"Mystèrieuse adolescente" [ Générale ]

mathilde517 a écrit:

SayfreeNY a écrit:

mais où ils sont???

Bah ils sont au tribunal !
Tu t'es inventé un suspense supplémentaire toute seule

mathilde517 a écrit:

Et toi, Sayfree, quel est ton passage préféré dans cette suite ?

J'aime beaucoup le début quand elle se réveille, et elle est perdu.tu montres bien que Mathilde est une fille qui a besoin d'être protegé et rassuré si tu vois ce que je veux dire

Oui, t'en fais pas, je vois très bien !
D'ailleurs c'est fait exprès ! Evidemment !
Et heureusement !

J'avoue que c'est un de mes passages préférés !
Mais ils sont très très nombreux mes passages préférés !

Contente qu'il te plaise ! Avec le reste !

Merci encore à toutes pour vos commentaires !

Enfin la suite !
Et une suite digne de ce nom !
J'espère que vous l'aprécierez autant que moi.


Je vous souhaite une bonne lecture et n'oubliez pas de me dire, si vous en avez, quel est votre moment préféré !


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Sitôt entrés, je vois avec stupéfaction un changement de taille.
« Don, c’est bien le bon numéro de salle, lui demandai-je. Je ne comprends pas… »
Il ouvre la bouche pour répondre mais la referme aussitôt, ne sachant que dire. Il finit par me prendre la main et m’entraîne devant le juge.
Ce juge, qui n’est pas le même que les deux premières fois…
Il est beaucoup plus jeune que le premier.
Il porte comme lui la grande robe obligatoire aux juges mais il a les cheveux… Un peu comme ceux de Danny, à vrai dire. Mais les siens sont bruns, presque châtains mais un châtain très foncé. Et son visage est beaucoup moins sévère et plus amical.
Ce juge, je ne le connais pas.
Et Don non plus.
Il s’éclairci la voix avant de lui demander :
« Oui, excusez-moi, je n’ai pas réussi à vous avoir au téléphone pour vous prévenir de ce… Petit changement. Nous avons observé le rapport du juge qui s’occupait de votre affaire et visionné les enregistrements vidéos de vos entretiens et nous avons conclu qu’il n’était pas le mieux placé pour juger cette affaire. C’est donc moi qui vais vous suivre à présent. Donc, j’ai eu un rapport de l’assistante sociale chargée de votre affaire mais elle aussi a fait de nombreuses fautes durant cette affaire, nous avons donc décidés de ne pas en tenir compte et de demander l’avis de vos collègues et puis soudainement plusieurs hommes sont venus nous voir et nous dire tout le bien qu’ils pensaient de vous. Tout ceci joue en votre faveur Lieutenant ! Mais maintenant j’aimerais bien que vous me racontiez toutes les mésaventures qu’ils vous est arrivés, à vous ainsi qu’à Mathilde, quelque soit leur taille, elles sont toutes importantes. »
Je suis restée bouche bée durant tout son discours. Jamais quelqu’un de ce milieu ne nous avait parlé ainsi. Je regarde Don et lui sourit, tandis qu’il commence à tout raconter. Tout.
Ma rentrée d’école ratée.
La grande histoire avec Jo, la traîtresse.
L’histoire avec la psychologue.
L’accident du fleuve.
Et même les découvertes à propos du mystérieux inconnu dans la rue de l’Orphelinat.
Pour raconter tout ça, Don a bien dû utiliser une, voir deux heures. Mais il ne pouvait pas faire moins, c’est tellement compliqué… Tout est tellement compliqué…
« Et bien, on peut dire que vous vous en sortez bien au final. Bon, Mathilde, j’ai besoin que tu m’explique quelque chose. Comment vois-tu tout ça, toi ? »
Je regarde Don, puis le juge. Puis réfléchis durant quelques minutes avant de répondre :
« Tout est tellement compliqué… Tout ce que je veux moi, c’est rester avec ma nouvelle famille et avec Don. »
Don me sourit et me caresse l’épaule, tandis que le juge sourit.
« Je ne vois pas ce qui pourrait empêcher que cela arrive. Vous avez l’air de vous aimer tous les deux, vous, Lieutenant, vous semblez très bien vous occuper d’elle, le cadre de vie est plus que sécurisé… Très bien, alors si vous êtes d’accord, nous allons signer tous ces papiers et ensuite vous repartirez tous les deux. »
Un grand sourire apparaît sur mon visage et sur celui de Don. Enfin tout va s’arranger, je peine à y croire, nous avons rencontré tellement d’obstacles depuis le début…
Tout va enfin s’arranger !
Nous signons tous les deux à tour de rôle tandis que le juge tamponne les feuilles pour montrer son accord.
Puis, une fois toute la paperasse finie, le juge conclut :
« Voilà, Lieutenant, vous êtes officiellement son tuteur, félicitation. »
J’embrasse mon nouveau tuteur longuement et il me rend mon baiser, avant de dire au revoir au juge.
Nous approchons de la sortie du tribunal, et quand nous franchissons la porte qui mène à l’extérieur, nous voyons tout le monde. Je suis folle de joie. Toute l’équipe est là, tout le monde est venu pour connaître le verdict. Je lâche la main de Don et cours les serrer dans mes bras. Danny, Lindsay, Mac, Sheldon et Adam. Don me rejoins peu de temps après et me prend dans ses bras.

Nous sommes rentrés au bureau et Mac annonce quelque chose :
« J’ai réservé une table à un restaurant. Parce que je savais bien que le juge finirai par accepter, c’était obligé ! Mathilde, je pense que ça va te plaire… »
Et il me fait un clin d’œil. Je souris et l’embrasse pour le remercier.
Le restaurant n’est vraiment pas loin, ça m’étonne qu’on n’y soit pas allé plus tôt.
C’est un restaurant français. Mac m’explique alors qu’il avait découvert dans mon dossier que j’avais vécu de 9 à 11 ans en France, dans un orphelinat plutôt accueillant, avant qu’il ne ferme pour manque d’argent… La seule partie bien de ma vie, avant ma rencontre avec Don.
Nous avons donc tous deux raconté notre entretient avec le juge pendant que nous mangions tous des plats français. J’avoue que ça me manquait. Je suis très étonnée par les choix d’Adam pour ce qui est du plat et du dessert. Il a prit des croque-monsieur au jambon et en dessert une glace à la framboise.
« Adam, tu sais ce sont des plats vite-faits en France ! » lui ai-je confié en rigolant.
Tandis que tous les autres avaient pris des plats et des desserts un peu plus raffinés, ou du moins plus traditionnels.
Moi j’avais opté pour une galette avec du jambon, un œuf et du gruyère. Et j’ai mangé presque toute la corbeille de pain. Les autres n’étant pas habitués à en manger. D’autant plus qu’il était vraiment comme je l’aime : blanc, juste cuit. Et comme dessert, une délicieuse part de tarte au flan. J’ai fait goûté Don et il a adoré !
Je suis plutôt fière parce que lui, a prit comme par hasard des plats français que j’adore aussi. Comme une assiette de soupe au chou et un fondant au chocolat. Mmmmmh… Il m’en a même donné un peu !

Nous quittons maintenant le restaurant, en nous embrassant pour nous dire au revoir et Don me prend la main et m’emmène à travers la ville jusqu' à son appartement.
A notre appartement.


A suivre…

Fin du commentaire

Très expressif !
Merci à toi, pour ce commentaire... original

D&D_fan a écrit:

Fin du commentaire

D&D tu as tout résumé

Super suite Miss Don, enfin le VERDICT!!!!!!!!!!!!!!
Trop contente trop contente

Mon passage preferé c'est quand elle voit que toute l'équipe est là pour eux, et elle les serre dans ses bras trop mimi

Wouai, ce passage est super !
Merci Sayfree pour ton commentaire !!!

De rien Math'
J'ai hâte d'avoir la suite

Ooooh

Trop sympa le Juge Trop mimi Mac Comme je l'aime


Merci ma Math' pour cette suite

De rien Petite Louve !

D&D_fan a écrit:

Miss Don, on veut la

Bientôt, bientôt...
Elle est en cours d'écriture.


En tout cas, je l'adore, vous savez à quoi vous attendre...





EDIT :

La voilà la suite !
Bon, un peu courte, mais... Je n'en dis pas plus sinon vous n'allez pas avoir de surprise !
Bonne lecture !



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Je suis assise dans une immense pièce féérique. Partout autour de moi, des livres. Du sol au plafond. J’en choisis un, au hasard, ou plutôt à l’instinct. Ou bien un peu des deux…
Enfin. J’en choisis un, point. Et lorsque j’ouvre la première page, là où devrait se trouver le titre, apparaît alors sous mes yeux un texte écrit à la main. L’écriture me dit quelque chose mais je n’arrive pas à savoir pourquoi… Je crois que c’est quelqu’un qui m’est proche. Mais qui ? Je suis orpheline. C’est étrange… Je finit par reposer les yeux sur ce mystère quand tout d’un coup tout devient noir. Je ne vois même plus mes mains, je sens tout d’un coup comme… Comme un vide sous mes pieds. Je tombe ! Qu’est-ce qui se passe ? Les larmes me montent aux yeux, ma gorge se noue et mon cœur s’emballe.
Quand j’ouvre les yeux, je me retrouve dans un lit. Un grand lit qui ne me dit rien du tout. Où suis-je ? Je me rappelle soudain que je suis avec Don et que ce n’était qu’un rêve.
« Ouf…,  dis-je à voix haute en soupirant. J’ai bien cru que c’était la fin… »
Puis tout d’un coup je me demande à nouveau où est-ce que je suis. Je ne comprends pas… Et où est Don ? Non, ce n’est pas possible ! Je veux le voir ! Et puis j’était habillée quand je me suis endormie et … Je ne me rappelle même pas m’être endormie à dire vrai… Ni m’être changée ! A qui peut bien appartenir ce tee-shirt ? Oooh, Don…. Mais où est-tu ? Je n’ose pas sortir du lit, je ne connais rien ici et il n’est pas là. Mon cœur commence à battre de plus en plus vite.
Finalement, une idée me vient à l’esprit.
Je cherche alors à sentir une odeur quelconque sur ce tee-shirt, étant donné que je ne l’ai mis qu’une nuit, il n’a pas pu prendre mon odeur. Je fais ça durant quelques minutes avant de trouver enfin.
Don.
Son odeur à lui, si rassurante, si agréable…
Je suis rassurée. Instantanément.
Je décide alors de me lever et de le chercher.
« Don. Don, où es-tu ? »l’appelais-je.
J’ouvre la porte et entre dans ce qui est sûrement le salon et aperçois la cuisine au fond. Alors je m’approche doucement, et tout d’un coup, je sens quelque chose me retenir ma  « chemise de nuit », plus précisément, le tee-shirt qui me sert de chemise de nuit.
Alors j’essaye d’avancer sans y faire attention, tirant plus à chacun de mes pas… Avant de tomber et d’entendre un petit bruit de tissu.
Le même bruit que l’on peut entendre lorsque l’on… Tire sur les deux extrémités d’un papier pour le séparer en deux.

Ce bruit me rappela un souvenir datant de quelques années à peine.
J’étais tranquillement en train de ranger ma chambre, enfin, mon « coin de chambre », c’est-à-dire mon lit et ce qui l’entoure, quand je vis un bout de tissu bleu dépasser de dessous mon lit. Je tirai alors dessus lorsque j’entendis le même bruit, ajouté à celui de ma collision avec le lit d’à côté.
Mon petit ruban bleu, bleu clair, un si beau bleu, mon bleu préféré, venait de se déchirer. Et c’était moi qui l’avait déchiré en plus ! J’étais tellement déçue… Je me retrouvai avec un petit bout de tissus bleu, aussi long que mon index, alors que sa taille en faisait le triple…
« Mathilde ! Mathilde, ça va ? Tu t’es fait mal ? »
Une voix me ramena au moment présent.

Je cligne plusieurs fois des yeux pour voir clairement et faire disparaître le voile de mes pensées. Don est accroupit devant moi et me tient la main. Je souris instantanément.
« Je vais bien, ne t’en fais pas. Je… Je venait te voir et puis je suis tombée. Quelque chose me retenait en arrière mais je ne sais pas… »
Il penche alors la tête sur le côté et un grand sourire apparaît sur son visage. Je me tourne alors, toujours par terre et regarde ce qui devait être la cause de ma chute.
Et là, je vois une simple table aux bords pointus et légèrement crochus.
Et à ses pieds, un petit bout de tissu arraché à mon tee-shirt. Enfin, le tee-shirt de Don.
Je ne peux retenir un petit sourire et regarde alors l’autre bout de tissu, légèrement plus grand, que j’ai toujours sur moi.
Et en voyant l’état dans lequel il est, je fais une petite grimace.
Il n’est plus du tout un tee-shirt. Il ressemble plus à un bout de tissu découpé par un enfant, avec des fils qui dépassent de partout et une grande coupure qui s’agrandit à chacun de mes mouvements, là, en plein milieu, où on aperçoit maintenant la couleur beige de ma peau.
« Je suis désolée, Don. Je… Je n’ai pas fais attention en… » dis-je tout en levant les yeux vers lui, avec un petit sourire gêné.
Il réfléchi quelques secondes et me fit un grand sourire avant de se relever et de me relever aussi, en me prenant sous les aisselles.
« Voyons, Mathilde… Tu sais bien que ce n’est rien. Je rachèterai un tee-shirt et ce soir nous amèneront tes affaires ici. D’ailleurs, du coup il va falloir que je te trouve un truck à te mettre pour aller au travail avec moi ! »
Il laisse échapper un petit rire et me regarde de haut en bas.
Je rigole à mon tour en songeant à mes vêtements que nous avons laissé là-bas hier.
Je passe alors en revue dans ma tête tout ce que je pourrai mettre qui appartient à Don.
Un jean, non, trop grand.
Une chemise, trop large.
Un tee-shirt, avec un long manteau par-dessus… Voilà la solution !
« Don ! Je sais ! » m’exclamais-je alors.
Et devant son air ahuri, je traverse l’appartement plusieurs fois, tout en cherchant ce que je cherche. Pendant que je choisis un tee-shirt, je l’entends me parler du salon :
« Tu sais, si tu me disais ce que tu cherche, ça irait beaucoup plus vite. Dis moi ton idée. »
Je me retiens puis finis par éclater de rire, en pensant à la surprise que ça va lui faire en me voyant comme ça.
« Non, non. Je préfère te laisser la surprise ! Je vais finir par tout trouver, ne t’en fais pas. »
Et je continue à chercher, le sourire aux lèvres.
Une fois le tee-shirt parfait trouvé, je le cache dans mon dos et me tourne en passant devant Don, pour qu’il ne voit pas.
Il fait mine de vouloir regarder en essayant de regarder dans mon dos, me faisant éclater de rire.
« N’essaye même pas, Donald Flack ! Tu ne verras rien avant que je sois toute prête ! » lui dis-je en rigolant encore.
Je vais ensuite dans l’entrée, prends un manteau long, et plutôt classe. J’adore quand il le met !
Ensuite, je le cache dans mon dos lui aussi et file dans la chambre. Je m’habille alors et enfin, sort dans le salon et montre mes trouvailles à un Don plié de rire.
« Hahaha, non ce n’est pas possible ! Oh, t’es trop marrante comme ça ! Attend, ouvre MON manteau, que je voie ce que tu as mis en dessous. »
Et il se mit à rire de plus belle en voyant son tee-shirt gris qui ne m’atteignait pas les genoux mais qui couvrait plus que mes fesses.
J’éclate de rire moi aussi, alors que je me retenais depuis le début et mis des chaussettes à Don pour pouvoir mettre mes bottines.
Il me prend dans ses bras et me serre contre lui en calmant ses derniers éclats de rire.
« Je t’adore, ma puce. »
Je me serre contre lui et réponds :
« Moi aussi, mon Don adoré. Et même plus encore…»
Il m’écarte de son torse et m’embrasse le front avant de mettre son manteau, un autre, classe lui aussi, mais je préfère l’autre. Mais même comme ça il est beau.
« Bon, Mathilde, tu viens ? »
Je sors brusquement de mes pensées.
« Oui, oui, j’arrive. »
Je lui prends le bras et nous passons la porte.


A suivre…

trop mignon cette suite Miss Don!!!!!!
c'est quoi ce souvenir qu'elle a? ça m'intrigue!!!!!!!!^^

Moi aussi je l'adore, c'est sûr que c'est mignon !
Tu n'as pas compris le souvenirs ou est-ce que tu voudrais en savoir plus ?

mathilde517 a écrit:

Moi aussi je l'adore, c'est sûr que c'est mignon !
Tu n'as pas compris le souvenirs ou est-ce que tu voudrais en savoir plus ?

je voudrais en savoir plus, bien sur mais ne t'inquiète pas je sais être patiente

Mais j'ai rien prévu ! C'était juste un souvenir... anecdotique
Désolée.

Trognon cette suite Math' Bravo!!!

Merci pour cette suite

J'adore cette suite, meme si quand je l'ai lu... au départ, j'ai cru que ce qu'il s'était passé avec Don n'était qu'un rêve...
Mais trognognement trognon... XD...
Merci pour cette suite

Et tiens vu que c'est Nowel dans peu de temps... Cadeau

Contente que ça vous plaise !!
Merci pour vos commentaires !
Merci D&D pour cette MAGNIFIQUE photo !
Je l'adoooore !

C'est noel, ca n'arrive qu'une fois par an et d'ailleurs d'après les Mayas c'est notre dernier noel donc...

Spoiler:

JOYEUX NOEL

Wouawww !!!!
Merciii !



J'adoooooore surtout cette où il est dans la nuit et qui vient de la saison 7, tout simplement magnifique !

Merciii !

Mon Dooon !!!


Joyeux noël à toi aussi !!

Ah y ait !! J'ai tout lu !! Enfin, les deux dernières parties qui me manquaient
J'adore !
Surtout le passage où Mathilde essaie les fringues de Don

[b]

Voilà enfin une TOUTE PETITE suite !
Très courte mais j'espère qu'elle vous plaira, j'écris en ce moment la suite, et celle-ci a été écrite cet après-midi, mais avec la reprise des cours demain, je ne sais pas quand je mettrai la prochaine suite.
Il va falloir attendre !

Bon, bonne lecture !
Qu'elle vous plaise !
J'espère qu'elle vous plaira !

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Nous descendons de la voiture et immédiatement, Don me prend la main et m’entraîne plus loin, dos au corps.
« - Qu’est-ce qu’il y a ? lui demandais-je.
- Je ne veux pas que tu vois ça.
- J’en ai déjà vu d’autres tu s….
- Ne discute pas. me dit-il froidement. Reste ici et ne cherche pas à voir le corps. Je viendrai te chercher pour retourner au commissariat.
- Oui, lieutenant Flack.
- Prends le comme ça si tu veux, mais c’est pour toi que je fais ça.
- Ouai… A tout à l’heure.
Et je lui tourne ensuite le dos, dos au corps, corps que je n’ai même pas eu le temps d’apercevoir. Pourquoi fait-il ça ? Grrrr…. En plus je m’ennuie, je suis trop loin, et malgré ma très bonne ouïe, je n’entends strictement rien de ce qu’ils peuvent dire.

Il s’est passé énormément de temps ! Quand allons nous repartir ? D’habitude, ça ne dure pas autant de temps… Enfin pour Don en tout cas, lui n’a pas à récupérer les indices sur la scène de crime. Mais là c’est drôlement plus long que d’habitude, et même plus long que la fois où nous avons dû y passer beaucoup de temps parce que le témoin ne voulait pas parler.

Et si il m’avait oubliée ? Je resterai toute seule ici et … Non, je ne veux pas rester ici, en plein milieu du Bronx, dans une petite ruelle sombre…
« - Don ! Oh tu es…. Là.
Don est devant moi, le corps est derrière mais je ne le vois pas, je suppose qu’il est là puisque les autres sont tout autour…
Mais surtout, Don est là, furieux. Je ne l’ai jamais vu comme ça.
- Mathilde ! Je t’avais dit de ne pas bouger !
- Je croyais que tu m’avais oubliée ! J’attends depuis tellement longtemps toute seule !
- Non, je ne t’ai pas oubliée, ne t’en fais pas. me dit-il sèchement. J’espère que tu n’as pas regardé.
-Non, je n’ai rien vu. »
Et alors que les larmes me montent aux yeux, j’ajoute :
«  - Je ne te dérangerai plus, promis. »
Et avant qu’il ne puisse me réprimander à nouveau, je me retourne et rejoins le recoin où je dois l’attendre et où je devais demeurer, au lieu de le rejoindre sans sa permission.
Mon cœur est en mille morceaux, c’est comme si j’étais à nouveau seule, plus rien, dans son regard, ne montrait de la sympathie, ce n’était que froideur et colère.
Un quart d’heure plus tard, il me demande de venir et nous montons dans la voiture pour regagner le commissariat.
Une fois la voiture garée au parking souterrain, je cours vers l’ascenseur et le fais monter, sans attendre Don.
Quand j’arrive au commissariat, je m’assieds instinctivement au bureau de Don, sur ma chaise attitrée, puis d’un coup, je me vois seule, Don m’abandonnant dans une famille d’accueil, comme le Petit Poucet abandonné dans la forêt, seule, perdue.
Je me lève alors brusquement, faisant tomber la chaise sur laquelle j’étais assise. Don arrive à ce moment là, et me regarde. Je ne comprends même plus ce qu’il signifie, ce regard, c’est comme si il devenait un inconnu pour moi, comme si il se préparait à m’abandonner et que je le savais. Je le regarde toujours droit dans les yeux et lui dis, sur un ton neutre, sans émotion :
« Excusez moi,… lieutenant Flack. »
Et comme je sentais les larmes me monter aux yeux et menacer de couler, je me précipite vers l’ascenseur pour me réfugier dans la salle de repos, pas celle avec les lits, celle avec le canapé et la table pour manger, celle qui est le plus souvent fréquentée, du coup je sais que Don n’ira pas me chercher ici. Mais qu’est-ce que je raconte ? Il ne viendra jamais me chercher nulle part, alors que lorsque nous avons quitté l’appartement il m’adorai encore, à présent, quelques heures plus tard, il ne m’aime plus…




A suivre .....