Secrets, Lies & Truth [Crossover CSI Miami - NY]

Ils vont passé un sale quart d'heure ces russes qaund ils auront mis la main dessus.

Super suite £ly et toujours aussi bien écrite.

Olala... Sa se corse...

Calleigh n'en veux pas a Eric... Il ne savait plus....

Et oui Elena, une famille parfaite n'existe pas, mais presque oui

Meric pour cette suite Ely

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Le choc passé, Elena partit dans sa chambre, ayant besoin d’être seule pour remettre les choses en place dans sa tête. Le couple était toujours à la cuisine, entouré d’un silence pesant. Il se doutait bien qu’elle lui en voulait, après tout qu’elle soit en colère contre lui il l’avait mérité. Pourtant, ce disque, il l’avait oublié. Oublié son existence et les infos qu’il contenait. Aujourd’hui, il prenait les conséquences de son geste en plein visage. Sur le coup, il n’avait pas pensé que ça aurait un impact plus tard.

- Je vais retrouver ce CD et leur rendre déclara t-il sûr de lui.
Visiblement à bout, elle se leva et alla poser sa tasse brutalement. Elle resta dos à lui, ne voulant pas croiser son regard.
- Bien sûr rétorqua t-elle en se retournant. Tu leurs rends et ils te tuent. Oui bien sûr ! Tu penses à Elena s’il t’arrivait quelque chose ? A moi ? Non c’est vrai, ça ne t’as même pas effleuré. Très bien, vas-y, vas te faire tuer !
Elle ne s’était pas rendu compte des larmes qui coulaient sur son visage. Eric osa enfin faire un geste et alla vers elle. Il essuya les larmes sur le visage d’ordinaire souriant et avant de croiser le regard vert.

- Je t’en prie, ne fais pas cette chose stupide. Je ne veux pas te perdre…on ne peut pas te perdre…Promets moi que tu ne feras rien…Promets le moi…
- Je te le promets…
Soulagée, elle le serra contre elle, la tête dans son cou. Rassurée par sa chaleur, son odeur, les battements de son cœur. Elle le sentit déposer un baiser dans ses cheveux.

Ils allèrent se coucher après avoir vérifié que les portes étaient bien fermées. C’est soucieux et inquiets qu’ils arrivèrent quand même à fermer les yeux.
Dans la nuit, l’adolescente s’agita, prononçant des mots inaudibles. La sueur perlait sur son front, les mots devinrent plus distincts et son agitation ,grandissante. Elle se réveilla en sursaut et en pleurs. Elle revivait l’agression encore et encore quand elle fermait les yeux. Elle mit quelques temps à situer où elle se trouvait. Sentait la panique l’envahir, elle sortit de sa chambre et se dirigea vers celle de ses parents.
Elle poussa la porte, et avança dans la pièce. La voix de sa mère éveillée, résonna aussitôt.

- Elena ? Qu’est ce qu’il s’passe ?
- Je…je..
- Viens t’asseoir ma puce fit Calleigh, assise en tapotant le vide devant elle.
La jeune fille s’assit et sa mère se mit à caresser doucement le dos de sa main pour la rassurer.
- J’arrive pas à dormir, j’arrête pas de me repasser la scène dans ma tête et si tout s’était passé différemment et si…
- Ne pense pas à ça. Tu es là, il ne t’a pas touchée d’accord ?
Elle hocha la tête, un peu plus rassurée qu’avant.
- Et heureusement pour lui ajouta Eric à son tour réveillé.
Calleigh se décala pour faire de la place à sa fille, sachant que toute seule, elle paniquerait. Elle avait besoin d’avoir quelqu’un à coté d’elle. elle lui ouvrit les bras, voulant l’apaiser et se rassurer elle même.
- Viens là…
Elena se glissa sous les draps et se blottit contre sa mère, sa tête sur son épaule.
- Dors mon ange…tout va bien maintenant…
En cinq minutes, Elena sombra dans les bras de Morphée. Ses parents fixaient tout les deux le plafond. Pas encore prêts à redormir.
D’avoir leur fille dans leur lit, leur rappela des souvenirs. De bons souvenirs.

- Tu penses à la même chose ? murmura Eric en se tournant vers sa femme.
- Oui. Nos matins à LA, quand on la déposait au milieu de nous deux…

Eric a intérêt de ne pas agir sans réfélchir.

La réminiscence à la fin est mignonne.

Merci £ly

Merci à vous de suivre cette fic

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- Nos matins…. J’avoue que ça me manque…
- De plus la voir sourire entre nos deux oreillers, de ne plus la voir essayer d’en attraper un, l’entendre faire ces petits bruits adorables, de la voir contre toi, agrippant ton tee shirt de ses petites mains continua Calleigh mélancolique. Elle soupira, bougea la tête pour la poser sur l’épaule de son homme en essayant de ne pas réveiller leur adolescente endormie paisiblement.
Ils fermèrent les yeux et se laissèrent guider vers le repos, sûrs qu’Elena sera là à leur réveil.

Eric fut le premier à ouvrir les yeux. Il constata qu’ils n’avaient pas bougés pendant le reste de la nuit. La tête de Calleigh était toujours sur son épaule et leur fille, blottie contre sa mère. Il se dégagea du lit comme il put, essayant de pas les réveiller. Il chassa tendrement une mèche de cheveux châtain qui barrait le visage de sa fille puis partit préparer le petit-dej. Il s’activait à tout préparer, son esprit vagabondait ailleurs pourtant. Voir le même air paisible sur le visage de sa femme et de sa fille lui rappela qu’Elena ne pouvait nier la part « Duquesne » en elle. Elle prenait les mêmes airs que sa mère quand elle était contrariée ou ennuyée, qu’elle réfléchissait ou avait une idée derrière la tête. Elle avait tout de Calleigh, excepté ses cheveux châtains et le regard de cocker bien utile pour les faire céder, qu’elle avait hérité de lui. Il en était fier, il en riait. Leurs deux regards suppliants avaient tout le temps raison de la résistance de l’experte.
Elena, cinq lettres seulement mais toute sa vie. Son ADN mélangé à celui de Calleigh.
Avant que la jeune femme ne parte sans explications à LA, il songeait sérieusement à tout avoir avec elle. Il voulait tout, la grande maison, les enfants, la piscine, le chien et même une pièce sécurisée pour ses armes si elle y tenait tant. Aujourd’hui, il avait tout. Cependant ce « tout » se trouvait menacé.
Il ne put mener plus loin ses réflexions, deux bras l’encerclaient, une tête se posait dans son dos. Un parfum de vanille lui chatouilla les narines. Calleigh. Il n’osa pas se retourner, pas encore. Les échos de leur conversation résonnait en lui, il ne pouvait pas affronter le regard vert, pas encore tout de suite ce matin.

L’adolescente se leva une heure plus tard, déjeuna sans un mot, prit une douche et décida de se plonger dans ses cours pour ne pas penser à ce qu’il s’était passé. Pour lui changer les idées, son père lui proposa d’aller nager, elle refusa, elle n’avait vraiment la tête à ça. Elle raconta à Amélie la situation, faisant promettre à celle ci de ne rien dire à qui que ce soit.
Elle demanda à ses parents si elle pouvait éviter d’aller en cours le lendemain et allait chez sa grand-mère à la place. Le couple ne put lui refuser cela. Sa peur de retourner dans le monde extérieur était compréhensible. Eric se chargea d’expliquer à sa mère les événements. Celle ci comprit évidemment l’inquiétude grandissante de son fils et de sa belle-fille concernant la sécurité de la jeune fille dehors. Ils préféraient la savoir dans un endroit sûr, entourée de personnes de confiance.

Le lendemain, lundi…

- Je passe au labo dire à H, que j’emmène Elena chez tes parents et que je serais sans doute en retard avant d’y aller exposa Calleigh.
- D’accord. Quand à toi fit Eric en se tournant vers sa fille, laisse ton portable allumé que je puisse t’appeler et savoir si tu vas bien.
- D’accord papa opina la jeune fille.
- C’est moi qui vient te chercher ce soir. N’oublie pas de me laisser un message toute les trois heures. Que ta mère et moi soyons rassurés.
Il enveloppa sa fille dans une courte étreinte puis la relâcha en l’embrassant sur le front. Calleigh attendait sa fille, les clés de voiture dans la main.
- On y va ?
Elena hocha positivement la tête et suivit sa mère jusqu’à la voiture puis s’installa du coté passager. Le trajet de la maison au labo se fit dans le silence. Elle suivit sa mère jusqu’à l’accueil à l’étage des labos et l’attendait là. Quelques cinq minutes plus tard, un homme qu’elle ne connaissait pas l’aborda.

- Elena Delko. Tu as bien grandie depuis la dernière fois…
- Vous êtes ? s’enquit l’adolescente.
- Jake Berkeley, un ami de ta mère se présenta le détective. La dernière fois que je t’ai vu, tu n’avais même pas 2 ans.
- Jake ?! s’étonna la blonde en revenant vers l’accueil.
- Salut, Cal, ravi de te revoir fit-il avec un sourire sincère.
- Moi aussi, je suis contente de te revoir lui répondit-elle avec le même sourire. Ecoute, là je dois emmener Elena, j’aimerais beaucoup qu’on déjeune ensemble ce midi.
- Okay, je t’attendrais ici. Disons midi moins dix ?
- Très bien. A tout à l’heure fit Calleigh, ravie d’avoir revu son ex.

Dans l’ascenseur, la jeune fille ne put s’empêcher de poser des questions.
- Tu le connais ?
- Oui. Je suis sortie avec lui avant d’être avec ton père. C’était il y a longtemps. Jake et moi, on se connaît depuis mal d’années.
- Ho okay. Mais pourquoi il me connaît ? Je l’ai jamais vu moi.
- Tu l’as vu. Une fois. Mais tu étais toute petite, tu ne peux pas t’en souvenir lui expliqua sa mère.

Elena attendit qu’elles soient de nouveau dans la voiture pour poser la question qui lui brûler les lèvres.
- C’était quand ?
- Si je me souviens bien…tu avais un an et demi… tu m’avais fait une belle peur ce jour là…



M'en voulez pas si j'ai mis Jake dans celle ci, il le fallait, c'est pas un salaud dans celle là

Super suite £ly. Si Jake est gentil et qu'il ne veut pas piquer Calleigh à Eric, je veux bien l'apprécier

Hâte de lire la suite!!

Nan, là, il est gentil Jake Il sait que Calleigh est avec Eric, mais bon, je vais pas le faire passer pour le salaud à tout les coups

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Calleigh sortit de l’ascenseur, tenant sa petite fille bien calée contre sa hanche malgré l’agitation de celle ci, apparemment enchantée de voir où travaillait sa mère. De voir tant de monde et tant de choses inconnues l’excita encore plus. Elle tournait la tête dans tout les sens, observait, s’extasiait. L’experte s’arrêta à l’accueil, elle devait signer pas mal de paperasse qui ne pouvait pas attendre.

- Coucou Elena fit joyeusement Claudia à la petite fille.
- Diiaaa ! s’exclama Elena.
La blonde tentait tant bien que mal de lire et signer les papiers tout en tenant sa fille, mais cette dernière n’était pas d’humeur à coopérer.
- Lena, tiens toi tranquille, maman n’en a pas pour longtemps.
Mais rien à faire, sa fille ne tenait pas en place. Calleigh la déposa au sol debout, gardant tout de même un œil sur elle.
Un détail sur une feuille attira son attention, voyant cela, Elena en profita pour partir explorer un peu le labo. Ses petites jambes l’amenèrent à un coin, puis un autre. Elle voyait tant de gens, des machines qui l’intriguait. Elle s’arrêta devant le labo des empreintes. Le plumeau servant à les relever attira son attention. Un monsieur le trempait dans une boite puis le tournait sur un objet. Elle trouvait ça fascinant. Pourtant sa fascination fut coupé par un homme qui se baissa à sa hauteur.

- Bonjour ptite puce…Qu’est ce que tu fais là ? Où est ta maman ?
Elena pointa le doigt vers un couloir. Jake s’étonna du vert clair de ses yeux, il lui rappelait étrangement quelqu’un.
- Si on allait la retrouver ? Tu viens avec moi ?
La petite fille hocha la tête puis laissa l’homme la soulever dans ses bras.

- Elena ? appela Calleigh qui commençait à s’alarmer . Elena ?
Sa surprise fut grande quand elle vit Jake venir vers elle avec…sa fille dans les bras. Elle le laissa arriver à son hauteur, aussitôt Elena tendit les bras vers sa mère qui la reprit contre sa hanche.

- Lena…Où tu étais ? Tu sais que tu as fait très peur à maman hum la sermonna Calleigh, le regard sérieux.
- Je savais bien que ces yeux verts ne m’étaient pas inconnus plaisanta le détective. Elle te ressemble beaucoup Cal.
- C’est ce qu’Eric dit tout le temps ajouta la jeune femme en baissant la tête vers sa fille qui émit un bâillement. Merci Jake.
- Ce fut un plaisir. Un plaisir de connaître enfin ta fille, et de t’avoir revu.
- Plaisir partagé. Nous on va rentrer. J’étais juste revenue pour des papiers. J’espère qu’on se recroisera. A plus tard alors.
- A plus tard.
Ils repartirent chacun de son coté, Calleigh et Elena dans l’ascenseur et Jake vers les labos.

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- J’ai eu vraiment peur qu’il te soit arrivé quelque chose. Tu ne tenais pas en place quand tu avais cet âge. Ou alors tu ne le faisais qu’avec moi rigola Calleigh. Quand tu étais avec ton père, tu étais calme, un vrai ptit ange.
- J’étais si chiante que ça ?
- Pas chiante. Un peu capricieuse. Tu détestait qu’on te dise non. Bon, ton père cédait plus facilement que moi, mais c’était un caractère normal pour ton âge.

Elles n’eurent pas le temps d’approfondir le sujet, la maison des grands-parents Delko était en vue. A peine eut-elle éteint la voiture, que sa belle-mère vint à leur rencontre. Elena descendit la première.

- Abuela !
- Elena, ma chérie dit sa grand-mère en lui ouvrant les bras. Tu vas bien ?
- Oui, ça va.
- Ton grand-père est dans le jardin.
Elena se détacha de sa grand-mère et pénétra dans la maison pendant que sa mère discutait dehors.

- Merci de vous occuper d’elle aujourd’hui.
- Calleigh voyons, c’est un plaisir d’avoir notre petite-fille ici.
Clorinda nota le visage inquiet de sa belle-fille et la rassura.
- Il n’arrivera rien à ta fille. J’y veillerai.
La bienveillance de sa belle-mère lui arracha un sourire qui disparut bien vite.
- Eric viendra la chercher ce soir.
- Vous vous êtes disputés n’est ce pas ?
Impossible de cacher quoi que ce soit à Clorinda Delko. Sa question était plus une constatation qu’une question cependant. Calleigh acquiesça.
- Il m’a caché ça, pendant toutes ces années en sachant que ça pourrait un impact sur notre famille. Maintenant, Elena en subit les conséquences.
- Ne sois pas en colère contre lui. Il doit l’être assez contre lui même. De t’avoir menti, de mettre votre fille dans une position dangereuse. Il ne voulait que vous protéger toutes les deux.
- Je sais…je sais soupira la blonde, dépassée.
En revenant pour dire un dernier mot à sa mère, l’adolescente vit sa grand-mère poser doucement sa main sur le bras de sa mère dans un geste de réconfort.

- Il serait temps que j’y aille. Tu appelles d’accord ? demanda t-elle à sa fille.
- Maman…okay, promis, si ça peut te rassurer.
L’experte embrassa sa fille puis remonta dans sa voiture et refit le chemin en sens inverse.

Bon j'espère qu'Elena est vraiment en sécurité là-bas.

Et Calleigh qui s'inquiète pour sa fille.

je ne sais pas pourquoi mais, j'ai un mauvais pressentiment

Mais de rien

Rassurez vous il n'arrivera rien à Elena........pour le moment

Pour le moment... c'est bien ce que je craint, plus tu vas attendre plus tu vas la faire souffrir nan ?

Nan, mais je me dis, Calleigh ne vas pas aller travailler et qu'il ne va rien arriver c'est suspect tout sa !!!

On verra bien tout sa dans la suite que tu nous réserve Eky

Heu.....je peux rien dire

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La matinée passa bien vite au goût d’Elena, et trop lentement à celui de ses parents. Un poids s’effaça quand leur fille décrocha à la deuxième sonnerie.

- Hey p’pa !
- Hey, tout va bien là bas ? s’enquit rapidement son père.
- Mais oui affirma la jeune fille. Vous inquiétez pas, tout va bien. J’ai bossé mon DM de physique, fait mon exo de géo. Voilà y’a rien de neuf. Ha si ! Abuela dit que vous auriez pu venir mangé avec nous ce midi.
- Je sais, mais on avait beaucoup de choses à voir ici. Une prochaine fois. Si tout va bien, ça me rassure. A ce soir ?
- A ce soir répondit t-elle.
- Lena ?
- Oui ?
- Je t’aime princesse.
- Je t’aime aussi papa. A taleur !
Ils raccrochèrent en même temps. Calleigh fut soulagée de savoir que sa fille allait bien. Elena regardait de vieilles photos avec sa grand-mère, dehors quand son père avait appelé. Elle retourna à sa précédente activité en tournant la page de l’album photo devant elle. Elle tomba sur une photo de ses parents assis côte à côte lors d’un Noël, rapprochés l’un de l’autre, ils paraissaient heureux.

- Abuela, c’était quand la photo là ? fit l’adolescente en désignant la dite-photo.
- C’était en 2008, je m’en souviens parce que c’était le premier Noël de tes parents ensemble.
- Ils étaient ensembles depuis combien de temps ?
- Six mois je crois. Je peux te dire que ton père était excité de fêter Noël cette année là expliqua Clorinda en riant.
- Pourquoi ?
- Leur premier Noël ensemble et puis il était fier d’être avec ta mère après nous avoir parlé d’elle pendant des années en disant qu’elle était trop bien pour lui.
- Papa il disait ça ? s’étonna Elena.
- Oh oui ! Je me rappelle la fois où il est venu nous voir, il a nous raconté que ton oncle lui avait dit de faire des études pour devenir un expert et ensuite de venir travailler dans son équipe. C’est ce jour là, où il a rencontré ta mère pour la première fois. A cette époque il sortait beaucoup. Ta mère travaillait sur l’affaire avec ton oncle. A son accent, elle ne venait pas d’ici. La première chose qu’il lui a demandé a été son numéro relata Clorinda, un grand sourire sur le visage.
- Naaaannn, sérieux ? J’aurais jamais imaginé papa comme ça ! s’exclama sa petite-fille. Et maman, elle a répondu quoi ?
- Qu’elle était tellement attachée à son boulot que toute relation était impossible, et qu’elle ne voulait sortir avec quelqu’un associé à son travail. Après il a rejoint l’équipe, ils sont devenus amis, au fil des ans leurs sentiments ont grandis et leur relation a changée. Et voilà termina sa grand-mère.
- Waw, je savais pas tout ça. En gros, il s’est pris un vent par maman la première fois fit Elena en éclatant de rire. J’aurais trop aimer voir ça !
Elle tourna une autre page, tombant cette fois ci sur une photo d’elle, bébé dans les bras de son père. Une autre dans les bras de sa mère. Elle devait avoir un peu moins de trois mois sur ces photos. Ces photos dataient du retour de leur retour à Miami. Cependant la jeune fille ignorait tout de la période un peu avant sa naissance et un peu après. Elle ne savait pas non plus, qu’elle était née à Los Angeles et non Miami. Eric et Calleigh avaient été très clairs à ce sujet, elle ne devait rien savoir. C’était le passé.

C'est une super suite. J'adore Elena.

Sympa les anecdotes et le coup de fil d'Eric à Elena

Vivement la suite

j'm bcp aussi les petites histoires que la grand mere d'elena raconte...

J'adore cette suite, tjr aussi bien que les autres (L)

Pour vous faire sourire avant de vous faire pleurer

Vous avez eu chaud, j'ai cru un instant avoir perdu toute la fic, Word m'a fait je sais pas quoi, ça a tout planté, sérieux, j'y retrouvais pas et tout, han trop peur !

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- Ils avaient l’air contents que je sois là commenta Elena en regardant les photos. Ça doit plus trop être le cas maintenant…
- Elena mi nieta, tes parents t’aiment, depuis ta naissance tu es toute leur vie. Ne doute jamais de l’amour qu’ils te portent.

La concernée hocha la tête puis tourna deux-trois pages de l’album. Elle, assise sur son tapis de jeu, elle debout se tenant aux mains de sa mère pour ne pas tomber, elle dans la chaise haute, le visage éclairé par un grand sourire et barbouillé de chocolat devant son père qui riait.

- ça a dû changer beaucoup de choses que je sois là…
- Beaucoup de choses oui, mais pour le meilleur. Tu étais tout ce qui leur manquait pour être comblés.

Pendant ce temps…

- Comment fait-on…pour Elena ? demanda Calleigh à son supérieur.
- On va la protéger du mieux qu’on peut. Un officier veillera en permanence sur elle. Où qu’elle aille il y aura toujours quelqu’un avec elle.
- Les matins, on ne la laissera plus y aller seule, un de deux devra l’emmener au lycée et aller la chercher le soir déclara Eric.
- Et si on ne peut pas ?
- J’irai la chercher et la mettrai en sécurité. Je veillerai personnellement sur elle fit Horatio en partant.
- J’espère que ça marchera soupira la blonde.
- Ça ira Cal, avec H comme ange gardien, ils ne s’approcheront pas d’elle. Et puis Ryan, Natalia et Jesse seront là eux aussi au cas où.

Chez les grands parents Delko…

- Papa m’a raconté…pour les Russes avoua Elena, évitant soigneusement de croiser le regard de sa grand-mère.
- Que t’a t-il dit ?
- Qu’abuelo n’était pas son père biologique. Que son père biologique avait mit un contrat sur lui et l’équipe. Et qu’il l’avait sauvé de la déportation en disant la vérité.
- Tout cela est vrai. J’ai porté ce secret longtemps afin de le protéger. Ton père ne l’a pas vu sous cet angle. Pour lui, je lui ai menti sur sa vie. Il m’en voulait….beaucoup. Nous avons longtemps discuté, je lui ai tout dit, il m’a pardonné, et cette histoire faisait désormais parti du passé.
La jeune fille n’osa rien, elle sentit que cette histoire était loin d’être totalement cicatrisée dans le cœur de sa grand-mère. Elle décida de changer de sujet. L’adolescence de son père. Oui elle voulait en savoir plus. Clorinda lui raconta avec plaisir tout ce qu’elle voulait savoir de son père.

Elena ne vit pas l’après midi passé. Elle fut étonnée de voir son père les rejoindre derrière à 17h00. Il embrassa sa mère, décidant de rester quelques minutes. A 17h15, il fut temps d’y aller sinon Calleigh allait s’inquiéter de ne pas les voir revenir. Elena attacha sa ceinture, Eric en fit de même puis ils prirent le chemin de la maison. Déterminée à en connaître davantage sur le passé, elle se lança.

- Dis papa…
Un sourire naquit sur les lèvres de l’ancien expert. Chaque fois qu’il entendait « papa », il n’en revenait pas malgré que cela faisait 16 ans. Quand sa fille débutait sa phrase par « dis papa », c’est qu’elle avait une question.
- Oui mon ange ?
Cette fois ce fut Elena qui afficha un sourire. Même si elle avait 16 ans, ses parents ne pouvaient s’arrêter de l’appeler comme ça.
- Abuela m’a raconté comment vous vous êtes rencontré avec maman. Elle t’a vraiment mis un vent ?
Eric éclata de rire devant sa façon de dire les choses.
- C’est un peu ça oui. Je lui ai demandé son numéro, elle a juste rigolé et a demandé si ça marchait. J’ai répondu que ça marchait tout le temps, enfin presque. Et ta mère a expliqué qu’elle était tellement attachée à son boulot que toute relation serait d’un ennui mortel et qu’elle ne fréquentait personne touchant de près à de loin à son job. J’ai pas abandonné pour autant.
- Et ben…vous avez commencés fort tout les deux commenta sa fille avec un grand sourire.

Super suite £ly, continue comme ça

J'adore comment Elena demande a son père " Elle ta vraiment mis un vent" Je me suis trop imaginé la scène

Super suite comme d'habitude... Merci beaucoup,

Ps: Sa remonte le moral de lire des choses aussi ... complice

MDR moi aussi je me suis trop imaginé la scène ! Et sincèrement j'ai pas pu me retenir d'écrire ça !
Une suite taleur, ou ce soir, ou demain au plus tard

MDR ouais ! Celui là non plus j'ai pas pu me retenir !

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- En effet. Je n’avais jamais rencontré une femme avec un caractère pareil. Bornée, intelligente, douée dans son métier, qui ne tremblait jamais devant les autres. Je peux te dire qu’elle m’a éblouit quand j’ai appris à la connaître. Professionnelle, déterminée, soucieuse des gens qui l’entoure continua –t-il. Tu as hérité de ça, surtout son coté entêté comme pas possible.
Elena lui envoya un regard réprobateur, elle n’aimait pas qu’on dise qu’elle était têtue. Elle même ne trouvait pas qu’elle y était. Elle préféra changer de sujet.

- Qu’est ce qui s’est passé après que tu sois sorti ? l’interrogea sa fille. Il vit très bien de quoi elle parlait.
- J’ai voulu l’aider à s’en sortir, l’aider à tout quitter. Pourtant il était présent sur une scène de crime, on avait un photo de lui dans une voiture. J’étais certain qu’il n’avait rien à voir avec ça. Aux yeux de ta mère, il faisait parti de la mafia russe, c’était pas quelqu’un de bien. Elle a voulu m’empêcher de franchir la ligne. Ligne que j’ai franchi malgré ses avertissements. Je l’ai retrouvé à un entrepôt, les autres sont arrivés puis les flics, tout a commencé à s’enflammer. Ta mère et Ryan sont ensuite arrivés, ta mère a tiré dans ma direction alors que je conduisais pour partir d’ici, sans savoir que c’était moi. Ils m’ont retrouvé plus tard dans un état critique. Le fragment de balle logé dans ma tête avait bougé, forçant l’équipe médicale a m’opéré une deuxième fois. Avec le temps et de longues discussions, notre relation secrète a repris là où on en était et en est même devenue plus forte.
Elena ne sut quoi dire. Tout cela lui semblait si impossible à imaginer, imaginer que ça s’est vraiment passé. Sentant que l’air devenait lourd, la jeune fille décida de dévier la conversation.
- Je suis le résultat de ces retrouvailles ? fit t-elle avec un sourire malicieux.
- Hum…non répondit Eric en y repensant. De nos premières vacances. Nos toutes premières vacances tout les deux. On avait pas vraiment prévu que ça arriverait, toutefois je ne regrette rien confessa t-il en lançant un sourire à sa fille qui gênée, baissa la tête.
Rien que l’idée de ce que ses parents avaient dû faire pour qu’elle soit là, l’embarrassa au plus haut point. Elle tenta de chasser cette idée de son esprit. Se représenter ses parents entrain d’y faire…ahem. Ça elle voulait pas savoir. Elle avait voulu juste savoir quand est-ce qu’elle avait été conçue. Connaître si c’était par envie ou par mégarde. Apparemment, ils ne regrettaient rien ce qui la rassura.

Pour le moment, l’adolescente jugea qu’elle en avait appris suffisamment. Elle ne posa plus de questions jusqu’à leur arrivée dix minutes plus tard. Elle ouvrit la porte, son chien arriva à ses pieds, content de revoir sa meilleure amie. Elle posa ses affaires puis se baissa à la hauteur d’Oréo. Le chien lui lécha le visage, Elena en rigola.

- Moi aussi je suis contente de te voir ! Oréo…arrêtes réussit t-elle à dire entre deux rires. Tu sais où maman est ?
En guise de réponse, il se recula puis la mena à la pièce réservée aux armes de sa mère. Elle la trouva entrain d’en nettoyer une. Oréo aboya pour signaler leurs présences.

- Vous voilà rentrer finalement. Ça a été la journée ? s’enquit Calleigh en posant l’arme.
- Oui oui. On a regardé des albums photo avec Abuela. Elle m’a raconté beaucoup de choses.
- Je n’en doute pas certifia l’experte avec un sourire. Où est ton….
- Là prononça le concerné, en passant à son tour la porte.
- Si on allait manger des cookies hum ? suggéra Calleigh.
- Bonne idée affirma Elena.

Ben Calleigh a tout dit. Je vais jsute rajouter que j'adore.

MDR ben quoi ?

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Calleigh avait pensé que dire à leur fille qu’elle allait devoir être surveillée en permanence passerait mieux avec des cookies. Ça marchait toujours quand elle était petite, quand ils avaient un truc important à lui dire. Dès que la boite fut sur la table, la jeune fille s’en empara et l’ouvrit. Elle mordit avec délice dans le gâteau aux pépites de chocolat, n’oubliant pas d’en donner un morceau à son ami à quatre pattes. Ses parents aussi ne purent s’empêcher d’en manger quelques-uns.

- Elena débuta l’experte. Ton père et moi, avons quelque chose d’important à te dire.
Intriguée, ses yeux passaient du visage de sa mère à celui de son père. Cependant, elle n’arriva pas à déchiffrer leurs expressions.
- Qu’est ce qu’il s’passe ? s’enquit t-elle, l’angoisse au fond de la gorge.
- Pour te protéger, un officier veillera sur toi en permanence. Que tu sortes du lycée ou fasses autre chose. A partir de maintenant, tu n’iras plus au lycée à pied. Un de nous deux t’emmènera le matin et viendra te chercher le soir. Si jamais on ne peux pas, ce sera Horatio qui viendra. Ecoute, je sais que certains jours tu quittes plus tôt. Tout ce que je te demande, c’est de rester dans les lieux publics, à la vue de celui qui veillera sur toi. Ils ne s’en prendront pas à toi en plein jour tant qu’il y a du monde autour de toi. Compris ?
- D’accord. Ça va faire bizarre, je vais avoir l’impression de me sentir espionnée aussi protesta Elena.
- Je sais, mais c’est pour toi. ça ne durera pas éternellement la rassura son père.
- Mais je peux toujours aller manger une glace avec Amélie quand je sors tôt ?
- Oui tant qu’on sait ce que tu fais et où tu es. Si tu le veux, tu peux lui expliquer la situation. Pas trop dans les détails non plus accorda Eric. Il savait qu’Elena allait avoir besoin d’une amie pour traverser ça.
- Kay. Je peux l’appeler pour lui dire ?
- Vas-y.
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Pendant qu’elle racontait l’histoire à sa meilleure amie, ses parents ne disaient mot en bas. Calleigh eut soudain le besoin de sortir prendre l’air, faire un tour. Oréo n’avait pas quitté la cuisine, la tête posée sur la chaise d’Elena.

- Tu viens Oréo ?
Content de sortir un peu, il la suivit jusqu’à l’entrée. Pas besoin de laisse avec lui. Il ne les quittait jamais d’une semelle. Le chien gambadait joyeusement à coté de l’experte, allant de temps en temps à droite, à gauche. Au bout d’un moment, elle s’assit sur un banc. Oréo vint poser sa tête sur ses genoux, lui demandant en quelque sorte ce qui n’allait pas. Calleigh se mit à le caresser.
- Tu veilleras sur elle aussi d’accord ? Je suis sûre que tu ne veux qu’il lui arrive quelque chose.


Le silence de sa femme en disait long. Elle se sentait traquée, prise au piège. Il le sentait aussi. Pour se changer les idées, il choisit d’aller dans son antre, le garage. Leur bonheur menacé, la vie de leur fille en jeu. Ils avait beau tenter de se convaincre qu’ils s’en sortiraient, le bout du tunnel semblait si loin d’ici.