Au delà des apparences II (enquête/ship)

Chapitre 7 : Under arrest

Cécile était plongée dans une étude statistique complexe mais elle n’arrivait pas à se concentrer. Elle ne décolérait pas depuis hier. Sa confrontation avec Sheldon l’avait ébranlée. Elle avait peur aussi. Elle n’avait pas pensé que ses liens avec Slavitch seraient découverts aussi vite. Elle s’était ramollie et n’avait pas assez couvert ses arrières. Terry l’avait mis en danger et maintenant elle risquait sa carrière, sa réputation et bien plus encore.
Elle ne remarqua pas tout de suite les hommes qui s’étaient arrêtés à l'entrée son bureau. Elle leva la tête elle eu un coup au ventre quand elle vit le lieutenant Taylor accompagné de son supérieur Andrew Patel, du détective Flack et d’un autre homme qu’elle ne connaissait pas.
« Cécile, commença Patel. Ces messieurs ont des choses à vous dire. Veuillez les suivre immédiatement.
- J’arrive dans un instant, le temps de sauvegarder …
- Ne touchez plus à rien !» s’écria son chef.
Rhymes suspendit son geste et lança un regard noir aux hommes postés devant elle.
« Bon dieu Andrew ! Que se passe t’il ?
- Vous êtes suspectée de divulgation d’informations confidentielles dans le cadre d’affaires criminelles, lui répondit Flack
- C’est une plaisanterie ? demanda la jeune femme en conservant son calme.
- Cécile, reprit Taylor. Des connexions entre vous et Terry Slavitch ont été établies et vous n’êtes pas sans savoir que nous suspectons Slavitch d’avoir un contact ici.
- Je ne vois pas en quoi cela me concerne lui répondit elle en le regardant droit dans les yeux.
- Nous devons procéder à une enquête. Vous allez donc nous suivre pour un interrogatoire tandis que nous allons vérifier votre ordinateur et téléphone professionnel.
- Andrew … Cécile s’était retournée vers son supérieur.
- Faites ce qu’il vous dit et laissez votre Blackberry sur votre bureau. »

La jeune femme se leva donc et sortit de son bureau encadrée par Flack et Taylor alors qu’un technicien démontait déjà son unité centrale. Le chef de la police scientifique ouvrait la marche et elle le suivait, mécaniquement, regardant droit devant elle pour ne pas capter les regards curieux des ses subalternes. Les portes de l’ascenseur s’étaient à peine refermées sur eux qu’elle entendait déjà le bruissement de la rumeur s’envoler à travers tout le service.

Flack la confia à un policier qui la fit assoir dans une salle d’interrogatoire. La pièce était sombre et totalement vide à part un grand miroir en face d’elle qui donnait bien sûr dans une petite pièce discrète. « L’ambiance parfaite pour faire craquer les faibles » se dit elle. Ils voulaient la faire avouer et ils allaient la laisser là un bon bout de temps. Effectivement, après ce qui lui paru être des heures, la porte dans son dos s’ouvrit.
Deux hommes étaient entrés. Le premier vint s’installer devant elle. Elle reconnu John Malley de l’IAB. Il posa un dictaphone et diverses notes sur la table ainsi qu’une bouteille d’eau et un gobelet en plastique. Il fit ensuite signe à l’autre resté près de la porte de le rejoindre.
Quand elle réalisa que Sheldon accompagnait le responsable de la police interne, elle eut envie de vomir.

« Je ne parlerais pas tant que le docteur Hawkes sera présent.
- Cécile, je suis ici à la demande de l’IAB donc je reste là »
La jeune femme continuait de fixer Malley.
« Faites le sortir, s’il vous plaît
- Ecoutez, Mlle Rhymes, le Dr Hawkes est chargé de m’épauler pendant l’interrogatoire. Il a suivi l’enquête depuis le début.
- Laisse moi t’aider … supplia presque le CSI en se penchant vers elle.
- DEGAGES !!! » hurlât Rhymes.
De rage, elle avait balayé tout ce qui se trouvait sur la table.
Hawkes et Malley se levèrent d’un bond. Soudain la porte de la salle d’interrogatoire s’ouvrit et Mac entra dans la pièce suivit par 2 policiers.
« Sheldon venez avec moi. Malley, je vous envoie le lieutenant Bonasera, vous reprendrez l’interrogatoire dans deux heures. » Puis il se tourna vers les policiers « Messieurs, accompagnez Miss Rhymes dans une cellule le temps qu’elle se calme. » En disant cela il regarda la jeune femme. Elle était de nouveau impassible, la respiration posée et les yeux fixés sur le miroir sans tain en face d’elle. Elle se leva sans résistance quand l’un des agents la prit par le bras et très droite les accompagna vers les cellules. Tout le temps elle ignora Hawkes. Ce dernier allait la suivre quand Mac lui posa la main sur l’épaule.
« Allez, venez. »

Les deux hommes se dirigèrent vers le bureau de Taylor. Une fois son collaborateur assis il ferma la porte puis se posta près de lui. Sheldon semblait totalement abattu.
« Sheldon, commença t’il doucement. Je vous retire de l’enquête. »
L’ancien légiste ne bougeait pas.
« Demain vous travaillerez avec Adam et Sid. Je vais les mettre au courant et vous, vous allez rentrer chez vous. » Sheldon tressaillit puis se leva. Il laissa son chef l’accompagner jusqu’à la sortie.
En chemin ils croisèrent Stella et Lindsay. Les jeunes femmes avaient l’air grave et regardèrent passer l’ancien légiste sans un mot. Apparemment la scène de la salle d’interrogatoire avait déjà fait le tour du labo.

Chapitre 8 : Guilty

Cécile resta isolée pendant 2 heures dans une cellule du sous-sol. Elle avait fermé les yeux pour éviter de croiser le regard des policiers curieux. Elle repensa à tous les moments difficiles qu’elle avait déjà vécus : le divorce de ses parents, la guerre de Bosnie quand elle avait 10 ans, la manière humiliante dont Terry Slavitch l’avait plaqué la veille du bal de promotion à Harvard, rompant ainsi leurs fiançailles.
Irrationnellement, elle trouvait que ce qu’avait fait Sheldon était pire. Ce n’est pas tant le fait qu’il ait parlé à Taylor, mais c’est qu’il l’ait fait sans lui laisser le temps de s’expliquer.
Elle se mordit les lèvres. Elle n’avait même pas essayé de s’expliquer, trop meurtrie par ses soupçons. Elle avait préféré le chasser. Encore une fois son caractère rigide avait joué contre elle et le résultat était qu’elle se retrouvait dans une fâcheuse posture et qu’elle avait perdu l’homme qu’elle aimait.
Elle ouvrit soudain les yeux. Elle avait autre chose à faire que de se lamenter sur ce qui était fait. Elle mit alors de côté ses idées noires et fit fonctionner son cerveau à toute allure, essayant de se remémorer ce qu’il y avait de compromettant dans son ordinateur. Rien de marquant ne lui vint à l’esprit. Elle tenta alors de se détendre.
Quand elle entra de nouveau dans la salle d’interrogatoire John Malley était déjà là. Il était accompagné de Danny qui la regardait d’un air dur. Elle pensait retrouver Bonasera et elle s’était préparée en conséquence mais elle ne laissa rien paraître de son trouble. Le peu qu’elle avait côtoyé Messer elle l’avait trouvé drôle et sympathique. Elle se rappela cependant que le CSI avait connu les gangs et qu’il savait se montrer hargneux quand on touchait à sa « famille ». Elle retint un soupir. Elle était prête pour le bras de fer.

***

Danny sortit prendre l’air. Cette femme était plus dure que la plupart des malfrats. Il en était presque admiratif.
En revenant de la salle de pause il croisa Stella. Cette dernière tenait à la main le compte-rendu des informaticiens sur le contenu de l’ordinateur et du téléphone de Rhymes ainsi que le check up du PC de Hawkes.
« On la tient, lança t’elle à son collègue
- Ils ont trouvé quoi ?
- Un virus style Trojan dernière génération dans l’ordinateur de Sheldon. Il a été implanté le 15 novembre.
- La date est importante ? demanda Messer
- Sheldon affirme qu’il avait trouvé un paquet déposé par Rhymes sur son bureau ce jour-là.
- On a donc une preuve de sa présence au labo.
- Et oui ! » Stella jubilait, ils allaient confondre la taupe.
Elle entra dans la salle d’interrogatoire où la jeune femme et l’agent de l’IAB se regardaient en chien de faïence. Elle lança les comptes-rendus sur la table et se pencha vers Cécile.
« Fini de jouer Rhymes. Nous avons décortiqué votre ordinateur, vos e-mails, vos dossiers protégés et nous avons trouvé la trace d’un échange de données entre votre poste et l’ordinateur de Sheldon Hawkes. Ces données étaient stockées sur un serveur externe, protégées par un code aléatoire. Chaque compte-rendu du labo était dans un dossier spécial, accompagné de toute la documentation récente permettant d’infirmer les conclusions des experts.
- Qu’avez-vous à répondre à cela ? » lui demanda Malley.
Cécile avait parcouru rapidement le rapport des informaticiens. Elle reposa les feuillets sur la table et regarda Bonasera, le visage blême.
« Rien pour le moment.
- Reconnaissez-vous avoir partagé des informations confidentielles avec maître Slavitch ?
- Non. affirma t’elle
- En attendant que nous interrogions Terry Slavitch, vous êtes relevées de vos fonctions sur le champ et consignée en cellule. » déclara le sergent l’IAB.

Rhymes accusa le coup et resta silencieuse le temps qu’un policier lui passe les menottes et lui lise ses droits.

***

Deux semaines plus tard un riche client de Slavitch perdait son procès pour violences conjugales.
Lindsay qui était allée témoigner au tribunal se sentit soulagée. Ils avaient enrayé les fuites.
Comme tous elle restait frustrée car, pour le moment, on n’avait toujours pas pu prouver que l’avocat serbe utilisait les informations détournées par Rhymes. Mais le fait que la jeune femme avait été mise hors circuit leur laissait le temps de souffler.

Elle revint vite au labo car une nouvelle audience contre Slavitch était prévue dans 4 jours. Une histoire de vols à main armée cette fois-ci. En se rendant à son bureau elle croisa Molly Paiger qui en sortait justement. Elle n’avait pas revu son amie depuis les débuts du « Rhymesgate ».
« Hey ! Comment ça va Molly ? la salua t’elle
- Ca fait quinze jours que je cours partout. Depuis qu’Iron Maiden a été limogée c’est la folie ! Mais tu tombes bien, je te cherchais.
- Qu’est ce que je peux faire pour toi ?
- Je venais t’apporter la doc que tu avais demandé sur les Pink Panthers. Bien choisi pour un gang de voleurs de bijoux. Ils font dans la référence cinématographique les bandits maintenant ? »
Lindsay sourit « Le nom est bien la seule chose qui est sympa chez eux. Bon je file étudier cela. A bientôt. »

Elle posa ses affaires et se mit directement au travail. Elle n’avait pas suivi l’affaire depuis le début et avait repris la suite de Sheldon. Depuis l’arrestation de Cécile, Mac faisait son possible pour éviter à l’ancien légiste de travailler sur une affaire impliquant Slavitch, du moins pour un temps.
Elle glissa un œil à son collègue. Il avait l’air fatigué et même s’il faisait de son mieux pour se montrer aussi agréable qu’avant, le Doc avait pris une sacrée claque avec cette histoire.
Elle secoua la tête et se pencha sur les dossiers que lui avait apportés son amie.

Chapitre 9 : the Game never ends

Mac raccrocha son téléphone violemment. Monroe venait de l’appeler en sortant du tribunal : Slavitch avait récidivé et les deux membres des Pink Panthers étaient proches du non-lieu. Cela signifiait deux choses : La taupe était toujours là et Cécile Rhymes attendait en prison d’être jugée pour des fautes qu’elle n’avait pas commises, ou en tout cas pas seule.
Il appela d’abord Andrew Patel. Le patron du CIS tomba des nues. Il promit à Taylor d’organiser la vérification immédiate du système intranet de son service.
Mac attendit le retour de Lindsay pour avoir son compte-rendu de l’audience puis il alla ensuite chercher Stella et Danny. Il voulait qu’ils l’accompagnent au cabinet de Slavitch.

Quand les trois scientifiques arrivèrent à destination, ils eurent la surprise de tomber sur Flack, accompagné de deux policiers.
« Don ! Que faites-vous ici ! s’exclama Taylor
- la secrétaire de Slavitch a appelé. Selon elle, Rhymes a débarqué il y a 15 minutes complètement hystérique.
- Rhymes ??!! Mais elle est encore en prison ! » Stella n’en revenait pas.
Ils n’eurent pas le temps de tergiverser plus longtemps. Un coup de feu claqua à l’étage, suivit du hurlement de la vieille secrétaire.
Ils atteignirent le 1er en un éclair et ils trouvèrent la femme blottie dans un coin de la pièce. Terry Slavitch était prostré, à genou dans son bureau. A ses pieds gisait le corps d’une femme blonde.
Alors que ses collègues maîtrisaient l’avocat, Stella s’approcha avec appréhension du corps et le retourna doucement. Quelle ne fut sa surprise quand elle reconnut Molly Paiger, l’amie de Lindsay.
Mac qui venait de la rejoindre se pencha sur la jeune femme pour prendre son pouls. Il était faible mais présent.
Tout se déroula alors très vite : Don emmena Slavitch au poste et Danny les suivit avec la secrétaire.
Mac et Stella accompagnèrent l’ambulance qui conduisait Paiger vers l’hôpital le plus proche. Ils patientèrent dans les couloirs jusqu’à ce que le médecin urgentiste les autorise à interroger la documentaliste.

Paiger détourna la tête quand elle les vit entrer.
« Molly, comment allez-vous ? Commença Mac doucement
La jeune femme les regarda, des larmes dans les yeux
- Il m’a tiré dessus. » Les larmes se mirent à rouler sur ses joues pâles.
« Il sera puni pour cela, répondit Stella. Mais il doit être aussi puni pour ce qu’il a fait aux familles qui ont subi les actes de ses clients. Pour cela vous n’avez qu’à répondre à deux questions : pourquoi et comment. »
Paiger resta silencieuse un bon moment. Puis elle prit une profonde inspiration et commença son récit.
L’histoire était en fait banale. Une fille qui travaille dur mais qui voit la promotion tant espérée lui passer sous le nez au profit d’une inconnue. Des rapports tendus avec la nouvelle chef. La rencontre avec le bel avocat serbe qui semble lui aussi avoir une dent contre Rhymes. Le plan apparemment infaillible, les succès de Slavitch, le limogeage de Rhymes. Puis les problèmes qui arrivent avec les nouveaux clients plus exigeants et surtout plus dangereux. La volonté de se retirer du jeu avant de se faire repéré, le refus de Slavitch, le coup de feu …
- J’aurais pu mourir si vous n’étiez pas intervenue.» conclut Paiger.
Stella et Mac posèrent encore quelques questions puis laissèrent la jeune femme se reposer. Elle allait avoir besoin de force pour faire face à la fois à la police interne et à la justice.

Les deux collègues prirent congés et rejoignirent Don et Danny au poste. Ces derniers avaient terminés d’interroger Slavitch et sa secrétaire. La femme avait confirmé que Paiger se faisait passer pour Cécile Rhymes auprès d’elle. Quand on lui avait montré une photo de cette dernière elle avait affirmé ne l’avoir jamais rencontré.

Quant à Slavitch, complètement sonné par son acte, il avait tout déballé sans résistance.
Il connaissait Rhymes depuis l’enfance et, grâce à son père, lui et sa famille avait pu émigrer aux Etats-Unis dans les années 90. Rudolph Rhymes l’avait pris sous son aile et l’avait poussé à faire des études de droits. Il avait fréquenté Cécile à Harvard et ils avaient failli se marier avant qu’il ne la laisse tomber pour suivre une avocate de Chicago. Cet incident n’avait pas entamé la confiance que le vieux Rhymes avait envers son protégé car il lui confia la gestion de ses affaires courantes. Ce n’est qu’en octobre dernier que les choses s’étaient envenimées. Cécile l’avait appelé pour lui annoncer que son père était malade et qu’elle reprenait en main le patrimoine familial. Elle voulait lui notifier qu’à l’avenir, elle se passerait de ses services. Fou de rage, Slavitch avait réussi à décrocher un rendez-vous avec elle pendant lequel il la menaça de révéler certaines affaires peu claires auxquelles son père était mêlé. La jeune femme fit machine arrière afin de protéger sa famille. Terry cependant avait voulu renforcer sa main mise sur son ancienne amie. L’occasion se présenta avec Molly Paiger. Il séduisit la documentaliste qui l’aida à mettre en place un système de fraude à l’information ingénieux destiné à le servir dans ses affaires et à faire tomber Rhymes au cas où les choses se gâteraient. La suite rejoignait les aveux de Paiger.

Slavitch fut reconduit en cellule et Stella et Danny rentrèrent au labo.
Les 2 CSI retrouvèrent leurs collègues et se chargèrent de les mettre au courant de la situation.
A la fin de leur récit Lindsay s’approcha de Sheldon, avec un air terriblement désolé. L’ancien légiste la prit alors dans ses bras. Il n’avait rien à lui pardonner car elle n’avait rien fait. Elle s’était trompée sur Paiger, tout comme il s’était trompé sur Rhymes. Maintenant que Slavitch était sous les verrous et sa complice à l’hôpital tout allait rentrer dans l’ordre.

***

Mac, accompagné de Don, arriva à la prison en milieu d’après-midi. Ils expliquèrent la situation au directeur qui les fit patienter dans une pièce à côté de son bureau.
Ils firent appeler Rhymes et cette dernière apparue au bout de quelques minutes. La jeune femme portait l’uniforme des détenus et présentait une vilaine marque de coup sur la pommette droite et un bandage à la main.
« Bon sang Rhymes, qui vous a fait ça !? » s’écria Don en lançant un regard noir aux surveillantes.
Après un moment elle répondit en montrant sa main « Une personne à qui il manque maintenant 2 dents. »
Un silence gêné retomba entre eux.
Elle regardait Taylor droit dans les yeux.
« Nous nous sommes trompés Cécile, commença t’il doucement. Nous nous sommes tous trompés et je voulais vous annoncer personnellement votre remise en liberté.
- Vous savez alors que je voulais juste protéger ma famille. Je m’y suis mal prise et cela m’a couté beaucoup »
Le regard de la jeune femme divagua alors par la fenêtre. Elle chuchota presque « Je peux sortir quand ? »
Flack répondit. « Le temps de rassembler vos affaires et de remplir la paperasse, vous serez dehors à la fin de la journée.
- Bien
- Voulez-vous que je prévienne Sheldon de votre libération ? proposa Mac.
- Non. »
Les surveillantes allaient la ramener à l’intérieur de la prison, quand elle se retourna vers les deux hommes et dit « C’est mieux pour lui que je ne le revoie pas. »
Ils acquiescèrent et elle sortit.

And the winner is
POUPI

poupi27 a écrit:

mais maintenant je me méfie de la copine de Lindsay , je trouve également sa présence suspecte dans le bureau de Lindsay mais apparement Sheldon était dans le bureau puisqu'après Lindsay obseve son ami qui est défait et fatigué.

encore Lino !!!!