Les cartes sont en jeu | enquête + Ship

Chapitre six, stagnation.

Vers 4heures du matin, Stella se réveilla, le dos en compote, elle jeta un regard sur mac qui s’était assoupi sur son fauteuil. Cet homme sacrifiait son dos pour elle, il lui avait aussi sauvé la vie. Elle mit la couverture autour de ses épaules et fit glisser son portable à terre, ce qui réveilla le lieutenant Taylor, celui-ci bailla avant de se lever et de rejoindre Stella sur le canapé, assis un à côté de l’autre, ils regardaient en face d’eux.

Merci Mac… Dit Stella coupa ce blanc qui devenait gênant.

Il posa sa main sur le genou de la jeune femme et caressa doucement celui-ci en guise de réponse. Stella posa sa tête sur l’épaule de mac et soupire de bien-être. Il passa son bras derrière son épaule et se mit à lui caresser le dos doucement, elle se lova contre lui et la main de mac remonta pour caresser ses cheveux frisés qu’il aime tant. Si quelqu’un entrait dans ce bureau à cet instant précis, il aurait pu croire que c’était un couple qu’il avait en face de lui. Mac sombra dans le sommeil à son tour étreint par la fatigue. C’est vers 8 heures que le scientifique se réveilla, il fit glisser Stella correctement sur le canapé et remonta la couverture sur elle. Il l’embrassa sur le front et alla voir les autres scientifiques. Il laissa les rideaux fermés, vêtu d’un pantalon noir et d’un simple t-shirt, il entra dans le labo.

Alors, qu’est-ce qu’on a ? Lança Mac directement sans un bonjour.

Hey patron, tout va bien ? On a été mis au courant & Stella ? Demanda prestement Danny inquiet.

Tout va bien, Stella se repose dans mon bureau, interdiction d’y entrer. Répondit sèchement Mac, voulant éviter de parler de cette histoire, la vivre était déjà assez dur comme ça.

Lindsay comprenant son patron s’avança vers lui et lui tendit les résultats des analyses sur Olivia. A première vue sur ce corps, il n’y avait aucune trace de pétrole, et pourtant il y avait une carte, j’ai creusé cette histoire et Sid a trouvé la réponse. Cette jeune fille a bu du pétrole, il y a des résidus dans son œsophage et dans son estomac, elle en a bu juste avant de mourir. Elle montra des photos sur le tableau blanc. Ces traces-là, c’est le bout d’un canon d’un pistolet. Elle a été menacée avec une arme, sans doute afin qu’elle boive le pétrole je pense, ensuite, ici, on voit que l’arme a dérapé, cette jeune fille à tenter de se débattre d’où les traces de sang abondantes sur le lieu du crime. L’agresseur a loupé deux fois son attaque au couteau, d’où les entailles…

Mac écoutait attentivement ce que lui disait Lindsay, il avait enfin des nouvelles, l’agresseur perdait de sa force, la jeune femme a pu se défendre, elle a peut-être réussit à le blesser ou autre. Il s’hasarda à poser la question. Est-ce qu’elle a blessé le tueur ? Ou peut-être qu’on a trouvé de son sang sur la scène de crime.

C’est là que ça devient intéressant ! Lança Lindsay joyeuse. Nous avons effectivement trouvé du sang sous les ongles de la jeune femme et du sang d’homme. Malheureusement, cet homme n’a jamais eu de soucis avec la justice, nous n’avons rien. Mais il vient de commettre sa première erreur…

Mais nous n’avons toujours rien… mac baissa la tête et souffla. Sheldon arriva à ce moment-là.

Mac, vous devriez vous reposer et… Ou est votre attelle ? Demanda le légiste avec un air sévère.

Elle est dans le bureau, je vais bien Sheldon, je n’ai pas mal. Répondit mac à bout. Je vais aller me doucher, si Stella se réveille, dite lui de ne pas bouger d’ici… Mac quitta le labo laissant ses scientifiques travailler. L’anglais arriva alors au travail, en retard, c’est une habitude chez lui. Habillé d’un jean troué, d’un t-shirt et d’une chemise froissée par-dessus, il entra dans le labo. Les scientifiques lui expliquèrent.

Est-ce que le sang que vous avez trouvé est le sang d’un homme impuissant ? Demanda-t-il impatient d’avoir la réponse.

Lindsay hocha négativement la tête. Non, c’est le sang de quelqu’un en parfaite santé…

Charles Murdock est un homme qui est impuissant, il a un souci de domination sur les gens, les trois meurtres qu’il a commis en Angleterre ont été des vrais carnages, je pensais que celui-ci était son œuvre, mais manifestement non… Frederic soupira et passa sa main sur son visage avant de s’assoir sur un fauteuil.

Donc vous insinuez que Charles ne travaille pas seul ? Demanda Danny.

Il ne peut pas être seul, cet homme a un visage connu, il est riche comme pas deux, il voyage tout le temps, il est le chef de cette bande, mais je pense qu’il doit mettre la main à la pâte aussi… Il va falloir trouver qui tue qui et combien ils sont afin de réduire un champ de recherche. Répondit Frederic avec lassitude.

Je pense à des extrémistes, Charles serait peut-être un gourou pour eux, non ? Interrogea Adam.

C’est possible, Charles parle très bien, il sait comment manipuler, il pourrait très bien être une sorte de gourou, bien joué… Il regarda sur la veste de l’homme qui venait de parler. Bien joué Adam ! Réfléchissez à ça, vous avez les piques, les carreaux, les cœurs et les trèfles, il faut peut-être émettre un ordre, un nombre de personnes… Faites des hypothèses… Sur cette phrase, l’anglais sorti du labo.

Stella se réveilla une nouvelle fois dans le bureau de mac, elle se redressa et tomba nez à nez avec un sac et des affaires à elle parfaitement pliées. Elle sourit, Mac avait dut passer chez elle, c’est un homme attentionné. Il faisait noir dans le bureau, les lampes étaient éteintes sauf celle à côté du canapé et les volets tous fermés afin qu’elle se sente en sécurité. La jeune femme se changea rapidement, cependant, elle n’eut pas le temps d’enfiler sa chemise que mac fit irruption dans le bureau, celui-ci se retourna automatiquement, il n’a pas le droit de la voir dans cette tenue.

Euh…Bon…Bonjour Stella. Il traversa le bureau déposant les deux cafés sur le bureau restant dos à Stella. Il demanda, je peux me retourner ?

Stella pouffa de rire tout en enfila sa chemise. Bien sûr… Le sourire de mac la rassura, celui-ci vint se mettre à ses côtés et raconta ce que les collègues ont trouvé sur le corps de la nouvelle victime.

Chapitre sept, l’ère des carreaux.

Ca fait une semaine qu’on stagne ! Lança l’anglais assit sur la table de réunion face à Mac. Celui-ci portait toujours son attelle lorsqu’il était en public, à cause de Sheldon et désormais Stella qui le surveille.

C’est vous qui m’aviez dit qu’il avait pris un an pour tuer trois personnes, ne vous plaignez pas d’attendre une semaine… lâcha le scientifique énervé. Si vous avez d’autres chats à fouetter, personne ne vous retiens…

Arrêtez, je sais que vous ne m’aimez pas, mais ce n’est pas une raison, répondit Frederic en fixant le scientifique dans les yeux. Je ne vais pas vous la voler votre Stella vous savez…

Pourquoi, dès que je suis avec vous tout tourne autour de Stella ! Mais laissez là tranquille bon sang ! Cria Mac à bout de nerfs en claquant ses mains sur la table, la faisant trembler sous sa force et sa colère.

Mais calmez-vous ! Tout le monde est sur les nerfs avec cette histoire, je sais que la presse est sur votre dos, votre chef aussi, mais arrêtez et calmez-vous, on doit bosser ensemble et pas s’entretuer… Dit l’anglais en quittant le table pour se mettre assit sur un siège et sortir de quoi rouler une cigarette.

Adam fit irruption dans la salle et prit la parole d’une toute petite voix. Exc…Excusez-moi de vous déranger, mais Flack & ses hommes ont trouvé un nouveau corps…

Mac ne prit pas la peine de répondre, il prit sa veste d’un siège et sorti en trombe de la salle arrachant cette attelle qu’il mit dans son bureau en partant. Il laissa Danny conduire. Le chemin se fit en silence, Mac était énervé, stressé, Danny n’a pas voulu lui parler, l’on ne sait jamais comment il réagit parfois. Arrivés sur la scène de crime, les deux hommes sortirent avec leurs mallettes, Stella les attendaient avec Flack, elle fut surprise de voir Mac sans son attelle.

Alors ? Demanda mac en entrant dans l’immeuble.

Après le pique, voici le carreau… Dit Flack en montrant le cadavre d’une femme d’une quarantaine d’année.

Elisabeth McAllister, 41 ans, c’est la femme de Jonathan McAllister, le dirigeant d’une boite de transactions de fond concernant tout ce que touche aux industries pétrolières, lança Stella en lisant les papiers d’identité et des informations qu’elle a eu sur le net.

Du pétrole, c’est dingue comme ça ne nous choque pas… Il y a aussi des résidus sur le corps ? Demanda Danny tout en se mettant accroupi devant le corps alors que mac commençait avec les photos.

Oui Danny, regardez ses narines… Effectivement, au lieu d’avoir du sang couler de ses narines, c’était du pétrole. Le scientifique en prit un échantillon et commença à regarder sous les ongles de la femme. Stella laissa les deux garçons s’afférer autour du corps, elle, elle commença à fouiller la chambre.

Ce tueur ne m’avait pas manqué, nous avions eu une semaine tranquille pour avancer dans l’enquête avec ce qu’on avait sur les autres corps… Soupira Stella.

Vous irez dire ça à l’anglais, on aurait dit qu’il attendait des nouveaux corps… Lança Mac avec une pointe de jalousie en prononçant « l’anglais ».

Quelques longues minutes plus tard, les scientifiques finissaient leur travail. Stella sourit avant de fermer les tiroirs de la commode qu’elle fouillait. Danny la devança pour prendre la parole. Je vous laisse tous les deux, je vais analyser mes échantillons et je passe voir Flack, à tout à l’heure ! lança le scientifique en partant de la chambre.

Il n’y a rien Mac, je ne trouve rien, pas d’indices, pas d’empreintes, même pas un poil ou quelque chose, on dirait que quelqu’un a tout nettoyé ici… Souffla Stella.

Espérons que ce que nous avons trouvé sur le corps va nous aider… C’est sa quatrième victime et nous n’avons toujours rien… mac serrant les dents en prononçant cette phrase. Stella le regarda quelques secondes avant de ramasser sa mallette et de s’apprêter à sortir. Une main se posa sur son bras. Mac la retenait.

Vous vous sentez mieux ? Demanda mac d’une voix douce à sa meilleure amie, il s’approcha d’elle gardant sa main sur son bras.

Oui, et vous aussi parce que vous avez abandonné l’attelle… Dit-elle faussement énervée.

Mac ne put s’empêcher de sourire. Je savais bien que cela n’allait pas passer inaperçu…

Elle lui donna un coup dans le torse après avoir déposa sa mallette, elle lui sourit, elle ne peut pas lui en vouloir, elle n’y arrive pas, surtout en ce moment, avec toute cette tension. Elle plongea son regard dans celui de mac, celui-ci ne la quittait plus. Il posa son autre main sur l’autre bras de Stella. Leurs visages s’approchèrent lentement, leurs lèvres de frôlèrent. Mac ferma ses yeux et laissa ses lèvres se poser sur celles de Stella. La jeune femme se recula sous le choc. Elle venait de recevoir comme une décharge, elle ne comprenait pas, l’inévitable arrive, mais pourquoi maintenant ? Elle fixa son meilleur ami, était-il sur de son choix ? Elle trouva sa réponse dans son regard. Les lèvres brulantes de Stella se posèrent sur celle de mac, elle passa ses bras derrière la nuque de celui-ci, remontant sur ses cheveux. Elle ouvrit sa bouche, laissant Mac l’embrasser, à pleine bouche, il la plaqua le plus doucement du monde contre le mur, ses mains vagabondèrent dans le bas de son dos, elle gémit dans sa bouche sous l’intensité du baiser. Toute cette tension néfaste qui régnait se transforme en tension sexuelle, tension qui grandit, bien trop vite au gout des deux scientifiques. Il leur suffit d’un simple baiser pour avoir l’envie de bien plus. Ils ne peuvent pas ici, pas sur une scène de crime. Cela ne leur ressemble pas, mais c’est comme cette situation, ce tueur, rien n’est comme avant. Ils se décollèrent l’un de l’autre avec un sourire, les lèvres de Stella étaient rouges, brulantes. Elle sortit la première suivie de mac, tous deux rentrèrent au labo avec cet exquis baiser.

Chapitre huit, la découverte.

Chamboulés par ce baiser, les deux scientifiques ne se parlèrent pas du tout à leur arrivée au labo. Mac ne comprenait pas ce qui l’avait poussé à l’embrasser et Stella était sous le choc, elle sentait encore les lèvres de son meilleur ami sur les siennes. Stella s’installa au labo avec Lindsay.

Alors des nouvelles ? Demanda Stella tentant de se reconcentrer.

Non, aucunes, Flack n’a rien tiré des personnes qu’il a interrogé, enfin si, mais un homme cagoulé cela ne nous aide pas, c’est vraiment dommage que ce soit une vieille dame qu’il l’a vu, elle ne se souvient de presque rien et elle a la vue défaillante… Soupira Lindsay.

Et le pétrole ? On ne sait toujours pas d’où il vient ?

Justement Danny et Sheldon on trouvé d’où il venait, ils attendaient Mac pour aller sur le terrain, ils ne vont pas tarder à y aller je pense. Lança Lindsay. Nous on est bloquée ici ! Elle sourit à sa collègue, enfin plus son amie qu’autre chose. T’as l’air bizarre Stella, y a un truc qui cloche ?

Non, non, tout va bien répondit Stella avec un léger sourire repensant au baiser de mac. Elle ne devait pas se laisser faire des films, peut-être que son meilleur va considérer cet acte comme une erreur. Pourvu que leur relation ne se détériore pas.

D’accord, mais tu sais, si il y a un truc qui ne va pas, n’hésite pas à m’en parler ! Dit la scientifique avec un grand sourire qui réconforta Stella.

Merci Lindsay, pareil pour moi… Dit Stella avant de reprendre son travail d’échantillonnage.

Pendant ce temps, Danny, Sheldon et Mac étaient sur la route pour visiter le seul point de pétrole dans les coins de New-York. Mac était seul derrière, pensif. Danny et Sheldon quant à eux discutaient gaiement de basket ou de baseball. Les trois hommes arrivèrent sur les lieux, un endroit un peu abandonné parce que l’usine avait disparu à cause de la pollution, mais manifestement, il reste du pétrole.

Ça pue ici, lança Danny en se pinçant le nez.

Arrête de te plaindre messer répondit Sheldon avec un grand sourire.

Mac quant à lui s’avançait doucement faisant attention ou il marchait. Sa mallette en mains il se mit accroupi par terre et ramassa quelques échantillons de pétrole avant que Danny ne commence à faire des photos de traces de pneus et Sheldon de traces de pas.

Je crois qu’on est au bon endroit, on a pas mal de traces ici. Au moins l’on sait qu’il vient chercher son pétrole, la question est, est-ce qu’il vient tout le temps ou est-ce qu’il a fait une réserve ? Demanda Danny.

C’est une excellente question, on pourra y répondre qu’on on aura analysé les traces de pieds et de pneus. Répondit Mac.
Sheldon c’était avancé vers une ancienne cuve. Il s’arrêta devant celle-ci, pas un mot et pourtant il avait la bouche ouverte. Il y avait un corps dans cette vieille cuve. La carte était collée contre du béton et un mot accompagnait celle-ci.

Mac, Danny, venez voir ! Finit par dire Sheldon encore sous le choc. Les deux scientifiques arrivèrent et furent tout aussi choqués que Sheldon en voyant le corps.

Voici notre valet de carreau… Lança Danny s’avançant pour récupérer la carte avec des gants. On a même un message avec…

Et ce message, il dit quoi ? Demanda Mac tout en commençant à prendre des photos pendant que Sheldon appelait Flack et ses hommes.

Il dit « Que la dame de Cœur se tienne prête… La voilà avertie… » Réussit à lire Danny sur le bout de papier. C’est mal écrit, fait à la va-vite ! Le cœur de Mac fit un bond dans sa poitrine, la dame de cœur, l’avertissement, la voiture dans le parking, il lui a sauvé la vie. C’est donc elle la dame de cœur ? Pourquoi elle ? Qu’est-ce qui pousse le tueur à s’en prendre à Stella ? La gorge du scientifique se serra doucement, mais il ne fit parvenir aucunes de ses inquiétudes à ses collègues, il se contenta de bosser et de rentrer au labo, stressé.

Mac, quelque chose vous tracasse ? Demanda Danny en se retournant pour observer son patron dans la voiture.

Pouvez-vous demander à Lindsay si Stella est avec elle ? répondit mac à son collègue.

Bien sûr… Danny composa le numéro de sa compagne et lui demanda si Stella était avec elle, Lindsay répondit que oui.

Mac soupira de soulagement. Dites-lui de rester avec elle et de ne pas la laisser sortir… ajouta-t-il. Danny s’exécuta et raccrocha sans un mot, ne comprenant pas vraiment ce qu’il se passait, mais connaissant son patron, c’est quelque chose d’important.

Les trois scientifiques arrivèrent dans les bâtiments de la police scientifique dans la soirée, la route avait été longue et pesante. A peine arrivé, Danny alla directement chercher Lindsay pour rentrer et se reposer de cette journée crevante. Sheldon passa voir Sid à la morgue et rentra avec celui-ci pour se faire u restaurant avant un bon match de basket chez le jeune légiste. Quant à Mac qui était sur les nerfs, avait ruminé tout le long du chemin et avait compris quelque chose. Il se dépêcha de monter, il déposa sa mallette à l’entrée du labo et il vit Stella avec l’anglais dans celui-ci. Ni une ni deux il s’avança vers eux, serrant les poings sous la rage et la colère.

Chapitre neuf, le mensonge.

A peine rentré dans le labo, le poing de Mac s’écrasa dans le visage de l’anglais qui tomba de sa chaise et qui s’écroula à terre. Stella poussa un cri mettant ses mains devant sa bouche, elle regarda Mac avec une noirceur inouïe, mais le scientifique n’en avait que faire, il souleva l’anglais par le col de sa chemise oubliant la douleur à son omoplate et le plaqua contre une baie vitrée. Il brandit le message devant son visage d’une main libre, l’autre ne quittant pas le col de Frederic.

C’est quoi ça ! Hurla Mac.

Attendez… réussit à articuler le profileur qui se touchait la mâchoire endolorie avant de sentir le sang couler de sa lèvre inférieure, Mac ne l’a pas raté.

Vous vous êtes servi d’elle ! Espèce d’enfoiré, je ne sais pas ce qui me retient de vous casser la gueule… Lança Mac les dents serrées tentant de se contrôler au maximum.

Stella inquiète et ne comprenant rien de ce qu’il se passait intervint. C’est quoi… je… Mac, qu’est-ce qu’il se passe ?

Cet enfoiré là, s’est servi de vous, le jour où vous lui avait fait la visite de la ville il vous a utilisé comme appât ! Charles et lui se déteste, c’était sûr que Charles allait s’en prendre avec la femme proche de lui ! Et c’est vous, vous êtes la dame de cœur Stella ! Expliqua Mac en tenant le profileur contre lui.

C’est pas tout à fait ça, plaça le profileur qui se retrouva à terre suite à cette phrase. Mac était enragé contre lui. Stella avait les larmes aux yeux, elle quitta le labo en courant.

Stella !… Mac rangea la preuve dans la poche de sa veste pour ne pas la perdre et ne pas l’abimer, il se mit à poursuivre Stella qui c’était enfermée dans son bureau à lui. Il poussa la porte de celui-ci et le ferma à clés derrière eux, prenant soin de descendre les volets. Il posa le petit sachet sur son bureau et regarda Stella assise sur le canapé. Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras pour la calmer. Pendant ce temps Frederic c’était relevé et avait été soigné par un des médecins légiste.

Je…J’étais… Je le savais… Articula Stella blottit dans les bras de Mac, celui-ci se raidit d’un seul coup, ne comprenant pas. Quand nous étions en ville, à la terrasse d’un café, il m’a avoué quelque chose… Elle renifla, il m’a dit que si Charles ou l’un de ces acolytes nous voyaient, j’allais devenir une cible potentielle…

Mac serra ses poings dans le vide, ne comprenant pas comment Stella a pu laisser cette chose se passer, mettre sa vie en danger, il ne l’acceptera jamais, parce que la perdre serait bien trop difficile à encaisser pour lui. Stella… Je…

Chut, ne dites rien… Elle déposa ses mains sur les joues de Mac, elle a les yeux rougis par les larmes mais en même temps, une flamme allume ses beaux yeux émeraudes, cette flamme n’échappe pas à Mac. Je suis désolée Mac…

Stella dépose ses lèvres sur celles de son meilleur ami, celui-ci prit dans un élan de passion ouvre sa bouche, laissant sa langue découvre à nouveau la douceur de caresser celle de sa Stella. Il passe ses mains derrière son dos qu’il caresse doucement avant de glisser lentement sur le côté, se couchant sur Stella. Enivré par la passion, les deux corps s’échauffaient, les caresses se faisaient de plus en plus intimes. La veste de mac se retrouva rapidement à terre les mains de Stella s’attaquèrent au bouton de la chemise de Mac, celle-ci rejoignit la veste peu de temps après. Les deux scientifiques ne pensaient pas que ce moment-là allait arriver aussi vite, Mac voulait lui offrir une soirée restaurant et puis en la raccompagnant et bien ça se serait passé, quand à Stella, elle, elle imaginait sonner chez lui avec un repas chinois et une bouteille de champagne. Ils avaient tous les deux eu une vision différente de la chose, mais aucuns des deux n’a pensé le faire ici, dans le bureau de Mac. Les yeux noirs de Mac exprimaient un désir qui le consumait depuis quelques jours déjà. Il glissa ses mains en dessus du t-shirt de Stella avant de s’attaquer à son soutien-gorge, de le retirer afin de pouvoir contempler sa poitrine et de la caresser. Le temps avait perdu de son importance dans le bureau de Mac, ils prenaient le temps de découvrir chaque parcelle de leurs corps en émois. Mac prit son temps pour la déshabiller, Stella encore un peu ce qui eut le don d’amuser Mac. Il la contempla désormais nue contre lui et se redressa afin qu’elle soit assise sur lui et doucement, il entra en elle. Elle gémit, il l’embrassa afin qu’elle se taise, il ne faut pas qu’ils se fassent attraper dans cette position. Elle l’aida à bouger en elle en donnant des coups de reins. La tête de Mac se cala contre la poitrine de Stella qu’il embrassait entre deux coups de reins et ses mains tenaient le visage de sa belle qu’il caressait doucement.

Après ce long moment rien à eux, mac se retrouva assit par terre en caleçon, il regarda l’heure se sa montre et vit 3 heures du matin, ils s’étaient endormi et lui a du se retrouver par terre. En effet Stella prenait toute la place sur le canapé, elle a le sommeil agité. C’est surement à cause des nouvelles, la dame de cœur, le nouveau meurtre, l’enquête qui stagne. Mac se décoiffa en baillant, il alluma la lampe à coté de canapé pour chercher son sac avec des affaires de rechanges, il a toujours ce qu’il faut ici, il enfila un jean noir et un sweat à manches longues avec un col en V bleu très foncé. Il embrasse Stella sur le front, c’est devenu une habitude désormais et il quitta son bureau prenant soin de bien fermer la porte. Il arriva dans le labo et commença à analyser la feuille qu’il avait soigneusement gardée afin de la protéger. Il trouve alors une empreinte partielle qu’il mit dans le CODIS et il trouva une correspondance. Il resta quelques secondes interdis devant son écran et il se réveilla. Ni une ni deux, il appela l’équipe de nuit et Flack pour aller dans la cinquième avenue, chez Smith Derb. Il prit l’avalanche pour aller là-haut, arrivé sur les lieux il enfila un gilet par balles et donna des consignes aux policiers sur place. Il pensa quelques secondes à Stella, se disant qu’il aurait pu lui laisser un mot. Il prit alors deux secondes pour lui envoyer un message. L’équipe commença à monter dans l’immeuble vérifiant tous les recoins, l’on ne sait jamais, il ne faut pas le rater et donc il faut tout vérifier.

Spoiler:

zat a écrit:

Moi

zat a écrit:

Excellent

Ouais, c'est pas trop mon type

Manhattan25 a écrit:

C'est ton choix Ma Zat

je l'ai adorée dans Iron Man et Sherlock Holmes et dans Ally McBeal aussi (je regarde surtout la saison où il est là )

Heu...Tu le garde pour toi ?

Manhattan25 a écrit:

Ouais il déchirait dans Ally McBeal
Ouaip, ok je le regarderai à l'occaz
Tu as la rage ? non parce que pas grave si tu mord, je prend le risque