|
| Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:36 | |
| Chapitre 44 Le lieutenant Kingsley arriva finalement en face de Mac. Jack : Lieutenant Taylor. Mac : C’est vous que le procureur nous envoie ? Jack, opinant, l’air grave : Oui. Comme nous avons collaboré il y a très peu de temps ensemble… Mac : Je vois. Jack, soupirant : J’ai vraiment été abasourdi quand j’ai appris pour le lieutenant Monroe. Mac, soupira, tristement : Oui, nous le sommes tous. Jack, attristé : C’est vraiment terrible. Comment va-t-elle ? Mac : Comme n’importe qui dans son cas. Pas très bien. Jack : Elle a vu ses agresseurs ? Mac : Non. Avec le lieutenant Bonasera, nous tentons actuellement d’en savoir plus auprès d’elle. Ses souvenirs sont assez confus. Jack : Ce qui se comprend. Et où est le lieutenant Messer ? Mac, fronçant les sourcils : Que vous a demandé de faire au juste Mitford ? Jack , surpris de la question : Il m’a simplement demandé de vous aider dans l’enquête. Mac : Et il vous a dit pourquoi ? Jack : Cette enquête vous touche tous de très près et il veut qu’un regard extérieur à votre équipe se pose sur cette affaire. Il a confiance en vous Lieutenant Taylor mais il a peur que votre jugement ne soit altéré à un moment par l’amitié que vous avez tous pour le lieutenant Monroe. Vous lui avez prouvé vous-même il y a deux jours que cela était possible même avec des personnes en qui il avait toute confiance. Mac : Hilborne ? Jack : Oui. Hilborne. Mac : Il n’y a pas d’autre raison ? Jack : Non, bien sûr que non. Mac : Pourquoi me demander aussitôt où se trouve le lieutenant Messer ? Jack : Je demandais ça parce que d’après ce que j’ai compris lui et le lieutenant Monroe sont plutôt … très proche et vous l’avez malgré tout laissé sur l’enquête. Mac : Ce genre de chose, c’est à moi d’en juger. Jack : Je ne dis pas le contraire. Vous vous méfiez de moi ? Je vous assure je ne suis là que pour vous aider. Je ferais ce que vous me demanderez de faire. Mac : Très bien. Le lieutenant Messer est parti avec le lieutenant Flack sur les lieux de l’agression. Vous, vous allez vous rendre au labo. J’y ai fait transférer les affaires personnelles du lieutenant Monroe ainsi que les prélèvements. Chargez-vous de tout examiner à la loupe. Ne laissez rien passer. Jack : Comptez sur moi. Je veux autant que vous mettre la main sur ces salops. Mac : Alors, ne perdez pas de temps. Jack acquiesça et s’en retourna vers les ascenseurs tandis que Mac partit à nouveaux en direction de la chambre de Lindsay. Il allait mettre la main sur la poignée de la porte quand il entendit une voix qui ne lui était pas inconnue l’interpeller. Voix : Mac ! Il fronça les sourcils, très surpris d’entendre cette voix ici puis se retourna. Mac : Hawkes ? Mais que faites-vous ici ? Vous êtes sensés vous faire soigner et vous reposer à l’autre bout de la ville, non ? Hawkes : Euh … Oui, je sais, mais quand vous m’avez appris pour Linds….je ne pouvais pas rester une fois de plus sans rien faire. Mac : Et je suppose que vous êtes sortis contre avis médical ! Hawkes : En effet… (Devant l’air inquiet et mécontent de Mac) mais ça ira, je vous assure. Je vais me ménager, je vous le promets. Et puis je veux vous aider. Je veux l’aider. Comment va-t-elle ? Mac : Elle est complètement abattue et assez perdue pour l’instant. Hawkes : Et Danny ? Il va comment lui ? Mac : Pas très bien non plus. Hawkes : Je suppose qu’il vous a demandé à être sur l’enquête. Mac : Oui, en effet et je le lui ai accordé. Hawkes : Il est où en ce moment ? Mac : Avec Flack, en route pour les lieux de l’agression. Hawkes : Lindsay a pu vous fournir des infos sur ce qui lui est arrivé et les types qui lui ont fait ça ? Mac : Non, on n’a pas grand-chose pour l’instant. Avec Stella on essaie de faire ressurgir ses souvenirs. Mais… mais plus on avance, plus toute cette histoire me semble étrange. Hawkes : Qu’est-ce que vous voulez dire ? Mac : Je ne sais pas. C’est bizarre. Ils l’ont emmené sur les docks dans un entrepôt, pourquoi ? Seulement un seul des agresseurs a profité de la situation, et puis, ils lui ont bandé les yeux avec de l’adhésif. Hawkes : En effet, ça me semble être des détails troublants. Vous pensez que son agression n’est pas le fait du hasard ? Mac : J’en ai bien peur. Tout a l’air d’avoir été prévu. Hawkes : Mais qui ? Pour quelles raisons faire une telle chose ? Mac : C’est ce que nous allons tenter de découvrir. Il faut d’ailleurs que j’y retourne Hawkes. Hawkes : Dites-moi ce que je peux faire Mac ! Mac, souriant : Si je vous dis de retournez à l’hôpital, vous ne m’écouterez pas vous non plus ? Hawkes, souriant : Y a peu de chance je crois. Mac : Bon, et bien, en tout cas je ne veux pas vous voir sur le terrain. Allez au labo. J’y ai envoyé toutes les pièces à conviction. Vous y retrouverez le lieutenant Jack Kingsley. Hawkes : Kingsley, c’est pas le type qui travaille pour Ellen Morgan et qui a enquêté sur l’affaire de Danny ? Mac : Lui-même. Hawkes : Mais qu’est-ce qu’il vient faire dans tout ça ? Mac : C’est le procureur qui nous l’a imposé. Il a peur qu’on laisse notre jugement s’obscurcir parce que Lindsay est des nôtres. Hawkes : C’est ridicule ! Mac : Oui, d’autant plus que je crois que cela ne soit pas la vraie raison. Hawkes : Ah oui ? Mac : Je pense que le but de Mitford est bien plus de faire surveiller Danny, afin de veiller à ce qu’il ne dérape pas. Hawkes : Il ne nous fait pas confiance pour qu’on s’en charge nous même ? Mac : Apparemment non. Hawkes : Bon, je vais aller rejoindre Kingsley alors. Mac : Oui, mais ne présumez pas trop de vos forces d’accord ? Si à un moment vous êtes fatigués, reposez vous. Hawkes : Oui, je ferais attention. Dites à Lindsay qu’on pense tous très fort à elle. Mac : Bien sûr. Je le ferais. Hawkes quitta alors Mac tandis que celui-ci entra à nouveau dans la chambre. ************************************* Sur les docks.Les alentours des entrepôts indiqués par Mac grouillaient à présent de voitures de patrouille dont les lumières rouges et blanches venaient frapper alternativement le béton, les taules métalliques, les containers ou encore les silos à proximité. Des policiers et quelques experts scientifiques avaient pris possession du terrain. Ils n’eurent pas trop de difficultés à retrouver le bon entrepôt. En effet, comme l’avait dit Lindsay, la porte de l’un d’eux était ouverte, les chaînes qui la verrouillaient ayant été brisées. Les scientifiques s’afférèrent donc à l’intérieur du bâtiment tandis que Don mettait en place un périmètre de sécurité à l’extérieur. L’éclairage y était sommaire et faible. Une multitude de caisses en bois étaient entassées en plusieurs hautes rangées ordonnées. Danny se déplaçait lentement le long des murs poussiéreux ainsi qu’entre les rangées de caisses, une lampe ALS à la main. Ses yeux scrutaient, en même temps que les rayons ultra violets qui se profilaient sur le sol, chaque centimètre carré qu’il avait devant lui. Il était extrêmement concentré sur sa tâche, recherchant le moindre indice lui permettant de localiser l’endroit exact où Lindsay avait été violée. Don entra alors dans l’entrepôt pour donner des consignes aux quelques agents à l’intérieur puis se saisit de son portable afin de lancer une recherche visant à identifier le propriétaire des lieux. Danny longeait un des murs, observant le sol toujours avec une grande attention quand brusquement son regard se figea. Des taches fluorescentes venaient d’apparaître sous le faisceau de lumière. Danny déglutit et balaya la zone avec sa lampe ALS. Sa respiration et les battements de son cœur s’accélérèrent soudain en s’apercevant qu’il avait sûrement bien trouvé l’endroit qu’il cherchait. Des gouttes et des traces qui semblaient être rouges parsemaient le sol entre les taches fluorescentes. Cette vision lui donna instantanément la nausée et lui glaça le sang. Des frissons s’emparèrent de lui et il devint blême. Il prit une forte respiration, ferma les yeux un instant pour tenter de contrôler la douleur et le dégoût qui s’immisçaient insidieusement en lui. Il souffla fortement une fois de plus comme pour exorciser son écoeurement et sa peine. Il devait rester concentré. Il le fallait. Rien ne devait être négligé. Il ouvrit alors les yeux et sortit de sa poche un vaporisateur de Luminol. Il s’accroupit et projeta le produit sur le sol. Celui-ci se mit alors à briller d’un tas de petits éclats roses. Il n’y avait plus de doute. C’était bien là que tout s’était passé. Danny resta immobile, le flacon de Luminol en main, à regarder cette surface de béton tâchée très probablement du sang de Lindsay et de la semence de son violeur. Il enleva ses lunettes, se frotta le visage puis les remit sur son nez. Il tourna ensuite la tête et croisa le regard de Don qui était au téléphone. Danny n’eut rien besoin de dire. L’expression déconfite de son visage et ses yeux qui appelaient Don à l'aide parlaient pour lui. Le jeune lieutenant comprit immédiatement que son ami se tenait face à l’endroit de l’horrible tragédie. Il se précipita aussitôt vers lui. Les deux hommes ne se lâchèrent pas du regard jusqu’à ce que Don s’immobilise près de Danny. Don : Tu as trouvé ? Danny ne put répondre que par un hochement de tête puis il détourna son regard pour le replonger à nouveau vers le sol. Il ralluma sa lampe ALS pour exposer aux yeux de Don sa funeste découverte. Celui-ci se sentit lui aussi immédiatement mal à l’aise, et du dégoût empreint de tristesse s’afficha sur son visage. Don : ça va aller Danny ? Danny, regardant toujours le sol devant lui : Ouais….. Ça va aller. (Après un silence) Je vais….(il soupira) …je vais commencer à étudier la zone et faire des prélèvements. Don : Tu crois pas que tu devrais laisser quelqu’un d’autre s’en charger ? Danny, sèchement : Non. C’est hors de question ! Je m’en charge ! Ça va aller. Je connais mon boulot. Je saurais parfaitement être méticuleux. Don : Je n'ai aucun doute sur le fait que tu connaisses ton boulot Danny mais … Danny, haussant le ton, levant les yeux vers lui : Don, je te dis que ça ira ! Personne d’autre que moi s’en chargera tu m’entends ? Don, surpris par le ton employé par Danny, posément : Ok….c’est bon, c’est pas la peine de t’énerver. Je suis pas contre toi. Danny, soupirant et détournant son regard : Je sais, excuse moi. Don, d’un œil inquiet et interrogateur : C’est rien….je vais informer les autres de ce que tu as trouvé et je vais appeler Mac pour lui dire que tu commences à examiner l’endroit. Danny : Ok. Fais ça. Moi je m’y mets tout de suite. Don s’éloigna alors du jeune expert, tout en l'observant, inquiet, pour s’emparer à nouveau de son téléphone tandis que Danny se leva pour aller se saisir de son appareil photo et de sa mallette grise qui se trouvaient à l’entrée de l’entrepôt. Quand il revint près de la zone de l'agression, il posa sa mallette sur le sol et l'ouvrit. Il commença par prendre de nombreux clichés de l'endroit puis déposa l'appareil et fixa à nouveau les tâches et marques sur le sol mais ... la lueur dans ses yeux avait changé. Ce n'était plus celle de la peine ou du dégoût. Il serra fortement les poings et une étincelle de haine traversa son regard.... | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:37 | |
| Mac entra à nouveau dans la chambre. Stella était toujours à la même place et Lindsay était en train de se rafraîchir d’un verre d’eau. Une fois désaltérée, elle tendit, les mains tremblantes, le verre à Stella qui le posa sur la tablette à côté du lit. Elles se lancèrent un doux et triste sourire. Mac intervint alors.
Mac : Lindsay, êtes-vous prête à continuer ?
Lindsay tourna la tête vers Mac et acquiesça en silence.
Mac : Très bien. Ils vous ont donc conduit jusqu’à un entrepôt près de l’East River et c’est assez éloigné de l’endroit où vous auriez dû vous trouver ! Stella : Tu devais te rendre chez Danny ce soir c’est bien ça ?
Lindsay, une larme coulant sur sa joue, prononça un « Oui » à peine perceptible.
Mac : Ce qui veut dire qu’ils vous ont emmené dans un véhicule. Avez-vous pu le voir à un moment ? Lindsay : Non. Je ne l’ai pas vu…. Mac : Vous rappelez-vous du moment de votre enlèvement ? ……Où a-t-il eu lieu précisément Lindsay ? Lindsay, déglutit, angoissée : Je ne sais plus. Je suis désolée, tout est si confus dans ma tête ! Je ne sais plus ! Stella : C’est rien. Ne t’inquiète pas. On va y arriver. On va t’aider. Mac, s’approchant davantage du lit : Nous allons reprendre depuis le moment où vous êtes sortie de chez vous. Vous vous en souvenez ? Qu’avez-vous fait ? Lindsay, des sanglots dans la voix : Oui, ça oui, je m’en souviens. J’ai fermé la porte de mon appartement et j’ai pris les escaliers. En bas, j’ai…..j’ai croisé ma voisine et ses deux enfants. …On s’est dit bonsoir et … et je suis sortie de l’immeuble. Mac : Vous vous êtes alors rendu chez Danny. (Lindsay acquiesça) Par quel moyen ? En taxi ? Lindsay : Non., je…., j’avais oublié d’en appeler un, alors j’ai pris le métro. …(versant une nouvelle larme) Mais pourquoi j’ai oublié d’appeler ce taxi !
Mac, triste et désolé, baissa les yeux un instant face à la détresse de sa jeune collègue et amie. Stella lui frotta le bras pour la réconforter quelque peu.
Mac, relevant les yeux : Et êtes-vous bien arrivée jusqu’à la station de métro ? Enfin je veux dire, vous ont-ils agressé avant que vous ne soyez dans le train ? Lindsay : Non. Je me souviens avoir vu dans le train une bande d’adolescentes qui partait probablement faire la fête. (Souriant) Elles riaient et parlaient de garçons. Stella : S’en sont-ils pris à toi autre part dans le métro ? Lindsay, fronçant les sourcils, réfléchissant : Non,…, non parce que ... oui, je me souviens maintenant, je me revois sortir de la station et avancer dans la rue. Mac : Vous êtes descendus à l’arrêt le plus proche de chez Danny ? Lindsay : Oui. Mac : Cet arrêt se situe à environ cinq cents mètres de chez lui si mes souvenirs sont bons. Et donc, .... une fois dans la rue, vous vous êtes mise à avancer dans la rue…. Votre enlèvement a donc eu lieu entre la station de métro et l’immeuble de Danny. Vous ne vous rappelez pas jusque où vous êtes allée ?
Lindsay détourna son regard pour le fixer droit devant elle. Ses yeux emplis de tristesse se voilèrent de larmes qui se mirent aussitôt à glisser le long de son visage. Elle ferma les yeux, baissa la tête en la secouant et serra les draps du lit dans ses poings.
Lindsay, pleurant : Je ne me souviens pas, je ne me souviens pas.
Mac : C’est rien. Vos souvenirs reviendront. Pour l’instant je ferai le trajet de la station jusque chez Danny et je vais voir si je trouve quelque chose.
Lindsay s’essuya les yeux de ses deux mains puis releva la tête pour à nouveau faire face à Mac.
Lindsay : Je ne me rappelle pas l’endroit de la rue où ça s’est passé mais je commence à me souvenir de comment ça s’est passé. Mac, soupira : Racontez-nous.
Lindsay, regardant dans le vide : Je marchais et puis j’ai senti que quelqu’un était derrière moi. J’ai senti une arme s’enfoncer dans mon dos. (Fermant les yeux) L’homme s’est collé à moi et m’a murmuré à l’oreille de ne surtout pas crier et de ne surtout pas me retourner. Ce que j’ai fait sur le moment. (Regardant Mac) J’ai alors entendu un véhicule arriver et des portes coulissantes s’ouvrir. (Une larme glissa sur sa joue) Quand j’ai compris, j’ai voulu crier mais je n’ai pas pu.... Il avait collé sa main sur ma bouche … et puis dès lors tout s’est passé très vite…. En quelques secondes, je me suis sentie propulsée en arrière et ….. (Ses larmes redoublèrent) et quelqu’un d’autre m’a bandé les yeux avec de l’adhésif….
Lindsay éclata en sanglots. Stella lui serra le bras.
Lindsay, pleurant : J’ai essayé de réagir mais c’était impossible, ils étaient plusieurs …… et ils m’ont vite attaché les mains. Et puis…..et puis j’ai entendu les portes se refermer (essuyant ses larmes) …et là …. (Plongeant son regard dans le vide) j’ai su que j’étais désormais à leur merci.... (Stella et Mac baissèrent les yeux) Durant tout le trajet, j’ai senti le canon d’une arme pointée sur ma tête et je n’arrêtais pas de me demander ce qu’ils comptaient faire de moi, qui ils étaient et pourquoi ils faisaient ça ! (levant les yeux, pleins de détresse vers Mac, ) Pourquoi ils ont fait ça Mac ? Pourquoi ?
Mac, ému : Je ne sais pas. Mais on le découvrira. On les aura Lindsay et ils paieront.
Lindsay baissa son regard sur les draps du lit et se frotta nerveusement ses mains tremblantes.
Lindsay , les larmes affluant sur son visage : Là bas, ils m’ont délié les mains et m’ont allongé sur le sol .... tout en me tenant fermement les bras. ....C’est là que j’ai compris ce qu’ils allaient faire…..(relevant les yeux) J’ai essayé ….. J’ai essayé de me défendre ! Je me suis débattue … (éclatant en sanglots) Mais ils étaient trop forts ! J’ai crié mais personne ne m’entendait !
Stella la serra alors affectueusement dans ses bras en lui caressant les cheveux tandis que Lindsay laissait s’évacuer sur ses joues toute sa douleur.
Un silence lancinant et pesant, entrecoupé des sanglots de la jeune femme, s’installa dans la pièce. Mac et Stella se sentaient si affligés et impuissants face à sa souffrance. Ils auraient aimé pouvoir la lui soulager, la rassurer mais ils savaient pertinemment que les mots n’y feraient rien. Lindsay était blessée dans son fort intérieur bien plus qu’elle ne l’avait été physiquement. Les blessures de l’âme sont les plus pernicieuses et les plus difficiles à guérir. Il allait très certainement falloir beaucoup de temps à la jeune femme pour les panser. Mac déglutit. L’émotion qui l’avait envahi lui avait séché la gorge. Il fallait cependant qu’il trouve le courage de poursuivre.
Mac : Lindsay….
Lindsay se calma progressivement. Elle se détacha de son étreinte avec Stella, s’essuya les yeux et fit face à nouveau à Mac.
Lindsay : Oui ? Mac : Lindsay, j’aimerais savoir si vos agresseurs vous ont dit à un moment donné quelque chose qui nous permettrait de comprendre pourquoi ils s’en sont pris à vous de cette façon ?
Lindsay soupira douloureusement.
Stella : Lindsay, tu te rappelles quelque chose ?
Mais la jeune femme ne donna aucune réponse.
Stella : On est conscient que ce qu’on te demande est terriblement difficile et que tu préfèrerais sûrement tout oublier mais ….il faut malgré tout que tu réfléchisses bien. C’est important. Lindsay : Je sais…
Lindsay ferma les yeux et des larmes silencieuses s’échappèrent de ses paupières closes. Elle les rouvrit et fixa intensément le bout du lit.
Lindsay, versant une larme : …Mais je ne me rappelle pas. …Non. En fait, ils ne m’ont rien dit. Tout ce dont je me souviens, ce sont les mots de l’un d’eux juste avant qu’ils ne partent. C’est tout.
Mac fronça les sourcils en regardant Lindsay. Il lui sembla que Lindsay essayait de leur dissimuler quelque chose.
Mac : Nous en avons terminé. Il faut vous reposez maintenant. Vous en avez besoin. Lindsay : Je ne veux pas rester ici Mac ! Pas à l’hôpital ! Mac : Il faut être raisonnable Lindsay. Lindsay, le suppliant du regard : S’il vous plait ! Je veux rentrer chez moi ! (des larmes aux bords des yeux) J’ai passé tous les examens, tous les tests et je n’ai plus besoin de soin, vous le savez bien ! Je ne veux plus rester ici ! Mac : Et moi je ne veux pas que vous soyez seule pour l’instant. Stella, regardant Mac : Elle n’a qu’à venir chez moi !
Mac soupira les regardant toutes les deux et il se dit que c’était probablement la meilleure des solutions.
Mac : Entendu. Lindsay, à Mac : Merci. (Se tournant vers Stella) Merci Stella. Stella : Je t’ai dit que je ne te laisserai pas !
C’est alors que la sonnerie de son portable retentit. Mac vérifia de qui provenait l’appel. Quand il lut « Flack » il décida de sortir de la chambre puis il décrocha.
Mac : Taylor. Don : Mac, Danny a trouvé le lieu précis de l’agression ! Mac, soupira : Très bien. … Et il a décidé de s’en charger, je présume ? Don : Vous présumez bien. Mac : Il ne devrait pas Flack ! Don : Vous avez déjà essayé de lui faire entendre raison quand il a une idée en tête ? Mac, inquiet : Je sais… mais ça va être un véritable supplice pour lui… Don : J’en suis conscient mais ça servirait à rien que j’insiste ! Je vous assure. Il ne fait confiance à personne pour faire ce job à sa place ! Il me l’a bien fait comprendre d’ailleurs ! Mac : Comment a-t-il réagi exactement? Don : Il a été un peu déboussolé sur le coup (regardant Danny s’afférer de loin) Il me semble à fleur de peau. Mais là, … il s’est déjà mis au boulot. Je ne sais pas comment il fait ça Mac. Il a l’air si pro que ça en est même inquiétant ! Mac, inquiet : Il refoule ses émotions pour pouvoir faire face à ce qu’il a à faire, alors, …. surveillez-le de près d’accord ? Don : Oui, ne vous inquiétez pas. Je ne le lâche pas. Vous avez du neuf de votre côté ? Mac : Pas grand-chose. On a juste appris que Lindsay a dû être enlevée entre l’immeuble de Danny et la station de métro qui se trouve à deux rues de chez lui. Don : Mac, on pourrait vérifier à nouveau les caméras de sa rue. On ne sait jamais. Ça s’est peut-être passé pas loin de chez lui. Mac : Oui, j’y ai pensé aussi. Je vais à nouveau faire toutes les démarches pour récupérer les bandes... Don : J’ai lancé une recherche également sur le propriétaire de l’entrepôt et je ne devrais pas tarder à avoir l’info. Mac : Bien. Dès que vous l’avez-vous me la transmettez. Don : Pas de problème. Mac : Au fait, Lindsay va sortir de l’hôpital. Stella l’emmène chez elle. Il est donc inutile de revenir ici. Don : Ok. Très bien. ….Je dois vous laisser là, mais je vous tiens au courant. Mac : Moi de même.
Et les deux hommes raccrochèrent. Mac entra à nouveau dans la chambre.
Mac : Ils ont trouvé. ….Une équipe est à pied d’œuvre pour rassembler le maximum d’indices.
Lindsay baissa les yeux.
Mac : Je vais vous laisser à présent Lindsay. Je vais examiner avec une autre équipe le chemin que vous avez emprunté à la sortie de la bouche de métro. Stella, regardant Lindsay : Moi, je vais aller régler les détails pour ta sortie d’accord ? Je reviens dans une vingtaine de minutes avec des vêtements.
Lindsay acquiesça en silence. Mac et Stella sortirent de la pièce. Ils se mirent à avancer dans le couloir mais, les yeux de Stella ne tardèrent pas à se noyer de peine et de colère. Elle s’arrêta.
Stella, exaspérée : Mais qu’est-ce qui s’est passé Mac ? Pourquoi lui ont-ils fait ça ? C’est qui ces types ? Mac, déterminé : Je ne sais pas mais on les coincera ! Stella, exaspérée et peinée : Mais tu l’as entendu comme moi ! Ils l’ont enlevée, attachée et emmenée loin de tout pour qu’un seul d’entre eux la viole ! Ils lui ont bandé les yeux mais nous ont laissé du sperme ! Et puis ils l’ont laissé en vie ! Ce n’est pas logique ! Il n’y a rien de logique là dedans ! Ça n’a rien d’un simple viol ! Mac : C’est aussi ce que je pense. Ce n’est sûrement pas le viol proprement dit qui les a motivés. Stella : Mais alors quoi ? Pourquoi ? Mac, soupirant : Stella, il y a certaines choses que je ne t’ai pas encore dites. Stella : Quoi donc ? Mac : On a retrouvé les deux types qui ont pénétré chez Danny. Ils ont été froidement exécuté d’une balle dans la tête et l’un d’eux était bien le meurtrier de Rodriguez. Et puis ce n’est pas tout…. D’après Don, quelqu’un a essayé de s’en prendre à Danny ce matin. Une voiture lui a foncé dessus et l’a évité au dernier moment. Stella, stupéfaite : Quoi ? Qu’est-ce que tu veux dire ? Que tout ça aurait un lien avec les Tanglewoods ? Avec …..Danny ? Mac : On ne peut pas écarter cette hypothèse.
Stella soupira, ferma les yeux et passa ses mains sur son visage.
Stella, les yeux brillants : Non Mac ! Tu te rends compte de l’impact que ça aura sur Danny si cela s’avérait être vrai ? Mac, les yeux brillants : Oui, bien sûr et c’est ce qui me fait peur. Il doit de toute façon se poser ces mêmes questions. Stella : ...et en arriver probablement aux mêmes conclusions que nous. Il est fragile en ce moment avec tout ce qu'il lui est arrivé. Ça va le détruire Mac ! Et Lindsay aussi ! Mac : Je crois que Lindsay se doute déjà de quelque chose. Elle ne nous dit pas tout. Ce type lui a dit quelque chose qui lui a mis la puce à l’oreille, j’en suis sûr ! Stella : Et tu crois que c’est pour ça qu’elle refuse de le voir ? Mac : Peut-être. Stella : J’espère qu’on a tord ! (une larme glissant sur sa joue) Je veux qu’on ait tord Mac ! Mac, lui essuyant sa larme : Moi aussi je le voudrais.
Stella poussa un long soupir.
Stella : Je vais aller lui chercher des vêtements, régler toute la paperasse et puis on part chez moi. Mac : D’accord. Mais reste sur tes gardes. Sois prudente. On ne sait pas à qui on a affaire. Je vais demander à ce qu’une voiture de patrouille reste en bas de chez toi. Stella, un sanglot dans la voix : D’accord.
Stella eut beau essayer de contrôler ses pleurs, ils finirent par envahir totalement son regard.
Stella, pleurant : C’est pas juste Mac ! Cette petite n’a rien fait pour mériter ça !
Mac, les yeux brillants, prit la jeune femme dans ses bras pour la réconforter. Il posa une main sur ses cheveux bouclés et les lui caressa tendrement. Stella laissa alors se déverser son chagrin sur ses épaules. Tout ce qui était arrivée à Lindsay la bouleversait profondément. Elle savait combien il était difficile de se remettre d’une agression. Elle imaginait aisément dans quel désarroi et quelle angoisse devait se trouver Lindsay, victime, elle, d’une agression sexuelle. Ils restèrent ainsi blottis dans les bras l’un de l’autre le temps que la peine de Stella s’atténue quelque peu. Elle avait l’impression de puiser dans ses bras toute la force dont elle avait besoin pour tenir le choc et continuer d’aider au mieux leur amie. Puis ils desserrèrent leur étreinte. Mac plongea alors son regard dans celui de la jeune femme et lui caressa les joues pour en effacer les larmes. Ils se sourirent tendrement puis, sans un mot, reprirent leur avancée dans le couloir. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:37 | |
| Danny soupira fortement pour tenter d’expulser hors de lui ce sentiment malsain qui commençait à l’envahir et qui l’inquiétait. Il s’accroupit à nouveau et, une lampe torche à la main, riva ses yeux sur le sol dans le but de l’examiner attentivement et de rechercher tous les indices probants. Il trouva aussitôt près du mur le morceau de ruban adhésif ayant servi à bâillonner Lindsay. La gorge serrée, il le prit délicatement entre ses mains gantées et l’enferma dans une pochette plastique. Au bout d’un instant, il fronça les sourcils, ayant remarqué quelque chose d’autre. …Des cheveux…. Il prit alors une pince à épiler et préleva ces quelques petits échantillons capillaires. Il porta la pince à hauteur de son visage et l’observa. Il s’agissait de longs cheveux clairs. Sûrement … ceux de Lindsay. Le jeune expert serra les dents et ferma les yeux quelques secondes puis mit très calmement les cheveux dans un petit sachet transparent. Il déglutit et soupira douloureusement avant de s’affairer à récupérer plusieurs échantillons de sperme et de sang à l’aide de petits cotons-tiges. Une fois cette tâche effectuée, il rangea précautionneusement les prélèvements dans la mallette et se saisit d’un large pinceau et d’un pot de poudre noire. Il coucha alors celle-ci très subtilement à divers endroits sur le sol et sur le mur. Des empreintes de doigts et de petites mains y furent bientôt révélées. Le jeune expert se releva en s’emparant de l’appareil photo et prit quelques clichés de la vue d’ensemble des empreintes puis s’accroupit pour en prendre d’autres sous différents angles. Une fois les photos mises en boîte, l’appareil toujours en main, Danny fixa d’un regard concentré les marques noires qu’il avait fait apparaître. Celles-ci semblaient toutes être de même taille et provenant d’une seule et même personne. Il essaya une fois de plus de se détacher affectivement de ce qu’il avait sous les yeux pour essayer de construire un raisonnement objectif et logique. Il tenta donc d’imaginer et de comprendre, à partir des indices mis en évidence, le comment et le pourquoi des faits. Il regarda obsessionnellement les lieux du viol, analysant la place des empreintes, du sang et du sperme. Les empreintes étaient toutes à peu près à égale distance autour des autres traces. Cela ne faisait aucun doute pour Danny, il s’agissait de celles laissées par Lindsay alors qu’elle se défendait. Il ferma les yeux un instant pour se re-concentrer sur sa réflexion et ne pas laisser l' émotion s’emparer à nouveau de lui. Pourquoi seulement les siennes étaient-elles visibles ? Les agresseurs devaient donc porter des gants. Mais pourquoi leur avoir laissé un échantillon ADN aussi évident dans ce cas ? Tout cela lui paraissait n’avoir aucun sens. Pourquoi l’avoir emmenée ici, … si loin ? Pourquoi seulement un seul des agresseurs avait abusait d’elle ? Pourquoi tant de précaution et d’organisation ? Danny en vint finalement à conclure que probablement ce qui s’était passé avait été prémédité et que le but était sûrement autre que de commettre une agression sexuelle. Alors quoi ? Une vengeance ? Qui ? Contre qui ? Pourquoi s’en prendre à elle ? Il plongea à nouveau son regard vers le sol et bon nombre de pensées se mirent à affluer en son esprit. Plus il fixait les traces sombres et les gouttes de sang sur le sol, plus des images précises et monstrueuses de Lindsay criant et se débattant se dessinaient devant ses yeux. A celles-ci se mêlèrent soudain celles de la Jaguar qui l’avait pris pour cible dans la matinée et les paroles de Don, dans la soirée, qui lui annonçait la froide exécution des deux Tanglewoods qui avaient pénétré dans son appartement. Exécution, intimidation, agression. Mais quel était le point commun de tous ces événements ? Danny frémit et son visage se déomposa !... Lui…. C’était lui le point commun ! Le jeune homme eut soudainement l’impression de manquer d’air ! Sa poitrine l’oppressait et les nausées le reprirent. Il relâcha subitement son bras qui tenait l’appareil photo et sentit son sang se glacer dans ses veines tandis que tout sembla commencer à tourner autour de lui. Toujours accroupi un genou sur le sol, il perdit l’équilibre et dut poser une main à terre pour se rattraper et éviter de chuter complètement. Il se redressa alors, enleva ses lunettes et se frotta le visage. Il devait se tromper, ça ne pouvait pas être ça ! La seule pensée qu’il puisse être responsable du viol de Lindsay l’horrifiait et le pétrifiait. Danny ferma les yeux et poussa une expiration profonde. Il fallait qu’il reprenne le contrôle de ses émotions. Au bout de quelques interminables secondes, il parvint finalement à amoindrir la panique qui l’avait assailli et vérifia autour de lui que personne ne l’est surpris dans son instant de faiblesse. Il fut soulagé quand il constata que c’était bien le cas. Personne ne l’avait remarqué. Personne … sauf Don qui se trouvait à l’entrée de l’entrepôt et qui jetait régulièrement un œil sur son ami. Il s’avança aussitôt vers le jeune expert mais Danny ne l’entendit pas arriver derrière lui.
Don, inquiet : Danny ça va ?
Danny sursauta légèrement, tourna la tête et leva les yeux vers Don mais il n’eut pas le courage de lui répondre, restant les lèvres légèrement entrouvertes à le regarder. De ses yeux jaillissaient encore l’effroi et les tourments dont il venait d’être la proie et contre lesquels il essayait de lutter. Il détourna alors son regard pour le fixer à nouveau sur le sol souillé de taches.
Danny : Toutes les empreintes sont de petites tailles Don ! Et semblent provenir d’une seule et même personne. Don : Et tu penses à Lindsay ?
Danny acquiesça en hochant de la tête.
Danny : Ils devaient porter des gants. Don : On en aura confirmation qu’après analyse des empreintes. Danny : Je sais mais pour moi ça ne fait aucun doute. Ils avaient des gants… Un seul s’en est pris à elle Don. …..Violer Lindsay n’était pas la réelle finalité de leurs actes, j’en suis sûr ! Il y a autre chose derrière tout ça ! Don : Mais il n’y a rien de certain pour l’instant. Danny, le regardant : Arrête tu veux ! Je crois que t’en es aussi conscient que moi ! Alors arrête de faire semblant ! Tout ça, tu sais très bien que c’est bizarre ! Pourquoi l’avoir emmené ici ?.... Il y a sûrement une raison ! Tu as vérifié pour le propriétaire ? Don : Oui. Danny : Et ? Don : Et rien pour l’instant. M. Buckley, sans casier. Je lui ai demandé de venir. Il ne devrait plus tarder. Il me renseignera plus précisément sur l’entreprise qui loue l’entrepôt. Et puis, certains de tes collègues se sont chargés d’ouvrir quelques caisses et n’y ont trouvé que des luminaires. Danny : Et tu as appelé Mac ? Don : Oui, aussi. Danny : Et alors ? Quoi de neuf de leur côté ? … Comment va Lindsay ? Don : Ils n’ont pas appris grand-chose en fait et Lindsay doit être sortie de l’hôpital à l’heure qu’il est. Danny, haussant les sourcils : Ah oui ? Mais elle ne va pas rentrer chez elle quand même ? Don : Non, ne t’inquiète pas. Stella l’a emmené dans son appartement. Elle prendra bien soin d’elle Danny. Danny : C’est bien…tant mieux….et elle….et elle n’a toujours pas demandé à me voir ? Don, le regard navré : Mac ne m’a rien dit à ce sujet. Je suis désolé.
Danny, les yeux remplis de tristesse et d'incompréhension, baissa la tête, soupira puis se releva. Don constata alors à quel point le fait de ne pas pouvoir voir Lindsay perturbait et blessait son ami.
Danny : Je vais… (Nouveau soupir) je vais fixer toutes ces empreintes sur adhésif et faire une dernière inspection des alentours… et puis après je vais au labo pour y apporter tout ce que j’ai trouvé. Don : Ok. Danny, regardant vers l’entrée de l’entrepôt : Tiens ! On dirait bien que le propriétaire est arrivé et qu’il t’attend. Don, se retournant vers l’entrée : Oui, on dirait bien. … Je vais aller l’interroger mais tu ne quittes pas l’entrepôt sans m’en avertir avant d’accord ? Danny, un léger sourire aux lèvres : Oui maman, promis. Don , fronçant les sourcils : Arrête de te foutre de moi Danny, je suis sérieux ! Danny : Je sais. Je te le dirais, t’inquiète.
Don soupira puis s’avança vers M Buckley. Danny, quant à lui, s’accroupit à nouveau et sortit de sa mallette un premier adhésif pour y figer une première empreinte. Il fit de même avec toutes les autres très consciencieusement. Quand il eut terminé, il referma sa mallette et se leva. Il fit alors ce qu’il avait prévu de faire : inspecter les alentours du lieu de l’agression sa lampe torche à la main afin de vérifier qu’il ne soit pas passé à côté d’un indice. Le jeune homme remarqua quelques traces de pas. Il les photographia puis les figea sur un film plastique magnétique. Ceci fait, il continua de scruter le sol et s’approcha à nouveau des rangées de caisses à proximité. C’est alors qu’il s’arrêta net, le faisceau lumineux de sa lampe se reflétant sur un objet se situant entre deux caisses. Danny posa sa lampe et s’efforça de déplacer une de ces lourdes boîtes afin de pouvoir avoir un meilleur accès à l’objet en question. Une fois le passage plus large, il y passa le bras pour atteindre et attraper ce qui avait éveillé sa curiosité. Quand il sortit l’objet de sa cachette sombre, il le reconnut immédiatement. Il s’agissait du téléphone de Lindsay. Celui-ci était éteint. Le jeune homme posa ses yeux, qui s’emplissaient peu à peu de larmes, sur l’appareil qu’il tenait entre les mains. Il avait laissé une dizaine de messages sur ce téléphone pendant que Lindsay…. Danny serra les dents et ferma les yeux pour empêcher sa peine de courir le long de ses joues. Il rouvrit les paupières, et détacha son regard humide du téléphone pour l’accrocher dans le vide. Son cœur blessé le faisait à nouveau souffrir. Il devait la voir. Il ne supportait plus d’être loin d’elle, de n’avoir de ses nouvelles que par personne interposée et puis il voulait savoir…savoir pourquoi elle refusait de le voir ! Le jeune expert reporta alors son attention sur le portable qu’il plaça lui aussi dans une pochette plastifiée. Il chercha ensuite Don du regard. Celui-ci était toujours occupé à interroger le propriétaire des lieux ainsi qu'un autre homme dans un bureau complètement vitré et qui se trouvait dans le fond de l’entrepôt. Il le fixa intensément. Il lui avait promis c’est vrai, mais Danny savait que Don l’empêcherait de faire ce qui lui rongeait l’esprit en ce moment. Il soupira puis se dirigea vers la sortie de l’entrepôt, ne quittant toujours pas son ami policier des yeux. Discrètement, il confia les pièces à convictions qu’il avait recueillies à deux de ses collègues s’apprêtant à partir pour le laboratoire. Il jeta un dernier coup d'oeil sur Don puis prit rapidement la direction de son véhicule. Quelques dix minutes plus tard, Don sortit du bureau et chercha à son tour Danny du regard. Ne le voyant pas à l’intérieur, il porta son attention vers la sortie mais pas de Danny Messer non plus. Il se hâta donc à l’extérieur et ne put que constater l’absence du véhicule du jeune expert. Don poussa un long soupir d’inquiétude et de colère. Il se doutait bien que Danny lui ferait un coup comme celui-là ! Il avait d’ailleurs une idée assez précise de l’endroit où devait être en train de se rendre son ami mais il ne pouvait quitter l’entrepôt sans avoir donné auparavant de nouveaux ordres à ses hommes. Il se saisit donc de son téléphone et composa un premier numéro. Dans la poche intérieure de sa veste, la sonnerie du portable de Danny se mit à retentir. Celui-ci s’empara de l’appareil, regarda le nom qui s’affichait sur l’écran mais ne décrocha pas et remit aussitôt le téléphone en place. Danny gara son véhicule sur le trottoir non loin de l’entrée d’un immeuble. Il descendit du Pick Up noir et constata très vite la présence d’une voiture de patrouille de l’autre côté de la rue. Il commença son avancée vers la porte principale de l’immeuble...... | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:37 | |
| Chapitre 45 Danny arriva face à la porte vitrée du hall de l’immeuble. Il allait taper sur l’interphone le numéro d’appartement de Stella quand il reconnut à l’intérieur le policier qui était chargé de la surveillance à l’entrée. Il s’agissait du jeune homme qui avait eu pour mission de lui remettre les nouvelles clés de son domicile deux jours auparavant. Danny réfléchit. S’il appelait directement Stella, celle-ci refuserait très certainement de le laisser entrer. Voilà pourquoi il se mit à tambouriner à la vitre afin que le jeune policier s’approche, le reconnaisse et lui ouvre. Et Danny eut raison. Aussitôt assez près de la porte, l’agent le reconnut, lui sourit et entrouvrit la porte. Agent : Bonsoir Lieutenant Messer. Danny : Bonsoir euh… (Faisant mine de chercher son nom) Je suis désolé mais je ne crois pas que vous vous soyez présenté la dernière fois. Agent : Non, c’est vrai. Excusez moi. Officier Roberts. Danny : Et bien bonsoir Roberts. Agent : Qu’est-ce que vous faites ici ? Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? Danny : Et bien, … vous devez savoir que je travaille avec le lieutenant Bonasera (l’agent acquiesça) et je dois la voir au sujet de l’affaire pour laquelle on vous a demandé de surveiller l’immeuble. Agent : Ok. Je vois, mais… il est 5 heures du matin et j’ai ordre de ne laisser passer aucune personne n’ayant le code ou la permission des Lieutenants Bonasera et Monroe ! Danny, ne voyant guère bouger le policier, l’air grave : Oui je sais, mais c’est urgent et puis vous me connaissez, je suis flic comme vous. Il faut vraiment que je vois le lieutenant Bonasera ! Elle est au courant de ma venue, ne vous en faites pas ! Vous me laissez entrer ? Agent, lui ouvrant la porte plus amplement : Et bien ma foi si c’est urgent et que ça concerne l’enquête. Entrez. Danny : Merci. Danny se faufila rapidement dans le hall et l’agent Roberts referma aussitôt la porte derrière lui. Il fronça cependant les sourcils. Manifestement le jeune officier se posait quelques questions, et, alors que Danny commençait à se diriger vers l’ascenseur, il ne put s’empêcher de lui faire part de ses interrogations. Agent : Mais dites moi, pourquoi n’avez-vous pas appelé l’agent Bonasera directement par l’interphone pour qu’elle vous ouvre ? Danny s’arrêta, grimaça puis se retourna vers Roberts. Il fallait qu’il trouve rapidement une parade et une bonne excuse. Danny : Oui, c’est vrai. J’aurais pu … mais comme vous l’avez dit, il est 5 heures du matin et … je ne voudrais pas réveiller le lieutenant Monroe si elle dort. Elle a besoin de repos après ce qui lui est arrivé. (Danny soupira, le regard triste) Alors, …quand je vous ai vu dans le hall, je me suis dit que je pouvais éviter de faire sonner l’interphone. Agent, un peu gêné d’avoir osé poser la question : Oui, bien sûr, c’est logique, je comprends…..Mais, dites moi, enfin …excusez moi si je suis indélicat ou trop curieux mais … c’est grave ce qui est arrivé au lieutenant Monroe ? Je vous le demande parce qu’on nous a juste dit qu’elle avait été blessée dans une sale affaire. Danny, fixant l’agent, le regard triste et la voix ne pouvant cacher son émotion : Oui, c’est exact…. c’est assez grave pour qu’on vous ordonne de surveiller l’entrée avec la plus grande vigilance. Alors, …, continuez de bien faire votre boulot d’accord ? Et surtout, veillez à ce que personne d’autre que les résidents de l’immeuble et la police ne rentre ici ok ? Agent, ayant remarquer l’émotion de Danny : Oui. Comptez sur moi. Vous savez …je ne suis peut-être qu’un bleu comme on dit et je ne connais pas personnellement le lieutenant Monroe mais …qu’on s’en soit pris à l’un d’entre nous, ça me fait quelque chose ! Alors j’imagine aisément combien ça doit être difficile pour vous qui la connaissez bien et qui travaillez tous les jours avec elle ! (Danny soupira) …Excusez-moi Lieutenant, je suis encore trop curieux je crois. Danny : Non, ne vous excusez pas. La curiosité est une qualité dans notre job. Et vous m’avez l’air juste consciencieux. (Danny déglutit) C’est vrai que c’est difficile mais …on doit retrouver ceux qui s’en sont pris à elle. Agent : Oui, bien sûr, je comprends et j’espère que vous les coincerez rapidement ! A défaut de pouvoir aider plus, soyez tranquille, je veille sur l'entrée. Danny esquissa un léger sourire reconnaissant en direction de l’agent Roberts avant de s’avancer à nouveau vers l’ascenseur. Les portes de celui-ci s’ouvrirent et Danny s’y engouffra. Durant le court laps de temps que dura l’ascension vers l’étage où se situait l’appartement de Stella, le jeune homme fut très nerveux. Il avait la hantise que Lindsay refuse une fois de plus de le voir mais par-dessus tout, il était inquiet, très inquiet pour elle, inquiet de ce qu’il allait découvrir. Dans quel état physique et psychologique se trouvait-elle exactement ? Il craignait de ne plus pouvoir lire quoi que ce soit dans ses yeux. Il avait peur que ces monstres aient éteint à tout jamais une partie d’elle. Un léger tintement se fit entendre et les portes de l’ascenseur s’écartèrent. Danny prit une forte respiration et avança dans le couloir. Il se trouvait maintenant face à la porte du domicile de Stella. Il ferma les yeux et serra les poings anxieusement. Son cœur battait terriblement fort dans sa poitrine et son souffle était empreint d’angoisse. De l’autre côté de cette porte se trouvait une réalité qu’il appréhendait et qui le terrorisait. Il leva finalement le poing à hauteur de son visage et toqua. Il entendit quelqu’un arriver et se sentit un instant observer au travers du judas. Il baissa les yeux. C’est alors que la serrure se déverrouilla. Stella, venant tout juste de rengainer son arme, entrouvrit la porte. En voyant son jeune collègue, un double sentiment l’envahit. Elle était à la fois surprise, exaspérée par sa présence inopinée et attristée par son regard si tourmenté. Stella, surprise : Danny ? Mais …. qu’est-ce que tu fais là ? Danny soupira douloureusement, s’humecta les lèvres et planta son regard embué de larmes dans celui de la scientifique. Danny, la voix empreinte de supplication et de peine : Stella, je t’en pris…… il faut que je la vois. Stella : Tu sais bien que… Danny, plus insistant : …S’il te plait. … Je ne supporte plus d’avoir de ses nouvelles par les autres ! Je veux la voir, je veux voir comment elle va de mes propres yeux ! Stella, haussant légèrement le ton : Je t’ai dit à l’hôpital que c’était une mauvaise idée ! Tu dois respecter son choix ! Danny : Mais pourquoi ? Dis moi alors pourquoi elle refuse de me voir ! Parce que … je ne comprends pas ! Stella, soupira puis dit fermement : Danny, on vient de rentrer de l’hôpital il y a un peu moins d'une heure. Elle a besoin de repos, tu peux comprendre ça quand même ! Tu la verras demain ! Danny soupira en levant les yeux au ciel puis plongea son regard vers le sol. Rester derrière cette porte, sachant que Lindsay était de l’autre côté, si près, était un véritable supplice pour lui. Stella, peinée pour lui : Je suis désolée. Danny n'avait que faire de ses excuses. Il se sentait terriblement mal. Il la regarda alors sans prononcer le moindre mot mais son regard était éloquent. Depuis l’annonce de la tragique nouvelle, un terrible duel s’était engagé en lui et malgré le fait que Danny essayait à tout prix de le réprimer, il était néanmoins là et grandissait sans qu’il puisse réellement l’empêcher. Son cœur lui dictait de pousser cette porte qui le séparait d’elle et d’entrer de force dans cet appartement alors que sa raison lui imposait de faire volte face et de ne plus importuner les deux jeunes femmes. La raison l’emporta. Il baissa les yeux, affligé. Il s’apprêtait à se détourner de Stella quand une douce voix venue du fond de l’appartement vint lui caresser les tympans. C’était sa voix. La voix de celle qui occupait toutes ses pensées. Celle de Lindsay. Lindsay : Stella… Il s’immobilisa et une onde de frissons lui longea l’échine tandis que son cœur se mit à tambouriner plus fort dans sa poitrine. Il tendit une oreille attentive et son souffle se suspendit un instant. Quels étaient les mots que Lindsay allait prononcer ? Stella tourna le dos à Danny pour faire face à l’intérieur de l’appartement. Lindsay : … ça ira… laisse le entrer. Stella : Tu es sûre ? Lindsay, murmurant tristement : Oui. Stella hocha la tête avec un léger sourire aux coins des lèvres tandis que de l’autre côté de la porte, Danny ferma les yeux et poussa un long soupir de soulagement. Il vit alors soudain la porte s’ouvrir complètement, Stella l’invitant à entrer par un petit signe de main avec toujours ce même sourire sur les lèvres. Danny déglutit et s’avança avec angoisse dans le salon se frottant nerveusement les mains. Cela faisait pourtant plusieurs heures qu’il attendait ce moment mais maintenant que celui-ci se présentait, une appréhension irrépressible se mit à l’assaillir. Stella referma la porte...... | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:38 | |
| Danny fit quelques pas dans l’appartement et aperçut Lindsay qui se tenait, debout, au milieu de la pièce, les bras entrelacés nerveusement et serrés tout contre elle. Leurs regards fusionnèrent immédiatement et subitement plus rien ne semblait exister autour, … plus rien …hormis l’effroyable tristesse qui brillait dans leurs yeux. Des larmes commencèrent à y perler sans que celles-ci ne parviennent à s’en échapper. Danny serra les lèvres. La vision du doux visage de Lindsay tuméfié par les coups et ce qu’il put lire au fond de ses belles prunelles noisette le remplirent d’affliction. Il pouvait ressentir la profonde et terrible blessure qui lacérait le cœur et l’âme de celle qui était son autre. Mais Danny y lut bien plus que cette horrible et immense douleur. Il frissonna en comprenant que quelque chose avait changé, que quelque chose s’était brisé, non seulement en Lindsay mais … aussi entre eux. A la place du lien qui les unissait, un immense mur invisible semblait s’édifier devant leurs yeux. Un mur construit de pierres de souffrance et cimenté par la peur. Lindsay, ne pouvant soutenir plus longtemps le regard humide du jeune homme ferma les yeux et baissa la tête avant de laisser glisser une larme silencieuse le long de sa joue et de finalement diriger son regard dans le vide. C’est à ce moment que Stella décida de s’éclipser par un discret « Je vous laisse ». Danny s’avança vers Lindsay sans même avoir entendu ces quelques mots et remarqué l’absence soudaine de leur amie. Les yeux rivés au sol, Lindsay le sentit s’approcher. Quand il fut assez près, il la fixa, regrettant qu’elle baisse ainsi le regard devant lui. Il tendit alors la main vers sa joue dans le but de la lui caresser tendrement et d’alléger quelque peu sa peine. Mais, avant même que Danny ne put toucher sa peau, Lindsay eut un brusque mouvement de recul. Surpris et attristé par cette réaction vive à son égard, il figea subitement l’élan de son geste, ferma les yeux et replia les doigts de sa main pour la refermer. Tout en laissant lentement son bras retomber le long de son corps, il prononça un doux mais douloureux « pardon ». Lindsay tourna la tête, serra les lèvres et ferma les paupières desquelles déferla un nouveau flot de larmes. Elle regrettait de le faire ainsi souffrir mais le laisser la toucher était bien trop difficile pour elle. Le fait même de le voir lui était pour l’instant extrêmement pénible parce qu’il était l’image d’un bonheur qu’on lui avait volé, d’un bonheur qu’elle pensait à tout jamais perdu, mais aussi parce qu’une peur irrépressible lui dictait de ne pas le laisser l’approcher. Le jeune homme pencha la tête pour essayer de capter son regard et tenta à nouveau d’effacer la distance qui les séparait mais, une fois de plus, Lindsay recula et elle se mit soudain à trembler anxieusement. Danny soupira, se redressa et s’éloigna légèrement. Il était maintenant complètement désemparé par l’attitude de Lindsay et ne savait plus vraiment comment agir et réagir face à sa détresse et sa frayeur. « Je te fais donc si peur ? » finit-il par lui dire difficilement. Il balbutia quelques autres mots presque murmurés sur un ton affectueux mêlé de sanglot.
Danny, les yeux emplis d‘inquiétude et d’incompréhension : Lindsay, pourquoi sembles –tu avoir si peur …. de moi ? Tu sais bien que je ne te ferais jamais aucun mal !
Lindsay essuya ses larmes du revers de la main sans détourner ses yeux du sol.
Lindsay : Je sais. Danny : Alors pourquoi ? C’était qui ces types ? Ils t’ont dit quelque chose ? C’est ça hein ? Ils t’ont dit quelque chose.
Mais à son grand désespoir Lindsay resta muette. Elle ne voulait rien lui avouer. Comment aurait-elle pu d’ailleurs ? Elle en souffrait tellement elle-même. Comment lui révéler les mots cinglants qui résonnaient sans cesse dans sa tête et qui la torturaient ne lui laissant aucun répit. Elle entendait encore la voix perverse de son tortionnaire les lui susurrer avec délectation à son oreille, sentait toujours son souffle chaud et répugnant se répandre sur sa peau et son parfum lui hanter les narines. L’évocation de ces mots prononcés par son agresseur la transporta soudain à nouveau dans cet entrepôt. Elle sentit brusquement les mains gantées de son persécuteur lui caresser les cuisses pour lui relever sa robe, déchirer ses sous vêtements et s’inviter de force dans son corps. Elle ressentit la douleur atroce et lancinante qui s’était alors diffusée dans le creux de ses reins. Tout lui revenait subitement en détails. La souffrance qui s’amplifiait à mesure des mouvements brutaux de va et vient que son violeur exerçait pour s’enfoncer toujours plus en elle, les râles de jouissance durant l’acte, les coups qu’elle avait reçus, ses bras maintenus et serrés fortement par de puissantes mains, les cris qui sortaient désespérément de sa bouche pour qu’on l’entende, ...pour qu’on vienne à son aide…et puis cette image….cette toute dernière image qu’elle avait eu sous les yeux avant qu’on les lui bande et qu’on l’entraîne dans le fond du fourgon de l’enfer. Cette toute dernière image était pleine de douleur et à jamais gravée dans son esprit et son cœur. Pourquoi n'avait-il rien vu ? Lindsay serra les dents, les larmes se remirent à couler le long de son visage et son corps fut de nouveau pris de tremblements.
Lindsay, les larmes s’échappant en silence de ses yeux rivés au sol : Va-t’en ! Va-t’en Danny ! Danny, secouant la tête, les yeux emplis de larmes : Non ! … Non ! Explique-moi avant ! (haussant le ton) Explique-moi ! Ça a un rapport avec moi ? Je veux savoir ! Regarde-moi Lindsay ! Regarde-moi ! Lindsay, pleurant : Danny, laisse-moi ! Va-t’en ! Je t’en supplie, va t’en !
Mais Danny ne bougeait pas. Il restait figé devant elle et était résolu à ce qu’elle lui parle. Lindsay tenta alors de quitter la pièce en le contournant mais Danny la suivit se remettant une nouvelle fois face à elle. Il lui barra le passage et la fixa d’un regard insistant alors qu’elle ne voulait toujours pas lever les yeux vers lui. Lindsay poussa un soupir de désespoir empreint de sanglots. Danny n’abandonnerait pas. Il n’allait pas la laisser en paix tant qu’elle ne lui répondrait pas. Elle se décida donc à lui mentir à demi mot.
Lindsay, des larmes ruisselant sur ses joues : Ils ne m’ont rien dit ! Je ne sais pas qui ils sont ! Danny : Et tu crois sincèrement que je vais te croire ?
Lindsay soupira fortement. Epuisée par cette confrontation douloureuse, elle puisa en elle une dernière once de courage pour relever lentement la tête et affronter le regard tourmenté de Danny. Elle plongea ses yeux humides et rougis dans les siens pour le supplier de ne plus insister.
Lindsay, murmurant en supplication : S’il te plait…
Elle semblait tellement meurtrie, perdue et effrayée que Danny en fut totalement bouleversé et une larme coula jusque ses lèvres. Comment ces salopards avaient osé lui faire autant de mal, comment avaient-ils osé la lui prendre, leur voler leur amour et l’avenir qui s’ouvrait devant eux ! Danny sentit monter avec sa peine la colère. Une colère qu’il essayait désespérément d’endiguer mais qui revenait sans cesse à la charge pour le torturer.
Danny, le regard humide mais déterminé : Je retrouverais les types qui t’ont fait ça ! Et ils paieront !
Lindsay ferma les yeux. Ces paroles, elle redoutait plus que tout de les entendre.
Lindsay, secouant la tête, haussant le ton : Je ne veux pas ! Tu m’entends je ne veux pas ! Promets-moi que tu ne feras rien de stupide !
Danny resta à son tour silencieux. Lui promettre. Comment pouvait-il lui promettre une telle chose. Il ignorait s’il était assez fort pour résister à ce sentiment dangereux qui assombrissait son cœur à mesure que le temps passait.
Lindsay , insistant : Promets le moi !
Danny détourna le regard un instant, s’humecta les lèvres avant de finalement répondre.
Danny, le visage grave : Je te le promets.
Lindsay poussa un long soupir de soulagement. Ses larmes avaient cessé de couler.
Lindsay, épuisée, d’un ton assuré : Très bien. …Laisse moi maintenant.
Danny acquiesça tristement en hochant la tête.
Danny , affectueusement : Si tu as besoin de quoi que ce soit….
Lindsay lui coupa assez durement la parole avant qu’il ne puisse finir sa phrase.
Lindsay, sèchement : … Stella est là.
Danny, stupéfait et coupé dans son élan, resta un instant les lèvres entrouvertes avant de soupirer et de détourner le regard. Une fois de plus, il se retrouvait complètement désarçonné face à elle. Le message était on ne peut plus clair et avait eu l’effet d’une claque.
Danny, doucement : Ok…..ok…. mais sache que….(tristement) Sache que rien n’a changé pour moi….je t’aime.
Lindsay croisa les bras, baissa la tête, ferma les paupières et se réfugia dans le mutisme. Tout ce qu’elle désirait en cet instant c’était que Danny s’en aille, qu’il s’éloigne à tout prix parce qu’elle savait qu'il lui était impossible de lui accorder une réponse. Pas maintenant. Pas la réponse qu'il attendait. Les mots qu’elle aurait voulu lui dire ne pouvaient franchir le seuil de ses lèvres. Devant le silence de Lindsay, Danny déglutit et soupira douloureusement. Il lui fallut quelques secondes pour accuser ce nouveau coup qui venait de le blesser. Il la regarda tristement une dernière fois puis se détourna d’elle pour prendre la direction de la porte. La jeune femme resta prostrée les yeux sur le sol, attendant d’entendre le bruit de la porte s’ouvrir. Danny s’arrêta, sous le chambranle , hésitant à se retourner pour lui jeter un dernier regard. Il serra les lèvres et n’en fit rien. La porte claqua derrière lui. Ce bruit fit sursauter Lindsay. Elle releva la tête lentement et fixa la porte derrière laquelle Danny venait de disparaître. Instantanément, les larmes reprirent possession de ses yeux. Elle s’avança jusqu’à l’entrée en se frottant les bras. Elle avait si froid tout d’un coup, immensément froid. Elle tendit un bras tremblant vers la porte pour y poser sa main et regarda avec insistance l’objet qui venait tout juste de la séparer du jeune expert. Le visage désormais noyé de peine, Lindsay éclata en sanglots.
Lindsay, sanglotant : Moi aussi je t’aime Danny !
Elle apposa alors son autre main et son front sur la porte avant de se laisser complètement glisser jusqu’au sol le long de celle-ci. Ses jambes ne la portaient plus. Effondrée et toujours blottie contre la porte elle laissa son chagrin déchirait le silence de l’appartement. Ayant entendu sa détresse, Stella ne tarda pas à faire son apparition et fut extrêmement bouleversée par l’état d’affliction dans lequel se trouvait son amie. Elle s’agenouilla à ses côtés et la serra aussitôt dans ses bras en lui caressant les cheveux. Les mots se muèrent en silence. Ils étaient inutiles. Aucun n’aurait pu soulager un tel désarroi. Lindsay se laissa aller à cette étreinte et se blottit contre Stella pour y déverser le trop plein de désespoir, de douleur et d’amertume. Les deux jeunes femmes restèrent, là, assises sur le sol, un long moment, dans les bras l’une de l’autre. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:38 | |
| L’ascenseur était en train d’opérer sa douce descente. Danny, le dos et la tête appuyés contre la paroi fixait, le regard hagard, les portes métalliques qu’il avait devant lui. Ses yeux reflétaient la grisaille de son cœur et les traits de son visage exprimaient toute son amertume. Il pensait à la souffrance de Lindsay, à l’enfer qu’elle avait vécu, à leur amour ébranlé, meurtri et peut-être même …perdu. Et puis il pensait à ces paroles qu’elle avait entendues dans cet entrepôt et qu’elle se refusait de prononcer. Pourquoi ce silence ? Pourquoi le craignait-elle à ce point ? Danny ferma les paupières et déglutit. Sa réflexion le conduisait indéniablement aux mêmes abominables conclusions. La succession des différents événements de la journée, les indices retrouvés sur les lieux du viol et maintenant l’attitude de Lindsay… tout convergeait désespérément pour lui faire comprendre que l’agression de sa moitié n’était pas le fait du hasard. Il s’agissait d’un acte prémédité et réalisé dans un but précis. Il n’y avait malheureusement qu’une seule raison possible à ses yeux. La vengeance. Quelqu’un s’en était pris à elle pour l’atteindre lui … par vengeance ! Le silence et la peur de Lindsay à son égard n’avaient fait que dissiper ses derniers doutes. C’était de sa faute. Tout était encore de sa faute. L’horrible sentiment de culpabilité qui l’avait à nouveau frappé il y a quelques heures ne cessait de s’intensifier, lui poignardant le cœur et lui tiraillant les entrailles. Une larme s’échappa de ses yeux clos. Danny serra les dents et les poings pour contenir sa peine mais aussi la haine qui le consumait de l’intérieur. Il découvrirait quoi qu’il en coûte l’identité de ceux qui avaient décidé de foutre sa vie en l’air en détruisant celle de la personne qu’il aimait le plus au monde. Ils les retrouveraient et il se promit qu’ils paieraient cher, très cher le prix de leur infamie. Le tintement de l’ascenseur, indiquant la fin du voyage jusqu'au rez-de-chaussée, se fit entendre. Danny enleva ses lunettes pour se passer la main sur la figure puis les remit sur son nez. L’épuisement commençait aussi à se lire sur son visage. Les portes s’ouvrirent. Il fut aussitôt dépité par ce qu’il vit ou plutôt par qui il vit dans le hall. Don était là. Il avait manifestement une discussion plutôt vive avec deux agents en uniforme dont l’Officier Roberts. Danny poussa un long soupir de lassitude. Il n’avait aucune envie d’affronter les reproches et les remontrances de son ami, mais il n’allait pas avoir le choix. Il s’avança donc vers eux. Don était furieux. Il agitait les bras devant le coéquipier de Roberts, un homme d’une quarantaine d’années et qui semblait défendre son collègue contre lui. L’officier Roberts, quant à lui, ne disait rien et restait en retrait, ayant la nette impression d’avoir commis une erreur. Il s’en voulait de s’être fait aussi lamentablement abuser par Danny.
Don, furieux : Il me semble que c’était pourtant clair ! Personne hormis les résidents, le Lieutenant Taylor et moi-même ! Agent : Mais c’est ridicule ! Roberts n’a pas commis de faute ! Le lieutenant Messer fait parti de la police non ? Quel risque y avait-il à le laisser entrer ? Moi-même, quand je l’ai reconnu de la voiture, je n’y ai pas vu de danger particulier ! Don : Ce n’était pas une question de danger là ! Bien sûr que les lieutenants Monroe et Bonasera ne courent aucun risque avec lui ! Mais si on vous a donné cet ordre, c’est qu’il y avait une raison ! Agent : Et bien dans ce cas lieutenant, il aurait peut-être fallu nous mettre au courant, nous préciser plus exactement ce qui est arrivée au lieutenant Monroe et nous indiquer que le lieutenant Messer était interdit dans l’immeuble ! Ce que je ne comprends toujours pas ! Don : On ne peut pas vous donner tous les détails de l’enquête pour l’instant… Agent : Alors, ne venez pas nous dire qu’on fait mal notre boulot ! Roberts, intervenant timidement : Ecoutez lieutenant, je suis désolé. Il m’avait l’air sincère. Il m’a dit qu’il était là au sujet de l’enquête et que le lieutenant Bonasera l’attendait. Don, le fixant dans les yeux, sur un ton acerbe : Et bien vous n’auriez pas dû l’écouter Roberts ! Danny : Arrête de les engueuler tu veux ! Ils n’y sont pour rien !
Les trois hommes tournèrent subitement la tête en direction de Danny. Don le fustigea du regard.
Danny : C’est moi, je suis entièrement responsable ! Don, le fixant dans les yeux, furieux : Ah ben oui, ça tu peux le dire ! On peut savoir ce que tu fous ici ? Danny : Je crois que tu le sais.
Danny fuit alors le regard de son ami pour le tourner vers l’agent Roberts. Une expression de regret s’affichait son visage.
Danny : Je suis désolé de vous avoir menti mais ….. je devais absolument monter. C’était important, je vous assure.
L’officier Roberts l’observa attentivement. Il fut alors partagé entre deux sentiments vis à vis du jeune expert : la rancœur et la compassion. Il n’avait pas apprécié de se faire ainsi manipuler mais Danny lui semblait tourmenté et réellement désolé. Il acquiesça donc silencieusement en signe d’acceptation de ses excuses.
Don : Mais tu savais bien que tu ne devais pas ! (haussant le ton) Et puis, c’est quoi ce que tu m’as fait à l’entrepôt ? Partir comme ça sans rien me dire ! Tu m’avais promis Danny ! Danny : Je sais.
Oui, Danny savait. Il savait bien qu’il n’avait pas agi correctement avec Don et il s’en voulait pour ça, mais il n’avait pu faire autrement. Et puis, il savait aussi que, si son ami était furieux, c’était simplement parce qu’il était inquiet. Les deux hommes se fixèrent intensément dans les yeux puis Danny finit par baisser les siens. Sans dire le moindre mot, il se dirigea vers la sortie en passant au milieu des trois policiers qui l’observèrent quitter les lieux. Don remarqua immédiatement son expression affligée et fut surpris par son manque de réaction. Il se tourna rapidement vers les deux officiers, leur rappela les consignes qu’ils devaient respecter à la lettre cette fois-ci et se précipita à la suite de Danny à l’extérieur. Dans la rue, Danny partait en direction de son véhicule quand Don, qui sortait de l’immeuble, l’interpella.
Don : Danny attends !
Danny arrêta alors sa progression et soupira avant de se retourner lentement.
Don, agacé : J’avais pas fini là ! Mais enfin, pourquoi t’as fait ça ? T’éclipser comme ça, comme un voleur ? Danny : Tu m’aurais laissé venir jusqu’ici ?
Don soupira et baissa un instant les yeux en guise de réponse négative.
Danny, haussant les épaules : Tu vois ! Voilà pourquoi j’ai fait ça. Don : Mais t’introduire de cette façon jusque l’appartement de Stella, pour y voir Lindsay, c’était sûrement pas la meilleure chose à faire ! (décolérant, sur un ton compatissant) D’ailleurs, … on dirait bien que tu t’en es rendu compte toi aussi. Tu l’as vu ?
Danny acquiesça tristement par un léger hochement de tête et Don s’approcha davantage de lui.
Don : ça s’est si mal passé que ça ?
Le jeune expert baissa les yeux. Il revit le visage de Lindsay bleui par les coups. Il la revit sans cesse le fuir dans le salon, refusant de le laisser la toucher et même de l’approcher de trop près. Il repensa à sa souffrance, à ses supplications pour qu’il s’en aille, à son silence pesant qui avait enveloppé douloureusement les trois mots d’amour qu’il avait prononcé et qui s’étaient évanouis dans la pièce. Et puis, il repensa à cette terrible peur qu’il lui inspirait et qui l’habitait désormais….Alors oui, on pouvait dire que ça s’était mal passé. Danny releva ses yeux humides vers Don, se décidant à lui parler.
Danny, des sanglots restant coincés dans le fond de sa gorge : Elle a peur de moi… Don, soupira, ému : C’est normal Danny, après ce qu’elle a vécu….enfin je veux dire…..c’est normal qu’elle ait peur, qu’elle refuse peut-être…. que tu la touches ….pour l’instant en tout cas. Il faut que tu lui laisses du temps. Danny, secouant la tête, la respiration devenant tremblante : Non, c’est pas ça. Tu comprends pas ! Je lui fais peur Don ! Ce n’est pas qu’elle ne veuille pas que je la touche ! (haussant le ton progressivement) Elle ne veut pas que je l’approche, elle veut que je reste loin d’elle ! Ces fils de pute lui ont dit quelque chose ! Ils lui ont dit pourquoi ils s’en sont pris à elle, j’en suis sûr ! Don, fronça les sourcils, ayant peur de comprendre : Et à quoi tu penses exactement ? Danny : Pourquoi je l’effraie tellement à ton avis ?! Don, secouant la tête : Non Danny, ce qui lui est arrivé n’est pas forcément lié à toi !
Danny laissant s’échapper un rire d’agacement.
Danny, la voix muée par la peine et la colère : Mais vous allez arrêter de me prendre tous pour un con ! Tout ça a un rapport avec moi ! Ça crève les yeux et tu le sais bien ! Vous le savez tous ! La Jaguar hier matin, l’exécution des deux types qui ont voulu me piéger et maintenant Lindsay ! Ose me dire que vous n’êtes pas arrivés à cette conclusion toi, Mac et Stella !
Don ne sut que répondre. Pouvait-il à nouveau essayer de nier l’évidence face au regard déterminé et désespéré de son meilleur ami ? Non. Parce qu’il savait bien que, malheureusement, Danny avait raison. Tout leur laissait penser en effet que le viol de Lindsay était une façon cruelle et détournée d’atteindre Danny en plein cœur, de lui faire mal et de lui faire perdre pied. Ils n’auraient pas pu s’y prendre mieux pour le démolir. Don savait à quel point il aimait Lindsay, à quel point il avait mis tous ses espoirs dans cette relation naissante, pour pouvoir enfin remonter la pente et surmonter les dures épreuves de ces derniers jours ! Le silence figea, durant quelques secondes, cet instant pendant lequel le regard océan de Don se plongea dans celui de son ami et devint brillant. Il avait tellement mal pour lui, pour Lindsay, pour eux. Et il avait peur aussi. Danny avait déjà tellement souffert ! Et là, on venait de lui voler son avenir, ce qu’il lui restait de bonheur et d’espoir de lendemains meilleurs. Hormis sa vie, il n’avait désormais plus rien à perdre. Alors, serait-il capable de faire encore la part des choses ? De se raisonner ? De ne pas se venger à son tour ? Don craignait que non. Il craignait que son esprit ne soit trop hanté par la vision de Lindsay blessée dans sa chair, meurtrie dans son âme et effrayée par sa présence. Il craignait que son cœur ne soit trop assombri par la douleur et la colère pour ne plus distinguer clairement justice et vengeance, pour ne plus mesurer les conséquences de ses actes.
Danny, d’une voix posée : Tu vois… On est d’accord finalement….Et maintenant, tout ce qui m’intéresse, c’est de savoir qui ! Don, reprenant de l’aplomb : Et tu comptes faire quoi une fois que tu sauras ? Danny : Quelle question ! Les retrouver bien sûr ! Don, haussant le ton : Et après les avoir retrouvés ? Tu comptes faire quoi Danny ? … Hein ? Dis-moi ? Quand ils seront en face de toi !
Danny fixa Don en serrant les dents. Il mourrait d’envie de lui balancer à la figure ce qu’il comptait faire de ces types qui avaient éteint l’étincelle qui brillait dans les yeux de celle qu’il aimait et détruit sa vie … mais il se retint. Il savait combien sa réponse déplairait à son ami et n’avait aucune envie de l’entendre lui faire la morale.
Danny : Je dois retourner au labo.
Danny se retourna et reprit sa progression pour se diriger vers sa voiture, mais Don n’avait pas l’intention de lâcher l’affaire aussi facilement. L’enjeu était bien trop important. Il le suivit pour finalement lui faire face et lui barrer la route, ce qui désespéra Danny.
Don : C’est pas une réponse ça ! Danny, tentant de garder son calme : Ecoute Don, laisse-moi passer, je n’ai aucune envie de m’engueuler avec toi. Don : Tu ne veux pas me parler ? Soit. Mais tu vas quand même écoutez ce que j’ai à te dire. Je sais à quel point ça doit être difficile pour toi … Danny, les yeux brillants à nouveau : Non……non, tu sais pas ! Don : Alors disons que j’arrive très bien à l’imaginer… mais la vengeance Danny…la vengeance n’apporte jamais rien de bon. Alors je t’en supplie, même si t’en crève d’envie, ne laisse pas ta colère guider tes actes ! Tu m’entends ? Ou tu risques de faire quelque chose que tu regretterais toute ta vie ! Danny, des sanglots étranglant sa voix : C’est ce qu’ils lui ont fait par ma faute que je regretterais toute ma vie…. Laisse-moi passer. Je dois aller au labo. Don : Ok. Alors dis-toi que Lindsay ne serait pas d’accord avec ça.
Danny baissa les yeux. Don avait raison. Elle ne le voulait pas. Elle lui avait d’ailleurs bien fait comprendre et lui avait fait promettre qu’il ne tenterait rien de stupide pour la venger mais…serait-il réellement capable de respecter son engagement ? Il l’ignorait lui-même parce qu'il sentait que sa colère et son désir de vengeance était en train de prendre le pas sur sa raison. Il contourna alors Don sans lui répondre quoi que ce soit. Celui-ci le laissa passer en le suivant du regard jusqu’à ce qu’il atteigne son véhicule situé seulement à quelques mètres.
Don : Je vais au labo moi aussi. Danny, stoppant l’ouverture de sa portière : T’as décidé de me coller comme mon ombre ou c’est Mac qui te l’a demandé ? Don : Un peu des deux je dois dire. Danny : Vous n’allez pas me lâcher si je comprends bien ? Don : Non. C’est vrai. … On ne te lâche pas Danny.
Danny fut ému par ces paroles à double sens. Il comprit que ses amis feraient tout pour l’empêcher de commettre l’irréparable si ce moment venait à se présenter, feraient tout pour l’empêcher de gâcher sa vie, si tant est qu’elle puisse être pire qu’en ce moment. Mais il comprit aussi l’autre message de Don, celui qui disait qu’ils étaient là pour lui, qu’ils ne le laisseraient jamais tomber, qu’il pouvait compter sur eux et leur faire confiance. Danny soupira.
Danny, les yeux brillants : Ok. On se voit au labo alors.
Don acquiesça en silence avant de se diriger lui aussi vers son véhicule. Il entendit le moteur du Pick-up de Danny se mettre en marche derrière lui et le vit passer alors qu’il était en train d’ouvrir à son tour la portière de sa voiture. Il soupira, espérant que ses paroles ne resteraient pas vaines et que Danny les avaient bien entendues et comprises. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:39 | |
| Chapitre 46 6 h 15Les deux amis étaient face aux portes coulissantes de l’ascenseur qui les menait au 38ème étage du laboratoire. La tension entre eux était palpable et l’un comme l’autre semblait vouloir s’éviter du regard. Le jeune expert trépignait nerveusement. L’ascenseur n’en finissait pas d’éterniser sa course or, Danny avait désespérément et prestement besoin de savoir et de comprendre. Il avait hâte que les portes s’ouvrent, hâte d’avoir enfin un début de réponse à ses questions, d’obtenir enfin des informations sur les salopards qui avaient osé s’attaquer à Lindsay ! Et puis …il avait hâte aussi de sortir tout simplement de cet ascenseur, parce que l’atmosphère oppressante qui y régnait l’étouffait. Il sentait que Don épiait et interprétait chacun de ses gestes, chacune de ses respirations et cela l’insupportait. Il soupira d’impatience et d’agacement. Don le regarda du coin des yeux. Lui, ressentait très nettement le malaise de Danny et ne cessait de penser à sa réaction une fois qu’il connaîtrait le nom des responsables. Il avait beau essayé de chasser cette idée de son esprit, celle-ci était tenace et revenait toujours le hanter. Danny n’avait même pas cherché à nier sa soif de vengeance devant lui. Cela ne pouvait signifier qu’une chose. Des représailles faisaient bien partie de ses projets. Don soupira à son tour. Il ne le laisserait pas faire. Il était hors de question qu’il le laisse foncer droit dans le mur sans s’interposer pour tenter de l’en empêcher et peut-être même pour le sauver de lui-même. Arrivés à destination, les deux hommes s’aventurèrent au milieu de la fourmilière de blouses blanches qui arpentaient les couloirs. Ils commencèrent à se diriger vers le bureau de Mac mais n’eurent pas le temps de le rejoindre. En effet, le chef de la scientifique, les ayant aperçus de son bureau, les avait devancés et marchait maintenant dans leur direction. Mac avait l’air soucieux et quelque peu mécontent. Danny devina aisément la raison de son exaspération quand il le vit poser son regard sur lui. Il était déjà au courant, c’était une évidence et le jeune homme se dit qu’il allait très sûrement devoir essuyer une fois de plus des reproches au sujet de sa conduite. Mac se planta devant Danny et le fixa avec insistance dans les yeux. Cela n’eut pas l’effet escompté. Le jeune expert soutint malgré tout son regard de façon déterminée, attendant que la foudre s’abatte à nouveau sur lui. Don resta légèrement en retrait observant toute la scène attentivement. Mac, fermement : Vous n’auriez pas dû y aller ! Vous saviez bien que vous ne deviez pas y aller ! Danny, fermement : Si….si je le devais Mac ! J’avais besoin de la voir ! Mac : Mais vous êtes allés à l’encontre de ce qu’elle désirait. Vous vous en rendez compte ? Elle n’était pas prête à vous voir, je vous l’avais pourtant dit ! Et vous l’y avez obligée ! Danny : Elle a accepté que j’entre….sinon…. sinon je serais parti. Mac : Elle a accepté mais ce n’est pas ce qu’elle souhaitait. Votre visite l’a complètement bouleversée ! Danny soupira et perdit soudainement son assurance. Il déglutit, ému. Danny : Ce n’est pas ce que je voulais. Mac, soupirant : Je me doute. Danny, ému : Mac, …. il fallait que je lui parle, que je sache pourquoi elle refusait de me voir… Mac, plus posément : Danny, je comprends mais …. Vous auriez dû attendre. A quoi cela vous a-t-il avancé d’agir ainsi ? Danny, les yeux brillants : Maintenant je sais. Mac fronça les sourcils lui lançant un regard interrogateur. Il savait. Mais il savait quoi ? Que lui avait dit Lindsay ? Mac allait lui poser la question quand brusquement l’attention de Danny se porta derrière lui, vers l’entrée d’une des salles du laboratoire où une personne venait d’y pénétrer. Mac remarqua aussitôt le changement d’expression sur le visage du jeune expert. Son regard tantôt brillant devint subitement méprisant et marqué de stupéfaction. Danny, regardant derrière Mac : Mais qu’est-ce qu’il fout ici celui-là ? Mac, surpris, tourna la tête pour apercevoir la personne dont il était question et qui avait l’air de tellement agacer Danny. Don regarda également dans la même direction et haussa les sourcils de surprise. Mac : Vous voulez parler du lieutenant Kingsley ? Danny, regardant à nouveau Mac : Oui, bien sûr que c’est de lui dont je parle ! Mac : Et bien, c’est lui que le procureur nous a envoyé pour nous épauler dans l’enquête. Danny : Quoi ? Lui ? Il est au courant pour Lindsay ? Mac : Oui Danny puisque je vous dis qu’il est avec nous sur l’enquête ! (suspicieux) ...Y aurait-il un problème ? Danny, soupirant : Non. Aucun problème. Vous l’avez chargé de quoi au juste ? Mac : Il s’occupe d’examiner ses vêtements. Danny : Ses vêtements … Danny plongea ses yeux dans le vide. Il repensa à ce que, lui, avait trouvé sur la scène du viol et réalisa qu’il allait de nouveau devoir affronter des indices et preuves à conviction qui l’écœuraient et le rendaient malade. Mais il devait, une fois de plus, passer outre ses émotions sous peine d’être écarté de l’enquête. Mac se rendit compte immédiatement du malaise et de la soudaine absence de son protégé. Mac, inquiet : Danny ? Ça va aller ? Danny, le regardant à nouveau : Oui, ne vous inquiétez pas, ça va ! …Il a ….il a trouvé quelque chose ? Mac : Je ne sais pas. Je viens moi-même à peine de rentrer. Danny, fronçant les sourcils : Mais…ça fait un moment déjà que Lindsay et Stella sont sorties de l’hôpital ! Mac : Oui, en effet, mais je n’étais plus à l’hôpital. Mac jeta un œil sur Don qui était au courant de ses investigations dans la rue de Danny. Le jeune expert remarqua aussitôt l’échange de regard et comprit qu’on lui cachait quelque chose. Il fixa Don puis à nouveau Mac. Danny : Quoi ? Mac : Je suis allé refaire le trajet que Lindsay a parcouru hier soir … de la sortie du métro jusque chez vous. Danny déglutit s’humecta les lèvres et prit une respiration tremblante. Danny, les yeux brillants : ça s’est passé si près de chez moi ? Don baissa la tête légèrement tandis que Mac fit face à Danny et acquiesça tristement avant d’ajouter quelques mots. Mac , s'adressant aux deux hommes : Mais je n’ai rien trouvé qui nous permette de déterminer l’endroit exact où elle a été enlevée . (à Danny) Par contre, j’ai demandé à avoir accès à nouveau aux bandes vidéo de votre carrefour et de votre rue. On y voit peut-être quelque chose. Le fait que Mac puisse trouver quelque chose sur ces vidéos l'horrifiait parce que cela signifierait que Lindsay aurait été kidnappée à seulement une cinquantaine de mètres de chez lui, presque sous ses yeux... Danny, déglutit de nouveau : Oui…. C’est possible. Et pour les résultats ADN ? Mac : Rien encore mais je vais aller aux nouvelles. Danny : Ok…et bien… moi je vais….je vais aller saluer le lieutenant Kingsley et voir s’il a mis la main sur un élément important. Mac acquiesça en silence et Danny le quitta pour se diriger vers la salle où se trouvait Jack. Don, regardant Danny s’éloigner, s’approcha alors du scientifique qui le fixa avec mécontentement. Mac, furieux : Il vous a filé entre les doigts Flack ! Je l’avais laissé sous votre responsabilité ! Don, soupira : Oui je sais, mais j’étais occupé avec les propriétaires et locataires de l’entrepôt et c’est là qu’il en a profité ! Mac : On ne peut plus se permettre la moindre erreur ! La prochaine fois, ce ne sera sûrement pas pour aller voir Lindsay qu’il essaiera de nous fuir ! Don : J’en suis conscient Mac ! Mac, se calmant : Vous avez des renseignements sur l’entrepôt ? Don : Non je n’ai rien trouvé qui en vaille la peine pour l’instant. Je dois retourner à la brigade pour faire des recherches. Mac : Très bien. Don : Et vous avez du nouveau à m'apprendre sur les deux types qu'on a retrouvé morts ? Mac : Non, rien non plus pour l'instant mais tout est à l'analyse. Don , regardant Danny : Ok. Je vous le laisse alors. J'y vais. Don s’apprêtait à se retourner pour partir quand Mac l’interpella. Mac : Don… Don interrompit son déplacement et revint faire face à Mac. Mac : Danny a dit que maintenant il savait. Il sait quoi ? Lindsay lui a parlé ? Don : Non, justement. Il m’a dit qu’elle avait… qu’elle avait peur de lui et il est persuadé que les salopards qui lui ont fait ça lui ont dit pourquoi. Mac : Je pense aussi que Lindsay ne nous raconte pas tout. Je ne crois pas qu’elle sache quoi que ce soit sur l’identité de ses agresseurs mais ils lui ont certainement fait comprendre pourquoi ils l’ont violée. Et si elle refuse de le dire et qu’elle a peur de Danny… Don : … C’est que tout ça est en rapport avec lui…. Danny en est lui aussi arrivé à cette conclusion. Mac, grave : Et malheureusement je crois qu’il n’a pas tord. Don : Je sais … mais j’aurais voulu qu’il en soit autrement. Mac : Moi aussi. Don soupira et baissa les yeux. Mac : Et, quel est le souci avec le lieutenant Kingsley ? Don, relevant les yeux : Ah oui ! Ça ! Mac, ne comprenant pas, invita Don d’un simple regard à lui donner de plus amples explications. Don : En fait, je dirais que Danny … ne peut pas l’encadrer ! Mac, soupira et haussa les sourcils : Il ne manquait plus que ça ! Et la raison ? Don : La raison se trouve chez Stella. Mac : Ok, je vois. Merci. Je préfère être au courant.... Pas étonnant que le lieutenant Kingsley ait accepté cette mission de surveillance. Don : De surveillance ? Mac : Oui, je pense qu’il a été envoyé par Mitford pour veiller à ce que Danny se tienne à carreaux et pour lui relater ses éventuels dérapages ! Don : ... et bien … déjà qu'il ne supporte pas que moi, je sois sur son dos mais alors lui ! N'en parlons même pas ! ça risque de pas être triste ! Mac : Je me serais bien passé de sa présence mais il va falloir qu'on fasse avec. Nous n'avons pas le choix ! Don : Oui, en effet, on n'a pas le choix… Bon, je dois y aller. Je reviens dès que j’ai des infos. Mac : Entendu. Don se dirigea alors vers l’ascenseur tandis que Mac prit le chemin du service « analyse ADN ». | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:40 | |
| Mac arriva dans le service « Analyse ADN » pour s’enquérir de l’avancée des recherches en ce qui concerne le sperme et aussi la peau, prélevée sous les ongles de Lindsay. Quand il pénétra dans la pièce, Jane était en train de lancer l’impression des résultats. L’ayant entendu entrer, elle se tourna vers lui, une expression grave sur le visage.
Jane : Justement j’allais vous appelez Mac. Mac, impatient : Vous avez des résultats ? Jane : Oui. Je viens de finir pour le sperme et pour les résidus de peau. Mac : Et alors ? Jane : En ce qui concerne la peau retrouvée sous ses ongles, je n’ai rien obtenu de concluant…par contre pour le sperme… Mac, surpris : Vous avez une correspondance dans le fichier ? Jane : Oui….
Le bip de l’imprimante se fit entendre. Jane prit la feuille qui venait d’en sortir et la tendit à Mac.
Jane : …mais je crois que vous devriez y jetez un coup d’œil vous-même !
Mac fronça les sourcils en regardant Jane. Il prit le papier entre ses mains et son regard se figea d’effroi sur le nom qu’il y lut. Des frissons se mirent soudain à envahir son corps et son souffle en fut brusquement coupé. Il secoua légèrement la tête comme s’il se refusait à croire ce qu’il avait sous les yeux. Comment était-ce possible ? Non, ça ne pouvait pas être lui ! Pas lui ! Mac releva la tête vers Jane.
Mac, les yeux remplis d’inquiétude : Vous êtes sûre ? Jane : Oui. Aucun doute possible.
Mac soupira fortement et se passa les mains sur le visage.
Mac : Je dois passer quelques coups de fils urgents. Pas un mot pour l’instant à qui que ce soit ! Jane : Comptez sur moi.
Mac quitta alors la pièce précipitamment avec la fiche des résultats ADN du sperme. Il se saisit aussitôt de son téléphone et composa un premier numéro. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:40 | |
| Danny s’arrêta un instant sous le chambranle de la porte et fustigea du regard le Lieutenant Kingsley. Il s’avança davantage pour lui parler.
Danny : Lieutenant Kingsley.
Jack releva brusquement la tête de la tâche qu’il effectuait. Quand il croisa le regard de Danny, il put y lire toute sa méfiance et son mépris. Les deux hommes se fixèrent intensément dans les yeux et l’air de la pièce devint soudainement incroyablement électrique.
Jack : Lieutenant Messer. Danny : Alors comme ça c’est vous qui avez été envoyé pour nous fliquer, ou plutôt devrais-je dire pour ME fliquer. (Laissant s’échapper un petit ricanement) Pourquoi ça ne m’étonne pas ! Jack : Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. J’ai été envoyé ici seulement pour apporter mon aide et un regard extérieur à l’enquête. Danny : Extérieur ? Vraiment ?
Danny ne le quittait pas des yeux comme s’il voulait les lui faire baisser et lui faire cracher la vérité.
Jack, ne lâchant pas son regard : Vraiment. ….Vous… vous avez eu l’occasion de la voir ? Danny, sèchement : Oui. Jack : Et alors ? Comment va-t-elle ? Danny : Comme toute personne dans son cas…mal.
Un silence enveloppa leur échange de regards glacial jusqu’à ce que Jack finisse par baisser les yeux pour les plonger dans le vide, ses pensées s’envolant tristement auprès de Lindsay. Danny s’approcha alors davantage, prit une paire de gants blancs dans la boîte prévue à cet effet et les enfila.
Danny : Mac m’a dit que vous analysiez ses vêtements ? Jack : C’est exact. Danny : Et vous avez trouvé quelque chose qui pourrait nous faire avancer ? Jack : J’ai prélevé du sang et du sperme sur sa robe, mais c’est probablement les mêmes que ceux que vous nous avez envoyés…Le plus intéressant c’est ce que j’ai trouvé sur sa veste. Danny fronça les sourcils, intéressé : C'est-à-dire ? Jack : Un mélange de nicotine et de menthol, en fait, tout ce qui compose les cigarettes au menthol (Lui montrant l’emplacement de la substance sur la veste) Regardez. L’un des types devait en avoir sur les mains quand ils lui ont tenu les bras. Danny, regardant dans le vide : Sur ses gants. Jack : Pardon ? Danny, tournant la tête vers lui : Ils portaient des gants. J’en suis quasi sûr. Il n’y avait aucune empreinte susceptible d’appartenir à l’un des agresseurs sur les lieux (il soupira) … du viol. Jack : En effet, nous avons contrôlé et toutes les empreintes que vous avez relevées sont celles de Lindsay. Danny : Alors comme ça, l’un de ces salops essaie d’arrêter de fumer ! C’est plutôt ironique. Vous avez autre chose ? Jack : Oui, j’ai trouvé ça aussi accroché sur sa veste.
Jack prit entre ses mains un petit anneau qu’il mit à hauteur du visage de Danny.
Danny, fronçant les sourcils : Un piercing ? Jack : Et couvert de sang qui plus est. J’ai envoyé un échantillon à l’ADN. Danny : Linds a dû l’arracher en se défendant. Jack : Oui sûrement…. et ce qui signifie aussi que l’un de nos suspects a l’oreille ou une autre partie du corps légèrement entaillé par la perte de ce piercing et vu qu’on a retrouvé aussi de la peau sous les ongles de Lindsay, elle a dû en griffer un. Danny : C’est un bon point pour les identifier mais il faut rapidement les trouver avant que leurs plaies ne cicatrisent. Jack : Oui, vous avez raison. Danny, sur un ton sarcastique : Forcé de constater que vous n’avez pas chaumé ! C’est bien ! Je vous félicite ! Jack, regardant Danny à son tour dans les yeux : Je veux tout autant que vous trouver les salops qui lui ont fait ça !
Danny remarqua à ce moment, une autre veste précautionneusement étalée sur la paillasse attenante. Il toisa Jack sans lui répondre et le contourna pour aller en direction de la seconde table. La veste qui y était déposée était une veste de sport rouge. A Côté de celle-ci, soigneusement emballés dans un plastique scellé, plusieurs petits sachets de poudre blanche sur lesquels était dessiné un serpent, crocs sortis, prêt à mordre. Danny se demanda ce que tout ceci avait à voir avec leur enquête jusqu’à ce qu’il remarque sur le bas de la veste en question une déchirure. Il comprit alors à quelle affaire correspondaient toutes ces preuves. A celle du meurtre de Roberto Rodriguez.
Danny, montrant d’un signe de tête les indices : Vous vous occupez de ça aussi ?
Danny venait à peine de terminer sa phrase qu’une voix qu’il connaissait bien se fit entendre derrière lui.
Sheldon, entrant dans la salle : Oui, avec moi !
Danny se retourna et un sourire s’esquissa sur ses lèvres quand il aperçut Sheldon. Il se dirigea aussitôt vers lui et les deux hommes s’accolèrent.
Danny, souriant : Sheld, mais qu’est-ce que tu fais ici ? T’es pas sensé te soigner et te reposer à hôpital ? Sheldon : Euh… si, en effet. (Souriant) Ma compagnie va vraiment leur manquer là bas mais j’ai des amis qui ont besoin d’un coup de main ici !
Hawkes lui fit une petite tape dans le dos et Danny lui sourit.
Danny : Merci…….mais t’es sorti contre avis médical, c’est pas très prudent ! Sheldon : Danny, c’est moi le médecin ! Alors t’occupes d’accord ? Je vais très bien. Danny : Ok mais ménage toi quand même ! Si t’es fatigué …. Sheldon : Je rêve ! Mac et toi vous vous êtes passé le mot ? (Danny haussa un sourcils interrogateur) Laisse tomber c’est rien. … (Le regard inquiet) Dis-moi plutôt comment tu vas ! Danny : Je ne vais pas te mentir, c’est pas la grande joie, mais … je tiens le coup. C’est pour Lindsay que c’est le plus dur. Sheldon, attristé : Oui, je me doute. Tu sais Danny, malgré tout, si t’as besoin de parler, n’oublie pas que je suis là. Danny, un sourire triste sur les lèvres : Je sais. Merci. …. (Sur un ton plus vif) Mais dites-moi, qu’est-ce que vous avez découvert sur les types qui sont venus planquer l’arme chez moi ?
Jack : Et bien déjà on a le nom du tueur à la veste rouge. : Luigi Vittore. Sheldon, s’avançant avec Danny près des paillasses : Et qui se faisait appelé « Snake ». Danny, souriant : Je comprends mieux les dessins sur les sachets maintenant. Vu la quantité de poudre, je suppose que c’était pas pour sa consommation personnelle ? Jack : C’est exact. Il dealait. On a retrouvé la drogue dans la doublure de sa veste. Danny, aux deux hommes : Vous l’avez analysé ? C’est quoi ? Héro ? Coke ? Sheldon : De l’héroïne et qui plus est de très bonne qualité ! (souriant, montrant à Danny ce qu’il avait dans ses mains gantées) Et là, je viens de chez Sid. Il m’a offert ce joli bijou ! Danny, souriant : Oula ! Mais dis moi, il t’a fait une demande en mariage ? Sheldon, souriant, ironique : Très drôle Danny ! Jack : Voici donc la fameuse chevalière ! Sheldon, souriant : Sid a dû lui couper le doigt pour la récupérer. Impossible de l’enlever autrement ! Danny, souriant : C’est très romantique tout ça ! Jack, souriant légèrement : En tout cas, ça nous permet d’avoir des preuves supplémentaires à verser au dossier vous disculpant. Danny : Oui, et d’ailleurs, à propos de cette histoire, j’ai oublié de vous remercier pour avoir remplacé la serrure de ma porte ! Jack, un sourire de fierté sur le visage : Oh mais je vous en prie, c’était avec plaisir ! Danny, souriant ironiquement : Avec plaisir ? Je veux bien vous croire ! (fronçant les sourcils) 250 € quand même ! Jack : Mais je n’ai pensé qu’à votre sécurité ! Danny, haussant les sourcils et laissant s’échapper un ricanement sarcastique : Oui bien sûr … ma sécurité… (perdant son sourire) Alors un conseil, ne vous en occupez surtout plus ! Je suis un grand garçon ! Jack : Comme vous voulez. (Lui souriant) Ce n’était que pour vous rendre service. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:40 | |
| Danny sourit à nouveau du coin des lèvres, ne croyant pas un mot de ce qu’il venait d’entendre, soudain, il eut l’impression de ressentir une présence non loin de lui. Il tourna la tête et se rendit compte que Mac était là et qu’il les observait depuis l’entrée de la salle. Son regard vint se plonger dans le sien et l’expression sombre du visage de Mac effaça d’un seul trait son sourire. Il comprit immédiatement qu’il était porteur d’une mauvaise nouvelle. Danny déglutit avec angoisse quand il aperçut la feuille que son supérieur tenait dans les mains. Il s’agissait d’une fiche de résultats. Les résultats « ADN » ! Cela ne pouvait être que cela ! Les deux autres scientifiques qui s’étaient aperçu de l’entrée de Mac dans la pièce portèrent eux aussi toute leur attention sur lui. Sheldon fut tout de suite inquiet au vu du regard persistant et affligé que Mac ne pouvait s’empêcher d’envoyer à Danny. Le temps, enveloppé d’un silence préoccupant et oppressant, sembla s’être soudain suspendu. Tous les trois attendaient que Mac desserre les lèvres et leur apprenne la terrible nouvelle. Mac fixait toujours Danny et soupira tristement. Les yeux du jeune expert devinrent instantanément brillants au vu de la difficulté que Mac éprouvait à lui avouer le nom qui était inscrit sur cette feuille.
Danny, d’une voix peinée mais assurée : Qui Mac ?.... Je le connais c’est ça ? Mac, hochant légèrement la tête : Oui.
Danny serra les dents. Il avait par ce simple oui la confirmation que le viol de Lindsay était bien de sa faute et cela lui lacéra le cœur.
Danny : C’est qui ? Mac, d’une voix assurée mais empreinte d’inquiétude : Ricardo Sanchez.
Le jeune expert eut une fois de plus l’impression que tout s’effondrait autour de lui. Sidéré, il resta les lèvres entrouvertes face à cette déclaration qui venait de lui asséner un nouveau terrible coup. Il ne comprenait pas et se sentit perdu l’espace d’un instant. Comment était-ce possible ? Non, ça ne pouvait pas être lui ! Pas ce type infâme qui avait déjà essayé de le tuer il y a de cela un mois ! Sheldon n’en croyait pas ses oreilles lui non plus et Jack, étant au courant de toute l’histoire pour avoir lu ce nom dans le dossier de Danny quand il enquêtait sur lui, fut tout aussi surpris.
Danny, haussant le ton : Non Mac ! C’est impossible ! Ça peut pas être lui ! Vous savez bien qu’il est en taule pour perpète ! Mac : Non, justement….. Il s’est évadé il y a quatre jours. Danny : Quoi ? …. Mais comment ? Mac : Lors d’un transfert sur Boston où il devait participer à la reconstitution de l’un de ses crimes. Le fourgon qui le transportait depuis l'aéroport a eu un accident en chemin à cause de la tempête qui a sévi au dessus de nos têtes il y a quelques jours. Sheldon : Mais pourquoi ne nous ont-ils pas prévenu ? Mac, tournant la tête vers Sheldon : Ils l’ont fait, mais… la tempête a causé de nombreux dégâts autour de Boston entraînant de nombreuses coupures électriques et téléphoniques et aussi des bugs informatiques dus à une surtension provoquée par la foudre. Les messages qu’ils nous ont envoyés ne nous sont jamais parvenus.
Danny plongea son regard dans le vide. Il se souvint brutalement de ce jour où Sanchez l’avait séquestré dans le but de récupérer la bande qu’avait enregistré son frère sur le meurtre de Bobby Manning mais surtout il se souvint de ce qu’il lui avait alors dit ou plutôt … promis….
[ Flash Back (Comptes à rebours)
Danny était toujours assis, seul, attaché les mains dans le dos dans cette grande mais sombre pièce où beaucoup de tuyaux rouillés parcouraient les murs et le plafond. Une table était appuyée contre un des murs crasseux. Il faisait chaud et l’air était lourd. Il n’y avait qu’une porte de sortie et un homme armé y était en faction à longueur de temps….
Sanchez : Et bien, on peut dire qu'il a raté son coup ton frangin parce que non seulement tu vas crever mais en plus, maintenant, il faut qu’on finisse le boulot ! Danny, prenant peur pour son frère : Non ! Qu’est-ce que vous comptez faire ? Sanchez regarda sa montre puis fixa Danny dans les yeux : Il est 16 h 00 ! (murmurant) Tic tac tic tac …. Tu peux faire une dernière prière pour ton frère ! Danny, peine et colère mélangées : Vous ne vous en sortirez pas comme ça ! Mac vous coincera quelque soit ce qui m’arrivera ! Sanchez : (souriant) Faut-il encore qu’il nous trouve ! …Mais je pense à une petite chose Messer,….(se délectant de torturer l’esprit du jeune détective) Finalement tu vois, en y réfléchissant bien, je ne serais pas contre le fait que ta charmante collègue de hier soir me trouve. Danny, le regard haineux: Ne t’avise surtout pas de toucher à un seul de ses cheveux !!!! Sanchez : Oh, mais c’est que t’as l’air de drôlement tenir à elle ! C’est intéressant ça ! …. (S’accroupissant près de Danny, il lui murmura à l’oreille sur une voix pleine de perversité) Alors imagine tout ce que je lui ferai quand tu ne seras plus de ce monde … Je te promets qu'elle passera un bon moment et qu'elle se souviendra très longtemps de moi ! ]
Danny serra les dents et les poings. Ses yeux brillants s’emplirent de haine et une seule chose se mit à l’obséder : trouver Sanchez et lui faire payer ! Parce qu’il lui avait tout pris, parce qu’il avait détruit sa vie, détruit toutes les personnes qu’il aimait ! Son frère, Cécilia et maintenant Lindsay ! Ça devait s’arrêter ! Danny ne prêtait plus attention aux personnes qui l’entouraient. Il enleva brusquement ses gants qu’il jeta à terre.
Danny, regardant le sol, la voix empreinte de rage : Je l’aurais ! Je l’aurais !
Dans un excès de colère, il prit son blouson et quitta précipitamment la salle surprenant tous ceux qui étaient présents. Mac réagit rapidement en courant à sa suite dans le couloir. Danny marchait d’un pas déterminé vers l’ascenseur quand Mac lui attrapa violemment le bras pour le stopper et le retourner face à lui !
Danny, hurlant de rage, dégageant son bras de l’emprise de Mac : Lâchez-moi ! Mac, hurlant, lâchant Danny : Vous comptez faire quoi Danny ? Dites-moi ? Danny, la rage au cœur : Le trouver et lui faire payer ses crimes ! Mac : Et comment ? En allant voir les Tanglewoods ? Ils ne vous diront rien ! Danny : Ne vous inquiétez pas je saurais les faire parler ! Mac : Ah oui ? En les menaçant ou en tabassant le premier que vous aurez sous la main ? C’est ça Danny ?
Des éclairs semblèrent traverser ses yeux quand il fixa ceux de son supérieur et les traits de son visage étaient déformés par la haine qui l’habitait. Mac en fut effrayé, comprenant subitement à quel point Danny était à bout. Le jeune homme se retourna alors pour se diriger vers les ascenseurs.
Mac, hurlant sur un ton très sec : Je vous préviens, si vous franchissez le seuil de cet étage, je vous écarte définitivement de l’enquête et vous interdis l’accès à toute pièce à conviction !
Danny s’arrêta brusquement et ferma les yeux. Il baissa la tête un instant avant de la relever et de faire face à nouveau à Mac. Ses yeux s’emplirent de larmes. La douleur et la peine commencèrent à prendre le pas sur la colère.
Danny, les yeux emplis de larmes, essayant de contenir ses sanglots : Il m’a tout pris Mac ! Louie, Cécilia et maintenant Lindsay ! Je veux que ça s’arrête ! Mac, sèchement : Je sais …. mais partir tête baissée à sa rencontre ne rime à rien ! C’est ce qu’il cherche Danny ! Vous ne voyez pas que c’est un jeu pour lui ! Danny, une larme coulant sur sa joue : Un jeu ?... mais Mac c’est pas un jeu ! Mac : Si pour lui ça en est un, un jeu cruel et inhumain dont il se délecte et dont vous êtes malheureusement le pion. Et vous n’êtes pas sa première cible ! Danny, intrigué : Comment ça je suis pas le premier ?
Mac s’approcha alors de Danny, soupira et décoléra quelque peu. Le jeune expert avait maintenant l’air plus réceptif et prêt à l’écouter. Mac devait garder son attention, ne surtout pas l’abandonner et tenir bon. Dieu sait ce qu’il ferait ou ce qui lui arriverait si par malheur Danny réussissait à sortir de l’immeuble. Il fallait absolument que Mac évite que cela se produise et pour cela il fallait le convaincre de rester, de ne pas écouter la haine qui obscurcissait son cœur et qui semblait vouloir diriger ses actes.
Mac, le regardant dans les yeux, la voix empli de tristesse : L’affaire de Boston. Il s’agissait d’un homme qui tenait tête à Sonny. Il s’appelait Victor Caira. Sanchez avait été chargé de lui régler son compte. Et…il ne s’est pas contenté de simplement le tuer. Il l’a harcelé pendant plusieurs jours sans jamais se montrer, un peu comme il l’a fait avec vous hier matin. Et puis une nuit, il s’est introduit chez lui avec deux autres hommes. Ils l’ont alors attaché dans le salon. Les indices et les autopsies ont révélé que Sanchez aurait tué lentement, à l’arme blanche et sous ses yeux… sa femme …..et ses trois enfants… …avant d’en finir finalement avec lui. Les enfants étaient âgés de 7, 5 et 3 ans et il n’a eu aucune pitié.
Danny avait écouté attentivement le discours de Mac et sa colère semblait s’être apaisée pendant celui-ci. Le récit qu’il venait de lui narrer le fit se rappeler quelques mots que Cécilia avait écrit dans sa lettre.
Danny, regardant dans le vague, calmement : « Aucune limite, aucune morale ni aucune pitié »
Mac lança à Danny un œil interrogateur.
Danny : C’est comme ça qu’elle le qualifiait… (levant ses yeux vers Mac) .Cécilia….Cécilia le connaissait. Elle avait écrit une lettre à mon intention et dans cette lettre, elle m’avertissait contre ce salopard ! Mac : Elle avait raison… Ce type est fou mais intelligent Danny ! C’est ce qui le rend d’autant plus dangereux ! N’oubliez pas que la finalité de son jeu, c’est de vous tuer ! Danny : Et bien dans cas il a gagné Mac…parce que je suis déjà mort ! Mac : Non ! Ne dites pas ça ! Vous avez encore Louie, il est vivant et il ne voudrait pas entendre de telle paroles dans votre bouche ! Et puis ….malgré les atrocités qu’elle a subies, Lindsay aussi est en vie et elle est forte ! Elle se relèvera de tout ça, vous verrez !
Danny secoua la tête et des larmes s’échappèrent de ses yeux pour glisser ses joues. Il sentait qu’il ne lui était plus possible de contenir la peine qui l’envahissait de plus en plus.
Danny, des sanglots dans la voix : Mais comment voulez-vous qu’elle me pardonne une chose pareille !
Il ne put alors retenir plus longtemps ses sanglots. Danny baissa les armes et se mit à pleurer.
Danny : C’est de ma faute Mac ! …. Il s’en est pris à elle à cause de moi ! Pourquoi m’a-t-elle suivi ce soir là dans Yonkers ? Pourquoi devant lui j’ai tant montré que je tenais à elle ?.... Il m’a prévenu Mac ! Il m’a dit ce qu’il comptait lui faire et moi …et moi j’ai rien dit ! Je ne lui ai rien dit ! J’aurais dû au moins la prévenir !
Danny baissa la tête. Mac serra les lèvres et ses yeux devinrent brillants de larmes. Il était extrêmement ému et bouleversé par la souffrance du jeune homme. Il ne l’avait vu qu’une seule fois en proie à de tels tourments. C’était il y a plusieurs mois, devant l’hôpital, alors que son frère Louie venait d’être tabassé. Cette réaction lui fit peur aussi. Danny devait vraiment être au bout du rouleau pour ainsi oser se dévoiler aux yeux de tous, dans les couloirs du laboratoire. Mac s’avança davantage, posa sa main sur son épaule et la lui serra pour le réconforter.
Mac : Danny …. je comprends que vous vous sentiez coupable mais vous n’êtes pas responsable de ce qui est arrivé à Lindsay, vous n’êtes pas responsable de la folie de ce monstre ! Et puis, il était sensé ne jamais sortir de prison ! Comment auriez-vous pu savoir ? Ce n’est pas de votre faute !
Danny releva son regard humide, cessa de pleurer, s’essuya le visage et fixa Mac dans les yeux, tandis que celui-ci retira sa main de son épaule.
Danny : Je veux qu’il paie Mac ! Je veux qu’il paie … pour tout le mal qu’il m’a fait, pour tout le mal qu’il leur a fait ! Mac : Et il paiera Danny, soyez en certain… mais …. je vous en supplie, ne tombez pas dans le piège qu’il vous tend ! Dites vous bien que c’est ce qu’il veut, que vous alliez là bas, seul ! Il ne faut pas le laisser gagner ! On le coincera Danny ! On le coincera, je vous le promets ! Mais ne nous lâchez pas ! Ne baissez pas les bras maintenant ! Pas après tout ce que vous avez enduré !
Danny leva la tête au ciel et prit une profonde respiration pour tenter de reprendre le contrôle de ses émotions. Il ferma les yeux, s’humecta les lèvres et répondit à Mac.
Danny : Vous avez raison ! J’en ai trop bavé pour le laisser gagner maintenant. Ne vous inquiétez pas, je ne bougerais pas d’ici … sans que vous le sachiez. Mac : Bien…Très bien…. (Mac soupira) ..Vous devriez songer à vous reposer un peu. Danny : Non, ça ira. Mac : Ne présumez pas de force Danny ! La fatigue n’est pas l’allié de la raison et du bon sens ! Danny : Je vous dis que ça ira, mais je vous promets que si je me sens trop fatigué, j’irais m’allonger un peu. Mac : Ok, …un café ça vous dit ? Danny : Oui…ça par contre, je veux bien ! Mac, lui donnant une petite tape amicale dans le dos : Allez venez, je vous l’offre.
Les deux hommes se dirigèrent alors vers la salle de repos. Mac était soulagé d’avoir réussi à le faire changer d’avis mais il ne se faisait pas d’illusion, il avait réussi … pour l’instant. Il savait pertinemment que ce n’était que partie remise et que la prochaine fois, il lui faudrait sans doute bien plus que des mots pour le retenir, l’empêcher de se mettre en danger ou de commettre l’irréparable. La douleur de Danny était bien trop profonde, sa hargne contre Sanchez bien trop ancrée dans son cœur pour s’évaporer aussi facilement. Danny prit le café que lui tendit Mac et alla s’installer sur un des tabourets. Il posa le gobelet toujours prisonnier de ses mains sur la table et le fixa intensément. Mac attendait à son tour que la machine achève la préparation du chaud breuvage. Il observa alors Danny. A quoi pouvait-il songer en ce moment précis ? Mac aurait voulu pouvoir sonder ses pensées.et anticiper la moindre de ses réactions mais il savait que Danny était imprévisible et que tout ce qu’il pouvait faire, c’était de veiller sur lui, comme il l’avait promis à son frère, Louie. Mac se jura que, quoi que tente le jeune homme par la suite, il ferait tout pour honorer sa promesse et pas seulement pour ne pas faillir à sa parole mais surtout parce qu’il respectait bien trop Danny et tenait bien trop à lui pour le laisser partir à la dérive. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:41 | |
| Chapitre 47 Après un court moment de pause passé dans la salle de repos où chacun s’était imprégné du silence qui y régnait pour mieux se jauger, Mac et Danny se dirigèrent vers la salle d’analyse vidéo. En effet le chef de la scientifique avait entre temps reçu les bandes qu’il avait demandées sous commission rogatoire. Tous les deux s’apprêtaient maintenant à visionner en vitesse accélérée celles du carrefour. Avant cela, Mac avait bien sûr déterminé le laps de temps durant lequel l’enlèvement de Lindsay aurait pu être commis. Il amorça la lecture de l’enregistrement et jeta un regard inquiet sur Danny. Debout, les bras croisés, face à un écran tactile des plus perfectionnés, le jeune homme attendait nerveusement de voir défiler sous ses yeux des images qu’il appréhendait. L’angoisse de découvrir une nouvelle bride de vérité lui tordait le ventre mais, il voulait absolument savoir. Peut-être y avait-il de nouveaux indices sur ces bandes leur permettant d’identifier les deux autres protagonistes de l'agression. Il prit une profonde respiration puis observa, tout comme Mac, très attentivement chaque véhicule qui franchissait le carrefour, cependant…. ce ne fut pas un véhicule qui attira soudainement son attention mais plutôt …. une personne. Danny, les yeux brillants, la désignant sur l’écran : Mac, regardez, c’est Lindsay ! Elle traverse la rue. Mac : Vous êtes sûr ? Danny : Oui aucun doute. En effet, les images laissaient apparaître Lindsay, venant de la direction opposée au champ de la caméra. Il y avait très peu d’autres passants. Ils la virent traverser tranquillement le passage pour piétons sur la gauche pour rejoindre le trottoir d’en face et continuer son chemin tout droit jusque chez Danny. Celui-ci déglutit. Mac se contenta, par quelques touches sur le clavier d’ordinateur, de rembobiner un peu la cassette et de la passer en mode « lecture normale ». Les deux hommes surveillèrent dès lors très minutieusement le déplacement de chaque véhicule traversant le carrefour. Ils ne tardèrent pas à remarquer un fourgon noir aux vitres teintées se diriger dans la rue empruntée par Lindsay. Mac serra les lèvres et fixa le fourgon. Danny retint son souffle. L’enlèvement de Lindsay avait bien eu lieu à deux pas de chez lui, presque sous ses fenêtres. Le jeune expert aurait tant aimé voir le fourgon continuer son chemin, aller tout droit et ne surtout pas s’arrêter …. Mais ce ne fut pas le cas. Une trentaine de mètres environ avant l’entrée de son immeuble, le véhicule fit une embardée et traversa rapidement la chaussée pour se retrouver sur le côté gauche de la route, manœuvre qui lui fut facilitée par une faible circulation. Le fourgon s’immobilisa quelques instants avant de reprendre la route en coupant à nouveau la chaussée et de … disparaître. Danny secoua la tête et ferma les yeux quelques instants. Ça s’était passé si vite et si près de chez lui ! Il soupira fortement et douloureusement. Mac tourna la tête vers lui. Mac : ça va aller Danny ? Danny : Oui. … Oui, ça ira. Ne vous inquiétez pas. Danny se reprit très rapidement et tenta alors de faire un agrandissement sur le fourgon. Il poussa la résolution de l’image au maximum pour la rendre plus nette et lisible mais celle-ci restait désespérément floue. Mac : Je ne crois pas que vous puissiez faire mieux. Nous avions déjà essayé ça pour confondre les deux types qui avaient pénétré chez vous mais la caméra est trop éloignée de votre immeuble ! Danny fit différents arrêts sur image, plusieurs manipulations informatiques avant de finalement se résigner à son échec. Danny : Vous avez raison, je ne peux rien obtenir de mieux. (exaspéré) On ne voit que des ombres sortir de ce putain de fourgon ! Et puis, il n’y a pas que ça ! (montrant sur l’écran) Toute la scène est cachée par ces foutus arbres ! On ne peut que deviner que c’est à ce moment là qu’ils ont embarqué Lindsay ! Mac : Et malheureusement, cette fois-ci on ne pourra pas voir la scène de plus près étant donné qu’elle ne se déroule pas en face du distributeur de billets. Danny, fixant obstinément l’écran : Mais au moins, maintenant, on sait précisément à quel endroit de la rue chercher des indices ! Mac : Oui, c’est sûr. Mac, qui ne lâchait pas Danny des yeux, remarqua le regard obsessionnel qu’il fixait sur l’écran. Danny : Il faut que je réessaie. Et Danny tenta à nouveau d’avoir une image plus nette mais malgré tous ses efforts, il n’y parvint pas. Mac, inquiet : Arrêtez Danny, vous voyez bien que l’image ne peut être améliorée. La technique a ses limites. Mais le jeune homme, obsédé par les images qu’il avait sous les yeux, continua malgré tout. Mac se saisit alors de son bras. Mac : Arrêtez ça et regardez moi Danny !... (Fermement) Regardez-moi ! Danny soupira et ferma quelques instants les yeux avant de tourner la tête vers son supérieur. Mac le libéra alors de son emprise. Mac : Vous n’y êtes pour rien, vous m’entendez ! Et … vous passer ces images en boucle ne sert qu’à vous torturer davantage ! Danny, peiné et agacé : Mais ça s’est passé en bas de chez moi Mac ! Mac : Je sais….mais cela n’aurait rien changé si tout s’était passé ailleurs ! Je vous l’ai dit, il joue avec vous ! Enlevée Lindsay presque sur le seuil de votre porte était très certainement planifié depuis le début. Il sait pertinemment que cela vous fera mal ! Danny ne répondit rien et détourna son regard pour le plonger dans le vide. Bien sûr que cela lui faisait mal. Terriblement mal. Il avait l’impression, à chaque nouvelle avancée de l’enquête, qu’on lui enfonçait toujours plus profondément le couteau qui lui avait poignardait le cœur à l’annonce du viol de Lindsay. Il n’arrivait pas à admettre que tout ce soit déroulé si près de lui sans qu’il s’en aperçoive, sans qu’il n’ait rien fait pour l’empêcher. Il aurait dû sentir que quelque chose se tramait dehors ! Pourquoi n’avait-il rien pressenti ? Mac : …Vous….Vous n’avez rien entendu ? Aucun crissement de pneus, aucun klaxon ? Danny baissa la tête. Danny, secouant la tête négativement essayant de contenir sa peine : Non, …. non, je n’ai rien entendu ! Je n’ai rien remarqué Mac ! Et c’est ça qui est terrible ! (le regardant à nouveau) … La télé …..la télé était allumée chez moi, je regardais la chaîne sportive en attendant Lindsay. Si seulement j’avais entendu quelque chose ! (les yeux brillants, serrant les lèvres pour empêcher sa peine de se déverser) Elle était presqu’arrivée Mac ! Il ne lui restait plus que quelques pas à faire ! Pourquoi ce salop ne s’en est-il pas pris à moi directement ? J'aurais voulu qu'il s'en prenne à moi plutôt qu'à elle ! Mac, fixant Danny dans les yeux, tristement : Danny, je sais que c’est dur à accepter mais….on ne peut rien changer à ce qui s’est passé…… et la meilleure façon de l’aider maintenant, c’est de retrouver les coupables ! Danny acquiesça et se calma Mac : Remontez la bande au moment où le fourgon franchit le carrefour que l’on voit si l'on peut identifier la plaque… quoique j’en doute. Danny, s’exécutant : Et vos doutes se confirment. Aucune plaque ! Mac, après un silence : Je crois que je vais aller poser quelques questions aux Tanglewoods…. Danny : Je viens avec vous ! Mac : Je ne crois pas que ce soit une très bonne idée Danny. J’emmène Kingsley. Danny : Quoi ? Ce type ? Arrêtez Mac ! Il n’est présent dans ce labo que pour faire rapport de mes faits et gestes ! Mac : Justement ! Vous comprenez pourquoi je préfère qu’il vienne et que vous restiez ici. Danny, haussant le ton : Non, je ne comprends pas ! Je ne suis pas d’accord ! Je suis sur l’enquête et il est hors de question que je reste ici à me tourner les pouces ! Mac, haussant le ton également : Vous êtes conscient qu’il y a un risque pour vous là bas ? Je vous rappelle que Sanchez veut vous tuer ! Danny, lui tenant tête : Oui, mais comme vous l’avez si bien dit, il veut jouer et j'ai pas l'impression que son jeu soit fini. Il ne s’attaquera à moi par conséquent que si je suis seul ! Il ne tentera rien si je suis avec vous ! Et puis, quoiqu’il veuille me faire, je doute qu’il tienne à se faire coincer ! Mac soupira puis fixa à nouveau Danny qui le supplia avec force du regard. Danny : Mac ! Ne me laissez pas sur le carreau ! Pas maintenant ! Je vous promets que je ne ferais pas d’esclandre ! Mac, regardant Danny d’un œil très septique : Après votre réaction de tout à l’heure, permettez moi d’en douter. Danny : Je sais que j’ai mal réagi mais … c’était sous le choc de la nouvelle, vous le savez bien. Et vous me connaissez assez pour savoir que je ne ferais rien qui soit préjudiciable à l’enquête ! (avec rage) Je veux les voir croupir en prison pour le restant de leurs jours ! Je ne transgresserais aucune règle ! Je vous le promets. Il soupira. Il allait lui répondre quand son cellulaire se mit à sonner. Il s’en saisit alors et décrocha. Le jeune expert resta immobile, observant Mac. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:41 | |
| Mac : Taylor.
Don marchait dans la rue, allant en direction de son véhicule.
Don : Mac, c’est Flack ! J’ai du nouveau ! Mac, lançant un regard entendu à Danny qui devint très attentif à la conversation : Je vous écoute Don ! Don : J’ai tout vérifié, le passé du propriétaire, du locataire et quoique sans rapport apparent, j’ai même vérifié le nom des clients à qui était destinée la marchandise dans les caisses. Mais rien. Je n’ai absolument rien trouvé ! Mac, surpris : Et vous me dites que vous avez du nouveau ? Don : Oui, parce que ce n’était pas de ce côté qu’il fallait chercher ! Tout ça n’a rien à voir avec ces personnes et je pense avoir compris pourquoi ils ont emmené Lindsay dans cet endroit ! Mac : Expliquez ! Don : En fait, j’étais en train de relire toutes les infos que j’avais recueillies, au cas où je serais passé à côté de quelque chose, quand je me suis attardé sur le numéro de l’entrepôt et là…. je ne savais pas pourquoi mais, ces chiffres me disaient vraiment quelque chose. Mac, intrigué : Quel est ce numéro ? Don : Le 0624 ! Et pour l’explication, je vous préviens, ça va vous paraître dingue ! Mac : Pourquoi ? A quoi correspondent-ils? Don : A une date Mac ! J'en suis certain ! Une date que vous connaissez bien et que Danny connaît bien lui aussi ! Le 24 juin ! Où étions-nous et qu’avons-nous fait le 24 juin dernier Mac ? Mac, commençant à comprendre : Ce jour-là, nous avons libéré Danny qui était retenu en otage par les Tanglewoods dans un entrepôt …
Danny se redressa et croisa les bras, plus qu’intéressé par l’échange qui se déroulait devant lui.
Don : Voilà, tout à fait ! Et c’est aussi le jour où on a fait plusieurs descentes dans les autres entrepôts de c’t’enfoiré de Sonny afin de mettre la main sur sa saloperie de drogue ! (souriant) Je vous avais prévenu que c'était complètement dingue ….surtout qu’en plus, j’imagine mal Sassonne ou le reste de sa clique cogiter à ce genre de truc ! C’est un peu trop bien … « pensé » pour eux. Mais c’est la seule explic… Mac, le coupant, sur un ton assuré : Pour eux peut-être mais pas pour Sanchez. Don, surpris : Quoi ? Pourquoi vous me parlez de lui ? Je sais bien qu’on l’a arrêté aussi ce jour-là mais… justement Mac, je vous rappelle que ce type purge une peine pour perpète à Rickers ! Mac, soupirant : Non Don…. Don, inquiet : Comment ça non ? (s’énervant) Vous allez dire ce qui se passe à la fin ? Mac : Don, Sanchez s’est échappé lors d’un transfert sur Boston. Vous avez dû recevoir il y a peu de temps un avis de recherche à la brigade. Don : Je ne suis plus à la brigade … (fronçant les sourcils) mais alors… c’est lui Mac ? C’est ça ? C’est lui qui a violé Lindsay ? Mac : Oui. Les tests ADN sont formels.
Danny soupira et baissa la tête.
Don, angoissé et rageant : Bordel de merde ! C’est pas vrai ? Pas lui ! Mac, il a déjà tabassé son frère et tué sa meilleure amie ! Danny va jamais encaisser le coup ! Il est au courant ?
Don poussa un soupir d’exaspération.
Mac, regardant Danny : Oui, il sait. Don : Et comment va-t-il ? Il a pris ça comment ? Mac : Du mieux qu’il peut. Don, inquiet et énervé : ça veut dire quoi ça « du mieux qu’il peut » ? Soyez plus clair ! Qu’est-ce qu’il a essayé de faire ? (comprenant le silence insistant de Mac) Il est à côté de vous c’est ça ? Mac : Oui. Don : Ok. J’arrive ! Mac : Non Don, ça ne sert à rien. Nous partons pour le Billy Batts interroger les Tanglewoods qui s’y trouvent. Rejoignez nous là-bas. Don : D’accord je vous y rejoins.
Don raccrocha aussitôt. Mac rangea son portable et s’aperçut que Danny le regardait avec insistance.
Danny, haussant un sourcil : Nous ? Mac : Oui, mais Kingsley nous accompagne également. Danny : Mac, pourquoi voulez-vous que… Mac, fermement : Danny !
Danny fit la moue et soupira d’agacement.
Danny : Très bien.
Le jeune homme se dirigea alors vers la sortie de la pièce.
Danny Je vais sortir le véhicule. Mac : Non ! Vous nous attendez pour ça ! Danny, se retournant, exaspéré : Mac, c’est ridicule, je ne vais pas me sauver ! Mac : Ne discutez pas mes ordres !
Mac s’approcha de lui et plongea son regard déterminé dans le sien.
Mac : Nous sommes bien d’accord ! Aucun dérapage ! Est-ce que c’est clair Danny ? Danny, le fixant dans les yeux : Très clair. Je vous ai promis.
Danny lui paraissait sincère mais il lui était impossible d’en être sûr tellement le jeune homme savait cacher ses émotions et ses intentions quand il le désirait. Mac avait en temps ordinaire la plus grande confiance en son jeune subalterne, mais aujourd’hui, leur situation n’avait plus rien d’ordinaire et les réactions de Danny étaient devenues totalement imprévisibles. Et même s’il le respectait toujours autant et avait pour lui toujours autant d'attachement, Mac ne lui faisait plus confiance de la même manière. Ce n’était pas qu’il se méfiait de lui mais plutôt de cette grande douleur qui lui assombrissait le cœur et que peu d’hommes auraient été capables de supporter sans devenir fou. Car finalement, aussi courageux et fort que semblait l’être Danny, il n’en restait pas moins un homme et qui plus est un homme meurtri. Alors, malgré ses honnêtes efforts pour étouffer sa colère et sa soif de vengeance, Mac craignait que celles-ci ne soient finalement les plus fortes.
Oui, Danny était sincère. Il l’avait été il y a une heure quand il avouait vouloir se venger mais il l’était également maintenant alors qu’il promettait à Mac de ne pas s’emporter face aux Tanglewoods. Il n’avait pas l’intention de lui mentir. Non, pas à lui. Il avait bien trop de respect pour cet homme honnête, droit et bon, qui lui avait accordé sa confiance et qui était bien plus pour lui qu’un simple supérieur. Un véritable ami. Alors, pour ne pas le décevoir, il était vraiment prêt à essayer de refreiner la rage qui l’habitait, de ne pas se laisser submerger par cette colère et cette souffrance qui lui rongeaient les entrailles. Seulement voilà, étant guidé désormais bien plus par ses émotions que par sa raison, il était incapable lui-même de prévoir ses réactions. Il promettait mais pourrait-il tenir sa promesse. Il l’ignorait. Il lut le doute dans les yeux de Mac. Cela le peina mais il comprit.
Mac : Allons chercher Kingsley.
Les deux hommes sortirent de la pièce pour se diriger vers la salle où se trouvait Jack. Mac confia à Sheldon le soin de poursuivre les analyses et ordonna à Kingsley de les accompagner. Celui-ci dévisagea Danny d’un œil suspect et plus méprisant que d’habitude en apprenant qu’il faisait partie lui aussi de l’expédition mais il se garda de faire part de ses objections à Mac. Danny, quant à lui, avait senti que les regards que lui lançait Jack avaient changé. Ils étaient désormais plus sombres et imprégnés de colère. Danny le toisa de la tête aux pieds pour finalement fixer ses yeux dans les siens et soutenir obstinément son regard. Mac mit fin aux hostilités en invitant les deux jeunes hommes à le suivre jusqu’à l’ascenseur. Ce qu’ils firent, sans un mot. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:42 | |
| Chapitre 48 Durant le trajet, Mac avisa Danny et Jack de la découverte de Don. Sanchez avait déciment tout calculé dans le moindre détail. Danny déglutit et une vague d’angoisse déferla soudain en lui quand il réalisa qu’il était effectivement la cible d’un tueur aussi perfectionniste et malin qu’impitoyable. Il orchestrait ses plans avec tant de minutie ! Rien n’était laissé au hasard. Mac avait confié à Danny que lors d’un de ses interrogatoires, Sanchez avait avoué se considérer comme un artiste, un artiste froid qui pousse le vice jusqu’à parfaire son œuvre et qui, une fois achevée, se délecte de sa création. Et malheureusement, Danny était sa dernière œuvre en cours. Jusqu’où pousserait-il son jeu pervers ? Quel torture lui réservait-il encore avant de décider qu’il en avait fini, qu’il s’était assez amusé avec lui, …. avant de décider de lui ôter la vie ? Quand ils arrivèrent à proximité du Billy Batts, ils se garèrent et descendirent de leur véhicule. C’est au moment où ils claquèrent les portières qu’ils virent poindre au bout de la rue la voiture de Don ainsi que deux voitures de patrouille. Le jeune lieutenant de police avait en effet préféré assurer leurs arrières à l’extérieur au cas où les choses tourneraient mal. Les trois experts attendirent donc que Don les rejoigne avant de commencer leur avancée vers le bar. Le jeune homme fut d’abord surpris de voir Jack en compagnie de ses deux amis puis quand il fut assez prêt, il lança à Danny un regard complice pour lui témoigner tout son soutien face aux dures épreuves qu’il traversait mais aussi pour lui faire comprendre que l’incident de la nuit dernière était déjà oublié. Le soleil brillait et une chaleur étouffante s’était emparée à nouveau de la ville en ce jour d’été. Une musique R&B résonnait contre les murs des vieux bâtiments du quartier et des gamins couraient sur les trottoirs. Les quatre policiers scrutèrent la rue pour essayer de découvrir d’où la musique provenait. C’est alors qu’ils aperçurent presque aussitôt à une trentaine de mètres de là, un regroupement de deux 4*4 autour desquelles traînaient une bande de jeunes qui fumaient, buvaient et dansaient. L’un d’eux étaient torse nu et laissé clairement apparaître sa marque d’appartenance aux Tanglewoods. Mac : On va se séparer. Moi et Danny allons interroger les types du bar et vous deux, (désignant les jeunes dans la rue) vous vous chargez de ces jeunes. Don : Ok. Pas de problème Mac. Les deux jeunes experts acquiescèrent en silence puis ils se séparèrent. Don et Jack arrivèrent très vite au niveau du regroupement de jeunes. Don sortit immédiatement sa plaque de police qu’il exhiba aux yeux de ceux qui le dévisageaient. Don, souriant, montrant sa plaque : Salut les gars ! ça roule on dirait ! Jeune 1, nonchalamment : Qu’est-ce que vous voulez ? Jack : Et bien, déjà si vous commenciez par baisser la musique, on apprécierait ! Jeune 2 : Pourquoi ? Y a une loi qui interdit d’écouter de la zik maintenant ? Jack : Non, mais je doute que tous les voisins soient ravis que vous leur cassiez les tympans. Jeune 2, regardant les passants autour de lui, souriant : J’vois personne qui se plaint. Don, s’énervant : Te fais pas plus prier, éteins moi ça tout de suite qu’on entende clairement ta jolie voix ! Le jeune homme s’exécuta en soupirant. Don : Ben voilà ! Et maintenant qu’on a votre attention, on a quelques questions à vous poser ! Pendant ce temps, Mac et Danny arrivèrent à l’entrée du bar. Danny s’arrêta et souffla. Mac fronça les sourcils et lui adressa un regard de mise en garde. Danny : Oui, je sais Mac. Zen ! Ils pénétrèrent alors dans l’établissement. Des hommes étaient attablés sirotant une bière, d’autres étaient au bar déblatérant des inepties et d’autres encore, un peu plus jeunes, jouaient au jeu de palets. Tous braquèrent un regard malsain sur les scientifiques quand ils apparurent dans l’entrée. Les deux experts commençaient à peine à s’avancer vers le comptoir qu’un homme qui était dans le fond de la salle s’ approcha d’eux. Mac le reconnut aussitôt. Il s’agissait de Hugo Alvarez, membre des Tanglewoods qu’il avait déjà interrogé avec Ellen Morgan au sujet du meurtre de Roberto Rodriguez. Alvarez, souriant : Lieutenant Taylor ! Dites donc, on vous voit souvent traîné dans le coin en ce moment ! Mac : Oui, les Tanglewoods font beaucoup parler d’eux ces temps-ci. Un peu trop à mon goût. Alvarez, souriant : Vous n’avez pas emmené votre charmante collègue ? Dommage. (Jetant un coup d’œil sur Danny) Par contre vous avez changé de chien de garde à ce que je vois. Il est pas sensé être en taule pour avoir buté mon pote celui-là ! Danny, sèchement : Je n’ai jamais buté qui que ce soit ! Et puis d’ailleurs, comment tu me connais ? Je t’ai jamais vu moi ! Alvarez : Je connaissais Louie alors normal qu’il m’ait parlé de son frangin et puis il a dû me montrer une photo. … Mais alors si t’es dehors ? (à Mac) Je suppose que vous avez coincé le coupable ? Mac : Arrêtons ce jeu là, je pense que vous avez toujours su qui avait tué Roberto. Alvarez, sur un ton menaçant : J’aime pas beaucoup vos insinuations Lieutenant Taylor ! Vous avez des preuves de ce que vous avancez ? Mac : Pas pour l’instant, mais on y travaille. Alvarez : Alors bon courage, vous ne trouverez rien. Et puis comment j’aurais su ça ? Mac : Parce que ce sont deux Tanglewoods qui l’ont tué et que vous avez l’air d’être au courant de beaucoup de choses par ici. Alvarez, riant : Deux d’entre nous auraient fait la peau à Roberto ? Et pour quelle raison ? Danny : Des différends dans une famille, ça existe ! Alvarez : Et c’est donc eux que vous cherchez ? Mac : Non, on les a trouvés…. Mais bizarrement, ils étaient morts, exécutés chacun d’une balle dans la tête, vous voyez, genre méthode mafia, celle que Sonny affectionne tant ! (lui tendant les photos des deux cadavres) Vous les reconnaissez ? Alvarez, prenant les photos : Ouais, c’est Luigi et Eliot. Danny fronçant les sourcils et croisant les bras : C’est fou comme leur mort a l’air de te toucher ! Alvarez (Regardant Danny) : C’était deux p’tits cons. (souriant et défiant Danny du regard) Y a des pommes pourries dans toutes les familles ! (A Mac) Et donc, si vous les avez trouvé, qu’est-ce que vous venez foutre ici ? Mac : On veut mettre la main sur leur meurtrier et tout laisse penser qu’il s’agit d’un règlement de compte perpétré par un professionnel. Alvarez : Et alors ? Je vois pas le rapport avec nous ? Mac, haussant le ton pour que tout le monde entende : Ricardo Sanchez, ça vous dit quelque chose ? Alvarez, très calmement en fixant Mac dans les yeux : Connais pas. (voyant Mac scruter les hommes du bar) Et personne connaît ici. Danny, lançant un rire d’agacement : Tu connais pas ? Tu te fous de nous là ? T’étais pourtant bien pote avec Roberto ? Il est sorti avec sa sœur, Cécilia. Tu vas peut-être me dire que tu la connaissais pas, elle non plus ? Alvarez : Si, bien sûr que je connaissais Cécilia mais (souriant perversement en regardant Danny) j’ai jamais compté et regardé tous les mecs avec qui elle s’envoyait en l’air… et dieu sait qu’y en avait ! Mac regarda furtivement Danny. Celui-ci serra les dents et les poings en fixant Alvarez dans les yeux. Il ne supportait pas de l’entendre parler de Cécilia comme une vulgaire prostitué mais il se retint de lui répondre. Son regard fut ensuite attiré par une marque que l’homme semblait avoir au cou : des griffures. Danny fronça les sourcils. Alvarez : Alors si vous n’avez plus de questions, vous pouvez dégager. Alvarez se gratta le haut du bras droit. Celui-ci le démangeait. Son geste souleva légèrement la manche de son T-shirt et révéla la présence d’une sorte de patch collé sur sa peau. Mac le remarqua immédiatement. Mac, regardant le patch, intrigué: Vous essayez d’arrêter de fumer ? Danny fixa soudain lui aussi le Patch et son visage se décomposa. Alvarez, regardant son patch que Mac fixait: Ouais, c’est mon doc qui me l’a conseillé, il paraît que c’est mauvais pour ma santé, (désignant le patch) mais je déteste ces trucs ! Le cœur de Danny se mit à battre fortement dans sa poitrine, son sang à bouillonner dans ses veines. Danny, fustigeant Alvarez du regard mais essayant de contenir sa colère : Et on peut savoir comment tu t’es fait ça ? (désignant du doigt ses griffures dans le cou) Ces griffures dans le cou ! Alvarez, passant lentement sa main dans son cou : Ah ça ? (regardant Danny en souriant) C’est la trace d’un excellent souvenir. Danny, le fixant toujours dans les yeux : Tu m’as pas répondu ! Comment tu t’es fais ça ? Alvarez, accrochant le regard de Danny, avec un sourire sadique sur les lèvres : C’est ma gonzesse. Au pieu, elle est terrible (s’humectant les lèvres) c’est une vraie tigresse (d’une voix pleine de perversité) mais j’aime ça ! Danny serra plus fort ses poings. La colère commençait à déformer les traits de son visage. Sa respiration devint plus rapide et profonde. Mac jeta un œil sur lui et comprit qu’il était à la limite de craquer. Commençant à s’inquiéter de la tournure que prenaient les événements, il tenta de calmer le jeu. Mac, haussant le ton : ça suffit, arrêtez ! Alvarez, le défiant clairement du regard, n’ayant que faire des dire de Mac : T’aimes pas ça avec la tienne Messer ? Ça en était trop. Danny céda brusquement à la colère qui s’était emparée de lui progressivement et attrapa Alvarez par le col de son T-shirt pour le pousser violemment contre le bar. Les bouteilles et les verres volèrent et se brisèrent en mille éclats sur le sol. Alvarez, surpris par cette réaction vive ne put contrer son attaque. D’autres hommes se levèrent rapidement, sortant des lames de couteau de leur poche ou manche. Danny, rageant : Fils de pute ! C’est toi qui lui as fait ça ! Mac dut prendre très rapidement les choses en main pour éviter que la situation ne dégénère totalement. Il se précipita sur Danny avant que les autres membres du gang présents dans le bar n’interviennent. Le jeune expert, fou de rage, s’apprêtait à asséner un coup percutant à Alvarez quand son bras fut retenu fermement par Mac. Celui-ci le tira en arrière pour le séparer d’Alvarez et essayer de le maîtriser. Danny, hurlant, se débattant et fustigeant Alvarez : Lâchez-moi Mac ! J’vais lui régler son compte à c’e salopard ! Mac, hurlant, le tenant toujours : Non Danny ! Calmez –vous ! Alvarez se releva, furieux de s’être ainsi fait avoir par surprise. Mac, tout en essayant de maintenir Danny hors de la portée d’Alvarez, surveilla les hommes autour d’eux qui se faisaient de plus en plus menaçants. Alvarez, furieux : Qu’est-ce qui lui prend à c' taré ? T’es bien comme ton frangin tiens ! Et de quoi tu m’accuses au juste ?..... (Voulant narguer Danny à nouveau) D’aimer baiser ? Danny eut une nouvelle fois envie de foncer sur Alvarez, et essaya de se dégager de l’emprise de Mac mais ce fut sans succès. Mac, en colère : Bon dieu Danny calmez-vous ! (fustigeant Alvarez) Et vous ça suffit ! N’en rajoutez pas ! Alvarez : Je vous conseille de vous casser avant que je n’ai vraiment envie de m’occuper de lui ! Mac : Et moi je vous conseille de dire à vos hommes de rester là où ils sont. Nous ne sommes pas seuls ! D’autres flics sont dehors ! Alvarez n’eut besoin que de faire un léger signe de main pour que les membres du gang rangent leurs armes et que ceux qui avaient bloqué la sortie la dégagent. Sentant que Danny reprenait peu à peu le contrôle de lui-même, Mac desserra légèrement son emprise sans pour autant le lâcher totalement. Le jeune homme ne pouvait détacher son regard empli de haine d’Alvarez. Mac, le tirant à l’extérieur : Allez, venez Danny. Faut pas traîner ici. Alvarez : Vous avez raison, cassez-vous vite fait ! Mac et Danny se dirigèrent vers la sortie. Don et Jack, ayant remarqué que quelque chose ne tournait pas rond du côté du bar accoururent à leur rencontre. Danny, le pointant du doigt, tout en sortant du bar : Tu perds rien pour attendre ! J’te coincerais et j’te ferais ravaler ton putain de sourire ! Alvarez et d’autres membres du gang s’avancèrent également à l’extérieur. Alvarez, souriant : Oh ! C’est vrai ? Arrête, tu me fais peur là ! En tout cas, je vous préviens, c’est plus la peine de foutre les pieds ici sans mandat ! Capishe ! Et sur ces mots, Alvarez cracha aux pieds des deux scientifiques, se détourna d’eux et rentra dans le bar avec sa meute. Mac et Danny fixèrent aussitôt le sol ou plutôt le cracha à leurs pieds. Ils étaient partagés entre l’incrédulité et la satisfaction de ce qu’ils avaient sous les yeux. Les deux hommes se regardèrent sans dire le moindre mot. Chacun avait compris ce que l’autre pensait. Mac sortit alors un coton-tige de sa poche et s’accroupit pour faire un prélèvement sur le cracha. Don, inquiet : Qu’est-ce qui s’est passé ? Danny, souriant : Monsieur du con nous a gentiment offert son ADN ! Don, souriant : C’est pas vrai ! C’est cool ça ! Jack : Et vous pensez qu’il y est pour quelque chose dans le viol ? Mac, se relevant : Oui, sans aucun doute. Danny : Il a des traces de griffures dans le cou et un patch anti-tabac sur le bras. Don : Alors faudra pas qu’on oublie de le remercier quand on viendra lui passer les menottes. Jack, intrigué : Et…. On peut savoir ce qui s’est passé … exactement ….dans ce bar ? Mac tourna la tête vers Danny et lui lança un regard de mécontentement. Mac : Nous en reparlerons au labo, n’est-ce pas Danny ? Danny acquiesça soupira et baissa les yeux. Jack lui jeta alors un regard froid. Danny avait sûrement une fois de plus dérapé et Kingsley rageait intérieurement de ne pas avoir été présent pour en témoigner. Mac : Ne traînons pas ici pour l’instant. L’endroit n’est pas sûr. (En se dirigeant vers leurs véhicules) Vous avez obtenu quelque chose de ces gamins ? Jack : Non, rien. Ils ont passé leur temps à contourner nos questions. Don : De toute façon, même s’ils savaient quoique ce soit, ils ne nous diraient rien. Mac : Ok, on se rejoint au labo. Don : Très bien. Ils se séparèrent alors pour reprendre chacun leur véhicule et quittèrent Yonkers. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:42 | |
| Chapitre 49 Après un trajet d’une vingtaine de minutes, les trois experts et le détective franchirent enfin les portes de l’ascenseur du 38ème étage des locaux de la police scientifique. Mac avait le visage fermé. Il savait qu’il allait être dans l’obligation d’avoir une discussion plus que sérieuse et déplaisante avec son jeune collègue et cela ne le ravissait pas. C’est alors que le portable de Don se mit à retentir. Celui-ci s’éloigna pour répondre à l’appel pendant que Mac distribua ses directives. Mac : Kingsley, allez rejoindre Hawkes. Jack acquiesça et jeta un regard froid et antipathique à son jeune homologue scientifique avant de se diriger vers la salle où se trouvait Hawkes. Bien que ni Mac ni Danny n’avaient fait allusion durant le trajet à ce qui s’était passé dans le bar, Kingsley n’eut aucun mal à l’imaginer. Il ne faisait aucun doute pour lui que Messer avait franchi la ligne une fois de plus mettant en avant son comportement dangereux et manquant probablement de faire capoter toute l’enquête. Il rageait que Mac le tienne intentionnellement à l’écart de la discussion qui allait s’ensuivre car il craignait que celui-ci ne le sanctionne guère. Mac, sèchement : Quant à vous Danny, vous me suivez dans mon bureau ! Danny soupira, acquiesça en silence et le suivit. Une fois dans la pièce, Mac passa de l’autre côté de son bureau et se retourna vers Danny pour le fixer dans les yeux, affichant clairement son mécontentement. Mac : Fermez la porte. Danny s’humecta les lèvres, baissa les yeux et s’exécuta avant de faire face à nouveau à Mac. Il lui était très aisé de ressentir l’horrible tension qui avait subitement envahi la pièce et qui commençait à l’oppresser. Mac était furieux contre lui et n’avait pas l’intention de s’en cacher. Le jeune homme commença alors à craindre les conséquences de son emportement dans le bar. Mac était un ami mais il était aussi son patron et il savait qu’en tant que tel il se devait de réagir fermement face à de tels débordements de comportement. Danny : Mac, je sais que… Mac, sèchement : Asseyez-vous. Inquiet et un peu surpris par le ton très autoritaire de Mac, Danny resta un moment debout à l’observer. Mac : Asseyez-vous ! Danny déglutit anxieusement et s’assit. Mac, debout les mains appuyées sur le bureau : Vous n’avez pas tenu votre engagement ! Danny : Je sais … je suis désolé Mac. Mac, sèchement : Vous êtes désolé ? Réjouissez vous que Kinsley n’était pas dans ce bar avec nous ! Et même déjà là, il se doute de quelque chose et il en fera très probablement rapport au procureur ! Danny, haussant le ton : Vous connaissiez les raisons de sa présence ici alors pourquoi l’avoir emmené avec nous ? Mac : Je vous demande pardon ? Dois-je vous rappeler que si je le tenais à l’écart de toute investigation, l’enquête nous serait aussitôt retirée ! Danny, d’un air désolé : Oui …. je sais….je n’ai pas oublié …. mais Mac,… j’ai pas vraiment réfléchi quand j’ai agi… Mac : Et c’est bien ce que je vous reproche Danny ! Regardez la vérité en face ! Vous n’êtes plus capable de réfléchir ! Cette affaire vous touche de trop près et vous laissez assombrir votre raisonnement et votre attitude par vos sentiments ! Danny, se levant de sa chaise : Non, vous vous trompez. Je suis tout à fait lucide sur cette enquête, et je suis parvenu jusque là à mettre de côté mes sentiments, c’est juste que, ….. (Haussant le ton, les yeux brillants) enfin quoi Mac, vous l’avez bien entendu comme moi ! Il nous parlait ouvertement de sa participation au viol de Lindsay ! Mac, furieux : Oui ! Oui je sais ! Moi aussi j’ai entendu, et moi aussi j’ai eu envie de lui foutre mon poing dans la figure ! Croyez-moi ! La différence entre nous deux, c' est que je ne suis pas passé aux actes, … vous si ! Danny, paniqué à l’idée que Mac le mette à l’écart : Je vais me contrôler désormais ! Je ne recommencerais plus ! Je vous le jure ! Mac : Non Danny, c’est trop tard, vous m’avez déjà promis et j’ai commis l’erreur de vous faire confiance. Sur le coup, Mac ne pesa pas réellement le poids de ses paroles mais celles-ci eurent l’effet immédiat d’une claque très douloureuse sur le jeune expert. Danny soupira, se pinça les lèvres et baissa la tête. Ces mots, il redoutait plus que tout de les entendre un jour. Il s’était tellement battu pour gagner son estime, tellement donné corps et âme à son métier pour obtenir sa confiance et cette simple phrase lui déchira le cœur ! Danny venait de le décevoir, de perdre sa confiance durement acquise. Il en était conscient et il eut soudain l’impression que tout lui filait entre les doigts, que tous ses efforts venaient en l’espace d’un instant d’être réduits à néant. Il lui fallait tout recommencer. Mac : Avez-vous seulement idée des conséquences que cela aurait pu entraîner si je ne vous avais pas retenu ? Non seulement, la situation aurait pu gravement dégénérer avec les autres membres du gang, nous mettant en danger, mais en plus, vous lui auriez offert sur un plateau des arguments pour sa défense au procès ! Danny, relevant la tête : Et si je n’étais pas intervenu, on n’aurait aucune preuve contre lui à l’heure qu’il est ! Mac : Ne jouez pas à ça avec moi Danny, vous avez eu tord et vous le savez ! Nous aurions trouvé un autre moyen de le confondre ! Danny leva les yeux au ciel. Danny, les yeux brillants : Mac …. J’ai eu tord c’est vrai. J’ai cédé un peu trop facilement à la colère et je n’aurais pas dû mais ….. je vous en supplie, ne me retirez pas de l’affaire ! C’est Lindsay Mac ! Je refuse d’être mis sur la touche ! Non, vous ne pouvez pas me faire ça ! Mac : Je suis désolé Danny mais vous ne me laissez pas le choix ! Vous n’irez plus enquêter sur le terrain jusqu’à nouvel ordre et vous ne procèderez à aucun interrogatoire des suspects ! Danny baissa la tête à nouveau en soupirant douloureusement. Il était inévitable que Mac prenne des sanctions à son égard, sous peine d’être accuser de laxisme. Mais le retirer de l’enquête ! Comment pouvait-il lui faire une chose pareille ? Il savait pourtant combien Lindsay était importante à ses yeux , combien il souhaitait être utile et participer à l’arrestation des coupables ! Danny se sentait terriblement responsable du viol de Lindsay et par sa décision, Mac le rendait impuissant face aux événements, lui ôtant tout pouvoir de se racheter. Mac : …. Mais je ne vous retire pas de l'affaire. Danny releva subitement la tête, une étincelle d’espoir dans le regard. Mac : Vous vous cantonnerez au travail de laboratoire avec Hawkes et serez donc informé de l’évolution de l’enquête. Danny, soulagé de ne pas être mis définitivement hors course : Ok. Je ferai comme vous voudrez Mac. Merci. Mac : Et j’ai une autre exigence. Danny, fronça les sourcils : Laquelle ? Mac : Désormais, vous ne vous déplacerez plus en dehors du labo sans la présence de Don ou la mienne ! Danny : On jouait déjà plus ou moins à ce jeu là non ? Mac : Alors disons que maintenant les règles sont clairement établies. Danny , le fixant dans les yeux, déterminé : Soyez franc ! De quoi avez vous peur exactement Mac ? Que Sanchez s'en prenne à moi ... ou que je le trouve et que je le flingue ? .... Vous m'en pensez vraiment capable ? Mac soupira, déglutit et ne put répondre à Danny qu'en lui lançant un regard des plus explicites. Oui, rongé par la douleur comme il l'était en ce moment, il l'en pensait capable même s'il espérait au fond de lui avoir tord. Danny en fut une fois de plus blessé. Mac ne croyait décidément plus en lui. Fallait-il qu'il lui en veuille pour ça ? Non. Danny savait que Mac avait raison de douter de lui. Il sentait lui-même que la souffrance qui enveloppait son coeur pouvait lui enlever toute maîtrise de ses actes. Il en avait eu la preuve dans le bar. Pourtant, il avait essayé de lutter contre ce feu intérieur mais bien en vain. Danny tenta alors de dissimuler sa déception derrière un ton froid et distant. Danny , sèchement : J'ai compris.... Entendu … Même si cela ne me plaît pas, je me plierai à ces règles de chaperonnage …..mais…..je voudrais en échange que vous acceptiez juste une chose… Mac, fronçant les sourcils : Je vous écoute ? Danny , froidement : Ok, je ne pourrais pas participer à l’interrogatoire d’Alvarez quand nous aurons la preuve de son implication mais … je vous demande de m’accorder de pouvoir y assister. Mac soupira, prenant le temps de la réflexion. Il se demanda à nouveau s’il allait prendre la bonne décision. Danny , haussant légèrement le ton : Mac…. Que voulez vous que je fasse derrière une vitre dans un bâtiment rempli de flics ! Mac : Très bien. Je vous l’accorde. Danny, soulagé : Merci……(froidement) Je peux y aller ? Mac : Oui. Nous en avons fini. Danny, le regard sombre, se détourna de son patron pour se diriger vers la sortie. Mac eut le cœur serré de le voir ainsi affligé par ses propos malgré la concession qu’il venait de lui faire, et prit soudainement conscience que ses paroles l’avait profondément blessé. Il n’avait jamais autant ressenti que ce jour-là combien son rôle de chef pouvait être ingrat et pénible. Il n’avait pas souhaité lui faire de mal mais comment aurait-il pu faire autrement ? Danny ne lui avait pas laissé le choix. Il fallait que le jeune expert se reprenne coûte que coûte. Il était absolument impensable de le laisser se faire justice, impensable qu’il puisse finir au fond d’une cellule ou même pire, … sur une des tables de la morgue …. Cette idée fit tressaillir Mac. Pour éviter que cela ne se produise, il était prêt à se mettre encore au travers de sa route, il était prêt à agir contre lui pour le protéger de lui-même et de Sanchez. Mac était très inquiet. Le Danny qu’il connaissait semblait s’éloigner peu à peu, sombrant dans les méandres de la souffrance qu’engendrent la culpabilité et le désir de vengeance. Mac soupira tristement en le regardant ouvrir la porte et ne put finalement se résoudre à le laisser quitter la pièce sans lui adresser quelques mots de soutien. Mac : Danny ! Le jeune homme se retourna. La tristesse et la froideur qui emplissaient ses yeux atteignirent Mac en plein cœur. Mac : En tant que patron et flic, je vous condamne … mais en tant qu’ami, …. je vous comprends. … Je sais que vous vivez des moments extrêmement pénibles et sachez que vous pouvez toujours comptez sur moi. Danny lui envoya un regard reconnaissant puis il baissa les yeux et quitta le bureau. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:43 | |
| A peine Danny était-il sorti du bureau que Don frappa à la porte. Mac était assis dans son fauteuil et se passait les mains sur le visage. Quand il entendit toquer sur la porte en verre, il y jeta un œil et fit signe à Don d’entrer.
Don, entrant, inquiet : ça va Mac ? Mac : Oui, ça va. Don : Et Danny ? Il n’avait pas l’air dans son assiette quand il est sorti d’ici. Mais qu’est-ce qui s’est passé là bas Mac ? Mac : Alvarez l’a provoqué en lui parlant du viol de Lindsay par sous-entendu. Don : Le salop ! Et alors ? Mac, soupirant : Et Danny a répondu à sa provocation. Il l’a violemment attrapé pour le projeter sur le bar. (Regardant dans le vide, se remémorant le moment en question) Vous auriez dû voir la haine dans ses yeux Don…. et la hargne qu’il avait contre Alvarez ! Je ne l’avais encore jamais vu comme ça. Si je ne l’avais pas stoppé, je ne sais pas jusqu’où il aurait été capable d’aller. Don : Non Mac. Il ne serait pas allé au-delà de quelques coups ! Mac : Vous en êtes si sûr ? Don, sèchement : Bien sûr que oui ! Danny n’est pas un assassin et vous le savez ! Mac : Oui je le sais, je n'ai pas dit ça, mais Sanchez cherche à le pousser à bout. C’est sa façon de procéder. Il est méthodique et particulièrement impitoyable. Tout a été minutieusement calculé. Il veut anéantir Danny avant de finalement le tuer quand il estimera s’être assez…amusé ! Il a déjà plusieurs crimes de ce genre à son actif ! Don , stupéfait : Il s’amuse ? Vous voulez dire que tout ça n’est qu’un jeu pour cet enfoiré ? ça fait partie de son jeu le message avec le numéro de l’entrepôt ? Mac : Tout à fait. C'est un jeu pervers dont Danny est la cible. Et … je le sens de plus en plus instable. Ce midi, quand il a appris pour Sanchez, je vous assure qu’il a été on ne peut plus clair sur ses intentions. Et tout à l’heure, la situation était vraiment limite. En agissant de la sorte, il aurait pu se faire tuer ! Il essaie Don mais il n’arrive plus à analyser clairement les situations de danger potentiel ni à se maîtriser ! Don : Et vous ne l’avez quand même pas écarté de l’affaire ? Mac : Non. Mais je ne l’ai fait que pour pouvoir le surveiller. C’est le seul moyen que nous ayons encore de le contrôler un temps soit peu. Par contre, je lui ai formellement interdit toute sortie sur le terrain et je ne veux pas non plus qu’il interroge les suspects de cette affaire ! Cela tournerait très vite au pugilat ! Il reste ici et il sait qu’il ne doit se déplacer en dehors du labo qu’avec vous ou moi ! Don, surpris : Il a été d’accord avec ça ? Mac : Je ne lui laisse pas le choix ! Mais il a quand même insisté pour pouvoir être présent lors de l’interrogatoire d’Alvarez si les résultats ADN nous permettent de l’arrêter. Don : Et ? Mac : Je l’y ai autorisé … mais il ne devra en aucun cas pénétrer dans la salle d’interrogatoire ! Don : Ok, c’est noté. Mac : Et vous vouliez me voir pour ?? Don : Oui, j’ai reçu un appel du central. Un fourgon correspondant à la description de celui de la vidéo a été retrouvé carbonisé dans un terrain vague. Kaile est déjà sur place, elle vous attend. Mac, se levant : Très bien. J’y vais immédiatement. …. Don, vous restez avec Danny et vous ne le lâchez pas d’une semelle ! L’un de nous deux doit toujours garder un œil sur lui. Et puis, on ne sait pas où est Sanchez et ce qu’il prépare ! Si vous devez sortir du labo, soyez extrêmement prudent ! Don : Pas de problème Mac. Faites-moi confiance. Je serai comme son ombre et on sera pudent.
*************************************************************
Quand il rejoignit Sheldon dans une des salles du labo, Danny fut étonné de l’y trouver seul. Le scientifique était en train d’analyser une substance au microscope.
Danny : Salut Sheld ! Monsieur « Je lèche les bottes du proc » n’est pas là ? Sheldon, levant son nez du microscope, souriant un peu surpris : Oulla ! T’as pas l’air de porter Kingsley dans ton cœur toi ! Danny : Non, pas vraiment. Alors il est passé où ? Sheldon : Parti porter l’échantillon que Mac a prélevé à l’analyse ADN.
Danny enleva ses lunettes quelques secondes pour passer les mains sur son visage cerné et se frotter les yeux. Ceux-ci étaient rougis par la fatigue et le picotaient.
Sheldon : Tu devrais aller te reposer un peu Danny. Ça fait plus de trente heures que t’es debout et que t’as pas dormi ! Danny : Et toi ? T’as dormi ? Sheldon : Oui, justement. Quatre heures tout à l’heure. Tu devrais y songer toi aussi. Danny : Je vais bien Sheld. Ça ira. Sheldon : Tu rigoles ? T’as vu ta tête vieux ? T’es claqué ! T’arrive à peine à garder les yeux ouverts ! T’as besoin de sommeil ! Et c’est le médecin qui te parle là ! Tu sais que la fatigue décuple l’agressivité. Danny, sèchement : Qu’est-ce que t’as raconté Kingsley au juste ? Sheldon : Rien du tout, ….. enfin, … il m’a juste dit que t’étais dans le bureau de Mac et que vous aviez deux trois choses à régler. (Remarquant soudain la mine déconfite de son ami) ça s‘est mal passé ? Danny : Disons que … je suis prié de te tenir compagnie jusqu’à nouvel ordre. Sheldon, souriant : Et t’as fait quoi pour mériter l’horrible châtiment d'être coincé avec moi ?
Danny laissa s’échapper un sourire avant de redevenir plus sérieux pour répondre à son ami.
Danny, le regard fuyant : Je me suis …un peu emporté. Sheldon, haussant les sourcils : Un peu ? Danny, relevant les yeux : Ok. Un peu beaucoup ….. mais ce salopard l’avait mérité ! Sheldon, compréhensif : J’en doute pas. Danny : C’était l’un des deux complices du viol de Lindsay ! (les yeux devenant brillants) J’ai pas supporté ….. de l’avoir en face de moi …..et qu’il fasse allusion à elle de cette façon..
Danny souffla pour éviter de se laisser submerger par l’émotion.
Sheldon : Je comprends. Danny : Tu as eu de ses nouvelles ? Sheldon soupirant : Oui. Stella a appelé tout à l’heure. Danny : Et alors ? Sheldon : Elle dormait. Elle a eu du mal à trouver le sommeil. Stella a dû lui donner un calmant. Danny : C’est de ma faute. J’aurais pas dû aller la voir ce matin. Sheldon : Mais non Danny, t’y es pour rien. Après ce qui lui est arrivé, c’est normal qu’elle ait du mal à s'endormir.
Danny baissa la tête et soupira. Ne voulant se confier davantage, il changea de sujet.
Danny : Tu fais quoi ? Sheldon : Je répertorie et analyse tout ce que j’ai trouvé sur les vêtements de Linds. Danny : Et alors t’as du nouveau ? Sheldon : Pas pour l’instant. J’ai juste trouvé une minuscule trace de maquillage. Mais c’est le sien.
Jack, entrant dans la pièce : ça y est. J’ai apporté l’échantillon à l’analyse ADN. (à Danny) Alors ? Cette discussion avec Taylor ? Danny, sourire sarcastique sur les lèvres : ça vous réjouit hein quand je suis dans la merde ! Jack : Je ne vois pas pourquoi ça me réjouirait. Et puis vous vous y êtes mis tout seul, dans la merde, comme un grand garçon ! C’est bien ce que vous m’avez dit tout à l’heure non ?
En les observant Sheldon fut frappé de constater à quel point les deux hommes semblaient se détester mais il se demanda un instant si Kingsley n’était pas tout simplement inconscient de s’attaquer à Danny de la sorte, connaissant son état de nervosité et de fatigue.
Danny, en colère, se déplaçant vers Kingsley : Parce que vous pensez réellement que j’ai cherché tout ce qui est arrivé ? Que tout ça (montrant les affaires de Lindsay sur la table) je l’ai voulu ?
Danny se trouvait maintenant en face de Jack. Remarquant les regards haineux que s’échangeaient les deux hommes, Sheldon, inquiet, décida de tenter de désamorcer la situation avant qu’elle ne s’envenime davantage. Il s’avança à son tour vers eux.
Jack , sèchement : Peut-être pas voulu, mais…. Sheldon, les regardant chacun leur tour : Allons les gars. Restez zen, d’accord ? On n’est pas sur un ring ici. C’est un laboratoire. Danny, levant une main vers Sheldon sans quitter du regard Jack, furieux : Attends Sheld, laisse le lieutenant "la fouine" aller au bout de sa pensée ! ça m’intéresse !
C’est alors que Mac et Don firent leur apparition dans le chambranle de la porte. Ils remarquèrent aussitôt la tension qui régnait dans la pièce.
Mac : Un problème ?
Jusqu’à ce que Mac prenne la parole, les trois experts n’avaient pas remarqué sa présence. Sheldon regarda Mac puis les deux hommes qui se défiaient.
Sheldon, posant un regard insistant sur Danny et Jack : Non Mac, il n’y a pas de problème. N’est-ce pas ? Mac , fronçant les sourcils : Danny ?
Danny prit une profonde respiration pour se calmer et leva les mains en signe d’arrêt des hostilités sans lancer le moindre regard vers Mac qui lui, au contraire, ne le quittait pas des yeux. Le jeune expert s’éloigna alors de Kingsley pour aller reprendre sa place sur une chaise derrière la paillasse où étaient étalés les vêtements de Lindsay. Jack soupira à son tour pour apaiser sa colère et se tourna vers Mac.
Mac, soulagé de la fin de la crise : Bien. …. Le fourgon ayant servi à l’enlèvement de Lindsay a été retrouvé.
Danny leva soudainement les yeux vers Mac.
Mac : Kingsley, vous venez avec moi.
Mac plongea alors son regard dans celui de Danny pour juger de sa réaction. Celui-ci soutint son regard et serra les dents, frustré de ne pas pouvoir participer aux recherches concernant le fourgon mais aussi furieux de voir Mac emmener Kingsley à sa place.
Mac soupira puis se retourna et sortit de la pièce suivi de Kingsley, laissant Don, seul, debout, à l’entrée de la salle. Cela surprit Sheldon.
Sheldon : Tu ne vas pas avec eux ?
Danny regarda Don et laissa s’échapper un rire avant de porter son attention sur Sheldon.
Danny, sur un ton sarcastique : Mais non voyons ! ... Don reste avec nous Sheld ! (désignant Don d’un geste de la main) Je te présente mon nouveau garde du corps ou plutôt … (fixant Don dans les yeux) ma nouvelle nounou !
Don soupira en roulant des yeux.
Don : Je sais que ça te plait pas Danny, mais Mac a raison, c’est plus prudent. Danny : De toute façon j’ai pas vraiment le choix ! Autant que je m’y fasse ! Don : C’est que tu deviendrais raisonnable ? Incroyable ! Sheldon : Non, pas si raisonnable que ça. Monsieur ne veut pas aller dormir. Don , sur un ton amusé : Oh ! C’est pas bien ça Danny ! C’est vrai, tu devrais aller te reposer un peu. T’as une tronche à faire peur ! Danny : Mais j’ai pas le souvenir que t’ais pris une pause toi non plus ! Don, souriant : Oui, mais moi je n’ai pas failli me noyer dans les eaux glaciales d’un tunnel, je n’ai pas eu d’accident de voiture, et je n’ai pas reçu de coups par des enfoirés racistes ni passé vingt heures dans une cellule ! Sheldon, souriant : Ce que Don essaie de te dire, dans son langage, c’est que son corps est sûrement moins usé que le tien !
Un large sourire vint éclairer le visage exténué du jeune expert alors qu’il s’adossa complètement sur le dossier de sa chaise, passant ses mains derrière la nuque.
Danny, les yeux presque mi-clos : Si vous vous y mettez à deux ! Alors là, je crois que je vais être obligé de déclarer forfait !
Sheldon : Ah ben tu vois Don, le bambin dont t’as la charge est docile finalement ! Don : Ouais. C’est vrai. Allez les gars, la nounou vous offre un café avant de mettre son bambin à la sieste !
Sur ce quoi les trois hommes rirent et se dirigèrent vers la salle de repos.
A peine arrivé, Danny s’affala dans le canapé de la pièce, tandis que Don et Sheldon se précipitèrent sur la machine à café.
Don, devant la machine : Tu veux quoi Danny ? Danny : Café long non sucré. Don : Ok.
Mais alors que Don venait de faire glisser une pièce dans la machine, celle-ci resta bloquée. Sheldon, connaissant la bête et ses caprices, aida le jeune policier à faire descendre la pièce pour pouvoir enfin obtenir les gobelets de café. Quand ils eurent enfin terminé de se battre contre ce monstre rutilant distributeur de caféine, ils se tournèrent vers Danny pour lui tendre son gobelet fumant mais, quelle ne fut pas leur surprise de s’apercevoir qu’il s’était déjà laissé happer par le sommeil . Danny était adossé dans le fond du canapé, les bras croisés et la tête légèrement penché sur le côté. Les traits de son visage étaient détendus, son souffle était serein et doux. Il avait l’air …. paisible. Ses deux amis sourirent tristement en le voyant ainsi. Ils étaient soulagés. Danny s’accordait enfin un moment de répit. Mais ils étaient tristes aussi parce qu’ils savaient pertinemment qu’à son réveil, rien n’aurait changé et qu’il devrait malheureusement encore affronter l’horrible réalité. Don et Sheldon se regardèrent et se parlèrent sans trop élever la voix pour ne pas le réveiller.
Sheldon : Je vais aller lui chercher une couverture. Don : Ok. Moi je m’installe ici aussi. Dis-moi, vous avez d’autre salle de repos ? Sheldon : Oui, bien sûr, à l’étage en dessous. Don : Parfait parce que ce serait bien que personne n’entre ici le temps qu’il dorme. Sheldon : T’as raison, je vais faire une affichette disant que la salle est indisponible. Don : Ok. Merci.
Sheldon quitta la pièce puis revint quelques minutes plus tard avec une couverture. Il en recouvrit délicatement Danny qui s’était, dans son sommeil, allongé sur le canapé, son corps étant légèrement recroquevillé sur lui même. Il lui retira doucement ses lunettes puis regarda une fois de plus son ami le cœur serré, soupira et sortit pour coller sur la porte le mot qu’il avait écrit, avant de retourner à ses analyses. Don, quant à lui, s’installa confortablement dans un des fauteuils et but tranquillement son café. Il s’attarda ensuite à la recherche d’un magazine qui lui convienne dans la pile de revues qui était entreposée sur une table. Il fit plusieurs fois la grimace en jetant un coup d’œil sur certaines couvertures dont les titres et parfois même les illustrations lui étaient complètement incompréhensibles ! Cela ne faisait aucun doute, il était bel et bien désespérément dans une salle de repos pour scientifique. N’avaient-ils donc d’autres loisirs que le boulot dans ce labo ? Don allait perdre espoir quand son visage s’éclaira soudain d’un sourire ! Il venait enfin de trouver un magazine sportif tout ce qu’il y a de plus ordinaire ! Il s’adossa alors contre le dossier de son siège et commença sa lecture.
Cela faisait maintenant plusieurs heures que Danny était blotti dans les tendres bras de Morphée, quand son esprit s’éveilla soudain, l’entraînant au pays des songes ….. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:43 | |
| Chapitre 50 Le tintement de l’ascenseur retentit et les portes s’ouvrirent sur le 38ème étage des locaux de la police scientifique. Il hésita à sortir. Le laboratoire était différent des autres jours. Pourquoi tout était si calme ? Pourquoi tout était si sombre ? Où était passé la multitude de scientifiques en blouse blanche qui arpentaient d’ordinaire jours et nuits les couloirs ? Où était passé cette lumière étincelante qui se diffusait dans toutes les salles et se réfléchissait sur toutes les vitres ? Pourquoi tous les écrans étaient-ils éteints ? Il ne comprenait pas ce qui se passait. Tout semblait tellement sans vie. Une terrible angoisse s’empara de lui mais une force irrépressible le poussa malgré tout hors de l’ascenseur. Il déglutit et s’avança doucement regardant en direction du bureau de Mac puis en direction des autres pièces. Rien. Rien ni personne. Rien hormis cet immense vide. Il était seul. Le tintement de l’ascenseur se fit à nouveau entendre. Surpris, Danny se retourna mais l’ascenseur avait disparu laissant place au néant. Néant qui prit progressivement le visage d’une ruelle lugubre au bout de laquelle il lui sembla distinguer une lueur, et dans cette lueur, le corps d’un homme. Un homme qui gémissait et qui l’appelait. Un homme qu’on tabassait. Danny se mit à courir pour lui porter secours, chacun de ses pas se faisant écho, mais quand il arriva, il était trop tard. L’homme ne bougeait plus et avait le visage couvert de sang. Danny se rendit soudain compte qu’il s’agissait de son frère. Il prit peur, se précipita vers lui et s’agenouilla à ses côtés. Des larmes commencèrent à rouler sur ses joues « Louie ! Louie ! C’est Danny ! Louie, tu m’entends ? Ne me laisse pas Louie ! Me laisse pas !». Puis il voulut lui toucher le visage, mais quand sa main effleura sa peau, Louie s’évapora en une sombre fumée, ne laissant derrière lui que l’odeur acre du sang. Danny sentit quelque chose sur ses mains. Avec appréhension, il les retourna pour en regarder les paumes et constata avec effroi qu’elles étaient elles aussi couvertes de ce liquide rouge écarlate. Le sang de son frère. Sa respiration devint oppressante et des tremblements le prirent. Il sentit alors un souffle chaud sur sa nuque, un souffle accompagné de murmures pervers qui s’intensifiaient et résonnaient tout autour de lui. « tic tac tic tac », tels en étaient les mots. Danny se retourna mais les murmures cessèrent. Il fut alors stupéfait de constater qu’il était à nouveau dans les couloirs obscurs du laboratoire. Il regarda ses mains. Le sang avait disparu. L’écho d’un rire enfantin vint subitement doucement lui caresser les oreilles. Il vit alors passé devant lui en courant, traversant les murs, le fantôme d’une fillette. Celle-ci disparut dans une des salles du labo. Danny la suivit mais au moment où il franchit la porte, il se retrouva instantanément dans la morgue. Des tas de corps, recouverts d’un drap blanc gisaient sur les tables d’autopsie, une brume inquiétante et froide envahissant lentement la pièce. Au milieu de celle-ci, une femme en robe blanche. Tête baissée, elle pleurait. Danny s’avança vers elle et quand il fut assez près, il reconnut son amie d’enfance. « Cécilia ? » Il voulut la consoler et pour cela tendit sa main vers son visage pour lui relever lentement la tête et effacer délicatement ses larmes d'une caresse. Mais quand Cécilia le regarda dans les yeux, Danny, effrayé, recula brusquement. Les larmes qui glissaient le long de ses joues étaient des larmes de sang. Deux taches rougeâtres et circulaires apparurent soudain sur sa robe blanche, s’étendant lentement sur sa poitrine. Cécilia porta la main sur ses blessures puis observa sa paume ensanglantée quelques instants avant de la lever et de la présenter à Danny. Elle plongea son regard empli de chagrin et de rancœur dans ses yeux bleus voilés de peine. « Tu m’as tuée » finit-elle par lui murmurer. Danny secoua la tête et laissa des larmes glisser sur ses joues tout en reculant devant la vision cauchemardesque de son amie couverte de sang. « Non, non, je t’ai pas tué ! ». Le souffle chaud sur sa nuque se manifesta à nouveau et des chuchotements incompréhensibles prononcés par des voix malfaisantes envahirent la pièce. Danny ferma les yeux et se tint la tête pour couvrir ses oreilles et ne plus entendre ces voix qui semblaient vouloir hanter son esprit. « Laissez-moi ! Par pitié laissez-moi ! » se mit-il à crier. C’est alors que les paroles que déclamaient les voix se firent plus distinctes. « Je te promets qu'elle se souviendra très longtemps de moi ! » Danny ouvrit soudain les yeux et se figea. Ces mots, il les connaissait. Il se retrouva une fois de plus soudainement dans les couloirs du laboratoire et c'est alors que des cris lointains parvinrent jusqu’à lui. Des cris de détresse. Des cris de terreur. Une voix féminine. Une voix qu’il reconnut. « Lindsay ! Lindsay ! Où es-tu ? Lindsay ! » Cria-t-il. Paniqué, Danny se mit à parcourir les couloirs, cherchant désespérément d’où pouvait provenir ces appels au secours mais il s’aperçut vite qu’il tournait en rond. Impossible de la trouver. Et ses cris qui se faisaient de plus en plus présents dans sa tête. Désespéré, Danny s’arrêta de courir, tourna sur lui-même dans l’espoir de trouver de l’aide, mais il n’y avait toujours rien ni personne. Il était irrémédiablement seul. C’est alors qu’il aperçut au bout du couloir une ombre. Il se calma et s’approcha lentement de cette silhouette qui se dessinait devant ses yeux. Il s’agissait d’un homme. Un homme au regard qui glace le sang. Il s’agissait de Sanchez. Le visage de Danny se décomposa et son regard s’emplit de rage « Salop ! Où est-elle ? Dis moi où elle est ! » Hurla t-il. Sanchez se mit soudain à sourire perversement en regardant le jeune homme dont le visage se crispa de haine. « Je te promets qu’elle se souviendra très longtemps de moi » lui déclara le tueur avant de disparaître derrière une porte. Danny courut aussitôt à sa suite et quand il passa la porte, il se retrouva face à un grand mur crasseux. Il entendit alors les appels à l’aide de Lindsay mais très distinctement cette fois-ci, et si proches, comme si elle était ... derrière lui. Il se souvint. Ce mur était celui de l’entrepôt. Danny déglutit d’angoisse, sa respiration se fit haletante et il se mit à trembler. Qu’allait-il voir s’il se retournait ? Il ferma les yeux un bref instant, laissant des larmes silencieuses s’en échapper avant de finalement faire face à ce qu’il redoutait. « Non !!!!! »Hurla t-il dans un cri de douleur mêlé de pleurs ! « Laissez la tranquille !!! ». Lindsay était allongée sur le sol, maintenue par Alvarez et un homme sans visage. Elle se débattait encore et encore demandant qu’on l’aide. Sanchez était debout au dessus d’elle. Danny se précipita vers eux, criant qu’il leur interdisait de la toucher mais personne ne semblait l’entendre. Il voulut tenter de les arrêter mais il fut stopper dans son élan par un immense mur de verre qui semblait se dresser devant lui. Il ne pouvait les atteindre. Tout ce qui était dans l’entrepôt disparut soudain et Danny ainsi que Lindsay et ses agresseurs furent enveloppés d’obscurité. Sanchez se mit à genoux, dézippa son pantalon et s’allongea sur la jeune femme. Danny hurlait et pleurait, frappant de ses poings et de toutes ses forces cette vitre qui refusait de se briser !! Tous ses efforts restèrent vains. Sanchez caressa les jambes de Lindsay avant de débuter son abominable méfait en s'introduisant violemment dans son corps. Danny poussa un « Non !!! » déchirant de souffrance. « Arrête salopard ! Laisse la tranquille ! Je te tuerai ! Je te tuerai !» Il frappa encore et encore la vitre avec toute la rage qu’il avait dans le cœur mais rien n’y faisait. Celle-ci ne cédait pas et Sanchez continuait de se mouvoir sur Lindsay . Danny, désespéré et hurlant toutes les larmes de son corps, se laissa glisser le long de la vitre jusqu’au sol. A genoux et secoué de sanglots douloureux, il ferma les yeux et se prit la tête entre les mains pour ne plus voir ni entendre les atrocités qui se déroulaient à côté de lui sans qu’il puisse l’empêcher. Soudain une nouvelle fois ce souffle chaud vint lui effleurer la nuque. Terrorisé, tremblant de tout son être et sentant une lame de couteau lui caresser le bras, Danny tourna la tête lentement vers l’objet de sa crainte.... Le jeune homme se réveilla en sursaut et en sueur. Ses mains tremblaient et sa respiration était irrégulière. Il venait de voir Sanchez, sourire aux lèvres à ses côtés. Paniqué, il regarda tout autour de lui. Il ferma les yeux et poussa un long soupir de soulagement en se rendant compte qu’il était dans la salle de repos du laboratoire, que ses collègues arpentaient les couloirs et que la lumière éclairait les locaux. Un cauchemar. Tout ceci n’était qu’un horrible mais simple cauchemar. Il se redressa pour s’asseoir sur le canapé et essuya ses yeux baignés de larmes en passant ses mains sur son visage. Il prit une profonde respiration pour tenter de reprendre le contrôle de son souffle et serra ses mains l’une dans l’autre pour en faire disparaître les tremblements. Danny était seul dans la salle de repos. Il vit ses lunettes sur une tablette non loin du canapé, s’en saisit et les mit sur son nez. Il aperçut alors Don dans le couloir au travers la porte vitrée. Il semblait en grande conversation avec Adam. Celui-ci fit un signe de tête en direction de Danny et lui envoya un sourire. Il venait de signifier à Don qu’il était réveillé. Don se retourna puis vint aussitôt en direction de la salle de repos. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:43 | |
| Il ouvrit la porte et entra dans la pièce, un léger sourire sur les lèvres. Danny resta assis dans le canapé mais posa ses pieds sur le sol.
Don : Salut Danny. Bien dormi ?
Pas vraiment, ou tout du moins, il n’en avait pas le souvenir. Ce qui lui restait en mémoire de son sommeil était ces quelques dernières minutes qui l’avaient plongé au fin fond des abîmes d’un cauchemar qui le terrifiait encore alors qu’il était éveillé. Tout lui avait parût si réel ! L’odeur du sang, les cris, les larmes qu’il avait déversées, la peur et la culpabilité qui l’avaient assailli, les images atroces de Lindsay se faisant violer, son impuissance et l’horrible et déchirante douleur qui avait lacéré son cœur. Danny resta silencieux, le visage fermé et le regard perdu dans ce rêve qui refusait de s’effacer de son esprit. Don remarqua alors l’étrange lueur de tristesse et de frayeur qui brillaient dans ses yeux et fut inquiet du mutisme de son ami.
Don, fronçant les sourcils, inquiet : Hey, Danny ! Ça va ?
L’insistance de Don eut finalement gain de cause, obligeant Danny à revenir à la réalité. Il soupira, cligna des yeux, et finit par les lever vers son ami. Le jeune expert tenta alors de cacher son mal être et son angoisse du mieux qu’il le pouvait.
Danny : oui, oui, ça va. T’inquiète pas. C’est juste que … en fait, je suis un peu déboussolé de me réveiller ici. C’est tout. Mais ça va.
Il se força alors à lui lancer un léger sourire pour achever de le convaincre mais cela n’eut pas l’effet escompté. Don continua de le fixer dans les yeux, toujours inquiet.
Danny : Je t’assure…. J’ai dormi combien de temps ?
Don soupira et abandonna son regard insistant, comprenant que Danny ne lui dirait rien de plus pour l’instant.
Don : Presque six heures. C’est bien. T’en avais besoin. Danny, surpris : Six heures ? Et toi t’as dormi ? Don : T’inquiète pas Danny, j’ai pu dormir un peu moi aussi. Danny : Et vous avez du nouveau ? Mac est revenu ? Don : Oui, il est revenu et … il est reparti ! Danny, fronçant les sourcils : Comment ça ? Don : Ils ont réussi à trouver une empreinte dans le fourgon. La portière, côté conducteur n’a brûlée que partiellement et ils ont pu en relever une sur la poignée intérieure de la porte. Danny, intéressé : Et vous avez obtenu un nom ? Don : Oui. Enzo Garelli, un gars qui est fiché pour conduite en état d’ivresse et vol de voiture avec agression. Et ce n’est pas le propriétaire du fourgon. Danny : Alors, ce serait lui le troisième type ? Don : On n’en sait rien. Mac et Kingsley sont partis le cueillir avec Kaile. Ils nous appellent dès qu’ils ont du nouveau. Danny : Ok
Danny s’affala sur le dossier du canapé en soupirant. Il enleva ses lunettes quelques instants pour se frotter les yeux.
Don : Tu devrais aller prendre une douche. Ça te ferait du bien. Danny : Ouais, sûrement. Don, légèrement embêté, ignorant la réaction de Danny : Euh… Danny, j’espère que ça t’ennuies pas. J’ai pris la liberté de te piquer tes clés et de les filer à Sheld pour qu’il aille te chercher quelques affaires chez toi. Danny, s’humectant les lèvres et acquiesçant : T’inquiète c’est bon ! Don : Il a tout mis dans ton casier. Danny, souriant : Ok. … Je suis un vrai roi aujourd’hui ! Don : Ouais, mais prends en pas trop l’habitude d’accord ! Danny : Rassure toi, j’en ai pas l’intention.
Don serra les lèvres tristement en le regardant.
Don : Tu veux un café avant la douche ? Danny, s’étirant les bras : Ouais. Ça va me remettre d’aplomb !
Les deux jeunes hommes prirent un café puis se dirigèrent tous les deux vers les vestiaires où Don allait attendre Danny pendant que celui-ci prendrait sa douche. Danny avait légèrement tiqué sur le fait que Don veuille le suivre partout où il se rendait dans le labo mais, devant l’insistance de son ami et étant trop perturbé par le cauchemar qu’il avait toujours en tête, le jeune expert ne protesta pas longtemps et dut se résoudre à le laisser l’accompagner. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:44 | |
| A l’autre bout de Manhattan, dans l’appartement de Stella, Lindsay ouvrit difficilement les yeux après plus d’une dizaine d’heures de sommeil. Elle regarda autour d’elle et s’aperçut qu’elle était dans une chambre mais une chambre qui n’était pas la sienne. Elle se frotta les yeux et se demanda où elle pouvait bien être. Les cachets que lui avait donnés Stella l’avaient complètement assommée et durant quelques secondes, elle oublia les événements de la nuit dernière, ayant même l’impression qu’il s’agissait d’un jour comme les autres. Elle sourit pensant que sûrement elle était chez Danny. Mais c’est alors que, brusquement, tout lui revint à l’esprit. Son viol, les paroles de ses agresseurs, la visite de Danny et la crise de larmes et de panique qui s’en était suivi. En effet, quelques heures plus tôt, après le départ du jeune expert, Lindsay avait déversé toute sa souffrance et son désespoir dans les bras de Stella. Une fois son chagrin quelque peu apaisé, la jeune femme avait tenté de manger un peu avant de s’installer dans le canapé, les genoux recroquevillés sur elle-même. Stella avait alors essayé de lui parler, de lui demander ce qu’il s’était passé avec Danny mais la jeune femme était restée silencieuse, refusant de se confier. Quelques heures plus tard, Stella avait annoncé à Lindsay le nom de celui qui l’avait violé. Cet homme infâme avait déjà fait tellement parler de lui ! Il avait essayé de tuer Danny, avait tabassé son frère et avait assassiné sa meilleure amie, Cécilia. Lindsay se rendit compte que cette fois-ci, il n’y avait plus de doute possible, son agression était belle et bien liée à une vengeance dirigée contre Danny. Son silence se mua alors en une nouvelle crise de larmes. Elle pleura sans ne plus pouvoir s’arrêter. Complètement désarmée face à l’attitude prostrée et le regard perdu et noyé de peine de son amie, Stella avait appelé Sheldon afin qu’il lui préconise des calmants susceptibles de lui accorder quelques heures de repos.
Et maintenant Lindsay était réveillée. Elle frissonna et ses yeux s’humidifièrent quand elle se souvint de tout. Elle s’assit alors sur le lit et demeura un moment immobile à repenser à la visite de Danny, à repenser à cette douloureuse confrontation. Elle baissa la tête et des larmes jaillirent de ses prunelles noisette. Pourquoi ? Pourquoi le destin avait-il décidé d’être si injuste et cruel avec eux ? Ils s’aimaient. Ils auraient pu être heureux. Mais voilà, la nuit dernière, Lindsay avait perdu l’étincelle qui brillait dans ses yeux et la flamme de son cœur s’était ternie. Désormais, elle avait peur. Peur que Danny l’approche, peur qu’il la touche. Elle aurait voulu ne pas ressentir cette horrible crainte et cette épouvantable souffrance quand elle le voyait, elle aurait aimé ne pas lui en vouloir. Malheureusement, malgré tout son amour et le fait qu’elle sache qu’il n’y était pour rien, une rancœur irrépressible se languissait dans son cœur. Si seulement son passé ne l’avait pas rattrapé faisant d’elle sa victime, et puis, si seulement …. il s’était retourné…. Lindsay ferma les yeux et essuya ses larmes avant de décider de se lever pour se diriger dans le salon. Stella était au téléphone et n’entendit pas arriver la jeune femme derrière elle. Lindsay se posta, les bras croisés et le regard triste sous le chambranle de la porte, plus qu’intéressée par la conversation téléphonique de son amie.
Stella : ….Vous allez l’interroger ? Bien. Tu me tiens au courant si tu as du nouveau ?..... Et Danny ? Comment a-t-il réagi face à ta décision ?
Lindsay fronça les sourcils, intriguée.
Stella, soulagée : …. Oui, je me doute. Et maintenant, comment va-t-il ?.... Tant mieux… Il en a besoin lui aussi….. Oui, ne t’inquiète pas, je vais bien. (Se retournant et apercevant Lindsay)…euh… je te rappellerai, Lindsay vient de se réveiller. Bye.
Stella raccrocha.
Stella : Salut Lindsay, tu as bien dormi ? Lindsay, un peu groggy : Oui, si on veut. C’était Mac au téléphone ?
Stella était heureuse que Lindsay lui parle à nouveau. Ces heures de sommeil avaient l’air de lui avoir été bénéfique.
Stella : Oui. Lindsay : Et alors ? Quelles nouvelles ? Ils ont mis la main sur quelqu’un ? Qui vont-ils interroger ? Stella : Pendant que tu dormais, l’enquête a avancé. Ils sont allés au Billy Batts et ont réussi à récupérer la salive d’un des types qui a craché à leurs pieds. Mac est persuadé qu’il s’agit de l’un des deux complices. Lindsay : Son nom ? Stella, hésitant un peu, ayant peur de sa réaction : …..Alvarez, …. un membre des Tanglewoods. Mais on attend encore la confirmation de l’analyse ADN. Lindsay : Donc ce n’est pas lui que Mac va interroger ! Stella : Non, en effet. Le fourgon ayant servi à t’emmener a été retrouvé aussi, et, Mac et Kingsley y ont relevé une empreinte. Ils ont arrêté un type du nom d’Enzo Garelli et s’apprêtent à l’interroger. Ce n’est pas un Tanglewood et ils ne savent pas encore s’il s’agit du troisième homme.
Lindsay plongea alors un regard triste et haineux dans le vide.
Stella, doucement : ça va aller Lindsay ?
Lindsay releva finalement les yeux vers Stella et lui envoya un léger sourire.
Lindsay : Oui….oui, ça va aller. (Après un moment d’hésitation)…. Et Danny ? Pourquoi as-tu demandé à Mac comment il avait réagi face à sa décision ? Quelle décision ?
Stella soupira. Fallait-il vraiment qu’elle lui dise toute la vérité ?
Lindsay, inquiète : Stella, s’il te plait…. Qu’est-ce qu’il a fait ? Stella : Il … il s’est un peu emporté contre Alvarez quand ils sont allés au Billy Batts. Mac a donc décidé de le cantonner au travail dans le labo et lui a interdit de procéder aux interrogatoires. Lindsay, regardant à nouveau dans le vide : Je crois que c’est mieux comme ça… et surtout plus prudent … (Relevant les yeux) Sanchez n’a toujours pas donné signe de vie ? Stella : Non, pas pour l’instant. Lindsay, les yeux humides : Qu’est-ce qu’il prépare Stella ? Il va essayer de le tuer c’est sûr ! Il a probablement déjà pensé à tout ! Il faut le protéger ! (la voix muée par des sanglots essayant de contenir ses pleurs) Je ne veux pas qu’il meurt ! Stella, s’approchant d’elle, les yeux brillants : Ne t’inquiète pas pour Danny. Mac et Don ne le quittent pas des yeux une seconde. Il ne lui arrivera rien. Ils coinceront Sanchez avant. Lindsay : … Et … Comment va-t-il après tout ça ? Stella : ça va. Mac me disait que, quand il a quitté le labo tout à l’heure, Danny était en train de dormir. Lindsay : C’est bien. Il a besoin de récupérer lui aussi.
Lindsay, appuyée contre le chambranle de la porte, fixa à nouveau le vide. Un court silence s’installa entre les deux femmes avant que Stella ne reprenne la parole.
Stella : Tu ne veux toujours pas me parler de ce qui s’est passé ce matin ?
Lindsay baissa et secoua la tête, tout en souriant tristement puis releva les yeux vers Stella.
Lindsay, les yeux brillants de larmes : Que veux-tu que je te dise ? Que ça s’est mal passé ? Et bien oui, ça s’est mal passé. (Lindsay soupira avant de continuer) …Il a voulu m’approcher et …. et moi ….. je ne l’ai pas laissé me toucher. Stella : Lindsay, c’est normal. N’importe quelle autre femme ayant vécu la même chose que toi aurait réagi de cette façon. Lindsay : Non, non tu ne comprends pas. Je l’ai violemment repoussé et je sais que je lui ai fait beaucoup de mal Stella ! (une larme glissant sur sa joue) Pourtant, … je ne voulais pas le blesser plus qu’il ne l’était déjà ! … Il a tellement souffert ! Non, … je ne voulais pas. … (versant d’autres larmes) Si tu savais combien j’aimerais que tout soit clair dans ma tête et dans mon cœur mais… la vérité, … c’est que je suis complètement perdue ! Je ne sais plus du tout où j’en suis… Stella : Lindsay, je sais que tout ça peut te paraître insurmontable pour l’instant, et c’est logique que tu te sentes perdue surtout vis-à-vis de ce que tu ressens pour Danny, mais tu verras, le temps finira par atténuer vos blessures à tous les deux. Lindsay : Je n’en suis pas si sûre. (Le regard humide) Je l’aime ! C’est indéniable ! Je l’aime comme jamais je n’ai aimé personne avant lui et comme probablement je n’aimerai jamais quelqu’un d’autre ! Mais cet amour nous fait tant de mal Stella ! (des larmes silencieuses continuant de glisser sur son visage) Il est en train de nous détruire tous les deux ! (Pleurant) Je ne sais pas si je suis capable d’en supporter le poids et d’en assumer toutes les conséquences ! Je sais que Danny n’est pas responsable de tout ce qui s’est passé mais, …. je lui en veux Stella ! Je lui en veux terriblement ! Et par-dessus tout je m’en veux de ressentir cette rancœur contre lui ! Je m’en veux de ne plus être celle qu’il connaît, celle qu’il aime ! Stella, lui caressant les cheveux : Non Lindsay, tu ne dois pas dire ça ! Tu ne dois pas culpabiliser ! Ce que tu ressens est parfaitement humain ! Et puis, sors-toi de la tête cette idée que tu ne serais plus assez bien pour lui aujourd’hui ! Peu importe ce qui s’est passé, je sais que pour Danny, tu seras toujours la même.
Lindsay acquiesça légèrement, sans trop y croire, avant de s’essuyer à nouveau le visage.
Lindsay, la voix muée de sanglots : Je … Je peux prendre une douche ? Stella : Oui, bien sûr. Je vais te préparer tout ce qu’il te faut. Lindsay, lui souriant : Merci.
Stella lui sourit également affectueusement et lui caressa le bras avant de la laisser et de disparaître dans la salle de bain. Elle fut peu de temps à revenir pour lui signaler que la pièce était à sa disposition. Lindsay s’y engouffra alors.
A nouveau seule, Lindsay fixa un instant son reflet dans le miroir. Elle soupira tristement. Qui était donc cette personne qu’elle avait maintenant sous les yeux ? Pourquoi ne se reconnaissait-elle plus ? Stella avait beau lui dire le contraire, Lindsay savait qu’elle n’était plus la même qu’hier et ne serait plus jamais la même. Une partie d’elle était restée dans cet entrepôt et elle craignait qu’elle ne le lui soit jamais rendue. La jeune femme revit soudain le corps de son agresseur sur elle et ferma les yeux fortement comme si ce simple fait allait faire disparaître ces images de son esprit. Mais rien ne disparaissait. Elle le sentait toujours plus contre elle et sa douleur au ventre se réveilla. Elle se courba en commençant à sangloter et enleva brusquement tous ses vêtements pour entrer le plus vite possible sous la douche. Elle se mit à trembler. Son corps avait été souillé par cet être immonde qu’était Sanchez et elle se sentait horriblement sale. Il fallait qu’elle efface les traces de son passage sur elle. Lindsay ouvrit le robinet, le réglant pour que l’eau soit brûlante, prit le gel douche et l’éponge et se mit à frotter très fort chaque partie de son corps. Il fallait qu’elle enlève cette saleté, cette souillure ! Elle ne voulait plus sentir l’odeur de son violeur sur elle, elle ne voulait plus sentir ses mains sur sa peau, elle ne voulait plus le sentir en elle ! S’apercevant que le fait de frotter même avec toute sa rage n’y faisait rien, elle redoubla ses sanglots et s’effondra sur le sol de la douche. Stella, ayant entendu à nouveau les pleurs de détresse de son amie se précipita dans la salle de bain. Elle trouva à nouveau Lindsay, prostrée, les genoux recroquevillés sur elle et les mains sur ses oreilles. La peau de son corps était affreusement rougie par ses frottements intempestifs et par l’eau brûlante. Stella ferma le robinet et prit aussitôt un peignoir pour la recouvrir. Lindsay sentant le peignoir contre elle, leva les yeux, embués de larmes et implora son amie.
Lindsay, pleurant : Pourquoi il ne s’arrête pas Stella ? Pourquoi j’entends toujours sa voix dans ma tête ? Je veux qu’il arrête de me dire toutes ces horreurs ! Je ne veux plus les entendre ! Je ne veux plus qu’il me touche ! … Je ne veux pas qu’il fasse de mal à Danny !!!
Et Lindsay éclata une fois de plus en de longs sanglots incontrôlables. Stella en était sûre à présent. Sanchez avait bien fait comprendre à Lindsay qu’il l’avait violée pour se venger de Danny. Elle ignorait ce qu’il avait bien pu lui dire exactement mais jugea que ce n’était pas le moment opportun pour le lui demander. Un éclair de rage passa dans ses yeux ! Elle haïssait de tout son être et de toute son âme ce salopard qui avait fait tant souffrir sa jeune amie. Lindsay commença à se balancer anxieusement d’avant en arrière regardant droit devant elle et ne pouvant s’arrêter de pleurer. Stella craignit alors à nouveau que son amie ne s’enferme dans un mutisme psychologique dont il lui serait difficile de sortir. Elle lui enleva les mèches de cheveux humides qui étaient collées sur son visage et prit celui-ci délicatement entre ses mains. Elle lui caressa les cheveux pour l’apaiser tout en cherchant à capter son regard.
Stella, d’une voix rassurante : Lindsay, calme-toi … regarde moi, regarde moi !
Lindsay, tremblant de tout son corps, finit par fixer le regard de Stella.
Stella : Je te l’ai dit. Mac et Don veillent sur lui. Il ne lui arrivera rien, tu m’entends ? Et puis, ce salop ne te touchera plus ! Plus jamais Linds ! Je te le promets ! Mais s’il te plait, ne baisse pas les bras ! (d’une voix convaincante) Il a peut-être réussi à prendre possession de ton corps, mais ne le laisse pas prendre possession de ton esprit, de ta vie, ne le laisse pas te détruire ! Tu es forte Lindsay ! Ce sera difficile, mais tu t’en sortiras ! (les yeux devenus brillants) Tu sais, je ne vais pas te mentir, tu n’oublieras jamais. On ne peut pas oublier ces choses là…., moi … je n’ai toujours pas oublié, ….mais on apprend à vivre avec, on apprend à supporter la douleur. Je t’assure Lindsay, le temps atténue les blessures même les plus profondes ! Fais-moi confiance !
Lindsay, qui avait écouté attentivement les propos de son amie, commença à se calmer et ses sanglots à se dissiper. Non, bien sûr que non. Elle ne voulait pas le laisser gagner ! Stella avait raison. Il était hors de question qu’il réussisse à la détruire et elle devait se battre pour qu’il n’y parvienne jamais ! Lindsay finit par acquiescer doucement de la tête et Stella lui répondit par un sourire plein d’espoir.
Stella : Allez viens. Tu dois avoir faim, tu n’as quasiment rien mangé depuis hier ! Et pour reprendre des forces, il faut que tu manges !
Lindsay s’essuya le visage et enfila les manches du peignoir que Stella avait posé sur ses épaules avant de se lever et de sortir de la douche en nouant le nœud du peignoir.
Lindsay, les yeux brillants mais avec conviction : Il ne gagnera pas Stella.
Sur ces mots, Lindsay lança à son tour un sourire à son amie qui en fut émue et ravie. Elles se serrèrent alors dans les bras l’une de l’autre avant de finalement se diriger vers la cuisine. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:44 | |
| Au laboratoire...
Danny, tête baissée, était appuyé les bras tendus contre la paroi de la douche, laissant le jet d’eau brûlant lui frapper la nuque. Il essayait lui aussi d’annihiler les horribles images qui ne cessaient de le hanter depuis qu’il avait ouvert les yeux dans la salle de repos. Comment un maudit cauchemar pouvait-il l’affecter à ce point ? Il ferma les yeux et poussa un profond soupir. Il revoyait ses mains tâchées du sang de son frère, il revoyait Cécilia, ensanglantée, l’accusant de l’avoir tuée et puis, il revoyait Lindsay se débattre et se faire violer par Sanchez sous ses yeux impuissants. Sa respiration devint subitement oppressante et il apposa sa tête contre la paroi de la douche. Des larmes glissèrent sur ses joues, se mêlant à l’eau qui coulait sur son visage et il fut bientôt secoué de sanglots. Son frère et Cécilia avaient voulu le protéger et Lindsay n’avait été violé que dans le but d’assouvir une vengeance à son encontre. Il semait le malheur autour de lui ! Tout était décidément de sa faute. Il ne méritait pas le soutien de ses amis, il ne méritait pas leur aide. A être trop proche de lui, ils risquaient eux aussi d’être victime du terrible piège dans lequel Sanchez s’obstinait à vouloir l’emprisonner. Danny commençait à craindre pour leur vie. Il fallait que tout cela cesse absolument. Il ne pouvait plus en supporter davantage. Il frappa de rage et de douleur son poing plusieurs fois contre le mur carrelé ! Pourquoi fallait-il que toutes les personnes qu’il aime le plus au monde meurent ou souffrent ? Et pourquoi lui, était-il toujours là, debout et bien vivant ? Danny ne voyait malheureusement plus qu’une seule façon d’enrayer cet engrenage de souffrance et de morts dont il était la cause....
Il fallait qu’il tue Sanchez ou qu’il soit tué par lui.
... Mais comment pouvait-il en être réduit à ce choix du désespoir ? Danny souffla fortement pour tenter d’extirper de sa tête cette lugubre pensée. Non. Il voulait encore croire qu’une autre option était possible. Il passa ses mains sur son visage et stoppa le flux d’eau. Il resta un moment immobile à essayer de récupérer un souffle régulier et serein. Puis, quand il eut repris le contrôle de ses émotions, il sortit de la douche et s’habilla rapidement pour aller rejoindre Don dans les vestiaires. Etant surveillé de près, il ne pouvait plus se permettre la moindre erreur ni la moindre faiblesse sous peine d’être mis à l’écart définitivement de l’enquête. Voilà pourquoi désormais, il devait à tout prix essayer de ne laisser paraître aux yeux des autres que ce qu’il avait envie qu’ils voient. Don qui était assis sur le banc central se leva quand il vit réapparaître Danny dans la pièce. Ignorant le désespoir dont son ami venait d’être la proie quelques minutes plus tôt, il fut soulagé de voir qu’un léger sourire éclairait son visage. Cette fois-ci, Danny avait réussi à le berner.
Danny, souriant : ça y est ! Je suis réveillé et fin prêt à bosser. Don, souriant : Parfait. On va rejoindre Hawkes ? Danny : Ok.
Les deux hommes quittèrent les vestiaires et commencèrent leur avancée dans le couloir. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:45 | |
| Chapitre 51 Danny et Don arpentaient les couloirs en direction de la salle où se trouvait Sheldon quand ils virent Adam venir à leur rencontre. Adam : Ah ! Les gars, c’est vous que je cherchais, (s’adressant à Don en le pointant du doigt) enfin plus particulièrement … toi ! Don, surpris : Moi ? Et pourquoi ça ? Adam : Et bien, disons qu’il y a une jeune femme plutôt …. canon qui t’attend dans la salle de repos et qui désirerait te parler ! Don : Une jeune femme ? Danny, fronçant les sourcils : Mais comment sait-elle que Don est ici ? Adam : Alors ça, aucune idée ! Don : Mais quelle jeune femme ? C’est qui ? Adam : Elle m’a dit qu’elle s’appelait Sta…. La jeune femme en question sortit précisément à ce moment de la salle de repos. Don, coupant Adam ayant aperçu la jeune femme, surpris : Stacy ! Adam : Euh… oui, c’est ça. Don, désespéré, secouant la tête : Oh non pas elle ! Apercevant Don au bout du couloir, la jeune femme commença à se diriger d’un pas alerte vers les trois hommes. Stacy était une grande et très belle jeune femme aux longs cheveux lisses et châtains. Elle était habillée d’un charmant haut blanc décolleté et d’un jean bleu mettant en valeur ses formes avantageuses. Adam : Bon, vous m’excusez les gars mais je dois y aller. J’ai du boulot qui m’attend. Adam les quitta alors et poursuivit son chemin dans le couloir tandis que Stacy s’approchait des deux amis. En la voyant s’avancer vers eux, le visage de Don se décomposa tandis qu’apparut sur le visage de Danny un large sourire. Danny, souriant et la regardant arriver : Dis-moi Don, t’as pas rompu avec elle normalement ? Don : Si, … enfin, c’est ce que je croyais ! (Don soupira, dépité) Mais comment elle a fait pour me retrouver ici ? Danny, sourire aux lèvres : Bon, écoute, vous devez avoir des choses à vous dire, je crois que je vais vous laisser. (Lui assénant une petite tape sur l’épaule, souriant) Et puis surtout, n’oublie pas de bien ouvrir tous tes chakras ! Danny, hilare, allait laisser Don au milieu du couloir pour rejoindre Hawkes quand celui-ci le retint brusquement par le bras. Stacy lui lança au même moment un large sourire accompagné d’un léger signe de la main. Don, le prenant par le bras : Messer, tu restes là ! Tu ne me laisses pas tout seul avec cette folle ! Et tu m’aides à m’en débarrasser ! De toute façon, je ne dois pas te quitter des yeux ! Danny, croisant les bras et regardant Don en souriant : Ok. Pas de problème, je reste. Elle te fait si peur que ça ? Don : On voit que tu ne la connais pas ! Tu ne sais pas à quel point elle peut être collante quand elle s’y met ! Danny, souriant : Et bien, disons que maintenant, j’en ai effectivement une vague idée. Don, le regardant : Danny, arrête de foutre de moi ! C’est pas drôle ! Danny, essayant de garder son sérieux : Non, t’as raison, c’est pas drôle, j’arrête. Don : Je me demande vraiment ce qu’elle me veut ! Stacy arriva enfin à leur niveau. Don : Stacy ! Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Stacy, souriant : Salut Donnie chéri ! Instantanément, Danny ne put s’empêcher d’éclater de rire mais essaya très vite de camoufler son hilarité dans une quinte de toux. Don lui jeta un regard furieux avant de reporter son attention sur la jeune femme. Don, serrant les dents : Stacy, je t’ai toujours dit que je détestais que tu m’appelles comme ça ! Surtout en public ! Stacy : Oui, c’est vrai, je suis désolée. (S’inquiétant de la toux de Danny) Oh mais dites moi, ça fait longtemps que vous toussez comme ça ? Il faut vous soigner. Si vous voulez, je connais d’excellents remèdes ! Danny, cessant de tousser, et levant sa main : Non merci, ça va aller. Ça va même déjà mieux. Stacy : On s’est déjà vu je crois, non ? Vous êtes un ami de Don. Eddy c’est ça ? Danny : Non, moi c’est Danny. Stacy : Ah oui. Vous savez, moi et les prénoms ! Danny s’éclaircit alors la voix pour éviter de rire. Stacy : Vous êtes sûr que vous ne voulez pas que je vous conseille un remède ? Danny : Non ! Je tousse à cause des vapeurs irritantes d’une expérience qui a mal tournée tout à l’heure. Don fronça les sourcils et tourna la tête vers Danny, l’air quelque peu surpris et amusé. Stacy : Ah oui ? Ça doit être dangereux ça non ? Vous n’avez pas de protection ? Danny, essayant d’être au maximum sérieux pour être crédible : Euh…si, mais vous savez, dans un laboratoire, un accident est si vite arrivé. Mais ne vous inquiétez pas, là, ce n’était pas un produit « très » dangereux. Ça aurait pu être pire ! Stacy, inquiète : Don, ça te dirait pas qu’on aille discuter en bas. Ce que dit Eddy ne me rassure pas. Danny : Danny, je m’appelle Danny. Don : Non ! Ecoute Stacy, là je bosse ! Si t’as quelque chose à me dire, tu me le dis ici et vite ! Stacy, haussant le ton : Mais ça fait une semaine que tu bosses non stop ! Tu peux pas faire une pause ? Don : J’ai été très occupé cette semaine. Danny, souriant : Oui, je confirme. Don : Mais au fait, comment tu le sais ça ? Stacy, excédée : Et bien tout simplement parce que ça fait une semaine que j’essaie de te joindre ! T’es jamais chez toi ! Quand j’appelle, je tombe toujours sur tes boîtes vocales ! Quand je vais à la brigade, t’es toujours sorti ! Heureusement, aujourd’hui, un de tes collègues a été super sympa et m’a dit que tu étais ici ! Don : Mais Stacy, j’ai pas de compte à te rendre ! Je te rappelle qu’on a rompu ! Stacy : Oui, mais justement je voulais te parler de ça. J’ai réfléchi et je pense qu’on aurait dû.. Don : Excuse-moi, tu as quoi ? Stacy : J’ai réfléchi. Don : Ah oui, c’est bien ce que j’avais entendu. Danny sourit, très amusé de la situation. Stacy : Donc je te disais qu’on aurait dû essayer d’arrondir les angles au lieu de rompre. Don : Quoi ? Mais qu’est-ce que tu me racontes ? Je croyais qu’on s’était mis d’accord ! Nous deux, c’est fini ! ça ne pourra jamais marcher ! Stacy : Oui, je sais bien mais je crois que nous étions dans de mauvaises dispositions quand on a décidé ça. Les planètes prédominantes de nos signes respectifs n’étaient pas alignées ce jour là ! Elles n’étaient pas en harmonie ! On ne pouvait donc pas voir les choses positivement. Danny, essayant de ne pas rire : Et donc, si je comprends bien, aujourd’hui les planètes sont alignées et ça permet de voir le bon côté de votre relation c’est ça ? Stacy : Oui, voilà, c’est tout à fait ça. Tu vois, Eddy a tout compris ! Don : Son nom c’est Danny et Danny est un scientifique. Ça doit être pour ça qu’il comprend mieux que moi. Stacy : Mais non, c’est très facile à comprendre. Et puis tu sais, John se propose de t’initier. Il m’a dit que si tu libérais ton esprit, si tu apprenais à l’ouvrir à l’univers, tout serait à nouveau possible entre nous. Don : C’est ton gourou qui t’as raconté ces conneries ? Stacy : Ce n’est pas un gourou Don ! C’est mon guide spirituel ! Danny : Un charlatan quoi ! Stacy, vexé, regardant Danny : Non, John n’a rien d’un charlatan ! Il m’aide à avoir une vie seine et équilibrée ! Danny, ironique : Equilibrée ? Vraiment ? Stacy, agacée : Mais bien sûr que oui. Eddy, est-ce que vous pourriez éviter d’intervenir sans cesse dans notre conversation s’il vous plait ! Danny, un sourire agacé sur les lèvres : Je rêve ! Stacy : Toi aussi Don, tu pourrais en bénéficier. Laisse-nous une autre chance ! Je suis certaine que ça marcherait ! Don : Et moi je suis certain que non. On est trop différent Stacy ! On ne vit pas dans le même monde ! Stacy : Mais les différences de chacun permettent un enrichissement du couple et puis je te promets de faire des efforts moi aussi ! Don : En temps ordinaire, je te dirais que je suis d’accord avec cette idée mais il faut que tu comprennes que nous deux, vraiment, c’est pas possible ! C’est fini ! Stacy : Tu es trop négatif ! C’est ton boulot qui te rend comme ça ! A voir des cadavres et des tueurs toute la journée, c‘est normal d’être perturbé ! Ton équilibre intérieur est complètement déboussolé ! Danny : Je ne crois pas que ce soit Don qui soit perturbé et déboussolé. Stacy : Eddy, si vous alliez faire un tour et que vous nous laissiez tranquille ! Danny, mécontent : Pardon ? Don, haussant le ton : Ecoute Stacy, on va arrêter là cette conversation, ça ne rime à rien ! Alors maintenant, je vais te demander de t’en aller et de me lâcher ! D’accord ? On a du boulot ici ! Stacy : Bien sûr ; le boulot, toujours le boulot ! Et moi dans tout ça ! Hein Don ? Qu’est-ce qu’il y a de si urgent cette fois-ci ? Un homme poignardé ? Une femme étranglée ou découpée en petits morceaux ? Danny, la fustigeant du regard, avec beaucoup de sérieux : Non, une femme violée ! Don jeta un œil inquiet sur Danny qui fustigeait du regard la jeune femme, sans la quitter des yeux. Stacy, à Danny : Oui, enfin, ça ou autre chose, je m’en balance ! (à Don) Je pense que tu devrais penser un peu plus aux vivants et à ta vie perso mon pauvre Don ! Mais Don regardait toujours Danny, silencieux, qui fixait Stacy, craignant le tournant que pouvait prendre cette conversation. Stacy, les bras croisé, à Don : Don ! Don, tu m’écoutes ! Don, la regardant finalement, exaspéré : Je ne fais que ça et tu me fatigues ! Danny, brusquement, très sèchement : Ecoutez moi bien ma jolie, je crois que Don a été assez clair ! Il ne veut plus de vous dans ses pattes ! Stacy, sur un ton piquant : Je crois que, vous aussi, vous avez besoin de retrouver un équilibre et une sérénité Eddy ! Je vous conseille d’aller voir John ! ça vous ferait du bien ! Danny, furieux, s’approchant d’elle : Alors là , vous commencez sérieusement à me gonfler ! Déjà, mon prénom c’est Danny, D-A – deux N – Y ! En l’épelant, y a peut-être une chance que ça arrive jusqu’au cerveau ! Et puis, si vous saviez combien je me contrefous de votre équilibre intérieur, de vos putains de planètes et de votre connard de John ! Don et moi on a autre chose à foutre que de vous écoutez débiter vos conneries ! Certaines personnes en valent plus la peine ! Stacy, stupéfaite et reculant d’un pas : Vous pourriez au moins restez courtois ! Danny, sèchement : J’en ai aucune envie ! Stacy, se tournant vers Don : Et tu ne dis rien ? Don : Que veux-tu que je te dise, je suis assez d’accord avec lui ! Stacy : Très bien. J’ai compris. Tu ne veux plus me voir ? Don : Oh miracle ! T’as enfin capté ! C’est pas trop tôt ! Stacy : Et bien restez dans votre vision étriquée et négative du monde messieurs ! Je vous laisse ! Stacy fit alors volte face pour se diriger vers les ascenseurs quand elle stoppa son avancée et se retourna. Stacy, furieuse : Au fait Don, tu peux définitivement oublier mon numéro ! Don : T’inquiète pas, c’était déjà fait ! Stacy se hâta alors vers les ascenseurs, pour quitter le plus vite possible le laboratoire. Danny soupira fortement pour se calmer. Cette Stacy l’avait véritablement agacé mais il voulut faire passer son emportement pour de la comédie. Danny, souriant : Alors, j’ai été bien ? Don, un peu surpris : euh… ouais, t’as été parfait ! (souriant) Je crois que là, je suis pas prêt de la revoir ! Danny : Dis moi Don, comment t’as fait pour la supporter trois semaines ? je peux même pas la supporter trois minutes ! Don : Je me pose encore la question. Danny, souriant : Un conseil. La prochaine fois, avant d'inviter une fille chez toi, discute avec elle. Don : Mais c'est quoi ces insinuations ? C'est toujours ce que je fais Danny ! ... juste que là,... elle a bien caché son jeu. Danny , souriant : Ouais, ouais c'est ça... On va rejoindre Sheld ?……(lui faisant un clin d’œil) Donnie chéri ! Sur ce quoi Danny reprit son chemin dans le couloir tout en souriant. Don, suivant Danny : Messer, si tu répètes ça à quelqu’un je te fous mon poing dans la figure ! Les deux amis entrèrent alors dans la salle où se trouvait Sheldon. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:45 | |
| Chapitre 52 Danny, suivi de Don, entra en souriant dans la salle du labo où se trouvait Sheldon. Celui-ci avait son cellulaire à la main et venait manifestement tout juste de mettre fin à une conversation. Quand il vit le regard sombre de Hawkes, il perdit aussitôt le sourire qui illuminait son visage. Danny, soucieux : Qu’est-ce qui se passe ? Sheldon qui n’avait pas entendu Danny et Don arriver fut légèrement surpris. Il leva les yeux vers eux. Sheldon : Je viens de recevoir les résultats ADN de la salive d’Alvarez. Ils correspondent parfaitement à l’ADN de la peau retrouvée sous les ongles de Lindsay. J’ai mis Mac au courant. Il appelle le procureur et s’en va de ce pas l’interpeller. Don, ayant perdu le sourire lui aussi : C’est… une bonne nouvelle. Danny déglutit anxieusement, soupira et acquiesça. Danny : Don et moi, on va aller attendre Mac à la brigade. Il m’a autorisé à assister à l’interrogatoire. Sheldon : Ok. Impatient de quitter le labo, le jeune expert se tourna aussitôt vers la sortie de la pièce. Danny : Allez Don, on bouge ! Mais il fut arrêté dans son élan par Sheldon qui l’interpella. Sheldon : Danny, attends ! Le jeune expert fit alors face à nouveau à Hawkes. Sheldon : Il faut que tu saches une chose avant d’y aller. Mac m’a dit qu’il allait prévenir Stella et Lindsay dès qu’Alvarez aurait été arrêté, alors….. il y a de forte chance pour qu’elles soient là bas elles aussi. Le regard triste, Danny opina de la tête. Il allait être à nouveau confronté à la peur et à la souffrance de Lindsay, confronté à cette impression indéfectible qu’entre eux, rien n’était désormais plus pareil. Il soupira en regardant le vide devant lui puis quitta la salle définitivement en compagnie du jeune lieutenant de police. ************************************************************* Il était aux alentours de vingt trois heures. Lindsay et Stella, ayant dormi ou somnolé une bonne partie de la journée, n’avaient pas sommeil. Elles venaient de finir de dîner et s’apprêtaient à boire un café quand soudain, le portable de Stella se mit à sonner. Les deux femmes se regardèrent avec une lueur d’angoisse dans les yeux. A cette heure, cela ne pouvait être que Mac qui appelait au sujet de l’enquête. Stella se leva pour aller chercher son portable et répondre à l’appel. Stella : Bonasera … Salut Mac …. Ok, je vais lui dire ... merci. Stella raccrocha, soupira et leva les yeux vers son amie. Stella : Les analyses ADN confirment qu’Alvarez est bien l’un des deux hommes complice de ton agression. Il a été interpellé et Mac va bientôt procéder à l’interrogatoire. Lindsay soupira péniblement et ses yeux devinrent brillants. Elle se souvint soudain des puissantes mains qui l’avaient maintenue sur le sol, des paroles ignobles et des rires diaboliques qu’elle avait entendus. Elle croisa et se tint les bras comme si le fait de se souvenir avait brusquement ravivé la douleur des contusions qui les recouvraient. Devoir faire face à ses agresseurs la terrifiait mais elle était décidée à affronter leur regard. Elle voulait pouvoir mettre un visage sur ceux qui avaient anéanti sa vie. Elle voulait que justice soit faite et qu’ils paient le prix de leur crime. Elle en avait besoin pour commencer à panser les plaies de son âme et de son cœur et puis surtout … pour ne plus avoir peur. Après un bref moment de silence où son regard s’était perdu dans le vague, elle prit la parole. Lindsay : Je dois l’identifier ? Stella : Non, tu n’es pas obligée. On a une preuve ADN. Ça suffira. Lindsay : Mais si je réussis à identifier sa voix, ça viendrait consolider le dossier au tribunal. Stella : C’est vrai. Ça n’est jamais négligeable, mais si tu ne t’en sens pas la force… Lindsay, déterminée : Je veux y assister. J’y arriverais. Si c’est bien lui, je ne veux pas qu’il est la moindre chance de s’en sortir ! Stella : Tu as raison, je comprends … néanmoins, … il faut que tu saches que Danny y sera aussi. Mac lui a permis d’assister à l’interrogatoire. Lindsay prit une profonde inspiration puis poussa un triste soupir en apprenant la nouvelle. Se retrouver si tôt à nouveau en présence de Danny était une chose qu’elle appréhendait terriblement. Elle savait qu’une pléiade d’émotions contradictoires lui remuerait le cœur dès qu’elle le verrait et craignait de souffrir autant que de le faire souffrir. Cependant, elle devait y aller. Lindsay : ça ira. Et puis, tu seras là. Stella opina de la tête avec un sourire rassurant sur les lèvres. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:45 | |
| Danny était seul, debout, croisant les bras, dans cette pièce sombre et exigüe attenante à la salle d’interrogatoire. Un silence à peine ébranlé par le souffle de sa respiration y régnait. Il attendait, là, immobile, derrière la vitre sans teint, fixant d’un regard impassible la chaise sur laquelle ne tarderait pas à prendre place l’un des hommes qu’il haïssait le plus au monde. Mac avait requis l’assistance de Don pour interroger Alvarez, laissant le soin à Jack de recueillir avec Kaile des informations auprès d’Enzo Garelli. Une faible clarté s’introduisit soudain dans la pièce, obligeant Danny à cligner des yeux et à sortir de son état léthargique. Il tourna la tête puis le corps vers la source lumineuse. La porte s’ouvrait. C’est alors qu’il reconnut, enveloppées de l’effet de contre jour, les silhouettes de Stella et de …Lindsay. Elles s’avancèrent davantage et il put voir enfin leur visage distinctement. Son regard bleu fusionna immédiatement avec celui de son amante. Leurs yeux reflétaient leur amour entaché de peine, d’angoisse et de désespoir. Leur cœur se mit à résonner plus fort dans leur poitrine suivant le rythme de leur souffrance. Aucun des deux ne trouva le courage de prononcer le moindre mot. Mais étaient-ils vraiment nécessaires ? Leurs regards étaient à eux seuls éloquents. Poser les yeux sur l’autre était devenu douloureux. Danny eut brusquement froid, réalisant que l’ombre ténébreuse de Sanchez s’était irrémédiablement insinuée entre eux Lindsay baissa les yeux, se sentant assaillie, comme elle s’en était doutée, par des sentiments sombres et confus à l’égard du jeune expert. Mais Danny continuait de la regarder. Elle était à moins de deux mètres de lui, et pourtant, elle lui semblait si loin. Stella, qui était derrière Lindsay, décida d’intervenir pour tenter d’apaiser l’atmosphère pesante qui s’était installée entre les deux jeunes gens.
Stella, lui souriant : Salut Danny.
Danny soupira puis détourna son regard de Lindsay pour le fixer sur Stella.
Danny, un léger sourire sur les lèvres : Salut Stella. Stella : Don n’est pas avec toi ? Danny : Non, il participe à l’interrogatoire. Ils ne vont pas tarder d’ailleurs.
Stella acquiesça et les paroles de Danny se vérifièrent aussitôt. De l’autre côté du miroir, la porte s’ouvrit, laissant paraître Alvarez entre deux agents en uniforme. Dans la pièce contigüe, Lindsay se rapprocha de la vitre pour découvrir et fixer le visage d’un de ses bourreaux. Ses yeux devinrent instantanément brillants. Les deux autres scientifiques s’avancèrent à ses côtés tandis qu’Alvarez s’assit nonchalamment derrière la table qui trônait au milieu de la pièce.
Lindsay : C’est lui Alvarez ? Danny : Oui, c’est lui.
Danny, inquiet de ce que pouvait ressentir Lindsay à cet instant, jeta un œil sur elle en se pinçant les lèvres tristement. Il s’aperçut alors que sur le coin de ses yeux commençaient à perler quelques larmes.
Danny: ça va aller Lindsay ?
Lindsay s’essuya les yeux alors que Stella lui caressa le dos pour la réconforter. Danny aussi aurait voulu lui témoigner son affection et son soutien mais il savait qu’il ne le pouvait pas. La jeune femme se reprit alors et répondit à Danny sans quitter Alvarez des yeux ou plutôt sans vouloir porter le moindre regard sur le jeune expert.
Lindsay, regardant droit devant elle : Oui, ça va aller.
Danny baissa la tête un instant avant de reporter toute son attention sur ce qui se passait de l’autre côté de la vitre. Mac et Don firent leur apparition dans la salle d’interrogatoire. Quand il les vit arriver, Alvarez laissa s’échapper un rictus des plus agaçants.
Alvarez, souriant : Lieutenant Taylor ! On ne se quitte plus ! C’est pas du harcèlement ça ?
Lindsay ferma les paupières. Des larmes coulèrent sur ses joues et elle se mit à sangloter légèrement. Elle venait de reconnaître le rire et la voix de l’un de ses agresseurs. Inquiets, Danny et Stella se tournèrent aussitôt vers elle.
Lindsay, des sanglots dans la gorge : Je reconnais sa voix, son rire….. c’est bien un des types.
Lindsay se saisit alors soudainement de la main de son amie pour la serrer fort dans la sienne. Stella répondit à son geste en la serrant davantage et le jeune expert regarda avec amertume leurs mains liées. Il aurait voulu lui aussi pouvoir prendre la main de Lindsay, la lui caresser et puis même la prendre et la serrer dans ses bras, mais tout cela lui était désormais interdit. Le cœur serré, Danny ferma les yeux quelques instants puis détourna la tête. Etre si proche d’elle mais à la fois si loin, sentir la chaleur de son corps à ses côtés mais ne pouvoir la toucher, voir sa peine mais ne pouvoir la consoler. Voilà quelles tortures étaient les siennes à cet instant. Danny soupira pour extirper ce mal être qui s’était emparé de lui tandis que Lindsay se calma progressivement. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:46 | |
| Mac, s’asseyant et posant des documents sur la table : Vous avez raison, on ne se quitte plus. Alvarez, regardant Don : Et je vois que vous avez récupéré votre chien de garde ! Dites-moi, où est donc passé Messer ? Don, toujours debout : Je crois que tu ferais mieux de la fermer et d’écouter ce qu’on a à te dire ! Alvarez, croisant les bras, s’adossant sur le dossier de sa chaise : Ouais, c’est vrai, je suis curieux de savoir pourquoi vous m’avez amené jusqu’ici ! J’espère pour vous que vous avez une bonne raison ! Alors ? Qu’est-ce que je suis sensé avoir fait ? Don, le regardant dans les yeux et plaquant ses mains sur la table, sèchement : Complicité de viol sur un officier de police ! Alvarez, souriant : Quoi ? J’aurais participé au viol d’un flic ? (il rit) Désolé les gars mais je suis pas PD ! Mac, plongeant son regard dans celui d’Alvarez, fermement : Il s’agit d’une femme. Le lieutenant Monroe précisément. Ça vous dit quelque chose ? Alvarez : ça ne me dit rien du tout. Mon avocat va se faire un plaisir de foutre en l’air vos accusations à la con !
Alvarez joignit ses mains sur la table tout en approchant son visage de celui de Mac pour le défier.
Alvarez, souriant : Dans moins de deux heures, je suis dehors !
Mac se mit à sourire à son tour ne lâchant pas le regard du suspect.
Mac : A votre place je n’en serais pas si sûr. Don : Oui, nous avons comme qui dirait,... des preuves. Alvarez, reculant pour se ré-adosser à sa chaise : Allons donc, et quelles preuves ? Mac : Et bien pour commencer, l’un des agresseurs du Lieutenant Monroe a laissé des traces de cigarettes au menthol sur sa veste, cigarette que l’on prend pour arrêter de fumer. Or, il se trouve justement que vous essayez d’arrêter de fumer ! Alvarez, souriant : Et vous allez inculper tous les types qui essaient d’arrêter de fumer ? Vous êtes des marrants les gars ! Don, sèchement : On a retrouvé dans tes poches un paquet de ces cigarettes ! Mac : Et nous vérifierons si la composition des substances retrouvées sur les vêtements de la victime correspond à vos cigarettes ! Je suis certain que ce sera positif. Alvarez : Vous me faites vraiment marrer ! Je ne suis sûrement pas le seul à fumer ce genre de cigarettes au menthol ! Mac : C’est vrai. (Lui mettant sous le nez deux profils ADN identique) Mais vous êtes le seul dont l’ADN correspond à celui de la peau retrouvée sous les ongles du lieutenant Monroe. Alvarez, perdant soudainement son sourire : Impossible ! Je ne vous ai jamais autorisé à prélever un échantillon de mon ADN ! Et puis, il vous faut un mandat pour ça ! (avec mépris) Vos preuves valent quedal ! Mac : Vous vous trompez. Elles sont tout à fait recevables. Nous avons récupéré votre ADN sur un trottoir. Don : Et figurez vous que la loi nous autorise à prélever et à faire analyser ce qu’on trouve sur les trottoirs … (haussant les sourcils) sans mandat. Alvarez : Et par quel miracle j’aurais laissé mon ADN sur un trottoir ? Il me semble pas avoir pissé devant vous ! Mac : Non, … vous avez juste craché. Souvenez-vous, ce matin quand nous sommes venus vous interroger sur le meurtre des deux Tanglewoods, vous étiez fou de rage que le lieutenant Messer vous ai agrippé par surprise et ensuite, vous nous avez accompagné jusque la sortie en nous conseillant de ne plus revenir sans mandat. Là, vous nous avez gentiment offert votre ADN en crachant à nos pieds.
Alvarez avait définitivement perdu son sourire, se rendant soudainement compte qu’il était foutu.
Don, s’asseyant sur la table : Alors Hugo ? D’un coup, ça devient moins drôle ? Tu ris plus maintenant ? Alvarez, fustigeant Don puis Mac du regard : Allez-vous faire foutre ! Mac, se levant : Nous savons que vous avez participé au viol de Lindsay Monroe et sûrement aux meurtres de Vittore et Santini ! Je veux le nom du deuxième complice ! Alvarez : J’suis pas une putain de balance !
Mac quitta brusquement sa place pour s’avancer près du suspect. Il claqua alors avec force sur la table et sous le nez d’Alvarez une photo. La photo de Sanchez.
Mac, furieux, se penchant légèrement vers Alvarez : Où se cache t-il ! Nous savons que Sanchez est le violeur ! Alvarez, tournant la tête vers Mac pour le regarder dans les yeux : Et vous ne le trouverez jamais… (Souriant perversement) Par contre, je peux vous dire que la nuit dernière, …. il a sacrément pris son pied ! Elle avait l’air d’aimer ça, la ptite fliquette !
Les larmes coulaient sur les joues de Lindsay sans discontinuer. Danny serra les dents. Il jeta un œil inquiet et triste sur elle puis fixa à nouveau Alvarez.
Don, furieux et pensant à Danny et Lindsay qui regardaient : Arrête ça toute de suite espèce de salop ! C’est pas ces conneries là qu’on veut entendre ! Alvarez, regardant Don : Pourquoi ? Il nous voit et nous écoute, c’est ça ?
Alvarez tourna la tête vers le miroir pour le fixer un instant puis reporta son attention vers Don.
Alvarez : Vous ne voulez plus que je me confesse, lieutenant ?
Il fixa à nouveau le miroir.
Alvarez, haussant le ton : T’as entendu Messer ? On a pris notre pied avec ta gonzesse ! C’était sensas !
Danny, dont la rage faisait bouillonner le sang, fit un effort considérable sur lui-même pour éviter de sortir de la pièce et d’aller régler son compte à cet homme qui leur débitait des horreurs !
Mac, furieux : ça suffit ! (faisant signe aux policiers en uniforme) Ramenez le en cellule !
Les deux policiers levèrent Alvarez, qui fixait toujours le miroir, et lui enfilèrent des menottes. Mais celui-ci ne s’arrêtait pas de parler.
Alvarez, fixant toujours le miroir pendant qu’on lui enfile les menottes : Et puis, elle t’a dit au moins que t’étais à ta fenêtre quand on l’a embarqué ? (souriant) Hein Messer, elle te l’a dit ça ta chérie ? Et toi, pauv’ con, t’as rien vu ! | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:46 | |
| Complètement abasourdi par ce qu’il venait d’entendre, la colère abandonna subitement le jeune homme. Son visage se décomposa en un instant et sa respiration se bloqua. Des frissons lui parcoururent le corps et son sang se glaça dans ses veines. Son esprit le ramena quelques vingt quatre heures plus tôt dans son appartement. Non. Il ne pouvait pas être à la fenêtre. Ses yeux devinrent brillants de larmes. Lindsay, quant à elle, ferma les paupières et baissa la tête en la secouant doucement. Elle aurait préféré que Danny ne le sache jamais. Maintenant, il allait vouloir savoir. Il allait forcément lui demander confirmation ou infirmation. Que devait-elle faire ? Lui mentir ? Il le saurait aussitôt. Mais pourquoi ne s’était-il pas retourné ? Pourquoi ? Stella fut, elle aussi, stupéfaite par cette révélation et fut peinée pour ses deux amis. Elle comprit ce qu’avait dû ressentir Lindsay au moment de l’enlèvement et elle craignait l’impact émotionnel que pouvait avoir cette vérité sur Danny. Elle serra plus fort la main de Lindsay.
Le forcené menotté, qui s’agitait entre les bras des deux policiers, parvint à s’en échapper quelques secondes pour s’approcher du miroir et le fixer. Danny, encore sous le choc, fut surpris de le voir si près et recula légèrement, sa respiration devenant alerte.
Alvarez, les yeux plein de haine : Je sais que t’es là Messer ! T’as beau essayer de te cacher, Sanchez te trouvera ! Il abandonne jamais ce qu’il a commencé !
Don et Mac se précipitèrent sur lui avec les agents pour tenter de le maîtriser et de le faire sortir.
Alvarez, éloigné du miroir par les policiers, hurlant : T’es un homme mort Messer, tu m’entends ! Mort !
Après la sortie d’Alvarez de la salle, Danny avait toujours le regard fixé sur la vitre. Il avait peur. Peur de se retourner. Peur de constater que les propos d’Alvarez n’étaient que la vérité. Danny soupira et prit son courage à deux mains. Il se tourna vers Lindsay.
Danny, la voix empreinte d’émotion : Est-ce que c’est vrai ?
La jeune femme ne répondit rien refusant de lever les yeux vers lui.
Stella : Laisse la tranquille Danny !
Danny n’avait que faire des recommandations de Stella, il voulait savoir.
Danny, haussant légèrement le ton en s’approchant d’elle : Lindsay, regarde-moi, est-ce que c’est vrai ?
Stella lâcha la main de son amie pour s’avancer vers Danny.
Stella, tendant une main vers Danny comme pour s’interposer : Ecoute Danny, je crois que tu devrais…
Quand soudain, Lindsay, sanglotant, leva brutalement son regard noyé de larmes vers Danny et le regarda dans les yeux.
Lindsay, sanglotant : Tu étais à ta fenêtre. Oui.
Stella stoppa son geste, soupira et baissa les yeux. Elle avait terriblement mal pour chacun de ses deux amis et ne savait plus vraiment ce qu’elle devait faire. Elle décida donc de rester en retrait et de n’intervenir que si cela devenait nécessaire. Le regard de Danny devint plus brillant et une larme jaillit de ses yeux pour glisser lentement le long de sa joue. Il secoua la tête doucement comme s’il refusait de croire ce que Lindsay lui avouait.
Danny, la voix brisée par la peine : C’est pas possible. C’est pas possible. J’aurais vu quelque chose ! Lindsay, des larmes coulant sur son visage, sur le ton de la rancoeur : Non, tu ne pouvais rien voir. Tu étais dos à la fenêtre !
Danny plongea son regard humide dans le vague pour se souvenir. Il ferma les yeux, se remémorant progressivement les différents moments de cette tragique soirée puis ouvrit lentement les paupières.
Danny, sa voix étranglée par les sanglots : Je t’attendais. La télé était en marche et j’étais au téléphone avec Don. Il m’annonçait que…. Il m’annonçait que lui et Mac venaient de retrouver les cadavres des deux types qui étaient entrés chez moi. … ( se rappelant subitement les faits) Bon dieu, oui c’est vrai ! J’étais dos à la fenêtre lors de ce coup de fil !.... j’ai rien vu ! J’ai rien entendu !
Lindsay baissa la tête et éclata en sanglots. Le visage de Stella était inondé de larmes également.
Danny : Lindsay, regarde-moi ! Lindsay, tu sais bien que je n’ai jamais voulu te tourner le dos ! Tu sais bien que si j’avais vu ou entendu quoi que ce soit, j’aurais agi ! Tu le sais hein ? …. (La voix muée par les sanglots) Je t’en prie Lindsay, pardonne moi !
Sur ces mots la jeune femme sortit brusquement de la pièce en pleurant. Danny s’essuya le visage rapidement et prit immédiatement sa suite pour la rattraper, suivi de Stella. Mac et Don qui venaient d’aider à expulser le prisonnier hors de la salle d’interrogatoire, furent surpris de voir leurs trois amis sortir de la pièce contigüe aussi précipitamment. Ils se regardèrent et devinèrent tout de suite qu’il avait dû se passer quelque chose en rapport avec les révélations d’Alvarez. Craignant que la situation ne dégénère au beau milieu de la brigade, ils se hâtèrent derrière eux.
Dans le couloir, Lindsay marchait d’un pas alerte pour rejoindre le plus vite possible la sortie. Elle se sentait étouffer et avait besoin d’air. Kingsley, lui, venait de quitter la salle où se trouvait encore Enzo Garelli. Il commençait son avancée dans les couloirs pour rejoindre Mac quand il croisa Lindsay en pleurs. Inquiet, il l’interpella mais la jeune femme ne se retourna ni ne répondit rien, continuant inexorablement son chemin vers la sortie de la brigade. Jack ne tenta pas de la suivre, reconnaissant aussitôt la voix de celui qu’elle fuyait. Il se retourna et vit Danny courir, manquant de peu de bousculer des collègues au passage.
Danny : Lindsay, attends !
Fou de rage de s’apercevoir que Danny était encore la cause du chagrin de la jeune femme qu’il aimait tant, Kingsley se mit en travers de sa route pour le stopper et le repousser. Stella passa à côté d’eux sans s’arrêter.
Jack, furieux : Foutez lui la paix ! Vous voyez bien qu’elle n’a aucune envie de vous parler ! Danny, rageant : Kingsley, barrez-vous !
Danny essaya de le contourner mais Jack le retint à nouveau restant face à lui.
Danny, exaspéré : Merde Kingsley, laissez-moi passer, il faut que je lui parle ! Jack : Elle n’en a pas envie ! Danny : Tout ça ne vous regarde pas ! (essayant de passer à nouveau) Dégagez de mon chemin ! Jack, l’empêchant encore de passer : Non ! Et vous vous trompez, ça me regarde, parce qu’une fois de plus, vous lui faites du mal ! Vous ne savez donc faire que ça ? Danny : Qu’est-ce que vous voulez dire ? Vous ne savez pas ce qui s’est passé ! Jack : Non, je ne sais pas mais je le devine très bien. Danny : Je n’ai jamais eu l’intention de la faire souffrir ! Jack : Ah oui ? Alors il aurait peut-être fallu réfléchir avant ! C’est toujours ce que vous faites hein ! Hilborne avait raison finalement ! Vous agissez sans jamais penser aux conséquences ! Je vous avais bien jugé la première fois que je vous ai vu ! J’ai tout de suite su que vous étiez quelqu’un de dangereux ! Danny, le fustigeant : Arrêtez de dire des conneries ! Tout ça c’est faux ! Et barrez vous de mon chemin ! Jack, refusant toujours de laisser passer Danny : Non, c’est pas des conneries, et vous le savez ! Vos histoires passées avec les Tanglewoods font que vous êtes un danger pour tous ceux qui vous approchent ! Vous êtes un danger pour elle et vous persistez à continuer de lui faire du mal ! Je ne suis pas d’accord ! Il faut que vous lui foutiez la paix !
Danny sentait à nouveau son sang bouillir dans ses veines et ses yeux lâchèrent des éclairs de rage. Sa respiration s’accéléra.
Danny, hurlant : Je n’ai pas voulu tout ce qui est arrivé ! Jack, serrant les dents de rage : Non, bien sûr ! C’est facile d’oublier et de fuir ses responsabilités ! Mais réfléchissez, ils s’en sont pris à elle à cause de vous ! Uniquement à cause de vous ! Si vous l’aimiez vraiment, vous ne l’auriez jamais laissé entrer dans votre vie sachant ce qu'elle risquait !
Tremblant et les yeux brillants de colère et de peine, Danny serra le poing et l’envoya brutalement dans le visage de Kingsley. Sous la violence du choc, celui-ci fut projeté contre le mur du couloir.
Danny, fou de rage : Je t’interdis de dire ça ! Tu m’entends ! Je te l’interdis !
Sonné, Kingsley se redressa et porta la main sur sa lèvre en sang. Ce coup porté à son encontre ne fit qu’accroître sa colère. Il se précipita alors sur Danny pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Il allait l’atteindre, Danny étant prêt à lui asséner un nouveau coup, quand il en fut empêché par Mac et Don. Ceux-ci s’interposèrent entre les deux hommes animés de colère.
Mac, furieux les regardant l’un après l’autre : Vous avez perdu la tête tous les deux ! Qu’est-ce qui vous prend ! Jack, en colère, s’avançant vers Danny : Ce salopard m’a frappé ! Mac, repoussant Jack : Kingsley, ça suffit !
Danny serra les dents de rage et s’avança vers lui mais il ne put aller bien loin étant retenu par Don
Danny, rageant, retenu par Don : Tu l’as bien cherché ! Mac, furieux : Et vous aussi Danny ! Ça suffit ! Je ne veux plus entendre aucun de vous ! Danny, se dégageant de l’emprise de Don : Lâche-moi Don !
Les deux hommes se calmèrent progressivement mais ne pouvaient s’empêcher de se foudroyer du regard.
Mac, autoritairement : Danny, vous retournez au labo avec Don ! Je ne veux plus vous voir ici ! (le pointant du doigt) Et soyez sûr qu’on en reparlera ! (s’adressant à Jack) Et vous Kingsley, vous venez avec moi ! Don : Allez viens Danny, grouille, on y va !
Danny et Jack, devant se déplacer dans des directions opposées, durent se résigner à lâcher le regard haineux de l’autre. | |
| | | Lindsay Admin
Séries suivies : TVD, TWD, SVU, NCIS LA Perso(s) Préféré(s) : Damon (TVD), Deeks, Kensi (NCIS LA), Danny, Mac, Lindsay (csi ny), Daryl, Rick (TWD), Barba, Olivia (SVU) Nombre de messages : 10006 Age : 48 Date d'inscription : 20/09/2007 Réputation : 0 Points : 27425
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] Ven 22 Fév - 22:46 | |
| Jack entra dans une salle d’interrogatoire vide sous l' ordre de Mac. Celui-ci claqua la porte avec fracas. Mac , furieux: Mais qu’est-ce qui vous a pris ? Jack , en colère : Je vous rappelle que c’est lui qui m’a frappé ! Alors quoi ? Vous allez encore le défendre ? Mac : Je ne vous permets pas de remettre en cause mon impartialité ! Et il me semble que vous étiez prêt à le frapper vous aussi ! Jack :Je ne faisais que de me défendre. Mac : Non. Vous répondiez à son attaque. Nuance. Je connais Danny. S’il vous a frappé c’est que vous l’avez provoqué. Qu’est-ce que vous cherchez Kingsley ? A l’enfoncer plus qu’il ne l’est déjà ! Jack : Vous vous trompez. Ce n’est pas mon but. Mac : Laissez-moi-vous dire que j’en doute. Je sais bien que Mitford vous a demandé de faire un rapport sur lui. Je ne suis pas dupe. Jack : Je dois faire un rapport, oui, mais sur l’enquête, pas sur lui, … vous êtes parano ! Mac : Je ne crois pas non. Vous le détestez et par conséquent vous cherchez à l’évincer. Pourquoi ? Jack : Ce type est une bombe à retardement ! Il est dangereux et vous le savez bien ! Mac : Vous dites n’importe quoi. Danny n’est pas dangereux, sauf peut-être pour lui-même et c’est pour cette raison qu’on le surveille de près. Jack : Osez me dire qu’il ne pense pas à se venger de Sanchez en le tuant ! Vous savez très bien qu’il en est capable ! Il laisse ses sentiments prendre le pas sur sa raison et ce n’est pas comme ça qu’agit un flic ! Il perd son selfcontrôle beaucoup trop facilement ! Il n’a plus aucune objectivité ! Mac : Alors parlons de vous Kingsley. Il y a près de dix minutes, qu’étiez-vous en train de faire ? Vous n’avez pas perdu le contrôle vous aussi par hasard ? Jack : ça n’a aucun rapport. Mac : Oh que si, bien au contraire. Votre raisonnement vis-à-vis du lieutenant Messer n’a rien d’objectif non plus. Jack : Je me base sur des faits et ceux-ci me donnent raison. Mac : Ah oui ? Vraiment ? Alors vous allez m’expliquer pourquoi j’ai remarqué un changement d’attitude de votre part à son égard depuis qu’on sait que le viol de Lindsay est lié à lui. Ce n’est pas Danny qui l’a violé. Alors pourquoi tant lui en vouloir ? Dites-moi ? Je suis curieux. Jack soupira et ne sut que répondre. Devant son silence, Mac continua. Mac : Vous voulez entendre la vérité ? La haine que vous lui vouez n’est que de la jalousie mal placée, n’est-ce pas ? Avant d’accepter d’être mis sur l’enquête, avez-vous parlé au procureur de ce que vous sembliez ressentir pour le lieutenant Monroe et du mépris que vous aviez pour le lieutenant Messer ? Bien sûr que non, vous ne l’avez pas fait. Permettez moi donc de douter également de votre objectivité dans cette affaire. Jack déglutit, ayant soudainement l’impression d’être percé à jour. Jack secouant la tête, sur un ton calme : Vous dites n’importe quoi. Mac , se calmant: Non, je crois au contraire que j’ai visé juste. Ce qui vous a mis en colère contre Danny tout à l’heure, c’est le fait de voir passer Lindsay en pleurs. Rien de plus…. Jack baissa les yeux. Il ne put cacher à Mac qu’il avait sûrement raison. Mac, ému : … Alors essayez de vous mettre ne serait-ce que quelques secondes à sa place, essayez d’imaginer la douleur qu’il ressent en ce moment. (les yeux devenant brillants) Sanchez a cloué son frère sur un lit d’hôpital, il a tué son amie la plus proche, celle avec qui il a partagé plus de la moitié de sa vie et hier soir, il a enlevé la femme qu’il aime sous ses fenêtres et l’a violé. Vous ne seriez pas en colère vous aussi ? Vous n’auriez pas envie vous aussi de tuer le type qui a détruit tous ceux que vous aimez ? Jack, soupirant, ému lui aussi : Si, … probablement. Mac : Et penseriez-vous que vous puissiez passer à l’acte ? Jack, secouant la tête : Non ! jamais ! Je ne suis pas un assassin. Mac : Pourtant, vous avez laissé éclater votre colère…. On pourrait donc en douter. Et bien vous voyez, Danny non plus n’est pas un assassin. Etre en colère et penser à se venger ne sont que des sentiments humains …. Danny n’est qu’un homme tout comme vous et moi. …. Mais le fait d’y penser ne veut pas dire qu’il le fera. Jack : Ok. J’ai bien compris le message. Mac : Alors, maintenant, laissez-le tranquille et ne le provoquez plus. Il en bave assez comme ça. Mettez votre hargne au service de la recherche de Sanchez, cela nous sera plus utile. Jack : Oui, vous avez raison. Je suis désolé pour tout à l’heure. J’ai effectivement laissé mes sentiments prendre le dessus. Ça ne se reproduira plus. Mac : Vous savez, malgré nos désaccords et vos ressentiments envers Danny, je suis certain que vous réussirez à en faire abstraction pour faire les bons choix. Je reste persuadé que vous êtes un bon flic Jack. Danny aussi l’est. Laissez-lui une chance. Jack : J’essaierai. Mac soupira Mac : Qu’a donné l’interrogatoire de Garelli ? Jack : Il n’a aucun lien avec les Tanglewoods. Son truc, c’est le vol de bagnoles, c’est tout. Et il n’a aucune trace sur le corps qui indique qu’il ait pu porter un piercing. Mac : Ce n’est donc pas notre troisième homme. Jack : Non, par contre il m’a donné le nom du type à qui il a revendu le fourgon. C’est son cousin et il m'a dit qu'il porte d'ordinaire une boucle d'oreille. Il me l’a balancé sans hésiter quand je lui ai fait comprendre qu’il risquait de plonger pour complicité de viol sur une femme flic. Mac : Son nom ? Jack : Lucerno Maestri. Mac : Maestri ? J’ai déjà entendu ce nom. Ray Maestri est sous les verrous. C’était l’un des bras droit de Sonny. Il s’occupait d’écouler la drogue dans les clubs. Jack : Peut-être qu’ils sont de la même famille ? Mac : Peut-être. On va vérifier ça et on va aller rendre une petite visite à Lucerno Maestri. Jack : Ok, c’est parti ! ************************************************************* 02 h 00Durant le trajet jusqu’au laboratoire, Don avait tenté de parler à Danny. Il aurait voulu qu’il se confie, qu’il lui raconte ce qui s’était passé avec Lindsay après l’aveu d’Alvarez, qu’il lui explique son empoignade avec Jack, qu’il se mette en colère même ! Mais rien. Danny était resté silencieux, le regard vide tourné vers la fenêtre où défilaient le paysage nocturne de la ville et les lumières des réverbère. Aucun mot n’était sorti de sa bouche depuis le départ de la brigade. Les deux amis sortirent une nouvelle fois de l’ascenseur qui les avait mené jusqu’au 38ème étage de l’immeuble de la police scientifique. L’ambiance était différente la nuit. La lumière des locaux n’était pas la même, tous les services n’étaient pas ouverts et le personnel était quelque peu réduit. Don et Danny s’avancèrent dans le couloir pour se rendre jusque la salle où étaient entreposées et analysées toutes les preuves concernant leur affaire. Don soupira. Il tenta une nouvelle fois d’entamer la conversation avec son ami. Don : T’as faim ? Danny : Non. Don fut soulagé de l’entendre enfin prononcé un mot même s’il espérait bien que d’autres suivent. Don : T’as soif ? Danny : Non. Don : Et bien moi, je mangerais bien un morceau. Danny : Ben vas y ! Va te chercher un truc dans la salle de repos. Moi je vais essayer de réexaminer et récapituler tout ce qu’on a avec Sheldon. Don : Oui, mais… Danny, sèchement : T’inquiète pas, tu peux me surveiller, je vais dans la pièce quasi en face de la salle de repos. (Se mettant en colère, voyant l’hésitation de Don) Bordel Don, fais moi un peu confiance ! Quelle raison j’aurais de me barrer ? Don : Ok. Je sais. Je suis désolé Danny, c’est juste que… Danny : Oui, je sais t’inquiète. Don : T’es sûr que tu veux rien ? Danny : Non, ça va aller. Merci, j’ai vraiment pas faim. Arrivés à destination, les deux amis se séparèrent. En entrant dans la salle d’analyse, Danny fut surpris de ne pas y trouver Sheldon, mais il s’aperçut rapidement que celui-ci leur avait laissé un mot. Il était parti dormir deux petites heures dans le bureau de Sid à la morgue. Danny s’arrêta alors devant la paillasse où étaient étalés les habits de Lindsay, souillés de sang et de poussière. Il observa chaque vêtement ou morceau de vêtement un à un, se maudissant à chaque fois intérieurement de lui avoir tourné le dos, de ne rien avoir vu ni rien entendu. Des larmes muettes coulèrent sur ses joues mais il passa immédiatement ses mains sur son visage pour les faire disparaître. C’est alors que son portable se mit à bipper. Danny se saisit de l’appareil. Il s’agissait d’un SMS. Le jeune homme fut surpris de ne pas reconnaître le numéro de l’expéditeur. Il ouvrit le message. Une adresse internet. N'ayant pas vraiment lu le message, Danny leva la tête et fronça les sourcils, se demandant pourquoi quelqu’un qu’il ne connaissait pas lui envoyait l’adresse d’un site. Il reporta son attention à nouveau sur l’écran pour bien lire l’adresse ....et quand il comprit,.... son visage devint blême, sa respiration irrégulière et des frissons lui parcoururent l’échine. Il leva la tête à nouveau et chercha Don du regard, espérant que celui-ci n’aurait rien remarqué. Non, il n’avait rien vu. Il était en train de se battre à nouveau avec la machine à café. Danny prit immédiatement place derrière un écran d’ordinateur. Il regarda le clavier. Ses mains tremblaient. Il serra les poings pour essayer de contrôler son angoisse et tapa l’adresse du site en question. http: http://rs.0624.comRicardo Sanchez entrepôt 0624….. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] | |
| |
| | | | Prisonnier du Passé (3/4) [Hurt and Comfort/Action/Ship] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |