D'ombre et de lumière... [ship + enquête]

Emilie a écrit:

HHo mais non au contraire ! XD Bienvenue ‘ttan chère apprentie de la théorie foireuse !

Perso’ voila mes théories :
- La vieille dame va livrer Anthony aux méchants et en échange les méchants lui rendent ses petits enfants préalablement kidnappés.
- Les méchants vont tuer la vieille dame et kidnapper Anthony. Du coup hop Mac débarque en Grèce pour retrouver son et au passage récupérer sa femme (Pas la peine de préciser la raiting de ce chapitre )
- La vieille dame et le bonhomme à la fin sont une seule et même personne (Quoi vous n’avez vu Madame Doubtfire ?)

Merci Millie

C'est à cause d'avoir vu Madame Doubtfire que j'ai pensé que la vieille dame est un homme
Du moins j'aime beaucoup tes théories foireuse Millie la première me parait bien.

On paris ? perso. je parie que La veille dame est une femme maboule qui travaille pour les qui s'en prennent à Stella, et décide de kidnapper Anthony.

Selenia a écrit:

PS : moi aussi j'aime bien quand tu fais de jolis coms comme ça ma Totorsg !

ah ben tant mieux alors mdr Je vais essayer d'en refaire un sympa pour cette suite
c'est partie :
Ah j'adore cette suite !!

Ben dis donc quand Mac il est réveiller, il est réveiller mdr
Il est toujours aussi borné lol
Tu m'étonnes que Mac commençais à ce poser des questions ... il pouvait pas rester bien tranquillement sans avoir de vrai nouvelle de Stella alors qu'il venait de se réveiller ... Il avait besoin de la voir, d'entendre sa voix... ça se comprend en même temps.

Bon au moins maintenant il sait tout et il va peut être pouvoir aidé ...
D'ailleurs j'adore que dès qu'il sait tout ce qu'il c'est vraiment passé, il saute de son lit pour trouver ceux qui en veulent à stella ... et puis plus vite cette affaire est bouclé, plus vite il pourra la retrouvé ... C'est assez motivant quand même

et c'est là que je dit ... j'ai hâte de voire les retrouvailles d'ailleurs ...

Mais Jess et Stella ils savent toujours pas pour Mac ...
Rhooo ça va pas ça ! Stella a besoin de cette bonne nouvelle ... enfin en même temps peut être qu'elle voudrait revenir et donc ... ce serait problématique mais bon ... quand même.

Et puis maintenant, c'est qui se Mec ... ?! Hum je sais pas mais avec tout ça, ça sent les ennuis un plein nez ... il y a forcément un truc qui va lui tomber dessus...!

Déjà Jess qui vient la voir avec Anthony, ils ont déjà pris un sacré risque et donc à mon avis ils sont déjà un peu dans le caca mais on le sait pas encore ... lol
et puis maintenant l'autre qui l'appelle Stella alors que personne n'est censé connaître sa vrai identité ...
hum Il va bientôt y avoir de l'eau dans le gaz à mon avis

enfin bon, moi j'dis ça, j'dis rien ... lol Si ça se trouve il y aura rien du tout mdr

Bon je vais pi être m'arrêter là ... la vache j'ai jamais fait un aussi long com je crois mdr

Bref tout ça pour dire que j'ai adoré cette suite
Merci Ma Selenia

Hâte de lire la prochaine

Emilie a écrit:

Oui un épi' magnifique... Si seulement ils avaient pu continuer sur cette lancée

Pour ça faudrait simplement que Melina reprenne la plume ! (moi j'ai comme l'impression qu'elle est smac à 100 % )

Emilie a écrit:

Selenia a écrit:

Tu veux me faire culpabiliser, c'est ça ???

Oui

Ca j'avais compris...

Emilie a écrit:

Mac pense quand même à t’habiller, les blouses d’hôpital ne couvrent pas grand chose (Qui a un appareil photo ? )

C'est bizarre mais j'étais certaine que j'aurais une remarque de ce genre ! Pourquoi ça ne m'étonne même pas que ça vienne de toi...

Totorsg a écrit:

la vache j'ai jamais fait un aussi long com je crois mdr

Pour mon plus graaaaaaaaaaaaaand plaisir !!!
Merci, mille mercis ma Totorsg !!!
(PS : tu sais que je ne t'en voudrai pas si tu fais plus court la prochaine fois ! Je suis déjà tellement contente de lire vos coms géniaux, chapitre après chapitre... )

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Chapitre 11






Cela faisait à présent près d’une demi-heure que Stella avait quitté Jess pour aller discuter avec l’homme à l’abri des oreilles indiscrètes. La jeune détective les avait surveillés du coin de l’œil pendant tout ce temps mais elle ne pouvait rester éternellement attablée à cette terrasse, à siroter son café, froid depuis longtemps… Elle avait un peu peur de laisser Stella seule avec cet homme qui n’était encore qu’un inconnu pour elle, mais elle finit par se décider lorsqu’un jeune d’à peine vingt ans vint, sans gêne, s’incruster à sa table et la draguer ouvertement. Et puis quoi encore ? Pour qui se prenait-il ? Jessica coupa court à toute discussion avec ce gamin et se dirigea vers le haut du village après un dernier coup d’œil à son amie qui semblait visiblement ne courir aucun danger…

Jess était déjà rentrée chez Maria depuis longtemps lorsque la porte s’ouvrit à nouveau, sur une Stella ravie.

« Eh bien… Bonjour la discrétion ! Vous avez discuté plus de deux heures ! J’espère au moins que ça en valait la peine ! »

Stella s’arrêta en entendant Jessica parler ainsi. Le ton était amer et empli de reproches… Voyant le malaise de son amie, la jeune détective s’en voulut aussitôt d’avoir élevé la voix. Elle déposa Antony dans les bras de Maria et s’approcha de Stella, les yeux baissés.

« Excuse-moi Stell’… Je n’aurais jamais dû dire ça… Mais… J’ai tellement peur pour toi, pour vous… Je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit !... »

La scientifique esquissa un sourire et enlaça son amie pour lui faire comprendre que c’était déjà oublié. Lorsqu’elles se séparèrent, Stella se laissa tomber sur le canapé avec un regard pour son fils qui dormait calmement, la tête posée sur les genoux de la brave Maria.

« J’ai le droit de savoir qui c’était ? »

Stella secoua la tête en souriant à la demande de Jess. On aurait dit une petite fille qui avait fait une bêtise et qui ne savait plus trop comment aborder la discussion, de peur de se faire gronder à nouveau !

« Mmm… Oui, tu as le droit ! »

Les deux jeunes femmes rirent de bon cœur puis Stella se lança…

« C’est Massimo Kosta, le père de Nikos. »

Jess ouvrit des yeux étonnés puis se mit à réfléchir. Mais bien sûr… En y repensant, elle avait déjà vu la photo de Kosta au labo, lorsqu’ils avaient fait des recherches sur la mort du garçon ! Pourquoi n’avait-elle pas fait le rapprochement plus tôt ? D’autant plus qu’il n’y avait rien de surprenant à ce que Stella lui ait sauté dans les bras lorsqu’elle l’avait vu. Après tout, la scientifique leur avait expliqué que les Kosta et tous ceux de l’Olympiakos étaient devenus un peu comme sa seconde famille après le CSI…



***


POV Sheldon Hawkes


Don m’avait appelé, une quinzaine de minutes auparavant, pour me dire que le boss avait décidé de reprendre les choses en main. J’avais retenu un juron en apprenant que Mac allait quitter l’hôpital, cinq jours à peine après s’être réveillé d’un coma de plusieurs mois, mais j’avais compris à la voix de Don qu’il était inutile d’insister. Ce que Mac Taylor voulait, il n’y avait à peu près personne pour l’empêcher de l’obtenir…

Je ne pus me retenir de secouer désespérément la tête en voyant l’Avalanche arriver. Don s’arrêta à ma hauteur et je montai à l’arrière en soupirant…

« Mac… Vous n’êtes pas raisonnable ! »

J’eus pour toute réponse un haussement d’épaules et je compris, au regard amer que Mac me lança, qu’il valait mieux ne pas trop insister. Il demanda à Don de démarrer et un profond silence s’installa dans l’habitacle tandis que nous traversions New York, en direction de l’Olympiakos.

Nous arrivâmes bientôt à destination et Mac descendit nerveusement de voiture, sans même attendre que Don se soit garé. Je n’avais pas besoin de chercher bien loin pour me douter de la raison pour laquelle Mac était aussi tendu… Je savais que Danny avait dû passer le voir, avec Eleni, et il paraissait évident qu’il lui avait tout raconté… Don se stationna en vitesse puis nous courûmes rattraper Mac qui arrivait déjà aux portes du restaurant.

« Que cherchez-vous au juste ? »

« Je dois parler à Massimo. La mort de Nikos est forcément liée au reste et je veux savoir pourquoi ! »

Je fronçai les sourcils.

« Vous les connaissiez ? »

Mac s’arrêta, prit une profonde inspiration. Il ferma les yeux un instant, appuya sur la sonnette lorsqu’il les rouvrit. Après une dernière hésitation, il murmura…

« C’est Stella qui m’avait amené à l’Olympiakos la première fois… Nous y sommes souvent revenus par la suite, y compris avec les enfants. »

Je me contentai d’acquiescer. Il était visiblement peiné de repenser à ces souvenirs au moment même où Stella courait le plus grand des dangers, et je pouvais parfaitement le comprendre… Je m’en voulais subitement de lui avoir remis tout cela en mémoire mais la voix de Don me tira de mes pensées.

« Tous les volets sont fermés. On dirait qu’il n’y a pas âme qui vive… »

Nous refîmes un tour de la maison et arrivâmes à la même conclusion. Il semblait effectivement qu’il n’y eût pas grand monde… Nous nous regardâmes tous trois et, sur un signe de Mac, Don enfonça la porte. Une fois à l’intérieur, nous nous séparâmes, à la recherche d’une éventuelle présence, mais…

« Personne ! »

Mac et Don me rejoignirent, bredouilles également. La maison, comme le restaurant attenant, était déserte ! Je vis Mac froncer les sourcils et il nous demanda d’inspecter les lieux. L’absence de Massimo Kosta et de toute sa famille était tout de même inquiétante. Après avoir fait le tour de la cuisine et du salon, Don et moi gagnâmes l’étage, laissant Mac s’occuper du restaurant. Tandis que je passais en revue les chambres de Nikos et de sa sœur, Agathe, j’entendis Don m’appeler depuis l’autre pièce.

« Hey Sheld’! Viens voir ! Il y a comme un vide dans les affaires de Kosta. On dirait qu’il a plié bagages ! »

Je laissai une moue peu convaincue s’installer sur mon visage.

« Le restaurant a été ouvert durant tout l’été. Il n’a même pas pris de congé après la mort de son fils. Il s’est peut-être tout simplement accordé quelques jours de repos… »

« Ou bien nous tenons notre homme ! »

Je sursautai, surpris, et me retournai pour voir Mac entrer dans la chambre à son tour, l’air visiblement sûr de lui. Je fronçai les sourcils mais ce fut Don qui réagit le premier.

« He là Mac ! Vous y allez un peu fort, non ? Kosta a perdu son môme ! Et il est passé au commissariat chaque semaine depuis ce jour-là, pour savoir si nous avions retrouvé le meurtrier ! »

Mais Mac ne se laissa pas démonter.

« J’ai déjà vu bon nombre de criminels se comporter ainsi pour brouiller les pistes ! Et quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ? »

« Il y a… dix jours je crois. »

« Donc il n’est pas venu cette semaine ! »

Je ne pus m’empêcher de rétorquer.

« Mais Stella a toute confiance en lui ! »

Mac grimaça et poussa un soupir lourd de colère…

« Alors, si vous êtes si sûrs de vous, expliquez-moi ce que c’est que ça ! »

Je me saisis des deux photos qu’il nous tendit et Don s’approcha de moi pour regarder. Mais je sentis que Mac avait raison lorsque je regardai les images… La première photo représentait une sorte de médaillon en or, posé parmi des trésors antiques d’une valeur sans doute considérable, de véritables pièces de musée. Sur le deuxième cliché, l’on voyait une jeune femme aux cheveux incroyablement bouclés poser à côté d’autres trésors du même genre devant les ruines d’une villa grecque.

Le médaillon portait le symbole que nous avions retrouvé dessiné sur le torse de Nikos… Quant à la jeune femme, elle ressemblait trait pour trait à Stella…

Cette suite me laisse sans voix....

J'espère de tout coeur que Mac se trompe et que Massimo est innocent...Je n'ose même pas imaginer l'état dans lequel sera Stella si c'est vraiment lui qui lui veut du mal....

En plus, il est en Grèce et Stell' a confiance en lui, donc Jess ne pensera pas à la protéger contre lui....Ce qui veut dire qu'en cas où l'hypothèse de Mac est juste, notre Stella pourrait avoir de gros ennuies
J'aime bien la complicité entre Jess et Stella

Cette suite est magnifique Merci Bellissima

ce serait quand même bizarre qu'il ait participé à l'assassinat de son fils...
Mac s'emballe peut-être là, il n'a pas retrouvé totue sa tête ! Je pense qu'il n'y a qu'une solution pour lui : aller protéger sa femme en Grèce...

Merci pour cette suite !

j'espère que Massimo est innocent, mais étant donné ton côté sadique, je doute...

Allez Mac va rejoindre sa belle en Grèce ensuite un nouveau chap. 17 et après on retourne à l'enquête

Mais si Massimo est le coupable, qui est tout de même la seconde famille de Stella, elle va se sentir trahit

Merci pour cette suite toujours génial et aussi bien écrite :bi

Vivement la suite

Et hop encore une théorie de juste, c’était bien Massimo le bonhomme. Je vais finir par croire que tu écris ta fic’ en fonction de mes coms… Ou alors on a vraiment un esprit très semblable et je ne sais pas laquelle de nous deux doit être la plus inquiète…

M’enfin bref… Jess’ s’énerve un ‘tit peu pour savoir qui est le gars et elle a raison. Stella ne fait pas bien gaffe à sa sécurité on dirait... :/ Mais bon en même temps, c’est comme sa famille ça doit lui faire du bien de le voir. J'aime beaucoup la complicité entre les deux.

Bon par contre c’est vrai que Massimo est un rien louche. Mais d’un autre côté il vient de perdre son fils, normal qu’il souhaite s’éloigner un p’tit peu de New York.

Ho mais on se calme Mac hein… Le fait que Massimo garde une photo de ce qu’il semble être la mère de Stella ne veut rien dire. C’est vrai quoi, pour un peu (Attention GRANDE théorie foireuse !) donc pour un peu Massimo connaît bien la mère de Stella puisqu’il est en fait son père (le père de Stella hein).
Donc c’est le pôpa de Stella (Mac arrêter son beau-père ça fait très mauvais genre) et c’est en fait lui qui est visé, voila pourquoi les méchants ont attaqués Stella. CQFD !

J’attends la suite ! Que Stella sache enfin que son Mac est réveillé et déjà prêt à l’action ! (Hou le sous entendu même pas volontaire en plus -____-)

Selenia a écrit:

Pour ça faudrait simplement que Melina reprenne la plume ! (moi j'ai comme l'impression qu'elle est smac à 100 % )

Tiens toi aussi tu pense que Mélina est franchement Smac? Mais pourquoi donc?

Selenia a écrit:

C'est bizarre mais j'étais certaine que j'aurais une remarque de ce genre ! Pourquoi ça ne m'étonne même pas que ça vienne de toi...

Franchement qui pourrait faire ce genre de remarque à part moi? Bon ya Danseuse c’est vrai…

Emilie a écrit:

Et hop encore une théorie de juste, c’était bien Massimo le bonhomme. Je vais finir par croire que tu écris ta fic’ en fonction de mes coms… Ou alors on a vraiment un esprit très semblable et je ne sais pas laquelle de nous deux doit être la plus inquiète…

Eh oui, encore une théorie qui tombe juste ! Non sérieusement ma Milie, je me marre bien en lisant tes coms ! A chaque fois je me dis : "mais c'est pas vrai, comment elle fait ???"
Quand on voit que les théories les plus foireuses sont parfois justifiées, c'est franchement flippant !

MAIS JE JURE :

1) que Milie n'a aucune info en avant-première sur ma fic !

2) que les idées sont là depuis le premier chapitre de cette fic que j'ai tapé (à quelques légères variantes près seulement...) donc que je n'écris pas en fonction des coms ! (même si je reconnais que le chapitre 17 bestial d'"Affaires internes" n'aurait sans doute pas existé si vous ne me l'aviez pas tant réclamé ^^)

En clair... Milie et moi sommes aussi tordues l'une que l'autre ^^ (tope-là ! )

ah wai ... quand même ... ça serait tout de même chaud si c'est Massimo le coupable.
il aurait tuer son propre fils ...?!
Il saute peut être vite en conclusion le Macounet mais bon en même temps faut bien prendre en compte toute les hypothèses.

Mais en même temps ce serait bien qu'il s'envole pour la Grèce ....

enfin bref... avec tout ça Stella est toujours pas au courant que Mac c'est réveiller... Rhooo ça va pas ça, va peut être falloir pensé à la prévenir non ?!

Oh et j'aime beaucoup la théorie foireuse de Milie comme quoi Massimo serait le père de Stella ... mdr

Merci pour cette suite ma Selenia
C'est toujours aussi génial ^^

Hâte de lire la suite

PS: Comme tu as dit que tu m'en voudrais pas, j'ai fait plus court lol ... j'crois que j'ai déjà épuisé mon quota de long com

Ca on le saura que tu veux que Mac aille rejoindre Stella en Grèce ma Danseuse !

Pour vous remercier de tous vos super coms, une suite, un peu plus courte mais qui devrait susciter quelques réactions je pense...

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Chapitre 12





POV Stella Bonasera


Il était à peine quatre heures de l’après-midi. Bien que l’on ait été à la fin septembre, la chaleur était étouffante et nous ne demandions rien de plus que de sortir un peu, respirer l’air frais qui soufflait depuis la mer. Alors lorsque Maria nous avait proposé d’aller faire un tour un peu plus haut dans les montagnes, c’est avec le plus grand enthousiasme que nous avions accepté ! Le voisin nous avait prêté sa voiture et nous nous étions enfoncés à l’intérieur des terres avant de poursuivre à pieds.

Nous nous promenions dans les contreforts de l’Olympe et je me sentais bien… Apaisée, confiante en l’avenir… Je regardais mon fils qui courait aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient à quelques mètres devant nous… Il riait et je sentais mon cœur exploser de joie… Je m’arrêtais, laissais le vent s’engouffrer dans mes cheveux, son souffle se poser sur ma peau comme une douce caresse… Je fermais les yeux et revoyais Mac me serrer contre lui, Eleni rire avec son frère… Et je souriais. J’avais retrouvé l’espoir que tout s’arrange et redevienne comme avant. J’avais le sentiment que la vie me sourirait à nouveau !

La petite voix d’Antony me tira de mes rêveries et je souris en le voyant en extase devant un petit groupe de chèvres qui paissaient tranquillement un peu plus loin, au sommet d’un petit cumulus pierreux recouvert d’orchidées sauvages. Je ne pus m’empêcher de rire doucement lorsqu’il tourna la tête vers moi, l’air de dire qu’il aurait bien ramené un chevreau avec nous… Je le pris dans mes bras et lui déposai un baiser.

« Ah non mon chéri… Ca ne va pas être possible… Et puis, tu sais, New York n’est pas une ville faite pour les petits cabris !... »

Il eut une moue déçue et je le câlinai tendrement pour le réconforter. Jess, quant à elle, était plus en admiration devant les orchidées que devant les chèvres…

« Stell’, regarde… Elles sont magnifiques ! Ca ne te dirait pas qu’on en ramène quelques-unes ? »

Je regardai les fleurs à mon tour. C’est vrai qu’elles étaient superbes ! Nous étions là, autant en profiter ! Je fis mine de réfléchir un instant avant de me tourner vers Maria et de lui déposer Antony dans les bras…

« Tu peux le garder quelques minutes ? »

Elle secoua la tête en souriant avant d’acquiescer. Je me retournai vers Jess, un air de défi au visage.

« La première arrivée en haut du talus ? »

Elle éclata de rire et nous nous lançâmes comme un seul homme à travers les hêtres et les oliviers, à l’ascension du monticule rocheux… Nous courions comme des gamines de six ou sept ans… et j’adorais ça ! Loin de mes soucis, loin de tout, je voulais goûter aux bonheurs simples que m’offrait la vie ! J’arrivai la première tout en haut, essoufflée mais un immense sourire aux lèvres ! J’aidai Jess à escalader les derniers rochers et nous nous assîmes côte à côte au milieu des fleurs. J’aperçus Maria qui nous regardait en riant, tenant dans ses bras un Antony surexcité… Je restai là quelques instants, à contempler le paysage cependant que Jess commençait à cueillir quelques fleurs. De là où nous étions, l’on pouvait apercevoir jusqu’à la mer, par-delà les collines, à l’horizon…

Après une bonne dizaine de minutes, nous redescendîmes, en y allant plus doucement qu’à l’aller pour éviter de nous casser la figure ! La pente devenant un peu trop raide sur l’avant du talus, nous le contournâmes et fîmes un détour à travers la forêt. Après tout, nous n’étions pas à deux minutes près ! Nous marchions bras dessus, bras dessous, sans nous soucier de quoi que ce soit…

Nous avions tort…



***


POV Jessica Angell


Nous n’avions rien vu venir. Un homme surgit tout d’un coup devant nous en pointant son arme sur Stella. Je me saisis aussitôt de la mienne et n’hésitai pas une seule seconde à lui tirer dans le bras. Il tira tout de même mais Stell’ réussit à esquiver le coup. Elle se rua sur lui et le mit au sol, en profitant pour récupérer son arme, mais à peine s’était-elle relevée que nous comprîmes toutes deux que nos chances étaient minces de nous en sortir… Trois autres hommes arrivaient sur nous ! Nous nous enfonçâmes dans la forêt en courant du plus vite que nous le pouvions, mais c’était inutile… Les autres se rapprochaient, inexorablement… Je sentis une balle frôler ma tempe. Je savais que nous n’avions aucune chance dans la fuite alors, après un regard pour Stella pour nous mettre d’accord, nous nous retournâmes et fîmes face ! Je vidai mon chargeur sur nos agresseurs et Stell’ en fit de même, mais ils répliquaient… La densité du sous-bois empêchaient les tirs d’atteindre leurs buts… Nous étions perdues !

Je ne compris pas tout de suite ce qu’il se passait. Je sentis soudain une vive douleur à l’épaule et je m’écroulai au sol. J’entendis Stella crier mais je ne parvins pas à trouver la force de lui répondre… La balle m’avait transpercée, à quelques centimètres au-dessus de la poitrine, et je sentais la vie s’échapper peu à peu de mon corps… Ma vue se brouillait, je n’entendais plus que de vagues sons diffus… Stella qui criait mon nom… Je priai qu’elle s’en sorte ! Il le fallait ! Je m’en voulais de ne pas avoir su la protéger, mais je tentais de me rassurer… Nos agresseurs n’avaient pas hésité à tirer sur moi, tandis qu’ils s’étaient retenus de faire feu sur Stella… par peur de la tuer sans doute ! Leurs tirs auraient été trop imprécis, trop aléatoires… Ils la voulaient vivante ! C’était déjà ça… J’aurais voulu tenir le coup, pour elle, mais je ne pouvais pas… Mes paupières se faisaient de plus en plus lourdes et je ne parvenais plus à les soutenir…

J’entendis Stella crier une dernière fois, puis je fus happée par le vide de l’inconscience…



***


Lorsqu’elle avait entendu les coups de feu, Maria s’était précipitée dans la direction qu’avaient prise Stella et Jessica tout en ayant soin de ne pas se faire remarquer. Elle devait protéger Antony, à tout prix ! Mais les tirs avaient bientôt cessé et les agresseurs avaient déjà disparu lorsqu’elle découvrit le corps inanimé de la jeune détective... Sans perdre une seconde, la vieille femme s’agenouilla auprès d’elle et l’examina. Son cœur battait encore faiblement mais une large tache de sang s’étalait en travers de sa poitrine. Maria s’empara aussitôt du téléphone portable de Jessica et appela un ami médecin, le conjurant de venir les rejoindre au plus vite. Elle attrapa ensuite deux mouchoirs en tissu qu’elle appliqua de part et d’autre de la plaie. La jeune femme perdait beaucoup de sang et il fallait ralentir au plus possible l’hémorragie ! Mais la brave Maria sentait l’angoisse l’étreindre. Incapable de rester plus longtemps sans rien faire, elle reprit Antony dans ses bras et se mit à la recherche de Stella… En vain. La scientifique était introuvable et l’impressionnante quantité de sang qui venait joncher le sol à l’endroit où avait eu lieu l’agression ne laissait rien présager de bon !

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, Maria voyait avec soulagement son ami arriver enfin ! Il se pencha immédiatement sur Jess et lui apporta les premiers soins, nettoyant et pansant sommairement sa blessure. La balle était ressortie et il ne pourrait de toute façon pas faire grand-chose de plus… Pendant ce temps, Maria lui expliquait toute l’histoire avec Stella… Elle ne savait plus quoi faire… Elle refusait que Jess et Antony quittent sa maison, car c’était là qu’ils seraient encore le plus en sécurité ! Mais Stella… Sa disparition rendait la vieille femme morte d’inquiétude ! Et si elle prévenait la police, que pourraient-ils faire… ? Stella avait tout fait pendant des mois pour disparaître aux yeux de tous ! Et voilà qu’il faudrait mettre tout le monde au courant de tout ? Maria n’était guère tentée par cette solution… Elle n’avait qu’une maigre confiance en les autorités de son pays… Combien de fois avait-elle entendu parler de corruption ou de mafias…

Elle serra Antony contre elle. Elle réfléchissait sans cesse tout en suivant son ami qui portait Jessica jusqu’à la voiture. Elle ignorait qui étaient les hommes qui étaient après Stella et qui l’avaient apparemment enlevée, et elle avait peur de faire une bêtise en mettant la police locale au courant de toute l’affaire… mais avait-elle vraiment le choix ?

mac avait raison ! massimo l'a retrouvé !!!

Et Jess ?? aaaaaaaaaah ne la fait pas mourir hein !!!

Mais qu'estce que c'st que toute cette embrouille encore ???? Stella ne sera donc jamais tranquille ? Et ils ne veulent pas la tuer, pourquoi ?? Pour que Mac arrive et le tuer lui ??


ça me stresse tout ça !

Oh non, Jess!!! elle va pas mourir quand même ...?!

Et puis maintenant, ils ont eu Stella ... Bon elle devrait rien avoir puisque qu'ils la veulent vivante apparemment ... je sais pas si c'est mieux dans un sens ...

Mac aurait eu raison pour Massimo alors ...?!

Je me demande ce qu'il va se passer pour Stella maintenant ...? et Jess... j'espère qu'elle va s'en sortir...

aahhh c'est stressant tout ça

Cette suite est génial ! Merci Selenia

hâte de lire la prochaine ^^

Non mais c'est quoi ce délire ...

Ils ne peuvent pas laisser Stella tranquille
Et Jess, elle va s'en sortir n'es ce pas ? tu ne vas pas la tuer ?
Donc la veille femme n'est pas une copie de Mme Doubtfire
Bon... si elle ne veut pas appeler les autorités de son pays, elle peut appeler celle de New York genre Mac et là par contre si il vient en Grèce, je n'ai pas peur pour Stella ni pour Mac mais plutôt pour les ravisseurs ... si en faites j'aurais tout de même peur pour nos chouchou

Maintenant je m'attend à n'importe quoi avec ton côté sadique, du genre... Anthony qui se fait à son tour kidnappé et que les ravisseurs se servent de lui, pour avoir les infos qu'ils recherchent de la part de Stella... où sinon ils blessent fortement Mac et sens sert de la même façon que le petit...
Heu.... là je te donne un peu trop d'idée sadique, oublie-les Selenia, j'en ai d'autre pour toi du genre :

Jess s'en sort, Mac retrouve Stella, tuent tous les ravisseurs, et vivent heureux avec leur deux petits, Lindsay qui accouche et le bébé se porte parfaitement bien...
Voilà c'est plutôt ça, c'est sadique tout de même, quand on y pense pour celles qui veulent que tous le monde meurt


Merci pour cette superbement sublime suite
Hâte de lire la suite

Tu ne vas quand même pas nous tuer Jess...Tu as pensé un peu à Don...

Et Stella, que lui est-il arrivée...Est-ce qu'elle est blessée...Qui sont ces gens...Que lui veulent-ils???
Tellement de questions...Je n'ose imaginer dans quel état sera Mac quand il apprendra ce qu'il vient de se passer...Maria ne devrait pas prévenir la police mais plutôt le petit ami de Jess, en l'occurrence Don...Vous me direz comment elle va faire, c'est pas sûr que les filles lui aient parlé de lui...Mais pas la police, je ne leur fais pas confiance....

Selenia une suite please....Cette suite est sublime Tu sais très bien que j'adore te lire...Merci à toi Bellissima

Les grands esprits se rencontrent ma Meli ^^ Voilà la suite, assez longue, c'était prévu... Et peut-être des réponses à certaines questions...

PS : j'adore tes idées sadiques Manhatt' !

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Chapitre 13





POV Stella Bonasera


Un seau d’eau glaciale que l’on me jeta au visage vint brutalement me tirer de mon inconscience. Je rouvris lentement les yeux pour voir trois hommes autour de moi, me déshabillant du regard d’un air avide tandis que j’étais allongée au sol. Je tentai de me relever mais c’eut été compter sans les liens qui entouraient mes chevilles et poignets. Stoppée dans mon élan pour me mettre debout, je retombai lourdement sur le sol. Je laissai échapper un cri de douleur lorsque ma tête heurta une pierre, ce qui fit rire les trois brutes qui m’entouraient. Ils enchaînèrent sur quelques blagues salaces en grec et l’un d’eux se pencha sur moi, prêt à laisser courir ses mains sur mon corps. Je lui crachai au visage avant qu’il ne me touche mais cela déclencha l’hilarité de ses deux lourdauds de copains et l’homme m’aurait frappée sans retenue pour me le faire payer si une voix sombre et autoritaire ne s’était élevée à ce moment-là, l’empêchant de passer ses nerfs sur moi…

« Lâchez-la ! Payez-vous une pute pour assouvir vos besoins Karim, mais je vous interdis de la toucher ! »

Je vis le-dit Karim serrer les poings et hésiter un instant mais il finit par se redresser et s’éloigner de moi. J’essayai de me relever légèrement pour voir le visage de celui qui avait parlé mais l’un des deux autres hommes posa son pied sur mon épaule et me plaqua au sol.

« Qu’est-ce qu’on en fait Monsieur ? »

Il y eut un bref instant de silence puis la voix de l’autre s’éleva à nouveau.

« J’ai une affaire urgente à régler. Enfermez-la avec l’autre. Ils parleront, et ils paieront, mais plus tard… Ah, et je vous conseille de retenir vos pulsions sexuelles ! Un coup de feu est si vite parti… »

« Eh boss ! Pourquoi est-ce qu’on ne pourrait pas s’amuser un peu avec elle ? Vous vous en foutez, ça changera rien à vos pl… »

Karim n’eut pas le temps d’achever sa phrase. Le "boss", s’était brutalement retourné et lui avait décoché une balle entre les deux yeux sans plus de préavis… Il s’adressa ensuite aux deux autres qui n’avaient pas bougé.

« J’espère m’être bien fait comprendre ! »

Il désigna un des hommes de main qui l’accompagnaient pour remplacer Karim et rester avec les deux autres, puis il disparut, comme il était arrivé. Quelques instants après, j’étais soulevée de terre et transportée jusque dans une sorte de caveau. Ils me jetèrent sur un tas de paille avant de s’éloigner, replaçant une lourde dalle devant l’entrée, en guise de porte. L’endroit était très sombre. Seul un mince rayon de soleil filtrait au-dessus de la dalle, venant faiblement éclairer le caveau. Je tentai d’habituer mes yeux à l’obscurité qui contrastait avec la vive clarté de l’extérieur lorsque…

« Stella-Mou… »

Je sursautai et me retournai vivement dans la direction d’où provenait la voix. Cette voix… Si familière… Si tendre…

« Professeur ??? »

J’avais ouvert des yeux écarquillés et il sourit tristement. Visiblement, il n’était pas plus étonné que ça de me voir prisonnière avec lui dans ce caveau perdu au fin fond de la Grèce… mais l’on ne pouvait pas dire que c’était réciproque. Le professeur Papakota… Mon mentor depuis que, toute petite, j’étais encore à l’orphelinat… Il avait suivi mes études avec la plus grande attention, m’avait encouragée à entrer dans la police et m’en avait félicitée lorsque cela avait été chose faite… Il avait toujours été pour moi comme la figure d’un père… Mais que faisait-il ici ???

Perdue dans mes réflexions, je ne l’avais pas vu s’approcher de moi et je sursautai lorsque sa voix résonna à mes côtés.

« Stella-Mou… Est-ce que ça va ? Que t’ont-ils fait ? »

Je pouvais lire toute son inquiétude dans ses yeux. Il aurait voulu me prendre dans ses bras mais ses poignets, attachés également, l’en empêchaient. Son regard doux et angoissé me scrutait tandis que j’essayais de me remémorer ce qui s’était passé avant que je ne tombe inconsciente…

« Je ne me souviens pas très bien… »

Je nous revoyais, Jess et moi, dévaler le talus et nous enfoncer ensuite dans la forêt, tentant tant bien que mal d’échapper à nos agresseurs. Et puis une balle avait atteint Jess et je l’avais vue s’effondrer à quelques mètres de moi sans que je puisse rien y faire… Mais ensuite… J’avais tiré encore quelques coups de feu, puis plus rien… Seule cette douleur lancinante dans la nuque…

Je secouai la tête.

« J’ai dû être assommée… Mais vous ??? Que faites-vous ici ? Pourquoi… ? »

J’avais ancré mes yeux dans ceux du professeur mais il hésitait. Il grimaça avant de secouer la tête en soupirant.

« Stella… Je vais te raconter une histoire… Il est temps que tu saches ! Promets-moi de ne pas m’interrompre… »

Je hochai doucement la tête.

« Tout a commencé il y a de cela plus de trente ans… J’étais alors un jeune archéologue un peu ambitieux, un peu trop peut-être… Je parcourais la Grèce en tous sens, allant de chantier en chantier, sans jamais m’établir. Et puis, un jour, j’ai rencontré Tara. Elle était jeune, belle, très belle même… Elle était restauratrice d’antiquités et le hasard avait voulu qu’elle soit amenée à travailler avec moi. Je suis très rapidement tombé sous son charme. Elle avait une petite fille de quelques mois à peine pour laquelle je me suis pris d’affection. Mais il a fallu que tout chavire… »

Il prit une profonde inspiration avant de poursuivre.

« J’avais pour soi-disant mécène un des parrains de la mafia grecque. Je le savais, je l’avais toujours su, et ça ne m’avait jamais fait ni chaud ni froid. Mais j’ignorais tout de ce dans quoi je m’étais embarqué… Ils se montrèrent de plus en plus gourmands et je me rendis bientôt compte que j’étais plongé jusqu’au cou dans un vaste trafic d’antiquités. Je refusai de cautionner tout cela plus longtemps, mais les autorités grecques n’avaient aucun pouvoir sur la mafia… Bien malgré moi, je quittai la Grèce et gagnai New York, accompagné de Tara et de sa fille. Tara décéda malheureusement quelques jours seulement après notre arrivée aux Etats-Unis, dans un accident de voiture. Quant à moi, je ne pus avoir la tutelle de la petite. Elle alla en orphelinat et je me contentai de veiller sur elle, de loin… »

Il avait rivé ses yeux dans les miens et je compris par la force et la tendresse de son regard toute la portée de ses paroles. Tara… Ma mère...

Je tentai de reprendre mes esprits, quelque peu bousculée par ce qu’il venait subitement de m’apprendre. L’on m’avait toujours dit que l’on ignorait qui avaient été mes parents ! Le professeur avait toujours veillé sur moi, c’est vrai, et je lui en étais très reconnaissante, mais il ne m’avait jamais dit que…

« Vous connaissiez ma mère… ? »

Il baissa les yeux en souriant timidement.

« Je l’aimais… C’était une femme merveilleuse, tout autant que toi Stella ! Tu lui ressembles tellement… »

J’hésitai un instant, le temps d’assimiler tout ce qu’il venait de me dire, mais je fronçai bientôt les sourcils.

« Professeur, je… Je ne comprends pas… Comment vous ont-ils retrouvé ? Pourquoi après tout ce temps ? Et pourquoi veulent-ils me tuer ? Et les Kosta, qu’ont-ils à voir là-dedans ? »

« Massimo Kosta travaillait pour la mafia, ici, en Grèce, autrefois… Un jour, il a souhaité s’installer en Amérique avec sa famille. Les autres l’ont laissé partir mais ont gardé toute leur emprise sur lui. Stella, te souviens-tu du médaillon en or que tu avais étant petite ? »

« Oui... Bien sûr… Je l’ai toujours, pourquoi ? »

« Tu l’ignores peut-être mais sa valeur est inestimable ! Il faisait partie d’un lot d’antiquités que ces trafiquants voulaient revendre à prix d’or, mais ta mère le leur avait subtilisé juste avant que l’on ne quitte la Grèce. Lorsqu’ils s’en sont rendu compte, ils ont voulu le récupérer à tout prix et nous faire payer cher notre départ, mais nous avions tout fait pour qu’ils perdent notre trace. Toute cette vieille histoire n’aurait sans doute jamais refait surface si tu n’avais pas fait la connaissance de Massimo, par un pur hasard… Il était toujours à la solde de la mafia et c’est ainsi qu’ils sont remontés jusqu’à nous. »

J’ouvris des yeux horrifiés. C’était comme si un étau me prenait le cœur tout d’un coup !

« Massimo… »

L’homme en qui j’avais placé toute ma confiance ! L’ami que je pensais fidèle ! Je ne parvenais pas à y croire… Mais le professeur poursuivit d’une voix triste.

« Ne le juge pas trop vite mon enfant… Massimo refusait de te trahir ! Tu ressembles tant à ta mère qu’il t’avait reconnue, dès la première fois qu’il t’a rencontrée ! Il savait parfaitement qui tu étais et il aurait du faire savoir à la mafia qu’il avait retrouvé notre trace, mais il n’a rien dit… Cela lui a valu l’assassinat de son fils, Nikos, le jour où les autres ont fini par l’apprendre. Et ce n’est pas le genre d’hommes qui lésinent sur les moyens de pression ! Ils ont ensuite enlevé la fille et la femme de Massimo en le menaçant de les tuer si jamais il commettait un second impair… Et puis il y a eu ton suicide. Personne n’était convaincu de ta mort. A vrai dire, je n’arrivais pas moi-même à m’en convaincre… Lorsque ton amie détective a gagné la Grèce avec ton fils, Massimo a senti qu’elle allait mener les autres jusqu’à toi. Il n’a pas eu d’autre choix que de les prévenir… »

Je ne répondis pas. Le professeur n’avait peut-être pas tort mais pouvais-je si facilement pardonner… ? Je ne m’en sentais pas capable. Je ne supportais pas d’être dupée… Je ne le supportais plus… Entre Frankie, Drew, Carole, et maintenant Massimo… Tous avaient gagné ma confiance et tous m’avaient allègrement trompée… C’est vrai, je ne devais pas juger sans connaître tous les dessous de l’affaire, mais il n’en demeurait pas moins que Massimo m’avait menti, depuis le début !

« Stella… Ils veulent récupérer le médaillon mais ces hommes sont des criminels. Ils nous abattront sans hésiter lorsqu’ils n’auront plus besoin de nous… »

Je me retournai vers le professeur. Il y avait dans ses yeux de la tristesse mêlée à de la peur, et comme une supplication…

« Ecoute-moi… Je veux que tu me promettes, si jamais tu avais l’opportunité de prendre la fuite, de ne pas t’occuper de moi ! Je suis un vieil homme à présent et mon temps sur cette terre a déjà été bien long, mais toi tu as tant de choses à vivre encore… Stella-Mou, je t’ai toujours aimé comme la fille que je n’ai jamais eue… Promets-moi de tout faire pour sauver ta vie ! »

Je fronçai les sourcils. J’allais lui rétorquer que c’était hors de question, que je ferais tout pour que nous nous en sortions tous les deux, lorsque la lourde dalle fut soudain retirée, laissant s’avancer deux de nos cerbères ainsi que leur patron, un des parrains de la mafia probablement… Ils nous menacèrent, puis tentèrent de nous faire avouer l’endroit où se trouvait le médaillon. Pour une raison X ou Y, ils savaient que c’était moi qui le détenait mais je ne dis rien… Ils appelèrent alors un autre de leurs hommes, un véritable colosse, une montagne de muscle qui me souleva comme un vulgaire brin de paille avant de me tordre les bras, m’arrachant un violent cri de douleur sur le coup, mais je leur ris au nez sitôt qu’il eut relâché la pression sur mes épaules. S’ils pensaient que je parlerais sous la torture, ils se fourraient le doigt dans l’œil !

Faisant fi de la douleur rémanente, je me redressai fièrement et toisai le mafieux qui avait observé la scène en souriant. Mais, tandis que je m’attendais à un regard de stupeur ou d’étonnement de sa part, je ne pus que rager intérieurement en voyant son sourire s’élargir encore… Il s’approcha de moi et prit mon menton entre ses doigts en ricanant.

« Eh bien mademoiselle Bonasera ! On joue les grandes filles ? On a hérité de la fierté ridicule de sa mère ? On a envie de jouer ? »

Son sourire se fit mauvais lorsqu’il interpela ses acolytes.

« Bougez-vous vous autres ! Faites comme convenu, bande d’incapables ! »

Il reporta son attention sur moi et je ne pus me retenir de trembler lorsqu’il planta son regard dans le mien. Ses yeux reflétaient une cruauté sadique sans limites… Il se pencha un peu plus vers moi et je tressaillis en sentant son souffle dans mon oreille.

« Je suis curieux de voir si mon jeu sera à ton goût… »

C'est de plus en plus sombre cette histoire ! Et je ne sais vraiment pas comment Stella va faire pour s'en sortiur !
Comment mac va la retoruver dans ce trou perdu ???

A part avec l'aide de Massimo.... Ouais, j'ai l'impression qu'il va continuer à aider Stella...

aaaaaaaaaaaaaah J'ai peur !!!

Alors, si je m'attendais à ça....De vrais cinglés ces gars là!
Massimo n'avait pas vraiment le choix, j'espère seulement qu'il aidera les autres à la retrouver!
Mac, Mac, Mac...Tu devrais te dépêcher....Je ne le sens pas ce mafioso...
J'ai peur pour Stell'...Il serait capable de tout pour retrouver ce médaillon
Par contre, je suis contente que le professeur lui ait raconté la vérité sur son passé!!!

Merci Selenia pour cette sublime suite

OMG Stella ! O_O Ils l’ont retrouvé, les saligauds ! >_<

Chapitre 12 : Marf Jess’ est blessé, Jess’ est a terre et elle est toute seule. Ho non, Stella et le petit son sans défense maintenant. (Bon sans défense, sans défense… Stella sait se défendre comme une grande certes mais je suis quand même inquiète XD )

Quand j’ai lu le début je savais que quelque chose allait foirer. C’était trop beau, Jess’ et Stella qui rigole comme des gamines, Anthony qui veut adopter des chèvres et Maria qui les observent d’une œil maternelle. Connaissant ton côté sadique, il était clair que c’était le calme avant la tempête.

Et ce n’est pas la tempête mais plutôt l’ouragan. Ils ont retrouvés Stella et ils ont blessé Jess’. Heureusement que le petit n’était pas avec eux à ce moment la.

N’empêche que Maria est la sauveuse du moment. Elle sauve sans doute Anthony et elle fait de suite rappliquer un médecin pour aider Jess’. Je m’en veux presque de l’avoir soupçonné. Presque.

Bon Jess’ va se réveiller et appeler Don à la rescousse (bah elle ne sait pas que Mac est réveillé) comme ça hop Mac file dans l’avion.


Chapitre 13 : Le professeur Papakota est dans le coup ? Franchement je le trouve louche, est-ce que c’est à cause du 5x24 ( ) ou bien parce que je suis parano ?
Je n’en sais rien mais ce bonhomme la, est louche. Alors certes il est sincère avec Stella, mais il reste louche. Je vais ai dit qu’il est louche ?

Massimo est bien un « méchant ». Mais en fait non c’est un « gentil ». En fait on ne sait pas trop ce qu’il est, puisque d’un côté il a protégé Stella mais de l’autre il l’a retrouvé et balancé à la mafia.

J’ai eu franchement peur quand le gars a commencé à vouloir tripoter Stella, heureusement que le chef lui tire une balle en pleine tête. Bien fait pour toi mon petit ! Stella en a déjà vu assez comme ça.
Alors c’est peut être lui le père de Stella (le chef mafieux pas le type avec un trou dans le crâne) Allez savoir pourquoi je pense que le père biologique de Stella est dans le coup

Ils veulent à tout prix retrouver un stupide médaillon… Mais pourquoi tout ce tapage pour une babiole ?
Marf Stella est courageuse comme d’habitude, je m’attendais presque à ce qu’elle rajoute un « Va te faire voir c***** ». Elle ne va pas se laisser faire par une bande de mafieux. Surtout quand ces mêmes mafieux ont mis en danger la vie des ses enfants et de son chéri. Tremblez les méchants Stella va se venger un jour !

Allez Mac débarque en Grèce Massimo l’aide à retrouver Stella et hop c’est dans la poche. (Et hop chapitre 17… )
C’est vrai quoi Massimo doit en vouloir aux types qui ont tué son fils, il va vouloir se venger en aidant Mac et celui-ci pourra l’aider à sauver sa femme et sa fille. (Et je n’abandonne toujours pas ma théorie foireuse sur les liens Massimo/Stella… Théorie foireuse quand tu nous tiens…)


La suiiiiiiite, viiiiiite !!

Emilie a écrit:

Massimo est bien un « méchant ». Mais en fait non c’est un « gentil ». En fait on ne sait pas trop ce qu’il est

Tes raisonnements me font trop rire ma Milie !

Ah là tu as mis la dose en théories foireuses ! Et le pire c'est que, si ça se trouve, la vérité est un savant mélange de tout ça ! Who knows ?

Et mes Danseuse et Meli... Ben non, ne mourrez pas ! Vous savez que c'est nocif pour votre santé ! (surtout ma Danseuse qui a déjà des antécédents...)


Je suis ravie que ça vous tienne en haleine !
Par contre, je suis désolée mais la semaine prochaine va être une semaine de malade donc ben... je n'ai pas la moindre idée du temps que j'aurai pour écrire ou poster... Il faudra donc sans doute attendre un peu pour la suite !

WOW! Quel truc !! Massimo était bien dans le coup ... même si on ne peut pas complètement lui en tenir rigueur ...

Les autres en tout cas ils y vont pas de mains morte ... je ne sais pas ce qu'il vont faire à Stella mais ... c'est pas bon ... pas bon du tout

Cette Suite était génial, c'est toujours aussi bien Selenia

j'ai hâte de lire la prochaine

Alors si c'est types sont des mafieux, je crois que Mac ne va pas pouvoir faire grand-chose à pars venir en Grèce avec une équipe du Swat ! Et on ne se débarrasse jamais du parrain de la Mafia et la mafia comme ça

Ha moins si Mac et Stella font une espèce de " marché " avec la mafia

Là je le sens hyper mal pour Stella Et pour Professeur P.

Tu vas être encore sadique avec nos chouchou

Merci pour cette superbe et suite ma Selenia

Hâte de lire la suite

PS : Contente que mes idées sadiques te plaise j'en ai plein genre :

- Faire souffrir le professeur P. devant Stella.
- Enlever le petit Anthony.
- En gros faire souffrir les gens qu'elles aiment.
- Mac sauve la vie de Stella et professeur P. retournent aux States pour vivre enfin heureux avant ta prochaine idée sadique

Comme d'habitude, j'ai trois plombes de retard sur ta fic

Jre vais réparer ça tout de suite.

Ta fic est toujours aussi géniale et agréable à lire.

je souffre pour certains personnages mais je trouve que tout ce qu'il leur arrive n'est pas gratuit et que ça sert à construire leur personnages.

Merci beaucoup pour cette fic

T'inquiète pas Zat ! Je suis déjà super contente que tu suives cette fic ! Merci à toi !
Bon... Je ne dirai rien aux idées sadiques de ma Manhatt'...
Ah et puis... Ma Totorsg, attends un peu avant de t'enterrer !!!


A part ça... J'ai été très peu présente sur le fofo cette semaine, premièrement parce que j'avais ma dernière semaine d'oraux et que c'était aussi la plus chargée, deuxièmement parce que, comme vous le savez, LA nouvelle m'a complètement anéantie pendant quelques jours moi aussi... Très franchement, sur le coup je me suis dit qu'il ne serait plus possible que j'écrive du smac... mais j'ai changé d'avis !!! D'abord j'ai envie de finir cette fic, en plus on n'en est pas encore à la saison 7 et puis... on aura besoin de smac pour se remettre de ne plus en voir !


Voilou... Sinon, ma nouvelle à moi, c'est que je suis ENFIN en vacances !!! Au programme... Beaucoup de repos !!! Ca ne veut pas dire pour autant qu'il y aura plus à lire car j'aurai accès à Internet beaucoup moins souvent, mais bon... Ce sera quand même plus cool ^^


Bon... J'ai bien raconté ma vie et maintenant, pour vous me remercier de m'être aussi fidèles, une assez longue suite, avec pas mal de mouvement !

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Chapitre 14





POV Stella Bonasera


Le mafieux et ses acolytes avaient disparu et le caveau avait été refermé derrière eux. Le professeur et moi-même avions échangé quelques mots mais la conversation s’était rapidement faite pesante et je m’étais perdue dans mes pensées. J’ignorais ce que cet espèce de mafioso avait en tête et je redoutais le pire… Ce n’est d’ailleurs pas sans un soulagement, tout relatif, que je l’avais entendu s’énerver et hurler après ses hommes de main lorsque ceux-ci étaient revenus, quelques heures plus tard, sans avoir pu s’acquitter de la tâche qui leur avait été confiée et dont j’ignorais totalement la nature… Quoiqu’il en soit, la nuit avait fini par tomber sans que nous ayons revu un seul de nos gardiens, nous amenant à aujourd’hui. La journée entière avait passé, lentement, et le soir était venu à nouveau.

Je laissai ma tête retomber contre le rocher. Nous avions passé plus de vingt-quatre heures attachés, enfermés dans la chaleur étouffante de ce caveau de quelques mètres carrés, sans boire ni manger, à respirer un air vicié… Je ne sentais plus ni mes bras, ni mes jambes. La tête me tournait et la gorge me brûlait… Je fermai les yeux et sentis les larmes monter. Je les laissai couler en silence. Je n’en pouvais plus… Je voulais que tout ça s’arrête. Je voulais Mac, mes enfants près de moi… Je voulais assister aux adorables chamailleries du couple Messer, voir Jess sauter au cou de Don, rire doucement aux plaisanteries de Sid ou aux bégaiements d’Adam…

Je fus brutalement tirée de mes souvenirs. Le mafieux était là, au-dehors, en train d’aboyer ses ordres à ses chiens de chasse. Je tendis l’oreille pour tenter d’écouter ce qui se disait mais seules des bribes de phrases me parvenaient.

« Et cette fois vous avez intérêt de me le ramener, et pas trop abimé ! »

Je fronçai les sourcils. De quoi parlait-il ? Après tout, il voulait faire pression sur moi, or que lui restait-il ? Il tenait le professeur, ses hommes avaient abattu Jess et le reste de l’équipe se trouvait aux Etats-Unis… Mais je sentis mon cœur se serrer lorsque je compris. Antony ! Lorsque j’avais été enlevée, j’avais eu atrocement peur que ces criminels ne l’aient eu, lui aussi, mais j’avais déduit de leurs conversations qu’ils n’avaient mis la main que sur Jess et moi. Maria avait ramené mon fils chez elle sain et sauf, j’en étais persuadée, mais s’y trouvait-il en sécurité pour autant ? Ces hommes étaient des assassins ! Ils ne lésineraient pas sur les moyens pour ramener Antony à leur chef !

Je sursautai lorsque la dalle qui bloquait l’entrée du caveau fut déplacée. Le mafieux entra et vint s’installer face à moi. Son sourire mauvais s’élargit encore lorsqu’il remarqua mes yeux rougis et mon appréhension. Il savait que j’avais compris…

« Allons, ne t’inquiète pas comme ça ma belle… On va tranquillement attendre ton fils, toi et moi… »



***


POV Jessica Angell


Je tentai de bouger mais dus bien vite renoncer. Mes paupières me semblaient si lourdes. J’avais l’impression d’avoir la tête prise dans un étau et le moindre de mes mouvements irradiait en moi une douleur atroce… Je soupirai et tentai d’apaiser le rythme plus ou moins saccadé de ma respiration. J’attendis de me sentir un peu mieux pour ouvrir lentement les yeux. La vive lumière qui régnait dans la pièce m’assaillit aussitôt mais je ne renonçai pas. Je devais savoir…

Peu à peu, ma vision s’affina et je pus enfin distinguer ce qui m’entourait. Je sentis un mince sourire se déposer sur mes lèvres lorsque je m’aperçus que c’était dans sa propre chambre, la plus belle, la plus lumineuse, que Maria m’avait installée. Je laissai mon regard vagabonder quelques instants au cœur du magnifique paysage qui s’offrait à moi de l’autre côté de la baie vitrée, mais la douleur me relança et je pris une profonde inspiration avant de reporter mon attention sur ma propre personne. Je ne me rappelais pas grand-chose. Seulement cette première balle qui m’avait transpercée et ce froid qui m’avait subitement envahie… Du plus vite que mes bras lourds et endoloris me le permettaient, je détachai les boutons de la chemise dont Maria m’avait recouverte. Je voulais être fixée sur l’étendue des dégâts ! Je me mordis les lèvres nerveusement lorsque je vis le bandage qui barrait le haut de ma poitrine et la compresse apposée à quelques centimètres à peine au-dessus du cœur. Il s’en était vraiment fallu de peu…

Après quelques minutes, je parvins à bouger mes jambes à nouveau, et un rapide examen m’avait confirmé que je n’avais pas été blessée ailleurs qu’à la poitrine, ce qui était plutôt pour me rassurer. C’était déjà un miracle que la première balle n’ait pas fait davantage de dégâts, il était inutile de tenter le destin ! Je ne pus retenir un bâillement. J’étais épuisée, et ça pouvait sembler assez normal… M’installant du plus confortablement que je le pouvais dans le lit, je tentai de trouver le sommeil, mais mes pensées revinrent alors à ce qu’il s’était passé dans les montagnes. Stella ! Antony ! Maria ! Que s’était-il passé, ensuite ??? Que leur était-il arrivé ? Avaient-ils pu tous en réchapper sains et saufs ??? Je me mis soudain à paniquer. Je ne savais même pas quel jour nous étions ! Combien de temps s’était-il écoulé depuis que les autres nous avaient agressées, Stella et moi ??? Je tentai d’appeler Maria ou Stella mais, comme je n’obtenais nulle réponse, je me décidai à aller voir par moi-même ! Lentement, prudemment, je laissai mes jambes glisser jusqu’au bord du lit, mais je ne pus retenir un cri de douleur lorsque je me hissai sur mes avant-bras pour me redresser… C’était inutile, je ne pourrais pas me lever…Je parcourus alors la pièce du regard, à la recherche d’un téléphone qui m’aurait permis d’appeler Stella, mais le seul fixe que j’aperçus était à plusieurs mètres du lit, sur une petite commode à côté de la porte. Je me laissai retomber sur le matelas en soupirant. Mes paupières se refermèrent sans difficulté et je me sentis bientôt envahir par les sensations doucereuses du sommeil. Je n’avais plus qu’à attendre…

Mais je sursautai soudain. Le bruit d’une porte que l’on venait d’enfoncer… Des cris… Qu’est-ce que… ?



***


Maria n’eut que le temps de crier lorsqu’elle vit deux hommes en armes cagoulés faire irruption chez elle. Elle était avec Antony dans l’appartement qu’elle avait cédé à Stella lorsqu’elle avait entendu Jessica l’appeler. Elle s’apprêtait à aller trouver la jeune femme quand sa porte avait été violemment enfoncée.

« Le gamin !!! Où est-il ? »

L’homme avait hurlé tout en braquant son arme sur la vieille femme, mais il était hors de question pour cette-dernière de laisser ces criminels s’en prendre au petit ! Elle ferait tout pour les en empêcher ! L’homme beugla à nouveau mais elle ne répondit pas plus. Le second se dirigea alors vers le premier étage et la chambre où se trouvait Antony tandis que le premier gardait Maria en joue. Quelques minutes après, c’est avec effarement que la brave femme vit l’homme redescendre en traînant l’enfant derrière lui. Ils s’apprêtaient à repartir, mais elle refusait de les laisser faire ! Comme le premier avait abaissé sa garde pour parler avec son acolyte, elle se saisit d’un vase qu’elle fracassa de toutes ses forces sur le crâne de celui qui se trouvait le plus près, mais cela ne suffit malheureusement qu’à l’étourdir et Maria ne put éviter la balle que l’homme lui décocha sans hésiter dès qu’il eut retrouvé ses esprits…

La voie était libre pour les deux criminels, et ils ne songèrent pas à regarder derrière eux. Celui qui tenait Antony se dirigeait déjà vers la porte lorsqu’un coup de feu retentit à nouveau. Il n’eut pas le temps de se retourner que la balle l’avait déjà transpercé de part en part et qu’il s’écroulait au sol, lâchant l’enfant qui n’attendit pas une seule seconde pour courir se réfugier dans un coin de la pièce. Lorsque le second des mafieux se retourna, il ne put cacher son étonnement de voir Jessica sur pieds, face à lui, prête à lui décocher une balle en pleine tête… Il maudit ceux qui lui avaient dit que la détective avait été abattue lors de l’attaque dans la forêt. Il tenta tant bien que mal d’échafauder un plan qui lui permettrait de se sortir de cette embrouille tout en ramenant le gamin à son patron, mais toute tentative semblait compromise… La jeune femme savait tirer et n’hésiterait pas à le faire au moindre geste malencontreux ! Les choses s’arrangèrent pourtant pour lui lorsque Jessica se mit soudain à tituber. Elle lâcha son arme d’une main pour la porter à sa poitrine et jeta un coup d’œil à sa blessure… Elle sentit son cœur se crisper en voyant la tâche de sang qui s’étalait sur sa chemise. Ce qui devait arriver était arrivé… Elle avait trop présumé de ses forces en voulant à tout prix se lever et elle sentait à présent la vie s’échapper lentement de la plaie réouverte… Ce moment d’inattention n’avait sans doute pas duré plus de quelques secondes mais l’autre sauta sur l’occasion. Il se saisit aussitôt de son arme qu’il pointa sur la jeune femme qui tenait encore, Dieu seul sait comment, sur ses jambes…

Trois coups de feu résonnèrent une dernière fois dans la pièce avant qu’un pesant silence ne s’y installe…



***


POV Jessica Angell


Tout avait été si vite… Mon sang qui s’échappait lentement de mon corps, l’autre qui avait réussi à pointer son arme sur moi, nos coups de feu qui étaient partis, atteignant je-ne-sais-quelles cibles… Trois coups d’ailleurs, étrange… Sans doute avait-il tiré deux fois…? Il devait être mauvais tireur puisque je n’avais senti aucune balle. Et voilà que je m’étais écroulée sur le sol, mes jambes étant incapables de me soutenir plus longtemps… Ma vue se brouillait à présent et je me sentais à nouveau aspirer par cet univers sombre et froid d’où j’étais sortie une heure avant à peine. Et je rêvais…

« Don… »

Je le revoyais me sourire, me regarder avec cet air à la fois timide et impétueux… Je revoyais ses magnifiques yeux bleus se poser sur moi, ses mains caresser mon visage avec la plus grande tendresse… et avec inquiétude ? Pourquoi Don ? Et ces larmes, ces cris… Pourquoi pleures-tu ? Je n’ai pas le souvenir de t’avoir vu pleurer comme cela…

Je sentis mon cœur se serrer. Je ne comprenais pas, je ne comprenais plus… Je distinguais vaguement des voix angoissées et furieuses s’agiter autour de moi, mais je ne voulais pas les écouter. Je voulais rester avec Don. C’était un si doux rêve ! Lui auprès de moi, me serrant contre lui…

« Jess !!! »

J’ouvris subitement les yeux et mon cœur manqua un battement lorsque mon regard se posa dans les yeux bleu océan de Don. Mon Dieu… Je n’avais donc pas rêvé. Il était là. Il était venu ! Il pleurait en me serrant nerveusement contre lui, ne me quittant pas des yeux un seul instant… Je tentai de murmurer quelques mots mais seul son prénom sortit dans un souffle. Il posa tendrement un doigt sur mes lèvres pour m’empêcher de parler et j’esquissai un sourire. Je sentais toujours l’obscurité m’appeler à elle mais je n’allais pas me laisser faire cette fois ! Je lutterais, pour lui…

J'ai adoré cette suite Selenia

C'est super bien écrit et agréable à lire.

J'ai tout particulièrement apprécié le pov de jess: il est sublime

Merci Selenia, cette suite est géniale.

wouahou c'est haletant ! J'ai retenu mon souffle pendant toute l'histoire !!

Don est donc en Grèce ou est-ce une hallucination de Jess ?

Je me demande comment Stella va s'en sortir de tout ça....
c'est trop stressant cette histoire !

ah et j'oubliais l'essentiel : Bonnes vacances !