Etat d'alerte [enquète/ship Smac/DL] ATTENTION SPOILER SAISON 6

Bonjour tout le monde

Déjà je vais commencer par une chose:
Ma fic se situe dans la saison 6, après l'épisode 6x15.

Donc si vous ne voulez pas lire de spoiler : NE LISEZ PAS!!!

Voilà, vous êtes prévenu.

Alors j'ai jamais encore fait d'écriture à partir de spoiler alors je sais pas très bien ce que ça va donner.
En ce qui concerne la fic, c'est du ship et du friendship sur fond d'enquête. (comme d'hab quoi )


Allez on est parti! Un petit prologue pour commencer et si vous accrochez....une suite rapidement

Bonne lecture

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Le claquement du verre contre le carrelage de la cuisine passa presque inaperçu entre les cris et les pleurs qui résonnait dans l’appartement 25 B de Mayfield Avenue.
Sophie frissonna en croisant le regard de son mari. Jamais elle ne l’avait vu dans un tel état de rage. Il ne contenait pas sa colère et son haleine empestant le whisky bon marché lui importait moins que le regard glacial qu’il posait sur elle.

« Qui c’est ? » hurla-t-il encore
« Il n’y a personne Brad, tu te fais des idées ! »

Il s’approcha, la dévisageant d’un air mauvais qui la dégouta.

« Alors pourquoi on ne fait plus l’amour ? »

Ses mains attrapèrent son menton fin tandis qu’il enlevait de son pouce le rouge à lèvres qu’elle portait depuis le matin.

« Tu me prend vraiment pour un con, mais maintenant ça suffit !»

Ce faisant il défit sa ceinture, s’apprêtant à s’en servir comme d’un fouet sur son dos.
Depuis qu’il s’était mit à boire après la perte de son emploi, les choses avaient changé, il était violent, jaloux et paranoïaque. Leurs ébats ressemblaient plus à une punition qu’à un acte d’amour et la jeune femme avait décidé d’y mettre un terme 3 mois plus tôt.
Mais dans l’esprit embrumé par l’alcool de son époux, il avait pris ça comme un aveu. Il se sentait minable, et sale, et il ne supportait pas l’image de beauté qu’elle lui renvoyait. A cet instant, il voulait effacer cette vision, la rendre misérable, comme il le faisait depuis quelques semaines par ses insultes et son harcèlement.
C’est sans doute cette lueur de folie qui donna le courage et l’adrénaline nécessaire à Sophie qui enfonça son pied dans le bas ventre de celui qu’elle avait un jour aimé et le regarda s’écrouler à terre tandis qu’elle courait vers la chambre de son fils.

« Allez mon cœur, prend ton doudou, on y va »

Le petit garçon d’à peine quatre ans descendit du lit et donna la main à sa mère sans un mot. Il tourna la tête une dernière fois vers le salon pour voir son père vomir ses tripes sur la moquette avant de quitter définitivement l’appartement.





A cette heure de la soirée, les rues étaient encore pleine de passants mais l’effervescence d’avant et après travail passée, il ne restait que l’agréable sensation de se promener dans une ville pleine de vie.
Mac regarda une femme passer devant lui à vive allure, trainant derrière elle un petit garçon métissé qui tenait son doudou en forme de lapin.
Il s’arrêta brusquement, freinant par la même occasion sa compagne qu’il tenait par la main.

« Qu’est ce qu’il y a ? » demanda la femme brune
« C’est l’anniversaire de Lucy demain, j’ai envie de lui offrir une peluche. »

Aubrey étouffa un gloussement en voyant Mac la tirer vers la première boutique de jouet qu’il avait aperçut après un rapide tour d’horizon.

« Juste pour savoir. Combien de doudous en forme d’ours a-t-elle déjà reçu de ta part. »

Un sourire radieux éclaira le visage du scientifique.

« Un seul ! Mais elle a également un éléphant, un panda, une poupée. »
« Je présume que tu viens de réaliser…. »
« ….qu’il lui manque un lapin, tu as tout compris. » dit il en riant.

Ils entrèrent dans la boutique, et Mac mis à peine deux minutes à choisir le plus gros et le plus coloré des lapins de la boutique.
Aubrey avait rencontré sa filleule deux jours plus tôt quand Lindsay, la collègue de Mac l’avait amené à l’hôpital pour une bronchiolite sévère. Il fallait avouer que la petite était craquante. Elle observa l’homme avec qui elle partageait son lit depuis 4 semaines, 5 jours et 10 heures et se demanda comment elle allait faire pour ne pas tomber éperdument amoureuse d’un homme qui assume parfaitement de se balader dans tout Manhattan avec un lapin jaune de 50 cm dans les bras.

« Alors ? » lui demanda-t-il tandis qu’ils ressortaient de la boutique.
« Difficile de ne pas craquer »

Mac comprit rapidement au regard sans équivoque d’Aubrey que le lapin n’était pas du tout en cause et lui sourit. La gêne des premiers jours avaient disparue grâce au tempérament joyeux et simple du jeune docteur. A présent il avait l’impression de pouvoir pleinement profiter et sans rougir de chaque moment avec elle.

« Tu serais libre vendredi soir ? »
« Des projets ? »
« La soirée de la police pour réunir des fonds pour différentes œuvres de charité. »

Aubrey se mordit la lèvre inférieure, son cœur battant au tout rompre tandis qu’une joie immense s’emparait d’elle.
Pour seule réponse elle attrapa avec fougue son visage entre ses mains et l’embrassa.
Enfin elle allait connaitre les membres de son équipe dont il parlait tant. Lindsay semblait déjà fort sympathique et elle s’impatientait de rencontrer le reste.

Elle ignorait encore en montant dans le taxi avec Mac qu’elle n’aurait pas à attendre trois jours pour que cela arrive.

Alors comment dire.

Je suis plus que de voir que malgré le fait des spoilers vous soyez là!

Je m'excuse vraiment, j'aurais surement dû mettre qu'il y avait du ship Mac/autre dans le titre. J'imagine votre surprise danseuse et totorsg, mais je suis enchantée que vous restiez quand même pour la suite

J'ai pour habitude de tenir mes promesses mais vu que je suis partie sur une enquête, de toute façon, je suis presque certaine que je vais encore écrire un pavé

Donc accrochez vous et merci pour tout vos coms parce que je connais rien de plus motivant

Trève de bla-bla, voici la suite

Le lendemain matin, lorsqu’elle se réveilla, Sophie caressa tendrement la tête de son fils qui dormait encore dans le canapé-lit qu’ils avaient partagé pour la nuit.
Elle en avait par ailleurs passé une bonne partie à se demander si elle avait bien fait d’abandonner Brad dans cet état. Pourtant en pensant au mal qu’il pouvait leur faire, elle ne pouvait imaginer d’autre solution. Elle se devait de protéger son fils, quitte à le priver de son père.

Précautionneusement elle se leva et se dirigea vers la cuisine où l’attendait Emilie, un bol de café fumant devant elle.

« Hey, pas trop mal dormi ? » demanda cette dernière en lui servant la même chose.
« Ca va, merci de nous avoir…. »
« Oulà, je t’arrêtes tout de suite. Je ne veux entendre aucun remerciement. Tu es ici chez toi et vous restez aussi longtemps que vous le désirez toi et le bout de chou. »

Sophie lui sourit avec reconnaissance avant de boire une gorgée du liquide noir. Emilie était française, comme elle. Lorsqu’elle avait décidé de s’installer à New York pour rejoindre Brad et qu’elle était enceinte, elle avait parcouru les forums et l’avait trouvé. Avoir une amie aussi fiable et sincère était une bouffée d’oxygène dans sa tourmente actuelle.

« Je dois aller travailler ce matin mais je serais rentrée pour 13h, je ramène des pizzas, Kylian aime ça ? »
« Oui, mais seulement la Margarita. »
« Pas de problème. Allez ! Je file. Surtout tu fais comme chez toi. Il y a des serviettes dans la salle de bain, tu fouilles dans mes placards pour les vêtements et le frigo n’est pas trop vide alors tu pioches. »

Sur ce, elle déposa un baiser sonore sur la joue de son amie et ferma la porte avec un dernier clin d’œil.

Emilie vit son invitée lui faire un signe de la main par la fenêtre sans savoir que c’était la dernière fois qu’elle la voyait bouger.
Dans quelques heures, lorsque la jeune infirmière rentrerait, elle devrait affronter la plus horrible des scènes. Une image qui à force de la hanter, la pousserait à rentrer en France pour continuer ses cauchemars dans le pays qui les avait réunies.

A 14h le même jour, l’équipe de laboratoire scientifique de New York, et plus précisément Mac
Taylor, recevait un coup de fil de Don Flack, lui indiquant l’adresse du meurtre de Sophie.

« Meurtre sur la 42eme et une alerte Amber vient d’être lancée. » déclara Mac en entrant dans la pièce où se trouvait rassemblée toute son équipe.
« Stella, Danny et Lindsay vous venez avec moi. Sheldon, étant donné la fracture du poignet de Sid j’ai besoin de vous à la morgue lorsqu’on fera rapatrier le corps. En attendant vous restez avec Adam pour analyser les photos du petit garçon et celle du portrait du père qui semble être le principal suspect. Trouvez-le-moi ! »
A peine 15 minutes plus tard, les deux véhicules empruntés par les experts se garaient devant l’immeuble d’Emilie. Mac tourna la tête pour voir ses deux collègues féminines entrer dans la cage d’escaliers. Il prit leur suite et retrouva Flack qui parlait avec une jeune femme rousse d’environ 28 ans. Il tourna à droite, entrant alors dans ce qui était le salon. La mare de sang qui recouvrait le sol était impressionnante et au milieu gisait le corps sans vie de Sophie.

« Sophie Fabre, 27 ans, race blanche, d’origine française. Elle vit avec un certain Brad Telling et son fils de 4 ans Kylian. » Enonça Flack une fois son interrogatoire terminé
« Mais nous ne sommes pas chez elle ici, il n’y a aucun jouet ni lit d’enfant » dit simplement Danny en revenant du couloir qui menait à la chambre.
« Non exact, c’est l’appartement d’Emilie, la jeune femme près de la cuisine, une amie de la victime. Apparemment Sophie et son fiancé on eu une grosse dispute et la victime est venue se réfugier ici. »
« Combien de temps s’est absenté la propriétaire des lieux ? » demanda Mac
« De 7h30 ce matin à 13h15 lorsqu’elle est rentrée pour le repas. C’est la qu’elle à découvert le corps. »
« Et l’enfant ? » demanda Lindsay, une lueur d’inquiétude maternelle dans les yeux
« Aucune trace dans l’appartement, une alerte Amber à été lancé avec une photo trouvée dans le portefeuille de la victime. »

Les trois experts hochèrent la tête, le couple Messer commençant les relevés tandis que Mac contournait le canapé pour rejoindre Stella qui prenait des photos.
Il remarqua les épaules de son équipière se contracter entre deux clichés signe d’une grande tension.

« Qu’est ce que vous avez trouvé ? » lui demanda il en arrivant derrière elle.
« Il était là… l’enfant.»

Son doigt fin pointait l’angle de la pièce qui était à leur opposé. Le corps et la flaque de sang les séparait du point invisible qu’elle lui montrait.
Reprenant une forte inspiration, Stella tenta d’expliquer avec professionnalisme ce qu’elle avait découvert.

« La porte n’étant pas fracturée, nous pouvons en conclure que Sophie connaissait son agresseur. Cependant lorsqu’elle a compris ses intensions, elle a mis Kylian dans cet angle près du canapé avant de rabattre le meuble devant lui pour le protéger. Il est clair que Sophie s’est défendu étant donné l’état de la pièce mais lorsque son assassin à eu le dessus, ce n’est plus que de l’acharnement. Il faudra attendre l’expertise d’Hawkes mais j’ai déjà décompté plus d’une dizaine de coup de couteau. »
« Typique du meurtre passionnel. »
« En voulant le protéger, sa mère à infligé à Kylian la vision de sa mort, c’est terrible, il n’a que 4 ans. »
« Pourquoi pensez-vous qu’il était là bas ? » questionna Mac en voyant les yeux de sa collègue briller un peu trop d’émotions retenues.

Stella se baissa, laissant Mac faire de même pour lui montrer la trainée de sang qu’avait laissée un des pieds du canapé sur le parquet.
« Le sang de la victime à imbibé le coussinet protégeant le sol des rayures et je ne vois pas d’autre raison de repousser ce canapé contre le mur une fois le meurtre accompli, si ce n’est de récupérer l’enfant qui se trouve de l’autre côté. »
« Vous pensez à quelque chose de précis ? » Un haussement de sourcil accompagnant sa question.

La femme sourit intérieurement en pensant qu’elle devait avoir une tête spéciale quand elle avait une idée pour qu’il sache aussi facilement lire en elle.

« Je dirais que l’acharnement sur Sophie n’est dû qu’à la colère de son agresseur de ne pas pouvoir disposer de Kylian. »
« Je donnerais ma vie pour protéger ma fille. » expliqua Lindsay comme une évidence.
« Malheureusement, là où elle est, elle ne peut pas le protéger non plus. » ajouta simplement Mac

Et sans un mot de plus, il fit signe aux deux hommes qui attendaient d’emporter le corps vers la morgue.