Mariage & Manigances [Jisbon]

Résumé : Un OS comique où Jane tente de convaincre Lisbon de participer à un de ses plans foireux !
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Mariage & Manigances

- Non Jane ! Je ne participerai pas à votre plan foireux !
- Mais Lisbon, il le faut ! Vous acceptez d’habitude
- Oui mais d’habitude, je ne suis chargée que d’arrêter le méchant. C’est vous qui jouez la comédie et qui portez le costume !
- Bah j’aurais bien voulu mais, je crois que je ne serai pas très crédible. Et ca m’étonnerai qu’il la fasse dans ma taille de toute façon…

Lisbon sourit en imaginant la scène. Le consultant la surprit et su de suite ce à quoi elle pensait.

- C’est si drôle que ca de m’imaginer en robe ?
- Oh vous ne pouvez pas savoir à quel point…
- Peut être que je viendrais au CBI comme ca un jour, juste pour voir la tête que ferait Higtower

Ils explosèrent de rire en imaginant la réaction de leur supérieur.

- Vous savez quoi, j’accepte de jouer votre jeux si un matin, vous arrivez au CBI en robe !
- Quoi ? Vous ne feriez même pas ca pour arrêtez un meurtrier ? L’assassin qui à mis un terme à la vie d’une jeune femme de 26 ans qui avait encor toute la vie devant elle ?

L’agent ressentit soudain un immense sentiment de culpabilité l’envahir, mais elle se ressaisit vite. Elle savait bien que Jane comptait justement là-dessus pour encore avoir ce qu’il voulait.

- Non, parce que je sais que je peu l’arrêtez sans avoir recours à votre stratagème !

Le mentaliste la dévisagea, frustré. Non, elle ne changerait pas d’avis apparemment.

- Bon, très bien. Ca pourrait être amusant et, ca me semble juste. Je vous oblige à en porter une, normale que j’en porte une aussi…
- Vous me donnez votre parole ?
- Oui, Lisbon. Je vous donne ma parole que, si mon plan foireux fonctionne, je porterai une robe au CBI.

La jeune femme ne put retenir le grand sourire qui s’affichait sur ses lèvres. Elle avait gagné !

- Dans ce cas, expliquez-moi ce que je dois faire
- Ce n’est pas très compliqué en faites. Vous irez sur l’estrade, vous faisant passer pour Linda. C’est pour ca que vous devez absolument rester de dos et éviter de montrer votre visage, d’accord ?
- Avec le voile, ca ne risque pas d’être très compliqué…
- Ca pourrait être plus sûre si vous portiez un gilet pare-balle
- Mais comment voulez-vous que je cache un gilet pare-balle sous une robe de mariée ?!

Elle leva les yeux au ciel devant la stupidité du conseil. Elle trouvait ça adorable qu’il s’inquiète de sa sécurité, mais c’était stupide quand même…

- Je disais ca pour vous, moi… Bon, si vous voyez quelqu'un sortir un flingue, vous n'aurez qu'à vous mettre à couvert ou à sortir votre arme et ca devrait aller...
- Mais, vous m’aviez dit que c’était sans risques ?!
- Oui bah, c’était pour que vous acceptiez de participer
- Ca ne me rassure pas du tout ce que vous me dites
- Mais c’est vraiment un risque minime, je vous assure ! Jamais je ne risquerai votre vie voyons
- Rassurée de vous l’entendre dire
- Donc, je vous explique ma théorie. L’assassin a tuer Mary, la demoiselle d’honneur, la veille du mariage de Linda et Warren. Vous, vous pensez que c’est lié à ses problèmes de dettes mais moi, je pense que c’est tout autre chose ! C’est beaucoup plus simple que cela en a l'air
- Vous n’êtes jamais d’accord avec nos théories de toutes façons, pourquoi ca changerai…

Le consultant ne releva pas la remarque et poursuivit son explication.

- Il se trouve que j’ai discuté avec la mère de la mariée, une sacrée snobinarde soit dit en passant, qui supervisait l’organisation de la cérémonie. Vous saviez qu’ils ont dû changer trois fois de traiteur ? Que le pâtissier chargée de la pièce montée avait annulé au dernier moment et que l’église d’origine où le couple aurait dû prononcer leur vœux a brûlée deux jours avant le mariage ?
- Ils doivent vraiment être amoureux pour avoir insisté…
- Justement Lisbon, c’est leur obstination qui a causée la mort de Mary !
- Oh arrêtez ! C’est le genre de choses qui arrive souvent lors des préparatifs de mariages
- Le traiteur et le pâtissier, je veux bien, mais le coup de l’église quand même… Dites moi, vous avez l’air de vous y connaître en mariage ?
- Oui, j’ai faillis me marier une fois…

Jane resta stupéfait, sourcils levés et bouche entre-ouverte, pendant plusieurs secondes devant le visage impassible de l‘agent. Finalement, la jeune femme finit par exploser de rire.

« - J’y crois pas… Vous avez faillis m'avoir, vous savez ? » s‘indigna-t-il.

- Oh oui je le sais, suffisait de voir votre tête !

Lisbon arborait un sourire radieux, contente d’avoir réussit à berner le mentaliste pour une fois.

- En réalité, j’ai seulement été demoiselle d’honneur une fois…
- Vous avez eu de la chance de ne pas avoir finit comme celle-ci en tout cas…
- On peut le dire oui… Bon, pour en revenir à votre théorie ?
- Ah oui ! Je pense que l’assassin est un proche du couple et il veut à tout prix annuler le mariage. Il a commencé par des moyens assez simple, le traiteur et le pâtissier, mais Linda et Warren ne voulait toujours pas renoncer alors, il s’est dit qu’il devait passer au cran au-dessus. Il a dû penser qu’en brûlant l’église ce serait gagner mais là encore, ca à raté.
- Et puis quoi ? Il a tué la demoiselle d’honneur ? Parce que là, c’était évident qu’il allait obtenir ce qu‘il voulait…
- Je ne pense pas que c’était volontaire. Elle à dû le surprendre alors qu’il trafiquait quelque chose et ça à dégénéré…
- D’accord, je crois avoir compris votre raisonnement. Après tout le mal qu’il s’est donné, quand il verra que la cérémonie à toujours lieu, le tueur s’emportera…
- Et comme vous jouerez le rôle de la mariée, vous serez aux premières loges pour l’arrêter
- Le fiancé est d’accord pour jouer le jeu ?

Le mentaliste détourna soudainement le regard et mis les mains dans ses poches.

- Oh non… Qu’est-ce que vous ne me dites pas ?
- Et bien, il préfère rester auprès de Linda, pour la réconforter…
- Mais comment voulez-vous que votre plan fonctionne s’il n’y a pas de mari ??
- Oh il y en aura un, mais là aussi, ce ne sera pas le vrai Warren. Qui lui ressemblerai assez pour prendre sa place ? Mmh…

Il fit semblant de réfléchir tandis que Lisbon, ayant deviné de qui il s’agissait, écarquilla les yeux.

- Non Jane, me dites pas que…
- Ce n’est pas ma faute si je suis le seul bond de l’équipe, non ?
- Comme si vous pouviez vous faire passer pour un homme de 28ans tiens !
- Avec la bonne coiffure et un peu de maquillage, c’est faisable…
- Si j’ai bien compris, on va se marier ?
- Si le tueur n’intervient pas avant la fin de la cérémonie, ce dont je doute, et bien techniquement oui… Patrick Jane et Teresa Lisbon mariés, avouez que ce serait drôle hein ? Ca jaserait au bureau…

La jeune femme se passa la main sur le visage, imaginant déjà la réaction de ses collègues. Mais une part d’elle, bien enfouie, bouillait d’excitation.

- Mais je suppose que je dois enlever ça pour que mon plan fonctionne…

Elle le vit qui contemplait son alliance et, pour sa plus grande surprise, il la retira de son annulaire.

- Dites Lisbon, vous voulez bien me la garder ?
- Euh… Oui, bien sûr

Elle saisit l’anneau qu’il lui tendait et, après une courte hésitation, défit la chaîne autour de son cou où reposait la croix que sa mère lui avait offerte, et y fit glisser l’alliance. Elle raccrocha ensuite le collier derrière sa nuque.

- Voilà, comme ça, elle est en sécurité.
- Merci, Teresa

Elle lui sourit timidement, c’était la première fois qu’il s’adressait à elle par son prénom.

L’air triste qui avait envahit le visage de l’ancien medium se dissipa et laissa place à un sourire diabolique.

- Alors Lisbon, acceptez-vous de m’épouser ?


TBC...

Très bon début tout ça.

Sacré Jane, il a de ces plans n'empêche. Mais, celui-là me convient bien.
J'espère qu'il va gagner le pari. j'ai envie de voir la réaction des autres quand il portera sa robe

La marche nuptiale raisonna à l’intérieur de l’église et la foule se retourna vers les portes du bâtiment afin d’admirer la mariée qui commençait à avancer au milieu de l’allée.

La robe était d’un blanc éclatant, mettant ainsi en valeur la chevelure sombre de la jeune femme, et le voile recouvrait parfaitement son visage.

Le « fiancé » profita du fait que toute l’assemblée avait les yeux rivés sur la mariée pour se retourner et jeter, lui aussi, un coup d’œil sur sa « future épouse ».

Elle était vraiment sublime et, même s’il ne pouvait distinguer son visage, il pouvait l’imaginer en train de rougir à cause des centaines de regards rivés sur elle.

La mariée s’approchait de plus en plus et Jane dû se retourner afin que les personnes des premiers rangs ne s’aperçoivent pas du subterfuge.

« -Mais pourquoi il nous tourne le dos depuis tout à l’heure voyons ?! » s’étonna le père du marié.
« - C’est parce qu’il est timide, tu connais ton fils quand même… » lui souffla sa femme.


Lisbon arriva devant l’estrade et le consultant lui tendit la main afin de l’aider à monter.

« - Le blanc vous va à ravir, vous devriez en porter plus souvent » lui souffla-t-il à l’oreille.

Il sentit ses doigts se crisper sous les siens mais elle ne retira pas sa main de la sienne pour autant.

C’est donc main dans la main qu’ils se présentèrent devant le prêtre, sous les yeux attentifs et émus de centaines de personnes.


Plusieurs minutes s’étaient déjà écoulées, le pasteur faisant l’éloge de cette union sacrée entre deux êtres s’aimant passionnément.

Teresa devenait de plus en plus nerveuse au fur et à mesure que les minutes défilaient. Le tueur ne s’était pas encore manifesté, Jane lui tenait toujours étroitement la main, et si ca continuait, le prêtre allait vraiment les déclarer mari et femme ! De plus, l’arme qu’elle avait attachée à son mollet commençait à devenir vraiment lourde étant donné qu’elle tenait difficilement en équilibre sur ses talons aiguilles.

Patrick, quant à lui, souriait, jetant des petits coups d’œil à la jeune femme à côté de lui de temps en temps. Il l’a sentait nerveuse, surtout que depuis quelques minutes, elle avait commencée à lui serrer la main de plus en plus fort. Il se mit alors à la caresser doucement avec son pouce, ce qui sembla la calmer car il la vit se détendre petit à petit.

Vint alors la phrase tant attendu du consultant :

« -Si quelqu’un s’oppose à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais »

C’était là que tout allait se jouer.

Il y eut un bref silence durant lequel les gens regardèrent à gauche et à droite, comme si chacun voulait voir en premier la personne qui s’interposerai au mariage.

Mais aucun d’eux n’aurait pu la voir, et pour cause, elle était au premier rang.

« - Non chérie, je t’en pris, ne fais pas ça ! »

La mère de la mariée, de la véritable mariée, s’était brusquement levée afin d’interrompre la cérémonie, comprenant que c’était sa dernière chance.

Lisbon, ainsi que tous les invités, s’était retournés afin de la dévisager. Seul le « fiancé » restait de profil, la tête vers le bas.

Tout le monde sembla attendre une réponse de la mariée et celle-ci ne savait pas trop quoi faire.

« - Je fais quoi maintenant ? » souffla-t-elle à Jane.
- Demandez-lui pourquoi, en modifiant un peu votre voix…
Elle se tourna de nouveau vers la mère et lui demanda donc « Pourquoi ? » avec une voix légèrement plus aigue.

- Parce que… Warren est ton demi-frère !

Lisbon étouffa un « Oh bah merde alors… » et Patrick retint un cri de victoire.

Toute la salle échangea des murmures horrifiés, tandis que Jane se retourna à son tour.

- Vous avez donc eu une liaison avec le père du marié ! Mais était-il au courant que sa future belle-fille était en faites sa véritable fille ?

Nouveaux murmures horrifiés dans la salle lorsque tout le monde s’aperçu que le marié n’était pas le véritable marié.

Les parents du véritable fiancé se levèrent également, enragés contre cette machination, puis tout le monde se mit à parler et, avec l’écho, cela se transforma bien vite en un véritable cauchemar.

Lisbon retira son voile, saisit le micro du pasteur et hurla un « Silence !!!! » qui raisonna jusqu’au fin fond du monument.

Tout le monde se tut sous le coup de la surprise et un silence religieux régnât dans l’église.

- Mon Dieu… Mais vous n’êtes pas ma fille !

La jeune femme jeta un coup d’œil à son collègue, qui avait les deux mains plaquées sur ses oreilles, puis regarda sa nouvelle suspecte.

- Mme Walker, veuillez me suivre à l’extérieur de l’église s’il vous plaît. Vous autres, veuillez attendre que mes collègues du CBI vous donne l’autorisation de quitter les lieux.

L’agent descendit de l’estrade, saisit la mère de la mariée par l’avant bras et la conduisit jusqu’à la sortie du bâtiment.

Jane prit le micro à son tour et, devant l’air ahurit des invités, déclara

- Le mariage est annulé !


La police du secteur était arrivés sur les lieux, envahissant ainsi les pelouses autour de l‘église.

La mère, en pleure, était appuyée contre une voiture de police et débutait le récit de son histoire à Jane et Lisbon.

- Il y a plus de vingt ans, j’ai eu une liaison avec un homme marié. Il à finit par me laisser tombé, il ne voulait pas quitter sa femme qui allait bientôt accoucher d’un petit garçon… Sauf que quelques semaines après ca, j’ai découvert que j’étais enceinte. J’ai voulus l’appeler et le lui dire mais… j’ai penser à sa femme et à leur enfant, je voulais pas détruire leur famille alors je n’ai rien dit. Après j’ai finis par rencontrer mon mari et il a élevé Linda comme si c’était sa propre fille.
- Qui aurait cru que votre passé ressortirai du placard de cette façon…
- Quand elle nous a présenté son fiancé, je l’ai trouvé charmant et… Je ne me doutais pas que… Mais quand il nous à présenté sa famille et que j’ai vu Richard… Oh Seigneur !

« - Aviez-vous dit à Richard que Linda était sa fille ? » lui demanda calmement Lisbon.
- J’ai essayé mais, c’était impossible de parler avec lui. Quand il m’a reconnu, il à tellement eu peur que je raconte son aventure à sa femme qu’il a refusé tout contact avec moi
- Pourquoi ne pas l’avoir avouer à votre fille, tout simplement ?
- Tout simplement hein ? Vous croyez que c’est facile d’annoncer à sa fille que, l’homme qu’elle va épouser, est en faites son frère ?! Non, elle m’aurait détestée après ça… Et je voulais lui éviter le traumatisme, vous savez…

Une expression de dégoût se peignit sur son visage.

« - A cause de l’inceste, c’est ça ? » compléta Jane.
- Hum… Oui…
- Alors, pourquoi avez-vous tué sa demoiselle d’honneur ?
- Je m’étais résolue à tout avouer à ma fille, je ne voyais pas d’autres solutions… Alors, pendant son enterrement de vie de jeune fille, je suis aller dans les toilettes du restaurant afin de m’entraîner et, à la fin, son idiote de meilleure amie est sortie d’un des cabinets ! Je me croyais seule et… Enfin, elle avait tout entendue et s’apprêtait à aller tout révéler à ma fille ! Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai paniquée et je l’ai frappée contre le bord du lavabo… Elle ne bougeait plus et y avait du sang qui… J’ai compris que je l’avais tuée alors je l’ai cachée, pour pas que Linda la trouve…

L’agent fit signe à un policier qui vint passer les menottes à la vieille femme puis la fit assoir dans une voiture de police.

Le duo soupira en regardant le véhicule s’éloigner progressivement du chemin.

- Et bien, quelle histoire ! s’exclama le mentaliste.
- Ca, vous pouvez le dire…
- Je n’aimerai pas être à la place de la personne qui va devoir annoncer à Linda que son fiancé est son frère et que sa mère a assassiner sa meilleure amie
- Et ouais, personne n’aimerais être à ma place, Jane !
- Vous êtes obligé de le faire ? Vous ne pouvez pas déléguer ?
- Je suis l’agent en charge de l’enquête, je ne peu pas déroger à mon devoir sous-prétexte que ce n’est pas une tâche plaisante à faire
- Moi je le ferai…
- Mais je ne suis pas vous
- Et heureusement ! Sinon, vous n’auriez jamais pu entrer dans cette très belle robe
- Ah ! Ah ! Très drôle
- Merci

Il lui adressa un sourire modeste.

Tout en marchant aux abords de l’église, ils passèrent devant le photographe qui remballait son matériel. Un sourire naquit alors sur le visage du consultant.

- Eh vous, Mr le Photographe !

Le jeune homme releva la tête en direction de la personne qui l’interpellait.

- Euh… Oui ?
- Est-ce que vous prenez encore des photos ?
- J’ai été payez pour la journée alors, oui, je peu encore prendre des photos
- Parfait ! Préparez votre appareil

Le professionnel se contenta d’hocher la tête et sortit un trépied de sa camionnette.

Lisbon interrogea l’ancien medium du regard.

- Venez Lisbon, on va se faire prendre en photo !
- Non, hors de questions !
- Oh allez, vous êtes superbe en mariée, il faut immortaliser ca !
- C’est toujours non, Jane !
- Imaginez cette photo encadrée, trônant sur votre bureau. Comme ça, à chaque fois que vous aurez eu une journée difficile, vous pourrez le regarder et vous souvenir de cette merveilleuse journée où l’on a faillit se marier. Vous en rirez tellement que vous aurez oubliez tout vos soucis !

A l’expression de son visage, il vit que cette idée lui plaisait bien.

- Bon, d’accord… Mais hors de questions que je la mette sur mon bureau ! Manquerait plus qu’Higtower et l’équipe nous voit comme ça…
- Vous n’aurez qu’à la cacher dans le même tiroir dans lequel vous planquez la bouteille de téquila

Elle lui lança un regard noir, pas vraiment ravit qu’il soit au courant de l’existence de cette bouteille. Le consultant joua des sourcils en réponse au regard haineux de la jeune femme, puis il jeta un coup d’œil au photographe qui les attendait.

- Allez, dans mes bras !

Il passa un bras derrière la taille de Teresa et l’attira violemment contre lui.
Il eût à peine le temps de lui dire de sourire que, déjà, le flash de l’appareil photo les aveuglèrent.


TBC...

Carods a écrit:

J'adore Lisbon qui panique parce qu'elle pense qu'elle va être mariée à Jane Mais finalement il avait comme toujours raison C'est une sacrée histoire !

Citation :

- Vous n’aurez qu’à la cacher dans le même tiroir dans lequel vous planquez la bouteille de téquila

Excellent Sacré Jane Je sens que cette photo va se retrouver devant Hightower ou quelqu'un du genre

Cette suite était géniale Merci Whysoserious

je reprends ton com ma P'tite Carods.

Sacré jane, il n'en loupe pas une

Et voilà la derniere partie !! J'ai eu du mal à la finir, j'étais tellement morte de rire en l'écrivant...
J'espère que ca vous plaira !




Le lendemain matin, au CBI, tout le monde était arrivé de bonne heure afin de rédiger leur rapport sur l’enquête d’hier.

Higtower avait convoquée Lisbon dans son bureau afin de lui reprocher le fait, qu’une fois de plus, elle n’avait pas su gérer le comportement du consultant. Elle lui passa un second savon pour avoir participer aux plan de Jane sans l’en avoir avertit.

- Vous me décevez de plus en plus, agent Lisbon. Vous vous laissez aller et, si cela continue, nous devrons vous éloigner de Patrick Jane. Il a une mauvaise influence sur vous et, vous êtes un de nos meilleurs agents, ce serait dommage de sacrifier vos compétences…

L’agent réprima un sourire. Voilà qu’elle la menaçait de la virée tout en lui faisant des compliments, la diplomatie est une arme mesquine.

- Madame, nous avons arrêté un meurtrier grâce au stratagème de Jane. Jamais je n’y aurais participé si cela n’avait pas été nécessaire
- C’est souvent le cas, malheureusement. Si vous pouviez arrêtez les assassins sans avoir à vous reposer sur les idées de Jane, nous n’aurions pas cette conversation et notre travail seraient beaucoup moins pénible

Teresa serra les poings, retenant un flot d’insultes de franchir ses lèvres. Elle détestait qu’on reproche sa façon de travailler et surtout, qu’on lui dise qu’elle dépendait de Jane pour mener ses enquêtes à bien.

- Madame, je résolvais déjà beaucoup d’enquêtes sans consultants alors ne remettez pas en cause mon travail. Vous voulez me virer, très bien. Je vous met au défis de trouver une personne qui saura supporter Jane rien qu’une semaine ! Votre travail deviendra alors beaucoup plus pénible étant donné le nombre de lettres de démissions que vous recevrez.

Higtower dévisagea l’agent, stupéfaite. Pour une fois, Lisbon n’avait pas baissée la tête devant les menaces de sa supérieure et avait osée lui dire la vérité en face : Elle non plus n’était pas remplaçable.

Lassée d’attendre une réponse de sa supérieure, la jeune femme commença à s’impatienter.

- Madame, j’ai un rapport à terminer. Puis-je disposer ?
- Mmh… Oui, oui… Bien sûr
- Merci, Madame

Elle tourna les talons et quitta ce bureau le plus vite possible. Elle n’aimait pas voir quelqu’un d’autre dans le fauteuil qui, durant de longues années, avait appartenu à Virgil Minelli. Pour Teresa, il resterait à jamais le vrai Directeur du CBI.

Encore énervée, l’agent se dirigea directement dans son bureau et s’y enferma. Alors qu’elle s’apprêtait à ranger ses dossiers et divers crayons éparpillés sur la table afin d’évacuer sa colère, elle eu une meilleure idée.

La jeune femme s’assit dans son fauteuil et ouvrit le deuxième tiroir sous son bureau. Elle en ressortit un petit cadre et se mit à contempler la photo qu’il y avait à l’intérieur, celle de Jane et d’elle au mariage.

Après que le photographe les ait photographié, le consultant avait quasiment harceler le pauvre jeune homme afin d’avoir le cliché le plus vite possible. L’artiste a dû finir par craquer parce que, le soir même, on avait sonné à sa porte et ce cadre avait été déposé sur son pallier accompagné d’un petit mot. C’était Jane, évidemment. Pourquoi n’avait-il pas voulut le lui donner en main propre, ca, elle l’ignorait encore.

En contemplant cette photo, elle imagina un bref instant que ce qu’elle reflétait était réelle. Patrick et elle, mariée, vivant ensemble, s’embrassant le matin avant d’aller travailler…

Elle se surprit à sourire. Puis elle revint à la réalité, secoua la tête de gauche à droite et remit le cadre dans son tiroir. Mais pourquoi imaginait-elle des trucs pareils, hein ?

Teresa repensa au mot qui avait été déposé avec la photo et regarda sa montre.

« C’est bientôt l’heure ! »

Elle se leva de son fauteuil et quitta son bureau afin de rejoindre son équipe dans la pièce centrale de l’étage.

Rigsby, qui était le seul debout, accueillis sa boss.

- Hey boss ! Alors, comment ca c’est passé avec Hightower ?
- Comme d’habitude, mal.
- Encore à cause de Jane, hein ? D’ailleurs, vous ne l’auriez pas vu ? Je dois lui demander quelques trucs pour mon rapport
- Justement, il ne devrait pas tarder à arriver

Le grand sourire qui avait ponctué cette phrase attisa la curiosité de Van Pelt qui suivait la conversation depuis son bureau.

- Alors, vous venez ici juste pour l’accueillir ou…
- Je veux juste vérifiée qu’il ait tenu sa promesse

Alors que Grace allait demander plus de précision sur cette promesse, les portes de l’ascenseur émirent un « Diing » sonore et s’ouvrirent.

Patrick Jane en sortit, souriant jusqu’aux oreilles malgré tous les regards ébahis qui étaient pointés sur lui. Les mains dans le dos, il avança nonchalamment vers le groupe d’agents.

Quand Lisbon vit son consultant sortir du couloir, portant une longue robe blanche de mariée, elle dû mettre ses deux mains devant sa bouche afin d’étouffer son éclat de rire.

Rigsby et Van Pelt étaient sous le choc, quant à Cho, il a dévisagé le mentaliste durant quelques secondes avant de replonger dans son rapport.

- Alors, vous me trouvez comment ?

Jane fit un tour sur lui-même, faisant voleté les pans de sa robe. Teresa se contenta de lever le pouce en guise de compliment, étant donné qu’elle était incapable de parler à cause d’un fou rire qui prenait de plus en plus d’ampleur. Patrick était heureux d’avoir réussit à la faire rire ainsi.

- Merci, Lisbon ! Et vous, vous me trouvez comment ? C’est pas la classe, hein ?
« - Euh… C’est… Pourquoi tu… » balbutia Rigsby
- Je vois que la beauté de cette robe te laisse sans voix, mon cher Rigsby ! Je prends ca comme un compliment ! Et toi Cho ?
- Ca change de tes vieux costumes…

L’ancien medium rit devant le non-intérêt de l’asiatique, rien ne le perturbait celui-là.

- Dit-moi mon petit Rigsby, est-ce qu’Hightower est là ?
- Euh oui mais… Tu vas pas aller la voir comme ça quand même ?
- Ben si, faut que je lui demande si elle ne connaîtrait pas un magasin où ils font des escarpins en taille 46 parce que bon, les mocassins ca ne va pas trop avec tu comprends ?

Il leva le devant de sa robe, dévoilant ainsi ses mollets légèrement velus. Il portait en effet ses vieux mocassins marrons.

A cette vue, Lisbon fut prise d’un nouveau fou rire, des larmes commençant à couler le long de ses joues. Le rire de la jeune femme devait être communicatif car toute l’équipe la suivit, même Cho esquissa un sourire.

Rigsby crut quand même bon de prévenir le consultant

- Eh vieux, fais gaffe quand même ! Elle a déjà passé un savon à Lisbon tout à l’heure, faudrait pas que ca lui retombe dessus encore
- T’inquiètes pas, elle sera tellement subjuguée par mon charme fou que la colère ne fera plus partit de son vocabulaire ! Et au pire… Tu ne trouve pas que ce bustier met ma poitrine en valeur ?

Il se pencha en avant, comme s’il montrait ses seins.

S’en fut trop pour Teresa, qui n’avait cessée de rigoler puis l’arrivée du consultant, et elle dû partir se réfugier dans son bureau si elle voulait avoir une chance de reprendre son souffle.

Alors qu’elle était sur le point de rentrer dans la pièce, elle put entendre Jane lui crier « Avouez que vous êtes jalouse parce que cette robe me va beaucoup qu’à vous, hein ? C’est pour ca que vous partez ! ». Ils purent entendre un nouvel éclat de rire avant que la porte ne se referme.


Patrick monta donc saluer la Directrice du CBI, voulant relever le défi de faire rire sa patronne.

Les agents purent alors entendre des cris s’échappés du bureau situé à l’étage. Ca s’annonçait mal pour l’ancien medium.

Celui-ci ressortit quelques minutes plus tard, décontenancé. Cho l’attendait, appuyé contre son bureau.

- Alors, ca ne s’est pas passé comme prévu ?
- Je ne comprends pas, je croyais qu’elle allait exploser de rire comme Lisbon mais, au lieu de ça, elle s’est mise à me hurler que je l’avais fais exprès et que je devais vite changer de tenue
- Ca doit être à cause de la visite du grand patron, elle est sous tension
- Quelle visite ?!
- Pour redorer l’image de l’agence, le Big Boss s’est dit que ca ferait une bonne pub s’il faisait une visite guidée du bâtiment à un groupe de presse
- Et c’est aujourd’hui ?!
- Ouais
- C’était prévu depuis combien de temps ?
- On est au courant depuis trois jours
- Lisbon le savait aussi, hein ?
- C’est elle qui nous l’a annoncé
- Oh la petite peste…

Il tourna la tête vers le bureau de la jeune femme, le regardant d’un air mauvais.

« Bien joué, Teresa. Bien joué… »

Il se tourna de nouveau vers Cho.

- Et quand est-ce qu’ils doivent arriver ?

Mais soudain, quelqu’un s’éclaircit la voix derrière lui. Cho jeta un coup d’œil à l’homme qui se tenait derrière le consultant puis regarda de nouveau Jane.

- Je dirais qu’ils sont déjà là

Il se retourna lentement, un faux sourire plaqué sur le visage. Il n’aimait vraiment pas la presse, surtout quand une dizaines d’objectifs étaient pointés sur lui alors qu’il portait une robe.

Ils entendirent un nouvel éclat de rire provenant du bureau de Lisbon, celle-ci devait admirer la scène derrière ss stores.

« Oh oui, riez bien Lisbon ! Profitez d’être à l’abri dans votre bureau car, ca, vous allez me le payez. Promesse de Mentaliste ! »