L'affaire Jo Danville [Angst/Jac]

Chapitre 7

Les semaines et les mois avancent et toujours aucune nouvelle de Jo. Sa nouvelle remplaçante Michelle est arrivée depuis trois semaines maintenant et la disparition remonte à presque trois mois.

Même si l’ambiance n’est plus la même depuis la disparition de Jo, aujourd’hui c’est pire que tout.

Michelle : Ben qu’est ce qui se passe Adam.

Adam est en salle de repos avec Lindsay et Danny avec les larmes aux yeux.

Adam : Vous ne pouvez pas comprendre.

Adam sort précipitamment.

Danny : Oh !! Pardonnez le ! C’est l’anniversaire de Jo aujourd’hui !
Michelle : Ah ! Je vois !
Lindsay : Quand je pense qu’il y a quelque temps, on déconnait sur le canular qu’on lui ferait pour ses 45 ans.
Michelle : Elle aurait dû avoir 45 ans aujourd’hui ?
Danny : Oui !
Michelle : Triste jour en effet !
Danny : Ce qui nous soulagerais, c’est de pouvoir faire notre deuil et tant que son corps n’aura pas été retrouvé ça ne sera pas possible !
Lindsay : Parce que tu crois qu’elle est morte ?
Danny : Lindsay au bout d’un moment faut se résigner. Qui garderait une personne comme ça aussi longtemps sans demander rien en échange ?
Lindsay : Je sais pas moi ! Un psychopathe !
Danny : Possible, mais les espoirs sont faible et Sheldon et Adam sont d’accord avec moi.
Lindsay : Vous abandonné alors ?
Danny : Non, ce n’est pas ce qu’on a dit, mais disons que nous n’avons plus beaucoup d’espoir de la retrouver en vie.
Lindsay : Tu sais ce que Mac en pense ?
Danny : Non et tu le connais !
Michelle : Vous savez quoi, je pense que vous devriez fêter son anniversaire. Même si elle n’est pas là, buvez un coup en son honneur. Elle ne pourra qu’apprécier.
Danny : Je crois que vous avez raison.

Dans la maison de campagne

Curtis entre dans la pièce et vois Jo couché sur le matelas avec les jambes recroqueviller. Il aperçoit du sang sur le matelas.

Curtis : Qu’est ce que tu as fait ?
Jo : Rien !
Curtis : C’est quoi ce sang ??

Jo le regarde, sidéré.

Jo : Toi qui a violé tant de fille, tu ne connais toujours pas le fonctionnement de la femme ?
Curtis : Tu ne pouvais pas me le dire plus tôt ?
Jo : Je préfère baigner dans mon sang que te demander quoi que ce soit !
Curtis : Puis dit moi ! A ton âge ma vieille ! Tu n’es pas encore ménopausée ? Ça ne devrait plus te concerner ce genre de soucis !!
Jo : Va te faire foutre !

Curtis cogne Jo.

Jo : Ça faisait longtemps tiens !
Curtis : Depuis hier seulement mais tu commences à apprécier on dirait !

Jo ne répond pas et soupire.

Curtis : Tu as de la chance que je suis de bonne humeur. Je vais allez te chercher ce qu’il te faut et tu iras te laver.
Jo : Faut que je te remercie je suppose !
Curtis : Même pas tu vois !! Un merci te ta part me ferais vomir ! (Sur un ton provocateur)

Curtis la regarde

Curtis : Ça fait à peu près trois mois que tu es là, comment tu as fait sans avoir besoin de ce genre de chose jusqu’à maintenant ?
Jo : Je me suis débrouillé !
Curtis : Ah !! Je vois ! Je te fiche tellement les boules que ça t’a bloqué ton cycle. J’adore ! Allez je vais faire des courses et ne tente pas de t’échapper, c’est perdu d’avance. En attendant bouffe un peu, tu es maigre comme un clou, ça fait peur à voir ! Tu étais tellement jolie Jo ! Maintenant tu es pire qu’un légume !

Curtis pose le plateau et s’en va. Jo regarde le plateau, écoeuré.

Deux heures plus tard, Curtis est de retour.

Curtis : T’as pas mangé ton yaourt ?
Jo : Il est périmé de six semaines !
Curtis : Et alors !
Jo : J’en veux pas !
Curtis : Tant pi pour toi. Tiens voilà pour toi et économise les, ça coûte cher ces trucs !

Curtis lui jette une boîte de tampon en pleine figure.

Curtis attache les poignets de Jo et lui retire les chaînes.

Curtis : Tu vas allez te laver maintenant. Je t’ai ramené des vieilles fringues appartenant à ma défunte mère.

Curtis accompagne Jo à la salle de bain.

Jo : Je peux pas rester seule ?
Curtis : Pour que tu me fasses un sale coup ! Tu rêves.
Jo : Alors c’est pas la peine je me lave pas.
Curtis : Tu te lave ou je te fou des coups de ceinture.

Jo est contrainte de se laver sous les yeux pervers de Curtis.

Curtis voit le sang séché entre les cuisses de Jo.

Curtis : C’est dégueu !
Jo : Tu n’es pas obligé de regarder.
Curtis : J’ai toujours trouvé cette vue très belle !! Tu as un très beau corps Jo !! Dommage que tu sois qu’une sale pourriture de flic.

Jo ne répond pas.

Une fois terminé, Jo s’habille et Curtis la raccompagne dans la pièce insalubre. Il lui remet les chaînes.

Une fois Curtis partie. Jo regarde le matelas et le retourne pour ne plus voir ses horribles tâches. Elle ne c’était jamais senti aussi sale de toute sa vie.

Le soir au labo, l’équipe se réunie en salle de réunion et boit une petite coupe en l’honneur de Jo comme Michelle leur avait suggéré.

Danny voit passer Mac

Danny : Mac ! Vous vous joignez à nous ?
Mac : Pour ?
Danny : C’est l’anniversaire de Jo aujourd’hui ! On a décidé de boire un verre en son honneur.
Mac : Bon d’accord.

Après cela, l’équipe décide de faire une chose qu’ils n’ont encore jamais fais tous ensemble. Ils se rendent sur les lieux de la disparition de Jo et dépose des fleurs.

A suivre

C'EST TROP TRISTE mais trop bien

Très belle suite !

trop
Pauvre Jo !!

Merci à vous, ravie que ma fic vous plaise !

Chapitre 8

L’équipe enquête toujours sur l’affaire Jo Danville, mais plus les mois passent, plus il est difficile de réunir le moindre petit indice. Cela fait maintenant six mois que Jo à disparue et toujours aucune nouvelle. L’équipe ne croit plus tellement au fait que Jo soit encore en vie, mais espère tout au moins retrouver son corps pour pouvoir faire leur deuil tout comme sa famille. Mac reste assez fermer face à ses opinions mais au fond de lui refuse le décès de Jo. Il a la sensation d’avoir ratée quelques choses et est hanté par des souvenirs qui le rattrapent constamment.

Au labo

Le téléphone de Mac sonne.

Mac : Mac Taylor !
Un inspecteur : Bonjour, je suis l’inspecteur Torrens. Je vous appel car on vient de nous signaler la découverte d’un corps dans un caniveau à proximité d’une maison de campagne à Woodstock la brigade nous a contacté car il pense qu’il pourrait s’agir de Jo Danville. Cette femme qu’on recherche depuis plus de six mois !
Mac : Cette femme correspond à la description de Jo Danville ? Vous en êtes certain ?
L’inspecteur : Femme entre quarante et cinquante ans, environ un mètre soixante dix, cheveux mi-longs brun. On ne peut pas vraiment identifier le visage. La décomposition du corps est bien avancée, il semblerait que le corps soit là depuis 4 mois environ. On a remarqué cela dit qu’il y a eu des plaies profondes. D’après le médecin légiste, son assassin n’a eu aucune pitié.
Mac : Vous avez relevé les empreintes ?
L’inspecteur : J’envoie un coursier vous les apporter pour que vous puissiez faire la comparaison. Jo Danville ne fait pas partit de notre département et nous n’avons pas le droit d’entrer dans l’AFIS avec son nom.
Mac : Oui, je comprends. Merci de m’avoir avertit.

Mac raccroche et préfère rester discret pour l’instant. Il tapote son crayon sur la table et ses yeux se porte toujours sur la photo de l’équipe et notamment sur Jo.

Mac se plonge à nouveau dans ses pensées.

Flash-back (14 mois plus tôt – 8 mois avant la disparition)

Mac : Ça me fait plaisir de dîner avec vous.
Jo : Mac ?
Mac : Oui !
Jo : Vous m’excuserez si c’est déplacé mais tout au moins en dehors du travail on ne pourrait pas se tutoyer ?
Mac : Je ne suis pas contre, mais bon je me vois pas employer le vouvoiement au boulot et le tutoiement en dehors. Si on se tutoie, c’est dans toute circonstance.
Jo : D’accord ! On se tutoie alors ?
Mac : Volontiers !
Jo : Ce burger est à tomber parterre.
Mac : Fait attention de rien te casser !! (Riant)
Jo : Tu vois, le tutoiement ça passe beaucoup mieux.
Mac : Tu sais que tu es un sacré personnage ?
Jo : Comment ça ?
Mac : Je sais pas ! Tu croques la vie à pleine dent !
Jo : Comme ce burger (riant). La vie est bien trop courte Mac !!

Fin du Flash-back

Mac : C’est bien vrai !

Michelle arrive au même moment

Michelle : Qu’est ce qui est bien vrai ?
Mac : Oh ! Euh non, je réfléchissait !
Michelle : Je vais voir Sid pour qu’il me donne ses conclusions sur le cops de Sara Matins. Vous voulez venir ?
Mac : Non, j’attends un coursier !
Michelle : Un coursier ?
Mac : Fermez la porte.

Michelle ferme la porte.

Mac : Un inspecteur du département de Woodstock m’a appelé. Un corps correspondant à la description de Jo a été retrouvé dans un caniveau. Le visage est méconnaissable, mais un coursier va m’apporter les empreintes dans l’heure pour procédé à la comparaison.
Michelle : Il faut espérer que ce soit elle ou pas ? Excusez ma question qui peut être maladroite, mais…
Mac : Non Michelle, vous avez raison ! Ça fait six mois que Jo a disparue et il est fort probable qu’elle ne soit malheureusement plus du monde. J’admets qu’il est temps pour nous et sa famille de faire notre deuil donc j’avoue qu’une partie de moi espère que c’est elle. J’ai honte de moi, vous ne pouvez pas imaginer !
Michelle : Non, je comprends ! Comme vous dîtes, il est peut être temps de faire le deuil, mais sans obsèques difficile et malheureusement qui dit pas de corps, pas d’obsèques.
Mac : J’ai parlé avec Jenna, la maman de Jo, il y a 15 jours ça faisait 6 mois jour pour jour que Jo avait disparue. Elle a décidé de faire une requête auprès du tribunal pour autoriser la prononciation du décès.
Michelle : C’est possible ? Les lois sont assez pointues avec ça non ?
Mac : Oui, mais vu que c’était dans un cas de péril, que beaucoup de sang à été retrouvé sur les lieux, la survie de Jo est fortement compromise et la famille veut faire son deuil, je ne peux pas m’y opposer. Je les soutiendrais dans cette épreuve. Donc si ce corps est bien celui de Jo, ça soulagera peut être beaucoup de monde. Je me dis qu’il vaut mieux avoir un corps plutôt que la savoir enterré au milieu de nulle part ou au font de l’océan.
Michelle : Oui je comprends. Je pense que si l’équipe à les même attente vous devriez faire cette comparaison d’empreintes tous ensemble.
Mac : Vous avez raison Michelle.
Michelle : Allez je vais voir Sid !

Michelle quitte le bureau

Dans la maison de campagne

Curtis ramène Jo après sa toilette.

Curtis : Jo faut que tu manges un peu plus, sinon je vais devoir te faire à nouveau des piqûres !
Jo : Je m’en fou, ça me fait pas mal !
Curtis : Jo soit plus agréable !
Jo : Puis quoi encore.
Curtis : Tu sais quoi, j’ai jamais tester une nana qui à la quarantaine. Il parait que c’est grandiose !

Jo comprend à ce moment là que Curtis allait bientôt mettre à exécution ses menaces de viol.

Curtis : Je reviens.

Jo verse une larme mais l’essuie quand Curtis revient. Il tient une parure de draps.

Jo : C’est quoi ça ?
Curtis : Un vieux matelas c’est suffisant pour toi, mais moi je ne vais pas me taper ça.

Curtis la regarde.

Curtis : Met les draps, dépêche toi !
Jo : Débrouilles toi !

Curtis l’attrape par les cheveux et la traine.

Curtis : Tu vas mettre ses draps je te dis !!

Jo fini par faire ce qui lui dit.

Une fois qu’il a finit, Curtis regarde Jo avec un air pervers et sort un préservatif de sa poche et détache l’emballage avec ses dents.

Curtis : Ne t’inquiète pas ! Je ne vais pas prendre le risque de te foutre en cloque !

Jo reste silencieuse.

Curtis : Tu ne dis rien ?

Jo ne répond pas. Curtis l’entraîne violement sur le matelas et commence à la dévêtir. Le regard de Jo est vide et effrayé, mais elle reste immobile et laisse Curtis profiter d’elle sans bouger.

Curtis lui tient les bras et commence à l’embrasser. Jo se prête au jeu et le laisse faire. Elle lui offre même un baiser volontaire et caresse les jambes de Curtis avec les bouts de ses orteils.
Curtis commence à être intrigué par le petit jeu de Jo qui à l’air plutôt volontaire. Il lui lâche les poignets et Jo pousse encore plus le vice en lui caressant le dos.

Curtis : Oh qu’est ce que tu me fais là ?
Jo : Ben quoi ? C’est pas ce que tu veux ?
Curtis : Tu ne te débats pas, tu ne résistes pas ?
Jo : Il y a quelques mois, tu t’es venté d’être un bon coup ! Alors montre moi ça !
Curtis : Quoi ?
Jo : Puis tu sais, depuis que je suis enfermé ici, je n’ai rien fait. J’ai des besoins moi aussi alors j’ai cas oublié qui tu es et on a cas s’amuser tout les deux !
Curtis : Tu es sérieuse ? Tu en as envie ?
Jo : Ben si tu me le propose ? Puis on pourra même recommencer si tu veux ! Si tu peux au moins me procurer un peu de plaisir qui peut me faire oublier un instant les coups que tu me donnes alors pourquoi pas ! Allez arrêtons de parler, continuons !!

Curtis se relève.

Curtis : Tu sais quoi espèce de traîner ! Il est hors de question que je te donne le moindre plaisir !! Je préfère m’abstenir ! Tu crois quoi que je voulais te faire du bien ? Tu n’as pas compris que si je te garde là c’est pour te faire souffrir !! Alors si tu as des besoins sexuel, tant pi pour ta gueule, mais ne compte pas sur moi.

Curtis s’en va furieux.

Une fois Curtis parti, Jo prend sa bouteille d’eau, elle s’arrose le visage et se rince plusieurs fois la bouche avant de recracher.

Jo : Tu es plus crétin que je le croyais ! Si tu crois que j’avais envie de toi pourriture !

Jo ne cesse de s’essuyer le visage et les partie de son corps qu’il a touchée dégoûter d’avoir dû l’embrasser mais elle reste satisfaite que son coup de bluff ai marché. Jo savait très bien que Curtis était le genre d’homme qui aimait qu’on lui résiste. Une femme qui lui offre son corps ne l’intéresse pas.

A suivre

pas mal jouer Jo !

super suite .Jo n'est pas du genre a se laisser faire!!!!!

Merci les filles !!!

Ah oui, excellente cette suite !

Merci zat et ravie de te compter parmis mes lectrices tout comme Eddie et Mactaylor23.

Voici donc la suite du calvaire !!


Chapitre 9

Mac attend le coursier qui doit lui apporter des empreintes qui correspond à un corps qui pourrait être celui de Jo. Mac attend, mais ne sais pas vraiment si il espère que ce soit vraiment Jo ou pas.

Le coursier arrive

Le coursier : Lieutenant Taylor ?
Mac : Oui !
Le coursier : Voilà pour vous. Juste une signature.
Mac : Merci.

Mac appelle Sid et l’invite à monter.

Mac réuni tout le monde en salle d’analyse, Sid arrive.

Sid : Qu’est ce qu’il se passe ?
Mac : Un coursier vient de me livrer un relevé d’empreintes qui vient d’un corps retrouvé à Woodstock. Ce corps correspond à celui de Jo. Donc je vous propose qu’on fasse cette analyse tous ensemble. Si certain souhaite partir, je comprends.

Tout le monde reste. Mac ouvre le fichier de Jo et entre les empreintes relevé.

Mac : Aller c’est partie.

Certains espèrent honteusement qu’il s’agit du corps de Jo et d’autres comme Adam et Lindsay ne savent pas quoi penser.

La comparaison est faite, le résultat s’affiche.

Mac : Ça ne correspond pas !
Danny : C’est pas vrai ! Mais où elle est bon sang !
Mac : Je tiens à vous informer que la maman de Jo a fait une demande pour déclarer le décès.
Lindsay : Quoi ? Mais ce n’est pas un peu tôt ?
Danny : Chérie, ça fait déjà six mois. Je comprends que sa famille ait envie de faire le deuil !
Sid : Il est vrai que de vrais funérailles nous aiderais sûrement à faire notre deuil. Je pense qu’elle prend la bonne décision !
Lindsay : Remarque vous avez peut être raison.
Adam : Ça veut dire qu’on arrête les recherches ?
Mac : Non, mais peut être donner un peu moins d’importance à cette enquête. Je pense que depuis ces six derniers mois, cette enquête qui nous touche plus que n’importe quelle autre, nous empêche d’apporter toute notre attention sur les autres enquêtes. Heureusement, Michelle est là, mais on ne pourra pas toujours se reposer sur elle !
Sheldon : De toute façon à ce stade, nous avons 10 pour cent de chance à peine de retrouver le corps et 5 pour cent de retrouver le ravisseur. Donc !!

Tout le monde le regarde.

Sheldon : Désolé, mais ce sont les statistiques !
Mac : Oui malheureusement c’est le cas.

Quelques jours plus tard dans la maison de campagne Jo est aux toilettes, Curtis l’autorisant à y aller seulement deux fois par jours. Comme à l’accoutumée, Curtis l’attend devant la porte.

Dans les toilettes, Jo repère que le couvercle de la chasse d’eau bouge et à une soudaine idée. Jo tente de le soulever doucement.

Jo pense : Tente ta chance.

Jo arrache tout sans faire de bruit et ouvre la porte.

Curtis : Tu en as mis du temps.

Jo met toute ses forces et le frappe violemment avec ce couvercle très lourd. Curtis tombe parterre, Jo profite pour s’échapper.

Elle tente d’ouvrir la porte d’entrée qui est fermé à clé.

Curtis se relève et déboule dans les escaliers. Jo cours et tente la porte de la cuisine qui s’ouvre mais Curtis arrive et la referme. Jo hurle de désespoir.

Jo : NON !! NON ! NOOOOOOOOOOOOOOOOON
Curtis : Tu as essayé de me doubler.

Curtis lui donne un coup de poing en pleine figure et la bouscule contre le mur. Jo essaie de se débattre, mais il lui met un coup de genoux dans le ventre. Jo tombe parterre.

Pendant que Jo agonise sur le sol, Curtis rempli son évier d’eau tiède. Une fois le bac rempli, il la relève et l’entraîne vers l’évier. Il lui plonge la tête à l’intérieur à la limite de l’étouffement.

Curtis : Tente encore une fois de faire ça et je monte la température le l’eau ! C’est un avertissement.

Curtis relève sa tête.

Curtis : Tu as compris ?

Jo ne répond pas !

Curtis : Réponds !

Curtis lui replonge la tête dans l’eau.

Curtis : Réponds !

Curtis ressort sa tête.

Jo : Oui, c’est bon ! (sur un ton amer et colérique)

Curtis : Je te conseil de baisser d’un ton !! Allez viens, tu vas remonter et je te préviens, tu ne vas plus aux toilettes, tu feras dans un seau maintenant !

Les larmes de Jo tombent. Arrivé au dessus, il la bouscule violemment contre le mur et la rattache. Jo se couche et pleure toute les larmes de son corps, des larmes de douleurs et de désespoir. Au fond d’elle, elle souhaite qu’une seule chose, c’est qu’il en finisse avec elle.

Quelques semaines plus tard, Mac reçoit un appel de la mère de Jo lui annonçant que la déclaration du décès avait été acceptée et que Jo est déclaré morte au jour de sa disparition, le 8 octobre 2011. Elle lui annonce que les funérailles auront lieu la semaine suivante à Roll Tide, ville de naissance de Jo.

Mac raccroche et réalise que le décès de Jo se concrétise et qu’il est bien réel. Jo est officiellement morte et il n’y a plus d’espoir.

Mac marche dans le couloir et s’arrête devant l’affiche mémory de Jo.

Mac : Repose en paix ma douce.

Il observe ce sourire qui le ramène à nouveau dans ses pensées.

Flash-back ( 1 an plus tôt – 6 mois avant la disparition)

Mac et Jo sont au bureau et tout le monde est déjà parti. Jo s’assoie et soupire.

Mac : Ça ne va pas toi !
Jo : J’irais bien manger un morceau ! Elie dort chez une amie, je suis seule ce soir.
Mac : La solitude te pèse ?
Jo : Non, pas la solitude, mais le stress oui.
Mac : Tu es stressé ?
Jo : Non, enfin je sais pas, ce n’est pas bien grave !
Mac : Tu peux me dire ce qui te tracasse ! Je peux peut être t’aider.
Jo : Disons que de temps en temps, j’aimerais bien sortir un peu du quotidien, m’amuser un peu, voir autre chose que le boulot, avoir une vie de femme tu vois !
Mac : Euh oui, je crois !
Jo : Je n’en reviens pas que je te dis ça !
Mac : Ça ne me dérange pas ! Je suis ton ami Jo, tu peux te confier à moi.
Jo : C’est vrai ?
Mac : Ben oui !
Jo : Mac depuis que je suis arrivé à New York je n’ai pas eu une seule aventure !! Tu vois, je ne demande pas une longue histoire d’amour routinière et ennuyeuse, mais un peu de sexe de temps en temps !!
Mac : Wouah ! En effet ! Tu te lâches sur tes confidences là !
Jo : Ça te gène ! Oui, c’est un peu culotté, j’avoue !
Mac : C’est juste que je ne m’y attendait pas, mais ça ne me gène pas ! Je te comprends en plus. Tu vois Jo, je suis persuadé que pour moi ça fait plus longtemps !
Jo : Non !!! Mac tu veux me faire croire que tu n’as pas de petites aventures de temps en temps ?
Mac : Ben non !
Jo : Mais Mac ! Tu es célibataire, sexy et charmant lâche toi un peu !
Mac : Avec n’importe quelle fille que je ne connais pas !! Non, pas mon truc !
Jo : Dommage, tu rates peut être des occasions !!
Mac : Peut être, mais c’est ainsi. Mais tu es mal placé pour me faire la morale, toi aussi tu es séduisante et sexy comme tu dis. Tu pourrais faire des rencontres !
Jo : J’en aurais bien besoin, mais quand je rentre, je suis crevé, pas le temps de sortir. Entre le boulot, ma famille.
Mac : Jo !
Jo : Oui !
Mac : Non rien ! C’est stupide !
Jo : Dit moi !! Allez !! Tu peux te confier toi aussi !
Mac : Ça va peut être te sembler bizarre venant de ma part, mais ma proposition t’engage à rien.
Jo : Quelle proposition.
Mac : Si l’homme qui est en face de toi te proposait un petit moment de plaisir, tu accepterais ?
Jo : Quoi ? Toi et moi ?
Mac : Juste pour s’amuser un peu tu vois ! Rien de plus. En ami quoi !

Jo le regarde et sourit.

Jo : Hum !! Ça peut se faire !
Mac : On va être clair par contre, au boulot on oublie tout, il s’est rien passé. Il ne faut pas que ça empiète sur notre vie professionnelle.
Jo : Je suis entièrement d’accord. On passe juste un peu de bon temps ensemble, mais au boulot on redevient bons collègues.
Mac : On s’est compris !

Mac la regarde

Mac : Bon ben on va chez moi ?
Jo : Quand tout de suite ?
Mac : Si tu veux !!
Jo : Allons y !!

Mac et Jo quitte le bureau.

Jo : Ouah Mac j’en revient pas de ce que tu me propose ! C’est chouette en tout cas ! Merci ! J’espère que tu ne voit pas en moi une grosse nymphomane !!
Mac : Jo ! Avoir besoin d’une vie sexuel fait partie de la nature humaine !!
Jo : C’est vrai !

Fin du Flash-back

Danny : Le patron est posté devant cette affiche depuis presque dix minutes.
Lindsay : Oui, il fait ça de temps en temps.

Mac se décide enfin à quitter ce couloir.

A suivre

J'ai touuuuuuuuuuuuuuut lu
Et j'aime bien j'espère que Jo va s'en sortir n'empêche un peu de sadisme, ça fait plaisir
J'ai hâte de lire la suite

Pareil que Manh', j'ai trop hâte de lire la suite. Ca tient trop en haleine quoi !!!!

géniale !!!!!!!!!!!!!!!! J'adore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Et ce qu'a proposé Mac j'ai toujours voulu l'entendre de sa bouche !

zut le plan de jo a echoué!ta suite est juste géniale!!!! ok je me calme avec les smileys!

Wouah !! Merci pour tout ces coms !! Je suis très touchée.

Alors pour vous remercier, voici la suite de l'aventure.

Chapitre 10

La mère de Jo a annoncé que le décès de Jo a été prononcé et que les funérailles auront lieu la semaine suivante. Huit mois après sa disparition, Jo est officiellement déclaré décédée.

Mac confit le labo à Michelle pour qu’il puisse s’y rendre avec l’équipe.

Le jour de l’enterrement, le cercueil est vide, mais des objets qui était précieux pour Jo ou qui représente sa vie y ont été déposé dont son insigne, des photos, des bijoux, son bracelet de naissance…. Mac demande à déposer un dernier objet avant la mise en bière, ce que la mère de Jo accepte volontiers.

Mac y dépose une enveloppe cacheter. Il avait passé la nuit entière à trouver les mots. Il revoit mot par mot ce qu’il lui a écrit.

Lors de la cérémonie, la peine et les larmes sont en rendez-vous, mais tout le monde est soulagé de voir que Jo à une vraie pierre tombale. Une forme de respect qu’ils lui devaient.

Même si ce ne sont que des objets à l’intérieur, la décente du cercueil dans la fosse est une terrible épreuve pour tous.

Deux jours plus tard dans la maison de campagne, Curtis rentre dans la pièce.

Curtis : Tu ne devineras jamais quoi ?
Jo : J’aime pas les devinettes ! (Amer)
Curtis : Ça y est Jo, tu es morte !

Jo le regarde dans l’incompréhension. Elle espère enfin qu’il va en finir avec elle et la tuer pour qu’elle puisse être enfin en paix.

Curtis lui jette le journal dessus.

Curtis : Tiens regarde ça !! Tu vas trop adorer !

Jo lit

Le 11 juin 2012 nous avons eu le regret d’apprendre la déclaration officielle du décès de Joséphine Danville, brillante détective de premier grade, marshal fédéral assermenté à la police scientifique de Manhattan mais également ancien membre du FBI. Joséphine Danville a été portée disparu le 8 octobre 2011 alors qu’elle se rendait à son travail. Le décès a été déclaré il y a quelques jours seulement sous la demande de sa famille par le tribunal en date du 8 octobre 2011. Une cérémonie a eu lieu à Roll Tide dans l’Alabama en hommage à l’inoubliable femme qu’était Joséphine Danville. Les funérailles se sont fait en intimité entre la famille et les amis proche de la défunte. Toutes nos condoléances à sa famille et ses proches.

Curtis : Très belle photo au passage. On ne voit plus ce beau sourire !! Puis tu as moins bonne mine on dirait !
Jo : Ça te fait triper ça ?
Curtis : Tu ne peux pas t’imaginer ! Comme quoi, tu n’es pas si importante que ça !!
Jo : Ça suffit maintenant ! Tue moi !
Curtis : Quoi ?
Jo : Tu fais ce que tu veux, met du poison dans la nourriture, tire moi une balle entre les yeux, mais tue moi maintenant ! De toute façon je suis déjà morte.
Curtis : Je vais réfléchir, mais je veux une mort qui te fasse souffrir !
Jo : Tu n’es qu’un malade !
Curtis : Je sais !

Curtis réfléchit aux doléances de Jo, mais décide de ne pas se soumettre à sa volonté et la torture encore et encore.

Trois mois plus tard, Jo déplace son matelas pour l’éloigner de la fenêtre car il fait très chaud.

Elle repère un bout de câble qui dépasse à travers une plainte abîmé. Elle donne un coup de langue sur son doigt et le pose sur le câble pour voir si il est alimenté. Visiblement il ne l’est pas. Elle tire délicatement sur ce câble qui arrive a elle et finit par l’arracher.

A l’aide de ses dents, elle coupe le câble pour récupérer les fils en cuivre. Elle relie les fils entre eux pour qu’ils soient plus larges et plus solide.

Jo : Allez ma grande tu es flic, tu connais ces techniques par cœur ! Tu vas y arriver !

Jo tente de crocheter la serrure du cadenas de la première chaîne, mais en vain. Elle s’énerve un peu, mais tente de garder son calme.
Au bout d’une petite demi heure et plusieurs techniques essayé, Jo trouve la technique et croche la première serrure. Elle réussi ainsi à crocheter la deuxième sans problème.

Elle attend que Curtis revient et tente le tout pour le tout en ce plaquant contre le mur à côté de la porte. Curtis ouvre. Il a à peine le temps d’être surpris que Jo soit détachée, qu’elle prend la fuite. Une fois arrivée en bas, elle sait que Curtis est à ses trousses. Elle ne retombe pas dans le piège de la porte fermé et se jette sur la porte fenêtre du salon pour s’échapper. Curtis la rattrape par le pied, mais elle lui met un coup avec son autre pied en pleine figure.

Jo voit deux voitures garer dans la cour, elle tente d’en ouvrir une mais elle est fermé. Elle tente la deuxième qui heureusement n’est pas fermé à clé. Jo se penche et met deux fils en contact pour démarrer l’auto.

Curtis sort, prend l’autre voiture et part à sa poursuite. Jo roule très vite au milieu de nulle part et en pleine nuit. Elle tente de freiner mais rien à y faire. Elle arrive dans un virage qu’elle ne contrôle plus à cause de la vitesse approximative à 120 km/h elle dévie et finie par faire plusieurs tonneau dans la forêt et fini par s’encastrer contree un arbre. Malheureusement, elle était loin de se douter que les freins étaient défaillants

Jo est sonnée, mais réussi à sortir de la voiture en cassant la vitre. Elle a le visage couvert de sang. Elle passe sa main sur sa tête et constate qu’elle est en sang et retire un morceau de verre incrusté sur le crâne qu’elle a dû se prendre au moment où elle a brisé la fenêtre.
Elle regarde partout autour d’elle et seuls les phares de la voiture éclairent les environs.
Elle aperçoit soudain Curtis arriver avec son autre voiture.

Jo est terrifié à l’idée d’échouer une seconde fois.

Jo : NON (Hurlant)
Curtis : Tu vas me le payer ! Tu ne vas pas t’en sortir !

Jo tente de courir, mais elle a perdu beaucoup de force. Elle tente d’échapper à Curtis au milieu de nulle part. Curtis la poursuit et réussi à lui saisir le bras.
Jo tente de se débattre mais il l’a serre très fort !

Curtis : Tu vas crever ! Je vais te mettre ko et t’enterré vivante !! Belle mort non ?

Il l’agrippe par le bras et la traîne.

Curtis : Tu vas payer pour ce que tu as fait à ma voiture !

Jo lui met un coup de genoux. Curtis la tabasse encore plus fort. Il s’acharne sur elle comme sur un punching ball !

Curtis : Je vais te briser ! C’est tout ce que tu mérites ! Tu me pourriras plus jamais la vie. Sale flic, sale bonne femme et sale pétasse !!

Il continue à la traîner en la serrant fort par le bras. Curtis est vert de rage et ne l’épargne pas une seconde. Il l’a bombarde de coups et d’insultes. Les faiblesses de Jo, l’empêchent de se défendre.

Jo tombe et profite pour saisir une pierre et la jette violement sur le visage de Curtis

Curtis hurle.

Jo aperçoit au loin un lampadaire qui éclaire la route et court du mieux qu’elle peu en direction de celle-ci.

Curtis la poursuit.

Il est à deux doigts de la rattraper quand Jo arrive sur la route. La pluie tombe et une voiture arrive et ne la voit pas. La voiture la percute, Jo est à terre et inconsciente.

Deux personnes sortent de la voiture.

Passager : Merde ! Qu’est ce que tu as fait ?

Curtis regarde au loin en se faisant discret.

Conducteur : C’est un animal ?
Passager : Attends, je vais voir !

Le passager s’approche.

Passager : Oh purée merde, c’est une gonzesse bordel !

Conducteur : Mais je l’ai pas vue ! Puis qu’est ce qu’elle faisait là en pleine nuit !
Passager : Ça craint là !
Conducteur : Elle est morte ?
Passager : Oui, je crois ! Je crois qu’elle respire plus et elle perd plein de sang !! Merde !! Qu’est ce qu’on fait ?
Conducteur : Faut appeler les secours !
Passager : Mais elle est morte !
Conducteur : On va pas la laisser là quand même !
Passager : Tu sais ce que tu risques ?
Conducteur : Mais je l’ai pas vu ! Tu l’as vu toi ?
Passager : Non, on est en pleine campagne !! Il fait nuit et il pleut ! Comment voulais tu qu’on la vois !!!
Conducteur : On n’est pas ivre, on a rien bu, on ne risque rien ! On risque beaucoup plus si on la laisse là !

Le conducteur s’approche.

Le conducteur : Oh mon dieu !
Passager : Quoi !
Le conducteur : Elle est défiguré ! On ne peut même pas voir son visage.
Passager : Quoi ?
Le conducteur : Je n’allais pas si vite !
Passager : Je crois pas non ! Mais c’est étrange ! Regarde, elle est en chaussette et à peine habillé !! Elle n’a rien sur elle. Pas de sac, pas de papier.
Le conducteur : Qu’est ce qu’on fait !
Passager : On est en pleine cambrousse, il y a moyen de l’enterrer ou de la laisser dans un coin !
Le conducteur : C’est dégueulasse de faire ça !! Tu es fou où quoi ?
Passager : Tu veux finir ta vie en tôle ?
Le conducteur : Je préfère partir, quelqu’un va bien la voir !!
Passager : Mais on la touché, on a laisser des empreintes, obligé !
Le conducteur : Bon Ok, ouvre le coffre !!

Curtis jubille et s’en va heureux qu’elle soit morte dans d’horrible souffrance.

A suivre

Jo peut pas mourir !!! pas elle !!

Super suite Aurelle !

Merci les filles !!!

C'est vrai que la pauvre Jo souffre beaucoup dans ma fic !!!

La suite dans la soirée, promis !

elle est vivante elle est vivante elle est vivante!!!!!!

mactaylor23 a écrit:

elle est vivante elle est vivante elle est vivante!!!!!!

Trop morte de rire !!

Pour la partie de fou rire, voilà la suite !!!

Chapitre 11

Après avoir tenter de fuir à Curtis, Jo se fait percuter par une voiture. Les jeunes sont paniqué et décide de l’enterrer.

Le passager ouvre le coffre

Le conducteur : Attends non ! Je ne peux pas faire ça ! Allez j’appelle le secours, tant pi gars mais je ne peux pas la laisser ! Même si elle est morte. Si tu veux, tu peux partir, je dirais que j’étais seul, mais je préfère assumer et être tranquille avec ma conscience !

Ils entendent une voiture démarrer.

Passager : Tu as entendu ?
Conducteur : Oui !! Mais attends ça sonne !

Les secours répondent.

Conducteur : Bonjour, je suis sur la route 35 en direction de Manhattan Sud, je suis à environ deux kilomètres de la ville et je viens de percuter une femme.
Le secouriste : Elle est consciente ?
Conducteur : Non, malheureusement je crois qu’elle est morte, mais j’en suis pas sûr à cent pour cent !
Le secouriste : Très bien, ne bouger pas et laisser les phares de votre voiture éclairer pour qu’on puisse vous repérer.
Conducteur : D’accord !

Le conducteur raccroche. Le passager revient.

Passager : Eh mec ! Il y a une voiture accidentée là-bas. Elle est dans un sale état ! La nana devait être dedans.
Conducteur : Oui, elle a du sortir et essayer de trouver du secourt et je l’ai encore plus amoché ! Merde !

Les secours arrivent. Ils examinent rapidement Jo.

Secouriste : J’ai un pouls, elle est vivante. Faut faire vite, elle ne survivra pas longtemps. Elle a déjà perdu beaucoup de sang.
Conducteur : Elle va s’en sortir ?
Secouriste : On l’emmène de suite. Elle a besoin de soin immédiat.

Les jeunes expliques alors que la femme à bondit de nulle part et qu’il y a une voiture accidenté dans le ravin.

A l’hôpital, les soins sont particulièrement durs. Jo a un traumatisme crânien et des côtes cassés. Les contusions sur le visage sont importantes, elle a des éclats de verre dans le crâne et le nez fracturé à plusieurs endroits. Ils craignent que la colonne vertébrale soit touchée, mais le plus important est de lui stopper une hémorragie interne sérieuse et libérer les voix respiratoires qui sont écrasés.

Le lendemain matin, Michelle est à l’hôpital avec Lindsay pour mener l’enquête.

Le médecin : Elle est dans un coma léger elle se réveillera sous peu. Mais malheureusement on ne peut rien vous dire sur l’identité de cette personne. Elle n’avait aucun papier.
Michelle : On peut relever ses empreintes et prélever un peu d’ADN ? Il faut le faire rapidement.
Le médecin : Oui, bien sûr !

Michelle et Lindsay arrivent et voit une femme aux longs cheveux bruns qui descendent jusque en dessous de la poitrine, avec un visage abîmé par les contusions, les bleues et les plaies. La tête est recouverte par un bandage et porte un masque respiratoire. Une minerve lui maintien le visage et les joues sont très enflées.

Lindsay relève les empreintes et Michelle prélève un peu d’ADN sous les ongles rongés jusqu’au sang. Elles sont très loin de s’imaginer qui se cache derrière ce visage qui ne ressemble plus à rien.

Lindsay : C’est horrible !! Pauvre femme !!
Michelle : J’espère qu’on arrivera à l’identifier !
Lindsay : Moi aussi, même si les chances sont faibles ! Comment elle a pu se retrouver comme ça à cause d’un accident de voiture ?
Michelle : Il y a eu autre chose, j’en suis sûr !! Cette femme à violement été agressée. Elle sortait sûrement d’une soirée.
Lindsay : Probablement.

Michelle prend une des mains de Jo.

Michelle : D’après l’aspect de ses mains, je dirais qu’elle a approximativement entre quarante et quarante cinq ans.
Lindsay : Peut être une scène de ménage qui a mal tournée !
Michelle : Oui, c’est également une possibilité, mais si c’est le cas, il s’est acharné sur elle. C’est horrible de voir ça !
Lindsay : Hélas, les maltraitances conjugales augmentent de plus en plus.
Michelle : Allez, laissons là maintenant ! Il vaut mieux allez analyser ça au plus vite.

Michelle et Lindsay reviennent au labo en fin de matinée.

Michelle : Pourriez vous regarder si vous trouver les empreintes au codis. On ne sait jamais ! Sinon faite une recherche sur les dossiers des portés disparus. On n’a aucune information sur la victime.
Lindsay : D’accord.

Lindsay lance la recherche et regarde sa montre.

Lindsay : Une femme comme ça n’est sûrement pas dans le codis, je pense que j’ai le temps d’aller prendre un café. Effectivement, le comparateur parcours tout le Codis mais en vain. Lindsay n’étant pas là, le comparateur se lance automatiquement sur la recherche AFIS des agents de l’ordre.

Lindsay revient et ne voit pas que le comparateur qui cherche encore à changer de registre. Elle change de fenêtre pour entrer dans les dossiers des portés disparus. Le bip de détection retentit.

Lindsay : Ah tient ! Elle retourne sur la fenêtre et commence à avoir des bouffées de chaleur. Elle finit par avoir un malaise et tombe.

Danny l’aperçoit et arrive très vite. Il n’a pas le temps de voir l’ordinateur.

Danny : Lindsay ! Oh !!

Il lui tapote sur les joues et elle se réveille.

Danny : Oh qu’est ce qui t’est arrivé ?

Lindsay montre l’ordinateur du doigt. Danny voit écrit « Joséphine Danville, détective de premier grade décédée le 8 octobre 2011 »

Danny : Lindsay tu te fais du mal en allant là-dessus !!
Lindsay : Tu ne comprends pas Danny ! C’est le comparateur ! Le comparateur d’empreintes digital ! Ce sont les empreintes de Jo !
Danny : Quoi ? Attends ! Qu’est ce que tu me racontes ! Recommence depuis le début !
Lindsay : La femme accidentée cette nuit !! Celle qui a été retrouvé presque morte sur la route !!
Danny : C’est pas vrai !

Danny fait des grands signes à Mac.

Mac vient immédiatement.

Mac : Que ce passe t’il ici ?
Danny : Mac c’est énorme !
Mac : Quoi !
Lyndsay : Michelle vous a déjà parlé de la nouvelle affaire ?
Mac : Oui, une femme retrouvée presque morte dans un état désastreux.
Danny : Mac ! Je vous présente la femme retrouvée cette nuit sur la route 35.

Danny tourne l’écran de l’ordinateur vers Mac.

Mac reste stupéfait.

Mac : Si c’est une plaisanterie, c’est pas drôle.
Danny : J’ai trop de respect pour Jo pour plaisanter avec ça. Puis ça ne serait vraiment pas drôle !
Mac : C’est pas vrai ! On l’a retrouvé !

Mac hurle

Mac : On l’a retrouvé !!

Sheldon, Adam et Michelle rappliquent.

Michelle : Qu’est ce qui se passe.

Mac : La femme sur la route cette nuit, la voilà !!
Adam : Purée c’est Jo ça !
Sheldon : C’est pas vrai ! Jo est vivante !

Mac contact immédiatement Sid en visio.

Sid : Oui mac !
Mac : Accrochez vous Sid !
Sid : Qu’est ce qui ce passe.
Mac : Jo a été retrouvé et vivante.
Sid : Non !
Mac : Si !
Sid : Elle est où !!
Mac : A l’hôpital mais vivante Sid Vivante !
Sid : J’en reviens pas ! Les funérailles remontent à il y a 3 mois à peine.
Mac : Comme quoi tout arrive. Allez à ce soir Sid !

Mac coupe

Mac : Je dois aller la voir !
Michelle : Mac ! Elle est méconnaissable !
Lyndsay : Même moi je ne l’ai pas reconnue !
Mac : Je m’en fiche Michelle !! Si Jo est dans un coma léger, elle ne mettra plus longtemps à se réveiller. Elle a besoin de quelqu’un à ses côtés. Sa famille est dans l’Alabama, je dois y aller ! Il ne faut pas qu’elle soit seule à son réveil !! Imaginez sa détresse quand elle va se rendre compte qu’elle est dans une chambre d’hôpital !
Lindsay : Et moi, il me faudrait une poche de glace.
Mac : Pourquoi ?
Danny : Elle est tombée dans les pommes en découvrant ça.
Mac : Oui, c’est compréhensif !
Michelle : Vous allez prévenir la famille ?
Mac : Je ne sais pas encore. Si Jo n’est pas reconnaissable, il vaut mieux attendre un peu.
Danny : C’est pas une mauvaise décision.
Mac : Allez j’y vais vite.

A suivre

ah ah j'avais raison,je peux ranger ma batte a clous !!!

Elle est vivante !!!

Hallelujah !

Une fois de plus, c'est une super suite

Merci à vous toutes !!!

Voici la suite

Chapitre 12

Jo a été retrouvée et c’est un grand soulagement pour tout le monde. Mac part immédiatement à l’hôpital.

A L’hôpital, Mac discute avec un médecin.

Le médecin : Les divers blessures que présente la victime ne sont pas totalement dû à l’accident. Regardez ses poignets ! Il y a des traces, elle a été ligotée. On retrouve également des traces de brûlure, des blessures de coup avec des objets, peut être une ceinture, une corde ou sangle. On lui a retiré une dizaine d’éclats de verre dans la tête et sur le visage, elle a une double fracture du nez qui date d’il y a quelques temps et regardez ses bras, on lui faisait des injections. On lui a violemment serré le bras à plusieurs endroits et on peut remarquer qu’elle n’avait pas vraiment d’hygiène corporelle. Nous allons établir une recherche pour définir si elle ne présente aucun signe d’infection, de virus ou de MST. Les prélèvements on déjà été fait.

Mac est tétanisé et au bord des larmes.

Mac : Il faut être ignoble pour maltraiter quelqu’un de la sorte.
Le médecin : Je ne vous le fait pas dire. Mais elle a eu beaucoup de courage.
Mac : Elle est tirée d’affaire ?
Le médecin : La colonne vertébrale à été sauvé, mais de justesse. Médicalement parlant il y a de forte chance qu’elle s’en sorte, mais psychologiquement, ça risque d’être autre chose !
Mac : Oui, ça va de sois !!
Le médecin : Elle devra faire de la rééducation sans le moindre doute. Ça m’étonnerais qu’elle puisse remarcher dans l’immédiat.
Mac : D’accord !
Le médecin : Vous avez réussi à l’identifier ?
Mac : Oui, elle s’appelle Jo Danville ! Je remplirais ses papiers, mais je ne sais pas trop comment ça va se passer car cette personne a disparue depuis onze mois et a été déclaré décédée.
Le médecin : C’est pas vrai ! C’est le Lieutenant Danville ?
Mac : Oui !
Le médecin : Je la connais bien, elle venait souvent faire des prélèvements sur les victimes ! Elle me taquinait souvent, mais gentiment. Une femme très gentille et qui prenait son travail au sérieux. Mon dieu c’est terrible ce qui lui arrive !! Enfin pour le reste ne vous inquiétez pas !! On mettra en attente et les frais médicaux seront réglés quand sa situation sera rétablie.
Mac : D’accord.

Le médecin quitte la pièce et Mac attend patiemment son réveil.

Trois petites heures plus tard, elle bouge enfin. Mac lui prend la main. Jo se met à trembler.

Jo ouvre les yeux.

Mac : Calme toi Jo ! Ce n’est que moi.
Jo : Mac ! C’est toi ?
Mac : Oui ! C’est moi Jo !
Jo : C’est fini ?
Mac : Oui, c’est finit ! Tu es tiré d’affaire !
Jo : Mac !

Jo éclate en sanglot.

Mac : Allez c’est finit Jo !! Plus personne te fera de mal. Je suis là !
Jo : Mac c’était horrible ! J’étais en enfer. J’ai même voulu me suicider, mais je n’avais rien pour pouvoir le faire !!
Mac : Jo ! Tu as réussi à t’échapper ?
Jo : De justesse, je me souviens juste que j’ai volé sa voiture, j’ai eu un accident, il m’a retrouvé, j’ai luté. Je l’ai frappé et j’ai pu m’échapper mais après je ne sais pas ce qui s’est passé et comment j’ai pu lui filer entre les doigts.
Mac : Une voiture t’a percuté sur le bord de la route. Il t’on cru morte. Ton ravisseur a dû prendre la fuite. Heureusement que les jeunes qui t’on renversés on appelé les secours.
Jo : Quelle ordure !
Mac : Jo ! Est-ce que tu as un nom ? Tu l’as vu ou il était caché ? Tu pourrais le décrire ?
Jo : John Curtis !
Mac : Oh non ! C’est pas vrai ! Jo je suis désolé !!
Jo : C’est pas ta faute.
Mac : On l’a soupçonné et interroger mais il avait des arguments plutôt convainquant. Il nous a même dit qu’il préférerait crever que se salir les mains avec ton sang entre autre.
Jo : Cet enfoiré en a eu souvent l’occasion croit moi !
Mac : Jo essaie de ne plus penser à ça !
Jo : Je ne peux pas Mac ! Je voudrais un miroir !
Mac : Ce n’est pas une bonne idée !
Jo : C’est si moche ?
Mac : Disons que je ne t’aurais pas reconnu, mais je garde ton doux visage et ton beau sourire en tête.
Jo : Comment je vais pouvoir vivre avec ça ?
Mac : Tu vas te reconstruire Jo ! Tu n’as pas le choix et je t’aiderais !
Jo : Merci !! Tu es un homme bien !! Je peux pas enlever ce respirateur ?
Mac : Je vais demander au médecin.

Après la demande de Mac, le médecin arrive.

Le médecin : Je vous enlève le respirateur, mais je le laisse à côté. Si vous sentez que vous étouffé, remettez le immédiatement. Par contre garder bien votre sonde dans le nez et vos perfusions.
Jo : D’accord !

Une fois le médecin partie

Jo : Ça va mieux sans ce truc !!
Mac : Jo ! Excuse moi, mais je suis obligé de te poser cette question. Est-ce qu’il a abusé de toi sexuellement ?
Jo : Il a tenté le coup ouais ! Mais je l’ai berné !
Mac : Comment ça ?
Jo : Je me suis laisser faire et je t’avoue que je l’ai même chauffé un peu quand il a posé ses sales mains sur moi, mais j’étais vraiment écoeuré ! Je connais ce genre d’individu et je sais qu’il aime que les femmes leur résistent. Quand il a vu que j’acceptais il a arrêté de me toucher et n’a jamais recommencé.
Mac : Beau coup de bluff en effet. Bravo !!
Jo : Mais il a pu m’embrasser. Je me suis jamais senti aussi sale. J’ai rincé ma bouche pendant des heures.
Mac : Il ne te donnait pas beaucoup à manger on dirait !!
Jo : Des trucs dégueulasse et périmés ! Je ne touchais pas trop à ce qui me donnait !
Mac : C’est pour ça que tu as des traces de piqûre ?
Jo : Oui, il me piquait pour compenser ce que je ne mangeais pas ! Mais j’appréhendais toujours de savoir ce qu’il avait mis dedans ! Ça se voit ?
Mac : Tu es très maigre en effet !
Jo : Je le sais bien !
Mac : Je dois passer un coup de fil, je peux !
Jo : Bien sûr !!

Mac appuis sur une touche.

Mac : Michelle ! C’est Mac ! Je veux que vous lanciez immédiatement un avis de recherche pour John Curtis. Cet homme est un criminel et je le veux derrière les barreaux !
Michelle : C’est lui le ravisseur ?
Mac : Oui, mais tu demanderas tout les renseignements sur lui à l’équipe ! Tu comprendras ensuite pourquoi il s’en ait pris à Jo.
Michelle : D’accord ! Je m’en occupe. Elle est réveillée ?
Mac : Oui
Michelle : Elle s’en sort ?
Mac : Ça va être dur, mais je serais là pour elle.
Michelle : J’en doute pas. A tout à l’heure.
Mac : Merci Michelle !

Mac raccroche

Jo : Qui est Michelle ?
Mac : Ben !!
Jo : Ma remplaçante je suppose !
Mac : Oui !
Jo : Tu as l’air de bien t’entendre avec elle !!
Mac : Comme le reste de l’équipe !
Jo : Est-ce que je dois être jalouse ?
Mac : Jo ! Tu as de l’humour dans toute circonstance !!
Jo : Elle est sympa ?
Mac : Oui et très respectueuse ! Tu sais qu’elle a laissé toute ta déco dans ton bureau et tes affaires n’ont pas bougée !
Jo : Pourtant légalement je suis morte !
Mac : Comment tu sais ça ?
Jo : Il n’a pas hésité à me montrer l’article dans le journal.
Mac : Ça a du être choquant ?
Jo : Un peu je l’avoue ! Sur le coup j’ai demandé à Curtis d’en finir et de me tuer mais il n’a pas voulu. Il m’a dit que je n’avais pas assez souffert.
Mac : Jo ! J’ai mal pour toi ! Je ne sais pas ce que je peux faire.
Jo : Va me chercher un café s’il te plait !

Mac rie ne s’attendant pas à cette réponse

Mac : Tu crois que tu y a droit ?
Jo : Mac ?
Mac : Bon, je vais demander au médecin, si ça pose pas de soucis je te rapporte ça.
Jo : Mac ! Curtis va revenir finir son boulot et il ne me ratera pas cette fois !
Mac : Tu as déjà deux policier devant la porte, ne t’en fait pas. Tu es en sécurité.
Jo : D’accord ! Merci

Une dizaine de minutes plus tard Mac revient avec un café.

Jo : Oh merci !
Mac : Le médecin a dit que ce n’était pas trop conseillé mais que un seul ne te ferait pas de mal !
Jo : Super !

Jo soulève la main et a très mal.

Jo : Je n’arrive pas à lever les bras !! C’es pas vrai !
Mac : Tu as eu les bras bien amochées. Les poignets on des traces de ligature jusqu’au sang.
Jo : Comment je vais boire mon café ?
Mac : Je vais t’aider. Mais on va le laisser un peu refroidir.
Jo : Tu as prévenu ma famille ?
Mac : Non, pas encore !! Je voulais en parler avec toi avant.
Jo : Ecoute Mac ! Tant que je n’ai pas retrouvé une apparence normal, je préfèrerais que personne ne soit au courant ! Il faudrait donc éviter les médias.
Mac : Pas de soucis, personne ne sera au courant tant que tu n’auras pas donné ton feu vert.
Jo : Je ne veux pas qu’ils me voient comme ça !!
Mac : Je comprends ! Essaie de te redresser un peu !

Jo se redresse.

Jo : Aille !! Mon dos purée ! Je suis une chochotte !! Je ne suis pas comme ça normalement !
Mac : C’est normal Jo !! Ne culpabilise pas.

Mac fait boire son café à Jo.

Jo : Oh mon dieu !! Un café ! Je suis heureuse là !
Mac : Je vais devoir partir Jo, mais je reviens ce soir. Tu veux que je te rapporte quelque chose ?
Jo : Oh oui ! Je voudrais un Cheeseburger avec des frittes.
Mac : Entendu !
Jo : Tu t’en prendra un aussi !! On mangera tout les deux !
Mac : D’accord !
Jo : J’ai un peu perdu la notion du temps ! Quelle est la date d’aujourd’hui ?
Mac : Nous sommes le 03 Août.
Jo : Oh mon dieu !
Mac : Oui, je sais !!!
Jo : Je voulais juste te poser une dernière question après je te laisse partir.
Mac : Je t’écoute !
Jo : Où sont mes enfants ?
Mac : Ils sont partie vivre dans l’Alabama. Ils sont chez ta maman.
Jo : Ok ! Je n’ai donc plus d’appartement je suppose !
Mac : Ben non ! Désolé !
Jo : Ok ! Et mes affaires ?
Mac : Certaines sont chez ta mère et tes vêtements et autres objets divers à été offert à des œuvres de charité.
Jo : Je vois ! Bon ben c’est pas seulement moi qui doit me reconstruire, mais je dois reconstruire ma vie aussi.
Mac : Jo ! Je serais là pour t’aider. Tu vas retrouver un sens à ta vie. Je te le promets.
Jo : Merci ! Allez va y vite !

En réalité, Mac s’en va pour laisser échapper les larmes qu’il retient depuis son réveil. Il passe au toilette et fini par vomir.

A suivre