Fairytale In New York.

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J’avançais au son de la musique, marchant sur les pétales de rose rouges et blanches éparpillées sur le sol de l’église. Tous les regards étaient posés sur moi dont ceux de mon futur mari mais malgré cela, je les ignorais et je le cherchais désespérément dans l’assemblée, mais il n’était pas venu. Mon ami n’était pas venu à mon mariage, mon cœur se serra…c’était plus qu’un ami, c’était l’homme que j’aimais mais pourtant je continuais de m’avancer vers mon futur mari. Plus je le regardais dans son costume et plus j’étais sûre que ce n’était pas lui, ce n’était pas lui que je voulais à mes côtés jours et nuits jusqu’à la fin de ma vie. Ce n’était pas lui que je voulais voir sourire, embrasser, me blottir dans ses bras et former une famille, non il n’était pas celui que j’attendais…celui que mon cœur désirait et celui auquel mes pensées étaient destinées n’avaient pas fait acte de présence dans cette église. Peut-être qu’il m’aimait trop pour me voir me mariée à un autre homme ? Ou peut-être qu’il ne m’aimait pas assez pour venir me voir me marier… j’étais écartelée entre un homme qui m’aimait mais que je n’aimais pas et un autre homme que j’aimais mais que je ne savais pas s'il m’aimait. Je jetai un coup d’œil au prêtre qui sentait mon malaise et devina mon conflit intérieur, il connaissait Mac et me connaissait depuis plusieurs mois suite à une affaire et donc me connaissait assez pour voir le doute dans mes yeux, mais ne dit rien par respect pour chacune des personnes présentes ici et surtout pour moi et mon futur époux. Il prononça les premières paroles du mariage avant de poser la célèbre question, et je dis « oui » avec incertitude, contrairement à lui qui avait l’air heureux. Il ne remarquait même pas mes craintes, mes sentiments ou peut-être qu’il les ignoraient tout simplement. Lui, il aurait vu, sentit ce que je ressentais à ce moment même et aurait voulu savoir pourquoi, il aurait voulu comprendre. J’écoutais à peine le prêtre jusqu’à ce qu’il demande si quelqu’un s’opposait à cette union ou sinon qu’il se taise à jamais…je scrutais les portes, espérant, priant qu’il vienne, mais rien ne se passa et le prêtre légèrement déçu vu son regard continua doucement. « Je m’y oppose. » se fit entendre dans l’église, il avançait vers moi, tout en me fixant droit dans les yeux.
Je lâchai les mains de mon futur mari pour partir en direction de lui. Il déposa un tendre baiser sur mes lèvres avant de me regarder droit dans les yeux :

- « Je t’aime Jo…Je suis amoureux de toi. Je t’ai laissé prendre ton envol avec cet homme avant que je réalise que l’amour que je porte et si fort que de te voir heureuse m’importe plus que tout mais je voudrais que tu sois heureuse avec moi chaque jour de ta vie, de notre vie. Je veux que le "ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps" ne soit pas que dans les livres. Je t’aime tant. »

Je ne pus rien répondre à cette déclaration aussi forte que mes sentiments pour lui, je me blottis dans ses bras en lui disant que je l’aimais aussi. Le prêtre afficha un sourire qui ne passa pas inaperçu pour Mac. Le futur mari s’approcha de moi et de Mac, je fus étonné de le voir sourire :

- « Je suis désolée. »
- « Je le savais…ne sois pas désolée. Je suis content que tu aies pu ouvrir les yeux et que tu sois heureuse…j’aurais préféré que ça soit avec moi, mais ton cœur et le destin en ont décidé autrement. Bonne chance à vous deux. »

Le futur mari serra la main à Mac, déposa un baiser sur ma joue avant de partir, suivi de sa famille….

J’avançais au son de la musique, marchant sur les pétales de rose rouge et blanches éparpillées sur le sol de l’église. Tous les regards étaient posés sur moi dont ceux de mon futur mari. Je le fixai et souriait sous mon voile blanc, j’avançais vers lui avec la certitude que c’était lui l’homme de ma vie, de mes jours et de mes nuits. Celui avec qui le mot famille n’étais pas qu’illusion tout comme le mot amour. Je l’aimais autant qu’il m’aimait, c’est lui que je voulais voir sourire, croiser son regard, me blottir dans ses bras. Je n’avais pas peur de l’avenir parce que j’étais à ses côtés, mes craintes les plus profondes disparaissaient au moindre mot de Mac. Les disputes signifiaient réconciliations, pleurs voulaient dire sourires…dans les pires moments, il était là. Dans les meilleurs moments, il était là. C’est lui que mon cœur attendait et c’est vers lui que mes pensées allaient. Le prêtre affichait un sincère sourire à nous marier et prononça les premières paroles du mariage avant l’éternelle question et deux « oui » plus que sûrs résonnèrent dans l’église. On se passa la bague au doigt comme une promesse qu’on sera toujours là pour l’autre.

- « Vous pouvez enfin embrasser la mariée. »

Le « enfin » nous fit sourire, il faisait partie des nombreuses personnes qui voyaient ce lien invisible entre nous. Il m’embrassa amoureusement, c’était le début d’une longue et belle histoire comme dans les livres de contes.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…

FIN.

Sympa cet os sous forme de conte de fée.
Mac fait une super déclaration à Jo le jour de son mariage Lui au moins sait comment se marier sans débourser un sou

Superbe os Ma Mactatan

ohhhh tout plein de petits jacounets!!! Trop mignons!!!

Mac a encore et toujours l'esprit d'escalier, mais il finit par y arriver!!!

C'est toujours un plaisir de te lire Man'!

Merci Ma Zat Ouais c'est assez pratique, mariage au frais du marié qui s'est fait larguer
Merci PariGleise

Merci Ma Lisa