuse n'était pas suffisant pour ça ! Nous avons su qu' après son service, elle faisait la pute avec les clients !

ç'en était trop. Qu'il parle de Cécilia ainsi lui faisait mal. Danny, qui fulminait sur sa chaise, se leva soudain et frappa ses mains sur le bureau en se penchant vers Hiborne.

Danny, hurlant de peine et de rage : Je vous interdis de parler d’elle de cette façon !
Hilborne, haussant la voix : Asseyez-vous Lieutenant Messer !

Les deux officiers de police avait commencé à s'avancer vers Danny mais Hilborne leur fit signe de la tête de rester à leur place.

Hilborne, très sèchement : Je vous ai demandé de vous asseoir ! (plus calmement) Vous voyez. La rage vous prend quand on parle d'elle et vous n'êtes plus maître de vous même.

Danny soupira et ferma les yeux. Il s'en voulait de s'être énervé, de s'être si bêtement laissé prendre au piège, lui qui avait pourtant l'habitude de mener des interrogatoires. Se retrouvait de l'autre côté de la barrière n'était décidément pas chose facile et Hilborne avait manifestement réussi son coup. Danny reprit place à nouveau sur sa chaise.

Hilborne : Remarquez, je vous comprends, ça n'a dû être facile à encaisser de découvrir qu’elle se droguait, qu’elle menait une vie de débauche ! C’était votre amie, elle n’était pas comme ça auparavant, et bien sûr, vous avez voulu trouvé des responsables !
Danny , calmement : Les responsables de sa mort ont tous été arrêté.
Hilborne : Oui, bien sûr, mais qui l’a entraîné dans tout ça ? Qui, Lieutenant Messer ?
Danny, fronçant les sourcils, ayant peur de comprendre : Je ne vois pas où vous voulez en venir.
Hilborne : Bien sûr que si. Vous voyez très bien. C’est son frère, n'est-ce pas ? C'est Roberto Rodriguez qui l’a entraînée la dedans et vous le savez.

A l’évocation du nom du frère de Cécilia, Danny déglutit. Sa respiration s’accéléra soudain et son inquiétude grandit. Il ferma les yeux avant de les rouvrir à nouveau.

Hilborne : Quel rapport entreteniez-vous à l’époque avec son frère dites moi ?
Danny , inquiet : Je ne vois pas pourquoi vous me posez cette question.
Hilborne , sèchement : Répondez ! C’est tout ce que je vous demande.
Danny, inquiet : Son frère ne m’appréciait pas, pas du tout.
Hilborne : Et quels étaient vos sentiments à son égard ?
Danny, le fixant dans les yeux avec mépris : C’était bien sûr réciproque. (Exaspéré et inquiet, Danny haussa le ton) Bon, maintenant, ça suffit, on a assez joué ! Vous allez me dire pourquoi je suis réellement ici !

Hilborne, haussant les sourcils et d’un calme olympien : Parler de Roberto Rodriguez vous rend nerveux Lieutenant Messer ?
Danny , le fustigeant du regard : Non, c’est vous et votre foutue obstination à vouloir me pourrir la vie qui me rendent nerveux !

C’est alors qu’Hilborne sortit une photo qu’il posa sur la table. A la vue de cette photo, le visage de Danny se décomposa. Il se recula pour s’adosser à nouveau complètement sur le dossier de sa chaise. Il fixa la photo et secoua la tête comme s’il ne voulait pas croire ce qui était en train de se dérouler dans cette pièce.

Hilborne : Vous le reconnaissez ?
Danny : Bien sûr...... Et je commence à comprendre où vous voulez en venir ! Vous n’allez quand même pas me coller ça sur le dos ?
Hilborne : Lieutenant Messer, Roberto Rodriguez a été tué il y a 3 jours et j’ai des témoins qui affirment vous avoir vu vous disputer violemment avec lui il y a de cela 5 jours.

Danny se rapprocha de la table, y posa ses coudes et enfouit sa tête dans ses mains, puis il se redressa.

Danny : Je n’ai strictement rien à voir avec ce meurtre ! Vous délirez complètement !

Hilborne sortit alors du tiroir du bureau une arme. Il la posa sur la table.

Danny, regardant l’arme avec insistance, toujours inquiet : Ce n’est pas mon arme.
Hilborne : Non, en effet. C’est l’arme de Rodriguez et nous n’avons pas trouvé d’empreintes dessus, elle a été nettoyée. Néanmoins c’est bien l’arme qui l’a tué.
Danny : Désolé, mais il faut que vous m’expliquiez ce que cette arme a à voir avec moi !
Hilborne : Vous n’étiez pas chez vous cette nuit Lieutenant Messer ?
Danny : Comment vous savez ça ? Vous m'avez fait suivre ?
Hilborne : Non, quoique j’aurais pu. Je le sais parce que c’est chez vous que nous avons trouvé ce révolver.

Danny sentit soudain son sang se glacer.

Danny : Je…je vous demande pardon ?.... Vous avez perquisitionné chez moi ?
Hilborne : C’est exact. Et nous avons retrouvé vos empreintes sur le lieu du crime !
Danny : Quoi ?
Hilborne : Allons Messer, soulagez donc votre conscience et avouez. Vous vous sentirez mieux et le jury en tiendra compte lors de votre procès.

Danny sentait son coeur s’emballait d’angoisse. Non. Il devait faire un cauchemar. Ce n’était pas possible. « Procès », ce mot le fit frissonner.

Hilborne : Que s’est-il passé, vous avez voulu venger Cécilia ? Une autre dispute avec Roberto a dégénérée c'est bien ça ?
Danny, haussant la voix et se levant de sa chaise : Il faut vous le dire comment ? Je ne l’ai pas tué ! (serrant les dents et le regardant droit dans les yeux) Mais qu’est-ce que je vous ai fait ?

Hilborne se leva et fit signe aux agents de passer les menottes à Danny.

Hilborne : Daniel Messer, je vous arrête pour le meurtre de Roberto Rodriguez.
Danny : Vous n’allez pas me passer les menottes ? Pas ici ?
Hilborne, le regard froid : Passez les lui.
Danny , le fixant dans les yeux : Et vous, vous vous vengez de qui, de quoi, en agissant de cette façon ?

Les officiers s’exécutèrent, lui mirent les bras dans le dos pour le menotter. Danny ferma les yeux et soupira. Tout cela lui semblait tellement irréel. Comment allait-il s’en sortir cette fois-ci ?

Les policiers le conduisirent jusqu’à l’ascenseur. Arrivé dans le hall, les regards se braquèrent sur lui. Il baissa les yeux ne voulant pas affronter la stupéfaction et surtout la déception de ses collègues. Lui, qui avait mis tant de cœur et tant de courage pour se construire la vie qu’il s’était choisie, crut tous ses efforts réduits à néant en une fraction de seconde.

Alors que Danny, les deux policiers et Hilborne arrivèrent à la sortie, ils croisèrent Stella et Lindsay. Elles furent stupéfaites de voir le jeune homme ainsi menotté et emmené et s’approchèrent pour venir à leur rencontre.

Stella : Mais enfin, Hilborne, qu’est-ce que ça veut dire ?
Hilborne : Agent Bonasera, Agent Monroe, veuillez nous laisser passer.

Lindsay, se mettant face à Danny, les yeux respirant l’inquiétude : Mais Danny qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qu’ils te veulent ?
Danny, secouant la tête, la regardant dans les yeux : Lindsay, j’te jure, j’ai rien fait. J’y suis pour rien.

Et les policiers écartèrent Lindsay du passage pour continuer leur chemin.

Policier : En route.

Stella n’attendit pas plus longtemps pour se saisir de son portable. Elle appela Mac.

Stella : Réponds Mac…. Réponds…
Mac : Taylor.
Stella : Mac, Hilborne vient d’arrêter Danny.
Mac : Quoi ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire Stella ?
Stella : Je ne sais pas mais ça a l’air grave. Il n’a rien voulu dire.
Mac, inquiet : Ils vont sûrement l’emmener à la brigade en détention provisoire. J’y vais immédiatement. J’vais avoir une petite conversation avec Hilborne !
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 19:32

Dans une rue de Harlem.

Mac et Don s’apprêtaient à aller cueillir Asis Chavez dans un squatte où il avait été repéré quand le portable de Mac se mit à sonner. C’était Stella. Elle l’appelait pour le prévenir de l’arrestation de Danny. Le chef de la scientifique raccrocha.

Don, inquiet : Qu’est-ce qui se passe Mac ? C’est quoi cette histoire de détention provisoire ?
Mac : Hilborne a arrêté Danny.
Don : Quoi ? C'est une blague ? Et pour quel motif ?
Mac : Stella n’en sait rien. Mais je vais aller de ce pas me renseigner. Ecoutez Don, vous allez chercher Chavez pour qu'on prenne ses empreintes de pas et puis ensuite essayer de savoir ce qu’il sait.
Don, soupirant : Ok.
Mac : Et dès que vous obtenez l’accord pour la perquisition du club 44, vous me prévenez.
Don acquiesça et, alors que Mac s’apprêtait à partir : Mac ! (Mac se retourna) Tenez moi au courant pour Danny, d’accord ?
Mac : Je le ferai.

Mac se dirigea alors vers son véhicule pour se rendre au centre de détention provisoire près de la brigade.

************************************************************

Au laboratoire. Après le départ de Hilborne et Danny.

Lindsay, croisant les bras, regardait Stella qui était en train de prévenir Mac. Stella raccrocha.

Lindsay : Alors, que va-t-il faire ?
Stella : Il va s’en occuper immédiatement Lindsay, ne t’inquiète pas.
Lindsay : Ne pas m’inquiéter ?! Stella, tu as vu comme moi que ça n’avait pas l’air d’ une plaisanterie. Si Hilborne l’a arrêté, c’est pour une raison grave !
Stella : Mac nous tiendra informées dès qu’il en saura plus. Danny ne t’as rien dit ?
Lindsay : Non, ils ne lui en ont pas laissé le temps. Il m’a juste dit qu’il n’avait rien fait, qu’il n’y était pour rien. Mais pour rien dans quoi ? (soupir) J’ai peur Stella.
Stella, posant sa main sur le bras de Lindsay : Je sais…. Ecoute, pour l’instant, on ne peut rien faire alors le mieux est que nous essayions de régler au plus vite l’affaire Rippert.
Lindsay : Comment veux-tu que je me concentre sur cette affaire ?
Stella : C'est pourtant ce que nous allons faire Lindsay, on ne peut pas laisser le meurtrier de John Rippert s’en sortir !
Lindsay , soupira : Tu as raison. Allons voir Kaile.

Lindsay et Stella rejoignirent alors Kaile qui les attendait devant la porte d’un bureau dans lequel patientait leur suspect.

Stella : Salut Kaile.
Kaile : Salut. Je viens d’apprendre pour Danny. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? C’est dingue !
Stella : On ne sait pas encore mais Mac s’en charge. Et pour Will Haynes ?
Kaile : Pour l'instant, il n'a pas décroché un mot. Dès que j’ai eu votre coup de fil pour Haynes, je suis allée l’interpeller chez lui. Adam est parti analyser un échantillon de son sperme.
Stella : Très bien. Ça nous fera une preuve de plus.
Kaile : Oui et nous avons une équipe qui n’attend plus que vous pour perquisitionner chez lui.
Lindsay : Et que t’as appris Joe Ladkins, le détective privé ?
Kaile : Ce cher Joe m’a dit que M. Rippert avait pris contact plusieurs fois avec lui il y a à peu près quinze jours mais, (avec un petit sourire) en cette période estivale, Joe est débordé ! Il n’a commencé à s’occuper du cas de Mme Rippert qu’il y a cinq jours. Il n’a donc pu la prendre sur le fait qu’une seule fois chez elle. Il a aussitôt transmis les photos à M.Rippert.
Lindsay : Et il l’a suivi après avoir pris les photos ?
Kaile : Oui, il l’a filé pour pouvoir connaître son identité mais manque de bol, il a pris le métro et Joe l’a perdu dans la foule. Il ignorait donc toujours son identité quand je suis allé le voir. Par contre je viens de me renseigner sur Haynes et j’ai su qu’il travaillait dans une société qui vend et installe des systèmes d’alarme très sophistiqués.
Lindsay : Et je parierai que M. et Mme Rippert sont clients de cette boîte.
Kaile : Exact !
Stella : Cela le relie automatiquement à l'appareil électronique pouvant déjouer les alarmes. Il y a trop de coïncidences. Cela ne fait aucun doute qu'il est mêlé à toute l'histoire. Espérons que la perquisition nous permette de trouver quelque chose l'incriminant.
Lindsay : Ne nous reste plus qu’à savoir à qui appartient le sang trouvé sur le coupe-papier.
Stella : C'est peut-être le sang de son complice. Il n'a pas du faire le coup tout seul.
Kaile : Je vais l’emmener à la brigade et me renseigner sur lui auprès de son employeur.
Stella : Ok Kaile. Lindsay et moi partons pour la perquisition.

Et les trois jeunes femmes quittèrent le laboratoire.

************************************************************

A la brigade criminelle

Quelques trente minutes plus tard, Mac arriva dans les bureaux de la brigade criminelle. Il entra, fulminant de colère, dans un bureau où Hilborne se trouvait. Celui-ci était assis derrière une grande table et s'attelait à lire divers papiers.

Mac, ouvrant la porte du bureau : Vous pouvez m’expliquer ce que tout cela signifie ?
Hilborne : Il ne me semble pas vous avoir entendu frapper Lieutenant Taylor.
Mac : Pourquoi avez-vous arrêté un de mes hommes ?
Hilborne : Les nouvelles vont vite.
Mac, en colère : Vous n’avez pas répondu à ma question ! Quel motif ?
Hilborne : Pour le meurtre de Roberto Rodriguez.
Mac, surpris d’entendre à nouveau ce nom : Rodriguez ?
Hilborne : Oui, le frère de Cécilia Rodriguez. Il a été tué il y a environ 3 jours, durant la nuit précédant le retour de Messer au labo.
Mac : Et je suppose que vous avez des preuves de ce que vous avancez ?
Hilborne : Plus qu’il ne m’en faut.
Mac : Le lieutenant Messer est incapable d’avoir fait une telle chose !
Hilborne : Ah vraiment ? Vous croyez ? Rodriguez a été tué dans sa voiture et on y a retrouvé les empreintes de Messer. J’ai des témoins oculaires qui assurent les avoir vus se quereller violemment il y a 5 jours, pas étonnants puisqu’ils se détestaient. Et enfin, cerise sur le gâteau, l’arme du crime était cachée chez lui, dans une bouche d'aération condamnée derrière une armoire dans sa chambre.
Mac : C'est son arme ?
Hilborne : Non, celle de Rodriguez.
Mac : Pensez-vous réellement qu’il soit assez stupide pour laisser ses empreintes bien en évidence dans la voiture et cacher l’arme du crime chez lui ! Vous n’êtes pas sérieux ! Et quel aurait été son mobile ?
Hilborne : La vengeance bien sûr.
Mac : Et comment avez-vous su pour les différents entre Danny et le frère de Cécilia ?
Hilborne : Apparemment ces deux là se détestaient tellement que ce n’était un secret pour personne dans Yonkers.
Mac : Vous avez ses empreintes sur l’arme ?
Hilborne : Non, il s’est bien sûr arrangé pour les effacer.
Mac : C’est complètement illogique ! Pourquoi cacher l’arme chez lui s’il a effacé les empreintes ? Il s’en serait débarrassé s'il avait effectivement commis ce crime ! C’est un coup monté, ça crève les yeux ! Cela ne vous a pas semblé trop facile ?
Hilborne : La colère, peut-être même la panique lui auront fait commettre des erreurs. Ce ne serait pas la première fois chez un criminel !
Mac : ça ne tiendra jamais devant un jury !
Hilborne : Je n’en suis pas si sûr. J’ai un très bon dossier. Je doute que les jurés soient insensibles à son passé plus que houleux, à son implication dans plusieurs sombres affaires, à ses coups de colère et à ses nombreuses erreurs professionnelles.
Mac : Et bien sûr vous n’avez pas cherché d’autres pistes !
Hilborne : Seriez-vous entrain de m’accuser de ne pas faire correctement mon travail ?
Mac, posant les mains sur le bureau et le fixant dans les yeux : C’est exactement ce que j'insinue car ce qui vous intéresse n’est pas de trouver l’assassin de Rodriguez mais de faire plonger le Lieutenant Messer. J’ignore pour l’instant les raisons de votre acharnement mais je le découvrirai, soyez en sûr !
Hilborne : Allons Taylor. Il faut vous rendre à l’évidence, vous vous êtes trompés à son sujet.
Mac, jetant à Hilborne un regard noir et déterminé : Je reste convaincu de son innocence et je le prouverai !

Sur ces derniers mots, Mac sortit de la pièce en claquant la porte.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 19:32

Chapitre 17



Après son altercation avec Hilborne, Mac se dirigea aussitôt dans le bâtiment qui communiquait avec la brigade et où étaient retenues provisoirement les personnes interpellées. Après quelques démarches peu conventionnelles, il avait obtenu l’autorisation de voir Danny. Il fut conduit par un agent jusqu’à une cellule. Dans celle-ci, il n’y avait qu’un long et large banc, pouvant servir accessoirement de lit. Danny était assis sur celui-ci, dans un coin de la cellule, pieds dessus, et tête et dos appuyés contre le mur. Il regardait dans le vague. Il semblait perdu. Quand soudain, le fracas métallique de l’ouverture de la porte qui le retenait prisonnier le fit sortir de ses pensées. Il tourna la tête et quand il vit Mac apparaître, il posa les pieds sur le sol mais ne se leva pas. Il s’adossa contre l’autre mur du coin de la pièce, regarda Mac puis baissa la tête ayant lu un mélange d’inquiétude et de mécontentement dans ses yeux. Tout cela ne présageait rien de bon. Il ferma les paupières et soupira. Mac regarda Danny avec insistance et sans décrocher le moindre mot. Le silence entre les deux hommes commençait à devenir pesant. C’est alors que Danny le rompit.

Danny, secouant la tête et les yeux rivés au sol : Je n’ai rien fait Mac (relevant la tête, les yeux le suppliant de le croire face à un Mac toujours impassible et qui le fixait toujours ) Je vous jure que je n’ai rien fait !
Mac soupira, puis sèchement : Pourquoi y êtes vous retournés Danny ? Parce que vous y êtes bien retournés n’est-ce pas ?

Danny qui ne pouvait soutenir plus longtemps le regard de celui qu’il admirait tant détourna le sien en guise de réponse positive.

Mac, ne comprenant décidément pas toujours son jeune subordonné : Mais qu’est-ce qui vous est passé par la tête ? (haussant le ton) Qu’est-ce qui vous a pris de remettre les pieds dans Yonkers ? Vous savez pourtant pertinemment que vous n’y êtes pas le bienvenu !
Danny, relevant la tête, les yeux brillants : Il fallait que je sache Mac !
Mac : Mais savoir quoi Danny ?
Danny, les larmes aux yeux, la voix tremblante oscillant entre peine et colère : Il fallait que je comprenne ….que je comprenne comment Cécilia avait pu en arriver là ! Comment son propre frère avait pu l'entraîner dans tout ça ! Comment il avait osé la vendre à ce foutu cabaret ! Il a ni plus ni moins vendu sa sœur ! ….Elle ne méritait pas ça Mac ! Elle ne méritait pas cette vie là ! Je l’ai connue pétillante et heureuse de vivre et je l’ai retrouvée toxico, battue avec deux balles dans le corps sur une table d’autopsie ! Il devait m’expliquer ! Il me le devait ! Je suis sûr qu’il y était pour quelque chose si elle n’a jamais repris contact avec moi ! (haussant le ton, sa voix étant muée par la peine)…Et puis vous pensiez quoi ? Que j’allais pouvoir rayer 15 ans de mon passé comme ça ? !

Mac comprit alors que, pour Danny, la blessure laissée par la mort de Cécilia était bien plus grande qu'il n'avait pu le soupçonner au départ et il s'en voulait de ne pas s'en être aperçu.

Mac : Vous auriez dû venir m’en parler Danny parce que là, c’est plus de 15 ans de votre avenir que vous risquez maintenant !
Danny, avec un sourire ironique : 15 ans ? Enfin Mac, vous savez bien que dès que j’aurais mis les pieds dans une des prisons de l’état, mon espérance de vie se réduira très vite à quelques jours, voir quelques heures.

A ces derniers mots, Mac soupira et baissa les yeux. Oui. Il le savait. Bien sûr qu’il le savait. Il ne le savait même que trop bien. Et c’est pour cela qu’il était en colère contre Danny, contre son inconscience. Sa vie était en jeu et il lui en voulait pour ça. Il lui en voulait de lui imposer à nouveau cette torture. Parce qu’il avait peur, peur de ne pas être à la hauteur. Peur de ne rien pouvoir faire pour le sauver.

Mac, plus calme : Danny… Hilborne a de nombreux éléments contre vous.
Danny : Je sais. Il a retrouvé l’arme du crime chez moi.
Mac : Et aussi vos empreintes dans la voiture de Rodriguez. Et il y a été tué. Comment expliquez-vous que vos empreintes y aient été relevées ?
Danny, secouant la tête : J'en sais rien Mac. J'ai jamais mis les pieds dans sa voiture !
Mac : Réfléchissez Danny ! Il s'est forcément passé quelque chose qui pourrait l'expliquer.
Danny, après un silence, se souvenant soudain d'un fait, il fronça les sourcils : Oui, ... c'est vrai, ... je m'en souviens maintenant. Quand je suis allé le voir, on a eu une conversation plutôt vive dans la rue. Elle s’est envenimée, il m’a frappé et je me suis retrouvé contre une voiture. ça devait être la sienne mais je le savais pas. La vitre était ouverte. J'ai perdu l'équilibre et j'ai probablement dû me rattraper comme je pouvais pour ne pas tomber.
Mac : ...en vous accrochant à la voiture ?
Danny : C'est la seule explication que je vois.
Mac : Mais Danny, du "probablement" ne tiendra pas devant un jury ! Hilborne m'a dit qu'il avait des témoins de votre dispute. Ils pourront peut-être confirmer ce fait ?
Danny : Vous rêvez là Mac ! Ils ne témoigneront jamais en ma faveur et vous le savez !
Mac : Et vous avez répondu à ce coup ?
Danny : Non. C'est pas l'envie qui me manquait, croyez moi, ... mais d'autres types se sont approchés alors j'ai pas répondu. Et puis, il m'a hurlé qu'il n'y était pour rien, qu'il n'aurait jamais laissé faire ça s'il avait été au courant. Contre toute attente, je me suis rendu compte qu' il était en colère lui aussi contre les assassins de Cécilia et qu'il s’en voulait pour sa mort. J'ai alors laissé ce pourri avec ses remords et je suis parti.
Mac : Et la nuit du meurtre, qu’avez-vous fait ?
Danny : Quelle question ! Je dormais Mac ! Souvenez-vous, vous me vouliez frais et dispo pour la reprise du boulot le lendemain !
Mac : Et il n’y a personne qui pourrait confirmer que vous étiez bien chez vous ?
Danny : Non. Je dormais seul. ...Il n’y a aucune empreinte à part les miennes chez moi ?
Mac : Je n’en sais rien à vrai dire. Je n’ai pas accès au dossier pour l’instant. Je ne sais que ce que Hilborne a bien voulu me dire.
Danny , soupira, inquiet : J’suis vraiment mal barré !
Mac : Ecoutez Danny, je vais tâcher d’entrer en contact avec l’équipe CSI qui a perquisitionné chez vous et tenter de les convaincre de me laisser avoir accès aux éléments de l’enquête.
Danny : Vous savez dans combien de temps il est prévu de me transférer en prison ?
Mac : Votre transfert pour Sing Sing est prévu demain matin, étant donné qu'il est possible que ceux chargés de l'enquête viennent encore vous interroger. Vous avez déjà vu quelqu'un ?
Danny : Oui, un agent de la scientifique est venu me prélever ce que j'avais sous les ongles. Il a aussi regardé mes vêtements et mes semelles de chaussures.
Mac : Il ne vous a pas dit pourquoi ?
Danny , secouant la tête et haussant les épaules : Non.

Danny soupira et baissa la tête.

Mac : On trouvera quelque chose Danny. Tout est bien trop illogique dans la façon de procéder. Ils ont forcément commis des erreurs.
Danny : Espérons que vous les trouviez vite alors !
Mac : Je ferai tout pour ça... parce que je sais que vous n’êtes pas un assassin et puis, vous en valez la peine (souriant) même si vous n’arrêtez pas de me compliquer la vie ces derniers temps !
Danny, souriant : Merci Mac... pour tout ce que vous faites pour moi ...une fois de plus.... et puis (souriant de plus belle ) merci de me supporter malgré tout.
Mac, se dirigeant vers la porte : Tenez le coup Danny Ok ?
Danny : Ok.

Mac se dirigeait vers la sortie de la cellule quand Danny l’interpella.

Danny, se levant : Mac !

Mac se retourna. La grille se referma, séparant ainsi les deux hommes.

Danny, ému : Mac, ….vous pourriez dire à Lindsay que je vais bien. …essayer de la rassurer et….et lui dire que je pense à elle.
Mac, avec un sourire triste : Je le ferais Danny.
Danny : Merci.

Mac se dirigea vers la sortie, tandis que Danny repartit s’asseoir, sans conviction, sur son banc. Il s’adossa à nouveau contre le mur. Il pensa à toute cette histoire, à sa Montana qui devait se faire bien du souci en ce moment et cela l’attrista. Il baissa la tête et ferma les yeux. Il n'avait qu'une envie, que tout ceci ne soit qu'un cauchemar dont il sortirait en ouvrant tout simplement les yeux. Malheureusement, les trois murs et la grille qui l'entouraient ne faisaient pas partie d'un rêve. Tout était bien réel.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship]   Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] EmptyMer 20 Fév - 19:33

Chapitre 18



Après avoir vu Danny, Mac se rendit à nouveau à la brigade criminelle. Quand il entra, il tomba directement sur Don, qui sortait d’une des salles d’interrogatoire, suivi bientôt par Asis Chavez entre deux policiers. Don se précipita vers Mac pour aller aux nouvelles. Il arriva en face du chef de la scientifique.


Don , ayant appris le motif de l'arrestation de son ami en arrivant à la brigade : Mac, un meurtre ? Mais c’est pas possible, il n’aurait jamais pu faire ça !
Mac : Je sais mais il s’est fait salement piégé !
Don : C'est sûr que c'est un coup monté ! Mais il est sensé avoir tué qui ?
Mac : Roberto Rodriguez.
Don : Le frère de Cécilia ?
Mac : Vous le connaissiez ?
Don : Non, mais Danny m’en a parlé. Il est allé le trouver il y a quelques jours.
Mac : Et vous ne l’avez pas empêché ?!
Don : Mac, vous savez, Danny me parle de ses conneries après les avoir faites en général ! Sinon, vous avez réussi à le voir ?
Mac : Oui.
Don : Et comment va-t-il ?
Mac : ça devrait aller mais il a peur qu'on le transfère.

Lindsay, inquiète : Il a peur qu’on le transfère où ?

Mac fit une petite grimace en reconnaissant la voix qui se fit entendre derrière lui. Danny lui avait demandé de la rassurer, et, pour l’instant, c’était plutôt mal parti. Mac et Don se retournèrent. Lindsay et Stella étaient là. Ils ne les avaient pas vu arriver étant trop absorbés par leur conversation.

Lindsay : Qu’on le transfère où Mac ? Qu’est-ce qui se passe ? De quoi est-il accusé ?
Mac, soupira : Du meurtre du frère de Cécilia.
Lindsay, stupéfaite : Quoi ?
Stella : Mais enfin Mac, Hilborne est tombé sur la tête ou quoi ? Danny ne ferait jamais une chose pareille !
Mac : Oui, mais le problème c’est que nous sommes les seuls à le penser !
Stella, surprise : ça veut dire qu’il a des preuves de ce qu’il avance ?
Mac, acquiesçant de la tête : Les indices porteraient en effet à croire qu’il est l’assassin. Plusieurs personnes ont été témoin d’une dispute entre eux, on a retrouvé l’arme du crime chez lui et il y a ses empreintes sur la scène de crime. Cependant, il y a plusieurs incohérences. Un agent de la police scientifique, connaissant toutes les procédures, n’aurait jamais agi ainsi.
Stella , comprenant : Mais ce n’est pas suffisant pour l’innocenter.
Lindsay, inquiète : Vous pensez que les Tanglewoods y sont pour quelque chose ?
Don, exaspéré par la situation : Je ne vois pas qui d’autre pourrait vouloir le piéger !
Stella : Oui, mais pourquoi tuer un des leurs ?
Mac : Danny m’a dit que Rodriguez culpabilisait pour le meurtre de Cécilia. Il est peut-être aller reprocher la mort de sa soeur à certains membres du gang et une dispute s’en serait suivie.
Stella : Dispute qui aurait mal tournée.
Lindsay, le regard transpercé par l’angoisse : Mais alors vous l’avez vu ? Comment va-t-il ?
Mac : ça va aller Lindsay. Il va bien.
Lindsay : Et pour le transfert ? Ne me dites pas qu’on va l’envoyer en Sing Sing?
Mac : Nous allons tout faire pour qu’il n’y mette jamais les pieds.
Don, inquiet : Il vaudrait mieux. Sinon….
Mac : Ne pensons pas à cette éventualité. Il faut rester concentré.
Lindsay, ses yeux criant son désespoir et sa colère : Mac, comment voulez-vous qu’on n’y pense pas ! Un flic en prison ! Ça se sait très vite ! Et Sonny Sassonne le saura très vite lui aussi ! Vous savez bien qu'il a déjà essayé de le tuer !
Mac, fermement : Lindsay, je vais me renseigner auprès des CSI qui mènent l’enquête pour en savoir plus. Vous, je vous rappelle que vous êtes sur l’affaire Rippert et que je veux des résultats !

Lindsay baissa la tête et soupira puis son regard se perdit dans le vague.

Mac, à Stella : Et vous en êtes où sur cette affaire ?
Stella, sourire aux coins des lèvres : Et bien, notre petite perquisition chez M. Haynes a été bien fructueuse !
Mac : Tant mieux, c’est déjà ça.
Stella : Oui, on est là pour l’interroger. Avec ce qu’on a, il devrait nous donner assez facilement son complice ou alors c’est qu’il a vraiment le sens du sacrifice ! Allez Lindsay ! C’est parti. (voyant que Lindsay ne réagit pas) Lindsay ?

Lindsay sortit finalement de sa torpeur. Elle regarda Stella.

Lindsay, les yeux brillants : Tu ne pourrais pas l’interroger seule ? J’ai vraiment pas la tête à ça !
Stella, tentant de motiver son amie : C’est hors de question ! Allez ! On y va ! (à Mac) Tu nous tiens au courant Mac !

Mac acquiesça. Alors que les deux jeunes femmes commençaient à se diriger vers la salle d’interrogatoire, Mac interpella Lindsay.

Mac : Lindsay ! (elle se retourna et il s’approcha d’elle) Danny ne veut pas que vous vous inquiétez pour lui.
Lindsay, souriant ironiquement, les bras croisés : C’est raté !
Mac : Je sais, mais il ne voudrait pas que vous craquiez maintenant. Après l’affaire Rippert résolue, ce qui ne devrait plus tarder d’après ce que j’ai compris, je vais avoir besoin de vous tous pour le sortir de là. Ok ?
Lindsay, qui avait écouté attentivement les paroles de Mac : Ok Mac. Je vais faire de mon mieux.
Mac : Je n’en attendais pas moins de vous.

Lindsay s’en retourna alors rejoindre Stella et elles disparurent derrière l’une des portes menant à une salle d'interrogatoire. C’est alors que Hilborne sortit d’un des bureaux. Quand Don le vit, son sang ne fit qu’un tour ! Il allait se précipiter vers lui quand Mac le retint brusquement par le bras.

Mac : Non, Don ! Cela n’aiderait pas Danny !
Don, regardant Hilborne passer au loin, le regard plein de haine : Toute cette histoire, c’est à cause de lui !

Hilborne ayant entendu le jeune lieutenant, se retourna. Les trois hommes se défièrent alors du regard puis le chef des affaires internes détourna le sien et sortit de la pièce.

Mac, lâchant Don : C’est aussi un mauvais concours de circonstances. Ce meurtre a tout simplement été une aubaine pour lui !
Don : Oui, et quelle aubaine ! Il la tient sa vengeance !
Mac , fronçant les sourcils : Que voulez-vous dire ?
Don : Mac, la détermination de ce type à faire tomber Danny coûte que coûte n’est pas justifiée !
Mac : Oui, je sais. C’est ce que je me suis dit aussi. (Intrigué) Mais vous avez l’air d’en savoir plus que moi à ce sujet !
Don, tout en allant chercher un document contenant entre autre d'anciens articles de presse sortis de l'ordinateur : Et bien, hier soir, après avoir été interrogé par cet enfoiré, je me suis décidé à faire quelques recherches. J’ai passé quelques coups de fil à des amis qui me devaient un service. (Lui tendant les papiers) Et regardez ce que j’ai découvert !

Mac lut les papiers en question. Il fronça les sourcils.

Mac, surpris : J’ignorais tout de cette histoire.
Don : Et je doute que le procureur soit au courant également ! Mac, ce type veut faire payer Danny pour une histoire dont il n’est pas responsable !
Mac, soupira puis sourit : Apparemment. C’est bien joué Don, ces papiers vont m’aider à prouver son manque d’objectivité dans cette affaire ! Je vais aller voir Ellen Morgan, j’ai su que c’était son équipe CSI qui était en charge de l’enquête. …Et sinon, pour Chavez, quoi de neuf ?
Don : Et bien, un de vos gars a pris ses empreintes de chaussures et il s’est avéré qu’elles correspondaient à celles retrouvées sur le lieu du crime des Bloods ! Il avait même encore les traces de sang sur les semelles.
Mac : Et ? Qu’a-t-il raconté ?
Don : Il était bien dans l’appartement quand les trois Bloods se sont faits descendre. En fait, ce cher Asis était venu acheter sa dose et il était tellement en manque qu’il en a été malade. Il se trouvait donc dans la salle de bain au moment des faits ! Quand il a entendu les coups de feu, il n’a plus bougé d’un poil. C’est comme ça qu’il s’en est sorti.
Mac : Heureusement que les assassins n’étaient pas très malins, sinon, en comptant les bouteilles sur la table ils auraient pu supposer qu’il y avait peut-être une quatrième personne dans l’appartement.
Don : Exact.
Mac : Il a entendu autre chose ?
Don : Oui, les tireurs ont ensuite embarqué la drogue sur la table, en précisant que comme ça on croirait plus à un règlement de compte entre bandes rivales pour une lutte de territoire. Et je ne vous ai pas encore dit le meilleur ! Asis a entendu un des types interpeller fermement un autre : et devinez ! (souriant) Un certain Marcus !
Mac, secouant la tête et souriant : Non, vraiment pas malins ! Et pour la perquisition, vous avez l’accord ?
Don : Oui et je n’attendais plus que vous pour tout mettre en place mais vu ce qui se passe…
Mac : En effet, je ne pourrais pas vous accompagner. Par contre, faites le topo des nouveaux éléments à Stella quand elle en aura fini avec son suspect. Son affaire est presque bouclée et elle nous a aidé hier soir pour l’examen de la voiture de Danny. C'est elle qui vous accompagnera.
Don : Ok.
Mac : Et dites aussi à Lindsay de rentrer au labo.
Don : Pas de problème. Et Mac….
Mac, souriant : Oui, bien sûr je vous tiens au courant.

Mac partit alors en direction de la sortie tandis que Don s’assit à son bureau.
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