Voilà la suite
Attention début de la soirée, au programme.....; vous verrez bien lol
JE sais que vous attendez ce chapitre depuis un moment donc j'espère qu'il sera à la hauteur.
Bonne lecture et une grande pensée à Emilie qui travaille aujourd'hui. « Merci ! » cria Stella en claquant violemment la portière de la voiture qui disparut quasiment aussitôt. Le trajet depuis la clinique s’était relativement bien passé. Jusqu'à ce qu’il ouvre la bouche à vrai dire. A partir de là, une nouvelle dispute avait éclatée et Stella aurait bien été incapable d’en dire le point de départ. Mac semblait tellement en colère. Pourtant c’était à elle que revenait ce privilège, c’était elle qui été tombée de haut concernant leur amitié. Elle poussa la porte d’entrée et grogna d’énervement, cherchant un moyen de se calmer les nerfs. Un fin sourire vint éclairer son visage lorsqu’elle trouva son exutoire et composa le numéro d’Adam sur son portable.
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Aubrey sortit de la douche et se sécha les cheveux avec sa serviette de bain. Elle regarda pensive la longue robe vert olive qui l’attendait sur le lit. Elle avait appelé Mac aujourd’hui, sans succès, avant de finalement l’entendre pendant deux minutes alors qu’il conduisait. Il était énervé, elle pouvait le sentir malgré son intention de lui cacher.
Instinct de femme ou non, elle aurait presque pu mettre sa main à couper qu’il s’agissait encore de sa collègue avec qui il s’était disputé la veille.
La buée du miroir s’évaporait petit à petit et Aubrey pu voir son visage apparaitre, flouté mais joli. Elle tenta un sourire mais il n’atteint pas l’effet es conté. Peut être se faisait-elle des idées mais lors de la soirée chez les Messer, le prénom de Stella, la coéquipière de Mac était revenu souvent. Ce n’était pas tant ça qui l’avait gêné mais plutôt que, contrairement aux autres membres de son équipe, son amant ne lui avait quasiment pas parlé d’elle.
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Danny enfilait le pyjama vert pomme à sa fille sous le regard amusé de Lindsay.
« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda-t-il en remarquant sa présence.
« Rien, si ce n’est que tu as pris le seul qui est encore trop grand pour elle. »
Le jeune homme regarda sa fille et retroussa les manches qui recouvraient entièrement ses mains.
« Il est trop beau ! Je ne pouvais pas attendre de la voir dedans. » Dit-il fièrement en montrant le résultat à sa femme.
Lindsay regarda sa fille, dans sa grenouillère verte retroussée au manche et où ses pieds s’agitaient à 5 cm de l’endroit où ils auraient du se trouver normalement. En grosses lettres jaunes s’affichaient un « j’aime mon papa » sur son petit ventre et la scientifique ne pu s’empêcher de rire.
Lucy émit un gloussement identique, heureuse d’être le centre d’attention de ses parents.
« Tu as raison, ça aurait été dommage de se priver de ça »
Elle posa sa bouche contre la sienne, sentant un bien être l’envahir instantanément. Elle sentit la main de son mari caresser tendrement sa joue lorsque la sonnette de l’entrée les tira de leur moment de complicité en famille.
« Surement la baby-sitter » dit Lindsay en s’écartant pour aller ouvrir.
Danny regarda sa femme s’éloigner dans sa robe noire mi-longue et se fit la réflexion qu’elle était magnifique et qu’il ne devait surtout pas oublier de lui dire.
« Ce soir, maman et papa vont danser. » Dit-il en réajustant sa chemise.
Lucy qui était dans son parc, émit un gazouillis approbateur, du moins pour ce qu’il comprenait du langage bébé de sa fille.
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Don regarda sa montre pour la troisième fois en cinq minutes. L’inconvénient lorsque vous veniez non-accompagné c’est qu’il n’y avait personne pour vous mettre en retard et que par conséquent vous finissiez par être premier, seul et sobre à la soirée de charité à laquelle vos amis devaient vous rejoindre.
Lorsque la porte s’ouvrit sur Danny et Lindsay, il soupira d’aise et s’avança vers eux, une coupe de champagne dans chaque main.
« Ravi de nous voir ? » rit Lindsay en voyant la mine soulagé de leur ami.
« Vous n’imaginez pas » dit-il en lui offrant une flûte.
« Mac est assez ponctuel, j’aurais juré qu’il arriverait avant nous. » dit Danny en buvant une gorgée de bulle.
« Il a une bonne raison d’arriver en retard il faut dire. »
Les deux hommes se lancèrent un regard entendu sous l’œil exaspéré de la jeune femme.
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Mac aida Aubrey à descendre de la voiture et lui sourit tendrement en prenant sa main dans la sienne.
« Tu es splendide. »
La femme brune rougit, gênée par ce compliment sincère et répétitif, puisque c’était la troisième fois qu’il lui faisait la remarque.
« Tu n’es pas mal non plus » dit-elle en l’embrassant doucement.
« Prête ? »
Elle attrapa le bras qu’il lui tendait et se redressa.
« Absolument »
La salle était déjà bondée, emplie d’éclats de rire, de voix et du tintement des verres. Le couple finit par repérer la haute silhouette de Flack et il ne fut pas difficile de localiser Lindsay et Danny après ça.
Lorsqu’ils arrivèrent à leur hauteur, chacun s’embrassa, heureux de passer une soirée ensemble, en dehors du contexte du travail.
« Lindsay, vous êtes ravissante. » dit Aubrey en saluant la jeune femme.
« Merci, vous aussi. »
Elles se mirent à discuter, laissant les hommes entre eux jusqu’au moment où ils virent Don faire un signe au couple qui venait d’entrer.
Stella posa sa main sur l’épaule d’Adam afin de lui montrer à quel endroit été leurs amis et collègues. Elle se sentait incroyablement détendue et sereine, pourtant lorsqu’elle croisa le regard froid de Mac, une pointe de tristesse l’envahi. En temps normal, il lui aurait sourit.
« Haut les cœurs, jeune fille. » murmura Adam à son oreille en remarquant son trouble.
En temps normal, le sourire qu’elle donna au jeune scientifique aurait été pour lui et Mac sentit son cœur se glacer lentement.
Le temps que le couple rejoigne le reste du groupe, la tristesse avait de nouveau fait place à cette colère sournoise qui les habitait depuis la veille.
« Bonsoir. » dit Adam tout sourire.
Un petit temps de silence passa tandis que Stella et Mac se regardaient fixement.
« Adam, Stella, je vous présente Aubrey. » dit Mac finalement.
« Enchantée » dit Stella en serrant la main que lui tendait la jolie brune.
« Moi de même, votre robe est absolument renversante. » dit le médecin avec sincérité.
Mac n’eut pas besoin de regarder à nouveau les vêtements de sa coéquipière pour savoir ce qu’elle portait. Il avait déjà remarqué lors de son arrivée la robe longue bleu nuit qui se fendait jusqu’au milieu de sa cuise. Les fines bretelles qui la retenaient se nouaient autour de sa nuque qu’elle avait dégagée en relevant ses cheveux. Chaque paillette de la robe reflétait la lumière des spots, rendant sa tenue presque irréelle.
De son côté Aubrey ne put retenir le soupçon de jalousie en voyant la beauté de la femme qui se tenait en face d’elle.
« Merci ! Le vert vous va très bien. »
Elle eut l’impression d’en faire trop mais son interlocutrice n’en laissa rien paraitre.
« Vous vous êtes fait désirer vous deux. » dit Don en entrant dans le quatuor.
« SA faute » dénonça Adam sous le regard outrée de sa cavalière.
« Si tu n’avais pas envie, tu n’étais pas obligé tu sais. » râla-t-elle pour la forme
« Comme si c’était facile de te dire non quand tu es dans cet état là. » se défendit-il, amusé.
Si les bras de Mac n’étaient pas soudés à ses épaules ils en seraient surement tombés sous l’émotion. Ils n’étaient tout de même pas en train de parler de….
« J’aimerais si possible éviter de connaitre en détail la vie privée des gens qui travaillent pour moi. »
Six paires d’yeux se tournèrent vers Mac : cinq stupéfaites d’entendre sa voix être si autoritaire d’un seul coup et une qui se teinta d’un noir aussi profond que les siennes.
« Les gens qui travaillent pour vous ou bien moi particulièrement ? » dit Stella en accrochant son regard.
« Vous faites partie des gens qui travaillent pour moi non, pourquoi ce serait différent pour vous, nous ne sommes pas amis après tout? » dit-il, sa voix montant dans les décibels.
« Oh, non ! Me dites pas que ça va recommencer. » Dit Lindsay en voyant la scène du matin ce répéter.
Semblant se souvenir où ils étaient, ils rompirent la connexion visuel pour voir les visages inquiets du groupe.
« Tu sais quoi Linds, tu as tout à fait raison, il faut mettre un terme à tout ça pour qu’on passe une bonne soirée. »
Stella regarda autour d’elle et aperçut la baie vitrée qui les séparaient de la terrasse extérieure.
« Je vous l’emprunte. » dit-elle à l’adresse d’Aubrey en entrainant Mac par la manche de sa veste.
Elle n’attendit pas la réponse pour disparaitre de leur champ de vision, laissant le docteur pensif
« Ils sont un peu fâchés » dit Lindsay pour expliquer le comportement étrange de ses supérieurs et amis.
« Si il n’y avait que ça … » murmura Aubrey pour elle même.
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A l’extérieur, Mac s’arracha à l’emprise de celle qu’il concéderait encore un jour plus tôt comme son amie.
« Je ne suis pas venu pour passer la soirée dehors. » dit-il avec énervement.
« Moi non plus, alors faisons la courte. Qu’est-ce que c’est que cette histoire encore? »
« Je n’ai pas envie de connaitre la vie intime de mon bras droit, c’est compréhensible je crois. »
« Ce n’est tout de même pas parce que parler de vous est insurmontable que je dois faire de même de mon côté si ? » dit Stella agacée.
« Je voulais vous le dire pour Aubrey » se justifia une nouvelle fois Mac
« Qu’est-ce qui vous dérange, le fait de m’avoir caché votre liaison avec Aubrey ou bien le fait que vous pensiez que j’en ai une avec Adam. »
« Ce n’est pas le cas peut-être ? »
« Si c’est le cas, de quel droit me demander vous de ne rien dire alors que vous présentez Aubrey à Danny et Lindsay. »
« C’est différent… »
« En quoi Mac ! » cria Stella.
« Je ne sais pas » cria Mac en retour.
« Vous savez quoi ! Je laisse tomber, en attendant que vous trouviez une réponse à mes questions, je suggère de nous éviter, ça causera moins de dégât pour l’ambiance générale du labo. »
Mac vit Stella rejoindre la salle et s’enfiler une flûte d’une traite avant de se mêler à la foule. La situation ne semblait pas pouvoir être pire et pourtant, elle le fut lorsque la baie vitrée s’ouvrit une nouvelle fois pour laisser passer Aubrey.
« Ce n’est pas franchement le Mac que je connais ce soir. » dit-elle en s’approchant
« Désolé. » dit-il penaud.
« Pourquoi ne m’as-tu jamais parlé d’elle ? »
« Pour la même raison que je ne lui ait rien dit pour nous je suppose. »
« Et c’est quoi la raison ? »
« Je ne sais pas, dit Mac avec désespoir, mon travail est de résoudre les énigmes et je ne suis même pas capable de trouver des raisons valables à mes actes »
Malgré l’étau qui lui serrait le cœur, la jeune femme se décida à prendre une décision.
« Mac. Je t’aime beaucoup, mais soyons honnête, tu as pu te passer de moi pendant cinq ans, alors que tu ne tiens pas une journée sans elle. Il serait peut-être temps que tu en tires les bonnes conclusions. »
Elle embrassa doucement ses lèvres et s’éloigna avant de sentir une main la retenir.
«Ou tu vas ? »
«A l’hôpital. Le travail a toujours été le meilleur remède que je connaisse pour les peines de cœur. »
Cette fois il la laissa partir avec un mélange bizarre d’abandon et de soulagement à la fois.