// Dead Inside // (Ship - Flack/OC, Smac, DL)

Fandom : CSI:NY
Pairing : Flack/OC, Smac et DL.
Disclaimer: Les personnages ainsi que le contexte CSI:NY appartiennent à CBS (même Flack et Adam ne m'appartiennent pas ). Je ne touche pas d'argent pour écrire cette fic.
Le personnage de Jordan Miyuke m'appartient et ne doit pas être utilisé ou repris sans mon accord préalable.
Notes: Ce premier chapitre est une introduction générale, les personnages de CSI:NY apparaitront prochainement.

Introduction.

New York City, Brooklyn.
2h30.

Ses longs cheveux blonds flottaient au vent et s’emmêlaient encore plus entre eux. Elle errait sans but apparent sur les quais, nerveuse et faisant les cents pas. Elle portait un jean gris crasseux qui semblait n’avoir pas été lavé depuis des siècles et un sweat de la même couleur, qui la couvrait à peine en comparaison du froid glacial de la nuit. La jeune femme ramassa un mégot de cigarette qui traînait sur le sol et fouilla ses poches pour trouver son briquet. Elle avait besoin de se détendre quelque peu.

Le vent se leva d’avantage et les nuages gris laissèrent s’écouler les lourdes gouttes de pluie qu’ils contenaient. En une minute à peine, elle se retrouva trempée comme une soupe et ne chercha même pas à s’abriter. Si elle bougeait trop, elle allait manquer son rendez-vous et c’était le type de rendez-vous qu’elle ne pouvait manquer sous aucun prétexte. Sinon, elle savait qu’elle risquait sa peau. S’appuyant contre la balustrade, elle attendit dans le silence pesant en mâchant bruyamment son chewing-gum.

Une voiture arriva du fond de l’allée et se gara à sa hauteur. Elle interpella les deux hommes qui en sortirent. Ils étaient grands et baraqués, probablement les gardes du corps de l’homme qu’elle devait rencontrer. Elle voulait se la jouer caïd mais lorsqu’il sortit de la grosse berline, la jeune femme se ravisa, surprise et impressionnée par sa stature. Il était imposant avec son costume taillé et son écharpe d’un blanc virginal.
Jeune femme (agacée): Vous êtes en retard. Lui fit-elle remarquer et alors que l’un des deux gardes se lançait vers elle pour la frapper au visage, l’homme dans la pénombre leva un bras qui arrêta net le garde du corps.
Homme: Vous avez ce que je vous ai demandé ? demanda-t-il sans relever sa précédente remarque.
Précautionneusement, elle prit un paquet dissimulé dans la poche intérieure de son sweat et le lui tendit.
L’un de deux gardes l’intercepta et se rendit vers l’arrière de la voiture. Dans le coffre se trouvait une balance de haute précision, destinée à peser le contenu du paquet, à savoir de fins diamants.

La jeune femme et l’homme de l’ombre se toisaient du regard, ses petits yeux bleus brillant dans la nuit rencontraient les prunelles froides et noires de son interlocuteur.
Garde (surpris):Patron, venez voir!
Pendant que son comparse gardait un œil sur la jeune femme, son patron arriva à l’arrière de la voiture et poussa un cri de rage qui les effraya tous et déchira la nuit.

Il revint vers la jeune femme en trombes, le visage déformé par un rictus douloureux qui commençait à effrayer pour de bon la demoiselle.
Homme (très énervé):Où est le reste ? lui hurla-t-il.
Jeune femme (surprise et confuse):Je ne sais pas de quoi vous parlez. C’est tout ce que m’a donné Pablo...
La jeune femme, paniquée, espérait que son passeur arriverait à sa rescousse. Mais son espoir fut vain et elle se retrouvait désormais seule face à ses ennuis et à ses futurs bourreaux.
L’homme de l’ombre se pencha vers l’un de ses molosses et lui murmura à l’oreille :
Homme (la voix mauvaise): Débarrassez-vous de la morveuse. Je m’occupe de contacter ce Pablo.
Il quitta la scène, un sourire mauvais sur le visage, laissant la jeune femme écarquiller les yeux lorsqu’elle vit les deux hommes imposants se ruer sur elle.
Il était inutile qu’elle gaspille son énergie à crier car elle savait que personne ne l’entendrait. Elle se laissa donc pousser au sol et subit les coups qui pleuvaient sans broncher, espérant uniquement que la fin serait proche et rapide. Une carte tomba de sa poche et elle entendit la voix d’un des cogneurs.
Garde (paniqué): Arrête José. C’est un flic !

La jeune femme pouvait sentir le goût du sang dans sa bouche, ses lèvres éclatées par les coups. Sa joue lui faisait mal tant elle semblait tuméfiée. Elle ne sentait quasiment plus ses jambes tant les coups l’avaient heurtée. Désorientée, elle entendit des voix étouffées provenir du fin fond de la nuit et se demanda si elle les imaginait ou si elles étaient bien réelles.
Garde:Qu’est-ce qu’on fait ? demanda l’un des gardes à son comparse.
Garde 2:On a qu’à la balancer dans le fleuve. De toute façon, elle parlera pas, elle a bien trop la trouille.

Quand elle se réveilla, tout ce dont elle pouvait se souvenir était d’avoir entendu des voix et être jetée à l’eau. Elle était à présent échouée sur la rive, la lumière du soleil lui aveuglant les yeux. Après quelques minutes, elle s’adapta à nouveau à pouvoir ouvrir ses paupières et regarda autour d’elle. Elle vit un chantier, une route et un panneau où les mots « New York City – Manhattan » étaient inscrits.
Un homme vint à sa rencontre. Brun, les yeux bleus et le visage crasseux, elle en déduit qu’il était l’un des ouvriers du chantier.
Ouvrier (aimable et inquiet):Ca va ? Comment vous vous appelez ?
Cette phrase fut un électrochoc qui la paralysa. Elle essaya du plus fort qu’elle put mais elle n’arrivait pas à se rappeler. Prise de panique, elle s’enfuit en courant de manière désordonnée et se tapit dans un coin où elle espérait être seule. Elle trouva une caisse en carton dans une rue voisine et s’y cacha, espérant ne pas être dérangée par cette population qu’elle ne connaissait pas. Elle était comme un enfant apeuré qui n’avait jamais vu le monde extérieur et se retrouvait jeté dans la fosse aux lions.

Elle se rendit à l’évidence : elle venait de perdre la mémoire.

J'aime bien!!! Très bon début Hâte de connaître la suite!!!!!

Merci Ludivine! La suite est en cours d'écriture Il y aura d'abord quelques chapitres généraux avant que cela ne devienne du ship

J'aime bien , je trouve que le premier chapitre nous mes en haleine de suite!

Merci les filles ^^. J'espère que vous aimerez la suite!

Voilà un bon début...au style travaillé et sobre. J'ai hâte de lire la suite - même si j'ai quelques présages sur ce qui va arriver par la suite (ton disclaimer en disait un peu trop long )Mais peut-être cela fait-il parti d'un plan machiavélique pour nous avoir ?

Trés bon début, pleine de suspense.

Hâte de connaître la suite.

Merci beaucoup les filles! Ah bah je ne pense pas que ce soit machiavélique mais ça pourrait le devenir, je ne sais pas .

Bon début !

Suite , please ?

Suite please...??? Bon allez, je vais pas faire ma sadique Mais le reste est en cours d'écriture .

Précisions sur ce chapitre: Apparition de Mac et Stella. Les deux ne sont pas encore en ship . La fic en général est à placer dans la saison 6 (Après l'épisode 6.01).

Chapitre 1: L'espoir renaît.

New York City, 15e District.
07h45.

Don Flack Jr. poussa un soupir face à cette nouvelle journée qui n’avait pas encore réellement commencé. Il entra dans le commissariat et plaça son manteau sur le dossier de sa chaise. Un paquet se trouvant sur son bureau lui fit lever les sourcils à l’unisson. Il en examina prudemment l’étiquette puis se mit à sourire en voyant les mots suivants :


Depuis quelques temps, suite à la disparition de sa collègue Jessica Angell, Flack n’était plus tout à fait le même. Cette situation de changement intérieur s’était encore empirée lorsque l’une des scientifiques avec lesquelles il travaillait avait disparue à son tour quelques mois plus tôt. Il s’en blâmait aussi cruellement. L’infiltration à laquelle ils devaient participer avait mal tourné et la jeune femme avait d’abord été enlevée. Pendant cinq semaines, toutes les unités n’avaient eu de cesse de la chercher en vain. Puis, les semaines et les mois s’étaient écoulés et ils s’étaient tous rendus à la triste évidence que leur collègue, Jordan Miyuke, avait péri à l’âge de 24 ans.
Don s’en voulait d’avoir impliqué la jeune scientifique dans cette histoire et malgré le fait que Mac Taylor l’en décharge quelque peu, il se sentait toujours incroyablement coupable. Après tout, c’était lui qui avait insisté pour l’envoyer elle et pas une autre car il connaissait les goûts morbides de leur cible. Ce psychopathe aimait les asiatiques hors du commun et le fait d’être blonde aux yeux bleus mais ayant des traits japonais était un atout indéniable pour boucler cette enquête avec succès, du moins le croyaient-ils.

Homme (posant une main sur son épaule) : Don... vous semblez ailleurs, ça va ?
Flack (souriant légèrement) : Ah Mac. Oui ça va, rien de particulier. Que faites-vous ici ?
Mac : Je devais passer pour une déposition et je vous attends pour interroger le suspect.
Flack (confus) : Le suspect ? Ah oui, l’affaire Higgins. Laissez-moi deux minutes, j’arrive Mac.

Le Lieutenant s’éloigna, l’air perplexe et inquiet pour son ami. Il savait bien que Flack se tourmentait au sujet de cette histoire et, bien qu’il n’ait fait aucune erreur dans son travail, il s’inquiétait pour la santé de son ami. Les cernes avaient creusé son visage, il semblait avoir des difficultés à dormir et parfois il était irrémédiablement absent.

Flack mordit dans un gâteau avant de se diriger vers la salle d’interrogatoire. Lorsqu’il entra, il contint le soupir d’agacement qui l’habitait. Il se retrouvait à nouveau face à l’un de ces junkies qui avait tué un innocent pour s’emparer de son portefeuille et se payer sa dope. Même si ce n’était pas le genre d’enquête qu’il affectionnait, le boulot devait être fait.
Flack (prenant un siège) : Alors, raconte-nous un peu... Miguel, c’est ça ?
Le junkie ne répondit pas mais lança un regard assassin à Flack et Mac.
Mac (gardant son calme) : Nous avons la preuve que vous avez tué Monsieur Higgins pour lui voler son portefeuille et vous payer votre drogue.
Miguel : Si vous le savez, pourquoi j’suis là ?
Flack (souriant) : Parce que, mon pote, tu vas nous dire qui te fournit la came. Et plus vite que ça, sinon je te fais coffrer pour violences aggravées et meurtre au premier degré.
Miguel (sur un ton de défi) : Vous n’avez aucun droit de faire ça !
Flack (répondant sur le même ton) : Ben voyons, je vais me gêner. Alors... ces noms ?
Le jeune homme prit quelques secondes pour réfléchir mais devant le regard soutenu des deux policiers, il déglutit péniblement avant d’écrire sur un cahier le nom de son dealer. Flack, agacé et voulant en finir au plus vite, lui arracha le carnet des mains et le laissa retomber sur la table lorsqu’il vit le nom qui y était inscrit.
Mac (inquiet) : Flack ? Que se passe-t-il ?
Flack (les yeux plongés sur la feuille, les mains tremblantes) : Ce n’est pas possible.
Devant le trouble de son ami, Mac se leva et l’emmena à l’extérieur de la pièce, inquiet de savoir ce qui avait provoqué cette réaction chez le jeune Détective. Il lui semblait avoir vu une étincelle allumer les yeux de son collègue lorsqu’il s’était penché sur le carnet.
Mac : Don ? Qu’il y a t il ?
Flack (la voix tremblante, les yeux écarquillés) : C’est impossible, Mac ! Impossible...
Devant son incapacité à lui expliquer ce qui se passait, le Lieutenant lui prit doucement le cahier des mains et y vit un nom qu’ils connaissaient tous deux et qui semblait les hanter : Jordan Miyuke.

Ils prirent quelques secondes afin de se recomposer et lorsqu’il leva les yeux sur le Détective, il vit dans le regard de Flack une lueur d’espoir qu’il pensait éteinte à jamais.
Flack (la voix plus légère) : Elle serait donc vivante, Mac ?
Mac : Comment connaitrait-il son nom autrement ? (Laissant un blanc) Je vais essayer d’en savoir plus de son côté. Vous, contactez l’équipe et demandez-leur de se tenir prêts.
Flack (redevenant inquiet) : Si elle se trouve quelque part dehors, il faudra agir vite.
Mac (s’adressant à Don avant de disparaître dans la pièce) : Je compte bien la retrouver cette fois-ci, Don.

Se dirigeant vers son bureau, Flack composa le numéro de téléphone de Stella qui décrocha après une série interminables de sonneries.
Stella (essoufflée) : Bonasera.
Flack : Je vous dérange, Stella ?
Stella : Non pas du tout, je... je faisais du rangement.
* Du rangement? Plutôt sportif à vous entendre, Stella. * Pensa Flack.
Flack leva les yeux au ciel et soupira, ayant complètement oublié le jour de congé de sa collègue mais la nouvelle ne pouvait attendre et c’était toujours vers elle qu’il se tournait en premier.
Flack : Désolé Stella mais ça ne peut pas attendre. On aurait une piste sérieuse qui nous mènerait à Jordan. Apparemment, elle aurait vendu de la drogue au junkie de l’affaire Higgins.
Stella (pantoise) : Jordan, un dealer ? Vous vous rendez compte de ce que vous dites, Flack !?!
Flack (soupirant) : Je sais Stella mais Mac me demande que vous vous teniez prêts... Elle est peut-être vivante...
Stella pouvait entendre l’espoir naître dans la voix de son collègue et pouvait presque déceler le fin sourire qui s’étirait sur ses lèvres.

Mac sortit quelques minutes plus tard de la salle d’interrogatoire, un sourire satisfait sur les lèvres.
Mac : Elle est à Manhattan, apparemment elle deale dans le Lower East Side.
Flack (s’emportant) : Mac ! Vous vous rendez compte du périmètre à parcourir ? Ca va nous prendre des jours, voire des semaines !
Posant une main sur l’épaule du jeune homme, Mac le gratifia d’un fin sourire qui fit se détendre le Détective.
Mac : Il y a de l’espoir Flack...

TBC.

Ah ah... Je devine que Flack n'est pas resté insensible aux charmes nippons (une japonaise blonde aux yeux bleus ? Ca doit être particulier, en effet ) la suite va donc être sportive ...

J'aime bien le début de cette fic !
Heu... Stella essoufflée ??? Ne me pas que ça un rapport avec adam...

Sinon, flack, je le vois comme ça dans la saison 6 : paumé..

Dernière question ça veut dire quoi OC dans ton titre ? (Ship Flack/oc )

La suite....

C'est Original Character - or Other character c'est à dire un personnage crée par l'auteur !

La Dilettante a écrit:

C'est Original Character - or Other character c'est à dire un personnage crée par l'auteur !

ok, merci !

Trés bonne suite! J'aime baucoup le suspens qui tu a installé dés le départs!

Stella essouflée?

Tout à fait, La Dilettante, Jordan est un OC (donc inventé par mes bons soins). Merci pour ton explication!
Pour l'histoire de la japonaise blonde aux yeux bleus, j'ai voulu reprendre la couleur des yeux de la jeune femme dans "Mémoires d'une geisha" qui est bleu eau. Mais comme vous l'aurez remarqué, la jeune femme de mon montage n'a pas les yeux bleus (j'ai trouvé une parade dans l'histoire ). Quant à Flack, il est paumé, c'est clair... mais l'amour va le remettre sur les rails (sinon ce ne serait pas une fic Ship). Et puis les charmes nippons... (Magnifique le Japon ^^ et tout ce qui s'y rattache... je sonne comme une fan? ).

Danseuse, Emilie... Stella essoufflée, tu verras pourquoi dans le prochain chapitre. Et comme Adam est mon personnage préféré... J'en dis trop ou pas assez? Mais pas de panique, y'aura du Smac

Vous verrez les filles, vous verrez

Jersey_07 a écrit:

Danseuse, Emilie... Stella essoufflée, tu verras pourquoi dans le prochain chapitre. Et comme Adam est mon personnage préféré... J'en dis trop ou pas assez? Mais pas de panique, y'aura du Smac

Vous verrez les filles, vous verrez

et merci pour le Smac !

Jersey_07 a écrit:

Danseuse, Emilie... Stella essoufflée, tu verras pourquoi dans le prochain chapitre. Et comme Adam est mon personnage préféré... J'en dis trop ou pas assez? Mais pas de panique, y'aura du Smac

Vous verrez les filles, vous verrez

Bien que ton post me rassure qu'a moitié... Mais ça change rien on veut

Je demande pardon aux fans de Smac... je sais que je risque de me faire tuer mais bon, je suis une sadique Je posterai probablement la suite ce soir.

Jersey_07 a écrit:

Je demande pardon aux fans de Smac... je sais que je risque de me faire tuer mais bon, je suis une sadique Je posterai probablement la suite ce soir.

Houlà, tu nous rassure pas là Jersey

Jersey_07 a écrit:

Je demande pardon aux fans de Smac... je sais que je risque de me faire tuer mais bon, je suis une sadique Je posterai probablement la suite ce soir.

Je le sens mal ce coup la...

En fait tu est une vrai sadique hein?

Je suis une vraie sadique (et aussi un ).
Bon allez, voila la suite... Prévoyez le nécessaire en cas de défaillance cardiaque . Je ne tiens pas à avoir de morts sur la conscience.


Stella Bonasera s’empourpra. Elle venait de mentir à son collègue mais c’était, pensait-elle, dans son intérêt. Mentir n’était jamais quelque qu’elle détestait mais il y avait d’autres raisons pour lesquelles elle ne pouvait pas être fière. L’une d’elle lui embrassait doucement son épaule dénudée.
Stella (poussant un soupir d’agacement) : Arrête... c’est pas le moment.
Homme (surpris et inquiet) : Que se passe-t-il ? (la voyant se lever) Stella ?
Stella (soupirant, lui tendant ses affaires) : Habille-toi en vitesse, il faut qu’on aille au labo. Mac nous y attends.
Penaud, il prit son jean et l’enfila pendant que Stella se dirigeait vers la salle de bain pour se passer un peu d’eau sur le visage. Elle se regarda dans le miroir avec cette affreuse impression de se mentir, d’être une traîtresse. Elle n’était pas amoureuse de l’homme avec qui elle venait de passer la nuit, c’était Mac qu’elle aimait.
Stella (se murmurant à elle-même) : C’est Mac que j’aime... oui, c’est Mac que j’aime.
Homme (l’entourant de ses bras, posant sa tête sur son épaule) : Ca je le sais déjà, ma douce Stella.
Elle ferma les yeux, poussant un profond soupir et s’abandonna dans les bras de cet homme. Même si elle s’en voulait, elle en avait besoin, ils en avaient besoin. Ils avaient besoin l’un de l’autre et elle désirait ressentir la chaleur de ses bras, ne fus-ce qu’encore quelques minutes avant qu’ils ne se mettent à nouveau d’accord de ne plus jamais recommencer. Cette promesse, ils l’avaient faite déjà trois fois et trois fois ils l’avaient rompue.
Elle se retourna vers lui, plongeant ses yeux émeraude dans l’océan qui lui faisait face et laissa une larme rouler sur sa joue.
Stella (la voix tremblante) : Qu’est-ce qui nous arrive, Adam ?
Adam (essuyant ses larmes) : Je ne sais pas mais c’est plutôt agréable... (hésitant) non ?
Stella ne répondit pas mais se contenta d’acquiescer pendant qu’Adam lui déposait de petits baisers sur le front. Il savait très bien les sentiments que Stella éprouvait pour Mac et il la poussait même à les lui révéler mais quelque chose retenait toujours l’experte. Ce qui n’était au départ qu’une aventure entre eux avait fini par tourner à une sorte de thérapie où ils se retrouvaient quand les choses devenaient trop dures à supporter. Ils savaient que leur relation, s’ils pouvaient l’appeler ainsi, n’avait rien de sérieux et n’avait aucun avenir, mais ils se réconfortaient mutuellement. Et Adam se demandait si l’on pouvait les en blâmer ? Ils avaient déjà vu et vécu tellement d’horreurs dans leur vie.
Adam (plongeant son regard dans celui de Stella) : Tu devrais le lui dire.
Stella (toujours sensible) : J’ai peur...
Adam (perplexe) : Peur de quoi ?
Stella : De le perdre... Et s’il ne m’aimait pas ?
Il était hors de question à Adam de répondre que lui l’aimait. Il savait depuis le début que ses sentiments étaient à sens unique. D’ailleurs, cette question avait posé un problème d’éthique à l’experte, qui s’en voulait de se servir de lui, en quelque sorte. Il avait tôt fait de la rassurer. Après tout, tous deux retiraient quelque chose de positif de leur relation. Faisant bonne figure, Adam essayait toujours de rassurer Stella sur ses sentiments et sur ceux de Mac, persuadé que les deux experts éprouvaient de l’amour l’un pour l’autre. Et Stella y croyait. A chaque fois que le jeune homme lui parlait de Mac et de sa certitude concernant ses sentiments, ses yeux commençaient à pétiller de bonheur.
Adam (rassurant) : Il t’aime, j’en suis certain. (embrassant son front) Après 15 ans d’amitié, il serait peut-être temps que tu passes à la vitesse supérieure, non ?
Ce commentaire fit sourire Stella qui se calla un peu plus contre lui. Adam était décidément un merveilleux ami.
Stella (fronçant les sourcils) : Et toi ?
Adam (souriant tristement) : Moi je ne compte pas, Stella. Je suis disons... une sorte d’apéritif... une distraction.
Stella (s’emportant) : Tu n’as rien d’un jouet !
Adam (attrapant ses épaules pour la calmer) : Je sais. Mais je ne peux pas changer ce que ton cœur a décidé. Tu aimes Mac, tu l’as toujours aimé. Et si tu n’agis pas, il ne bougera pas... (se concentrant sur elle) Je veux juste que tu sois heureuse.
Stella sentait que s’il continuait comme ça, il la ferait pleurer pour de bon. Il était décidément trop bon pour elle. Que pouvait-elle demander de plus ? Elle posa sa tête au creux de son cou.
Stella : S’il m’aime aussi, ça veut aussi dire qu’on devra arrêter de se voir.
Adam (gentiment ironique) : Je ne pense pas que ça ravisse Mac que je fréquente intimement sa petite amie, en effet.
Stella (la voix à nouveau émotive) : Je... j’ai peur de te perdre. Je ne veux pas que ça arrive.
Adam (l’entourant de ses bras) : Ca n’arrivera pas. (la faisant rencontrer son regard) Je serai toujours ton ami. (insistant bien sur ce dernier mot).

Avant de sortir de la pièce, il déposa un baiser sur son front et la laissa s’habiller pendant qu’il récupérait sa chemise qui traînait au sol.
Stella sourit en demi-teinte. Son ami... au moins, elle n’avait pas tout perdu. Avoir un ami à ses côtés était bien souvent plus précieux que bien des choses. Elle pouvait s’estimer heureuse.

De l’autre côté de la ville, Jordan Miyuke était recroquevillée sur elle-même, tentant de garder le peu de chaleur que son corps contenait encore. Dans sa boite en carton qui lui servait d’abri, elle croquait dans une pomme qu’elle avait chapardée sur un étalage, quelques heures plus tôt. Elle n’avait rien mangé d’autre depuis la veille. Ses cheveux blonds étaient crasseux et gras et elle décida d’essayer d’entrer dans les toilettes du centre commercial où elle pourrait les laver. Il lui semblait que ça faisait une éternité qu’elle était là, dans la rue, à essayer de survivre. Elle s’était trouvé quelques compagnons fidèles, d’autres sans-abri qui l’accueillaient parfois autour d’un feu improvisé. Elle avait dû vendre son briquet pour pouvoir s’acheter à manger. Une nuit, alors qu’elle rêvait d’un homme brun aux yeux incroyablement bleus, son nom lui revint. Puis son prénom. Pour le reste, elle n’en savait toujours rien.
Elle avait commencé à dealer de petites quantités de coke quelques semaines plus tôt. Elle donnait la moitié de sa recette à son fournisseur dont elle ne connaissait ni le nom, ni le visage car il se couvrait toujours d’un foulard. Elle utilisait l’autre moitié pour survivre.

Elle se coucha sur le côté et à travers les trous de son carton, aperçut les étoiles qui parsemaient le ciel. Elle pria pour que cet homme dont elle avait rêvé existe et qu’il vienne un jour la sortir de la vie misérable dans laquelle elle était plongée.

TBC.

Ho non!! Stella/Adam!! Non! Bon quand même aprés le dialogue qu'ils viennent d'avoir c'est finit hein? Dit moi ? hein?

Jordan commence à se souenir de Flack, ça avance cette histoire!



PS: Je ne t'en veut pas aprés tout si les perso' ne souffrent pas pendant au moins 3 ou 4 chapitre c'est pas drôle!

Je ne pouvais pas passer à côté du contexte réel de la série, à savoir l'aventure Adam/Stella. Personnellement, je le vois uniquement comme un moment de réconfort entre les deux personnages. Après, je pense que Stella éprouve des sentiments amoureux pour Mac et de la tendresse pour Adam, rien de plus.
Du côté d'Adam, ça crève les yeux depuis le début qu'il en pince pour Stella mais je pense qu'il la respecte trop pour l'obliger à changer ses sentiments. Il va donc garder ses sentiments pour lui et la laisser aller là où son coeur repose
DONC oui c'est fini (comme Capri )

Ahah t'as deviné qu'il s'agissait de Flack ^^. Oui oui petit à petit elle se souvient.

Et puis bien sur, faut toujours un peu de souffrance, sinon où est le plaisir?

La suite? Vraiment?