L'affaire Jo Danville [Angst/Jac]

super suite comme d'habitude!!!!!!!!!

mactaylor23 a écrit:

super suite comme d'habitude!!!!!!!!!

Chapitre 13

Jo a beaucoup de mal à réaliser que tout est fini et qu’elle est en vie, mais Mac lui promet de l’aider à se reconstruire.

Mac s’en va et retourne au Labo.

Il arrive à son bureau et se laisse tomber sur son fauteuil. Danny, Lindsay, Adam et Sheldon arrivent.

Lindsay : Alors Mac comment va elle ?

Mac les regarde et fait un signe de tristesse.

Mac : Ce n’est plus Jo !
Lindsay : Comment ça ?
Mac : Jo n’est peut être pas morte, mais il va falloir du temps avant qu’elle redevienne vraiment vivante et elle-même si elle y arrive.
Danny : Oui, je crois comprendre ! Elle est traumatisée !
Mac : Ce salaud de Curtis lui a fait subir des choses horribles. Il l’a frappé, brûlé et piquer entre autre !
Lindsay : C’est horrible.
Danny : On enquête de très près pour le retrouver, mais on va avoir besoin de la déposition de Jo !
Mac : Je sais !
Lindsay : Il lui a fait subir ce qu’il fait aux autres femmes ?
Mac : Non, visiblement il ne l’a pas violé ! Jo a réussi à le bluffer pour pas qu’il le fasse.
Danny : Comment ça ?
Mac : Elle lui a tout simplement fait croire qu’elle était d’accord.
Danny : Respect ! Joli coup je dis !
Lindsay : Oui ! Je n’y aurais pas pensée !
Mac : Jo a toujours de brillantes idées. J’espère simplement qu’on la retrouvera un jour.
Lindsay : Elle n’est pas prête de revenir au labo je suppose !
Mac : Ben déjà, compte tenu de ce qu’elle a vécu on ne sait pas vraiment si elle a encore envie de poursuivre sa carrière policière. Si toutefois elle aurait envie d’arrêter, ça peut se comprendre !
Danny : Tout a fait !
Mac : Ensuite, tant que Jo est déclaré décédée elle ne peut pas reprendre ses fonctions et le temps que la procédure prenne effet il y aura bien un ou deux mois. Puis compte tenu de ses blessures physique et morale, le médecin pense qu’elle ne pourra pas reprendre une vie normale avant au moins trois à six mois.
Lindsay : Et sa famille ?
Mac : Elle veut que le fait qu’elle soit encore en vie reste secret pour le moment. Elle ne veut pas que sa famille voit cette image.
Danny : Ça se comprend ! Si je serais méconnaissable par des contusions, je ne voudrais pas non plus que Lucy me voit comme ça.
Mac : Il faut pas qu’il y est de fuite, les médias ne doivent surtout pas être au courant. Aujourd’hui Jo Danville est toujours décédée.
Tout le monde : D’accord !!

Le soir, Mac retourne voir Jo

Mac : Me revoilà ! Et voici ton cheese !
Jo : Oh merci !!
Mac : Jo ! Tu ne peux pas t’imaginer comme tu m’as manqué !
Jo : Toi aussi !! J’ai souvent pensé à toi tu sais !
Mac : Tu sais je voulais te dire un truc !
Jo : Quoi !
Mac : Certaines circonstances ont fait que j’ai été amené à me confier et Sid est au courant qu’on se voyait en dehors du boulot.
Jo : Tu lui as dit qu’on couchait ensemble ?
Mac : Oui, voilà !!
Jo : Ah ! Mais c’est quoi ces circonstances ?
Mac : Ben en fait, trois jours après ta disparition, on a retrouvé un corps dans le lac situé à l’endroit où se trouvait ta voiture. J’ai envoyé des plongeurs au cas où ils te retrouveraient et quand ils ont repêché un corps, tout portait à penser que c’était toi. Cette femme portait tes bijoux, ton manteau et ton insigne. Malheureusement le visage était très amoché et inidentifiable. J’ai ordonné à Sid de relever les empreintes pour avoir une preuve officielle qu’il s’agissait de toi, mais la comparaison n’a rien donné. J’ai voulu en avoir le cœur net alors j’ai demandé à Sid de pencher le corps de la femme. Je voulais voir ton joli tatouage pour en être sûr. Du coup Sid a deviné que je ne savais pas ça au hasard.

Jo est stupéfaite.

Jo : Il est aller jusqu’à mettre en scène ma mort !
Mac : Oui, il a prit tes effets personnels et les a mis sur cette femme.
Jo : Quelle horreur !! Vous avez réussi à identifier la femme ?
Mac : Non, malheureusement
Jo : Enfin Sid n’est pas très bavard, il sait garder un secret !
Mac : Oui ! Je sais !
Jo : Tu as récupéré mon arme et mon insigne ?
Mac : L’arme oui, elle est aux archives. Par contre, ton insigne est dans un endroit où ça va être un peu compliqué pour la récupérer !
Jo : Comment ça ?
Mac : Ben en fait, lors de tes funérailles, vu que nous n’avions pas de corps, nous avons mi des choses t’appartenant et qui te représentait. Ton insigne est donc sous terre dans un cercueil.

Jo le regarde et éclate de rire.

Jo : Désolé Mac c’est nerveux !! Tu veux dire que mon insigne est enterré dans un cercueil ! Attends j’ai une vrai pierre tombale ? Avec mon nom et tout ?
Mac : Oui ! Il y a écrit dessus : « Joséphine Danville 1967 – 2011 »
Jo : Je pensais que vous aviez juste fait une petite cérémonie moi !
Mac : C’était important de faire un vrai enterrement pour qu’on puisse faire notre deuil !
Jo : Tu l’as fait ton deuil ?
Mac : Non, je n’ai jamais réussi. Je ne sais pas si j’aurais réussi un jour d’ailleurs alors le fait que tu sois vivante Jo !! Tu ne peux pas t’imaginer.
Jo : Je compte un peu pour toi alors ?
Mac : Bien sûr que oui ! On se connaît depuis longtemps maintenant et je me suis attaché à toi !
Jo : C’est adorable Mac ! Tu es un ami hors du commum.
Mac : Ah là là !! Je sais, je sais ! Est-ce que tu te sens prête pour l’interrogatoire ? On pourrait faire ça demain ?
Jo : Oui, enfin je préfèrerais qu’on le fasse tout de suite. Sinon je n’aurais plus le courage.
Mac : Très bien.

Mac pose son dictaphone

Mac : Je suis obligé de procéder au vouvoiement pour l’interrogatoire.
Jo : Je sais !
Mac : Allez on commence. Vous êtes bien Jo Danville ?
Jo : Oui
Mac : Avez-vous été victime d’enlèvement
Jo : Oui
Mac : Avez-vous été victime de violence
Jo : Oui
Mac : De quelle nature ?
Jo : Des coups partout sur le corps et le visage avec les poings, les pieds et des objets. A quelques reprises, il m’a éclaté des bouteilles en verre sur la tête. Il m’empoignait par les cheveux et me traînait parterre. Il me plongeait la tête dans de l’eau chaude, me crachait à la figure, m’insultait et m’humiliait.
Mac : Avez-vous été victime de viol ou abus sexuel ?
Jo : Non, mais il a tenté de le faire.
Mac : Où est ce que cet homme vous retenais prisonnière.
Jo : Dans une pièce sombre et insalubre. Il y avait seulement un vieux matelas sale. J’étais attaché avec de grandes chaînes qui étaient serrées à chaque bras.

Les larmes de Jo roulent.

Mac : Tu veux qu’on fasse une pause ?
Jo : Continu !
Mac : Très bien. Quelles étaient vos conditions de vie ?
Jo : Il m’autorisait à allez aux toilettes deux fois par jour seulement jusqu’à ce que je tente une supercherie pour m’échapper et qu’il ne me laisse plus du tout y allez. Je faisais mes besoins dans un seau à récurer. Je prenais pas souvent des douches, mais quand il était décidé à me laisser y allez, il me regardais me laver. Je n’avais pas d’intimité. Mes repas était écoeurant et bien souvent des aliments périmé.
Mac : Est-ce que vous avez vu l’extérieur de la maison ?
Jo : C’était au milieu d’une forêt. Je n’ai jamais eu de vue extérieur et lorsque j’ai réussi à m’échapper, il faisait nuit.
Mac : Connaissez vous votre ravisseur ?
Jo : Il s’appelle John Curtis.
Mac : Quel est le lien entre lui et vous ?
Jo : Je l’ai arrêté en 2008 pour un viol.

Jo raconte ensuite comment l’enlèvement s’est produit.

Mac : Voilà ! J’ai ce qu’il nous faut !

Mac voit Jo avec le regard vide toujours caché derrière ce visage plein d’hématomes et gonflé.

Mac : Jo ! N’ai pas honte de pleurer ! Je vois que tu retiens tes larmes. Pas de ça avec moi Jo. Tu ne peux pas toujours jouer la femme courageuse.
Jo : Je sais pas si finalement je ne préfèrerais pas être morte.
Mac : Jo ! Ne parle pas comme ça ! Je vais t’aider à t’en sortir. Je te le promets.

Mac fait un bisou sur la main de Jo.

A suivre

Bravo, tes suites sont ops

super suite ! ♥

ta suite est géniale!!!!!!!!!!! j'abuse quand meme un peu???

Oh my god !! Merci à vous

La suite ce soir !!

YES!!!!!!!!!!!!!!

Chapitre 14

Mac rend visite a Jo chaque jours, mais l’équipe ne peut pas lui rendre visite afin d’éviter le moindre doute sur sa survie.

A l’hôpital

Mac : Salut
Jo : Salut !
Mac : Tient, je t’ai apporter des affaires de toilette avec ta marque de gel douche, de shampooing et ta fameuse crème pour le corps !
Jo : C’est dingue, mais là je réalise qu’une marque à tellement peu d’importance.
Mac : Il y a des vêtements. Des sous-vêtements aussi, mais j’ai envoyé Lindsay car je ne savais pas trop…

Jo rigole

Jo : Tu es adorable.
Mac : Ben ça fait une semaine que tu utilises les produits de l’hosto, tu préfères sûrement avoir les tiens. Je t’ai rapporté des pâtisseries aussi ! J’aimerais que tu redeviennes gourmande comme avant.

Jo sourit

Jo : Merci
Mac : En tout cas ton visage a dégonflé. On commence à te reconnaître.
Jo : Je me fais opérer la semaine prochaine.
Mac : Pour ?
Jo : Les fractures du nez !
Mac : Ok !
Jo : Si tout va bien, je devrais quitter ce maudit hôpital dans une dizaine de jours. La rééducation est en bonne voie.
Mac : Tu arrives à marcher ?
Jo : Avec un appuie ça marche bien.
Mac : Super !!
Jo : Vous en êtes où avec Curtis ?
Mac : Normalement je n’ai pas droit de t’en parler !
Jo : Je sais !
Mac : On essaie de trouver des pistes.
Jo : Ok !
Mac : Tu vas faire quoi quand tu seras guérit ?
Jo : Je ne sais pas trop ! Retrouver ma famille, reconstruire ma vie. Puis faire annuler le décès déjà !

Mac rit

Mac : Tu vas rester à Manhattan ?
Jo : Je sais pas trop !
Mac : Et ta carrière ?
Jo : Tu sais, je ne sais pas trop car il faut vraiment être incompétent pour se faire avoir comme ça !
Mac : Arrête Jo ! Tu sais que c’est pas vrai !
Jo : Je ne sais pas si je suis prête à reprendre mon activité et si j’en ai envie surtout !
Mac : Je comprends.
Jo : En tout cas les officiers qui font la surveillance devant ma porte sont super sympa. Ils m’apportent mon petit café de temps en temps !
Mac : Jo et son café !!!

Jo rigole.

Jo : Mac !
Mac : Oui !
Jo : J’aimerais que tu me rendes un service !
Mac : Lequel ?
Jo : J’aimerais allez dehors, respirer l’air extérieur.
Mac : Tu crois que c’est possible, tu ne marches pas encore très bien.
Jo : On est assez proche, je pourrais peut être m’accrocher à toi !
Mac : Où on peut prendre un fauteuil si tu veux.
Jo : Non, je ne veux pas, je veux marcher un petit peu.
Mac : Je vais allez voir si je peux. Si le médecin est ok, je t’emmène faire une petite balade.
Jo : Merci !

Mac revient quelque minute plus tard.

Mac : C’est bon, le médecin t’autorise à sortir dans le parc de l’hôpital une petite demi heure.
Jo : Il faut que je m’habille. Qu’est ce que tu m’as rapporté ?
Mac : Tiens, il y a ce tee-shirt et ce pantalon si tu veux !
Jo : Oui !

Je sors pendant que tu t’habilles !

Jo : Arrête tes bêtises !! Reste ici ! Tu m’as vu nue je ne sais combien de fois ! Puis là je vais avoir besoin que tu m’aides en plus. Je ne peux pas bouger encore mes bras comme je veux.
Mac : D’accord.

Mac aide Jo et aperçoit avec horreur, les cicatrices qu’elle a sur le corps. Il reste naturel pour préserver la dignité de Jo.

Mac : Voilà ma douce, tu es prête.

Mac tient Jo par le bras, elle marche à son rythme mais elle est terriblement heureuse de sortir un petit peu.

Ils prennent un café à la cafeteria, puis vont s’asseoir sur un banc.

Jo : Merci !
Mac : Mais de rien !
Jo : Alors dit moi, tu ne m’as pas parlé de toi depuis que je t’ai revu.
Mac : Tu sais, je ne suis pas très intéressant !
Jo : Arrête voir tes bêtises !
Mac : Ben la routine !
Jo : Tu n’as toujours pas trouvé le grand amour ?
Mac : Non, puis je ne cherche pas !
Jo : Ah !! Tu ne voudrais pas avoir une vie amoureuse ?
Mac : La Jo curieuse revient petit à petit on dirait !
Jo : Non je ne suis pas curieuse, Même pas vrai !
Mac : Tu sais, avec ce qui t’est arrivé, je n’ai pas eu le temps de penser à ça !
Jo : Ça me touche !
Mac : Je tiens à toi et ça m’a fait mal ta disparition !
Jo : Michelle est là pour me remplacer Mac !
Mac : Michelle n’est pas toi ! On est que collègue alors que nous deux on est plus que ça !!
Jo : Oh que oui Mac !!! Bien plus que ça.
Mac : Jo ! Quand tu seras rétablie, j’aimerais vraiment que tu réfléchisses à toi. Je suis sur que la police ce n’est pas fini pour toi !
Jo : Mac !
Mac : Ok ! Mais pense y !

Les jours qui suivent, le fait que Jo soit encore en vie n’a pas encore été révélé. John Curtis de son côté reste persuadé que les jeunes se sont débarrassé du corps de Jo, mais suis les journaux pour surveiller si ils retrouvent le corps.

Une dizaine de jours plus tard, Jo a reprit un peu de poids et ses blessures s’effacent petit à petit. Elle sort du bloc pour une opération du nez afin de réparer sa double fracture.

Mac : Alors ça te fais pas trop mal !!
Jo : Tu sais, la douleur j’ai l’impression de ne plus la sentir !
Mac : Excuse mes questions maladroites.
Jo : Je sors après-demain. Je devrais revenir la semaine prochaine pour enlever le plâtre.
Mac : Ok ! Il est peut être temps de prévenir ta famille non ?
Jo : Je le ferais quand le plâtre sera enlevé.
Mac : Ok ! Tu vas dormir où ?
Jo : Ben !! Vu que je suis morte, je n’ai plus de compte en banque et plus d’argent. Est-ce que tu pourrais me prêter un peu d’argent pour que je me prenne une chambre d’hôtel ? Je te rembourserais dès que je peux !
Mac : Tu ne vas pas allez à l’hôtel ?
Jo : J’ai pas trop le choix !
Mac : Je veux bien t’héberger moi ! Tu seras mieux que seule à l’hôtel !
Jo : C’est vrai ?
Mac : Ben oui ! Tu pourras rester autant que tu veux.
Jo : La procédure d’annulation du décès est en cours !! Ils sont venu cet après-midi relever mes empreintes pour vérifier si je suis bien la vrai Joséphine Danville !
Mac : C’est la procédure.
Jo : Je sais !
Mac : Tu viens loger chez moi alors ?
Jo : D’accord ! Merci !
Mac : Puis si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas à me demander. On ira faire les boutiques pour que tu t’achètes des vêtements, des chaussures et ce que tu as besoin.
Jo : Mac je ne veux pas abuser de ta gentillesse !
Mac : Tu n’abuses de rien du tout !

Jo sourit. Mac est ravie de revoir le sourire de Jo.

Deux jours plus tard, Mac vient chercher Jo à l’hôpital. Dans la voiture, Jo reste silencieuse et se concentre sur la route. Des paysages qu’elle n’avait pas revu depuis près d’un an.

Chez Mac

Mac : Voilà tu es ici chez toi !!
Jo : C’est adorable !
Mac : J’emmène tes affaires dans ma chambre, je te laisse ma chambre. Je dormirais sur le canapé.
Jo : Tu sais le canapé me convient aussi !
Mac : Tu prends mon lit ! Penses à ton dos !!
Jo : Comme tu veux.

Quelques temps plus tard.

Mac : Tu viens dîner ?
Jo : Oui !! J’arrive.

Jo arrive

Jo : Hum ça m’a l’air bon !
Mac : J’espère !
Jo : Ne t’inquiète pas ! Tu m’offrirais des pâtes sauce tomate, je trouverais ça délicieux !!

Mac pose sa main sur celle de Jo.

Mac : Jo ! Il faut que tu essaies d’apprécier à nouveau les bonnes choses de la vie.
Jo : Oui ! Je sais !
Mac : J’ai des invités pour le dessert, ça ne te dérange pas ?
Jo : Tu es chez toi Mac !

Quelques temps plus tard, ça sonne à la porte. Mac va ouvrir, les invités rentrent.

Lindsay : Jo !
Jo : Lindsay !
Lindsay : Je suis heureuse !!

Lindsay serre Jo dans ses bras.

Lindsay : Tu ne peux pas t’imaginer à quel point je suis heureuse !
Jo : Moi aussi, je vous aime tous !
Adam : On est trop content !
Jo : Je suis heureuse de vous revoir !
Sid : Eh ben ! Tu te porte plutôt bien pour un macchabée !!
Jo : Je suis vivante en tout cas !
Danny : Jo ! Je vous présente mes excuses !
Jo : Pourquoi ?
Danny : Pour ne plus y avoir cru !
Jo : Je ne peux pas vous en vouloir ! Vous savez, moi-même qui savait que j’étais en vie, je n’y croyais plus non plus !
Don : Enfin, on a apporté le champagne !
Jo : Super !
Sheldon : Ce sourire nous a manqué !
Jo : Oui enfin avec le plâtre sur le nez ça doit être trop beau !!
Sid : Dans quelques jours on y verra que du feu !
Jo : Ces soirées en équipe m’ont bien manqué !!
Sid : Alors Jo ! Quand est ce que tu reviens au Labo ?

Un silence s’installe.

Jo : Ecoutez ! Pour l’instant je ne peux pas car ma situation n’est pas encore régularisée, légalement je suis toujours décédée !! Puis même quand ma situation sera rétablie, je ne sais pas si je vais reprendre.
Don : Pourquoi ! Vous êtes un bon flic Jo !
Jo : Un bon flic qui a réussi à se faire séquestré pendant onze mois. On ne peut pas être bon flic quand une chose pareille vous arrive.
Danny : Ben moi je ne suis pas d’accord !
Mac : Moi non plus !!
Danny : Vous savez Jo, le bon flic protège avant tout la vie des autres avant de penser à sa propre vie. Votre salaire, vous ne le percevez pas pour vous protéger, mais pour protéger la vie des autres et faire respecter la loi. Jo ! Sans vouloir offenser nos collègues, vous êtes la meilleure flic qu’il y ait dans cette pièce.
Mac : Entièrement d’accord.
Jo : Je ne sais pas, je vais y réfléchir.

L’équipe reste deux petites heures puis finissent par partir.

Mac : Qu’est ce que tu fais ?
Jo : La vaisselle !
Mac : Laisse ça et va te coucher. Tu as l’air crevé !
Jo : J’ai fini de toute façon. J’ai pas trop envie de me coucher mais j’aimerais faire un truc si tu veux bien.

Mac la regarde et se plonge dans ses pensées.

Flash-back (1 an plus tôt)

Jo : Quelle journée !
Mac : Epuisante ?
Jo : Stressante !
Mac : Je te l’accorde !
Jo : Tu as prévu quelque chose là ?
Mac : Euh non !
Jo : On va manger un morceau ? Elie est partie chez ma mère pour la semaine !
Mac : Ben oui pourquoi pas.
Jo : Puis après j’aimerais bien faire un autre truc.
Mac : Comme ?
Jo : Fait pas l’ignorant Mac ! Tu sais très bien où je veux en venir !!

Fin du Flash-back

Mac : Qu’est ce que tu veux faire ?
Jo : J’aimerais prendre un bon bain !
Mac : Bien sûr ! Pas de soucis ! Tu feras attention de ne pas éclabousser l’eau sur ton visage par contre !
Jo : Oui, ne t’en fais pas !

Jo part se mettre dans le bain qu’elle savoure.

Une bonne heure plus tard, elle sort.

Mac : Eh ben tu es resté un bon moment !
Jo : Oui ça m’a fait un bien fou !
Mac : Ben tant mieux !
Jo : Qu’est ce que tu regardes ?
Mac : Oh un documentaire, mais j’attendais que tu sortes pour éteindre.
Jo : Je vais me coucher !
Mac : Oui, moi aussi.

Jo regarde Mac.

Mac : Un soucis ?
Jo : Ben pour être sincère, je n’ai pas envie de dormir seule. J’ai passer onze mois seule et j’avoue que là j’ai besoin d’avoir quelqu’un avec moi.
Mac : Bon ! Tu veux que je vienne dormir avec toi ?
Jo : Au moins pour cette nuit. Après j’essaierais de prendre sur moi.
Mac : Bon d’accord.

Mac et Jo se mettent au lit et elle s’endort paisiblement. Pour Mac, c’est un peu plus compliqué. Il n’arrive pas vraiment à s’endormir, la présence de Jo le perturbant un peu.
Jo se retourne et se blottit dans ses bras, il la serre volontiers dans ses bras.

A suivre

la suite !!!

mac!!!!

Chapitre 15

Après un long séjour à l’hôpital, Jo sort enfin. Etant encore déclarée décédé, Jo n’a ainsi dire plus de situation et n’a donc aucun revenu et ne peut pas justifier de son identité. Jo demande donc à Mac de lui prêter un peu d’argent pour l’hôtel, mais Mac lui propose de l’accueillir chez lui ce que Jo accepte avec plaisir.
La première nuit est compliquée pour Jo, elle n’est pas rassuré à l’idée de rester seule. Elle demande donc à Mac de dormir avec elle, ce qu’il accepte volontiers, même si il n’est pas forcément à l’aise.

Le lendemain, Jo dévore son petit-déjeuner.

Jo : Merci d’avoir accepter de dormir avec moi !
Mac : Pas de soucis !
Jo : Remarque c’est toujours mieux que le canapé ! Je pense que si on dort ensemble ce n’est pas dramatique non ?
Mac : Absolument pas ! Mais je t’avoue que ça me fait un peu peur !
Jo : Quoi donc ?
Mac : D’avoir un jour un geste déplacé !!
Jo : Comment ça ?
Mac : Bon je vais être direct, vaux mieux !

Jo l’écoute attentivement

Mac : On s’apprécie et on a déjà couché ensemble un bon nombre de fois et je t’avoue que ce sont des moments que je savoure encore. C’est peut être un peu malsain de te dire ça après ce que tu viens de vivre, mais tu es divine au lit et si on dort ensemble, il est fort probable qu’à un moment donner j’en ai un peu envie !

Jo sourit, elle adore ce magnifique compliment.

Jo : Divine au lit !!! (Malicieusement)
Mac : Ben écoute…. Il faut le reconnaître !
Jo : Ben on verra bien ! Je crois que ça me fais pas peur en fait !
Mac : Dit moi ? Ça se reproduira ce genre de petit moment ? Je trouvais ça sympa moi ! On s’amusait bien tout les deux ! (En la regardant dans les yeux)
Jo : J’avoue que je n’y ai pas trop pensé jusqu’à maintenant mais quand je reprendrais vraiment goût à la vie, c’est possible que j’y reprenne goût et effectivement, on s’amusait bien tout les deux. C’était de bons moment !
Mac : On laisse faire le temps. Mais dit voir !!
Jo : Oui !!
Mac : Puis non rien !
Jo : Ben dit moi !!
Mac : Tu n’as jamais eu envie de refaire ta vie ?
Jo : Je sais pas trop !! Tu sais, c’est la dernière chose à laquelle je pense en ce moment.
Mac : J’imagine.
Jo : Dis voir, tu n’aurais pas un vieux téléphone portable à me prêté ?
Mac : Ah non, mais j’irais te faire ouvrir une ligne en mon nom et tu le remettra à ton nom plus tard.
Jo : Merci !
Mac : Mais de rien !
Jo : J’aimerais avoir une perruque aussi et une paire de lunette de soleil pour sortir incognito.
Mac : Si tu as envie de sortir, je peux mettre des officiers à ta disposition !
Jo : Je n’ai pas envie de me balader avec deux larbins Mac ! Il me faut juste une autre coiffure et autre couleur, ça devrait passer. Si Curtis me remarque, je suis morte ! Je n’ai plus droit d’utiliser d’arme et encore moins d’en porter une, je n’ai rien pour me protéger.
Mac : Tu veux quoi comme coupe ?
Jo : Ben j’ai les cheveux long, trouve moi une coupe comme j’avais quand on s’est rencontré mais en blonde. Quelque chose qui n’attire pas l’œil.
Mac : Ok !!! Tu sais, je n’ai pas encore eu l’occasion de te le dire, mais tu es très belle avec les cheveux longs.
Jo : Merci !

Quelques jours plus tard, Jo va faire enlever son plâtre.

A la sortie de l’hôpital

Mac : Jo tu es magnifique.
Jo : Quoi ? Tu te fou de moi.
Mac : Non !! Tu es belle Jo et j’aimerais que tu reprennes tes habitudes.
Jo : Comment ça.
Mac : Allez vient on va faire les boutiques.
Jo : Mac ! Je n’ai pas d’argent !
Mac : Allez laisse moi t’offrir une petite garde robe ! Sinon je vais le faire derrière ton dos et honnêtement, je préfère que tu choisisses.
Jo : Bon ! Mais je te rembourserais ! Je le pourrais de toute façon. J’ai reçu un coup de téléphone et ma situation va bientôt être rétablie. Il faut juste que j’aille prendre des photos pour mon passeport, mon permis de conduire et mes autres papiers. Puis la hiérarchie m’a contacté et j’ai droit à une indemnité de quarante cinq mille dollars pour les salaires que je n’ai pas pu percevoir et les diverses primes.
Mac : Oui, j’étais au courant pour la prime.
Jo : Je vais pouvoir me remeubler !

Ils rigolent.

Ils font les magasins et Jo choisie des vêtements de saison à son goût et taquine Mac en choisissant ses sous-vêtements ce qui ne le met pas particulièrement à l’aise mais heureux de voir la Jo d’avant revenir petit à petit. Ensuite ils s’arrêtent dans un petit café.

Il rentre

Jo : Mac il est temps que j’avertisse ma famille.
Mac : Tu veux que je le fasse ?
Jo : Je vais le faire.

Jo compose le numéro et appel chez sa mère.

Jenna : Allo !
Jo : Maman !
Jenna : Qui est à l’appareil !
Jo : C’est moi maman !
Jenna : Vous avez dû vous tromper de numéro ! Malheureusement, mes deux filles sont décédées.
Jo : Maman c’est Jo ! J’ai….

Jenna lui coupe la parole

Jenna : Vous trouvez ça drôle !!

Jenna raccroche. Jo est stupéfaite.

Jo : Elle a raccroché !

Du côté de Jenna

Tyler : Mamie ça va ? Tu m’as l’air angoissé !
Elie : Qui c’était au téléphone
Jenna : Un canular !
Tyler : Calme toi Mamie !!

Chez mac

Mac : Tu veux que je leur explique.
Jo : Non, quand j’aurais mon passeport, j’irais directement sur place. Il risque d’être choqué, mais tant pi. Au moins ils me croiront !
Mac : D’accord !

Quelques semaines plus tard, Jo reçoit ses nouveaux papiers et sa prime.

Mac : Alors, tu vas t’acheter une nouvelle voiture ?
Jo : Il faut que je te parle !
Mac : Quoi ?
Jo : Ma décision est prise Mac, je ne reprendrais pas mon poste et j’arrête toute activité policière.
Mac : Je ne comprends pas vraiment ton choix, mais je l’accepte.
Jo : Je me suis renseigné et vu que j’ai plus de 45 ans, une carrière assez avancée et au vu de ce que j’ai vécu, j’ai droit à une retraite anticipée. J’ai décidé de la prendre.
Mac : D’accord ! Je continuerais avec Michelle ! Même si ce n’est pas toi, elle se débrouille plutôt bien.
Jo : Puis ça n’a pas l’air d’être une enquiquineuse !!!
Mac : Non, elle est très cool !
Jo : Je repars vivre dans l’Alabama aussi !
Mac : Ah !! (Choqué)
Jo : Je pense que ça m’aidera à me reconstruire.
Mac : Il y a quelque chose à faire pour te retenir ?
Jo : Non, pas grand-chose, désolé !
Mac : Tu vas me manquer Jo ! A tout point de vu !
Jo : Toi aussi tu vas me manquer ! Tu es l’homme le plus adorable que j’ai rencontré !

Mac serre Jo dans ses bras.

Quelques semaines plus tard, Jo décide d’aller au Labo pour dire au revoir à ses collègues.

L’ascenseur s’ouvre et Jo sort vivement et stop net le pas en sursautant. Elle reste devant cette fameuse affiche en sa mémoire.

Jo : Mais qu’est ce que c’est que ça ?

Jo finit par rigoler.

Michelle passe dans le couloir.

Michelle : Bonjour !
Jo : Bonjour !
Michelle : Le visage ne m’est pas inconnu, vous êtes Jo ? N’est ce pas ?
Jo : Oui c’est ça !
Michelle : Je suis Michelle Raynolds !
Jo : Ah oui ! J’ai beaucoup entendu parler de vous !
Michelle : Et moi donc !
Jo : C’est quoi ça ?
Michelle : Ben c’était déjà là quand je suis arrivée il y a dix mois maintenant !
Jo : Ah bon !
Michelle : C’est les collègues qui avaient mis ça en votre mémoire !
Jo : Eh ben ! On se sent important d’un coup !!

Lindsay arrive

Jo : J’en revient pas que vous ayez mis ça !
Lindsay : On avait besoin de ton sourire pour continuer !
Jo : Mais vous pouvez l’enlever maintenant ! Je suis bien vivante, j’ai même récupéré mon identité et tout !
Adam : Pas tant que vous ne reviendrais pas !
Jo : Je ne reviens pas Adam ! Je repars vivre en Alabama !
Danny : Vous faites une erreur, mais je respecte votre choix !

L’équipe se réuni autour d’un pot pour le départ de Jo.

Mac et Jo rentrent.

Jo : Ça y est, ma dernière valise est bouclée.
Mac : Ok !
Jo : Tiens Mac ! Avec tout mes remerciement.
Mac : C’est quoi ?
Jo : Un chèque de deux milles dollars pour te rembourser ce que tu m’as avancé.
Mac : Jo ! J’en ai pas besoin !
Jo : C’est normal que je te rembourse !!
Mac : Ok !
Jo : Allez je vais me coucher !! Mon avion est à 11 h demain.
Mac : Ok, j’arrive.

Mac rejoins Jo.

Jo : Mac !!
Mac : Oui !
Jo : J’aimerais juste que tu me préviennes quand vous aurez chopé ce salaud !
Mac : Ne t’en fais pas ! Je le ferais !
Jo : Tu es fatigué ?
Mac : Pas trop !
Jo : Moi non plus !! Qu’est ce qu’on fait ?
Mac : Tu as une idée derrière la tête !
Jo : Peut être !
Mac : Allez viens là !!

Mac rapproche Jo de lui et lui enlève sa nuisette. Ils s’offrent tout deux un moment de plaisir comme il en avait pris l’habitude par le passé. Le lendemain, il l’accompagne à l’aéroport.

Mac : Je serais toujours là pour toi Jo !
Jo : Merci ! Merci pour tout !

Jo embarque et s’envole pour Roll Tide.

A suivre

Pourquoi tu pars Jo !!!!!!!!!!!!!!!!
Non
Super suite !

Merci les filles pour vos coms

La suite ce soir je pense !!

Chapitre 16

Jo arrive à Roll Tide, elle prend un taxi et son premier reflex est de lui demander de l’emmener au cimetière où elle a été enterrée.

La surprise est de taille quand elle voit toutes ses fleurs posées sur sa tombe et le choc énorme quand elle voit son nom et son année de naissance et de décès posés dessus. Elle prend ensuite la route pour allez chez sa mère.

La petite famille est en train de faire un barbecue dans le jardin. Jo paie le Taxi et descend. Elle pose ses valises devant la porte et fait le tour de la maison pour accéder au jardin et les voit partageant un bon repas. Jo s’avance doucement, personne ne la remarque jusqu’à ce que Elie lâche brusquement sa fourchette et devient pâle.

Jenna : Ça ne va pas Elie ? Tu as avalé de travers ?

Jenna de dos ne peut pas voir Jo.

Elie : Mamie tu as déjà eu des hallucinations ?
Jenna : Quel genre ?
Elie : Maman et taty Leanne tu les vois des fois ?
Jena : Dans mes rêves oui ! Ça m’arrive !
Elie : Mais des fois quand tu es éveillé ?
Jenna : Non, mais ne t’inquiète pas si ça t’arrive de voir Joséphine. C’est Naturelle.

Jo : Combien de fois je t’ais déjà dit que c’était Jo, maman ??

Jenna fait de gros yeux et se retourne lentement.

Jenna : Oh mon dieu ! Jo !
Elie : Tu la vois toi aussi alors ?

Elie ne sait plus si elle rêve ou si c’est réel.

Tyler regarde

Tyler : C’est pas vrai ! Maman tu es vivante ?
Jo : Vous m’avez tellement manqué ! J’ai vécu l’enfer mais vous avez jamais quitté mes pensées. Venez me faire un câlin, j’en ai besoin par-dessus tout.

Tyler et Elie court dans ses bras.

Jenna : Jo ! Mais qu’est ce qui s’est passé ?
Jo : Je vais tout vous raconter, mais laisser moi vous regarder et vous embrasser avant.

Jo serre ses deux enfants en larmes dans ses bras.

Jo s’assoit et leur explique ce qui lui est arrivé.

Jenna : Quelle horreur ! C’est horrible ce que tu as vécu !
Elie : Il n’y a pas de mot !
Tyler : Ils l’ont retrouvé ?
Jo : Pas encore !! Par contre j’aimerais bien qu’on enlève cette tombe en mon nom au cimetière ! Ça me donne froid dans le dos !
Jenna : Je suis désolé Jo ! Tu comprends, on avait besoin de faire notre deuil !
Jo : Je ne te reproche rien maman ! Mais pitié, il faut enlever cette tombe dès que possible. Je paierais les frais si il faut mais je ne veux plus de ça. Je suis vivante. Vivante.
Jenna : Je t’aime tellement !! Je vais enfin pouvoir dormir cette nuit.
Jo : Au passage merci de m’avoir raccroché au nez la semaine dernière !
Jenna : Ah oui, c’est vrai ! Désolé, mais c’était impossible pour moi !
Jo : Je ne t’en veux pas !!

Jenna serre sa fille dans ses bras.

Le lendemain, la demande de l’enlèvement de la tombe est faite. Une quinzaine de jours plus tard, le cercueil est exhumer et Jo est contacté pour venir récupérer ce qui s’y trouve à l’intérieur.

Un homme : Vous avez de la chance, ça fait quelques mois seulement qu’il est sous terre, je suis sûr que tout ce qu’il y a dedans est intacte.
Jo : Je pense aussi ! Surtout qu’ils ne se sont pas moqués de moi, c’est un cercueil de qualité !! Je n’ai même jamais eu de meuble si beau.

L’homme rie

L’homme : Mais c’est fou cette histoire ! Vous êtes la femme qui est censé dormir là dedans !
Jo : Ah croyez moi, mise à part quelques joujoux, vous ne trouverez rien de corporel là dedans !!

L’homme ouvre le cercueil

L’homme : En effet.
Jo : En tout cas il est blindé ! Heureusement qu’il ne paie pas l’enterrement au poids !
L’homme : Vous avez de l’humour en tout cas ! Moi si on ouvrirais mon cercueil devant moi, ça me donnerais froid dans le dos.

Jo aperçoit son insigne. Elle la prend et regarde l’homme.

Jo : Croyez moi cher monsieur j’ai déjà vu pire dans ma vie.
L’homme : Vous êtes flic ?
Jo : Oui, mais je suis plus ou moins en retraite maintenant !!
L’homme : A votre âge !
Jo : Eh oui !

Jo découvre ce qu’il y a dans le cercueil. Des tas de photos, de fleurs fanées, d’autres artificiels. Un petit cadre avec toute l’équipe, un autre avec la famille, ses bijoux, son bracelet de naissance, la plaque d’immatriculation de sa première voiture, des CDs, des bouquins, sa tenue de cheerleders et elle aperçoit une enveloppe sur le côté qui l’intrigue. Elle la saisit et l’ouvre et voit une lettre avec un très beau papier à lettre et une très belle écriture manuscrite à la plume.

Elle lit dans sa tête :

Ma chère Jo,
Je ne sais pas par où commencer ! Déjà, je souhaiterais te dire que jamais je ne pourrais t’oublier. J’ai passé des moments agréables et inoubliables avec toi aussi bien professionnellement parlant qu’intimement parlant. Tu m’as apporté un peu de soleil dans ma triste vie d’homme seul. Ces petits moments passés avec toi m’ont apportés beaucoup de plaisir, de joie, de bonheur et de plénitude.
Aujourd’hui, tu es parti rejoindre les anges dans le ciel, mais saches que je n’oublierais jamais ton sourire, ta joie de vivre et tout simplement la femme que tu étais.
Ce qui m’attriste le plus en dehors de ton absence, c’est le fait que je n’ai jamais eu le cran de t’avouer la nature réelle de mes sentiments. Un jour tu m’as dit « la vie est trop courte » sur le coup, je n’y ai pas trop prêté attention, mais je sais aujourd’hui que tu avais raison. Ta vie a été tellement courte que je n’ai pas eu le temps et le courage de te dire qu’au fil du temps, ces petits moments que nous passions ensemble devenaient importants pour moi. Ce n’était plus seulement qu’un moment de plaisir pour moi, mais ça représentait un moment de tendresse d’un homme amoureux. Même si c’est trop tard, je voudrais que tu emportes cette lettre avec toi et que tu saches que tu es bien plus qu’une collègue et amie. Depuis ta disparition, je suis un homme triste, perdu et qui n’a plus le goût de vivre. Mon cœur bas pour toi et même si tu n’es plus là, ça sera toujours le cas. Tu ne voulais pas d’une relation amoureuse, enfin tu me l’as fait comprendre. Je te présente donc toutes mes excuses pour ma faiblesse face à toi, mais je ne peux pas contrôler mes sentiments qui sont devenus de plus en plus intense de jour en jour. J’ai pris un véritable plaisir de faire l’amour avec toi de si nombreuses fois, mais je crois que dans le fond je me suis aussi fait du mal. Je ne sais pas si on faisait vraiment l’amour dans le fond ! Non, on couchait ensemble tout simplement et s’était en quelque sorte mécanique et la tendresse n’y était pas, alors que c’est ce que je souhaitais. J’aurais voulu te couvrir de baiser et de câlin, te serrer contre moi et te glisser des mots doux et des je t’aime. T’offrir la vie sexuelle dont tu étais digne, celle que tu méritais. C’est quand ces envies me sont venues que je me suis rendu compte que j’étais vraiment amoureux de toi. J’avoue aujourd’hui que j’aurais été très heureux d’avoir une vie avec toi, une vraie vie de couple (se découvrir, vivre ensemble et pourquoi pas finir par te passer la bague au doigt) mais malheureusement il n’en sera pas. Tu es la femme que j’attendais depuis des années. La seule femme avec laquelle je voudrai partager ma vie. Ma lettre s’envole avec toi, mais mon amour reste et ma vie me servira qu’à vivre de nos beaux souvenirs. Je t’aime mon précieux amour et je regrette sincèrement de ne pas avoir eu le cran de te l’avouer, même si je sais que dans le font c’était perdu d’avance.
Je prie chaque jour pour que tu n’ais pas trop souffert et je te fais la promesse de passer ma vie si il le faut pour retrouver le salaud qui t’a fait ça.
Repose en paix Jo et j’espère que tu seras heureuse là haut. Avec tout mon amour. Mac

Jo perd son sourire et les larmes lui montent au yeux.

Jo : Ben ça alors !
L’homme : Ça ne va pas ?
Jo : Euh si si !!

Jo met la lettre dans son sac et le reste de ses affaires dans un carton.

Jo pense : Mac était amoureux de moi ! Incroyable !!

Jo relie la lettre des dizaines de fois et n’en crois toujours pas ses yeux. Elle trouve cette lettre tellement touchante. Elle prend son téléphone et compose le numéro de Mac mais fini par raccroché jugeant qu’elle fait une erreur.

Une semaine plus tard.

Il est presque 21 heures et Mac rentre chez lui. Il ouvre la porte et reste surpris.

Mac : Ben qu’est ce que tu fais là ? (Surpris)
Jo : Quel accueil ?
Mac : Comment tu es entré ?
Jo : J’avais oublié de te rendre le double de tes clés.
Mac : Ah oui, c’est vrai !! Je n’y avais pas pensé ! Ben écoute pardon pour l’accueil, mais je suis surpris tu imagines bien !!
Jo : Oui ! Oui, j’imagine bien ! Beaucoup de choses peuvent surprendre dans la vie. Je me suis permise de me faire du café en t’attendant.
Mac : Tu as bien fait. Mais Jo, si tu es de retour il y a une raison ! Tu peux m’expliquer peut être. Surtout que je rentre, je te trouve à l’aise dans mon fauteuil ! Tu es bizarre mais je suis content de te voir je t’assure !

Mac s’approche

Jo : On va être clair Mac ! Aujourd’hui tu n’es plus mon patron alors je vais t’éviter toute forme de politesse et te parler comme j’en ai envie.
Mac : Euh ! Si tu veux, mais je ne comprends toujours pas ! J’ai fais quelque chose de mal ? Tu as l’air en boule !
Jo : Quelque chose de maladroit en tout cas.
Mac : Oui, mais je ne te suis toujours pas.
Jo : J’ai fait enlever les inscriptions sur la tombe à Roll Tide et bien sûr, le cercueil a été exhumé !! Enfin l’avantage, c’est que je n’aurais pas besoin de payer ma place quand le jour J viendra, elle m’est réservée. (Jo rie).

Il est tard et sur le coup la lettre qu’il a déposée dans le cercueil ne lui vient pas à l’esprit.

Jo passe la main dans son sac et parle en même temps.

Jo : Enfin tout pour te dire cher Mac, que j’ai fait une drôle de découverte. Alors même si je ne suis plus Lieutenant, j’ai trouvé utile de venir enquêter. Tu es mon principal suspect avec des aveux à la clé. Tu ne vas pas t’en sortir Mac !!!

Jo pose la lettre sur la table et l’avance délicatement vers lui.

Jo : Tu peux m’expliquer ? (Avec un air très sérieux)

A suivre

Belle suite, bravo

très belle suite ! J'adore toujours autant ta fiction !!

Merci les filles !!

Alors Manhattan tu veux vraiment la suite ?

Je vous pond une suite pour demain, promis !!!

super suite! !!!!!!!!!!

Chapitre 17

Jo a découvert la lettre de Mac lors de l’exhumation du cercueil où il lui déclare précisément son amour.
Mac est très mal à l’aise quand Jo lui demande très sérieusement des explications.

Mac : Ecoute, il y a rien à dire ! Tout est écrit !
Jo : Justement c’est ça le problème avec toi, c’est qu’il y a jamais rien à dire. Comment tu as pu insister tant de fois sur le fait qu’on passait seulement de bons moments. Tu es stupide Mac ! Tu aurais du me le dire.
Mac : Si tu savais à quel point je l’ai regretté ! J’aurais dû en effet.
Jo : Tu étais malheureux ? Je veux dire, ça te rendait malheureux de coucher avec moi sans avoir plus ?
Mac : Au début je pense que non, mais je crois que ça commençait à me peser ouais !
Jo : Je n’ai rien vu Mac ! Je suis désolé !
Mac : Ne t’en fais pas ! Ce n’est pas de ta faute. C’est moi qui n’a pas su me poser des limites !!
Jo : Tu sais, difficile de poser des limites quand il s’agit de sentiment !
Mac : Oui, tu as sans doute raison.
Jo : Tu en es où aujourd’hui par rapport à ça ? Soit sincère s’il te plait !
Mac : J’ai pas envie de te mentir de toute façon. J’ai mal Jo. Je souffre depuis ton départ. Je suis toujours amoureux de toi et je vais avoir du mal à t’oublier.
Jo : Mac !! (Emue) Ne m’oublie pas ! Je t’en supplie n’essaie pas de m’oublier. Nos souvenirs sont trop importants.
Mac : Mais non Jo, je ne t’oublierais pas. Je ne pourrai pas ! Jo…. Puis non rien !
Jo : Dis moi !!!
Mac : T’aimer est la chose la plus pénible qui me soit arrivé. C’est très douloureux d’être amoureux d’une personne qui ne partage pas les mêmes sentiments.
Jo : Malgré toute l’estime que j’ai pour toi et le respect que je te porte, je me permets de te dire aujourd’hui que tu n’es qu’un idiot. Je pense aussi que tu es égoïste.
Mac : Non mais ça ne va pas ?
Jo : Mac ! L’amour ça se décide à deux ! Tu n’avais pas le droit de juger ou de décider à ma place de l’ampleur de mes sentiments. Je suis libre de t’aimer comme je le souhaite.

Jo monte un peu le ton

Jo : Que se soit courtois, amical ou amoureux, c’est à moi de décider comment je t’aime. Tu n’avais pas le droit Mac ! C’est pour ça que je te trouve égoïste. Sur ce coup là, oui tu t’es comporté comme un Patron et tu as oublié notre précieuse amitié.
Mac : C’était parce que j’étais ton patron que j’ai posé un frein. Je te respecte trop pour t’imposer mon amour.
Jo : Mais Mac !!!!! Tu es bête où quoi ? Comment peut on dire qu’on impose son amour ? Il t’ait pas venu à l’idée même un instant, que j’aurais pu me sentir flattée ? Je l’aurais bien pris !
Mac : Je ne voulais pas perdre les moments que nous partagions ensemble, même si ce n’était que sex-friends.
Jo : Ben c’est bête !! Je suis terriblement blessé.
Mac : Donc tu es revenu me voir juste pour m’engueuler ? Tu n’as même pas de valise, je suppose que tu dépenses ton argent pour un billet d’avion, juste pour le plaisir de me dire à quel point je suis con et égoïste !! Ben merci Jo, je le savais déjà au point même qu’une femme comme toi me passe sous le nez.
Jo : Oh aller tait toi Mac ! Tu me fatigues.

Jo se lève précipitamment et fait ce qui la démange depuis l’entrée de Mac. Elle l’embrasse passionnément en le serrant fort dans ses bras. Mac enlace Jo et donne toute son amour et sa tendresse dans ce baiser que Jo vient agréablement de lui voler. Au bord de l’étouffement, Jo décolle ses lèvres. Un petit sourire au coin des lèvres de Mac apparaît. Il la regarde dans le plus profond des yeux, ne lui dit pas un mot et l’embrasse à son tour et tombe tout deux sur le canapé. Ils finissent par en rire.

Mac : Whouah ! Euh…. Ben… Ce n’est pas la réaction que j’attendais, je m’attendais plutôt à ce que tu partes en claquant la porte !! C’était amical ou est ce que je peux avoir un peu d’espoir ? Est-ce que je peux en tirer de bonne conclusion ?
Jo : Oui, que je ne suis pas plus maligne que toi. C’était compliqué ! J’avais terriblement honte d’être tombé sous le charme de mon patron.
Mac : Honte mais pourquoi ?
Jo : Je sais pas, c’est bête tout ça ! Embrasse moi encore.

Mac l’embrasse sans hésiter.

Jo : Tu te rends compte du choc quand j’ai lu ça ! L’homme dont je suis amoureuse depuis presque deux ans me déclare son amour alors que je suis potentiellement décédée. Pas une seule seconde j’aurais pu penser que nous étions sur la même longueur d’onde.
Mac : Mes sentiments son réciproque ? Tu as des sentiments pour moi ? Dit moi que j’ai bien entendu et que je ne rêve pas !! S’il te plait !
Jo : Ben oui tu as très bien entendu (émue avec les larmes aux yeux) Tu ne rêves pas et je suis vraiment amoureuse. Eperdument même ou follement si tu préfères. Si tu t’es fais du mal, moi aussi Mac et j’en devenais malheureuse. J’avais même prévu d’arrêter tout ça. J’en pouvais plus. Moi aussi je voulais de la tendresse et de la passion. J’ai même essayé une fois, mais je me suis rétracté car j’avais peur de ta réaction.

Mac sourit

Mac : J’aurais dû me manifester mais je ne voulais pas prendre le risque que tout s’arrête entre nous. J’étais heureux quand on couchait ensemble.
Jo : Voilà pourquoi c’était si appréciable, parce qu’il y avait vraiment de l’amour entre nous. Mac ! Je n’aurais jamais couché avec un homme pour qui je n’avais pas de sentiment amoureux. J’avoue, je n’ai pas été sincère non plus, mais comment dire à son patron qu’on l’aime ?
Mac : Oui, je te comprends, c’était effectivement à moi de faire le premier pas.
Jo : N’en parlons plus !! On a mieux a faire !
Mac : Avant que je te parle de ce que nous allons pouvoir faire, juste une question. Tu vas rester dans l’Alabama ?
Jo : Ben je sais plus trop du coup ! J’ai la vague impression qu’un homme m’attend pour une belle et passionnante histoire amoureuse. (Malicieuse en caressant le visage de Mac)
Mac : Jo j’aimerais bien qu’on tente le coup ! J’aimerais que tu me donnes ma chance. Est-ce que tu serais prête à vivre une vraie histoire d’amour avec moi ?
Jo : Tu veux qu’on soit un couple ? Un vrai ?
Mac : J’en ai tellement envie. Tu es la femme de mes rêves, celle que j’attends depuis tellement longtemps ! Quand tu as disparue, j’ai cru que la terre s’écroulait. Je venais de perdre la femme de ma vie, même si tu ne savais pas que je te considérais comme tel.

Jo regarde Mac dans les yeux.

Jo : C’est trop beau ça !! Je vais revenir à Manhattan. J’avoue qu’une histoire amoureuse entre nous me fait vibrer d’avance. Je vais me trouver un appartement et je reviens à Manhattan mais tu dois me promette de toujours être sincère sur tes sentiments. Si tu as envie de me dire que tu m’aimes, je ne veux plus que tu ais la trouille.

Mac lui passe la main sur le visage.

Mac : C’est promis.
Jo : Enfin maintenant que toute cette malheureuse histoire est réglée, je voudrais te dire que je meurs de faim !
Mac : Moi aussi ! Il y a des choses qui ouvrent l’appétit. On va dîner ?
Jo : Dehors ?
Mac : Un petit restaurant sympa.
Jo : D’accord !!
Mac : Mais au fait ? Tu n’as vraiment pas de valise ?

Jo se gratouille un peu la tête.

Jo : J’avoue que j’ai un peu anticipé les choses. Elle est dans ta chambre. Je suis arrivé à quinze heures alors j’ai fait une petite sieste dans ton lit.
Mac : Tu as bien fait ! Mon lit est à toi ! Tu peux y dormir quand tu veux, surtout quand je suis avec toi.
Jo : J’adore ton petit cadre sur ta table de nuit.

Jo parle d’un petit cadre où Mac la tient dans ses bras pour la pause photo.

Mac : Je l’aime cette photo. On dirait qu’on est amoureux dessus !! Enfin on l’était visiblement !!
Jo : Oui, c’est vrai !!
Mac : Tu sais ce que j’aime aussi chez toi ?
Jo : Euh non ?
Mac : Tu es une femme totalement imprévisible et parfois culottée mais j’adore. Si j’aurais cru te trouver ici en rentrant et que pour finir je ne serais plus célibataire ce soir !
Jo : Toi aussi tu es imprévisible et tu es irrésistible aussi ! Si j’aurais cru trouver tes déclarations dans mon cercueil !!

Ils rient

Jo sourit

Mac : On y va ?
Jo : Oui !

Dans l’ascenseur, Mac regarde Jo et glisse sa main le long de son bras et fini par croiser ses doigts entre les siens en refermant sa main. Jo lui fait un de ses plus beau sourire et ils partent tout deux main dans la main jusqu’au restaurant.

Au restaurant

Mac : Tu n’es pas revenu avec tes enfants au fait ?
Jo : Non, mais quand j’aurais trouvé un appartement, on reviendra tous ensemble.
Mac : Mais comment ils vont le prendre ?
Jo : Ben écoute, je leur ai pas vraiment dit de quoi il en ressortait, mais je leur ai laissé sous entendre que Manhattan me manquait, que je m’étais habitué à cette ville, ce qui est vrai au passage, enfin quand je leur en ai parlé, Elie m’a dit qu’elle serait heureuse de retrouver ses copines et Tyler veux reprendre ses études à l’université de New-york. Par contre il veut louer un studio.
Mac : Il avait arrêté ses études ?
Jo : Oui, cette histoire l’a achevé !!
Mac : Ça ce comprend ! Alors ça ne posera pas de problème si tu reviens !
Jo : Non, pas du tout ! On sera tous ravie !
Mac : Dit voir ! Je brûle peut être les étapes et arrête moi si c’est le cas, mais pourquoi pas prendre cet appart ensemble ? Le mien est trop petit pour nous tous, mais je peux le vendre ou le louer ! Ça me fait d’ailleurs penser que Adam recherche un appart plus près du labo. Je pourrais peut être le lui proposer et nous on s’installe ensemble.

Jo le regarde intrigué

Jo : Tu veux déjà qu’on vive ensemble ?
Mac : Ben disons qu’on se connaît depuis longtemps maintenant et j’ai vraiment trouvé appréciable ces quelques semaines que tu as passées chez moi, même si c’était en amis.
Jo : C’est vrai, même si j’avoue que j’aurais aimé qu’il se passe un peu plus de chose.
Mac : Comment ça ?
Jo : On a dormi ensemble pendant des semaines et on a fait l’amour qu’une seule fois et la veille de mon départ. Comme une sorte d’adieu !! Un peu déprimant je trouve !! (en riant)
Mac : Jo ! J’en avais terriblement envie, tu ne peux même pas t’imaginer à quel point, mais je ne voulais pas te brusqué, tu n’as pas vécu des choses faciles.
Jo : Oui, je comprends ta réticence du coup ! Puis c’est ma faute aussi.

Mac caresse la main de Jo

Mac : On va rattraper ça ! Promis !
Jo : Ah oui ! C’est une occasion à ne pas rater.
Mac : Alors qu’en penses-tu ?
Jo : Mais ! Tu dois être vraiment très amoureux pour vouloir déjà en arriver là.
Mac : Tu ne peux pas t’imaginer. Je t’avoue que j’ai plus envie de perdre une seconde avec toi.
Jo : Je suis vraiment prête à revivre ça, je veux dire revivre une vraie histoire de couple. J’en ai envie alors oui, je veux bien qu’on vive ensemble. Ça va marcher, j’en suis sûr !
Mac : C’est vrai ?
Jo : Ma vie est en train de se reconstruire ! A l’hôpital tu avais promis de m’aider et tu m’aides plus que tu le crois.
Mac : Tu crois que tu pourras être heureuse, laisser cette terrible épreuve derrière toi ?
Jo : Je ne pourrais jamais oublié, mais être heureuse, je le suis déjà ce soir. D’ailleurs mon cœur s’est illuminé quand j’ai ouvert ta lettre.
Mac : C’est très beau ce que tu dis.
Jo : Tu crois qu’une belle et longue histoire d’amour nous est promise ?
Mac : J’en suis sûr ! Je me rappel de ce fameux jour où nous avons eu cette conversation, quand tu m’as dit que tu avais besoin d’une vie de femme. Tu m’as dit « je ne veux pas d’une longue histoire d’amour ennuyeuse et routinière ». Ben je te donne ma parole qu’elle sera longue mais certainement pas ennuyeuse et routinière. Tout ce que je veux c’est te rendre heureuse.
Jo : Alors je serais heureuse de vivre avec toi.
Mac : Tu as fini ?
Jo : Oui, c’était délicieux !
Mac : Je vais payer l’addition et on y va.
Jo : Oui.

Jo le regarde s’éloigner avec un regard brillant et amoureux.

Mac et Jo marchent main dans la main pour rentrer. Mac s’arrête.

Jo : Quoi ?

Mac regarde Jo et l’embrasse fougueusement.

Mac : Je t’aime fort !
Jo : Mac !! Tu es mignon (émue) Je t’aime tellement moi aussi ! Et ce qui est magique c’est qu’on ne perde pas de temps avant de ce le dire.
Mac : Je suis peut être odieux, mais j’avoue que depuis qu’on a quitté mon appartement tout à l’heure, j’ai qu’une idée en tête !
Jo : Inaugurer notre vie de couple ? (avec un sourire malicieux)
Mac : Absolument ! Encore sur la même longueur d’onde on dirait !
Jo : Oh que oui alors allons y ! (Malicieusement)

Lorsqu’ils rentrent, le sac à main et les vestes volent, ils vont directement dans la chambre. Mac regarde Jo et lui défait délicatement son chignon et lui retire délicatement ses vêtements en la couvrant de baiser romantique. Jo le suit en lui déboutonnant sa chemise et ils passent leur première nuit en couple.

A suivre