Merci Ma Zat
Voici la suite et la fin d'un seul coup, j'aurais aimé faire un chapitre par chapitre mais à vrai je n'ai pas le temps.
Merci à toutes de m'avoir lu et merci pour vos com's qui m'ont fait souvent rire
Sur ce, bonne lecture :
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Mac arriva à l’épicerie de la 8ème avenue. Don l’attendait avec le sourire et son bloc-notes comme à son habitude.
- « Qu’es ce qu’on a ? »
- « Un vol à main armée. »
- « Des victimes ? »
- « Une blessure pare balle pour le patron de la boutique, mais rien de grave. Il va s’en tirer. »
- « Bien. »
Mac entra dans l’épicerie, jeta un bref coup d’œil aux alentours avant de se mettre au travail. Agenouillait près de la flaque de sang, il ne prêta pas attention aux pas qui se rapprochait de lui jusqu’à que le suspect ne pointe un colt45 sur la tête du lieutenant.
- «Lève-toi ! »
- « Vous êtes entouré de policier. »
Le suspect ignora la remarque de Mac qui se retourna pour lui faire face. La peur étreignait le lieutenant, est-ce qu’il allait survivre ? Est-ce qu’il allait pouvoir revoir le visage de ses proches ? L’arme pointée sur lui rendait l’avenir incertain.
Le suspect jeta un rapide coup d’œil en direction des policiers ce qui permit à Mac d’essayer de se saisir de son arme, mais celui-ci ne fut pas assez rapide. Le suspect nommé Ethan le frappa au visage avec le revolver, Mac se cogna contre l’étagère et tomba à terre complètement sonné et le sang coulant sur son visage.
- « Ne fais pas le malin avec moi, si tu veux rentrer chez toi entier ! »
Le regard noir que lança Mac au suspect faisait froid dans le dos. Le marine secoua la tête, espérant remettre ses idées en place en vain et fonça sur le suspect qui trébucha et tomba sur le dos, Mac avait le dessus mais pas pour longtemps. Ethan donna un coup de coude dans la mâchoire du lieutenant avant de lui donner un coup de genoux dans le bas ventre ce qui eut l’effet escompté, le lieutenant tomba sur le côté. Le suspect en profita pour récupérer son arme et la pointa sur Mac, là il n’y avait plus d’issue…
- « T’es mort mec ! »
- « Non c’est toi. Pose ton arme maintenant. »
Le suspect leva les mains en l’air, Don récupéra l’arme du coupable avant de lui mettre les menottes.
- « Ca va Mac ? »
- « Je me demande pourquoi je n’ai pas pris ma journée, mais ça va merci. »
Don sourit à la remarque de son supérieur avant de lui tendre la main pour l’aider à se relever pendant que le suspect était conduit jusqu’à la voiture de police par un des officiers présent sur la scène du crime.
- « Vous voulez que je vous emmène à l’hôpital ? »
- « Non ça ira merci. »
Le portable de Don les coupa et celui-ci répondit :
- « Flack. »
- « … »
- « Je te le passe. » Don tendit son portable à Mac « C’est Jo. »
L’inspecteur s’écarta pour laisser les deux amoureux discuter.
- « … »
- « Oui désolé, mon portable est… » il jeta un coup d’œil sur le sol où son portable était en morceaux. « Il est … il a plus de batterie…à vrai dire il a plus grand-chose. »
- « … »
- « Oui ça va, j’ai encore deux trois trucs à faire et j’arrive. Je t’aime. »
- « … »
Mac rendit son portable à Don et se rendit vers la voiture :
- « Ca va allez Mac ? »
Le lieutenant se retourna vers l’inspecteur, un hématome commençait à apparaitre sur son visage, l’arcade était ouverte tout comme sa lèvre. Du sang coulait de son front suite au coup de cross et le regard que lança Mac à Don lui fit comprendre que non ça n’allait pas aller tant qu’il ne serait pas chez lui.
Il se rendit au laboratoire, tous les regards se posèrent sur lui à son arrivée, mais il les ignora, se rendant directement à son bureau. Il s’assied derrière son bureau et travailla sur le rapport malgré la migraine. Il ne rentra que tard dans la soirée, il put souffler que lorsqu’il franchit la porte de son appartement. Mac se rendit dans sa chambre pour vérifier si Jo dormait, il s’assied à ses côtés, caressa sa chevelure brune et déposa un doux baiser sur le front de celle-ci. Il avait faillit perdre la vie aujourd’hui, si Don n’était pas intervenu, les seules pensés étaient allées vers elle, seulement elle.
Le lieutenant ferma la porte de la chambre derrière lui et se laissa glisser contre elle, ramenant ses genoux contre son torse. Il effleura ses blessures du doigts, le saignement avait cessé. Son métier devenait trop dangereux, chaque jour étaient à craindre de ne jamais revoir le visage de celle qu'il aimait, de sa famille, de ses amis…La question qui se posait à ce jour était que devait-il faire ? Il était perdu.
Lorsque Jo ouvrit les yeux, elle vit Mac assis à même le sol et qui l’avait observé dormir toute la nuit sans un bruit.
- « Bonjour. »
- « Mac…Ca va ? »
- « …oui. »
- « Alors pourquoi tu es assis par terre ? Et sûrement toute la nuit. »
- « Il est six heure et demi, prépare-toi je m’occupe du petit déjeuner. »
Il ne lui laissa pas le temps de répondre qu’il était partit dans la cuisine. Jo se prépara en quatrième vitesse pour avoir le temps de lui parler, elle avait appris à le connaitre au fur et à mesure des jours et savait quand quelque chose n’allait pas et c’était le cas aujourd’hui.
Lorsque la jeune femme entra dans la cuisine et que Mac se retourna, elle put enfin voir ce qui n’allait pas. Mac avait la chemise en sang tout comme son visage, quelques hématomes étaient apparus ces dernières heures. Jo s’approcha de lui et effleura son visage du bout des doigts, le regard inquiet :
- « Mac qu’est-ce qui s’est passé ? »
- « Ce n’est rien… »
- « Non ce n’est pas rien, qu’est-ce qui s’est passé ?! »
Mac lui expliqua ce qu’il s’était passé et celle-ci resta muette devant l’histoire de son homme avant de le serrer dans ses bras.
- « Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? »
- « Je ne voulais pas t’inquiéter. »
- « Comme c’est gentil ! » dit-elle sur un ton moqueur.
Mac esquissa un faible sourire. Il prit une douche, se changea en attendant le réveil d’Ellie qui ne tarda pas. Ils se rendirent ensuite au laboratoire en famille, mais Mac se fit interpeller par Flack à l’entrer du poste :
- « Je vous rejoins. »
Jo fit un signe de tête tout en saluant Flack de la main et avec un sourire qu’il rendit :
- « Bonjour Don. »
- « Bonjour…Comment vous vous sentez ? »
- « Ca va. »
- « Bon. Sinclair m’a appelé ce matin pour en savoir plus, il doit sûrement vous attendre dans votre but à l’heure qu’il est. »
- « Merci…Merci pour tout. »
Don sourit et Mac monta au laboratoire où, comme prévu, Sinclair l’attendait. Il poussa un faible soupir avant d’aller à sa rencontre.
- « Chef. »
- « Comment vous vous sentez lieutenant ? »
- « J’ai juste failli perdre la vie, mais ça va merci. Que me vaut votre visite ? »
- « Je voulais juste savoir si vous teniez le coup. »
- « Pas spécialement. J’aurais besoin de réfléchir, de repos pour tout mettre en ordre dans mon esprit. »
- « Je vous accorde une semaine. »
- « Et Jo ? »
- « Je ne peux pas mettre en congé les deux supérieurs de ce labo…Bon d’accord je vous accorde quatre jours de congé à vous deux. »
- « Merci chef. »
- « A compter d’aujourd’hui. »
Mac le remercia d’un signe de tête avant de partir à la recherche de Jo…
L’avion en partance pour Newport Beach va bientôt atterrir, veuillez attacher vos ceintures jusqu’à l’arrêt complet de l’appareil. Merci.
Mac et Jo récupèrent les valises avant de se rendre à leur hôtel quatre étoiles. Un employé de l’hôtel s’occupa de leur valises et de les conduire à leur chambre…enfin si on peut appeler cela une chambre. La porte s’ouvrit sur un petit salon simple mais chaleureux, un petit coin bar avec une corbeille de fruit offerte par l’hôtel. La chambre se trouvait à droite de l’entrée, un lit en baldaquin au drap de soie blanc. La salle de bain à l’opposé de la chambre était marbré du sol au plafond dans des tons crèmes.
Mac donna un pourboire au jeune homme tout en le remerciant. Jo étaient déjà sur la terrasse. La vue donnait sur la plage de Newport Beach et le reste de la ville. Mac l’entoura de ses bras et déposa un baiser dans le cou de la jeune femme qui ferma les yeux pour profiter de ce doux et simple moment.
- « Ca fait du bien. »
- « Ho oui. Pendant ces quatre jours on oublie tout et on ne pense qu’à nous deux, juste nous deux. »
Jo se retourna, une lueur de désir s’était allumé dans les yeux de celle-ci ce qui fit sourire Mac :
- « J’aimerais beaucoup mais ce soir, ça ira très bien avec la surprise que je te réserve. »
- « Hum, j’en ai l’eau à la bouche. »
Ils s’embrassèrent avant de se changer pour aller faire un tour en ville. Pendant que Mac se changeait, Jo appela Ellie pour la rassurer de leur arrivé à Newport.
Avec la proposition d’Adam, Ellie avait décidé de rester à New York. Mac et Jo connaissaient le lien fraternel qui unissait les deux jeunes gens et savaient qu’il n’y avait rien à craindre pendant ces quatre jours.
Jo et Mac sortirent en ville, tous le monde étaient dehors profitant du soleil habituel de la région. Jo regardaient les autres couples se tenir la main contrairement à elle et Mac, mais celui-ci remarqua son regard et déposa sa main autour de sa taille, la rapprochant de lui par la même occasion.
- « Alors qu’elle est cette surprise ? »
- « C’est une surprise. Je ne dirai rien. »
- « Même sous la torture ? » lui souffla-t-elle.
- « Non, même pas sous la torture. »
Il déposa un rapide baiser sur ses lèvres avant de continuer la visite.
Le soir venu, le soleil et le ciel bleu avaient laissé place à une nuit étoilée accompagnée d’un vent doux d’été. Mac avait demandé à un employé de l’hôtel d’amener une lettre à Jo qui se trouvait dans leur chambre expliquant de se mettre sur son 31 et que Mac l’attendait dans le hall d’entrée.
Le lieutenant faisait les cent pas dans le hall d’entrée, vêtu de son costume gris à fines rayures et de sa chemise blanche. Lorsqu’il se retourna pour la énième fois, il croisa le regard noisette de Jo. Elle était vêtue d’une robe noire au dos nu, Mac la déshabilla du regard avant de l’embrasser et de déposer sa main dans le bas de son dos :
- « Tu es superbe. »
- « Toi aussi. »
Il l’emmena dans un restaurant sur le bord de la plage, des bougies étaient disposées en hauteur et une rose sur chaque table. Mac tira la chaise pour que Jo s’installe avant de s’assoir en face d’elle.
- « Tu es bien mystérieux sur cette soirée dis-moi. »
- « Parce que je veux qu’elle soit inoubliable. »
Ils commandèrent et discutèrent de tout et de rien sauf du travail jusqu’au dessert.
Le serveur leur apporta une ile flottante et laissa les deux amoureux seuls. Mac retira sa main de celle de Jo et sortit une enveloppe de sa veste.
- « Qu’es ce que c’est ? »
- « Veux-tu rester à New York ? »
- « Oui…enfin si tu veux toi aussi. »
- « Oui. Le mieux serait d’avoir une maison. »
- « Oui, mais la maison a été achetée par un père de famille qui a fait une meilleure offre. »
- « Je sais. »
- « Comment ça ? Je ne t’ai rien dit. »
Il esquissa un sourire et lui tendit l’enveloppe qu’elle ouvrit. Un papier et des clés, elle regarda Mac interloqué :
- « C’est le papier pour dire que la maison nous appartient et les clés sont celles de la maison. »
- « Mac. »
- « Je veux le meilleur pour toi, les enfants et nous deux. Tout ce qui m’importe, c’est ton bonheur. »
- « Notre bonheur. »
Mac embrassa la main de Jo et la regarda dans les yeux jusqu’à la fin du diner.
- « J’ai passé une excellente soirée. »
- « Ce n’est pas fini. »
- « Hum, cachotier. »
Il lui saisit la main et ils se mirent à marcher sur la plage de sable fin, écoutant le bruit de l’eau et seulement ça. Le silence absolu, pas de voiture, de coup de feu ou je ne sais quoi, non rien sauf la mer.
Alors que Jo s’apprêtait à courir sur la plage, Mac la retint, la ramenant vers lui et prenant ses lèvres langoureusement. Elle entoura la nuque de son homme de ses bras et approfondit le baiser.
- « J’aime la tournure que prend la soirée. »
- « Je crois que l’on va rentrer à l’hôtel. »
- « On est bien ici. »
Ils rentrèrent à l’hôtel pour se rendre au bar de celui-ci où la voix de Clay Aiken résonnait sur la chanson « The Way. » Ils s’installèrent et regardèrent le chanteur évoluer sur scène. Jo se lova dans les bras de Mac, posant sa tête sur son épaule. Le bar était vide à cette heure tardive mais leur serveur prit leur commande qui s’arrêta à deux cafés. Même s'ils étaient loin de New York, de leur travail, ils restaient néanmoins accro à leur breuvage favori.
- « Tu veux monter ? »
- « Encore cinq minutes. »
- « D’accord. »
Ils attendirent la fin de la seconde chanson avant de monter à l’étage. Il demanda à Jo de fermer les yeux ce qu’elle fit avec un sourire et se laissa conduire en toute confiance par Mac qui ouvrit la porte de leur chambre. Il lui souffla « vas-y, ouvre les yeux. » et elle obéit.
Les lumières étaient tamisées et des pétales de roses rouges conduisaient de la porte d’entrée jusqu’au lit en baldaquin sous une musique Jazz.
- « Je ne connaissais pas ce côté de toi. »
- « Si tu savais… »
Il porta Jo dans ses bras tout en prenant ses lèvres langoureusement. Il la déposa délicatement sur le lit, la regarda de la tête au pied avant de reprendre ses lèvres. Jo lui déboutonna sa chemise sans quitter ses lèvres, celle-ci se retrouva au sol. Elle caressa la peau douce du torse de son amant tout en descendant jusqu’au pantalon de Mac qui parsemait le cou de la jeune femme de doux baisers. Il lui retira la robe tout en caressant sa peau douce.
Jo lui retira la ceinture avant de déboutonner son jean qui glissa sur le sol, rejoignant le reste de leur vêtement. Ils étaient à égalité tous les deux, seul leur sous-vêtement faisait barrière à leur intimité. Mac parcourut le corps de Jo de baisers jusqu’au bas ventre avant de remonter jusqu’à ses lèvres sous le gémissement de plaisir de sa dulcinée. Il lui retira son soutien gorge en dentelle noir et la regarda pratiquement nue comme lors de leur première fois ensemble. Il posa ses mains sur la poitrine galbée de la jeune femme et continua à gouter à la peau sucrée de Jo qui en redemandait à chaque fois. La tête en arrière comme pour lui offrir son corps. Elle se redressa et embrassant langoureusement Mac avant de lui retirer son boxer, le lieutenant commençait à être bien trop à l’étroit. Il retira délicatement le string qui rejoignit son boxer de l’autre côté du lit. Il joua avec son intimité, faisant monter le plaisir en elle avant de la pénétrer d’un coup de rein dans un gémissement de plaisir des deux lieutenants. Elle ne quittait pas ses lèvres, tout en répétant son prénom dans un murmure. Mac caressa sa peau tout en faisant de nombreux va-et-vient. Ils voulaient tous deux que ce moment ne s’arrête jamais, il la sentit se braquer contre son sexe, tout son corps se contractait. Ils gémirent de plaisir tout en criant leur nom à l’unisson. Il se retira d’elle, tombant sur le côté et serra Jo contre lui, tombant tous deux dans les bras de Morphée pour les quelques heures qui leur restaient de sommeil…
C’est le service d’étage qui les réveilla dans les bras de l’un et l’autre. Mac enfila rapidement son boxer et son pantalon avant d’aller ouvrir. Il remercia l’homme d’étage avant de retourner auprès de sa dulcinée.
- « J’aimais bien la vue avant. »
- « Embrasse-moi. »
Jo sourit et l’embrassa tendrement :
- « Le petit déjeuner va refroidir. »
- « Pas grave. » Répondit Mac.
Jo embrassa une nouvelle fois le lieutenant avant de s’habiller avec la chemise de son homme et de se rendre dans le salon. Mac sourit, cette femme lui faisait tourner la tête encore aujourd’hui.
Il la rejoignit sur la terrasse avec le café et profita de la vue :
- « Ca va être dur de reprendre le travail. »
Elle posa son index sur ses lèvres en ajoutant :
- « On ne parle pas de travail. »
Elle remplaça son index par ses lèvres avant de terminer son café.
- « J’adore cette ville. »
- « Moi aussi. »
- « Qu’est-ce qu’on va faire pendant trois jours ? »
- « Aujourd’hui j’ai à te parler d’un sujet assez important. »
Ces derniers mots refroidirent l’ambiance d’un coup sec. Jo le fixa alors que lui fuyait son regard comme un enfant prit en faute. Elle lui saisit la main et lui offrit son sourire habituel qui le rassura, il pouvait tout lui dire, ses craintes et ses désirs.
Il préféra en parler lorsqu’ils étaient dehors, assis sur la plage de sable fin à observer les familles qui jouaient ensemble dans la mer ou au volley-ball.
- « J’ai peur de te perdre. » dit-il doucement.
Le sourire de Jo disparut et elle se retourna vers Mac :
- « Tu ne me perdra jamais. Pourquoi tu dis ça ? »
- « Non pas comme ça…je veux dire…J’ai failli mourir à tellement de reprises dans ce travail, qu’un jour j’ai peur de ne jamais rentrer chez moi et de pouvoir t’embrasser, de voir notre enfant faire ses premiers pas, de voir Ellie se marier… »
- « Ne dis pas ça. A chaque fois qu’on part sur le terrain on a cette crainte que l’un des nôtres périsse sous les feux adverses mais déjà que cette réalité est dure à accepter, je ne veux pas t’entendre qu’un jour tu ne rentrera pas chez nous. »
Mac serra Jo contre lui, il avait compris qu’il lui avait du mal en disant cela et ce n’était pas le but souhaité tout au contraire. Il voulait la préparer à une certaine réalité que lui-même n’était pas prêt à accepter au jour d’aujourd’hui et de moins à moins au fil des jours qu’il passait avec elle. Il l’aimait, il voulait passer sa vie à ses côtés, fonder une famille et de savoir que cela pourrait disparaitre en clignement de paupière, en un coup de feu…ca lui faisait froid dans le dos.
- « Et si je quittais les CSI… »
- « Ce métier est toute ta vie. Il t’a permis de surmonter de nombreuse épreuves. Tu t’es battu pour être là et il est hors de question que tu abandonne ce métier qui t’a fait lever chaque matin, voir la nuit pour des craintes que l’on a tous. » dit-elle en se redressant pour lui faire face.
Il déposa un baiser sur le front de Jo qui sourit devant le regard empli de tendresse de son compagnon. Elle se lova contre lui une nouvelle fois et avec un sourire ne put s’empêcher d’ajouter :
- « Voir notre enfant faire ses premiers pas ? Tu veux des enfants ? »
- « Avec toi ? Oui. Enfin, si tu en veux aussi. »
« Ho Oui ! » dit-elle avec plein d’enthousiasme dans la voix. Elle savait qu’il serait un bon père, aimant et juste à la fois. Mac s’allongea sur le sable, laissant Jo en faire de même, posant sa tête sur son torse.
- « On va faire quoi maintenant ? »
- « On reste là et on en profite pour ne rien faire. »
Mac caressa la chevelure brune de la jeune femme tout en regardant le ciel bleu où volait les mouettes.
- « J’ai une idée. »
Jo se redressa tendant la main à Mac pour l’inviter à se relever ce qu’il fit. La jeune femme se mit à courir jusqu’à la mer où elle plongea suivit de Mac.
L’eau était tiède, le lieutenant nagea tout habillé jusqu’à sa compagne :
- « Et tu comptes te sécher comment ? »
- « On verra ça plus tard Mac. »
Ils jouèrent dans l’eau comme deux adolescents toute la journée. Ils profitaient pleinement de leurs vacances comme deux jeunes amoureux en lune de miel.
Ils se firent rapidement remarquer lorsqu’ils rentrèrent à l’appartement trempés jusqu’aux os.
Après une bonne douche, ils s’endormirent dans les bras de l’un et l’autre, trop épuisé pour remettre leurs activités nocturnes de la nuit dernière.
Ils rentrèrent à New York le lendemain, ils avaient passés deux jours exceptionnels, mais la Big Apple leur manquaient trop et Mac savait la décision qu’il devait prendre au jour d’aujourd’hui.
- « On a encore deux jours de congé ? »
- « Oui pourquoi ? » demanda Mac.
- « Si on allait voir notre maison. »
Mac acquiesça, aimant l’idée de sa compagne. Ils récupèrent l’Avalanche sur le parking et se rendirent dans leur maison. En arrivant, Jo put remarquer que les meubles se trouvaient déjà ici, tout était installé. Elle se retourna en direction de Mac qui sourit, c’était la dernière surprise qu'il lui avait réservé.
Jo lui sauta dans les bras, prenant ses lèvres avec ardeur et commença à déboutonner la chemise de Mac qui sourit contre ses lèvres. Ils semèrent leur vêtements dans toute la maison et n’ayant pas le courage de se rendre jusqu’à la chambre, ils se laissèrent tomber sur le canapé entièrement nu, profitant de l’un et l’autre toute la journée. Mac fut réveillé en pleine nuit par le bruit assourdissant de l’orage, ils étaient bien loin de la chaleur et du soleil de Newport Beach. Il quitta les bras de Jo qui dormait à poing fermé, exténué par leurs « activités » de la journée. Il se vêtit de son boxer et récupéra la couverture de leur chambre qu’il disposa délicatement après un coup d’œil sur le corps bien dessiné de Jo. Il reprit sa place à ses côtés, la serrant contre lui et tomba rapidement dans les bras de Morphée, continuant sa nuit jusqu’au petit matin.
Le soleil caressa le visage de Jo qui ouvrit les yeux et sourit en voyant que Mac dormait toujours. Elle parsema le torse de son amant de baiser jusqu’à ses lèvres. Il ouvrit les yeux et approfondit le baiser :
- « Bonjour. »
- « Bonjour. Bien dormi ?
- « Ho oui et pas que pour ça. »
Mac jeta un coup d’œil à l’heure et proposa à Jo de se rendre au laboratoire pour voir l’étendue des dégâts pendant leur absence.
Le lieutenant lâcha la main de sa compagne, dès qu’ils franchirent la porte de l’ascenseur, et observa les alentours.
Mac regarda Jo avant d’avancer :
- « Ca a l’air tranquille. »
- « Faut toujours se méfier de l’eau qui dort. »
Mac se retourna vers Jo qui souriait avant de continuer d’avancer. Il s’arrêta devant son bureau et observa la pile…les piles de dossiers sur son bureau. Jo tapa gentiment l’épaule de Mac :
- « Ils sont gentils, ils t’ont laissé des devoirs. Bonne chance Mac. »
Mac poussa un soupir pendant que sa dulcinée se rendait à son bureau, elle s’arrêta devant la pile de dossiers qui gisait aussi sur son bureau.
- « Je ne suis pas le seul. » souffla-t-il.
- « Ca veut dire aussi qu’on va travailler tard. » dit-elle avec une lueur de désir dans le regard.
Mac resta bouche bée devant la remarque de Jo avant de pousser un faible soupir.
- « Que faites-vous ici vous deux ? Vous ne deviez pas être en vacances ? »
- « Bonjour Danny et on est rentré plus tôt. »
- « En y pensant j’aurais bien passer la journée ailleurs moi. » ajouta Jo en repensant à leur activités d’hier.
- « Jo ! » ajouta Mac qui comprit les pensés pas très catholiques de celle-ci.
- « Profitez de votre dernière journée de congés, c’est pas tous les jours. »
- « Et bien vu la paperasse qu’on a à faire, non ça ne sera pas tous les jours. »
- « Où est Ellie ? »
- « Avec Adam. »
- « Je trouve qu’elle passe trop de temps avec Adam. »
Jo qui se précipita vers l’antre d’Adam se retourna :
- « Mac voyons… »
Elle continua son chemin et fut heureuse de voir sa fille qu’elle se hâta de serrer dans ses bras avant de saluer Adam :
- « Comment se sont passés vos vacances ? »
- « Très bien et toi ? Tous c’est bien passé ? »
- « Ho oui, des jeux vidéos et des films pendant trois jours. »
- « Je vois…et comment ça s’est passé avec le Dr. Dewey ? »
- « Aucun changement. »
- « C’est normal ma puce, faut laisser le temps faire. »
- « Hum, si tu le dis. Où est Mac ? »
- « Alors soit il discute avec Danny, soit boit un café ou travaille. »
Jo se plaça derrière le fauteuil qu’elle poussa à la recherche de son homme :
- « Je vote pour les trois. » ajouta Ellie.
Elle sourit en voyant Mac assis derrière son bureau, face à Danny tout en jetant un coup d’œil sur ses dossiers entre deux gorgées de café.
Elle leva les yeux au ciel, elle ne comprenait pas le doute qu’avait eu Mac concernant son travail, c’était sa vocation et ça ce voyait dans son comportement et dans ses yeux.
Jo entra avec sa fille dans le bureau, celui-ci ne pu s’empêcher de sourire mais aussi d’avoir cette lueur de tristesse dans ses yeux comme à chaque fois qu’il voyait Ellie.
Les jours qui suivirent se ressemblèrent, quelques enquêtes mais surtout de la paperasse, beaucoup de paperasse. Ellie aimait beaucoup leur nouveau foyer et l’espace pour circuler était plus grand. Les séances chez le Dr. Dewey ne changeaient en rien l’état de la jeune fille au grand désarroi de Mac et Jo qui restaient soudés malgré cela.
Trois mois après leur retour de vacances, l’équipe avait organisé la fête d’anniversaire de Jo dans la salle de réunion du laboratoire avec l’accord de Sinclair. La nuit venait de tomber sur la ville de New York et Mac avait emmené Jo au laboratoire prétextant une urgence de dernière minute.
La lumière de la salle de réunion s’alluma et l’équipe lui souhaita un joyeux anniversaire.
La jeune femme serra chaque membre de l’équipe et de sa famille, deux bras entourèrent sa taille: « Joyeux Anniversaire ma Chérie. ». Elle se retourna, embrassa son homme :
- « Petit cachotier. »
- « C’est pour la bonne cause. »
Ils portèrent un toast à un avenir meilleur pour chacun et commencèrent à manger une part du gâteau d’anniversaire. Lindsay et Danny tendirent un cadeau chacun à Jo, un collier et un ours en peluche. Alors que le premier cadeau la ravit, le second attira son attention :
- « Un ours en peluche ? »
- « Oui pour… » Lindsay lui donna un coup de coude, ce qui fit taire son mari. « C’est pour te tenir chaud quand Mac travaille tard. »
- « Merci Danny. Merci Lindsay. »
Jo remercia de nouveau Lindsay d’un signe de tête, elle avait annoncé une grande nouvelle à Lindsay qui l’avait répétée à Danny et par chance le coup de coude avait permis que celui-ci garde le silence un peu plus longtemps aujourd’hui. Exploit qui relevait même du miracle pour le protégé de Mac qui n’avait pas prêter attention au début d’explication de Danny par chance.
Sheldon lui offrit un PDA, expliquant que c’était bien mieux qu’un bloc note et pratique pour les rendez-vous. Sid quant à lui n’avait pas pu se libérer ce soir et s’était excusé plus tôt dans la journée à Mac. Adam avait eu la brillante idée d’acheter une adhésion à Second Life à Jo ce qui la fit sourire tout comme Mac. Don qui avait été mis au courant par Danny de cette « nouvelle. » n’avait pas fait la même gaffe que son ami et avait offert un bracelet accordé au collier.
Mac quant à lui fit un clin d’œil à Ellie avant de prendre la main de Jo dans la sienne :
- « Voici ton cadeau ma chérie. »
Mac fit un signe de tête à Ellie avant de rejoindre l’adolescente. Il saisit les deux mains de celle-ci et l’aida à se relever :
- « Mac, que fais-tu ?! »
Mac lâcha une des mains d’Ellie qui mit un pied devant l’autre avec difficulté, mais ce qui ce passait devant les yeux de Jo et de leur amis étaient un miracle pour chacun d’entre eux.
Ellie avait fait des efforts en rééducation, des efforts qui avaient payer au jour d’aujourd’hui. Mac avait demandé au Dr. Dewey de ne rien dire à Jo sur l’état d’Ellie pour lui faire la surprise. Son cas s’était amélioré il y a de ça un mois, un mois que l’adolescente avait commencé à bouger les orteils… Jo laissa les larmes qui coulaient devant l’effort de sa fille, elle partit à sa rencontre et la serra dans ses bras avant de la laisser retourner dans son fauteuil.
- « Ca fait un mois que l’état d’Ellie s’est amélioré, mais je voulais garder la surprise pour aujourd’hui. » Expliqua Mac.
Mac serra Jo dans ses bras, essayant de calmer ses larmes de joie…Les choses allaient être différentes à partir d’aujourd’hui…très différentes même.
Une semaine après :
- « Tu compte lui annoncer quand ? »
- « Je ne sais pas… »
- « Tu m’avais dis qu’il voulait être papa. »
- « Oui je sais. »
- « De toute façon tu ne vas pas pouvoir lui cacher des jours et des jours. »
Jo se mit à sourire devant la remarque de son amie.
- « Il ne manquera plus que le mariage et ça sera bon. »
- « Je préfère éviter parler de mariage avec Mac…c’est un sujet assez délicat et pour nous deux. »
- « Il t’aime, tu l’aimes. Je ne vois pas en quoi ça pourrait être délicat ! »
- « Mac est plus complexe qu’il n’y parait. »
- « Et bien déjà qu’il parait difficile au premier regard. »
- « J’avoue. »
- « Bonne chance. »
- « Pourquoi ? »
- « Regarde qui arrive. »
Lindsay fit un clin d’œil à Jo et salua Mac qui entra en salle de repos. Il déposa un baiser sur la joue de sa dulcinée avant de se servir un café :
- « Tu es partie avant moi ce matin. »
- « Oui, une affaire. »
- « D’accord…Quelque chose ne va pas ? »
- « Tu te souviens de ce que tu m’as dis sur la plage de Newport Beach ? »
- « De quitter le CSI ? »
- « Non sur les enfants. »
- « Oui je m’en souviens pourquoi ? »
Devant le silence de sa compagne, il prit le temps de s’assoir auprès d’elle et de la regarder droit dans les yeux :
- « Pourquoi Jo ? »
- « Tu vas être papa.
- « De quoi ? »
- « Tu vas être papa, Mac. »
Le sourire qui s’afficha sur le visage du Marine la rassura et elle était heureuse de voir son bonheur partagé avec l’homme qu’elle aimait…
2ème mois de grossesse :
On ne voyait pas que Jo était enceinte en dehors de ces nausées qui commençaient tout juste à se dissiper. Ellie et Tyler étaient heureux pour Mac et Jo, c’était le fruit de leur amour qui grandissait dans le ventre de leur mère.
Le lieutenant quant à lui n’avait jamais été aussi heureux, le rêve d’être un jour papa s’était effacé peu à peu avant qu’il ne rencontre Jo, il savait que ce rêve allait devenir réalité avec la femme qu’il aimait.
3ème mois de grossesse :
Le ventre de Jo commençait tout juste à s’arrondir et Mac chercher déjà des prénoms pour leur bébé. Lorsqu’il ne travaillait pas ou était en pause, il réfléchissait au doux prénom de son premier enfant. Danny était amusé du changement de comportement, il n’aurait jamais pensé qu’être bientôt papa allez le changer autant.
4ème mois de grossesse :
Mac était de plus en plus au petit soin à l’égard de Jo et du bébé qui allait donner un nouveau sens à sa vie. Le lieutenant empêchait Jo de se rendre sur le terrain et elle avait du mal à le supporter, même pour se rendre sur une scène de crime, Mac lui disait non. Ils avaient de nombreuses fois échappés à la mort et maintenant qu’ils vivaient enfin leur vies, partageant un même bonheur…Il était hors de question que ce bonheur lui soit retirés juste parce que l’un d’eux ne furent pas assez vigilant pour se protéger.
5ème mois de grossesse :
Ellie marchait de mieux en mieux même si une canne lui était obligatoire et plus qu’utile au jour d’aujourd’hui mais cela lui importait peu. Elle pouvait marcher et ça c’était le plus important à ces yeux mais aussi à ceux de ses proches. Jo quant à elle devenait de plus en plus insupportable à l‘égard de Mac…les hormones avaient expliqués Danny et Lindsay, amusés par le caractère de leur supérieur.
6ème mois de grossesse :
Mac avait aménager avec l’aide de Tyler la chambre du bébé. Il en profiter pour apprendre à connaitre un peu plus son beau-fils qui n’était presque jamais présent. Jo quant à elle avait choisis les couleurs et la décoration de la chambre avec Ellie et Mac.
Mac et Jo n’avaient pas souhaité connaitre le sexe de l’enfant, ils avaient voulu avoir la surprise à la naissance. Dans les deux cas, ça les combleraient de bonheur.
7ème mois de grossesse :
Le ventre de Jo était bien arrondis et Mac ne cessait d’être au petit soin pour sa femme. Ils avaient impatience que cet enfant voit le jour.
8ème mois de grossesse :
Elle avait eu quelques contractions qui avaient mis Mac dans un grand stresse et c’était précipité à l’hôpital pour savoir ce qu’il ce passait. Les médecins le rassura que c’était normal à cette période de la grossesse. Alors il rentra avec Jo qui était amusé de la réaction de son homme.
9ème mois de grossesse :
Mac faisait les cents pas dans le couloir de l’hôpital. Il avait reçu un peu plus tôt un coup de fil de Lindsay pour lui expliquer que Jo avait perdu les eaux dans un café.
Danny ne pouvait s’empêcher de sourire devant le comportement anxieux de son supérieur mais n’osa faire aucune remarque à celui-ci. L’infirmière vint chercher Mac, l’habilla et il se rendit auprès de sa femme. Il lui saisit la main pour l’encourager, elle expira et inspira à mainte reprises et poussa. Le sourire sur le visage de l’infirmière au bout de plusieurs heures rassura les deux parents.
- « Félicitation, c’est un garçon. »
- « C’est un garçon ma chérie. »
Il caressa le visage humide de sa femme sans quitter le petit être des yeux qui étaient enfouis dans les bras de sa mère.
Jo s’endormit deux heures plus tard épuisé pendant que Mac serrait son fils dans ses bras, son fils répondant au doux prénom d’Alan Richard Gary Taylor.
2 ans plus tard.
- « Alan arrête de courir, viens ici. »
La voix de Mac résonnait dans le couloir du laboratoire sous le regard amusé de ses employés. Le petit garçon courait aussi vite que ses jambes lui permettaient, riant aux éclats en voyant son père le poursuivre, c’est Alan qui s’arrêta en premier en fonçant dans les jambes d’Adam, le nez dans ses dossiers. Le petit tomba sur les fesses mais se releva bien vite mais pas assez, Mac le saisit par la main avant de le prendre dans ses bras.
- « Dé…Désolé patron…je ne l’ai pas vu… »
- « Ce n’est pas grave Adam, retournez travailler. »
- « Ok…oui je vais m’y mettre. »
Adam tourna les talons devant le regard amusé de Mac. Il le craignait encore malgré toute ces années.
- « Ca t’amuse de faire courir ton père ? »
- « Voui. »
- « Le même que ta mère. »
- « Parce que je te fais courir ? »
Mac se retourna pour faire face à Jo qui avait les mains sur les hanches et le sourire aux lèvres :
- « Tu me fais chavirer mon amour. »
- « Rattrape-toi bien. »
Mac déposa un rapide baiser sur les lèvres de Jo :
- « Je suis doué. »
- « Papa est un vantard. »
Jo sourit en prenant son fils dans ses bras et partit sous le regard de son homme.
- « Tu vas où ? »
- « J’emmène Alan à l’école. »
Mac acquiesça avant de retourner à son bureau travaillait sur un dossier…
Dès que Jo déposa Alan à l’école, elle décida de faire un tour rapide par Central Park. Au bout de quelques minutes à peine, elle se sentit suivit, ce malaise l’étreignait de plus en plus.
Elle n’eut le temps de se retourner qu’un homme en tenue décontracté la saisit par le bras :
- « Je ne vous veux pas de mal. Suivez-moi. »
- « Comment ça ? »
- « Ne posez pas de question… Faites comme ci vous me connaissiez. »
Son travail l’obligé à se méfier mais il avait quelque chose dans son regard, sa manière d’agir qui était rassurante. Au fur et à mesure des pas qu’ils faisaient, elle commença à se détendre tout comme l’agent. Ses yeux noirs la fixaient de temps à autre, se souciant d’elle…
- « Je vous ramène au laboratoire. »
Elle ne répondit que d’un signe de tête. En chemin, il lui expliqua le « pourquoi » de sa venue soudaine.
- « Nous suivons Rodgers depuis quelques temps, un de nos agents est infiltré parmi eux. Ils avaient prévu de mener une opération contre vous à cause d’un dénommé Mac Taylor. »
- « Mac ? Qu’es ce qu’il a fait ? »
- « Il a ré-ouvert un dossier sur une affaire vieille de trois ans. Deux meurtres et un kidnapping…son kidnapping. »
- « Oui, je suis au courant. »
- « Rodgers l’avait kidnappé pour le faire taire, lui faire fermé ce dossier mais sa conscience professionnel à prit le dessus. »
- « Mac nous auraient jamais mis en danger. »
L’agent n’ajouta rien. Dès qu’ils franchirent les portes de l’ascenseur, Mac se trouvait avec un agent d’une cinquantaine d’année. « Mon supérieur » informa l’agent à Jo avant d’entrer dans le bureau de Taylor.
- « Voici l’agent spécial John Withers du FBI. »
- « Lieutenant Taylor. » ajouta John en serrant la main de Mac. « Un homme suivait Jo Danville comme prévu, ma présence l’a fait fuir. »
- « Mac, on doit parler ! » ajouta Jo en regardant froidement son homme.
- « Veuillez m’excuser messieurs. »
Tom, le supérieur de John emmena celui-ci à l’écart pour laisser les deux lieutenants discutaient entre eux.
- « L’agent Withers m’a expliqué que tu avais ré-ouvert ce dossier, cette affaire ! »
- « Jo…des familles sont en attentes de réponses. »
- « Au péril d’Alan et de moi ? »
- « Non. Jamais je ne mettrai ta vie ou celle d’Alan en danger. Jamais. »
Il la serra contre lui, murmurant un « désolé. » à l’oreille de Jo.
- « Je ne veux pas que cette fois-ci ils te … je ne veux pas qu’il t’arrive malheur Mac. »
- « Hé ! Il ne m’arrivera rien, je te le promet. »
Il déposa un doux et tendre baiser sur son front avant de desserrer ces bras d’autour d’elle.
- « Ton garde du corps et son patron nous attendent. »
- « Hum…un garde du corps personnel. »
Jo tourna les talons pendant que Mac essayait de comprendre les dernières paroles de celle-ci…
- « C’était quoi ça ? Jo ? »
Le soir venu, Alan attendait sur les marches de son école sous le regard protecteur de sa maitresse. Un homme s’assied à ses côtés avec un léger sourire pour essayer de rassurer l’enfant mais celui-ci resta méfiant malgré son jeune âge :
- « Bonjour Alan. »
- « Je ne dois pas parler aux inconnus. »
- « C’est une bonne chose. Mais je ne suis pas un inconnu, je suis un ami proche de ton papa. »
- « Excusez-moi monsieur. Puis-je savoir qui vous êtes ? »
- « Désolé. Je suis James Rodgers, un ami de Mac Taylor. »
- « Bien. »
Rodgers lança un regard noir à la maitresse qui venait de leur tourner le dos pour continuer de parler avec la mère d’une élève.
- « Il faut que j’y aille Alan, c’était un plaisir de faire ta connaissance. »
- « Au revoir Monsieur. »
- « Au revoir. »
L’homme salua de la main l’enfant avant de disparaitre au contour d’une rue. Jo vint le récupérer cinq minutes plus tard avec Withers et le ramena au laboratoire. En arrivant, Alan se précipita dans les bras de son père qu’il déposa un baiser sur la chevelure de l’enfant :
- « Comment c’est passé ta journée mon bonhomme ? »
- « J’ai dessiner et j’ai colorier. »
- « Tu t’es bien amuser. »
- « Voui. J’me suis fait un nouveau ami. »
- « C’est bien de se faire de nouveaux amis. »
Alan monta sur les genoux de son père qui s’était rassis derrière son bureau. L’enfant se saisit d’une des photos et avec un sourire ajouta :
- « C’est mon nouveau ami. »
- « De quoi ? Comment ça ? »
- « C’est mon nouveau ami. C’est ton ami à toi aussi. »
- « Toi tu viens. »
Mac prit Alan dans ses bras et partit à la recherche de Jo qui, lorsqu’elle croisa le regard préoccupé de son amant, s’inquiéta.
- « Ca ne va pas ? »
- « Prend Alan avec toi. Où est John ? »
- « Pourquoi ? Tu me fais peur Mac. »
- « Où est John Withers ? »
- « En salle de Réunion. »
Mac laissa Jo sans réponse avec Alan et se rendit en salle de réunion où il y pénétra en trombe, le visage fermé et le regard noir. Il se saisit du col du responsable et le colla contre le mur :
- « Rodgers a approcher mon fils et vous n’avez rien fait espèce de salopard ! Il aurait pu tuer mon fils ! »
- « Lâchez-moi lieutenant Taylor. Maintenant ! »
Mac relâcha Tom qui remit son costume proprement avant de s’éloigner calmement de Mac qui ne le quittait pas des yeux :
- « Votre fils est vivant. Il était sous la sécurité de l’école, il n’avait rien à craindre. »
- « Rien à craindre ? Vous plaisantez là ! Ce type, un tueur qui a des rapports avec la mafia a parler à mon fils mais il risquait rien ?! Je n’en croit pas mes oreilles ! » Mac fit les cents pas. « Je vais m’occupez de protéger moi-même ma famille. »
- « Ho oui, on a vu ça…Vous vous débrouillez comme un chef ! » fit Tom sur un ton cynique.
Mac lui décrocha son poing en pleine figure, Tom tomba sur le sol, le nez en sang.
- « Je ne veux plus vous voir dans mes bureaux ! »
John ignora son supérieur et partit à la rencontre de Mac qui discutait avec Jo tout en tenant son fils dans ses bras :
- « Je veux que tu aille à Washington, dans ta famille avec Alan, Ellie et Tyler. Appelle Russ pour qu’il assure ta protection, j’ai confiance en lui. »
- « Et toi ? »
- « Tu sais ce qu’on va faire ? Quand je me serai occupé de Rodgers, on ira en vacances à Hawaii avec les enfants. On se mariera au bord de la mer et on sera enfin heureux tous ensemble. »
- « Se marier ? »
- « Oui…tu veux m’épouser ? »
- « Oui bien sûr que oui. »
Il embrassa langoureusement sa fille, serra son fils contre lui et interpella l’agent Withers :
- « Je veux que vous emmenez ma femme et les enfants à Washington. »
- « Chez l’agent Josephson ? »
- « Oui. »
- « Bien, j’appelle des collègues pour que le trajet se passe sans embûches. »
- « Merci. »
Deux heures après, Jo et les trois enfants étaient en direction de Washington pendant que Mac épluchait de nouveau le dossier lorsque Danny frappa à la porte. Il lui fit signe d’entrer :
- « On a rien Mac. On a tous analyser de nouveau et rien. Désolé. »
- « Ce n’est pas de votre faute Danny. Merci. »
Mac se mit la tête entre ses mains. Pourquoi avait-il ré-ouvert ce dossier ? Pourquoi avoir réinterroger les proches des victimes ? Tous ça au péril de sa vie et de celle de ses proches…Mais il devait avoir des réponses. Il devait trouver ce pourris, celui qui l’avait fait souffrir pendant toutes ces heures, celui qui avait osé s’approcher de sa femme et de son fils… Pourquoi maintenant ? Peut-être parce qu’il avait vu Rodgers au coin de la 7ème avenue alors qu’il rentrait chez lui, il y a de ça une semaine. Depuis tous ce temps, il gardait un œil sur lui et avoir cette angoisse qui le tiraillait jour et nuit, la peur qu’il arrive quelque chose à un de ses proches par sa faute le brûlait de l’intérieur. Il devait y mettre fin.
On toqua de nouveau à sa porte ce qui le tira de ses pensés, c’était John :
- « Vous n’êtes toujours pas partit ? »
- « Mon chef si mais pas moi. »
- « Pourquoi ? »
- « Je sais où se trouve Rodgers. »
****
J’enfila mon gilet pare-balle tout comme l’agent du FBI et Danny ainsi que Flack. Je vérifia une nouvelle fois mon arme et mon chargeur avant de pénétrer avec mes collègues et l’équipe d’intervention dans l’hôtel qui servait de couverture à la mafia et de repère à Rodgers.
L’équipe d’intervention prirent le contrôle du sous-sol et du rez-de-chaussée pendant que moi, Danny, John et Flack investissaient les étages supérieurs. John fit signe de s’arrêter à une des portes. Moi et Danny, on se placèrent d’un côté et John ainsi que Don de l’autre. A trois, ils défoncèrent la porte. Rodgers passa par la fenêtre et emprunta l’issu de secours, pendant que John, Don et Danny nettoyaient la chambre sous des coups de feu assourdissant, je poursuivit Rodgers jusque dans la ruelle. L’arme pointait sur lui et le regard noir, je ne comptait pas le laisser s’enfuir une nouvelle fois même au péril de ma vie :
- « Rodgers ! Arrêtez-vous ou je tire. »
- « Lieutenant Taylor, comme on se retrouve. »
Rodgers se retourna. Il avait les mains en l’air, tenant toujours l’arme dans sa main droite.
- « Votre fils ressemble beaucoup plus à votre femme. »
- « Fermez-là et posez votre arme sur le sol. »
Rodgers baissa la tête avant de la relevé avec un sourire sournois qui faisait froid dans le dos.
Je lui ordonna une nouvelle fois de poser son arme sur le sol mais il n’en fit rien. Trois coups de feux retinrent et je m’écroula sur le sol. Mon visage se crispa sous la douleur avant de sentir ce froid m’envahir petit à petit. Lorsque que j’avais quitté ma femme et mon fils je ne m’attendais pas à mourir aujourd’hui, j’avais prévu de les revoir et de continuer ma vie à leur côté mais le destin en avait décidé autrement… J’entendis deux nouveaux coup de feux et un homme s’approchait de moi :
- « Mac tenez bon ! Une ambulance arrive. Tenez bon ! »
- « Dis…dis à … je les…aiment. »
Ces derniers mots sortirent tels un souffle…mon dernier souffle de vie et je sombra dans l’obscurité totale.
*****
Une sonnerie stridente retint et Mac ouvrit les yeux en sursaut. Des gouttes de sueur coulant sur son front. Il toucha son torse, souleva son t-shirt, il n’avait rien, aucune cicatrice. Il éteignit son réveil qui ne cessait de sonner et se leva.
Son appartement…sa décoration, ses meubles. Ce n’était qu’un rêve, un simple rêve…pensa-t-il.
Il but deux cafés, s’habilla avant de se rendre au laboratoire. Il eut à peine le temps de s’assoir derrière son bureau qu’on frappa à sa porte, un large sourire illumina le visage de Mac en voyant la personne entrer. Des cheveux bruns aux doux reflets, des yeux noisettes pétillants et un sourire qui le faisait fondre. Elle lui tendit la main qu’il serra :
- « Bonjour, je suis Jo Danville. »
- « Lieutenant … Mac Taylor. Mais appelez-moi Mac. »
Jo et Mac laissèrent leur mains serraient, son regard gris plongée dans celui de Jo, comme si un lien invisible les unissaient :
- « On ne sait pas déjà vu ? » dit-elle en réfléchissant.
- « Je m’en souviendrai. »
- « Moi aussi. » dit-elle avec un sourire incertain. Elle avait l’impression de le connaitre.
- « Mais on pourrait apprendre à se connaitre…Un déjeuner ça vous dis ? »
- « … Avec plaisir. »
Mac saisit sa veste, posa sa main dans le bas du dos de la jeune femme comme pour lui montrer le chemin, geste qui ne dérangea pas Jo tout au contraire et partirent déjeuner.
Une nouvelle chance ? Peut-être…il l’espérait tout du moins.
THE END.